Jean-Paul Céré

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Collège Sciences Sociales et Humanités
Institut fédératif de recherches sur les transitions juridiques
Centre de Recherche sur la Justice Pénale et Pénitentiaire

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • THESE

    Le contentieux disciplinaire dans les établissements pénitentiaires français à l'aune du droit européen, soutenue en 1998 à Pau sous la direction de Robert Cario 

  • Jean-Paul Céré, Muriel Giacopelli (dir.), Le rôle de l'assesseur citoyen devant la commission de discipline en prison, L'Harmattan, 2024, BibliothèqueS de droit, 439 p. 

    Jean-Paul Céré, Stéphanie Renard, Éric Péchillon (dir.), Code pénitentiaire, 2e éd., Dalloz et Lefebvre Dalloz, 2024, [Codes Dalloz], 1320 p. 

    Jean-Paul Céré, Stéphanie Renard, Éric Péchillon (dir.), Code pénitentiaire, Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, [les codes Dalloz], 1153 p. 

    Jean-Paul Céré, Ludivine Grégoire (dir.), Dix ans d'application de la loi pénitentiaire: Bilan et perspectives, l'Harmattan et l'Harmattan, 2021, BibliothèqueS de droit ( Bibliothèque de droit pénitentiaire ), 325 p. 

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Recueil de textes de droit pénitentiaire, Ecole Nationale d'Administration Pénitentiaire (ENAP), 2021 

    Jean-Paul Céré, Code de procédure pénale 2021, 62ème édition, Dalloz, 2020 

    Jean-Paul Céré, Droit disciplinaire pénitentiaire, 2e éd., L'Harmattan, 2020, Bibliothèques de droit, 207 p. 

    Jean-Paul Céré, Piotr Stępniak (dir.), Les criminels dangereux, L'Harmattan, 2020, Comité international des pénalistes francophones, 252 p. 

    Jean-Paul Céré, Carlos Eduardo Adriano Japiassú (dir.), Corruption et droit pénal, L'Harmattan, 2019, Comité international des pénalistes francophones, 225 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le thème de la corruption a traversé le temps. L'intérêt du droit pénal est cependant renouvelé par les nombreuses affaires largement médiatisées qui gangrènent la vie politique et le monde des affaires dans de nombreux pays. L'arsenal législatif interne cherche à s'adapter sous l'effet des multiples textes qui ont vu le jour à l'échelle internationale et régionale, particulièrement ces dix dernières années. Une nette tendance à l'harmonisation des législations criminelles luttant contre la corruption est perceptible, s'insérant dans le concept de global governance. Cet ouvrage qui regroupe les différentes interventions du 4e congrès international des pénalistes francophones permet de mieux saisir la diversité du phénomène de la corruption aussi bien dans sa dimension criminologique que juridique. Il est un outil de compréhension précieux des mécanismes internationaux et régionaux de lutte contre la corruption, que vient compléter une approche éclairante sur plusieurs cas nationaux."

    Jean-Paul Céré, Carlos Eduardo Adriano Japiassú (dir.), Les systèmes pénitentiaires dans le monde, 3e éd., Dalloz, 2017, Thèmes et commentaires ( Études ), 388 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Nombre de pays connaissent des conditions de détention difficiles, avec des locaux insalubres, où la promiscuité règne en raison de la surpopulation pénale. Cette situation est amplifiée par l’arbitraire qui touche traditionnellement la vie à l’intérieur des prisons. Monde clos par excellence, la prison est souvent marquée par une application discrétionnaire de la règle. Le droit et le respect de la légalité franchissent difficilement les murs des prisons. Le constat n’est pas forcément nouveau mais les violations des droits de l’homme dans les prisons ne sont plus aujourd’hui acceptables. Que penser lorsqu’elles concernent des personnes placées en détention provisoire qui, par définition, sont encore présumées innocentes ? Alors que le droit pénitentiaire s’internationalise, il est essentiel aujourd’hui de dépasser une vision purement nationale de la prison au profit d’une meilleure connaissance des droits et des pratiques en vigueur dans le monde mais la prison reste un milieu difficilement perméable. La troisième édition de cet ouvrage, enrichie et actualisée, réunit les meilleurs spécialistes du droit pénitentiaire (universitaires, avocats et magistrats) afin de pénétrer les systèmes de 22 pays dans le monde : Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Argentine, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Chine, Espagne, France, Italie, Japon, Liban, Lituanie, Luxembourg, Maroc, Pologne, Portugal, Russie, Sénégal, Suisse, Turquie"

    Jean-Paul Céré (dir.), Le droit à la santé et la prison: quelle protection, quels enjeux ?, L'Harmattan, 2017, Comité international des pénalistes francophones, 148 p. 

    Jean-Paul Céré, La prison, 2e éd., Dalloz, 2016, Connaissance du droit, 163 p.  

    Présentation de l'éditeur : "État des lieux du système pénitentiaire en insistant sur les droits des détenus. Un ouvrage bienvenu à l'heure où nombre de médias s'interrogent sur les conditions de détention en France (bâtiments vétustes, surpopulation carcérale, violences internes...). Un point de vue de juriste sur un monde très peu accessible. Jean-Paul Céré est professeur à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, spécialiste international du droit de l'exécution des peines et de la prison"

    Jean-Paul Céré, Joan Miquel Rascagnères, Étienne Vergès (dir.), Droit pénal et nouvelles technologies, l'Harmattan, 2015, Comité international des pénalistes francophones, 208 p.   

    Jean-Paul Céré (dir.), Bibliothèques de droit, l'Harmattan, 2015 

    Jean-Paul Céré, Le permis à points, 5e éd., L'Harmattan, 2013, La justice au quotidien, 127 p. 

    Jean-Paul Céré, Jean-François Renucci (dir.), Code de procédure pénale, 54e éd., Dalloz, 2012, Codes Dalloz Universitaires et Professionnels, 2825 p. 

    Jean-Paul Céré, Carlos Eduardo Adriano Japiassú (dir.), Les systèmes pénitentiaires dans le monde, 2e éd., Dalloz, 2011, Thèmes et commentaires, 400 p. 

    Jean-Paul Céré (dir.), Procédures pénales d'exception et droits de l'homme, L'Harmattan, 2011, Comité international des pénalistes francophones, 253 p.    

    La 4ème de couverture indique : "La procédure pénale fait l'objet d'incessantes réformes depuis plusieurs années. Certaines ont pour finalité d'armer la justice pénale pour répondre aux défis posés par des formes mouvantes et particulières de délinquance. Elles s'inscrivent souvent dans une tendance sécuritaire que l'on retrouve aujourd'hui dans de nombreux pays. - Alors que des réformes ont conduit à la disparition du juge d'instruction dans plusieurs pays - et que celle-ci a été envisagée en France - cet ouvrage permet d'embrasser les droits et pratiques en vigueur au travers d'une identification des domaines de prédilection des procédures pénales d'exception et d'un examen des procédures spécifiques applicables lors des différentes phases du procès pénal au sens large (enquête, instruction, jugement, exécution des peines). Cette approche comparative est complétée par une étude du droit supranational au travers notamment de la jurisprudence de la Convention européenne des droits de l'homme, ainsi que du droit pénal international. - Cet ouvrage est le fruit de la conférence régionale de l'Association Internationale de Droit Pénal organisée par le Comité des Pénalistes Francophones, qui s'est déroulée à Pau, en France, en 2010."

    Jean-Paul Céré, Droit disciplinaire pénitentiaire, l'Harmattan, 2011, Bibliothèques de droit, 185 p.  

    Examen de toute la réglementation applicable. L'auteur intègre la jurisprudence la plus récente, dont de nombreuses décisions inédites

    Jean-Paul Céré, Le permis à points, 4e éd., L'Harmattan, 2010, La justice au quotidien, 117 p. 

    Jean-Paul Céré, La prison, Dalloz, 2007, Connaissance du droit, 117 p. 

    Jean-Paul Céré, Carlos Eduardo Adriano Japiassú (dir.), Les systèmes pénitentiaires dans le monde, Dalloz, 2007, Thèmes et commentaires ( Etudes ), 345 p. 

    Jean-Paul Céré, Frédérique Cohet-Cordey, Le droit de la copropriété: les assemblées de copropriétaires, l'Harmattan, 2006, La justice au quotidien, 147 p. 

    Jean-Paul Céré, Le permis à points, 3e éd., l'Harmattan, 2005, La justice au quotidien, 113 p.   

    Jean-Paul Céré, Les PV de stationnement, L'Harmattan, 2003, Collection la justice au quotidien, 103 p. 

    Jean-Paul Céré (dir.), Panorama européen de la prison, L'Harmattan, 2002, Collection Sciences criminelles, 256 p. 

    Jean-Paul Céré, Droit disciplinaire en prison, l'Harmattan, 2001, Traité de sciences crimininelles, 125 p. 

    Jean-Paul Céré, Le permis à points, l'Harmattan, 2001, Le droit au quotidien, 80 p. 

    Jean-Paul Céré, Le contentieux disciplinaire dans les prisons françaises et le droit européen, Éd. l'Harmattan, 1999, Logiques juridiques ( Science criminelle ), 400 p.   

  • Jean-Paul Céré, « Propos hétérodoxes sur les dernières évolutions du droit pénitentiaire français », Pomiedzy Kryminologia, Penitencjarystyka I Prawem, Mélanges en l'honneur du Professeur Piotr Stepniak, C.H Beck, 2024, pp. 119-128 

    Jean-Paul Céré, « Dignité et cadre juridique national à disposition des détenus : de la loi du 8 avril 2021 au code pénitentiaire », in Dir Emmanuelle Gindre (dir.), La dignité des personnes détenues dans les prisons des Outre-mer : A la lumière de l'expérience polynésienne, L'Harmattan, 2023 

    Jean-Paul Céré, « Les limites à la coopération judiciaire internationale en matière pénale par le jeu du droit européen des droits de l’homme », Coopération judiciaire internationale en matière pénale : France, Brésil, Suriname, L'Harmattan, 2021 

  • Jean-Paul Céré, « Absence d'élément intentionnel de l'infraction de conduite après usage de stupéfiants en cas de consommation de CBD », Actualité juridique Pénal, 2024, n°07, p. 393   

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Éric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2024, n°22, p. 1094   

    Jean-Paul Céré, « Droit pénal et médiumnité », Actualité juridique Pénal, 2023, n°12, p. 530   

    Jean-Paul Céré, Eric Péchillon, Stéphanie Renard, « Présentation du code pénitentiaire », Recueil Dalloz, 2023, n°38, p. 2000   

    Jean-Paul Céré, « La consommation de CBD constitue le délit de conduite d'un véhicule en ayant fait usage de stupéfiants », Actualité juridique Pénal, 2023, n°09, p. 396   

    Jean-Paul Céré, « Rapport 2022 du Contrôleur général des lieux de privation de liberté », Recueil Dalloz, 2023, n°25, p. 1304   

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Éric Péchillon, Stéphanie Renard, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2023, n°21, p. 1088   

    Jean-Paul Céré, « Non-désignation du conducteur : une simple fiche peut prouver la date d'envoi de la contravention », Actualité juridique Pénal, 2023, n°04, p. 187   

    Jean-Paul Céré, « L'annulation du premier test de dépistage empêche la condamnation du conducteur contrôlé positif aux stupéfiants », Actualité juridique Pénal, 2023, n°03, p. 141   

    Jean-Paul Céré, « L’Indignité des conditions de détention à l’épreuve des limites de l’office du juge »: Note sous TA Bordeaux 11 oct. 2022, Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, 2023, n°111 

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Martine Herzog-Evans, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2022, n°21, p. 1061   

    Jean-Paul Céré, « L'inédit code pénitentiaire », Recueil Dalloz, 2022, n°17, p. 896   

    Jean-Paul Céré, « Comment désengorger les prisons? », Les Cahiers français : documents d'actualité, 2022, n°426, pp. 99-108 

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Martine Herzog-Evans, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2021, n°20, p. 1106   

    Jean-Paul Céré, « L'absence de l'assesseur extérieur devant la commission de discipline », Actualité juridique Pénal, 2021, n°04, p. 221   

    Jean-Paul Céré, « Conditions de détention et insuffisance du recours indemnitaire », Actualité juridique Pénal, 2021, n°01, p. 47   

    Jean-Paul Céré, « Respect de la dignité humaine en prison et limites du référé-liberté », Actualité juridique Pénal, 2020, n°12, p. 593   

    Jean-Paul Céré, « Isolement carcéral en période de pandémie et office du juge judiciaire », Actualité juridique Pénal, 2020, n°11, p. 535   

    Jean-Paul Céré, « Forfait de post-stationnement : le droit à un recours juridictionnel effectif s'impose », Actualité juridique Pénal, 2020, n°11, p. 521   

    Jean-Paul Céré, « Contestation d'une amende forfaitaire par un avocat », Actualité juridique Pénal, 2020, n°06, p. 304   

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Martine Herzog-Evans, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2020, n°21, p. 1195   

    Jean-Paul Céré, « Surpopulation carcérale : l'arrêt quasi pilote de la CEDH », Actualité juridique Pénal, 2020, n°03, p. 122   

    Jean-Paul Céré, « Stationnement : sévérité à l'égard du titulaire du certificat d'immatriculation », Actualité juridique Pénal, 2020, n°02, p. 82   

    Jean-Paul Céré, « La procédure d'amende forfaitaire contraventionnelle : l'une et ses multiples », Actualité juridique Pénal, 2019, n°09, p. 416   

    Jean-Paul Céré, « L'illusion pénale de la responsabilité du titulaire du certificat d'immatriculation », Actualité juridique Pénal, 2019, n°09, p. 418   

    Jean-Paul Céré, « Conséquences de l'annulation d'un titre exécutoire d'amende forfaitaire majorée », Actualité juridique Pénal, 2019, n°0708, p. 389   

    Jean-Paul Céré, « Obligation de tenir compte d'une marge d'erreur de l'éthylomètre », Actualité juridique Pénal, 2019, n°06, p. 328   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2019, n°19, p. 1074   

    Jean-Paul Céré, « Le refus d'échanger un permis de conduire délivré dans un État européen peut constituer l'infraction de conduite sans permis », Actualité juridique Pénal, 2019, n°05, p. 272   

    Jean-Paul Céré, « Représentant de la personne morale et conducteur : à double qualité, double obligation », Actualité juridique Pénal, 2019, n°04, p. 205   

    Jean-Paul Céré, « Non-dénonciation du salarié auteur d'une infraction routière et responsabilité de la personne morale », Actualité juridique Pénal, 2019, n°03, p. 149   

    Jean-Paul Céré, « L'article L. 121-3 du code de la route : un oxymore juridique ? », Actualité juridique Pénal, 2019, n°03, p. 148   

    Jean-Paul Céré, « Le contrôle des conditions matérielles de détention. Une protection efficace du droit européen ? », Actualité juridique Pénal, 2018, n°0708, p. 336   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2018, n°21, p. 1175   

    Jean-Paul Céré, Eric Péchillon, Herzog-Evans Martine, « Panorama Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2018, pp. 1175-1190 

    Jean-Paul Céré, « Définition du véhicule en circulation », Actualité juridique Pénal, 2018, n°04, p. 197   

    Jean-Paul Céré, « Suicide d'un détenu et responsabilité de l'administration », Actualité juridique Pénal, 2018, n°03, p. 163   

    Jean-Paul Céré, « Grève de la faim et déclassement d'emploi », Actualité juridique Pénal, 2018, n°03, p. 162   

    Jean-Paul Céré, « Parole en dernier et redevable de l'amende », Actualité juridique Pénal, 2017, n°12, p. 553   

    Jean-Paul Céré, « Bis repetita. Le Conseil d'État n'a pas vocation à résoudre les problèmes structurels de surpopulation carcérale », Actualité juridique Pénal, 2017, n°10, p. 456   

    Jean-Paul Céré, « Preuve de l'envoi d'un avis d'amende forfaitaire majorée par recommandé simple », Actualité juridique Pénal, 2017, n°03, p. 132   

    Jean-Paul Céré, « Cumul possible du délit de risques causés à autrui et de contraventions au code de la route », Actualité juridique Pénal, 2017, n°02, p. 83   

    Jean-Paul Céré, « Le procès disciplinaire pénitentiaire sous le prisme de la Convention européenne des droits de l'homme : un respect en trompe-l'œil ? », Recueil Dalloz, 2017, n°30, p. 1720   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2017, n°22, p. 1274   

    Jean-Paul Céré, « Amende forfaitaire majorée : consécration du droit au recours juridictionnel effectif », Actualité juridique Pénal, 2016, n°0708, p. 378   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2016, n°21, p. 1220   

    Jean-Paul Céré, « Rapport d'activité de la contrôleure générale des lieux de privation de liberté », Recueil Dalloz, 2016, n°20, p. 1192   

    Jean-Paul Céré, « Manquement à l'obligation positive de protéger la vie d'un prévenu », Actualité juridique Pénal, 2016, n°03, p. 158   

    Jean-Paul Céré, « Radars tronçon : le lieu de commission d'un excès de vitesse est celui où se trouve implanté l'appareil de sortie du tronçon », Actualité juridique Pénal, 2015, n°12, p. 603   

    Jean-Paul Céré, « Vérification de l'éthylomètre : avant et/ou après le second souffle ? », Actualité juridique Pénal, 2015, n°11, p. 547   

    Jean-Paul Céré, « Le Conseil constitutionnel et le travail en prison : une occasion manquée ? », Recueil Dalloz, 2015, n°36, p. 2083   

    Jean-Paul Céré, « Procédure d'amende forfaire : le Conseil constitutionnel renforce le droit à un recours effectif », Actualité juridique Pénal, 2015, n°09, p. 433   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2015, n°19, p. 1122   

    Jean-Paul Céré, « Les obligations de l'État à l'égard des détenus handicapés », Actualité juridique Pénal, 2015, n°04, p. 219   

    Jean-Paul Céré, « La réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté perpétuelle ne constitue pas un traitement inhumain et dégradant », Actualité juridique Pénal, 2015, n°02, p. 105   

    Jean-Paul Céré, « Les garanties du droit à un procès équitable doivent s'appliquer au retrait de crédit de réduction de peine », Actualité juridique Pénal, 2015, n°01, p. 39   

    Jean-Paul Céré, « Une requête en exonération d'une amende forfaitaire ne constitue pas un acte susceptible d'interrompre la prescription de l'action publique », Actualité juridique Pénal, 2014, n°11, p. 537   

    Jean-Paul Céré, « Dura lex. Sed lex. Rapporter la preuve contraire aux énonciations d'un procès-verbal, mission impossible ? », Actualité juridique Pénal, 2014, n°0708, p. 373   

    Jean-Paul Céré, « L'utilisation d'un éthylomètre après l'expiration de la durée de validité du contrôle primitif est possible sous réserve d'une vérification périodique », Actualité juridique Pénal, 2014, n°06, p. 298   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2014, n°21, p. 1235   

    Jean-Paul Céré, « Irrecevabilité d'une requête en exonération d'une amende forfaitaire et droit à un recours effectif », Recueil Dalloz, 2014, n°17, p. 1029   

    Jean-Paul Céré, « Le propriétaire d'un véhicule peut apporter tous éléments de preuve pour établir qu'il n'est pas l'auteur véritable d'un excès de vitesse », Actualité juridique Pénal, 2013, n°11, p. 610   

    Jean-Paul Céré, « L'exclusion du code du travail en prison est constitutionnelle », Actualité juridique Pénal, 2013, n°10, p. 556   

    Jean-Paul Céré, « La France condamnée pour traitement dégradant à raison des conditions de détention dans une maison d'arrêt », Actualité juridique Pénal, 2013, n°0708, p. 403   

    Jean-Paul Céré, « La transmission d'une requête en exonération à l'officier du ministère public territorialement compétent constitue un acte de poursuite interruptif de la prescription de l'action publique », Actualité juridique Pénal, 2013, n°06, p. 355   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2013, n°19, p. 1304   

    Jean-Paul Céré, « Rejet de la réclamation du prévenu en l'absence de communication de l'avis d'amende forfaitaire majorée », Actualité juridique Pénal, 2013, n°05, p. 279   

    Jean-Paul Céré, « Travail en prison : réflexions sur une éventuelle application du code du travail », Recueil Dalloz, 2013, n°11, p. 760   

    Jean-Paul Céré, « Conduite avec un permis invalidé : les écueils de la contestation », Actualité juridique Pénal, 2013, n°02, p. 101   

    Jean-Paul Céré, « Suicide d'un détenu placé en cellule du quartier disciplinaire : la France condamnée », Actualité juridique Pénal, 2012, n°11, p. 609   

    Jean-Paul Céré, « La procédure disciplinaire pénitentiaire à l'épreuve de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme », Actualité juridique Pénal, 2012, n°10, p. 533   

    Jean-Paul Céré, « Le sort procédural de la contestation de l'amende forfaitaire », Actualité juridique Pénal, 2012, n°0708, p. 401   

    Jean-Paul Céré, « Condamnation de la France pour l'absence de prise en charge médicale suffisante d'un détenu atteint de graves troubles mentaux », Actualité juridique Pénal, 2012, n°06, p. 357   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2012, n°20, p. 1294   

    Jean-Paul Céré, « Placement à l'isolement : le contrôle du juge administratif », Actualité juridique Pénal, 2012, n°04, p. 237   

    Jean-Paul Céré, « Le rejet d'une requête en exonération d'une amende forfaitaire viole l'article 6 de la Convention EDH », Recueil Dalloz, 2012, n°15, p. 984   

    Jean-Paul Céré, « Aménagement de peine et obligation de protection du droit à la vie de la part des États », Actualité juridique Pénal, 2012, n°03, p. 174   

    Jean-Paul Céré, « Principes de légalité des délits et des peines et de nécessité des peines et usage de stupéfiants au volant », Actualité juridique Pénal, 2012, n°02, p. 96   

    Jean-Paul Céré, « Le contrôle de la motivation du port des menottes au détenu bénéficiant d'une permission de sortir », Actualité juridique Pénal, 2012, n°01, p. 49   

    Jean-Paul Céré, « Bis repetita. Encore une condamnation par la Cour européenne de la procédure de recours en droit disciplinaire pénitentiaire », Actualité juridique Pénal, 2011, n°12, p. 605   

    Jean-Paul Céré, « La production d'un relevé de communications ne suffit pas à dédouaner le conducteur d'un véhicule en circulation pour usage d'un téléphone tenu en main », Actualité juridique Pénal, 2011, n°12, p. 593   

    Jean-Paul Céré, « Le Conseil constitutionnel valide l'amende plancher », Actualité juridique Pénal, 2011, n°11, p. 526   

    Jean-Paul Céré, « Contestation d'une amende forfaitaire majorée en l'absence du titre exécutoire », Actualité juridique Pénal, 2011, n°10, p. 467   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2011, n°19, p. 1306   

    Jean-Paul Céré, « Feu le nouveau droit disciplinaire pénitentiaire », Actualité juridique Pénal, 2011, n°04, p. 172   

    Jean-Paul Céré, « Exigences européennes en matière de prise en charge médicale des détenus », Actualité juridique Pénal, 2011, n°03, p. 129   

    Jean-Paul Céré, « Un tsunami pénitentiaire », Recueil Dalloz, 2011, n°09, p. 643   

    Jean-Paul Céré, « L'appréciation in concreto de la conventionnalité de la rétention de sûreté », Actualité juridique Pénal, 2011, n°01, p. 45   

    Jean-Paul Céré, « Réserve d'interprétation en matière d'amende forfaitaire », Actualité juridique Pénal, 2010, n°12, p. 555   

    Jean-Paul Céré, « Le représentant légal de la personne morale encore redevable pécuniairement d'une amende, toujours redevable ? », Actualité juridique Pénal, 2010, n°11, p. 502   

    Jean-Paul Céré, Philippe Bonfils, « Du fait pour le représentant d'une personne morale d'être redevable pécuniairement d'une amende », Recueil Dalloz, 2010, n°40, p. 2693   

    Jean-Paul Céré, « Le détenu malade : le traitement du droit européen », Actualité juridique Pénal, 2010, n°0708, p. 325   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2010, n°22, p. 1376   

    Jean-Paul Céré, « Le nouveau droit pénitentiaire et le respect du droit européen. Esquisse de comparaison », Actualité juridique Pénal, 2009, n°12, p. 476   

    Jean-Paul Céré, « Défaut d'information d'un automobiliste : une allégation ne peut suffire », Actualité juridique Pénal, 2009, n°09, p. 358   

    Jean-Paul Céré, « Radars automatiques : la transmission de données à caractère personnel est légale », Actualité juridique Pénal, 2009, n°0708, p. 311   

    Jean-Paul Céré, « Fiabilité des contrôles par radars : une mise en cause difficile », Actualité juridique Pénal, 2009, n°0708, p. 310   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2009, n°20, p. 1376   

    Jean-Paul Céré, « Admission du recours pour excès de pouvoir contre une décision plaçant un détenu à l'isolement », Actualité juridique Pénal, 2009, n°02, p. 87   

    Jean-Paul Céré, « L'absence de demande d'analyse de contrôle entraîne renoncement à ce droit », Actualité juridique Pénal, 2009, n°02, p. 73   

    Jean-Paul Céré, « Retraits de points : conséquences du défaut d'information », Actualité juridique Pénal, 2009, n°01, p. 32   

    Jean-Paul Céré, « Suicide d'un détenu : l'État français est responsable », Actualité juridique Pénal, 2009, n°01, p. 41   

    Jean-Paul Céré, « Le retrait de points sur le permis de conduire et le juge pénal : l'impossible contrôle ? », Actualité juridique Pénal, 2008, n°12, p. 485   

    Jean-Paul Céré, « De la récupération des points sur le permis de conduire », Actualité juridique Pénal, 2008, n°12, p. 495   

    Jean-Paul Céré, « Excès de vitesse d'un ensemble routier : charge de la preuve », Actualité juridique Pénal, 2008, n°0708, p. 324   

    Jean-Paul Céré, « Pas de poursuite fondée sur une injonction de restituer un permis de conduire illégale », Actualité juridique Pénal, 2008, n°06, p. 278   

    Jean-Paul Céré, « La rétention de sûreté à l'épreuve de la Convention européenne des droits de l'homme », Actualité juridique Pénal, 2008, n°05, p. 220   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2008, n°15, p. 1015   

    Jean-Paul Céré, « Accident de la route et défaut de maîtrise du véhicule », Actualité juridique Pénal, 2008, n°03, p. 138   

    Jean-Paul Céré, « Aménagement d'une limitation de vitesse : le procès-verbal n'a pas à comporter mention du texte dérogatoire », Actualité juridique Pénal, 2008, n°01, p. 34   

    Jean-Paul Céré, « L'institution d'un contrôleur général des lieux de privation de liberté par la loi du 30 octobre 2007 : remarques sur un accouchement difficile », Actualité juridique Pénal, 2007, n°12, p. 525   

    Jean-Paul Céré, « Mise en danger de la vie d'autrui et preuve de l'excès de vitesse », Actualité juridique Pénal, 2007, n°12, p. 534   

    Jean-Paul Céré, « Injonction de restitution du permis de conduire : caractère non substantiel de l'information récapitulative des retraits de points successifs », Actualité juridique Pénal, 2007, n°10, p. 437   

    Jean-Paul Céré, « La vérification annuelle de l'éthylomètre conditionne la validité des poursuites », Actualité juridique Pénal, 2007, n°0708, p. 325   

    Jean-Paul Céré, « Pour constituer une infraction, le refus de subir le contrôle de l'état alcoolique doit être manifeste », Actualité juridique Pénal, 2007, n°06, p. 281   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, 2007, n°18, p. 1229   

    Jean-Paul Céré, « Conduite en état d'ivresse : les juges conservent une marge d'appréciation », Actualité juridique Pénal, 2007, n°01, p. 29   

    Jean-Paul Céré, « La détention d'une personne handicapée constitue un traitement dégradant », Actualité juridique Pénal, 2006, n°12, p. 500   

    Jean-Paul Céré, « Légalité d'une carte prépayée pour acquitter un droit de stationnement », Actualité juridique Pénal, 2006, n°0708, p. 309   

    Jean-Paul Céré, « Compatibilité d'une détention de 41 ans avec les articles 3 et 5 de la Conv. EDH », Recueil Dalloz, 2006, n°26, p. 1800   

    Jean-Paul Céré, « Instruction et captation de conversations privées : la Cour de cassation persiste ? », Actualité juridique Pénal, 2006, n°05, p. 222   

    Jean-Paul Céré, « Amende forfaitaire : le rejet d'une réclamation par le ministère public viole l'article 6 CEDH », Actualité juridique Pénal, 2006, n°05, p. 213   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Droit de l'exécution des peines : panorama 2005 », Recueil Dalloz, 2006, n°16, p. 1078   

    Jean-Paul Céré, « L'enregistrement des conversations d'un détenu au parloir porte atteinte à sa vie privée respecter », Actualité juridique Pénal, 2006, n°03, p. 128   

    Jean-Paul Céré, « Procédure disciplinaire : un détenu peut bénéficier de l'aide d'un mandataire détenu non agréé », Actualité juridique Pénal, 2006, n°02, p. 90   

    Jean-Paul Céré, « Réclamation contre une amende forfaitaire majorée : le juge peut prononcer une dispense de peine », Actualité juridique Pénal, 2006, n°02, p. 80   

    Jean-Paul Céré, « Bibliothèques de droit », 2006, p. -   

    Jean-Paul Céré, « Le droit disciplinaire pénitentiaire entre jurisprudence interne et européenne », Actualité juridique Pénal, 2005, n°11, p. 393   

    Jean-Paul Céré, « La soumission d'un détenu au tabagisme passif : une violation de l'art. 3 de la Conv. EDH », Actualité juridique Pénal, 2005, n°11, p. 421   

    Jean-Paul Céré, « Une permission de sortir peut être refusée, même pour des motifs familiaux, encore faut-il un recours effectif », Actualité juridique Pénal, 2005, n°11, p. 420   

    Jean-Paul Céré, « Vers un recours contre les sanctions de déclassement d'emploi et d' avertissement ? », Actualité juridique Pénal, 2005, n°09, p. 334   

    Jean-Paul Céré, « Une condamnation à stage de sensibilisation à la sécurité routière contra legem », Actualité juridique Pénal, 2005, n°05, p. 200   

    Jean-Paul Céré, « La privation d'une activité socioculturelle est une sanction : elle doit être prononcée en commission de discipline et respecter l'échelle des sanctions », Actualité juridique Pénal, 2005, n°05, p. 205   

    Jean-Paul Céré, « L'isolement en prison d'un terroriste ne constitue pas un traitement inhumain et dégradant, mais viole l'article 13 de la Convention européenne », Recueil Dalloz, 2005, n°19, p. 1272   

    Jean-Paul Céré, « Faute d'urgence, la prolongation d'une mise à l'isolement ne peut pas être suspendue en référé », Actualité juridique Pénal, 2005, n°04, p. 164   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Droit de l'exécution des peines : panorama 2004 », Recueil Dalloz, 2005, n°15, p. 995   

    Jean-Paul Céré, « Un recours effectif contre une mise à l'isolement doit toujours être possible », Actualité juridique Pénal, 2005, n°03, p. 121   

    Jean-Paul Céré, « Nullité d'une procédure de dépistage d'alcoolémie au volant pour défaut d'indication de la date de contrôle de l'éthylomètre », Actualité juridique Pénal, 2005, n°03, p. 116   

    Jean-Paul Céré, « Nullité d'une sanction disciplinaire prise en l'absence d'avocat », Actualité juridique Pénal, 2005, n°02, p. 78   

    Jean-Paul Céré, « Stationnement payant : légalité des horodateurs avec un système de paiement par carte Monéo », Actualité juridique Pénal, 2005, n°01, p. 23   

    Jean-Paul Céré, « Nullité de la vérification de l'état alcoolique précédée d'un dépistage négatif à l'éthylotest », Actualité juridique Pénal, 2004, n°12, p. 445   

    Jean-Paul Céré, « L’évolution de la discipline pénitentiaire », 2004  

    La répression disciplinaire au sein des établissements pénitentiaires français est concomitante à l’apparition même de la prison. La discipline, nécessaire dans toutes les institutions, l’est plus encore en prison. Elle est garante du maintien de l’ordre de la détention et elle est aussi un facteur de cohésion de la prison. L’organisation de la prison et les rapports entre surveillants et détenus sont construits à partir d’une logique où prime d’abord la recherche de la paix intérieure, y com...

    Jean-Paul Céré, « Contrôle de légalité d'une sanction de confinement de cellule », Actualité juridique Pénal, 2004, n°05, p. 209   

    Jean-Paul Céré, « Le titulaire du certificat d'immatriculation et l'exonération du paiement de l'amende », Recueil Dalloz, 2004, n°17, p. 1192   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Actualité du droit de l'exécution des peines », Recueil Dalloz, 2004, n°16, p. 1095   

    Jean-Paul Céré, « Une décision de mise à l'isolement ne peut être prise sans préserver les droits de la défense », Actualité juridique Pénal, 2004, n°04, p. 164   

    Jean-Paul Céré, « L'hospitalisation sous entrave considérée comme un traitement inhumain », Actualité juridique Pénal, 2004, n°02, p. 78   

    Jean-Paul Céré, « Sanction disciplinaire emportant peine de prison : la présence de l'avocat ne peut être refusée », Actualité juridique Pénal, 2004, n°01, p. 36   

    Jean-Paul Céré, « Les nouveaux modes de poursuites des contraventions au code de la route et le droit à un procès équitable », Actualité juridique Pénal, 2003, n°03, p. 91   

    Jean-Paul Céré, « Le virage répressif de la loi n° 2003-495 du 12 juin 2003 sur la violence routière », Recueil Dalloz, 2003, n°40, p. 2705   

    Jean-Paul Céré, « De la composition pénale à la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité : le plaider coupable à la française », Actualité juridique Pénal, 2003, n°02, p. 45   

    Jean-Paul Céré, « La mise en cellule disciplinaire à titre préventif reste une mesure d'ordre intérieur », Revue française de droit administratif, 2003, n°05, p. 1012   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Actualité du droit de l'exécution des peines », Recueil Dalloz, 2003, n°14, p. 919   

    Jean-Paul Céré, « La réforme du droit de la circulation routière et les nouvelles procédures de sanctions », Recueil Dalloz, 2003, n°05, p. 283   

    Jean-Paul Céré, « La loi n° 2002-1138 du 9 septembre 2002 et l'amélioration du fonctionnement et de la sécurité des établissements pénitentiaires », Recueil Dalloz, 2002, n°43, p. 3224   

    Jean-Paul Céré, « La procédure de l'amende forfaitaire et le droit d'accès à un tribunal », Recueil Dalloz, 2002, n°39, p. 2968   

    Jean-Paul Céré, Eric Péchillon, « Le détenu et son juge », Revue française de droit administratif, 2002, n°03, p. 598   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Actualité du droit de l'exécution des peines », Recueil Dalloz, 2002, n°02, p. 110   

    Jean-Paul Céré, « Article 3 de la Convention européenne et détention prolongée d'une personne âgée et malade », Recueil Dalloz, 2001, n°29, p. 2335   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Actualité jurisprudentielle du droit de l'exécution des peines », Recueil Dalloz, 2001, n°07, p. 562   

    Jean-Paul Céré, « Les droits des détenus sous la Cinquième République : de réels progrès ? », 2001, pp. 417-426    

    Prisoners’ Rights in the Fifth Republic : Real Progress ? While the rights of prisoners have been progressively strengthened during the Fifth Republic, there remains nevertheless much progress still to be made. As recent case law developments and reforms in penal law show, certain limits upon the rights granted to prisoners still persist, be it regarding the right to defend oneself or the exercise of rights of appeal.

    Jean-Paul Céré, « Excès de vitesse : force probante des indications fournies par le compteur d'un véhicule de gendarmerie », Recueil Dalloz, 2000, n°17, p. 374   

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, « La discipline pénitentiaire : naissance d'une jurisprudence », Recueil Dalloz, 1999, n°44, p. 509   

    Jean-Paul Céré, « Prospective sur la répartition juridictionnelle des compétences en droit de l'exécution des peines », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 1999, n°04, p. 874   

    Jean-Paul Céré, « Le décret du 2 avril 1996 et le nouveau régime disciplinaire applicable aux détenus », Revue française de droit administratif, 1997, n°03, p. 614   

    Jean-Paul Céré, « A propos du contrôle des punitions en milieu carcéral », Revue française de droit administratif, 1995, n°04, p. 826   

    Jean-Paul Céré, « Le nécessaire contrôle du pouvoir disciplinaire dans les prisons françaises », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 1994, n°03, p. 597   

  • Jean-Paul Céré, Joana Falxa, L’impact de la pandémie de COVID-19 sur les sanctions et mesures non privatives de liberté: Rapport de synthèse d’une étude comparative dans les États membres de l’Union européenne, 2022   

  • Jean-Paul Céré, « Anatomie des incriminations sexuelles », le 23 octobre 2024  

    Colloque organisé par l'IFTJ, Université de Pau et Pays de l'Adour sous la direction scientifique de Joana Falxa, Maîtresse de conférences IFTJ/CRJ2P

    Jean-Paul Céré, « Les longues peines de prison en France à l'épreuve du droit européen », Conférence donnée à l' Université de Ryokoku - Kyoto, Kyoto Japan (JP), le 19 janvier 2024 

    Jean-Paul Céré, « Le rôle de l'assesseur citoyen dans les commissions de discipline en prison. Un faux semblant de procès équitable ? », Le rôle de l'assesseur citoyen dans les commissions de discipline en prison. Un faux semblant de procès équitable ?, Kyoto Japan (JP), le 18 janvier 2024 

    Jean-Paul Céré, « Le procès pénal à l'épreuve de la pandémie », le 26 octobre 2023  

    Journée d'étude organisée par l'IFJT, le CRJ2P, Université de Pau et des Pays de l'Adour ainsi que l'OPPEE et l'IRM, Université de Bordeaux sous la direction scientifique de Joana Falxa, Maîtresse de conférences en droit privé et sciences criminelles, Université de Pau et des Pays de l'Adour

    Jean-Paul Céré, « La réforme de la procédure pénale en France. Une actualité criante », Conférence, Rio de Janeiro Brazil (BR), le 10 mars 2023 

    Jean-Paul Céré, « Les innovations du droit pénitentiaires français », Conférence, Porto Velho Brazil (BR), le 07 mars 2023 

    Jean-Paul Céré, « Les associations et leurs activités en milieu ouvert. Un bilan en demi-teinte », Conférence en tant que Professeur invité, Kyoto (Japan), le 27 janvier 2023 

    Jean-Paul Céré, « La codification du droit pénitentiaire. Un réelle avancée ? », Conférence en tant que Professeur invité, Kyoto (Japan), le 26 janvier 2023 

    Jean-Paul Céré, « Les avancées jurisprudentielles en droit pénal routier », Journée de l'association des avocats français en droit routier, Marrakech Morocco (MA), le 16 septembre 2022 

    Jean-Paul Céré, « Le cadre juridique national à disposition des détenus: de la loi du 8 avril 2021 vers un code pénitentiaire », La dignité des détenus dans les prisons des Outre-mer à la lumière de l’expérience polynésienne, Faaa French Polynesia (PF), le 28 avril 2022  

    Colloque organisé pour l'Université de la Polynésie française, avec le soutien du gouvernement de la Polynésie française, l'IFTJ/ CRJ2P, Université de Pau et des Pays de l'Adour, du LDPSC, Aix-Marseille Université et de l'IERDJ, par Emmanuelle Gindre, Maître de conférences HDR, Université de la Polynésie Française.

    Jean-Paul Céré, « La peine de mort. Retours sur le droit européen et international », 40e Anniversaire de l’abolition de la peine de mort, PAU, le 11 décembre 2021 

    Jean-Paul Céré, Ludivine Grégoire, « Dix ans d'application de la loi pénitentiaire », Dix ans d’application de la loi pénitentiaire : Bilan et perspectives, Pau, le 02 juillet 2021  

    Colloque des jeunes pénalistes de l’AFDT, IFTJ, Université de Pau et Pays de l’Adour

    Jean-Paul Céré, « Propos introductifs : Etat des lieux de la prison en France en 2020 », Regards sur la prison 2020-2021, Agen, le 21 mai 2021  

    Organisé par la promotion 2020-2021 du Master 2 Exécution des peines et Droits de l’Homme d’Agen, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Université de Bordeaux, École Nationale d’Administration Pénitentiaire

    Jean-Paul Céré, « Gravité et droit pénal », le 05 mars 2020  

    Organisé par l'AFDP avec le soutien de l'ENM et de l'ENPJJ sous la direction de Julie Alix et Audrey Darsonville

    Jean-Paul Céré, « La prison au-delà des frontières », le 10 septembre 2019  

    Journées organisées par l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire (ENAP).

    Jean-Paul Céré, « Le travail d'intérêt général au service de l'intérêt général », le 31 janvier 2019  

    Organisé par l'EDPC, Université de Pau et des Pays de l'Adour

    Jean-Paul Céré, « La politique et le droit pénal », le 28 septembre 2018  

    Organisé sous la direction d'Evan Raschel, Professeur de droit privé et de sciences criminelles avec l'AFDP, Association Française de Droit Pénal et ses Jeunes Pénalistes

    Jean-Paul Céré, « Les transformations de la preuve pénale », le 09 novembre 2017 

    Jean-Paul Céré, « Coopération judiciaire internationale en matière pénale : France, Brésil, Surinam », le 23 octobre 2017 

    Jean-Paul Céré, « La prescription en matière pénale », le 25 novembre 2016  

    Journée organisée à l’initiative de Jean-Baptiste Perrier et Nicolas Catelan.

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Valene T'katchenko, La responsabilité pénale des automobilistes au Gabon. Etude de droit routier à la lumière du droit français., thèse en cours depuis 2024  

    Nous sommes partis du constat selon lequel, au Gabon, le taux d'accidents de la route est très élevé. Ce constat est multifactoriel et est confirmé par une source du Ministère du transport gabonais qui récence en une année (2021-2022) 3507 accidents pour 1.800.000 d'habitants. Fort de ce constat, il faut que pour une prise de conscience collective, la sanction pénale à l'égard des automobilistes participe à la réduction de l'accidentalité au Gabon. Raison pour laquelle nous entendons écrire une thèse sur la "responsabilité pénale des automobilistes au Gabon. Etude de droit routier à la lumière du droit français". Deux idées majeures dirigeront ce travail. D'abord, les conditions de mise en œuvre de la responsabilité pénale des automobilistes. Ensuite, une nécessaire réforme du régime de responsabilité qui s'inspirera des solutions retenues en droit français.

    Aymeric Chibrac, La cohérence de la réponse pénale applicable aux mineurs, thèse en cours depuis 2024 en co-direction avec Ludivine Gregoire  

    Le 18 avril 2024, le Premier ministre a présenté, dans ce qui a été nommé un « plan Attal », diverses mesures visant à lutter contre la délinquance commise par des mineurs. Ces annonces, conséquences d'une actualité riche en faits divers impliquant des mineurs, sont une réponse politique présentée par le Gouvernement pour tenter de prendre davantage en compte cette problématique, et y apporter des solutions efficaces. Néanmoins, cette problématique n'est pas nouvelle, puisque la délinquance des mineurs est un thème récurrent dans le paysage public, en particulier depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En effet, bien que quelques lois aient vu le jour au début du XXème siècle, l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante peut être considérée comme la première source juridique de référence en la matière, consacrant l'autonomie du droit pénal des mineurs. Par la suite, de nombreuses modifications, environ une soixantaine, ont été apportées à cette ordonnance au cours des décennies suivantes, ce qui l'avait rendu particulièrement incohérente. Pour remédier à ces difficultés, la commission Varinard, en 2008, a proposé d'abroger cette ordonnance et de créer un code spécifique. Cette préconisation a été suivie par les pouvoirs publics, et un Code de la justice pénale des mineurs est entré en vigueur le 30 septembre 2021. Ces évolutions législatives sont encadrées par la jurisprudence du Conseil constitutionnel, qui a érigé la spécificité de la justice pénale des mineurs en un principe fondamental reconnu par les lois de la République dans une décision du 29 août 2002. Aujourd'hui, de nombreuses critiques s'élèvent contre cette spécificité, cette autonomie relative du droit pénal des mineurs. Elles sont émises par l'opinion publique médiatisée, mais également par un nombre important de responsables politiques. Il est notamment question, par exemple, de revenir sur l'excuse de minorité, d'étendre la procédure de comparution immédiate aux mineurs âgés d'au moins 16 ans, ou encore de sanctionner davantage les parents des mineurs délinquants. Toutefois, ces critiques ne sont pas forcément justifiées, étant donné que les statistiques démontrent une diminution de la délinquance des mineurs, et une augmentation de la célérité des procédures, à rebours des différents discours. Comment expliquer cette différence entre la réalité des chiffres et le ressenti global ? La justice pénale est-elle réellement inadaptée et trop clémente envers les mineurs ? Dès lors, une étude de la réponse pénale applicable aux mineurs, à l'aune du « nouveau » Code de la justice pénale des mineurs, paraît devoir s'imposer. Cette réponse pénale s'articule autour de deux axes, à savoir un volet éducatif et un volet répressif, qu'il convient d'harmoniser selon les cas, et dont le parquet est le protagoniste principal. Tout cela dans un contexte économique compliqué, comme en témoignent les difficultés récentes rencontrées par les services de la protection judiciaire de la jeunesse, acteur majeur dans le suivi des mineurs délinquants. La cohérence de cette réponse pénale mérite d'être analysée, d'autant plus que parmi les thèses déjà rédigées sur le thème du droit pénal des mineurs, il ne semble pas y en avoir sur cette question. Ces travaux de recherche effectués, pour nombre d'entre eux à l'Université Aix-Marseille, semblent plutôt orientés vers la démonstration de l'existence d'une spécificité du droit pénal des mineurs, d'une autonomie, ou encore vers des études de droit comparé. Sachant cela, un travail de recherche centré sur la réponse pénale applicable aux mineurs s'avèrerait être intéressant, alors que le Code de la justice pénale des mineurs va bientôt fêter ses trois années d'existence. Ce travail de recherche pourrait s'effectuer tout d'abord grâce à une synthèse de littérature, abondante dans le domaine, une analyse des statistiques, mais également par un examen des travaux parlementaires des différentes lois concernant les mineurs, ce qui permettrait d'étudier la réponse pénale encourue par les mineurs plus en dét

    Solene Gallut, Lutte contre la surpopulation carcérale et droit européen des droits de l'homme.Contribution à l'étude des processus normatifs, thèse soutenue en 2023 à Pau  

    La situation de surpopulation des établissements pénitentiaires français s'est particulièrement aggravée au cours des dernières années. Les conditions de détention dans des prisons surpeuplées ne permettent ni d'assurer la dignité de la personne, ni d'assurer l'effectivité des droits fondamentaux garantis sur le plan légal et conventionnel. Les institutions de défense des droits de l'homme n'ont cessé de dénoncer les effets néfastes de la surpopulation tant sur le fonctionnement de l'institution carcérale que sur les droits des personnes détenues, faisant parfois perdre tout son sens à la privation de liberté. Pourtant, la situation française a pu être marquée par une certaine inertie du législateur, les autorités publiques préférant répondre au problème de la surpopulation carcérale par la construction de nouvelles places de prison. Or, la France a récemment été condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l'homme qui retenait une violation des articles 3 et/ou 13 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme en raison de la surpopulation carcérale. Le législateur français a réagi par l'adoption d'une loi du 8 avril 2021 tendant à garantir le droit au respect de la dignité en détention. Cependant, les efforts s'avèrent encore insuffisants pour lutter contre la surpopulation carcérale. Le droit européen des droits de l'homme se présente alors comme un levier permettant d'amorcer des changements législatifs dans l'ordre juridique interne. Le rôle du droit européen des droits de l'homme devient alors déterminant dans la lutte contre la surpopulation carcérale en mettant en mouvement les autorités nationales afin qu'elles s'engagent pleinement dans une stratégie efficace pour résorber le surpeuplement.

    Yovogan Ega Isaine, La privation de liberté et les droits fondamentaux du suspect. Étude des droits français et béninois., thèse soutenue en 2022 à Pau  

    L'étude portant sur « la privation de liberté et les droits fondamentaux du suspect : étude comparée du droit français et du droit béninois » révèle un progrès législatif dans les deux États. Ce progrès est marqué par la volonté du législateur français et du législateur béninois de sortir la privation de liberté de la zone de non-droit et d'accorder une attention particulière à la protection de la présomption d'innocence. L'étude comparée des deux droits montre que l'évolution positive remarquée dans la protection des droits fondamentaux est marquée par certaines particularités selon chaque pays. En France, après plusieurs années de réticences, le législateur a entrepris des réformes favorables à la protection des suspects privés de liberté. Ainsi a-t-elle fait évoluer la législation sur la garde à vue et sur la détention provisoire. Au Bénin, le législateur reste timide en matière des réformes relevant du domaine de la privation de liberté. En ce sens, on peut regretter l'absence de loi pénitentiaire clarifiant le régime juridique du suspect. En outre, le législateur français a institué le référé-liberté pour une nouvelle dynamique de protection, le législateur béninois a gardé les recours juridictionnels classiques qui ont montré leurs limites en matière de protection des droits fondamentaux. On observe également une révolution de la législation française en matière de la privation de liberté du suspect à travers la mise en œuvre de la question prioritaire de constitutionnalité. Au Bénin, l'exception d'inconstitutionnalité n'a pas connu le même succès. Quand bien même, le citoyen béninois dispose d'un recours direct en inconstitutionnalité en matière de violation des droits de l'homme, cette garantie juridictionnelle n'a pas non plus permis d'améliorer la législation béninoise.Toutefois, les progrès observés dans les deux législations sont paralysés par la difficulté d'adapter les droits fondamentaux substantiels du suspect à la privation de liberté. En effet, la surpopulation carcérale demeure le défi majeur qui met à mal toutes les prévisions législatives. Dès lors, l'urgence reste la possibilité de pratiquer la détention régulière et digne.

    Victoria Morgante, Le droit à la protection de la santé des personnes détenues, thèse soutenue en 2020 à Pau  

    Toxicomanie, viols, échanges de seringues, hygiène, psychiatrie, vieillesse carcérale : la personne détenue est considérée comme « personne à risque de par son environnement ». Le détenu usager du service public, doit néanmoins rester une personne capable de revendiquer le respect de ses droits fondamentaux. La protection de la santé est un droit pour l’Homme, liée à un devoir de l’état qui doit la lui assurer. Nul ne peut nuire à la santé d’autrui, pas même un établissement pénitentiaire.La loi du 18 janvier 1994 relative à la santé publique et à la protection sociale a posé le socle d’un nouveau cadre de soins en milieu pénitentiaire. Elle confiait au service public hospitalier, la prise en charge de la santé des détenus. Les enjeux dépassent néanmoins aujourd’hui le simple aspect médical. Ils atteignent les principes fondamentaux du droit pénal et de la procédure pénale tant au niveau national qu’européen. En effet, sous l’impulsion des évolutions internationales et européennes, notre droit s’est doté d’un statut pour les détenus, dont celui du droit à la protection de la santé, devenu un droit fondamental. Néanmoins, si cette évolution a permis une avancée considérable dans l’effectivité du droit aux soins des détenus, des difficultés demeurent et ont été révélées encore aujourd’hui par la crise sanitaire liée au Covid-19, dès lors que le droit à la protection de la santé doit être concilié avec l’impératif sécuritaire.Si les questions en lien avec la santé sont désormais inscrites dans la jurisprudence de la Cour de cassation et de la Cour européenne, l’harmonisation de ce droit avec le droit pénal doit cependant passer par une affirmation de la protection des droits du détenu. Cette protection se doit d’être double : substantielle et procédurale.Etant un droit subjectif, le droit à la protection de la santé des détenus devrait tenir compte des différences avec celui de la population libre. Il exige une discrimination positive sur le plan des garanties procédurales, notamment le droit au recours effectif. Malgré la perte d’autonomie qu’implique la détention et ses impératifs sécuritaires, le détenu qui se trouve dans une situation juridique qui s’y prête, doit pouvoir en saisir les opportunités procédurales.Les questions de la responsabilité et du comportement des soignants en cas de faute, des facteurs d’exposition à ces risques par le versant pénitentiaire ou judiciaire, ou encore de la responsabilité de l’administration pénitentiaire, font partie de ces situations juridiques. Le détenu malade ne jouit néanmoins d’aucune protection spécifique. Si les soignants du milieu pénitentiaire doivent travailler en étroite collaboration avec l’administration pénitentiaire, les juridictions devront également y être associées afin de pouvoir tenir compte de l’état médical du détenu dans toutes les décisions et ce, dans une optique d’individualisation de la peine.Cependant, le contexte particulier du temps carcéral et de l’enfermement rend complexe la mise en œuvre de ces principes substantiels et procéduraux : la crise sanitaire liée au Covid en est un parfait exemple récent.

    Brigitte Sene, La détention avant jugement , thèse en cours depuis 2020  

    La détention avant jugement ne date pas d'aujourd'hui, elle a toujours existé. Cette mesure privative de liberté occupe le cœur des débats de la politique pénale. A chaque fois qu'elle est évoquée c'est pour recevoir de vives critiques, car elle est réputée bafouer un principe inscrit dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 : celui de la présomption d'innocence : « Tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable ». La personne placée en détention provisoire devient ainsi, un présumé coupable dans l'esprit de la société. Son incarcération s'analyse en une condamnation immédiate. Ce qui créé une confusion et une méconnaissance de l'objectif de cette mesure qui est de garantir le bon déroulement de l'instruction. L'instruction est une phase de la procédure pénale dont le but est la recherche de la vérité, conférant au juge d'instruction des prérogatives qui lui permettent d'instruire à charge et à décharge. Dans cette recherche de vérité, le juge se trouve entre une personne soupçonnée d'avoir commis une infraction et qui bénéficie de droits garantis, et la société qui exige que cette personne reçoive le châtiment mérité. Deux intérêts protégés par la loi mais qui s'opposent naturellement et conduisent à la réflexion suivante : la recherche d'un équilibre entre la poursuite efficace des infractions et la protection effective des droits garantis au détenu. L'analyse de cette réflexion nous conduira d'abord à démontrer d'une part, que même si cet équilibre est difficile à trouver, une réponse pénale est apportée par les législateurs sénégalais et français qui ont créé une panoplie de textes pour encadrer la détention avant jugement afin d'atteindre l'objectif de la poursuite efficace des infractions et limiter la détention provisoire. D'autre part, nous allons démontrer l'effectivité de la protection de certains droits garantis au détenu et la perfectibilité de certaines garanties de protection.

    Mahamane Balo, Essai sur le développement des peines alternatives en droit Malien a la lumière du droit Français., thèse en cours depuis 2019  

    Le développement des alternatives à l'emprisonnement en droit malien est une question de plus en plus récurrente. Beaucoup de professionnels du milieu pénitentiaire font le constat d'un état d'encombrement des prisons et, pour y remédier, ils préconisent le développement d'alternatives à l'emprisonnement. Ces préconisations persistantes et unanimes font apparaitre le développement des alternatives à l'emprisonnement comme une nécessité urgente. Cela ne vaut pas que pour le Mali. En effet, dans plusieurs pays du monde, aussi bien d'Europe que d'Afrique ou d'Amérique, il y'a un mouvement en faveur de la promotion de ces alternatives, que ce soit de l'initiative propre des Etats ou sous les recommandations d'organismes comme le conseil de l'Europe ou l'office des nations unies contre la drogue et le crime. La France, quant à elle, ne cesse, depuis 1975, d'entreprendre des réformes tendant au développement des peines alternatives. Mesures parfois novatrices impliquant un changement dans la conception de la réponse pénale, ces alternatives suscitent des interrogations quant à leur crédibilité : ont-elles les propriétés requises pour constituer une solution de rechange crédible à l'emprisonnement ? Elles suscitent aussi des interrogations quant à leur faisabilité, dans la mesure où leur mise en œuvre requiert parfois des moyens matériels, organisationnels et humains qui ne sont pas toujours disponibles. Surgies d'abord en France, les interrogations relatives à la crédibilité et à la faisabilité des alternatives à l'emprisonnement se posent, a fortiori, avec une acuité particulière, dans le contexte malien marqué par des infrastructures limitées et par une omniprésence de la privation de liberté conçue comme la réponse pénale par excellence. Dans un contexte socioculturel et économique marqué par les questions de crédibilité et de faisabilité précédemment évoquées, comment le droit répressif malien prend-il en compte la nécessité de développer les alternatives à l'emprisonnement et comment se positionne-t-il par rapport aux enjeux que représentent la sanction et la réinsertion du condamné, la prévention de la récidive, la lutte contre la surpopulation carcérale, l'individualisation de la sanction, le respect des intérêts de la victime ? L'objectif de notre étude sera de dégager le sens véritable des réformes du droit malien en matière d'alternatives à l'emprisonnement en faisant une comparaison avec le droit français, c'est-à-dire, identifier les objectifs et les méthodes qui ont présidé à la mise en place de ces alternatives et voir en quoi ils diffèrent ou se rapprochent de ceux du droit français. Ce travail de comparaison portera sur trois volets : le sens et les objectifs des alternatives à l'emprisonnement, les méthodes adoptées pour leur mise en place et leur mise en œuvre, enfin leur efficacité. Après avoir dressé un bilan du modèle des alternatives à l'emprisonnement en droit malien, après avoir diagnostiqué les problèmes, l'objectif ultime de cette étude sera de faire des propositions en vue d'une amélioration de ce modèle. Pour ce faire, nous aurons recours à une méthode comparative des modèles français et malien d'alternatives à l'emprisonnement qui impliquera tour à tour une approche conceptuelle, fonctionnelle et culturaliste. D'un point de vue conceptuel, nous verrons si, dans les deux ordres juridiques, les alternatives à l'emprisonnement revêtent le même sens ; d'un point de vue fonctionnel si elles poursuivent les mêmes objectifs ; d'un point de vue culturaliste si elles présentent des spécificités et des différences notables qui pourraient s'expliquer par le contexte propre à chaque pays, notamment le Mali. Dans la démarche comparative nous ferons le choix d'étudier les alternatives présentes dans les deux systèmes pour dégager leurs ressemblances et leurs différences. Dans un second temps, pour aller plus loin dans le travail de discrimination et rendre plus nette la singularité du modèle français, notamment sa richesse, nous nous pencherons sur les alternatives qui lui sont spécifiques. Ce qui donn

    Eric O'bounou, Le contentieux disciplinaire, thèse en cours depuis 2017  

    En février 1995 la situation des prisonniers connait une ouverture vers une prison de droit suite à un revirement de jurisprudence consacré par l'arrêt "Marie". Cette décision fixe le cadre de l'érection d'un procès en droit, autorisant le juge à connaitre des recours formulés par les détenus contre l'administration pénitentiaire. Le contentieux disciplinaire pénitentiaire augure alors une nouvelle discipline qui va enrichir la matière pénitentiaire. Plusieurs années après l'établissement de cette jurisprudence, les pays de l'Afrique centrale en général et de la zone CEMAC en particulier, qui ont adopté en copie collée les règles du droit administratif français et son contentieux, tournent le dos à la pénétration du principe de légalité en milieu carcéral, laissant ainsi les mesures intérieures imposées une dictature dans les établissements pénitentiaires de cet espace. Pour que le droit trouve enfin une place au sein de l'univers carcéral, le plaidoyer pour une harmonisation du droit disciplinaire, nous offre une ouverture pour garantir une protection des droits des détenus par l'instauration des règles qui gouvernent l'accès à une procès équitable.

    Perrine Fauquenot, Les instruments de réinsertion sociale des condamnés à de courtes peines d'emprisonnement, thèse en cours depuis 2017  

    La peine est au cœur des politiques pénales. Parfois trop légère, parfois emprunte d'une trop grande sévérité, elle ne cesse d'évoluer au gré des courants politiques, modifiant chaque fois l'ensemble d'un système parfois fragile. En 2005, le Code pénal fixe les objectifs de la peine sous la forme d'un compromis nécessaire mais dont les fonctions sont claires, parmi lesquelles la « nécessité de favoriser l'insertion ou la réinsertion sociale du condamné ». Dès lors, l'ensemble du système de sanction est pensé afin d'assurer l'équilibre entre sens et fonctions de la peine, tendant infailliblement vers la réinsertion sociale des personnes prises en charge. Ce travail de réflexion s'applique à analyser le respect de ces compromis au sein du système de pénalité français, de l'élaboration des politiques pénales à leur application au cœur de la société. A ce titre, de nombreux instruments sont utilisés pour assurer la mise en place d'un processus encourageant les personnes placées sous-main de justice à investir ou réinvestir le pacte social. Pour ce faire, il convient de s'intéresser à l'ensemble de ces instruments et leur coexistence afin d'en comprendre les mécanismes et les points d'achoppement. De la politique pénale à la peine d'emprisonnement, la punition et son système, tant de prononcé que d'exécution, se révèle le premier instrument favorisant la réinsertion sociale des personnes placées sous-main de justice. A ce titre, l'analyse des nouveaux objectifs dévolus à la peine, des conditions de jugement ou des conditions d'exécution de la peine prononcée s'intègre à la réflexion entourant l'objectif de réinsertion sociale de la peine d'emprisonnement. En outre, 44 000 agents interviennent dans l'ensemble de ce processus. Ils représentent à ce titre les acteurs principaux de la peine dès lors qu'ils participent à son effectivité et son efficacité. L'étude de leurs conditions de travail, des outils mis à leur dispositions et de leur culture professionnelle s'impose pour comprendre qui sont les intermédiaires entre la théorie de la réinsertion sociale et sa réalisation. Une étude globale de l'ensemble des instruments favorisant le cheminement vers la réinsertion s'impose ouvrant ainsi la voie à l'intérêt de la coopération entre le service public dédié à l'exécution des peines et l'ensemble des acteurs prenant part à la prise en charge des personnes placées sous-main de justice. Ces intervenants dans le parcours de l'exécution des peines tendent à se multiplier et se diversifier. Ils interrogent à la fois quant à leur place mais également quant à leur incident sur le processus de réinsertion sociale notamment concernant l'adéquation entre les attentes et les compétences apportées par l'ensemble de ces membres. Entre théorie du droit et pratique professionnelle, ce travail de recherche entreprend de mettre en lumière les dispositifs visant à favoriser la réinsertion sociale des personnes placées sous-main de justice et leur application. Il se nourrit de la problématique particulière des condamnés à de courtes peines d'emprisonnement. Devenus les nouvelles cibles des politiques pénales, notamment à l'issue de la loi de programmation de la justice de 2019, ils apparaissent pourtant peu au cœur du système de politique criminelle. Pourtant parmi les plus prononcées et couvrant l'intégralité des besoins et des instruments de l'exécution des peines, les personnes placées sous-main de justice condamnées courtes peines d'emprisonnement sont également les plus affectées par les dysfonctionnements du système. C'est la raison pour laquelle il devient nécessaire de penser le système dans sa globalité afin que l'ensemble des objectifs et des fonctions de la peine s'impose y compris aux courtes peines d'emprisonnement.

    Yovogan Ega Isaine, La privation de liberté et les droits du suspect , thèse en cours depuis 2016 

    Joana Falxa, Le droit disciplinaire pénitentiaire : une approche européenne. Analyse des systèmes anglais, gallois, espagnol et français à la lumière du droit européen des droits de l'homme, thèse soutenue en 2014 à Pau en co-direction avec Laura Zúñiga Rodríguez  

    La discipline, élément essentiel de la vie pénitentiaire, fut longtemps ignorée du droit. L’analyse comparée des systèmes anglo-gallois, espagnol et français en la matière permet cependant de constater la normativisation de la discipline pénitentiaire et un accroissement des garanties processuelles accordées au détenu, qui accède au statut de justiciable. Ce mouvement traduit une certaine recherche d’équité dans la procédure disciplinaire, qui est à mettre en relation avec le renforcement progressif des droits de l’homme en milieu fermé. Le droit européen des droits de l’homme, bien que timoré sous certains aspects processuels, n’est pas étranger à cette évolution et permet de dégager une idéologie pénitentiaire fixant des standards communs aux différents droits internes. L’examen des systèmes disciplinaires observés révèle néanmoins les difficultés auxquelles est confrontée l’entrée du droit dans le monde pénitentiaire. Le droit est en outre loin d’être le seul instrument de gestion employé en détention. La conjonction de ces divers facteurs incite à proposer un modèle disciplinaire global reflétant cette recherche d’équité dans le système disciplinaire pénitentiaire.

    Sandra Lehalle, Le contrôle social des établissements de détention , thèse soutenue en 2006 à Pau en co-direction avec Pierre Landreville  

    La présente étude est une recherche empirique sur le contrôle extérieur que la société civile et politique exercent sur les établissements de détention. Les objectifs de recherche étaient d’analyser les fondements et les objectifs des contrôles ; de dresser les portraits des divers contrôles, leur fonctionnement et leurs méthodes d’action ; d’évaluer leur efficacité et leur impact sur l’univers carcéral ; et d’analyser le positionnement et l’influence de ces contrôles sur les pratiques et politiques pénitentiaires. Nous avons, pour cela, réalisé une étude comparative portant sur la France et le Canada à travers l’analyse d’environ 300 documents, 49 entrevues et une dizaine d’observations. Ce matériel a été réalisé en faisant appel aux notions d’Etat de droit, de société politique et de société civile ; à la conceptualisation de l’Etat de Bergeron ; à la notion d’accountability de Vagg et aux concepts d’organisations et d’acteurs issus de l’approche systémique de Crozier et Friedberg ainsi que de Mucchielli

  • Nacer Eddine Bouziane, La protection pénale de la famille : étude comparée des droits français et algérien, thèse soutenue en 2023 à Bordeaux sous la direction de Olivier Décima, membres du jury : Muriel Giacopelli (Rapp.)  

    Protéger la famille semble aujourd’hui constituer une finalité ignorée par le droit pénal contemporain. Ce dernier ne protège que des membres de la famille et non la famille elle-même. Si cela est confirmé dans le droit français par sa vision universelle des droits de l’homme, plaçant l’individu au centre du droit. Le droit algérien ne semble pas, a priori, partager cette même vision philosophique et juridique au regard de sa culture propre et de l’influence secondaire que joue le droit musulman sur ce dernier. Cette étude vise donc à vérifier cet apriori et à s’interroger sur l’existence d’une protection pénale commune de la famille dans les droits français et algérien ; qui pourrait par la même occasion aider à mesurer l’existence d’un phénomène de mondialisation du droit pénal. Cette étude comparée se focalise ainsi sur une double dimension, individuelle et institutionnelle en étudiant l'aspect critique de l'intérêt porté à la famille par le droit pénal. L'équilibre recherché entre les droits individuels et la protection de l'institution familiale en tant que groupe sera interrogé selon la méthode de recherche dynamique, qui porte sur l'universalisme de la protection pénale de la famille.

    Fanny Charlent, Le statut des personnes détenues, thèse soutenue en 2021 à AixMarseille sous la direction de Gilles Mathieu, membres du jury : Marie-Christine Sordino (Rapp.), Muriel Giacopelli  

    Du fait de l’appartenance des ces personnes à la communauté humaine, les droits et devoirs de « l’Homme libre » perdurent en détention, hormis la liberté d’aller et de venir. Néanmoins la vulnérabilité circonstancielle des individus incarcérés et leur particulière dépendance vis-à-vis de l’administration pénitentiaire ont justifié d’une part, l’élargissement de la protection de certains droits et, d’autre part, la consécration de droits et devoirs propres liés à la situation de privation de liberté en établissement pénitentiaire. Sur ce fondement, il s’agit de proposer un seuil minimum commun des droits et libertés et un seuil maximum commun des devoirs garantissant le respect de la dignité des personnes détenues tout en permettant à l’administration pénitentiaire de réaliser sa mission. L’accompagnement à la réinsertion qui incombe à l’administration pénitentiaire, couplée à l’impératif de maintien de la sécurité et du bon ordre des établissements, a engendré, une gestion par catégorisation de la population carcérale, laquelle a débouché sur l’identification de facteurs, positifs et négatifs, de réinsertion. Il s’en est suivi l’octroi de droits supplémentaires aux catégories carcérales possédant des facteurs positifs de réinsertion, aux rangs desquels les mineurs et les femmes mères d’un nouveau-né. À l’inverse, la prise en considération des facteurs négatifs de réinsertion, tel que l’extrémisme violent, a engendré la consécration d’un droit de l’application des peines dérogatoire qui laisse présager d’un amoindrissement du statut commun. Ce recul est inquiétant dans la mesure où l’efficacité de la peine s’en trouve nécessairement grandement atteinte

    Eric Gongang nguentcho, La protection juridique des détenus : approche comparée des droits pénitentiaires belges, camerounais et français., thèse soutenue en 2021 à Reims sous la direction de Martine Herzog-Evans, membres du jury : Joana Falxa  

    L’étude du droit pénitentiaire révèle une évolution tangible dans l’encadrement et la protection juridique des personnes détenues. Cette évolution est sous-tendue par la volonté de rapprocher au maximum les droits des détenus du droit commun. Toutefois, l’approche comparée des droits pénitentiaires belge, camerounais et français montre que la dynamique positive actuellement observée autour des détenus connait des fortunes diverses en fonction des ordres juridiques (ou Pays).En Belgique et en France, après des décennies d’hésitations, le législateur s’est finalement emparé de la matière pénitentiaire en adoptant des lois. Au Cameroun, le législateur reste peu intéressé par le sort des détenus et l’encadrement de la détention provisoire par le code de procédure pénale camerounais reste une bien maigre consolation. Contrairement aux juges administratifs belge et français dont les nombreuses sollicitations concourent à la construction progressive d’une jurisprudence en matière pénitentiaire, le juge administratif camerounais reste peu sollicité par les détenus, malgré la création des tribunaux administratifs. Toutefois, à l’instar de la Cour européenne des droits de l’homme, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples peut faire évoluer la matière pénitentiaire au Cameroun et en Afrique.En dépit de cette dynamique progressive observée dans les ordres juridiques belge camerounais et français, la protection juridique des détenus reste problématique. En effet, du fait de la complexité statutaire de ces derniers, ils demeurent soumis aux règles strictes de sécurité. En outre, les détenus restent exposés aux conséquences souvent dramatiques de la sempiternelle surpopulation carcérale.

    Martina Rozycka, L’emprisonnement face à l’objectif de réinsertion : l'exemple de la détention ouverte en Allemagne, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg sous la direction de Juliette Lelieur-Fischer, membres du jury : Martine Herzog-Evans (Rapp.), Frieder Dünkel    

    Bien que la prison peine demeure en situation d’échec, en particulier pour satisfaire à son objectif de réinsertion, en France, il y est encore largement fait recours, y compris pour la petite et moyenne délinquance. Dans un premier temps, cette thèse propose d’analyser les raisons de cet échec. Les peines de milieu ouvert, quant à elles, ne constituent pas des peines de substitution efficaces à l’emprisonnement en raison de leur manque de crédibilité dû à leur faible caractère punitif. Plutôt que de condamner catégoriquement la peine privative de liberté pour mettre en avant les bienfaits des peines de milieu ouvert, il est important de s’interroger sur la manière de rendre la peine privative de liberté plus efficace en matière de réinsertion. Pour ce faire, nous allons nous inspirer du modèle de détention ouvert et réfléchir sur l’opportunité de créer une sanction d’une sévérité intermédiaire entre la prison du milieu fermé et les mesures de milieu ouvert, une peine d’emprisonnement fondée sur la confiance et exécutée au sein du milieu semi-ouvert.

    Xavier Anonin, La spécialité contraventionnelle en matière pénale, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Muriel Giacopelli, membres du jury : Coralie Ambroise-Castérot (Rapp.), Philippe Bonfils  

    La question contraventionnelle est devenue fondamentale dans la société française du XXIe siècle, tant elle est au coeur de la vie quotidienne de chacun. En matière contentieuse, nos juridictions répressives traitent autant d’affaires contraventionnelles que délictuelles, mais lorsque l’on considère que la majorité des sanctions contraventionnelles sont exécutées hors l’intervention du juge, cela érige la matière contraventionnelle en une question majeure de notre droit pénal. L’inflation des normes réglementaires techniques au cours de la seconde moitié du XXe siècle, a contribué à faire des contraventions un ensemble répressif très hétérogène et le développement de la circulation routière a conduit à une répression de masse dont la viabilité ne pouvait que reposer sur une simplification du droit, tant substantiel que formel. C’est ainsi que les normes régissant la matière contraventionnelle ont progressivement gagné en autonomie, se différenciant de plus en plus nettement du droit commun. Toutefois, en écartant le juge de la répression des contraventions, la simplification du droit n’a pas manqué de porter atteinte aux droits fondamentaux et en particulier aux règles du procès équitable. Cette problématique est aujourd’hui au coeur de l’évolution de la matière qui semble ne pas avoir encore trouvé son point d’équilibre entre efficacité répressive et respect des droits de la défense

    Katiuscia Alphonse, L'évolution du droit pénal des mineurs délinquants en Haïti, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille sous la direction de Philippe Bonfils, membres du jury : Jean-Baptiste Perrier (Rapp.), Sylvie Cimamonti    

    La construction du droit pénal des mineurs délinquants en Haïti a débuté avec le Code pénal de 1826, avant d’évoluer considérablement au XXe siècle. La loi du 16 juillet 1952 va marquer une première étape importante dans le traitement spécifique de la délinquance des mineurs. La loi du 7 septembre 1961 sur le mineur en face de la loi pénale et des tribunaux spéciaux pour enfants, s’inspirant de l’ordonnance française n° 45-174 du 2 février 1945 va ensuite mettre en place ce qui peut être décrit comme un véritable code fondamental de la minorité pénale, démontrant sans conteste la spécificité du droit pénal des mineurs. Cette affirmation d’une réponse pénale spécifique à la délinquance des mineurs, confirmée par l’avant projet du nouveau Code pénal de 2015, caractérise l’évolution du droit pénal des mineurs en Haïti. L’évolution du droit substantiel des mineurs délinquant se caractérise par la mise en place d’une réponse pénale spécifique. Sa spécificité s’affirme tant au niveau des conditions de sa mise en œuvre, à travers les règles de la responsabilité pénale des mineurs, que dans sa nature même, marquée par un objectif éducatif incontestable tout en conservant en parallèle un aspect répressif certain. Au niveau processuel, l’émergence d’une justice pénale des mineurs spécifique en Haïti se traduit par une adaptation des institutions, notamment par la création de juridictions spécifiques, et par l’élaboration de procédures adaptées

    Regine Ngono Bounoungou, La réforme du système pénitentiaire camerounais : entre héritage colonial et traditions culturelles., thèse soutenue en 2012 à Grenoble sous la direction de Jean-Charles Froment, membres du jury : Jean-Pierre Allinne (Rapp.)  

    Le Cameroun est une mosaïque de tribus qui s'enchevêtrent par, entre autres, le jeu d'alliances se concrétisant par le souci du "vivre-ensemble". Au regard de la structuration sociétale qui particularise les populations camerounaises, la cohésion sociale constituait et constitue encore de nos jours, le meilleur moyen d'assurer leur sécurité. C'est ainsi que, dans leurs cultures traditionnelles, les Camerounais estimaient que la transaction efface l'infraction plus que le châtiment. Et lorsque les liens sociaux étaient fragilisés par un acte ou un comportement asocial (infraction, délit,…), tous les mécanismes et méthodes de répression devaient avoir pour finalité la réinstauration de la cohésion sociale. Pendant la colonisation, les administrateurs coloniaux avaient mis en place un autre système de sanction qui privilégiait plutôt la rétribution, imposant ainsi aux Camerounais la rupture avec leur conception et leurs méthodes de répression et de la peine. Le Cameroun indépendant hérite cette méthode coloniale de sanction. Les dysfonctionnements qui incarnent et minent l'actuelle institution carcérale camerounaise ne sont que le reflet ou la résultante de son inadaptabilité au contexte socio-culturel camerounais. Il serait donc opportun, sinon primordial, de déplacer la problématique de la réforme du système pénitentiaire camerounais sur un terrain autre que celui de la simple amélioration des conditions de détention au Cameroun. Il est évident que cet aspect ne devrait pas être négligé. Néanmoins, le plus urgent serait de chercher comment faire en sorte que l'institution pénitentiaire soit un instrument de la réinstauration de la cohésion sociale, garante de la sécurité des Camerounais ? Sur cet angle d'approche de réflexion sur la réforme du système pénitentiaire camerounais, plusieurs paramètres entrent en jeu, regroupés en deux axes : celui de la redéfinition de la notion de sécurité en prenant en compte tous les contours du vivre-ensemble au Cameroun ; celui du réaménagement d'un cadre de référence législatif et d'un cadre de référence judiciaire pluraliste, nécessaires au bon fonctionnement de l'institution pénitentiaire camerounaise.

  • Volodia Mijuskovic, Droit de la santé en détention : approches juridiques et budgétaires, thèse soutenue en 2023 à Université de Montpellier 2022 sous la direction de François Vialla, membres du jury : Jean-Baptiste Thierry (Rapp.), Caroline Lacroix (Rapp.), Anne Ponseille et Pascal Vielfaure  

    Le droit de la santé en milieu pénitentiaire aspire à atteindre un objectif difficilement réalisable, à savoir l'équivalence des soins avec ceux prodigués à la population générale. Les déclarations d'intention se multiplient, et les garanties s'améliorent progressivement grâce à une jurisprudence en constante évolution. Cependant, le constat est connu : malgré les avancées, la prise en charge de la santé des personnes détenues souffre de nombreuses insuffisances qui laissent place à une préoccupation grandissante en matière de sécurité. Pendant ce temps, le budget alloué à la construction croissante d’établissements pénitentiaires continue de croître, tandis que le budget dédié à la santé en détention montre des signes évidents de faiblesse. Ces deux budgets dépendent étroitement des autorités étatiques. Il est malheureusement indéniable que la politique actuelle ne semble pas encline à engager une discussion sérieuse et approfondie sur l'avenir du système carcéral, malgré l'influence grandissante de la Cour européenne des droits de l'homme. Dans cette continuité, cette thèse appelle de ses vœux une réforme urgente de la politique pénale et, par extension, de la politique de santé publique en milieu carcéral.

    Astrid Garraud, La réforme pénitentiaire, thèse soutenue en 2015 à Nice sous la direction de Christine Courtin, membres du jury : Évelyne Bonis-Garçon (Rapp.), Muriel Giacopelli (Rapp.), Jean-François Renucci et Jean-Marie Delarue  

    Si la prison fait beaucoup parler d’elle, ses caractéristiques sont trop souvent connues par les données négatives qu’elle reflète. Révélées par de multiples facteurs dont le surpeuplement pénitentiaire, les violences carcérales ou encore la santé fragile des détenus (etc.), les problématiques de la prison remettent en question sa capacité à remplir ses missions de garde et d’accompagnement de la personne détenue. Dans ces conditions, la notion de réinsertion de l’individu incarcéré pourrait être largement compromise. Le sujet de cette thèse est loin d’être anodin : c’est précisément de ces difficultés que semble se nourrir le débat pénitentiaire. Ce sont, en effet, autant d’éléments qui font barrage à l’efficacité de notre réponse pénitentiaire mais qui donnent raison aux préconisations et impératifs européens d’humanisation des prisons. Encouragé par le droit supranational du Conseil de l’Europe, notre droit tiraillé entre deux perceptions sécuritaire et humaniste, se tourne vers d’autres solutions pour satisfaire à la qualité opérante de la politique pénale. Il faut donc faire le constat de l’avancée majeure de la probation, laquelle concurrence la sanction strictement pénitentiaire. Indéniablement, et parce que la peine de prison demeure, toutefois, la peine la plus élevée sur l’échelle de gravité des peines, des réflexions efficaces sont devenues indispensables pour guérir les maux du droit pénitentiaire. Cette thèse permet alors d’analyser la signification, en matière pénitentiaire, du terme « réforme » et souscrit ainsi à la réflexion d’une nouvelle structure émancipatrice du droit de l’exécution de la peine singulière que représente la peine privative de liberté.