Jean-Paul Céré

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Collège Sciences Sociales et Humanités
Institut fédératif de recherches sur les transitions juridiques
Centre de Recherche sur la Justice Pénale et Pénitentiaire

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Jean-Paul Céré, Alexandre Stylios (dir.), Le droit pénal en temps de crise, l'Harmattan et L'Harmattan, 2025, Comité international des pénalistes francophones, 317 p.  

    La notion de crise est régulièrement mobilisée par les pénalistes pour décrire l'état des institutions pénales, policières et pénitentiaires. Dans de nombreux pays, la crise du COVID-19 a conduit, en matière pénale, et ce très rapidement, à la création de nouvelles incriminations ainsi qu'à de nouveaux pouvoirs policiers, sans pour autant présenter tous les caractères d'un « droit d'exception ». On a parlé d'un droit pénal de crise pour répondre à une situation d'urgence sanitaire, mais ce dernier s'est voulu évolutif, en fonction de l'évolution de la pandémie, devenant ainsi tributaire des avis scientifiques, mais aussi de considérations politiques. Il était, en tout état de cause, destiné à devenir temporaire. À côté de ce droit pénal de crise, le droit pénal ordinaire a dû s'adapter, notamment ses institutions. Cet ouvrage réunit les contributions des intervenants au VIe Congrès international des pénalistes francophones autour de cinq grands thèmes : Crise et institutions pénales ; Crise et détention ; Crise et responsabilités politiques ; Crise et répression ; Crise et société.

    Jean-Paul Céré, Le permis à points, 6e éd., l'Harmattan et Impr. Corlet, 2025, La justice au quotidien, 155 p.  

    Jean-Paul Céré, Droit disciplinaire pénitentiaire, 3e éd., L'Harmattan, 2025, Bibliothèques de droit, 215 p. 

    Jean-Paul Céré, Muriel Giacopelli (dir.), Le rôle de l'assesseur citoyen devant la commission de discipline en prison, L'Harmattan, 2024, BibliothèqueS de droit, 439 p.  

    Malgré une abondante littérature sur le fonctionnement de la commission de discipline pénitentiaire, la doctrine s'est relativement peu intéressée à la place et au rôle de cet assesseur introduit en son sein à la faveur de la loi du 24 novembre 2009, dite loi pénitentiaire. L'article 91 de cette loi a en effet profondément réformé la composition de la commission de discipline, en prévoyant « qu'elle doit comprendre au moins un membre extérieur à l'administration pénitentiaire ». Quelque dix années après la loi du 24 novembre 2009 et alors même qu'un Code pénitentiaire est entré en vigueur le 1er mai 2022, il était nécessaire d'interroger le rôle de l'assesseur extérieur en commission de discipline notamment à l'aune de sa « légitimité et sa crédibilité ». L'objet de la présente recherche est de questionner le rôle citoyen de ce membre extérieur au fonctionnement de la commission de discipline. Comment la citoyenneté projetée par les textes s'incarne-t-elle sur le terrain à travers les représentations des différents acteurs de la commission de discipline pénitentiaire, dont l'assesseur lui-même ? Qu'est-ce qui fait la singularité de cet assesseur parmi les autres formes d'assessorat ? Comment est perçue cette citoyenneté ? Comment est-elle vécue ?

    Jean-Paul Céré, Stéphanie Renard, Éric Péchillon (dir.), Code pénitentiaire, 2e éd., Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2024, Codes Dalloz, 1320 p.      

    Cette deuxième édition, annotée et commentée par une équipe pluridisciplinaire de spécialistes en droit pénal et en droit administratif et libertés fondamentales, est l'outil indispensable à l'appréhension du droit pénitentiaire. En plus de la codification officielle (parties législative et réglementaire, annexes), l'ouvrage comprend de nombreux enrichissements tels que les textes internationaux (Règles Mandela, Règles pénitentiaires européennes, etc.) ou les circulaires concernant des champs d'application spécifiques (escorte, transfèrement, discipline, nurserie, etc.). Les auteurs ont enrichi la précédente édition de nouveaux commentaires et sélectionné la jurisprudence la plus complète et la plus récente sur les sujets fondamentaux comme la discipline pénitentiaire, les conditions de détention, les relations avec l'extérieur, l'isolement. L'édition 2025 du est notamment à jour des textes suivants : - décret du 16 juillet 2024 relatif à la prestation de serment des agents de l'administration pénitentiaire - décret du 8 juillet 2024 concernant la médecine du travail en détention - décret des 12 et 29 décembre 2023 sur le travail et les droits sociaux des personnes détenues. L'activation du Code en ligne permet d'accéder à des enrichissements sur ordinateur, tablette et smartphone, et notamment au texte intégral de la jurisprudence citée.

    Jean-Paul Céré, Muriel Giacopelli (dir.), Le rôle de l'assesseur citoyen devant la commission de discipline, Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice, 2024, Rapport de recherche, 296 p. 

    Jean-Paul Céré, Stéphanie Renard, Éric Péchillon (dir.), Code pénitentiaire, Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, [les codes Dalloz], 1153 p.      

    Les + de l’édition 2024 : - Richesses des annotations de jurisprudence sur les sujets fondamentaux comme la discipline. - Un appendice comprenant les normes internationales applicables. - inclus: le Code en ligne, enrichi, annoté et mis à jour en continu. Cette première édition du Code pénitentiaire Dalloz, annotée et commentée par une équipe pluridisciplinaire de spécialistes en droit pénal et en droit public, regroupe l'ensemble des textes applicables à la matière et la jurisprudence la plus récente. En plus de la codification offcielle (parties législative et réglementaire, annexes), il comprend de nombreux enrichissements tels que les textes internationaux (Règles Mandela, Règles pénitentiaires européennes, etc.) ou les circulaires concernant des champs d'application spécifiques (escorte, transfèrement, discipline...). L'édition 2024 du Code pénitentiaire Dalloz est notamment à jour: - de l'arrêté du 1er février 2023 relatif au temps de travail des personnes détenues ; - de l'arrêté du 23 janvier 2023 fixant les annexes du code ; - de l'ordonnance du 28 octobre 2022 relative aux droits sociaux des personnes détenues.

    Jean-Paul Céré, Ludivine Grégoire (dir.), Dix ans d'application de la loi pénitentiaire: Bilan et perspectives, l'Harmattan et l'Harmattan, 2021, BibliothèqueS de droit ( Bibliothèque de droit pénitentiaire ), 325 p.    

    Lors de son adoption, le 24 novembre 2009, la loi pénitentiaire a reçu un accueil mitigé, entre enthousiasme et déception, satisfactions et regrets, avancées et régressions. L'heure est aujourd'hui au bilan, mais pas uniquement. Au lendemain de la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice et de la loi du 8 avril 2021 tendant à garantir le droit au respect de la dignité en détention, des modifications ont été apportées à la loi pénitentiaire, notamment afin de lutter contre une surpopulation carcérale soutenue. Mais des interrogations subsistent. Seront-elles suffisantes ? Du droit de la peine, au droit à l'aménagement des peines, en passant par le droit pénitentiaire, ne faudrait-il pas aller encore plus loin encore sur le chemin tracé par la jurisprudence européenne ? Cet ouvrage de référence est le fruit des réflexions et des propoitions recueillies dans le cadre du 3e congrès des jeunes pénalistes organisé à l'Université de Pau en 2021

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Recueil de textes de droit pénitentiaire, Ecole Nationale d'Administration Pénitentiaire (ENAP), 2021 

    Jean-Paul Céré, Code de procédure pénale 2021, 62ème édition, Dalloz, 2020 

    Jean-Paul Céré, Droit disciplinaire pénitentiaire, 2e éd., L'Harmattan, 2020, Bibliothèques de droit, 207 p. 

    Jean-Paul Céré, Piotr Stępniak (dir.), Les criminels dangereux, L'Harmattan, 2020, Comité international des pénalistes francophones, 252 p.    

    La problématique du crime et des criminels dangereux a pris une importance considérable au cours des dernières décennies. On constate une nette augmentation du nombre des infractions les plus graves, en particulier les infractions relevant de la criminalité organisée et du terrorisme, ainsi que les infractions sexuelles, liées aux stupéfiants, et la traite des êtres humains. De plus en plus de pays en Europe et dans le monde cherchent à répondre à la menace croissante de ce type de criminalité et à protéger leurs sociétés contre les criminels dangereux. Un des effets de sa montée en puissance est le renforcement de l'idéologie de la peur sans frontières et de la société du risque. Cet ouvrage qui regroupe les différentes interventions du 5e congrès international des pénalistes francophones permet de mieux saisir la diversité du phénomène des criminels dangereux et d'en mesurer l'impact aussi bien dans sa dimension criminologique que juridique. Il est un outil de compréhension précieux des mécanismes internationaux et régionaux de lutte contre ce phénomène, que vient compléter une approche éclairante sur plusieurs cas nationaux.

    Jean-Paul Céré, Carlos Eduardo Adriano Japiassú (dir.), Corruption et droit pénal, L'Harmattan, 2019, Comité international des pénalistes francophones, 225 p.   

    Jean-Paul Céré, Carlos Eduardo Adriano Japiassú (dir.), Les systèmes pénitentiaires dans le monde, 3e éd., Dalloz, 2017, Thèmes et commentaires ( Études ), 388 p.     

    Jean-Paul Céré (dir.), Le droit à la santé et la prison: quelle protection, quels enjeux ?, L'Harmattan, 2017, Comité international des pénalistes francophones, 148 p. 

    Jean-Paul Céré, Geneviève Casile-Hugues, Émilie Delaire, Amandine Gilardeau, Paolo Girolami, Santé et prison: actes du colloque d'Ajaccio des 20 et 21 avril 2015, LEH édition et LEH édition, 2017    

    Le droit à la santé en milieu carcéral a subi une évolution notable initiée par la loi du 18 janvier 1994 qui a eu pour effet de modifier profondément l'organisation des soins en prison. Sous l'influence des prescriptions européennes et internationales, la France comme la plupart des états membres de l'Union européenne, s'est dotée d'une loi pénitentiaire le 24 novembre 2009, plus propice à assurer les droits des personnes incarcérées afin d'aligner les droits du malade détenu sur ceux de la personne libre. La personne privée uniquement de sa liberté doit pouvoir exercer un certain nombre de droits dont le droit à la santé figurant parmi les droits fondamentaux des personnes détenues. Néanmoins, cette évolution est encore inachevée, le droit à la santé est toujours à la recherche de lui-même. La concentration au sein de la population carcérale de personnes précarisées sur le plan sanitaire, l'influence négative de la détention sur la santé, les impératifs de sécurité et les moyens budgétaires, matériels et humains des services de santé, rendent insuffisants l'application d’un droit à la santé permettant de fournir aux détenus des soins appropriés à leur besoin. C'est en cela qu'un certain nombre de questions restent posées : quelle signification peut avoir la reconnaissance d'un droit à la santé au sein de l'institution carcérale ? Comment réfléchir sur les rapports entre le contenu des droits des détenus et les moyens institutionnels ou procéduraux permettant d'en garantir le respect ? La situation de dépendance dans laquelle est placé le détenu exige-t-elle de lui conférer des droits supplémentaires ? Quelles règles, quelles pratiques sont aujourd'hui en vigueur dans les prisons en considérant la situation d'usager et de citoyen du détenu ? Comment s'articule dans la pratique médicale l'impératif de soins dans les contraintes carcérales au regard des exigences de la Convention européenne des droits de l'homme ? Dans le souhait de poser les grandes lignes d'une réflexion fondamentale sur le droit à la santé de la personne détenue, après vingt ans d'application de la loi du 18 janvier 1994, dans une approche interdisciplinaire au confluent des interrogations de la société civile, avocats, magistrats, médecins, responsables de l'institution pénitentiaire et universitaires sont invités à croiser leurs regards et à confronter leurs points de vue

    Jean-Paul Céré, La prison, 2e éd., Dalloz, 2016, Connaissance du droit, 163 p.      

    La prison a toujours occupé une place particulière dans la mise en oeuvre des politiques pénales contemporaines. Elle symbolise, depuis la suppression de la peine de mort, l'ultime degré de la répression et cristallise les esprits. Elle ne cesse d'occuper l'actualité médiatique et juridique mais n'en reste pas moins largement méconnue. Cet intérêt pour la prison, sans réels précédents dans l'histoire, est consubstantiel d'une profonde mutation de l'institution. L'ouverture progressive de la prison sur l'extérieur s'est accompagnée d'une entrée remarquable du droit dans un monde jusqu'alors empreint d'arbitraire. Cette poussée de la légalité et de la justice intervient dans un contexte récurrent de surpopulation des prisons qui conduit à de sérieuses remises en cause d'un système pénitentiaire qui peut apparaître, à certains égards, à bout de souffle et en décalage avec le droit européen des droits de l'homme.

    Jean-Paul Céré, Joan Miquel Rascagnères, Étienne Vergès (dir.), Droit pénal et nouvelles technologies, L'Harmattan et L'Harmattan, 2015, Comité international des pénalistes francophones, 208 p.   

    Jean-Paul Céré (dir.), Bibliothèques de droit, l'Harmattan, 2015 

    Jean-Paul Céré, Le permis à points, 5e éd., Editions L'Harmattan, L'Harmattan et L'Harmattan, 2013, La justice au quotidien, 127 p. 

    Jean-Paul Céré, Jean-François Renucci (dir.), Code de procédure pénale, 54e éd., Dalloz, 2012, Codes Dalloz Universitaires et Professionnels, 2825 p.     

    Jean-Paul Céré (dir.), Panorama européen de la prison, Editions L'Harmattan, L'Harmattan et L'Harmattan, 2012 

    Jean-Paul Céré, Carlos Eduardo Adriano Japiassú (dir.), Les systèmes pénitentiaires dans le monde, 2e éd., Dalloz, 2011, Thèmes et commentaires, 400 p.     

    Jean-Paul Céré (dir.), Procédures pénales d'exception et droits de l'homme, L'Harmattan, 2011, Comité international des pénalistes francophones, 253 p.   

    Jean-Paul Céré, Droit disciplinaire pénitentiaire, l'Harmattan, 2011, Bibliothèques de droit, 185 p.   

    Jean-Paul Céré, Frédérique Cohet-Cordey, Le droit de la copropriété: les assemblées de copropriétaires, Editions L'Harmattan, L'Harmattan et l'Harmattan, 2011 

    Jean-Paul Céré, Le permis à points, l'Harmattan, 2010, La justice au quotidien, 80 p.   

    Jean-Paul Céré, Le permis à points, 4e éd., L'Harmattan, 2010, La justice au quotidien, 117 p. 

    Jean-Paul Céré, Droit disciplinaire en prison, Editions L'Harmattan, L'Harmattan et l'Harmattan, 2010 

    Jean-Paul Céré, Le contentieux disciplinaire dans les prisons françaises et le droit européen, Editions L'Harmattan, L'Harmattan et Éd. l'Harmattan, 2010 

    Jean-Paul Céré, La prison, Dalloz, 2007, Connaissance du droit, 117 p. 

    Jean-Paul Céré, Carlos Eduardo Adriano Japiassú (dir.), Les systèmes pénitentiaires dans le monde, Dalloz, 2007, Thèmes et commentaires ( Etudes ), 345 p. 

    Jean-Paul Céré, Les PV de stationnement, Editions L'Harmattan, L'Harmattan et L'Harmattan, 2007 

    Jean-Paul Céré, Frédérique Cohet-Cordey, Le droit de la copropriété: les assemblées de copropriétaires, l'Harmattan, 2006, La justice au quotidien, 147 p. 

    Jean-Paul Céré, Le permis à points, 3e éd., l'Harmattan, 2005, La justice au quotidien, 113 p. 

    Jean-Paul Céré, Les PV de stationnement, L'Harmattan, 2003, Collection la justice au quotidien, 103 p. 

    Jean-Paul Céré (dir.), Panorama européen de la prison, L'Harmattan, 2002, Collection Sciences criminelles, 256 p.  

    La prison est un monde encore trop mystérieux. L'intérêt médiatique qu'elle connaît depuis peu en France a permis de lever le voile sur ce monde secret. L'état de vétusté de certains établissements et l'application arbitraire du droit pénitentiaire ont ainsi été soulignés. En dressant un état des lieux à la fois juridique et humain de la prison à l'échelle des pays membres du conseil de l'Europe, cet ouvrage permet de resituer le droit français dans une perspective européenne et de mesurer le caractère très largement perfectible du respect des droits des détenus.

    Jean-Paul Céré, Droit disciplinaire en prison, l'Harmattan, 2001, Traité de sciences crimininelles, 125 p. 

    Jean-Paul Céré, Le contentieux disciplinaire dans les prisons françaises et le droit européen, Éd. l'Harmattan, 1999, Logiques juridiques ( Science criminelle ), 400 p.  

    Jean-Paul Céré, Robert Cario, Le contentieux disciplinaire dans les établissements pénitentiaires français à l'aune du droit européen, 1998  

    JAMAIS AUSSI OSTENSIBLEMENT QU'AUJOURD'HUI, LA REPRESSION DISCIPLINAIRE PENITENTIAIRE N'A APPROCHE DE SI PRES LES REGLES GOUVERNANT LE DROIT CRIMINEL. DE MANIERE TRADITIONNELLE, LA DISCIPLINE PENITENTIAIRE A TOUJOURS IGNORE LE FONDEMENT QUI INSPIRE LES POURSUITES PENALES, A SAVOIR LE PRINCIPE DE LEGALITE DANS SON SENS LE PLUS ABOUTI : NULLUM CRIMEN, NULLA POENA, NULLUM JUDICIUM SINE LEGE - IL N'Y A PAS D'INCRIMINATION PAS DE SANCTION ET PAS DE JURIDICTION SANS TEXTES. IL S'AGIT, SANS NUL DOUTE, DE L'UNE DES DISTINCTIONS LES PLUS PERCEPTIBLES ENTRE LE DROIT DISCIPLINAIRE ET LE DROIT PENAL. OR PAR LA REFORME AMBITIEUSE DU 2 AVRIL 1996 QUI VIENT DE TOUCHER LE REGIME DISCIPLINAIRE PENITENTIAIRE, LE RESPECT DE LA LEGALITE APPARAIT EN TOILE DE FOND, TANT AU NIVEAU DU DECLENCHEMENT DES POURSUITES QU'A CELUI DU PRONONCE D'UNE SANCTION. L'OPPOSITION ENTRE LE DROIT DISCIPLINAIRE APPLICABLE EN PRISON ET LE DROIT PENAL PERD AINSI DE SA VALEUR. LE RAPPROCHEMENT OPERE EST DE CE POINT DE VUE TRES SUGGESTIF DE L'EVOLUTION DU CONTENTIEUX DISCIPLINAIRE CONCERNANT LES PERSONNES INCARCEREES DANS LES ETABLISSEMENTS PENITENTIAIRES FRANCAIS, OU S'EXECUTENT TOUTE PRIVATION DE LIBERTE. L'EVEIL DE LA MATIERE AU DROIT ET A LA LEGALITE PROVOQUE DES INTERROGATIONS NOUVELLES ET ANNONCE LES PREMISSES D'UNE METAMORPHOSE DE L'ENSEMBLE DU DROIT DE L'EXECUTION DES PEINES ET SA JUDICIARISATION. LE PRONONCE D'UNE SANCTION DISCIPLINAIRE PROPORTIONNEE A LA GRAVITE DES ACTES COMMIS EST AFFIRME PAR LE CODE DE PROCEDURE PENALE LUI-MEME. POURTANT, LES EFFETS D'UNE SANCTION DISCIPLINAIRE SE PROLONGENT SUR LE TERRAIN DES MESURES D'INDIVIDUALISATION DE LA PEINE. DANS CES CONDITIONS, LES REGLES DU PROCES DISCIPLINAIRE, LA NATURE DES INFRACTIONS ET L'AMPLEUR DES SANCTIONS APPLIQUEES NE PEUVENT PLUS EVITER UN EXAMEN DE CONFORMITE AVEC LE DROIT EUROPEEN, AVEC LA CONVENTION EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME MAIS ENCORE AVEC LA CONVENTION EUROPEENNE POUR LA PREVENTION DE LA TORTURE ET DES PEINES INHUMAINES ET DEGRADANTES OU AVEC LES REGLES PENITENTIAIRES EUROPEENNES

  • Jean-Paul Céré, « Jean Pradel et le droit pénitentiaire », in Laurent Desessard (dir.), Hommage au professeur Jean Pradel (1933-2021) sous la direction de Laurent Desessard, Poitiers : Presses universitaires juridiques, 2024 

    Jean-Paul Céré, « Propos hétérodoxes sur les dernières évolutions du droit pénitentiaire français », Pomiedzy Kryminologia, Penitencjarystyka I Prawem, Mélanges en l'honneur du Professeur Piotr Stepniak, C.H Beck, 2024 

    Jean-Paul Céré, « Dignité et cadre juridique national à disposition des détenus : de la loi du 8 avril 2021 au code pénitentiaire », in Dir Emmanuelle Gindre (dir.), La dignité des personnes détenues dans les prisons des Outre-mer : A la lumière de l'expérience polynésienne, L'Harmattan, 2023 

    Jean-Paul Céré, « Les limites à la coopération judiciaire internationale en matière pénale par le jeu du droit européen des droits de l’homme », Coopération judiciaire internationale en matière pénale : France, Brésil, Suriname, L'Harmattan, 2021 

  • Laura Zúñiga Rodríguez, préface à Joana Falxa, Le droit disciplinaire pénitentiaire : Une approche européenne: Analyse des systèmes anglo-gallois, espagnol et français à la lumière du droit européen des droits de l'homme, mare & martin, 2016, Bibliothèque des thèses ( Droit privé et sciences criminelles ), 855 p. 

  • Jean-Paul Céré, « Au sujet de la notification du droit de se taire au cours de la procédure disciplinaire en prison », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2025, n°6, p. 304  

    Jean-Paul Céré, « Preuve de l'usage de stupéfiants par un conducteur : un test salivaire positif n'est qu'une présomption », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2025, n°5, p. 254  

    Jean-Paul Céré, « Excès de vitesse : le titulaire du certificat d'immatriculation doit être relaxé même en cas de suspicion de fraude », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2024, n°11, p. 573  

    Jean-Paul Céré, « Absence d'élément intentionnel de l'infraction de conduite après usage de stupéfiants en cas de consommation de CBD », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2024, n°07, p. 393  

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Éric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2024, n°22, p. 1094  

    Jean-Paul Céré, « Droit pénal et médiumnité », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2023, n°12, p. 530  

    Jean-Paul Céré, Eric Péchillon, Stéphanie Renard, « Présentation du code pénitentiaire », Recueil Dalloz, Dalloz , 2023, n°38, p. 2000  

    Jean-Paul Céré, « La consommation de CBD constitue le délit de conduite d'un véhicule en ayant fait usage de stupéfiants », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2023, n°09, p. 396  

    Jean-Paul Céré, « Rapport 2022 du Contrôleur général des lieux de privation de liberté », Recueil Dalloz, Dalloz , 2023, n°25, p. 1304  

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Éric Péchillon, Stéphanie Renard, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2023, n°21, p. 1088  

    Jean-Paul Céré, « Non-désignation du conducteur : une simple fiche peut prouver la date d'envoi de la contravention », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2023, n°04, p. 187  

    Jean-Paul Céré, « L'annulation du premier test de dépistage empêche la condamnation du conducteur contrôlé positif aux stupéfiants », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2023, n°03, p. 141  

    Jean-Paul Céré, « L’Indignité des conditions de détention à l’épreuve des limites de l’office du juge »: Note sous TA Bordeaux 11 oct. 2022, Revue droit & santé : la revue juridique des entreprises de santé, Les Études hospitalières éditions (LEH), 2023, n°111 

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Martine Herzog-Evans, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2022, n°21, p. 1061  

    Jean-Paul Céré, « L'inédit code pénitentiaire », Recueil Dalloz, Dalloz , 2022, n°17, p. 896  

    Jean-Paul Céré, « Comment désengorger les prisons? », Les Cahiers français : documents d'actualité, La Documentation Française, 2022, n°426 

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Martine Herzog-Evans, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2021, n°20, p. 1106  

    Jean-Paul Céré, « L'absence de l'assesseur extérieur devant la commission de discipline », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2021, n°04, p. 221  

    Jean-Paul Céré, « Conditions de détention et insuffisance du recours indemnitaire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2021, n°01, p. 47  

    Jean-Paul Céré, « Respect de la dignité humaine en prison et limites du référé-liberté », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2020, n°12, p. 593  

    Jean-Paul Céré, « Isolement carcéral en période de pandémie et office du juge judiciaire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2020, n°11, p. 535  

    Jean-Paul Céré, « Forfait de post-stationnement : le droit à un recours juridictionnel effectif s'impose », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2020, n°11, p. 521  

    Jean-Paul Céré, « Contestation d'une amende forfaitaire par un avocat », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2020, n°06, p. 304  

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, Martine Herzog-Evans, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2020, n°21, p. 1195  

    Jean-Paul Céré, « Surpopulation carcérale : l'arrêt quasi pilote de la CEDH », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2020, n°03, p. 122  

    Jean-Paul Céré, « Stationnement : sévérité à l'égard du titulaire du certificat d'immatriculation », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2020, n°02, p. 82  

    Jean-Paul Céré, « La procédure d'amende forfaitaire contraventionnelle : l'une et ses multiples », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2019, n°09, p. 416  

    Jean-Paul Céré, « L'illusion pénale de la responsabilité du titulaire du certificat d'immatriculation », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2019, n°09, p. 418  

    Jean-Paul Céré, « Conséquences de l'annulation d'un titre exécutoire d'amende forfaitaire majorée », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2019, n°0708, p. 389  

    Jean-Paul Céré, « Obligation de tenir compte d'une marge d'erreur de l'éthylomètre », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2019, n°06, p. 328  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2019, n°19, p. 1074  

    Jean-Paul Céré, « Le refus d'échanger un permis de conduire délivré dans un État européen peut constituer l'infraction de conduite sans permis », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2019, n°05, p. 272  

    Jean-Paul Céré, « Représentant de la personne morale et conducteur : à double qualité, double obligation », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2019, n°04, p. 205  

    Jean-Paul Céré, « Non-dénonciation du salarié auteur d'une infraction routière et responsabilité de la personne morale », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2019, n°03, p. 149  

    Jean-Paul Céré, « L'article L. 121-3 du code de la route : un oxymore juridique ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2019, n°03, p. 148  

    Jean-Paul Céré, « Le contrôle des conditions matérielles de détention. Une protection efficace du droit européen ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2018, n°0708, p. 336  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2018, n°21, p. 1175  

    Jean-Paul Céré, Eric Péchillon, Herzog-Evans Martine, « Panorama Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2018 

    Jean-Paul Céré, « Définition du véhicule en circulation », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2018, n°04, p. 197  

    Jean-Paul Céré, « Suicide d'un détenu et responsabilité de l'administration », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2018, n°03, p. 163  

    Jean-Paul Céré, « Grève de la faim et déclassement d'emploi », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2018, n°03, p. 162  

    Jean-Paul Céré, « Parole en dernier et redevable de l'amende », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2017, n°12, p. 553  

    Jean-Paul Céré, « Bis repetita. Le Conseil d'État n'a pas vocation à résoudre les problèmes structurels de surpopulation carcérale », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2017, n°10, p. 456  

    Jean-Paul Céré, « Preuve de l'envoi d'un avis d'amende forfaitaire majorée par recommandé simple », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2017, n°03, p. 132  

    Jean-Paul Céré, « Cumul possible du délit de risques causés à autrui et de contraventions au code de la route », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2017, n°02, p. 83  

    Jean-Paul Céré, « Le procès disciplinaire pénitentiaire sous le prisme de la Convention européenne des droits de l'homme : un respect en trompe-l'œil ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2017, n°30, p. 1720  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2017, n°22, p. 1274  

    Jean-Paul Céré, « Amende forfaitaire majorée : consécration du droit au recours juridictionnel effectif », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2016, n°0708, p. 378  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2016, n°21, p. 1220  

    Jean-Paul Céré, « Rapport d'activité de la contrôleure générale des lieux de privation de liberté », Recueil Dalloz, Dalloz , 2016, n°20, p. 1192  

    Jean-Paul Céré, « Manquement à l'obligation positive de protéger la vie d'un prévenu », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2016, n°03, p. 158  

    Jean-Paul Céré, « Radars tronçon : le lieu de commission d'un excès de vitesse est celui où se trouve implanté l'appareil de sortie du tronçon », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2015, n°12, p. 603  

    Jean-Paul Céré, « Vérification de l'éthylomètre : avant et/ou après le second souffle ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2015, n°11, p. 547  

    Jean-Paul Céré, « Le Conseil constitutionnel et le travail en prison : une occasion manquée ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2015, n°36, p. 2083  

    Jean-Paul Céré, « Procédure d'amende forfaire : le Conseil constitutionnel renforce le droit à un recours effectif », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2015, n°09, p. 433  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2015, n°19, p. 1122  

    Jean-Paul Céré, « Les obligations de l'État à l'égard des détenus handicapés », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2015, n°04, p. 219  

    Jean-Paul Céré, « La réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté perpétuelle ne constitue pas un traitement inhumain et dégradant », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2015, n°02, p. 105  

    Jean-Paul Céré, « Les garanties du droit à un procès équitable doivent s'appliquer au retrait de crédit de réduction de peine », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2015, n°01, p. 39  

    Jean-Paul Céré, « Une requête en exonération d'une amende forfaitaire ne constitue pas un acte susceptible d'interrompre la prescription de l'action publique », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2014, n°11, p. 537  

    Jean-Paul Céré, « Dura lex. Sed lex. Rapporter la preuve contraire aux énonciations d'un procès-verbal, mission impossible ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2014, n°0708, p. 373  

    Jean-Paul Céré, « L'utilisation d'un éthylomètre après l'expiration de la durée de validité du contrôle primitif est possible sous réserve d'une vérification périodique », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2014, n°06, p. 298  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2014, n°21, p. 1235  

    Jean-Paul Céré, « Irrecevabilité d'une requête en exonération d'une amende forfaitaire et droit à un recours effectif », Recueil Dalloz, Dalloz , 2014, n°17, p. 1029  

    Jean-Paul Céré, « Le propriétaire d'un véhicule peut apporter tous éléments de preuve pour établir qu'il n'est pas l'auteur véritable d'un excès de vitesse », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2013, n°11, p. 610  

    Jean-Paul Céré, « L'exclusion du code du travail en prison est constitutionnelle », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2013, n°10, p. 556  

    Jean-Paul Céré, « La France condamnée pour traitement dégradant à raison des conditions de détention dans une maison d'arrêt », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2013, n°0708, p. 403  

    Jean-Paul Céré, « La transmission d'une requête en exonération à l'officier du ministère public territorialement compétent constitue un acte de poursuite interruptif de la prescription de l'action publique », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2013, n°06, p. 355  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2013, n°19, p. 1304  

    Jean-Paul Céré, « Rejet de la réclamation du prévenu en l'absence de communication de l'avis d'amende forfaitaire majorée », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2013, n°05, p. 279  

    Jean-Paul Céré, « Travail en prison : réflexions sur une éventuelle application du code du travail », Recueil Dalloz, Dalloz , 2013, n°11, p. 760  

    Jean-Paul Céré, « Conduite avec un permis invalidé : les écueils de la contestation », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2013, n°02, p. 101  

    Jean-Paul Céré, « Suicide d'un détenu placé en cellule du quartier disciplinaire : la France condamnée », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2012, n°11, p. 609  

    Jean-Paul Céré, « La procédure disciplinaire pénitentiaire à l'épreuve de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2012, n°10, p. 533  

    Jean-Paul Céré, « Le sort procédural de la contestation de l'amende forfaitaire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2012, n°0708, p. 401  

    Jean-Paul Céré, « Condamnation de la France pour l'absence de prise en charge médicale suffisante d'un détenu atteint de graves troubles mentaux », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2012, n°06, p. 357  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2012, n°20, p. 1294  

    Jean-Paul Céré, « Placement à l'isolement : le contrôle du juge administratif », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2012, n°04, p. 237  

    Jean-Paul Céré, « Le rejet d'une requête en exonération d'une amende forfaitaire viole l'article 6 de la Convention EDH », Recueil Dalloz, Dalloz , 2012, n°15, p. 984  

    Jean-Paul Céré, « Aménagement de peine et obligation de protection du droit à la vie de la part des États », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2012, n°03, p. 174  

    Jean-Paul Céré, « Principes de légalité des délits et des peines et de nécessité des peines et usage de stupéfiants au volant », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2012, n°02, p. 96  

    Jean-Paul Céré, « Le contrôle de la motivation du port des menottes au détenu bénéficiant d'une permission de sortir », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2012, n°01, p. 49  

    Jean-Paul Céré, « Bis repetita. Encore une condamnation par la Cour européenne de la procédure de recours en droit disciplinaire pénitentiaire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2011, n°12, p. 605  

    Jean-Paul Céré, « La production d'un relevé de communications ne suffit pas à dédouaner le conducteur d'un véhicule en circulation pour usage d'un téléphone tenu en main », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2011, n°12, p. 593  

    Jean-Paul Céré, « Le Conseil constitutionnel valide l'amende plancher », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2011, n°11, p. 526  

    Jean-Paul Céré, « Contestation d'une amende forfaitaire majorée en l'absence du titre exécutoire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2011, n°10, p. 467  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2011, n°19, p. 1306  

    Jean-Paul Céré, « Feu le nouveau droit disciplinaire pénitentiaire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2011, n°04, p. 172  

    Jean-Paul Céré, « Exigences européennes en matière de prise en charge médicale des détenus », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2011, n°03, p. 129  

    Jean-Paul Céré, « Un tsunami pénitentiaire », Recueil Dalloz, Dalloz , 2011, n°09, p. 643  

    Jean-Paul Céré, « L'appréciation in concreto de la conventionnalité de la rétention de sûreté », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2011, n°01, p. 45  

    Jean-Paul Céré, « Réserve d'interprétation en matière d'amende forfaitaire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2010, n°12, p. 555  

    Jean-Paul Céré, « Le représentant légal de la personne morale encore redevable pécuniairement d'une amende, toujours redevable ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2010, n°11, p. 502  

    Jean-Paul Céré, Philippe Bonfils, « Du fait pour le représentant d'une personne morale d'être redevable pécuniairement d'une amende », Recueil Dalloz, Dalloz , 2010, n°40, p. 2693  

    Jean-Paul Céré, « Le détenu malade : le traitement du droit européen », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2010, n°0708, p. 325  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2010, n°22, p. 1376  

    Jean-Paul Céré, « Le nouveau droit pénitentiaire et le respect du droit européen. Esquisse de comparaison », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2009, n°12, p. 476  

    Jean-Paul Céré, « Défaut d'information d'un automobiliste : une allégation ne peut suffire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2009, n°09, p. 358  

    Jean-Paul Céré, « Radars automatiques : la transmission de données à caractère personnel est légale », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2009, n°0708, p. 311  

    Jean-Paul Céré, « Fiabilité des contrôles par radars : une mise en cause difficile », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2009, n°0708, p. 310  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2009, n°20, p. 1376  

    Jean-Paul Céré, « Admission du recours pour excès de pouvoir contre une décision plaçant un détenu à l'isolement », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2009, n°02, p. 87  

    Jean-Paul Céré, « L'absence de demande d'analyse de contrôle entraîne renoncement à ce droit », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2009, n°02, p. 73  

    Jean-Paul Céré, « Retraits de points : conséquences du défaut d'information », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2009, n°01, p. 32  

    Jean-Paul Céré, « Suicide d'un détenu : l'État français est responsable », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2009, n°01, p. 41  

    Jean-Paul Céré, « Le retrait de points sur le permis de conduire et le juge pénal : l'impossible contrôle ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2008, n°12, p. 485  

    Jean-Paul Céré, « De la récupération des points sur le permis de conduire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2008, n°12, p. 495  

    Jean-Paul Céré, « Excès de vitesse d'un ensemble routier : charge de la preuve », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2008, n°0708, p. 324  

    Jean-Paul Céré, « Pas de poursuite fondée sur une injonction de restituer un permis de conduire illégale », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2008, n°06, p. 278  

    Jean-Paul Céré, « La rétention de sûreté à l'épreuve de la Convention européenne des droits de l'homme », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2008, n°05, p. 220  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2008, n°15, p. 1015  

    Jean-Paul Céré, « Accident de la route et défaut de maîtrise du véhicule », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2008, n°03, p. 138  

    Jean-Paul Céré, « Aménagement d'une limitation de vitesse : le procès-verbal n'a pas à comporter mention du texte dérogatoire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2008, n°01, p. 34  

    Jean-Paul Céré, « L'institution d'un contrôleur général des lieux de privation de liberté par la loi du 30 octobre 2007 : remarques sur un accouchement difficile », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2007, n°12, p. 525  

    Jean-Paul Céré, « Mise en danger de la vie d'autrui et preuve de l'excès de vitesse », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2007, n°12, p. 534  

    Jean-Paul Céré, « Injonction de restitution du permis de conduire : caractère non substantiel de l'information récapitulative des retraits de points successifs », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2007, n°10, p. 437  

    Jean-Paul Céré, « La vérification annuelle de l'éthylomètre conditionne la validité des poursuites », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2007, n°0708, p. 325  

    Jean-Paul Céré, « Pour constituer une infraction, le refus de subir le contrôle de l'état alcoolique doit être manifeste », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2007, n°06, p. 281  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2007, n°18, p. 1229  

    Jean-Paul Céré, « Conduite en état d'ivresse : les juges conservent une marge d'appréciation », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2007, n°01, p. 29  

    Jean-Paul Céré, « La détention d'une personne handicapée constitue un traitement dégradant », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2006, n°12, p. 500  

    Jean-Paul Céré, « Légalité d'une carte prépayée pour acquitter un droit de stationnement », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2006, n°0708, p. 309  

    Jean-Paul Céré, « Compatibilité d'une détention de 41 ans avec les articles 3 et 5 de la Conv. EDH », Recueil Dalloz, Dalloz , 2006, n°26, p. 1800  

    Jean-Paul Céré, « Instruction et captation de conversations privées : la Cour de cassation persiste ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2006, n°05, p. 222  

    Jean-Paul Céré, « Amende forfaitaire : le rejet d'une réclamation par le ministère public viole l'article 6 CEDH », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2006, n°05, p. 213  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Droit de l'exécution des peines : panorama 2005 », Recueil Dalloz, Dalloz , 2006, n°16, p. 1078  

    Jean-Paul Céré, « L'enregistrement des conversations d'un détenu au parloir porte atteinte à sa vie privée respecter », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2006, n°03, p. 128  

    Jean-Paul Céré, « Procédure disciplinaire : un détenu peut bénéficier de l'aide d'un mandataire détenu non agréé », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2006, n°02, p. 90  

    Jean-Paul Céré, « Réclamation contre une amende forfaitaire majorée : le juge peut prononcer une dispense de peine », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2006, n°02, p. 80  

    Jean-Paul Céré, « Bibliothèques de droit », l'Harmattan et l'Harmattan, 2006, p. -  

    Jean-Paul Céré, « Le droit disciplinaire pénitentiaire entre jurisprudence interne et européenne », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°11, p. 393  

    Jean-Paul Céré, « La soumission d'un détenu au tabagisme passif : une violation de l'art. 3 de la Conv. EDH », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°11, p. 421  

    Jean-Paul Céré, « Une permission de sortir peut être refusée, même pour des motifs familiaux, encore faut-il un recours effectif », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°11, p. 420  

    Jean-Paul Céré, « Vers un recours contre les sanctions de déclassement d'emploi et d' avertissement ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°09, p. 334  

    Jean-Paul Céré, « Une condamnation à stage de sensibilisation à la sécurité routière contra legem », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°05, p. 200  

    Jean-Paul Céré, « La privation d'une activité socioculturelle est une sanction : elle doit être prononcée en commission de discipline et respecter l'échelle des sanctions », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°05, p. 205  

    Jean-Paul Céré, « L'isolement en prison d'un terroriste ne constitue pas un traitement inhumain et dégradant, mais viole l'article 13 de la Convention européenne », Recueil Dalloz, Dalloz , 2005, n°19, p. 1272  

    Jean-Paul Céré, « Faute d'urgence, la prolongation d'une mise à l'isolement ne peut pas être suspendue en référé », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°04, p. 164  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Droit de l'exécution des peines : panorama 2004 », Recueil Dalloz, Dalloz , 2005, n°15, p. 995  

    Jean-Paul Céré, « Un recours effectif contre une mise à l'isolement doit toujours être possible », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°03, p. 121  

    Jean-Paul Céré, « Nullité d'une procédure de dépistage d'alcoolémie au volant pour défaut d'indication de la date de contrôle de l'éthylomètre », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°03, p. 116  

    Jean-Paul Céré, « Nullité d'une sanction disciplinaire prise en l'absence d'avocat », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°02, p. 78  

    Jean-Paul Céré, « Stationnement payant : légalité des horodateurs avec un système de paiement par carte Monéo », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2005, n°01, p. 23  

    Jean-Paul Céré, « Nullité de la vérification de l'état alcoolique précédée d'un dépistage négatif à l'éthylotest », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2004, n°12, p. 445  

    Jean-Paul Céré, « L’évolution de la discipline pénitentiaire », Presses universitaires de Caen, 2004    

    La répression disciplinaire au sein des établissements pénitentiaires français est concomitante à l’apparition même de la prison. La discipline, nécessaire dans toutes les institutions, l’est plus encore en prison. Elle est garante du maintien de l’ordre de la détention et elle est aussi un facteur de cohésion de la prison. L’organisation de la prison et les rapports entre surveillants et détenus sont construits à partir d’une logique où prime d’abord la recherche de la paix intérieure, y com...

    Jean-Paul Céré, « Contrôle de légalité d'une sanction de confinement de cellule », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2004, n°05, p. 209  

    Jean-Paul Céré, « Le titulaire du certificat d'immatriculation et l'exonération du paiement de l'amende », Recueil Dalloz, Dalloz , 2004, n°17, p. 1192  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Actualité du droit de l'exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2004, n°16, p. 1095  

    Jean-Paul Céré, « Une décision de mise à l'isolement ne peut être prise sans préserver les droits de la défense », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2004, n°04, p. 164  

    Jean-Paul Céré, « L'hospitalisation sous entrave considérée comme un traitement inhumain », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2004, n°02, p. 78  

    Jean-Paul Céré, « Sanction disciplinaire emportant peine de prison : la présence de l'avocat ne peut être refusée », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2004, n°01, p. 36  

    Jean-Paul Céré, « Les nouveaux modes de poursuites des contraventions au code de la route et le droit à un procès équitable », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2003, n°03, p. 91  

    Jean-Paul Céré, « Le virage répressif de la loi n° 2003-495 du 12 juin 2003 sur la violence routière », Recueil Dalloz, Dalloz , 2003, n°40, p. 2705  

    Jean-Paul Céré, « De la composition pénale à la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité : le plaider coupable à la française », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2003, n°02, p. 45  

    Jean-Paul Céré, « La mise en cellule disciplinaire à titre préventif reste une mesure d'ordre intérieur », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2003, n°05, p. 1012  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Actualité du droit de l'exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2003, n°14, p. 919  

    Jean-Paul Céré, « La réforme du droit de la circulation routière et les nouvelles procédures de sanctions », Recueil Dalloz, Dalloz , 2003, n°05, p. 283  

    Jean-Paul Céré, « La loi n° 2002-1138 du 9 septembre 2002 et l'amélioration du fonctionnement et de la sécurité des établissements pénitentiaires », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°43, p. 3224  

    Jean-Paul Céré, « La procédure de l'amende forfaitaire et le droit d'accès à un tribunal », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°39, p. 2968  

    Jean-Paul Céré, Eric Péchillon, « Le détenu et son juge », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2002, n°03, p. 598  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Actualité du droit de l'exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°02, p. 110  

    Jean-Paul Céré, « Article 3 de la Convention européenne et détention prolongée d'une personne âgée et malade », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°29, p. 2335  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, Eric Péchillon, « Actualité jurisprudentielle du droit de l'exécution des peines », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°07, p. 562  

    Jean-Paul Céré, « Les droits des détenus sous la Cinquième République : de réels progrès ? », Paris : Institut international d'administration publique et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2001, pp. 417-426  

    Prisoners’ Rights in the Fifth Republic : Real Progress ? While the rights of prisoners have been progressively strengthened during the Fifth Republic, there remains nevertheless much progress still to be made. As recent case law developments and reforms in penal law show, certain limits upon the rights granted to prisoners still persist, be it regarding the right to defend oneself or the exercise of rights of appeal.

    Jean-Paul Céré, « Excès de vitesse : force probante des indications fournies par le compteur d'un véhicule de gendarmerie », Recueil Dalloz, Dalloz , 2000, n°17, p. 374  

    Jean-Paul Céré, Martine Herzog-Evans, « La discipline pénitentiaire : naissance d'une jurisprudence », Recueil Dalloz, Dalloz , 1999, n°44, p. 509  

    Jean-Paul Céré, « Prospective sur la répartition juridictionnelle des compétences en droit de l'exécution des peines », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 1999, n°04, p. 874  

    Jean-Paul Céré, « Le décret du 2 avril 1996 et le nouveau régime disciplinaire applicable aux détenus », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 1997, n°03, p. 614  

    Jean-Paul Céré, « A propos du contrôle des punitions en milieu carcéral », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 1995, n°04, p. 826  

    Jean-Paul Céré, « Le nécessaire contrôle du pouvoir disciplinaire dans les prisons françaises », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, Sirey - Dalloz , 1994, n°03, p. 597  

  • Jean-Paul Céré, Muriel Giacopelli, Le rôle de l’assesseur citoyen devant la commission de discipline, 2024, 300 p.   

    Jean-Paul Céré, Joana Falxa, L’impact de la pandémie de COVID-19 sur les sanctions et mesures non privatives de liberté: Rapport de synthèse d’une étude comparative dans les États membres de l’Union européenne, 2022   

  • Jean-Paul Céré, « Regards croisés sur un droit mouvant : L’évolution des infractions sexuelles en droit pénal comparé », le 02 octobre 2025  

    Colloque organisé par l'IFTJ et le CRDF, Université de Pau et Pays de l'Adour sous la direction scientifique de Joana Falxa, Université de Pau et des Pays de l’Adour

    Jean-Paul Céré, « 50 ans de sciences criminelles à Pau », le 18 septembre 2025  

    Colloque organisé par le Centre de Recherche sur la Justice Pénale et Pénitentiaire (CRJ2P/IFTJ), Université de Pau et Pays de l'Adour sous la direction scientifique de Jean-Paul Céré, Joana Falxa et Ludivine Grégoire

    Jean-Paul Céré, « Droit Pénal et Océan », le 26 mai 2025  

    VIIème Congrès du CIPF - Comité international des pénalistes francophones, organisé par l'Université de la Polynésie française

    Jean-Paul Céré, « Anatomie des incriminations sexuelles », le 23 octobre 2024  

    Colloque organisé par l'IFTJ, Université de Pau et Pays de l'Adour sous la direction scientifique de Joana Falxa, Maîtresse de conférences IFTJ/CRJ2P

    Jean-Paul Céré, « Les longues peines de prison en France à l'épreuve du droit européen », Conférence donnée à l' Université de Ryokoku - Kyoto, Kyoto Japan (JP), le 19 janvier 2024 

    Jean-Paul Céré, « Le rôle de l'assesseur citoyen dans les commissions de discipline en prison. Un faux semblant de procès équitable ? », Le rôle de l'assesseur citoyen dans les commissions de discipline en prison. Un faux semblant de procès équitable ?, Kyoto Japan (JP), le 18 janvier 2024 

    Jean-Paul Céré, « Le procès pénal à l'épreuve de la pandémie », le 26 octobre 2023  

    Journée d'étude organisée par l'IFJT, le CRJ2P, Université de Pau et des Pays de l'Adour ainsi que l'OPPEE et l'IRM, Université de Bordeaux sous la direction scientifique de Joana Falxa, Maîtresse de conférences en droit privé et sciences criminelles, Université de Pau et des Pays de l'Adour

    Jean-Paul Céré, « La réforme de la procédure pénale en France. Une actualité criante », Conférence, Rio de Janeiro Brazil (BR), le 10 mars 2023 

    Jean-Paul Céré, « Les innovations du droit pénitentiaires français », Conférence, Porto Velho Brazil (BR), le 07 mars 2023 

    Jean-Paul Céré, « Les associations et leurs activités en milieu ouvert. Un bilan en demi-teinte », Conférence en tant que Professeur invité, Kyoto (Japan), le 27 janvier 2023 

    Jean-Paul Céré, « La codification du droit pénitentiaire. Un réelle avancée ? », Conférence en tant que Professeur invité, Kyoto (Japan), le 26 janvier 2023 

    Jean-Paul Céré, « Les avancées jurisprudentielles en droit pénal routier », Journée de l'association des avocats français en droit routier, Marrakech Morocco (MA), le 16 septembre 2022 

    Jean-Paul Céré, « Le cadre juridique national à disposition des détenus: de la loi du 8 avril 2021 vers un code pénitentiaire », La dignité des détenus dans les prisons des Outre-mer à la lumière de l’expérience polynésienne, Faaa French Polynesia (PF), le 28 avril 2022  

    Colloque organisé pour l'Université de la Polynésie française, avec le soutien du gouvernement de la Polynésie française, l'IFTJ/ CRJ2P, Université de Pau et des Pays de l'Adour, du LDPSC, Aix-Marseille Université et de l'IERDJ, par Emmanuelle Gindre, Maître de conférences HDR, Université de la Polynésie Française.

    Jean-Paul Céré, « La peine de mort. Retours sur le droit européen et international », 40e Anniversaire de l’abolition de la peine de mort, PAU, le 11 décembre 2021 

    Jean-Paul Céré, Ludivine Grégoire, « Dix ans d'application de la loi pénitentiaire », Dix ans d’application de la loi pénitentiaire : Bilan et perspectives, Pau, le 02 juillet 2021  

    Colloque des jeunes pénalistes de l’AFDT, IFTJ, Université de Pau et Pays de l’Adour

    Jean-Paul Céré, « Propos introductifs : Etat des lieux de la prison en France en 2020 », Regards sur la prison 2020-2021, Agen, le 21 mai 2021  

    Organisé par la promotion 2020-2021 du Master 2 Exécution des peines et Droits de l’Homme d’Agen, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Université de Bordeaux, École Nationale d’Administration Pénitentiaire

    Jean-Paul Céré, « Gravité et droit pénal », le 05 mars 2020  

    Organisé par l'AFDP avec le soutien de l'ENM et de l'ENPJJ sous la direction de Julie Alix et Audrey Darsonville

    Jean-Paul Céré, « La prison au-delà des frontières », le 10 septembre 2019  

    Journées organisées par l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire (ENAP).

    Jean-Paul Céré, « Le travail d'intérêt général au service de l'intérêt général », le 31 janvier 2019  

    Organisé par l'EDPC, Université de Pau et des Pays de l'Adour

    Jean-Paul Céré, « La politique et le droit pénal », le 28 septembre 2018  

    Organisé sous la direction d'Evan Raschel, Professeur de droit privé et de sciences criminelles avec l'AFDP, Association Française de Droit Pénal et ses Jeunes Pénalistes

    Jean-Paul Céré, « Les transformations de la preuve pénale », le 09 novembre 2017 

    Jean-Paul Céré, « Coopération judiciaire internationale en matière pénale : France, Brésil, Surinam », le 23 octobre 2017 

    Jean-Paul Céré, « La prescription en matière pénale », le 25 novembre 2016  

    Journée organisée à l’initiative de Jean-Baptiste Perrier et Nicolas Catelan.

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Perrine Fauquenot, Les instruments de réinsertion sociale des condamnés à de courtes peines d'emprisonnement, thèse soutenue en 2024 présidée par Laurence Leturmy, membres du jury : Julia Schmitz (Rapp.), Joana Falxa      

    La peine est au cœur des politiques pénales. Parfois trop légère, parfois emprunte d'une trop grande sévérité, elle ne cesse d'évoluer au gré des courants politiques, modifiant chaque fois l'ensemble d'un système toutefois fragile. En 2005, le Code pénal fixe les objectifs de la peine sous la forme d'un compromis nécessaire mais dont les fonctions sont claires, parmi lesquelles la « nécessité de favoriser l'insertion ou la réinsertion sociale du condamné ». Dès lors, l'ensemble du système de sanction est pensé afin d'assurer l'équilibre entre sens et fonctions de la peine, tendant infailliblement vers la réinsertion sociale des personnes prises en charge.Ce travail de réflexion s'applique à analyser le respect de ces compromis au sein du système de pénalité français, de l'élaboration des politiques pénales à leur application au cœur de la société. A ce titre, de nombreux instruments sont utilisés pour assurer la mise en place d'un processus encourageant les personnes placées sous-main de justice à investir ou réinvestir le pacte social. Pour ce faire, il convient de s'intéresser à l'ensemble de ces instruments et leur coexistence afin d'en comprendre les mécanismes et les points d'achoppement.De la politique pénale à la peine d'emprisonnement, la punition et son système, tant de prononcé que d'exécution, se révèle le premier instrument favorisant la réinsertion sociale des personnes placées sous-main de justice. A ce titre, l'analyse des nouveaux objectifs dévolus à la peine, des conditions de jugement ou des conditions d'exécution de la peine prononcée s'intègre à la réflexion entourant l'objectif de réinsertion sociale de la peine d'emprisonnement.En outre, 44 000 agents interviennent dans l'ensemble de ce processus. Ils représentent à ce titre les acteurs principaux de la peine dès lors qu'ils participent à son effectivité et son efficacité. L'étude de leurs conditions de travail, des outils mis à leur dispositions et de leur culture professionnelle s'impose pour comprendre qui sont les intermédiaires entre la théorie de la réinsertion sociale et sa réalisation. Une étude globale de l'ensemble des instruments favorisant le cheminement vers la réinsertion s'impose ouvrant ainsi la voie à l'intérêt de la coopération entre le service public dédié à l'exécution des peines et l'ensemble des acteurs prenant part à la prise en charge des personnes placées sous-main de justice. Ces intervenants dans le parcours de l'exécution des peines tendent à se multiplier et se diversifier. Ils interrogent à la fois quant à leur place mais également quant à leur incident sur le processus de réinsertion sociale notamment concernant l'adéquation entre les attentes et les compétences apportées par l'ensemble de ces membres. Entre théorie du droit et pratique professionnelle, ce travail de recherche entreprend de mettre en lumière les dispositifs visant à favoriser la réinsertion sociale des personnes placées sous-main de justice et leur application. Il se nourrit de la problématique particulière des condamnés à de courtes peines d'emprisonnement. Devenus les nouvelles cibles des politiques pénales, notamment à l'issue de la loi de programmation de la justice de 2019, ils apparaissent pourtant peu au cœur du système de politique criminelle. Pourtant parmi les plus prononcées et couvrant l'intégralité des besoins et des instruments de l'exécution des peines, les personnes placées sous-main de justice condamnées courtes peines d'emprisonnement sont également les plus affectées par les dysfonctionnements du système. C'est la raison pour laquelle il devient nécessaire de penser le système dans sa globalité afin que l'ensemble des objectifs et des fonctions de la peine s'impose y compris aux courtes peines d'emprisonnement.

    Solene Gallut, Lutte contre la surpopulation carcérale et droit européen des droits de l'homme.Contribution à l'étude des processus normatifs, thèse soutenue en 2023 présidée par Denys de Béchillon, membres du jury : Anne Simon (Rapp.), Muriel Giacopelli (Rapp.)   

    La situation de surpopulation des établissements pénitentiaires français s'est particulièrement aggravée au cours des dernières années. Les conditions de détention dans des prisons surpeuplées ne permettent ni d'assurer la dignité de la personne, ni d'assurer l'effectivité des droits fondamentaux garantis sur le plan légal et conventionnel. Les institutions de défense des droits de l'homme n'ont cessé de dénoncer les effets néfastes de la surpopulation tant sur le fonctionnement de l'institution carcérale que sur les droits des personnes détenues, faisant parfois perdre tout son sens à la privation de liberté. Pourtant, la situation française a pu être marquée par une certaine inertie du législateur, les autorités publiques préférant répondre au problème de la surpopulation carcérale par la construction de nouvelles places de prison. Or, la France a récemment été condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l'homme qui retenait une violation des articles 3 et/ou 13 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme en raison de la surpopulation carcérale. Le législateur français a réagi par l'adoption d'une loi du 8 avril 2021 tendant à garantir le droit au respect de la dignité en détention. Cependant, les efforts s'avèrent encore insuffisants pour lutter contre la surpopulation carcérale. Le droit européen des droits de l'homme se présente alors comme un levier permettant d'amorcer des changements législatifs dans l'ordre juridique interne. Le rôle du droit européen des droits de l'homme devient alors déterminant dans la lutte contre la surpopulation carcérale en mettant en mouvement les autorités nationales afin qu'elles s'engagent pleinement dans une stratégie efficace pour résorber le surpeuplement.

    Yovogan Ega Isaine, La privation de liberté et les droits fondamentaux du suspect. Étude des droits français et béninois., thèse soutenue en 2022    

    L'étude portant sur « la privation de liberté et les droits fondamentaux du suspect : étude comparée du droit français et du droit béninois » révèle un progrès législatif dans les deux États. Ce progrès est marqué par la volonté du législateur français et du législateur béninois de sortir la privation de liberté de la zone de non-droit et d'accorder une attention particulière à la protection de la présomption d'innocence. L'étude comparée des deux droits montre que l'évolution positive remarquée dans la protection des droits fondamentaux est marquée par certaines particularités selon chaque pays. En France, après plusieurs années de réticences, le législateur a entrepris des réformes favorables à la protection des suspects privés de liberté. Ainsi a-t-elle fait évoluer la législation sur la garde à vue et sur la détention provisoire. Au Bénin, le législateur reste timide en matière des réformes relevant du domaine de la privation de liberté. En ce sens, on peut regretter l'absence de loi pénitentiaire clarifiant le régime juridique du suspect. En outre, le législateur français a institué le référé-liberté pour une nouvelle dynamique de protection, le législateur béninois a gardé les recours juridictionnels classiques qui ont montré leurs limites en matière de protection des droits fondamentaux. On observe également une révolution de la législation française en matière de la privation de liberté du suspect à travers la mise en œuvre de la question prioritaire de constitutionnalité. Au Bénin, l'exception d'inconstitutionnalité n'a pas connu le même succès. Quand bien même, le citoyen béninois dispose d'un recours direct en inconstitutionnalité en matière de violation des droits de l'homme, cette garantie juridictionnelle n'a pas non plus permis d'améliorer la législation béninoise.Toutefois, les progrès observés dans les deux législations sont paralysés par la difficulté d'adapter les droits fondamentaux substantiels du suspect à la privation de liberté. En effet, la surpopulation carcérale demeure le défi majeur qui met à mal toutes les prévisions législatives. Dès lors, l'urgence reste la possibilité de pratiquer la détention régulière et digne.

    Victoria Morgante, Le droit à la protection de la santé des personnes détenues, thèse soutenue en 2020    

    Toxicomanie, viols, échanges de seringues, hygiène, psychiatrie, vieillesse carcérale : la personne détenue est considérée comme « personne à risque de par son environnement ». Le détenu usager du service public, doit néanmoins rester une personne capable de revendiquer le respect de ses droits fondamentaux. La protection de la santé est un droit pour l’Homme, liée à un devoir de l’état qui doit la lui assurer. Nul ne peut nuire à la santé d’autrui, pas même un établissement pénitentiaire.La loi du 18 janvier 1994 relative à la santé publique et à la protection sociale a posé le socle d’un nouveau cadre de soins en milieu pénitentiaire. Elle confiait au service public hospitalier, la prise en charge de la santé des détenus. Les enjeux dépassent néanmoins aujourd’hui le simple aspect médical. Ils atteignent les principes fondamentaux du droit pénal et de la procédure pénale tant au niveau national qu’européen. En effet, sous l’impulsion des évolutions internationales et européennes, notre droit s’est doté d’un statut pour les détenus, dont celui du droit à la protection de la santé, devenu un droit fondamental. Néanmoins, si cette évolution a permis une avancée considérable dans l’effectivité du droit aux soins des détenus, des difficultés demeurent et ont été révélées encore aujourd’hui par la crise sanitaire liée au Covid-19, dès lors que le droit à la protection de la santé doit être concilié avec l’impératif sécuritaire.Si les questions en lien avec la santé sont désormais inscrites dans la jurisprudence de la Cour de cassation et de la Cour européenne, l’harmonisation de ce droit avec le droit pénal doit cependant passer par une affirmation de la protection des droits du détenu. Cette protection se doit d’être double : substantielle et procédurale.Etant un droit subjectif, le droit à la protection de la santé des détenus devrait tenir compte des différences avec celui de la population libre. Il exige une discrimination positive sur le plan des garanties procédurales, notamment le droit au recours effectif. Malgré la perte d’autonomie qu’implique la détention et ses impératifs sécuritaires, le détenu qui se trouve dans une situation juridique qui s’y prête, doit pouvoir en saisir les opportunités procédurales.Les questions de la responsabilité et du comportement des soignants en cas de faute, des facteurs d’exposition à ces risques par le versant pénitentiaire ou judiciaire, ou encore de la responsabilité de l’administration pénitentiaire, font partie de ces situations juridiques. Le détenu malade ne jouit néanmoins d’aucune protection spécifique. Si les soignants du milieu pénitentiaire doivent travailler en étroite collaboration avec l’administration pénitentiaire, les juridictions devront également y être associées afin de pouvoir tenir compte de l’état médical du détenu dans toutes les décisions et ce, dans une optique d’individualisation de la peine.Cependant, le contexte particulier du temps carcéral et de l’enfermement rend complexe la mise en œuvre de ces principes substantiels et procéduraux : la crise sanitaire liée au Covid en est un parfait exemple récent.

    Joana Falxa, Le droit disciplinaire pénitentiaire: une approche européenne. Analyse des systèmes anglais, gallois, espagnol et français à la lumière du droit européen des droits de l'homme, thèse soutenue en 2014 en co-direction avec Laura Zúñiga Rodríguez      

    La discipline, élément essentiel de la vie pénitentiaire, fut longtemps ignorée du droit. L’analyse comparée des systèmes anglo-gallois, espagnol et français en la matière permet cependant de constater la normativisation de la discipline pénitentiaire et un accroissement des garanties processuelles accordées au détenu, qui accède au statut de justiciable. Ce mouvement traduit une certaine recherche d’équité dans la procédure disciplinaire, qui est à mettre en relation avec le renforcement progressif des droits de l’homme en milieu fermé. Le droit européen des droits de l’homme, bien que timoré sous certains aspects processuels, n’est pas étranger à cette évolution et permet de dégager une idéologie pénitentiaire fixant des standards communs aux différents droits internes. L’examen des systèmes disciplinaires observés révèle néanmoins les difficultés auxquelles est confrontée l’entrée du droit dans le monde pénitentiaire. Le droit est en outre loin d’être le seul instrument de gestion employé en détention. La conjonction de ces divers facteurs incite à proposer un modèle disciplinaire global reflétant cette recherche d’équité dans le système disciplinaire pénitentiaire.

  • Diane Humbert, Vers un principe de réinsertion en matière pénale, thèse soutenue en 2024 sous la direction de Xavier Pin présidée par Étienne Vergès, membres du jury : Évelyne Bonis-Garçon (Rapp.), Muriel Giacopelli    

    Cette étude porte sur la nature juridique de la réinsertion des auteurs d’infraction pénale, entendue comme le fait pour une personne d’être réintégrée dans la société. Considérée à la fois comme un objectif de politique criminelle et une fonction de la peine, la réinsertion guide les autorités judiciaires et pénitentiaires. Toutefois, les statistiques de la récidive et la situation d’exclusion dans laquelle se trouvent encore de nombreux condamnés, surtout ceux qui ont subi une incarcération, démontrent que la notion manque d’effectivité et d’efficacité. Aussi, pour tenter d’y remédier, la thèse propose-t-elle de requalifier la réinsertion en principe directeur de la matière pénale. La réinsertion recouvre en effet deux réalités en droit positif : il s’agit tout d’abord d’un objectif de politique criminelle, essentiel en droit, mais qui manque de traduction concrète puisqu’il demeure secondaire pour de nombreux auteurs d’infraction, tout particulièrement ceux qui sont ou ont été incarcérés. Il s’agit ensuite d’une fonction de la peine, depuis la loi du 15 août 2014, mais qui s’avère inadaptée puisque la peine – surtout la peine privative de liberté – exclut de jure comme de facto la plupart des condamnés de la société et elle ne les aide pas ou pas suffisamment, à se réinsérer, contrairement au rôle qu’elle devrait remplir. Il est possible cependant de déceler dans les mouvements du droit positif et dans la pratique l’émergence d’un principe de réinsertion qui gouvernerait l’ensemble de la matière pénale. Il est alors soutenu, que ce principe directeur naissant devrait être consacré afin que chaque réponse pénale apportée à la suite de la commission d’une infraction permette concrètement la réinsertion. Cette consécration devrait en outre s’accompagner d’une nouvelle voie, que l’étude appelle la « triple voie ». Il s’agirait d’instaurer, à côté des peines et des mesures de sûreté, des mesures spécifiques de réinsertion dont la fonction serait exclusivement d’aider les auteurs d’infractions qui en ont besoin de se réinsérer dans la société.

    Nacer Eddine Bouziane, La protection pénale de la famille: étude comparée des droits français et algérien, thèse soutenue en 2023 sous la direction de Olivier Décima présidée par Adeline Gouttenoire, membres du jury : Muriel Giacopelli (Rapp.)      

    Protéger la famille semble aujourd’hui constituer une finalité ignorée par le droit pénal contemporain. Ce dernier ne protège que des membres de la famille et non la famille elle-même. Si cela est confirmé dans le droit français par sa vision universelle des droits de l’homme, plaçant l’individu au centre du droit. Le droit algérien ne semble pas, a priori, partager cette même vision philosophique et juridique au regard de sa culture propre et de l’influence secondaire que joue le droit musulman sur ce dernier. Cette étude vise donc à vérifier cet apriori et à s’interroger sur l’existence d’une protection pénale commune de la famille dans les droits français et algérien ; qui pourrait par la même occasion aider à mesurer l’existence d’un phénomène de mondialisation du droit pénal. Cette étude comparée se focalise ainsi sur une double dimension, individuelle et institutionnelle en étudiant l'aspect critique de l'intérêt porté à la famille par le droit pénal. L'équilibre recherché entre les droits individuels et la protection de l'institution familiale en tant que groupe sera interrogé selon la méthode de recherche dynamique, qui porte sur l'universalisme de la protection pénale de la famille.

    Aurélia Miras, Le droit pénal à l'épreuve du véhicule à délégation de conduite, thèse soutenue en 2023 sous la direction de Philippe Bonfils présidée par Jean-Baptiste Perrier, membres du jury : Juliette Lelieur-Fischer (Rapp.), Murielle Bénéjat-Guerlin    

    Le déploiement du véhicule à délégation de conduite n’est plus une simple idée provenant du futur. À partir des années 2010, un changement de tendance et de paradigme laisse place au désir de développement de ce « véhicule autonome ». La Convention de Vienne de 1968 amendée en 2016 est le point de départ de la conduite automatisée au sein des véhicules. Un tel phénomène interroge le droit positif français. Même si le remplacement de l’homme par la machine n’est pas nouveau, les conséquences du l’utilisation de ce véhicule sont inédites en raison du fait que l’infraction sera commise par un système de délégation de conduite lorsqu’il sera actif. En effet, le système de délégation de conduite se voit transférer la tâche de conduite en lieu et place du conducteur selon les niveaux d’automatisation du véhicule. Partant, l’expérimentation et le déploiement du véhicule à délégation de conduite amènent inévitablement à se poser la question de la réception de ce véhicule par le droit pénal. L’essor de ces véhicules, permettant de réduire les accidents routiers dû à des erreurs humaines, aboutit à analyser le droit pénal substantiel ainsi que le droit pénal procédural afin de savoir si les règles en l’état sont applicables. Le déploiement de ces véhicules dotés d’un système de conduite automatisé va conduire à nuancer la démonstration pénale classique qui était adoptée jusqu’alors. Le droit pénal passant par la caractérisation des infractions pénales ainsi que la détermination de la responsabilité pénale devra s’adapter en raison de la transformation de l’acte de conduite. De surcroît, le véhicule à délégation de conduite se montrera également utile au droit pénal en ce qu’il permettra de faciliter l’administration de la preuve par le biais des enregistreurs de données. Il se trouve que ces enregistreurs permettront également de rendre la sanction plus acceptable grâce à une vérité émanant des données ce qui simplifie le prononcé de la sanction ainsi que de la décision judiciaire. Les pouvoirs publics doivent ainsi considérer ce véhicule comme un nouvel acteur pénal. Tout l’enjeu est de proposer des adaptations qui pourront être applicables aux conséquences de l’utilisation du véhicule à délégation de conduite

    Eric Gongang nguentcho, La protection juridique des détenus: approche comparée des droits pénitentiaires belges, camerounais et français., thèse soutenue en 2021 sous la direction de Martine Herzog-Evans présidée par Juliette Lelieur-Fischer, membres du jury : Joana Falxa   

    L’étude du droit pénitentiaire révèle une évolution tangible dans l’encadrement et la protection juridique des personnes détenues. Cette évolution est sous-tendue par la volonté de rapprocher au maximum les droits des détenus du droit commun. Toutefois, l’approche comparée des droits pénitentiaires belge, camerounais et français montre que la dynamique positive actuellement observée autour des détenus connait des fortunes diverses en fonction des ordres juridiques (ou Pays).En Belgique et en France, après des décennies d’hésitations, le législateur s’est finalement emparé de la matière pénitentiaire en adoptant des lois. Au Cameroun, le législateur reste peu intéressé par le sort des détenus et l’encadrement de la détention provisoire par le code de procédure pénale camerounais reste une bien maigre consolation. Contrairement aux juges administratifs belge et français dont les nombreuses sollicitations concourent à la construction progressive d’une jurisprudence en matière pénitentiaire, le juge administratif camerounais reste peu sollicité par les détenus, malgré la création des tribunaux administratifs. Toutefois, à l’instar de la Cour européenne des droits de l’homme, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples peut faire évoluer la matière pénitentiaire au Cameroun et en Afrique.En dépit de cette dynamique progressive observée dans les ordres juridiques belge camerounais et français, la protection juridique des détenus reste problématique. En effet, du fait de la complexité statutaire de ces derniers, ils demeurent soumis aux règles strictes de sécurité. En outre, les détenus restent exposés aux conséquences souvent dramatiques de la sempiternelle surpopulation carcérale.

    Fanny Charlent, Le statut des personnes détenues, thèse soutenue en 2021 sous la direction de Gilles Mathieu présidée par Muriel Giacopelli, membres du jury : Marie-Christine Sordino (Rapp.)    

    Du fait de l’appartenance des ces personnes à la communauté humaine, les droits et devoirs de « l’Homme libre » perdurent en détention, hormis la liberté d’aller et de venir. Néanmoins la vulnérabilité circonstancielle des individus incarcérés et leur particulière dépendance vis-à-vis de l’administration pénitentiaire ont justifié d’une part, l’élargissement de la protection de certains droits et, d’autre part, la consécration de droits et devoirs propres liés à la situation de privation de liberté en établissement pénitentiaire. Sur ce fondement, il s’agit de proposer un seuil minimum commun des droits et libertés et un seuil maximum commun des devoirs garantissant le respect de la dignité des personnes détenues tout en permettant à l’administration pénitentiaire de réaliser sa mission. L’accompagnement à la réinsertion qui incombe à l’administration pénitentiaire, couplée à l’impératif de maintien de la sécurité et du bon ordre des établissements, a engendré, une gestion par catégorisation de la population carcérale, laquelle a débouché sur l’identification de facteurs, positifs et négatifs, de réinsertion. Il s’en est suivi l’octroi de droits supplémentaires aux catégories carcérales possédant des facteurs positifs de réinsertion, aux rangs desquels les mineurs et les femmes mères d’un nouveau-né. À l’inverse, la prise en considération des facteurs négatifs de réinsertion, tel que l’extrémisme violent, a engendré la consécration d’un droit de l’application des peines dérogatoire qui laisse présager d’un amoindrissement du statut commun. Ce recul est inquiétant dans la mesure où l’efficacité de la peine s’en trouve nécessairement grandement atteinte

    Martina Rozycka, L'emprisonnement face à l'objectif de réinsertion: l'exemple de la détention ouverte en Allemagne, thèse soutenue en 2019 sous la direction de Juliette Lelieur-Fischer présidée par Jocelyne Leblois-Happe, membres du jury : Martine Herzog-Evans (Rapp.), Frieder Dünkel      

    Bien que la prison peine demeure en situation d’échec, en particulier pour satisfaire à son objectif de réinsertion, en France, il y est encore largement fait recours, y compris pour la petite et moyenne délinquance. Dans un premier temps, cette thèse propose d’analyser les raisons de cet échec. Les peines de milieu ouvert, quant à elles, ne constituent pas des peines de substitution efficaces à l’emprisonnement en raison de leur manque de crédibilité dû à leur faible caractère punitif. Plutôt que de condamner catégoriquement la peine privative de liberté pour mettre en avant les bienfaits des peines de milieu ouvert, il est important de s’interroger sur la manière de rendre la peine privative de liberté plus efficace en matière de réinsertion. Pour ce faire, nous allons nous inspirer du modèle de détention ouvert et réfléchir sur l’opportunité de créer une sanction d’une sévérité intermédiaire entre la prison du milieu fermé et les mesures de milieu ouvert, une peine d’emprisonnement fondée sur la confiance et exécutée au sein du milieu semi-ouvert.

    Xavier Anonin, La spécialité contraventionnelle en matière pénale, thèse soutenue en 2018 sous la direction de Muriel Giacopelli présidée par Philippe Bonfils, membres du jury : Coralie Ambroise-Castérot (Rapp.)    

    La question contraventionnelle est devenue fondamentale dans la société française du XXIe siècle, tant elle est au coeur de la vie quotidienne de chacun. En matière contentieuse, nos juridictions répressives traitent autant d’affaires contraventionnelles que délictuelles, mais lorsque l’on considère que la majorité des sanctions contraventionnelles sont exécutées hors l’intervention du juge, cela érige la matière contraventionnelle en une question majeure de notre droit pénal. L’inflation des normes réglementaires techniques au cours de la seconde moitié du XXe siècle, a contribué à faire des contraventions un ensemble répressif très hétérogène et le développement de la circulation routière a conduit à une répression de masse dont la viabilité ne pouvait que reposer sur une simplification du droit, tant substantiel que formel. C’est ainsi que les normes régissant la matière contraventionnelle ont progressivement gagné en autonomie, se différenciant de plus en plus nettement du droit commun. Toutefois, en écartant le juge de la répression des contraventions, la simplification du droit n’a pas manqué de porter atteinte aux droits fondamentaux et en particulier aux règles du procès équitable. Cette problématique est aujourd’hui au coeur de l’évolution de la matière qui semble ne pas avoir encore trouvé son point d’équilibre entre efficacité répressive et respect des droits de la défense

    Katiuscia Alphonse, L'évolution du droit pénal des mineurs délinquants en Haïti, thèse soutenue en 2017 sous la direction de Philippe Bonfils présidée par Sylvie Cimamonti, membres du jury : Jean-Baptiste Perrier (Rapp.)    

    La construction du droit pénal des mineurs délinquants en Haïti a débuté avec le Code pénal de 1826, avant d’évoluer considérablement au XXe siècle. La loi du 16 juillet 1952 va marquer une première étape importante dans le traitement spécifique de la délinquance des mineurs. La loi du 7 septembre 1961 sur le mineur en face de la loi pénale et des tribunaux spéciaux pour enfants, s’inspirant de l’ordonnance française n° 45-174 du 2 février 1945 va ensuite mettre en place ce qui peut être décrit comme un véritable code fondamental de la minorité pénale, démontrant sans conteste la spécificité du droit pénal des mineurs. Cette affirmation d’une réponse pénale spécifique à la délinquance des mineurs, confirmée par l’avant projet du nouveau Code pénal de 2015, caractérise l’évolution du droit pénal des mineurs en Haïti. L’évolution du droit substantiel des mineurs délinquant se caractérise par la mise en place d’une réponse pénale spécifique. Sa spécificité s’affirme tant au niveau des conditions de sa mise en œuvre, à travers les règles de la responsabilité pénale des mineurs, que dans sa nature même, marquée par un objectif éducatif incontestable tout en conservant en parallèle un aspect répressif certain. Au niveau processuel, l’émergence d’une justice pénale des mineurs spécifique en Haïti se traduit par une adaptation des institutions, notamment par la création de juridictions spécifiques, et par l’élaboration de procédures adaptées

    Regine Ngono Bounoungou, La réforme du système pénitentiaire camerounais: entre héritage colonial et traditions culturelles., thèse soutenue en 2012 sous la direction de Jean-Charles Froment présidée par Jean-Jacques Gleizal, membres du jury : Jean-Pierre Allinne (Rapp.)      

    Le Cameroun est une mosaïque de tribus qui s'enchevêtrent par, entre autres, le jeu d'alliances se concrétisant par le souci du "vivre-ensemble". Au regard de la structuration sociétale qui particularise les populations camerounaises, la cohésion sociale constituait et constitue encore de nos jours, le meilleur moyen d'assurer leur sécurité. C'est ainsi que, dans leurs cultures traditionnelles, les Camerounais estimaient que la transaction efface l'infraction plus que le châtiment. Et lorsque les liens sociaux étaient fragilisés par un acte ou un comportement asocial (infraction, délit,…), tous les mécanismes et méthodes de répression devaient avoir pour finalité la réinstauration de la cohésion sociale. Pendant la colonisation, les administrateurs coloniaux avaient mis en place un autre système de sanction qui privilégiait plutôt la rétribution, imposant ainsi aux Camerounais la rupture avec leur conception et leurs méthodes de répression et de la peine. Le Cameroun indépendant hérite cette méthode coloniale de sanction. Les dysfonctionnements qui incarnent et minent l'actuelle institution carcérale camerounaise ne sont que le reflet ou la résultante de son inadaptabilité au contexte socio-culturel camerounais. Il serait donc opportun, sinon primordial, de déplacer la problématique de la réforme du système pénitentiaire camerounais sur un terrain autre que celui de la simple amélioration des conditions de détention au Cameroun. Il est évident que cet aspect ne devrait pas être négligé. Néanmoins, le plus urgent serait de chercher comment faire en sorte que l'institution pénitentiaire soit un instrument de la réinstauration de la cohésion sociale, garante de la sécurité des Camerounais ? Sur cet angle d'approche de réflexion sur la réforme du système pénitentiaire camerounais, plusieurs paramètres entrent en jeu, regroupés en deux axes : celui de la redéfinition de la notion de sécurité en prenant en compte tous les contours du vivre-ensemble au Cameroun ; celui du réaménagement d'un cadre de référence législatif et d'un cadre de référence judiciaire pluraliste, nécessaires au bon fonctionnement de l'institution pénitentiaire camerounaise.

  • Volodia Mijuskovic, Droit de la santé en détention: approches juridiques et budgétaires, thèse soutenue en 2023 sous la direction de François Vialla, membres du jury : Jean-Baptiste Thierry (Rapp.), Caroline Lacroix (Rapp.), Anne Ponseille et Pascal Vielfaure      

    Le droit de la santé en milieu pénitentiaire aspire à atteindre un objectif difficilement réalisable, à savoir l'équivalence des soins avec ceux prodigués à la population générale. Les déclarations d'intention se multiplient, et les garanties s'améliorent progressivement grâce à une jurisprudence en constante évolution. Cependant, le constat est connu : malgré les avancées, la prise en charge de la santé des personnes détenues souffre de nombreuses insuffisances qui laissent place à une préoccupation grandissante en matière de sécurité. Pendant ce temps, le budget alloué à la construction croissante d’établissements pénitentiaires continue de croître, tandis que le budget dédié à la santé en détention montre des signes évidents de faiblesse. Ces deux budgets dépendent étroitement des autorités étatiques. Il est malheureusement indéniable que la politique actuelle ne semble pas encline à engager une discussion sérieuse et approfondie sur l'avenir du système carcéral, malgré l'influence grandissante de la Cour européenne des droits de l'homme. Dans cette continuité, cette thèse appelle de ses vœux une réforme urgente de la politique pénale et, par extension, de la politique de santé publique en milieu carcéral.

    Astrid Garraud, La réforme pénitentiaire, thèse soutenue en 2015 sous la direction de Christine Courtin présidée par Jean-François Renucci, membres du jury : Évelyne Bonis-Garçon (Rapp.), Muriel Giacopelli (Rapp.), Jean-Marie Delarue      

    Si la prison fait beaucoup parler d’elle, ses caractéristiques sont trop souvent connues par les données négatives qu’elle reflète. Révélées par de multiples facteurs dont le surpeuplement pénitentiaire, les violences carcérales ou encore la santé fragile des détenus (etc.), les problématiques de la prison remettent en question sa capacité à remplir ses missions de garde et d’accompagnement de la personne détenue. Dans ces conditions, la notion de réinsertion de l’individu incarcéré pourrait être largement compromise. Le sujet de cette thèse est loin d’être anodin : c’est précisément de ces difficultés que semble se nourrir le débat pénitentiaire. Ce sont, en effet, autant d’éléments qui font barrage à l’efficacité de notre réponse pénitentiaire mais qui donnent raison aux préconisations et impératifs européens d’humanisation des prisons. Encouragé par le droit supranational du Conseil de l’Europe, notre droit tiraillé entre deux perceptions sécuritaire et humaniste, se tourne vers d’autres solutions pour satisfaire à la qualité opérante de la politique pénale. Il faut donc faire le constat de l’avancée majeure de la probation, laquelle concurrence la sanction strictement pénitentiaire. Indéniablement, et parce que la peine de prison demeure, toutefois, la peine la plus élevée sur l’échelle de gravité des peines, des réflexions efficaces sont devenues indispensables pour guérir les maux du droit pénitentiaire. Cette thèse permet alors d’analyser la signification, en matière pénitentiaire, du terme « réforme » et souscrit ainsi à la réflexion d’une nouvelle structure émancipatrice du droit de l’exécution de la peine singulière que représente la peine privative de liberté.