Présentation
Inondations, montées des eaux, désertification, pollutions à grande échelle, accidents nucléaires... Nombreuses sont les raisons qui peuvent contraindre des populations à se déplacer. Cependant, le droit international n'accorde pas aux personnes touchées par ces phénomènes le statut de réfugié. En effet, les instruments et régimes juridiques actuels ne permettent pas – ou insuffisamment – de répondre aux besoins de protection des « réfugiés dits climatiques ou environnementaux ». Comment pallier cette lacune ? Quel droit à l'avenir pourrait-on reconnaître à ces populations, qui se voient privées de leur territoire et de « tout ce qui s'y attache » (accès aux ressources, identité culturelle...) ? La conférence propose de préciser les obstacles imposés par le régime actuel et de dresser les perspectives et propositions pour une évolution nécessaire du cadre juridique de l'asile, un enjeu de taille pour la protection des droits humains à l'aune, notamment, de l'urgence climatique.
Programme
Conférence, avec la participation de :
Claire Brice-Delajoux Maître de conférences en droit public, Faculté de droit d'Evry, Directrice du M2 Droit de l'homme et droit humanitaire
Maxime Chauvet Doctorant en droit public à la Faculté Jean Monnet, préparant une thèse sur La communauté internationale et la protection des déplacés environnementaux : perspectives d'évolutions du mandat du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations-Unies (dir. F. Poirat)
Expert de la FIDH
« Grand témoin » d'une zone territoriale actuellement menacée
Conférence organisée par les étudiant.es du Master 1 Droit international et européen Parcours général de la Faculté Jean Monnet (Sceaux), en particulier par Anaëlle Rodolle, Gérald Périon, Giovanna Quagliato, Johanna Do Vale, Marie Barrachin et Théo Baron.
Conférence organisée dans le cadre du cycle « Les droits humains du futur, le futur des droits humains » co-organisé par la FIDH et les Universités Paris-Saclay et Paris 1 Panthéon-Sorbonne.