Patrick Chaumette

Professeur émérite
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et Sciences Politiques

Centre de Droit Maritime et Océanique

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • PI Programme européen ERC Advanced Grant 2013 Human Sea n° 340770
Responsable de la formation :
  • Patrick Chaumette (dir.), Droits maritimes, 4e éd., Dalloz, 2021, Dalloz action, 1910 p.  

    Sur l'écran d'accueil : "Un ouvrage unique qui couvre l'ensemble des disciplines du droit et de la mer. Une synthèse de l'ensemble de disciplines du droit et de la mer dans une approche transversale qui correspond à la pluridisciplinarité du monde océanique tout à la fois milieu physique, producteur de ressources et vecteur du commerce. L'océan étant un espace à polyrégimes et à pluriactivités, les auteurs répondent à un ensemble de questions issues de cette nature juridique hybride. Riche en références bibliographiques et en jurisprudence, cette nouvelle édition refondue assure un accès direct à l'information et permet une compréhension rapide de phénomènes complexes. Les développements sont destinés aux praticiens du monde de la mer tant navigants qu'à terre dans les entreprises maritimes et les administrations de terrain. Il pourra aider les professions liées à l'urbanisme, les avocats et les magistrats comme les élus du littoral confrontés à des situations juridiques délicates. Il est également destiné aux étudiants de mastère 1 et 2, et aux doctorants des disciplines de la mer."

    Patrick Chaumette, Gaëtan Balan, Serge Beslier, Carole Billet, Chahira Boutayeb [et alii], Richesses et misères des océans , 4e éd., GOMILEX, 2018, 1428 p.   

    Patrick Chaumette (dir.), Wealth and miseries of the oceans, Université de Nantes et Gomylex, 2018, 426 p. 

    Patrick Chaumette (dir.), Challenge économique et maîtrise des nouveaux risques maritimes , Université de Nantes et Gomylex, 2017, 480 p.     

    Patrick Chaumette (dir.), Espaces marins , Université de Nantes (CDMO) et Gomylex, 2016, 1320 p.     

    Patrick Chaumette (dir.), Gens de mer , Université de Nantes (CDMO) et Gomylex, 2016, 428 p.   

    Patrick Chaumette, La transmision de empresas en Europa: programma Socrates, Cacucci editore, 1999, 338 p. 

    Patrick Chaumette, Jean-Pierre Beurier, Gwenaële Proutière-Maulion, Droits maritimes, Éd. Juris service, 1998, Droit, environnement et cadre de vie, 310 p.   

    Patrick Chaumette, Yves Tassel, Philippe-Jean Hesse, Jean-Pierre Beurier, André-Hubert Mesnard, Robert Rézenthel (dir.), Droits maritimes, Éditions Juris service, 1995, Droit, environnement et cadre de vie, 462 p.   

    Patrick Chaumette, Le contrat d'engagement maritime: droit social des gens de mer, CNRS éditions, 1993, CNRS droit, 314 p.   

  • Patrick Chaumette, « Les risques professionnels à la pêche : prévention et responsabilisation », in Fernandez Prol (dir.), Los desafíos de la pesca sostenible: Diagnóstico y propuestas desde una óptica jurídica, JM Bosch Editor, 2021, pp. 287-310   

    Patrick Chaumette, « Overview », in Programme ERC Human Sea (dir.), Wealth and miseries of the oceans: Conservation, Resources and Borders, Gomylex, 2018   

    Patrick Chaumette, « Overview », in Patrick Chaumette (dir.), Economic challenge and new maritime risks management: What blue growth?Challenge économique et maîtrise des nouveaux risques maritimes : Quelle croissance bleue ?, GOMILEX, 2017   

  • Patrick Chaumette, « La loi de police visant à lutter contre le dumping social sur le Transmanche », Droit Social, 2024, n°05, p. 455   

    Patrick Chaumette, « Nature et contrôles des navires humanitaires privés »: CJUE, grande Ch., 1er août 2022, aff. jointes C-14/21 et C-15/21, Neptunus, 2023, n°1, pp. 1-10   

    Patrick Chaumette, Alexandre Charbonneau, Camille Percher, « La convention du travail maritime de l’OIT et ses amendements : la protection effective des gens de mer par temps de crise », Droit Social, 2023, pp. 29-37 

    Patrick Chaumette, « Transmanche et concurrence sociale : Rattachements d'artifice et retour à la réalité ? », Annuaire de droit maritime et océanique, 2023, pp. 139-181   

    Patrick Chaumette, « Nantes, le Droit, la mer, ses espaces et ses activités. Histoire du Centre de Droit Maritime et Océanique », Annuaire de droit maritime et océanique, 2022, pp. 389-420   

    Patrick Chaumette, « La recherche au Centre de Droit Maritime et Océanique. Histoire et présent », Annuaire de droit maritime et océanique, 2022, pp. 421-467   

    Patrick Chaumette, « Retour sur le naufrage du Joola, le 26 septembre 2006 », Neptunus, 2022, n°2, pp. 1-6   

    Patrick Chaumette, « Le naufrage de l’Erika : dernier contentieux des aides sociales à la pêche », Annuaire de droit maritime et océanique, 2021, pp. 269-288   

    Patrick Chaumette, « Le droit disciplinaire des marins à l’aune des droits fondamentaux », Annuaire de droit maritime et océanique, 2021, pp. 345-366   

    Patrick Chaumette, « Encadrement des sociétés de manning »: La France poursuit la mise en œuvre des conventions maritimes de l’OIT de 2006 et de 2007, Neptunus, 2021, n°2, pp. 1-10   

    Patrick Chaumette, « Convoyage de navire : contrat d’entreprise ou contrat d’engagement maritime ? », Neptunus, 2021, n°3, pp. 1-5   

    Patrick Chaumette, « De l'immatriculation du navire et de l'affrètement coque-nue »: De la taxation des primes de contrats d'assurance, Neptunus, 2021, n°4, pp. 1-8   

    Patrick Chaumette, « La mise en oeuvre maritime du BREXIT », Neptunus, 2021, n°4, pp. 1-16   

    Patrick Chaumette, Alexandre Charbonneau, « Gens de mer et Covid-19 », Le Droit Maritime Français, 2020, pp. 677-685 

    Patrick Chaumette, Alexandre Charbonneau, Laurent Fedi, A. Charbonneau, P. Chaumette [et alii], « Santé au travail, relève des équipages, dialogue social et emploi maritime : retour d’expériences sur la gestion en France de la crise de la Covid-19 »: ., Le Droit Maritime Français, 2020, pp. 686-694 

    Patrick Chaumette, P. Chaumette, A. Charbonneau, L. Fedi, « Prospective internationale »: ., Le Droit Maritime Français, 2020 

    Patrick Chaumette, « De l'interprétation de l'article 228 CNUDM - THISSEAS : Pollution marine dans la ZEE, poursuites pénales », Annuaire de droit maritime et océanique, 2020, n°1, pp. 209-244     

    Patrick Chaumette, « L'impact maritime du BREXIT », Neptunus, 2020, n°2, pp. 1-10   

    Patrick Chaumette, François Mandin, « La sécurité des gens de mer », Droit Social, 2019, n°07, p. 648   

    Patrick Chaumette, « Generalities - Transforming the ocean law by requirement of the marine environment conservation », Annuaire de droit maritime et océanique, 2019   

    Patrick Chaumette, « Amendements 2018 de la Convention du Travail Maritime de l’OIT de 2006sur la captivité des marins, en raison d’actes de piraterie ou de violences en mer », Neptunus, 2019, n°4, pp. 1-10   

    Patrick Chaumette, « La protection sociale des marins résidant en France, embarqués sous pavillon étranger », Annuaire de droit maritime et océanique, 2019, pp. 347-361     

    Patrick Chaumette, « Navire du futur : les conditions de travail des navigants au commerce, avant leur mise à terre ? », Neptunus, 2019, n°1, pp. 1-11   

    Patrick Chaumette, « Les réfugiés en mer : droit des réfugiés ou droit de la mer ? », Neptunus, 2018, n°3, pp. 1-13   

    Patrick Chaumette, Jean-Pierre Beurier, « 50 ans de Droit de la Mer et de Droit Maritime - 50 ans de Droits Maritimes », Annuaire de droit maritime et océanique, 2018, pp. 17-50     

    Patrick Chaumette, « Quelle protection sociale pour les marins résidant en France, embarqués sous pavillon étranger ? Saison 2 », Neptunus, 2018, n°2, pp. 1-6   

    Patrick Chaumette, « Sensibilisation au système océanique », Neptunus, 2018, n°1, pp. 1-15   

    Patrick Chaumette, « La faute inexcusable de l'employeur vis-à-vis d'un marin embarqué irrégulièrement », Droit Social, 2017, n°12, p. 1089   

    Patrick Chaumette, « La priorité d'emploi des dockers soumise au droit AELE de la concurrence », Droit Social, 2016, n°10, p. 854   

    Patrick Chaumette, Alexandre Charbonneau, Arnaud Montas, « Activités maritimes et espaces marins: comprendre et enseigner les évolutions juridiques - Compte-rendu du colloque », Le Droit Maritime Français, 2016, n°4, pp. 748-752   

    Patrick Chaumette, « Quelle sécurité sociale pour les gens de mer résidant en France, embarqués sous pavillon étranger ? Article 31 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 », Droit Social, 2016, n°02, p. 182   

    Patrick Chaumette, « De la modernisation de la rémunération à la part de pêche », Annuaire de droit maritime et océanique, 2016, pp. 37-57     

    Patrick Chaumette, « Navires en détresse -Lieux de refuge », Neptunus, 2016, n°2, pp. 1-9   

    Patrick Chaumette, « Convention du travail maritime OIT de 2006 : Déclaration de conformité et rapports nationaux », Neptunus, 2015, n°2, pp. 1-11   

    Patrick Chaumette, « De l’évolution du droit social des gens de mer .es marins ne sont pas des salariés comme les autres.Spécificités, banalisation et imbrication des sources. », Neptunus, 2015, n°20, pp. 1-19   

    Patrick Chaumette, « L'impact du droit européen sur le droit social des gens de mer », Neptunus, 2015, n°1, pp. 1-7   

    Patrick Chaumette, « L’armateur communautaire, bénéficiaire de la liberté de prestation de services », Neptunus, 2014, n°3, pp. 1-11   

    Patrick Chaumette, « Les expositions professionnelles aux cancérogènes dans les métiers portuaires »: Connaissances, prévention, enjeux de santé publique, Neptunus, 2014, n°2, pp. 1-13   

    Patrick Chaumette, « Contentieux du travail maritime : tribunal d'instance ou prud'hommes ? », Droit Social, 2014, n°04, p. 389   

    Patrick Chaumette, « Accord collectif de modulation du travail maritime : limites et effets », Droit Social, 2014, n°01, p. 90   

    Patrick Chaumette, Alexandre Charbonneau, « Premiers amendements à la Convention du travail maritime de l’OIT de 2006 : Garanties financières en matière d’abandon des gens de mer et de responsabilité des armateurs en cas de décès ou de lésions corporelles », Droit Social, 2014, pp. 802-810 

    Patrick Chaumette, « La ratification et la transposition de la convention OIT du travail maritime (MLC 2006) », Droit Social, 2013, n°11, p. 915   

    Patrick Chaumette, « Extension du droit social français dans les eaux territoriales », Droit Social, 2013, n°10, p. 850   

    Patrick Chaumette, « Surveillance des frontières maritimes extérieures et compétences des institutions de l'Union européenne », Neptunus, 2013, n°2, pp. 1-6   

    Patrick Chaumette, « Le temps de travail du capitaine de navire clarifié par l'effet direct de la convention n° 180 de l'OIT », Droit Social, 2013, n°03, p. 287   

    Patrick Chaumette, « Codification à droit constant, décès du SMIC maritime », Droit Social, 2013, n°02, p. 189   

    Patrick Chaumette, « Modernisation du droit pénal professionnel maritime », Droit Social, 2013, n°01, p. 33   

    Patrick Chaumette, « Le contentieux du yachting », Neptunus, 2013, n°3, pp. 1-12   

    Patrick Chaumette, « Le centre effectif des activités des navigants aériens », Droit Social, 2012, n°06, p. 648   

    Patrick Chaumette, « Service public. Exercice du droit de grève. Préavis syndical de grève. Marins. Préavis successifs. Obligation de négocier. Suspension des préavis (non) », Droit Social, 2012, n°04, p. 433   

    Patrick Chaumette, « Sécurité sociale des travailleurs migrants. Règlement (CEE) n° 1408/71. Travailleur employé sur une plateforme gazière située sur le plateau continental adjacent aux Pays-Bas. Assurance obligatoire. Refus du versement d'une allocation d'incapacité de travail. Assurance volontaire. Résidence en Espagne », Droit Social, 2012, n°04, p. 436   

    Patrick Chaumette, « Conflit de lois. Contrat de travail. Marin. Licenciement. Convention de Rome du 19 juin 1980. Détermination de la loi applicable à défaut de choix des parties. Loi d'autonomie luxembourgeoise. Navire sous pavillon luxembourgeois. Délai de prescription de trois mois. Action en indemnisation prescrite. Priorité des critères : lieu habituel de travail, puis établissement d'embauche. Article 6-2-a. Travail habituel à partir d'Anvers. Article 6-2-b. Établissement d'embauche ou établissement d'occupation effectiv », Droit Social, 2012, n°03, p. 315   

    Patrick Chaumette, « Contrat de travail. Obligation de sécurité. Agression d'une salariée expatriée. Côte d'Ivoire. Caisse des Français de l'étranger. Demande en reconnaissance de faute inexcusable irrecevable. Responsabilité contractuelle. Manquement de l'employeur (oui). Faute de la salariée (non) », Droit Social, 2012, n°02, p. 208   

    Patrick Chaumette, « Accident du travail. Stage universitaire. Infraction pénale à la sécurité du travail. Faute inexcusable de l'université. Action subrogatoire de la CPAM. Recours de l'université contre l'entreprise d'accueil. Irrecevabilité (oui). Art. L. 412-8-2° CSS. QPC (non) », Droit Social, 2012, n°01, p. 88   

    Patrick Chaumette, « L'entrée en jouissance de la pension de retraite par les marins : une limite d'âge au contrat de travail maritime ? », Droit Social, 2012, n°01, p. 90   

    Patrick Chaumette, « Recrutements, formations et carrières dans la marine marchande en Europe. », Annuaire de droit maritime et océanique, 2012, pp. 287-318   

    Patrick Chaumette, « Le destin du décret du 20 novembre 1959. La codification à droit constant ne peut engendrer une réforme des compétences juridictionnelles », Neptunus, 2012, n°2, pp. 1-6   

    Patrick Chaumette, « Du recours en faute inexcusable de l'armateur en cas d'accident du travail maritime », Droit Social, 2011, n°0708, p. 862   

    Patrick Chaumette, « Du temps de travail du capitaine et de sa responsabilité personnelle », Droit Social, 2011, n°04, p. 462   

    Patrick Chaumette, « Contrat de travail international. Absence de loi d'autonomie. Loi ayant les liens les plus étroits avec le contrat. Critères. Charge de la preuve. Loi du lieu habituel de travail. Application des conventions collectives obligatoires. Institutions d'assurance-chômage. Remboursements des allocations versées. Opposition de la loi d'autonomie (non) », Droit Social, 2011, n°02, p. 209   

    Patrick Chaumette, « Contrat de travail international. Compétence juridictionnelle. Clause attributive de juridiction. Article R. 1412-1 C. tr. Lieu habituel de travail. Dispositions impératives », Droit Social, 2011, n°02, p. 212   

    Patrick Chaumette, « Travail aérien. État de fatigue. Devoir d'abstention. Appréciation du membre d'équipage. Mise à pied. Annulation », Droit Social, 2010, n°06, p. 715   

    Patrick Chaumette, « Droit de retrait. Refus d'un transport de marchandises. Amplitude journalière excessive. Absence d'information de l'employeur. Insubordination (non) », Droit Social, 2010, n°06, p. 717   

    Patrick Chaumette, « Travail aérien. Contrat international. Loi d'autonomie. Contrat conclu à Chicago en anglais. Convention collective US. Base d'exploitation en France. Absence de décret en Conseil d'État. Dispositions non entrées en vigueur », Droit Social, 2010, n°03, p. 343   

    Patrick Chaumette, Alexandre Charbonneau, « The ILO Maritime Labour Convention 2006 (MLC, 2006) : An exemple of innovative normative consolidation in a globalized sector », European Labour Law Journal, 2010, n°3, pp. 332-345 

    Patrick Chaumette, Alexandre Charbonneau, Gwenaele Proutiere-Maulion, « Les Conventions OIT sur le travail maritime de 2006 et 188 sur le travail à la pêche de 2007 », Il Diritto Marittimo, 2010, pp. 337-360 

    Patrick Chaumette, « De la restauration sur les plates-formes d'exploitation en mer. », Annuaire de droit maritime et océanique, 2010, pp. 429-457   

    Patrick Chaumette, « Contrat de travail international. Co-employeurs. Conflits de lois. Licenciement sans cause réelle et sérieuse. Travail à l'étranger. Absence de détachement. Expatriation. Absence d'affiliation à la Sécurité sociale. Manquement au devoir d'information de l'employeur », Droit Social, 2009, n°12, p. 1263   

    Patrick Chaumette, « Période d'essai. Visite médicale d'embauchage. Avis médical d'inaptitude. Recours à l'inspecteur du travail. Compétence (oui). Principe de deux examens médicaux (oui) », Droit Social, 2009, n°11, p. 1137   

    Patrick Chaumette, « Accident du travail maritime, marin : comment les définir ? Cass. civ. 2è, 3 septembre 2009, n° 08-12732, El Harouat c/ ENIM », Neptunus, 2009, n°3, pp. 1-5   

    Patrick Chaumette, « Accident du travail. Faute intentionnelle d'un préposé. Viols sur le lieu de travail. Saisine de la CIVI. Recevabilité », Droit Social, 2009, n°0910, p. 1001   

    Patrick Chaumette, « Licenciement. Inaptitude médicale. Recherche du reclassement. Consultation des délégués du personnel. Licenciement précipité. Harcèlement moral. Preuve », Droit Social, 2009, n°0708, p. 870   

    Patrick Chaumette, « Contrat de travail international. Conflit de juridictions. Marin. Règlement 44/2001 du 22 décembre 2000. Dernier lieu habituel de travail. Lieu stable et durable. Volonté claire des parties. Cassation », Droit Social, 2009, n°06, p. 733   

    Patrick Chaumette, « Contrat à durée déterminée. Requalification. Dockers occasionnels. Bureau central de la main-d'oeuvre. Employeur. Pointage journalier en vue d'une embauche éventuelle. Existence ou non d'un lien de subordination permanent », Droit Social, 2009, n°06, p. 738   

    Patrick Chaumette, « Inaptitude. Marin. Inaptitude à la navigation. Décision administrative. Rupture du contrat de travail par l'employeur. Suppléant au comité d'entreprise. Licenciement nul. Avis médical d'inaptitude. Délai d'un mois. Absence de reclassement et de licenciement. Droit au salaire (oui) », Droit Social, 2009, n°06, p. 744   

    Patrick Chaumette, « Accident international survenu au travail », Droit Social, 2009, n°05, p. 600   

    Patrick Chaumette, « Travail forcé (oui). Art. 225-14 C. pénal. Soumission d'une personne vulnérable ou dépendante à des conditions de travail ou d'hébergement incompatibles avec la dignité. Mineure. Tâches domestiques. Faible rétribution. Privation du passeport. Absence de congés », Droit Social, 2009, n°05, p. 608   

    Patrick Chaumette, « Droit de retrait. Danger grave et imminent. Motif raisonnable (oui). Obligation de sécurité de résultat. Nullité du licenciement », Droit Social, 2009, n°04, p. 489   

    Patrick Chaumette, « Exposition à l'amiante. Cessation anticipée d'activité. Démission. Ancienneté. Indemnité de départ en retraite (oui). Dispositions conventionnelles plus favorables », Droit Social, 2009, n°04, p. 494   

    Patrick Chaumette, « Le capitaine d’un pétrolier, gardien de la protection de l’environnement. Quel Prestige ? Cour Européenne des droits de l'homme, 3ème Section, 8 janvier 2009. Affaire Mangouras c. Espagne », Neptunus, 2009, n°2, pp. 1-12   

    Patrick Chaumette, « Droit de retrait. Retenue de salaire. Sanction pécuniaire prohibée (non). Infraction pénale (non). Absence de danger grave et imminent. Retenue contractuelle », Droit Social, 2009, n°03, p. 369   

    Patrick Chaumette, « Démission du salarié. Exposition aux poussières d'amiante. Tableau n° 30 des maladies professionnelles. Allocation de cessation anticipée d'activité. Aptitude limitée. Démission (oui) », Droit Social, 2009, n°02, p. 238   

    Patrick Chaumette, Alexandre Charbonneau, Gwenaele Proutiere-Maulion, « De Maritieme Arbeidsconventie van de IAO van 2006 en de Conventie nr. 188 over de arbeid in de visserij », Arbeidsrechtelijke Annotaties, 2009, pp. 22-49 

    Patrick Chaumette, « De l’évolution du droit social des gens de mer. »: Les marins sont-ils des salariés comme les autres ? Spécificités, banalisation et imbrication des sources., Annuaire de droit maritime et océanique, 2009, pp. 471-499     

    Patrick Chaumette, « Obligation de sécurité. Nouvelle organisation du travail. Consultation des IRP. Projet dangereux pour la santé et la sécurité. Recours syndical. Suspension judiciaire (oui) », Droit Social, 2008, n°05, p. 605   

    Patrick Chaumette, « Accident du travail. Agression sur le lieu de travail. Coups et blessures volontaires. Faute intentionnelle d'un préposé. Saisine de la CIVI. Irrecevabilité. Cassation sans renvoi », Droit Social, 2008, n°04, p. 506   

    Patrick Chaumette, « Les actions collectives syndicales dans le maillage des libertés communautaires des entreprises », Droit Social, 2008, n°02, p. 210   

    Patrick Chaumette, « Maladie professionnelle. Amiante. Faute inexcusable de l'employeur. Intervention dans une entreprise extérieure. Obligation d'information. Obligation de coopération », Droit Social, 2008, n°02, p. 258   

    Patrick Chaumette, « Pièce d'identité des gens de mer », Neptunus, 2008, n°1, pp. 1-9   

    Patrick Chaumette, « L'accès délicat des marins abandonnés à la Cour Européenne des Droits de l'Homme : l'Olga J », Neptunus, 2008, n°2, pp. 1-11   

    Patrick Chaumette, « Temps de travail. Capitaine de navire. Repos hebdomadaire (non). Spécificité maritime », Droit Social, 2007, n°11, p. 1185   

    Patrick Chaumette, « La sécurité pour autant que ce soit raisonnablement praticable ? », Droit Social, 2007, n°0910, p. 1037   

    Patrick Chaumette, « Délai de prescription. Constitution et principes de valeur constitutionnelle. Compétence législative. Illégalité d'un décret abrogeant des dispositions législatives fixant un délai de prescription et le reprenant à son compte », Droit Social, 2007, n°05, p. 655   

    Patrick Chaumette, « Mise à la retraite. Pension de retraite à taux plein (non). Discrimination selon l'âge. Licenciement nul. Capitaine de navire. Droit commun. Mise à la retraite non régie par le Code du travail maritime. Spécificité des pensions de retraite des marins. Définition de la pension de retraite à taux plein. Pension d'ancienneté (non) », Droit Social, 2007, n°02, p. 243   

    Patrick Chaumette, « Temps de travail. Personnel sédentaire de recherche. Embarquement à bord d'un navire. Régime du travail maritime. Validité des accords collectifs d'entreprise (oui) », Droit Social, 2007, n°01, p. 109   

    Patrick Chaumette, « La Convention du travail maritime, OIT, 2006 », Neptunus, 2007, n°1, pp. 1-7   

    Patrick Chaumette, « Des compétences en cas d'abordage et du contrôle de la qualité de l'Etat du pavillon. SOKALIKE versus OCEAN JASPER », Neptunus, 2007, n°3, pp. 1-7   

    Patrick Chaumette, « Marin. Rappel de salaires et primes. Contrat d'engagement maritime. Compétence du tribunal d'instance. Tentative de conciliation devant l'administrateur des affaires maritimes », Droit Social, 2006, n°0708, p. 805   

    Patrick Chaumette, « Le marin entre le navire et sa résidence », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2006, n°02, p. 275   

    Patrick Chaumette, « Marin. Définition. Ouvrier ostréicole. Emploi permanent à bord d'un navire français (oui). Inaptitude à la navigation. Obligation de reclassement. Compétence du tribunal d'instance », Droit Social, 2006, n°02, p. 218   

    Patrick Chaumette, « De la nouvelle bataille du transmanche au portuaire »: « Soeur Anne, soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? », Neptunus, 2006, n°14   

    Patrick Chaumette, « De l'application du droit français du licenciement à un contrat international d'engagement maritime », 2006, pp. 491-511    

    Chaumette Patrick. De l'application du droit français du licenciement à un contrat international d'engagement maritime. In: Revue juridique de l'Ouest, 2006-4. pp. 491-511.

    Patrick Chaumette, « Fragment d'un droit des conflits internationaux du travail ? », Droit Social, 2005, n°03, p. 295   

    Patrick Chaumette, « Les marins sont-ils encore à bord ? »: La séparation de l’armateur et de l’employeur. L’exemple des navires de pêche dits franco-espagnols. , Annuaire de droit maritime et océanique, 2005, pp. 179-199   

    Patrick Chaumette, « Accident du travail. Marin. Régime de Sécurité sociale des gens de mer. Recours en reconnaissance de la faute inexcusable de l'employeur (non) », Droit Social, 2004, n°06, p. 676   

    Patrick Chaumette, « Des résolutions A 930 (22) et A 931 (22) de 2001 de l'Assemblée de l'OMI aux réformes du droit français quant aux garanties de paiement des créances salariales », Annuaire de droit maritime et océanique, 2004, pp. 239-263     

    Patrick Chaumette, « La lente agonie de la rémunération à la part de pêche ? Du salaire minimum, des heures de travail et des abus », Neptunus, 2003, n°3, p. 7   

    Patrick Chaumette, « Contrat de travail. Conflit de juridictions. Marin. Art. R. 517-1 C. tr. Domicile du salarié en France. Convention de Bruxelles du 27 septembre 1968 (art. 5). Domicile du défendeur en Hollande. Compétence prud'homale (oui) », Droit Social, 2003, n°0910, p. 893   

    Patrick Chaumette, « Le médecin du travail, l'employeur et l'inspecteur du travail », Droit Social, 2003, n°0708, p. 717   

    Patrick Chaumette, « Accident du travail. Infraction pénale. Commission d'indemnisation des victimes d'infraction. Irrecevabilité. Exclusivité de la demande en reconnaissance de la faute inexcusable de l'employeur », Droit Social, 2003, n°0708, p. 788   

    Patrick Chaumette, « Accident du travail. Faute inexcusable de l'employeur et de la victime. Majoration de rente. Réduction », Droit Social, 2003, n°02, p. 243   

    Patrick Chaumette, « Accident du travail. Faute inexcusable de l'employeur. Conscience du danger. Cause nécessaire du dommage. Absence d'anomalie du matériel. Absence d'entretien de l'engin », Droit Social, 2003, n°01, p. 145   

    Patrick Chaumette, « La responsabilité pénale de l'armateur vis-à-vis de la protection des marins », Annuaire de droit maritime et océanique, 2003, pp. 185-223     

    Patrick Chaumette, Jean-Pierre Beurier, « Abordages de chalutiers par des cargos : fatalité ou inconscience », Neptunus, 2003, n°1, pp. 1-4   

    Patrick Chaumette, « Durée du travail. Marins. Concours d'accords collectifs. Comparaison. Temps de travail annuel. Temps de repos à bord. Astreinte (non) », Droit Social, 2002, n°12, p. 1147   

    Patrick Chaumette, « Accident du travail. Obligation de sécurité de résultat. Faute inexcusable (oui). Conscience du danger. Prévention insuffisante », Droit Social, 2002, n°06, p. 676   

    Patrick Chaumette, « La dimension internationale de la sécurité sociale maritime », Neptunus, 2002, n°2, pp. 1-7   

    Patrick Chaumette, « Conflit de juridictions pour un travail effectué dans les eaux territoriales et sur le plateau continental de deux Etats membres de l'Union Européenne », Neptunus, 2002, n°2, pp. 1-23   

    Patrick Chaumette, « Marins. Immatriculation Kerguelen. Code du travail d'outre-mer (oui). Tribunal de grande Instance (oui). Licenciement économique illégitime », Droit Social, 2002, n°03, p. 363   

    Patrick Chaumette, « De l’abandon de marins. Pour un Observatoire des droits des gens de mer », 2001, pp. 273-280    

    L’internationalisation du travail maritime, le développement de la complaisance conduisent à une concurrence sans frein dans les transports maritimes. La complaisance ultime conduit les exploitants commerciaux à abandonner les navires saisis par les créanciers ou retenus par les autorités portuaires, à abandonner leurs équipages. Ces marins sont secourus par des associations caritatives, et suivent des procédures complexes, longues et incertaines afin d’obtenir paiement des salaires et rapatriement. Le renforcement des garanties doit être recherché dans un cadre international. Les réseaux associatifs, syndicaux et juridiques créés peu à peu, les pratiques évolutives de l’administration ont besoin d’un lieu de coordination de réflexion, de recherche, d’une dimension francophone et internationale, permettant des études sur les conditions de vie et d’emploi des marins et de leurs familles. L’université de Nantes peut accueillir un tel projet d’Observatoire des Droits des Marins.

    Patrick Chaumette, « Marins. Immatriculation Kerguelen. Code du travail d'outre-mer (oui). Code du travail maritime (non). Tribunal de grande instance (oui). Tribunal d'instance (non) », Droit Social, 2000, n°11, p. 1043   

    Patrick Chaumette, « Licenciement. Marins. Motivation de la lettre de licenciement économique. Absence de cause réelle et sérieuse. Travailleur handicapé. Préavis doublé », Droit Social, 2000, n°06, p. 656   

    Patrick Chaumette, « La Cour de cassation légalise l'immatriculation Kerguelen », Neptunus, 2000, n°2, pp. 1-4   

    Patrick Chaumette, « Chronique de droit maritime social », 2000, pp. 47-70    

    Chaumette Patrick. Chronique de droit maritime social. In: Revue juridique de l'Ouest, 2000-1. pp. 47-70.

    Patrick Chaumette, « Travailleurs indépendants. Artisans scaphandriers. Travail en milieu hyperbare. Soumission au Code du travail (oui). Prescriptions minimales de santé et de sécurité », Droit Social, 1999, n°12, p. 1121   

    Patrick Chaumette, « De l'abandon de marins », Droit Social, 1999, n°11, p. 872   

    Patrick Chaumette, « Le contrôle des navires par l’Etat du port », Les Cahiers Scientifiques du Transport / Scientific Papers in Transportation, 1999, pp. 55-72   

    Patrick Chaumette, « La modernisation sociale de la pêche artisanale », Neptunus, 1999, n°1, pp. 1-3   

    Patrick Chaumette, « La refondation de l'immatriculation Kerguelen au dessus du vide ! », Neptunus, 1999, n°2, pp. 1-2   

    Patrick Chaumette, « Chronique de droit maritime social », 1999, pp. 93-107    

    Chaumette Patrick. Chronique de droit maritime social. In: Revue juridique de l'Ouest, N° Spécial 1999. pp. 93-107.

    Patrick Chaumette, « Le règlement intérieur et le tabac », Droit Social, 1998, n°12, p. 1012   

    Patrick Chaumette, « Retraite des marins : l'application du droit commun », Droit Social, 1998, n°02, p. 181   

    Patrick Chaumette, « Chronique de droit maritime social », 1998, pp. 73-92    

    Chaumette Patrick. Chronique de droit maritime social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1998-1. pp. 73-92.

    Patrick Chaumette, Michel Rousseau, « Chronique de Droit social », 1998, pp. 345-371    

    Chaumette Patrick, Rousseau Michel. Chronique de Droit social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1998-3. pp. 345-371.

    Patrick Chaumette, « Licenciement. Marin. Accidenté du travail. Application du Code du travail (oui). Silence des lois particulières. Obligation de reclassement », Droit Social, 1997, n°04, p. 424   

    Patrick Chaumette, « Marine marchande - Gens de mer - Mise à la retraite »: Feue la limite d'âge de 55 ans, Neptunus, 1997, n°4, pp. 1-3   

    Patrick Chaumette, « Avis de tempête sur Kerguelen ! »: Le régime juridique du travail à bord des navires français immatriculés aux TAAF, Neptunus, 1997, n°4, pp. 1-3   

    Patrick Chaumette, « Chronique de droit maritime social », 1997, pp. 83-93    

    Chaumette Patrick. Chronique de droit maritime social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1997-1. pp. 83-93.

    Patrick Chaumette, « Chronique de Droit maritime social », 1996, pp. 61-74    

    Chaumette Patrick. Chronique de Droit maritime social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1996-1. pp. 61-74.

    Patrick Chaumette, « Loi du pavillon ou statut personnel », Droit Social, 1995, n°12, p. 997   

    Patrick Chaumette, « Chronique de Droit social. Relations collectives de travail. », 1995, pp. 333-344    

    Chaumette Patrick. Chronique de Droit social. Relations collectives de travail.. In: Revue juridique de l'Ouest, 1995-3. pp. 333-344.

    Patrick Chaumette, « Chronique de Droit maritime social », 1994, pp. 83-95    

    Chaumette Patrick. Chronique de Droit maritime social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1994-1. pp. 83-95.

    Patrick Chaumette, « II - Relations collectives de travail », 1994, pp. 351-362    

    Chaumette Patrick. II - Relations collectives de travail. In: Revue juridique de l'Ouest, 1994-3. pp. 351-362.

    Patrick Chaumette, « L'autonomie du droit social maritime », Droit Social, 1993, n°05, p. 439   

    Patrick Chaumette, « Chronique de droit maritime social », 1993, pp. 73-91    

    Chaumette Patrick. Chronique de droit maritime social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1993-1. pp. 73-91.

    Patrick Chaumette, « II - Relations collectives de travail », 1993, pp. 509-524    

    Chaumette Patrick. II - Relations collectives de travail. In: Revue juridique de l'Ouest, 1993-3. pp. 509-524.

    Patrick Chaumette, « Commentaire de la loi du 31 décembre 1991 relative aux obligations de l'employeur et du salarié en matière de sécurité au travail », Droit Social, 1992, n°04, p. 337   

    Patrick Chaumette, « Chronique de droit maritime social », 1992, pp. 45-53    

    Chaumette Patrick. Chronique de droit maritime social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1992-1. pp. 45-53.

    Patrick Chaumette, « II - Relations collectives de travail », 1992, pp. 383-388    

    Chaumette Patrick. II - Relations collectives de travail. In: Revue juridique de l'Ouest, 1992-3. pp. 383-388.

    Patrick Chaumette, « Le contrat d'engagement maritime à la recherche de son identité », Droit Social, 1991, n°0910, p. 655   

    Patrick Chaumette, « Chronique de droit maritime social », 1991, pp. 113-119    

    Chaumette Patrick. Chronique de droit maritime social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1991-1. pp. 113-119.

    Patrick Chaumette, Henry Blaise, « Chronique de droit social », 1991, pp. 391-409    

    Blaise Henry, Chaumette Patrick. Chronique de droit social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1991-3. pp. 391-409.

    Patrick Chaumette, « L'activation du lien réparation-prévention », Droit Social, 1990, n°0910, p. 724   

    Patrick Chaumette, « Chronique de droit maritime social », 1990, pp. 79-83    

    Chaumette Patrick. Chronique de droit maritime social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1990-1. pp. 79-83.

    Patrick Chaumette, Henry Blaise, « Chronique de droit social », 1990, pp. 449-466    

    Blaise Henry, Chaumette Patrick. Chronique de droit social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1990-3. pp. 449-466.

    Patrick Chaumette, Yves Tassel, « Chronique de droit maritime », 1989, pp. 99-107    

    Tassel Yves, Chaumette Patrick. Chronique de droit maritime. In: Revue juridique de l'Ouest, 1989-1. pp. 99-107.

    Patrick Chaumette, Henry Blaise, « Chronique de Droit social », 1989, pp. 479-492    

    Blaise Henry, Chaumette Patrick. Chronique de Droit social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1989-3. pp. 479-492.

    Patrick Chaumette, « Cour d'appel de Rennes (5ème Ch) 26 septembre 1989 : Service médical interentreprises du travail et transfert des contrats en cours », 1989, pp. 595-602    

    Chaumette Patrick. Cour d'appel de Rennes (5ème Ch) 26 septembre 1989 : Service médical interentreprises du travail et transfert des contrats en cours . In: Revue juridique de l'Ouest, 1989-4. pp. 595-602.

    Patrick Chaumette, Philippe-Jean Hesse, « Le point de vue du juriste sur l'inspection du travail (Commentaire) », 1988, pp. 29-31    

    Chaumette Patrick, Hesse Philippe-Jean. Le point de vue du juriste sur l'inspection du travail (Commentaire). In: Sciences sociales et santé. Volume 6, n°1, 1988. pp. 29-31.

    Patrick Chaumette, « Cour d'appel de Rennes (Ch. 2) 10 juin 1987 : Congédiement du capitaine - Rappel de salaire », 1988, pp. 95-101    

    Chaumette Patrick. Cour d'appel de Rennes (Ch. 2) 10 juin 1987 : Congédiement du capitaine - Rappel de salaire . In: Revue juridique de l'Ouest, 1988-1. pp. 95-101.

    Patrick Chaumette, « Cour d'appel de Rennes (8e Ch) 28 janvier 1988 : Contrat d'engagement maritime - Licenciement - Accident du travail - Code du travail - Application (oui) », 1988, pp. 260-266    

    Chaumette Patrick. Cour d'appel de Rennes (8e Ch) 28 janvier 1988 : Contrat d'engagement maritime - Licenciement - Accident du travail - Code du travail - Application (oui). In: Revue juridique de l'Ouest, 1988-2. pp. 260-266.

    Patrick Chaumette, Henry Blaise, « Chronique de jurisprudence en droit social », 1988, pp. 499-511    

    Blaise Henry, Chaumette Patrick. Chronique de jurisprudence en droit social. In: Revue juridique de l'Ouest, 1988-3. pp. 499-511.

    Patrick Chaumette, « Licenciement pour motif économique / Autorisation administrative / Annulation/ Non respect des délais », 1987, pp. 216-225    

    Chaumette Patrick. Licenciement pour motif économique / Autorisation administrative / Annulation/ Non respect des délais . In: Revue Judiciaire de l'Ouest, 1987-2. pp. 216-225.

    Patrick Chaumette, « Le Juge et les experts du comité d'entreprise : comparaison des situations respectives de l'expert en technologie et du médecin du travail », 1987, pp. 243-262    

    Dans le domaine des conditions de travail, l'information et la consultation des représentants du personnel passent parfois par le recours à une expertise, financée par l'entreprise. En 1946, les médecins du travail ont été intégrés dans les rouages de l'entreprise. Intervenant sur le corps et la santé des salariés, ce "sachant" médical bénéficie d'un statut particulier, protecteur de son indépendance professionnelle, bien qu'il soit lui-même salarié. Quant à la portée de ses avis et de ses propositions, le juge n'a pas permis aux salariés de contester efficacement les avis médicaux d'inaptitude, ni les refus patronaux de reclassement. Au nom de la souveraineté du chef d'entreprise, la jurisprudence privilégie l'exclusion des salariés reconnus médicalement inaptes aux dépens de l'amélioration des conditions de travail. En matière d'introduction de technologie nouvelle, le comité d'entreprise peut, aux frais de l'entreprise, recourir à un expert pour analyser les conséquences des mutations. Cependant, en l'absence de l'accord de l'employeur, il appartient, au juge d'autoriser l'expertise, de nommer l'expert, de fixer sa mission et sa rémunération. Ainsi, le juge détermine les conditions de recours et l'étendue de l'expertise, alors que les partenaires sociaux ont la maîtrise de ses conséquences. Faute d'un financement autonome, les représentants du personnel n'ont que difficilement accès à une information ou une expertise "indépendante" et seulement sous contrôle judiciaire. L'intervention du juge au sein des relations de travail limite l'autonomie des acteurs sociaux.

    Patrick Chaumette, « Les rapports du droit du travail maritime et du code du travail en matière de licenciement », 1986, pp. 223-236    

    Chaumette Patrick. Les rapports du droit du travail maritime et du code du travail en matière de licenciement. In: Revue Judiciaire de l'Ouest, 1986-2. pp. 223-236.

    Patrick Chaumette, « Grève, préavis syndical et retenue de traitement dans la fonction publique », 1986, pp. 237-246    

    Chaumette Patrick. Grève, préavis syndical et retenue de traitement dans la fonction publique. In: Revue Judiciaire de l'Ouest, 1986-2. pp. 237-246.

    Patrick Chaumette, « Congédiement du capitaine / Prescription de l'action », 1986, pp. 479-483    

    Chaumette Patrick. Congédiement du capitaine / Prescription de l'action . In: Revue Judiciaire de l'Ouest, 1986-4. pp. 479-483.

    Patrick Chaumette, « CAPITAINE DE NAVIRE - ARMATEUR - CONTRAT D'ENGAGEMENT - LITIGE - COMPÉTENCE », 1985, pp. 301-312    

    Chaumette Patrick. CAPITAINE DE NAVIRE - ARMATEUR - CONTRAT D'ENGAGEMENT - LITIGE - COMPÉTENCE. In: Revue Judiciaire de l'Ouest, 1985-3. pp. 301-312.

    Patrick Chaumette, « MÉDECINE DU TRAVAIL - Aptitude physique du salarié / Contrôle », 1985, pp. 456-459    

    Chaumette Patrick. MÉDECINE DU TRAVAIL - Aptitude physique du salarié / Contrôle . In: Revue Judiciaire de l'Ouest, 1985-4. pp. 456-459.

    Patrick Chaumette, « CONTRAT DE TRAVAIL - Règlement intérieur / Approbation », 1985, pp. 459-465    

    Chaumette Patrick. CONTRAT DE TRAVAIL - Règlement intérieur / Approbation . In: Revue Judiciaire de l'Ouest, 1985-4. pp. 459-465.

  • Patrick Chaumette, La politique communautaire de réduction de l'effort de pêche des Etats membres - De la liberté de pêche au droit d'exploitation des ressources. Gwenaëlle Proutiere-Maulion. Thèse de Doctorat en Droit, Université de Nantes, novembre 1994, Centre de Recherche Juridique de l'Ouest, Rennes : Centre de Recherche Juridique de l'Ouest et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1994, pp. 552-554    

    Chaumette Patrick. La politique communautaire de réduction de l'effort de pêche des Etats membres - De la liberté de pêche au droit d'exploitation des ressources. Gwenaëlle Proutiere-Maulion. Thèse de Doctorat en Droit, Université de Nantes, novembre 1994. In: Revue juridique de l'Ouest, 1994-4. pp. 552-554.

  • Patrick Chaumette, IV - Informations, Centre de Recherche Juridique de l'Ouest, Rennes : Centre de Recherche Juridique de l'Ouest et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 137-151    

    Chaumette Patrick. IV - Informations. In: Revue juridique de l'Ouest, 1988-1. pp. 137-151.

  • Patrick Chaumette, « Les pavillons de navires : défis, dérives, et perspectives pour une gouvernance durable des océans », le 12 juin 2024  

    Session n° 12 d'OCEANEXT 2024 - Relevons ensemble les défis des socio-écosytèmes maritimes et littoraux, Conférence internationale organisée par l'Institut universitaire Mer et Littoral, UML-CNRS.

    Patrick Chaumette, « Quelles histoires du droit social ? », le 28 novembre 2023  

    Journée d'études organisée par DCS, Nantes Université / CNRS.

    Patrick Chaumette, « Le droit face à l’éolien flottant en mer », le 22 novembre 2023  

    Colloque organisé par Caroline Devaux, MCF en droit privé, Nantes Université, CDMO, dans le cadre du colloque pluridisciplinaire sur l'éolien en mer organisé par le cluster ORACLE.

    Patrick Chaumette, « Rentrée solennelle du Centre de droit maritime et océanique », le 18 novembre 2022  

    Evénement organisé par le Centre de Droit Maritime et Océanique (CDMO), Faculté de Droit et des Sciences Politiques, Nantes Université, à l’occasion du bicentenaire des échanges franco-brésiliens.

    Patrick Chaumette, « La réalité de la police en mer : retour d'expériences », le 14 juin 2022  

    Colloque final du projet de recherche MERCRO financé par l’ANR organisé sous la direction scientifique de Gaëtan Balan, Chercheur postdoctoral au sein de l’ANR-MERCRO, Université Jean Moulin Lyon 3 et Kiara Neri, MCF HDR, Université Jean Moulin Lyon 3 et Directrice du CDI

    Patrick Chaumette, « Cinquantenaire du CDMO », le 07 juin 2022  

    Organisé par le CDMO, Université de Nantes

    Patrick Chaumette, « Vers une économie bleue durable dans l'UE », le 11 avril 2022  

    Organisée par le CDMO, Nantes Université, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne.

    Patrick Chaumette, « Croisières et crise sanitaire », le 08 avril 2022  

    Organisée par le Centre de Droit Maritime et Océanique, dans le cadre du Programme Européen Jean Monnet "Usage et réglementation en Europe du tourisme côtier et maritime"

    Patrick Chaumette, « Mer et droits fondamentaux de la personne humaine », le 30 septembre 2019  

    Colloque organisé par Nicolas Guillet, MCF HDR Droit public et Marie Lecler, secrétaire du CERMUD, à l’occasion de la Journée mondiale de la mer prévue par l’OMI pour le CERMUD, laboratoire de recherche en droit de l’Université Le Havre Normandie

    Patrick Chaumette, « La transformation du métier de marin », le 27 juin 2019  

    En lien avec le réseau de travail maritime espagnol, et avec le soutien du programme de recherche CPER « Transformation des métiers de marins » (Transmer)

    Patrick Chaumette, « Les ports maritimes face aux défis du développement durable », le 23 octobre 2018  

    Organisé par l’université Paris Descartes sous la Direction scientifique de Mme Julia Motte-Baumvol et Mme Marine Chouquet

    Patrick Chaumette, « La transformation du droit de l’océan par l'exigence de conservation de l'environnement marin », le 15 octobre 2018  

    Colloque plénier et Junior conférence internationale organisés par le Programme Human Sea de l’Université de Nantes

    Patrick Chaumette, « Prospectives et défis océaniques », le 28 mars 2018  

    Organisé par le programme de recherche "Human Sea - Rendre la mer humaine (Repenser le droit de la mer et le droit maritime)", agréé par le Conseil scientifique de la MSH en novembre 2013

    Patrick Chaumette, « Responsabilité civile et indemnisation pour les dommages pétroliers transfrontaliers causés par des installations offshore », le 23 janvier 2018  

    Séminaire Human Sea organisé dans le cadre de "Arctic Frontiers 2018" - Connecting the Arctic coordonné par le Professeur Patrick Chaumette

    Patrick Chaumette, « L’Union Européenne et la mer », le 23 novembre 2017  

    « L’Europe est le continent de l’eau. Prévalent pourtant des impératifs plus continentaux, et l’Europe demeure au fil de son histoire obstinément terrienne. » Fernand Braudel

    Patrick Chaumette, « La dimension européenne de la sûreté et de la sécurité maritime », le 26 octobre 2017  

    Ce séminaire s’inscrit dans le 4ème Work Package du programme de recherche « Human Sea » qui s’intéresse aux « Nouvelles activités en mer - Analyses préliminaires du cadre juridique ».

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Ibrahima Fedior Dia, D'un cadre national à l'internationalisation du social des gens de mer : l'application du droit international du travail maritime en Afrique francophone de l'Ouest, thèse soutenue en 2023 à Nantes Université en co-direction avec François Mandin et Joseph Jean-Louis Correa, membres du jury : Alexis Bugada (Rapp.), Morane Keim-Bagot (Rapp.), Alexandre Charbonneau  

    En Afrique francophone de l’Ouest, le droit social maritime positif est né dans une sphère nationale. Mais, la liberté internationale d’immatriculation des navires, l’internationalisation du transport maritime, l’engagement des gens de mer et l’intensification des rapports internationaux, ainsi que la prise de conscience de l’importance du facteur humain dans la prévention des risques maritimes étaient à l’origine d’un début de construction d’un droit international du travail maritime dans les années 1970. Ainsi, l’OMI et l’OIT ont développé un certain nombre d’instruments destinés à définir des règles en matière de sécurité maritime et de travail maritime. Toutefois, la réglementation de la profession de marin dans la sphère internationale a connu son plein essor avec l’adoption de la MLC et puis de la C188. La réglementation internationale est devenue la source essentielle de ce marché international du travail. Mais, la législation maritime ouest africaine ne prend pas en compte toutes les dimensions des conventions internationales, malgré une ratification massive de la MLC et une ratification limitée de la C188 en Afrique de l’Ouest. Or, la volonté exprimée de se mettre en conformité avec le droit international afin d’assurer aux gens de mer des conditions de travail décentes et sures doit être accompagnée d’actes concrets allant dans le sens d’une mise en conformité effective. Ceci passe par l’adoption de normes nationales conformes au droit international. Mais aussi, par des efforts d’encadrements et de contrôles, quitte à songer à une collaboration inter-régionale sur la plan normatif et institutionnel

    Isabelle Armelle Oum Likound, La fiscalité des activités maritimes dans l’union européenne : la complexité de la lutte contre les distorsions de concurrence dans un secteur mondialisé, thèse soutenue en 2023 à Nantes Université, membres du jury : Gaël Piette (Rapp.), Laurence Vapaille (Rapp.), Georges A. Cavalier  

    La lutte contre les distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne est complexe, car les activités maritimes sont de divers ordres et sont appelés à s’exercer sur le plan international. La Commission régule la concurrence fiscale en encadrant les aides d’État de nature fiscale. Elle collabore avec l’OCDE afin d’harmoniser les fiscalités des membres. D’autres part, les États doivent faire face à la concurrence internationale ; ils ont généralisé la taxe au tonnage, ce qui a conduit au rajeunissement des flottes. De plus, la participation des États du port à la lutte contre les navires- poubelles a aussi permis d’atténuer les effets néfastes de la libre immatriculation. Par ailleurs, le navire, élément central des activités maritimes bénéficie de beaucoup d’attention sur le plan législatif. Il bénéficie de la liberté d’immatriculation. Dans ce cadre, la fiscalité est utilisée par les États afin de contrer l’attrait des États à faible fiscalité. En interne, les entreprises multinationales maritime doivent respecter les principes directeurs de concurrence dans leurs transactions intragroupe. La difficulté dans ce cadre-ci étant de comparer des transactions dont les enjeux fluctuent selon le contexte socio-économique et selon les régions. Comme il est possible de se perdre face à cette environnement législatif et fiscal hétérogène et diverses, cette thèse vise à faire ressortir les législations fiscales mise en place en Europe, et présenter les travaux qui tendent à atteindre l’objectif d’une concurrence fiscale loyale dans les activités maritimes. De plus il s’agit de montrer les difficultés que rencontrent ces travaux, aussi bien sur le plan législatif, judiciaire, que sur le plan pratique.

    Adrien Alaux, La position dominante collective en droit de la concurrence l'Union européenne : contribution sectorielle des alliances maritimes, thèse soutenue en 2022 à Nantes Université, membres du jury : David Bosco (Rapp.), Laurent Fedi (Rapp.), Valérie Pironon et Philippe Corruble  

    Alors que le droit de la concurrence de l’Union européenne connaît une évolution majeure, la notion de position dominante collective semble délaissée. Pourtant cette notion dispose d’une certaine capacité d’adaptation aux enjeux contemporains du droit de la concurrence. La notion de position dominante collective permettrait ainsi de former un rempart contre la superposition normative des régimes spéciaux et répondre aux difficultés d’articulation qui en découlent.En plus d’avoir directement contribué à l’évolution de cette notion, l’approche sectorielle du transport maritime international de marchandises soulignerait le bienfondé de son emploi. Cette industrie rencontre des problématiques concurrentielles complexes pouvant s’exporter dans le droit commun de la concurrence : de nature globalisée et standardisée, elle illustre la délicate appréhension des firmes transnationales oligopolistiques et stratégiques bénéficiant, pour la plupart, de régimes spéciaux. En matière maritime, cette spécificité s’exprime par les alliances : des structures coopératives logistiques soumises a priori à l’exemption d’ententes prévue par le règlement (CE) n°906/2009 dit consortium.Cette étude démontre que la notion de position dominante collective est particulièrement adaptée à ces alliances dont la qualification demeure incertaine et idoine. Dans un premier temps, l’étude souligne que la notion de position dominante collective s’est particulièrement développée par le contrôle ex ante et ex post des alliances maritimes. Est alors constaté que la position dominante collective aborde l’appréhension d’un risque collusif sur une structure collusoire. Dans un second temps, l’encadrement de la position dominante collective démontre un glissement dans son appréhension : de critères quantitatifs (prix et parts de marché) vers des critères qualitatifs incarnés par divers intérêts publics (environnement et numérique).

    Gaëtan Balan, L'engagement de l'Union européenne dans la lutte contre les activités illicites en mer : la construction d'un cadre matériel et institutionnel, thèse soutenue en 2019 à Nantes, membres du jury : Constance Chevallier-Govers (Rapp.), Carole Billet et Denis Duez  

    L’Union européenne et ses Etats L’Union européenne, aussi bien dans son membres comprend des espaces maritimes importants, dans sa dimension continentale et dans ses régions ultrapériphériques, qui lui permettent d’être présente sur tous les océans du globe. Les activités maritimes sont en développement, elles comprennent une part d’activités illicites, qui avec le temps deviennent de véritables menaces. Les activités illicites en mer sont envisagées par les conventions internationales, telles que la CNUDM, et ont le plus souvent un caractère transfrontalier. Qu’il s’agisse de la spécificité de ces activités ou de leur caractère transfrontalier, une gestion de la lutte à l’échelle régionale apparaît comme la plus efficiente pour y faire face voisinage qu’au-delà, a dû construire un cadre normatif et institutionnel spécifique, la réalité maritime étant bien différente de la réalité terrestre. Ainsi, dès le début de la politique communautaire des pêches jusqu’à la récente création de l’Agence européenne de garde côtes, l’UE a su faire monter en puissance son cadre normatif au fil des années. La dernière étape en date est incarnée par l’élaboration d’une fonction garde-côtes et garde-frontières, conjuguant les efforts des trois agences européennes dédiées au secteur maritime. Dès lors, l’Union marque une nouvelle étape dans une prise en compte normative toujours plus croissante de sa réalité et de son identité fortement maritime.

    Yann Tephany, La lutte contre les activités illicites en mer, thèse soutenue en 2019 à Nantes, membres du jury : Kiara Neri, Seline Trevisanut, Jean-Christophe Martin et Arnaud Montas  

    La mer est le théâtre d’un grand nombre d’activités illicites. Qu’il s’agisse des actes de violence (piraterie, terrorisme), des trafics illicites (stupéfiants, migrants, armes de destruction massive), ou encore des atteintes à l’environnement marin (pollutions intentionnelles, pêche illicite), cet espace se présente comme des plus vulnérables face aux activités criminelles et délictueuses qui prospèrent en son sein. Si ce constat n’est pas entièrement nouveau, la figure séculaire du pirate sans foi ni loi qui sillonne les mers pour piller les navires marchands en attestant, la période contemporaine semble néanmoins marquée par une insécurité maritime croissante.La CNUDM n’apporte qu’une réponse partielle à ces menaces. Ce texte fondateur organise l’exercice des compétences étatiques sur l’espace maritime. Il consacre un principe général de liberté des mers, lequel se décline en différents droits d’utilisation de l’espace qui bénéficient à l’ensemble des États, tout en reconnaissant à ces derniers une capacité à s’interposer contre les navires interlopes étrangers. Cette Convention souffre toutefois de certains manques, notamment en raison du fait qu’elle ne s’inscrit pas pleinement dans une dimension répressive affirmée. Ce socle central se voit renforcer par différentes conventions de coopération pénale qui viennent consolider le dispositif international de lutte contre les activités illicites en mer. Ces conventions constituent un complément majeur en ce qu’elles organisent la prévention et la répression de ces actes illicites à l’échelle internationale.Il reste que face à des actes criminels et délictueux extrêmement versatiles et diversement répartis sur la surface du globe, ce dispositif international ne peut en lui-même suffire. C’est pourquoi différentes voies ont été explorées, tant par les États que par certaines organisations internationales, dans le but d’œuvrer plus efficacement contre ces activités illicites. Dans le même temps, les juridictions internationales sont progressivement venues consacrer un ensemble de garanties susceptibles de bénéficier aux individus appréhendés en mer, que les États intervenants sont tenus de respecter. En définitive, il apparaît que pour lutter contre les activités illicites en mer, les États souffrent moins d’un manque de normes que d’un défaut de coopération effective. De nombreux efforts doivent encore être réalisés dans ce domaine.

    Hadi Ali Miganeh, Analyse de l’évolution portuaire : cas du Port de Djibouti ; croisement et articulations entre contexte de piraterie maritime, dynamiques institutionnelles et logiques de marché, thèse soutenue en 2018 à Nantes, membres du jury : Laurent Bordereaux (Rapp.), Jean-Marie Miossec (Rapp.), Achaa Abdillahi Ahmed et Robert Rézenthel  

    De par sa position stratégique, le port de Djibouti se trouve au coeur de transit et de marché intérieur de la Corne d’Afrique. L’Ethiopie figure parmi les 15 pays d’Afrique ne disposant pas de littoral et dont l’accès à la voie maritime dépend d’une seule voir de navigation. Alors que les autres pays ont souvent le choix de collaborer avec deux ou plusieurs ports. Il n’en demeure pas moins que l’autorité éthiopienne cherche à développer d’autres pistes afin d’accéder aux autres ports comme un choix alternatif. De ce fait, le port de Djibouti doit-il craindre la concurrence des autres ports d’Afrique de l’Est ? En revanche, sur le plan de sécurité, nous avons relevé que le Golfe d’Aden a fait l’objet des actes de piraterie qui a mobilisé cette dernière décennie la communauté internationale. La piraterie se développe particulièrement dans les zones où les Etats ne peuvent, pour des raisons diverses, assurer leur rôle de contrôle et de protection de la navigation. . La somalie ne pouvant assurer le plein exercice de sa souveraineté sur sa zone maritime, les principes développés par la CNUDM ont pu être utilisés par le droit international au bénéfice de cet Etat côtier. En effet, les pirates ont exploité la situation d’incapacité de l’appareil étatique pour développer leurs activités à partir de certaines zones du littoral somalien en ayant la quasi-certitude de le faire en tout impunité au regard du contexte politique et juridique de leur pays. La communauté internationale a adopté des instruments juridiques pour apporter la valeur contraignante à l’interprétation et à l’application du droit international par la voie de résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Cette mobilisation avait pour objectif d’éradiquer la piraterie maritime qui a réapparu sur les côtes somaliennes.

    Fedoua Errizani, Les réformes portuaires marocaines et françaises : entre enjeu de bonne gouvernance et incitation au partenariat public-privé, thèse soutenue en 2018 à Nantes, membres du jury : Gaë͏lle Gueguen-Hallouët (Rapp.), Robert Rézenthel  

    La libéralisation d’un secteur économique quelconque consiste à faire passer dans le champ de l’économie de marché des activités qui étaient, auparavant, exercées par l’État ou par un monopole public. Il s’agit d’associer le secteur privé dans la gestion des activités publiques d’intérêt général. Dans ce contexte, la privatisation a cédé la place, ces dernières années, à un autre procédé de libéralisation de l’économie qu’on appelle communément « Partenariat Public Privé », visant à confier à une entité privé la gestion du service public. Pour ce qui est du domaine portuaire, l’introduction de la gestion privée dans les ports est, depuis quelques années, une tendance dans les pays en développement ou même dans les pays développés .Elle concerne, principalement, les missions de manutention et stockage des marchandises transitant par le port ainsi que le financement et la mise en œuvre des infrastructures et équipements nécessaires à ses opérations. Cette tendance implique la mise en place d’un partenariat complexe et aux dimensions multiples entre une autorité portuaire, souvent publique, et l’entreprise de manutention gestionnaire d’un ou plusieurs terminaux portuaires. Les mutations qu’ont connues les secteurs portuaires marocain et français à travers les réformes menées par leurs pouvoirs publics (par le biais de la loi 15-02 pour le MAROC et par la loi du 4 juillet 2008 en France) se sont faite sur des bases juridiques et réglementaires différentes certes (au MAROC, contrairement à la France, la délégation de service public est embryonnaire), mais la finalité demeure la même et les contraintes semblables. L’importance du secteur portuaire et sa participation dans l’économie est indéniable pour les deux pays. Le Maroc, situé à 15 km de l’Europe, il est l’entrée principale de l’Afrique vers le nord. Sa situation géographique lui donne une importance économique ; donnant sur deux façades maritimes : méditerranéenne et Atlantique, la plupart des échanges commerciaux passe par lui, et avec le nouveau port de TANGER-MED, cela lui donne un autre avantage. La France, pour sa part, bénéficie d’atouts géographiques inestimables pour devenir, avec ses trois façades maritimes, l’une des principales portes d’entrée en Europe des marchandises transportées par les lignes régulières des grands armements maritimes.

    Florian Thomas, Les relations de travail offshores : contribution à l'étude du pluralisme juridique, thèse soutenue en 2018 à Nantes, membres du jury : Fabienne Jault-Seseke (Rapp.), Isabelle Daugareilh (Rapp.), Valérie Pironon  

    Les relations de travail offshore constituent le creuset de nombreuses problématiques juridiques contemporaines. Elles se trouvent au carrefour de réflexions sur la responsabilité des entreprises transnationales, la mobilité des travailleurs, l’appréhension des activités industrielles à risques illimités et sur la nature des règles de droit. Cette étude aborde ces questions avec le souci méthodologique initial de présenter le pluralisme institué. La présence en mer, les spécificités du travail et du lieu de travail entretiennent des rapports qui déterminent un premier cadre d’analyse. Ce rapport fondateur entre la plateforme offshore et les travailleurs s'inscrit dans un réseau contractuel d’entreprises au sein duquel les États d’accueil et certaines entreprises transnationales jouent les premiers rôles. Cette étude entend faire le lien entre le pluralisme tel qu’il est institué et tel qu’il peut être régulé. Le paradigme contractuel a opéré un décentrement normatif de l’État d’accueil vers les opérateurs principaux, qui sont désormais en charge d’assurer certaines fonctions sociales a priori exorbitantes de leur objet. L’instrument contractuel s’est également trouvé au centre de la répartition des pouvoirs au sein du réseau d’entreprises. Il a favorisé l’émergence de normes privées stimulée par l'autonomie des parties. Ces normes encadrent le travail sur les plateformes offshore et ouvrent sur les aménagements du droit de la responsabilité. Dans ce cadre, la dernière partie de cette étude envisage les mécanismes de responsabilité et leur mise en oeuvre à travers l’approfondissement d’un droit international privé pluraliste fondé sur les relations de travail.

    Roland Le goff, La protection des navires soumis au risque de piraterie : enseignements tirés de l'épisode de piraterie somalien (2006 à 2013), thèse soutenue en 2016 à Nantes en co-direction avec Éric Mondielli, membres du jury : Marie-Pierre Lanfranchi (Rapp.), Gwenaële Proutière-Maulion et Sébastien Maveyraud  

    Alors que le nombre d’attaques des pirates somaliens semble se stabiliser à un niveau bas en océan Indien depuis l’année 2012, il est désormais possible d’étudier l’efficacité des réponses apportées à cette résurgence ponctuelle de la piraterie. Il s’agit dans un premier temps d’examiner l’évolution historique de la piraterie et la réponse juridique opposée à cette évolution. Puis l’étude se concentre sur les failles du droit qui ont laissé émerger la piraterie somalienne en océan indien. Elle traite des possibilités ouvertes par le droit pour permettre aux Etats et aux organisations internationales de lutter contre la piraterie. Elle traite également du cadre légal de la protection des navires, y compris par l’embarquement de gardes privés qui peuvent être amenés à employer la force. En haute mer, cette possibilité dépend essentiellement du droit de l’Etat du pavillon et l’étude se focalise sur le droit français sans pour autant s’interdire d’introduire des éléments de comparaison avec le droit interne d’autres États. Enfin, après avoir étudié la protection des navires contre les pirates, l’étude traite de la sécurisation des espaces maritimes contre les risques de piraterie. Dans cette perspective, elle examine les conséquences de la piraterie sur le droit interne des États mais aussi, le cas échéant, sur le droit international. En résumé, cette étude dresse un panorama des forces et faiblesse du droit dans la lutte contre la forme de piraterie qui a émergé au large des côtes somaliennes avant de toucher l’ensemble de l’océan indien et examine son impact à court et à plus long terme sur la liberté de navigation.

    Roula Khalil, Entreprises multinationales et droits des travailleurs dans les pays d'implantation, thèse soutenue en 2016 à Nantes en co-direction avec Georges Kadige, membres du jury : Isabelle Daugareilh (Rapp.), Sylvaine Laulom (Rapp.), Franck Héas  

    Les entreprises multinationales se sont implantées au Liban et en Égypte. Ces deux États, comme les autres, cherchent à attirer les investissements étrangers, notamment ceux des entreprises multinationales. Dès lors, les États peuvent mettre en œuvre des mesures incitatives, donc attractives. Surtout en Égypte, la notion de zone franche illustre un allègement des exigences, douanières, fiscales ou sociales, vis-à-vis des entreprises « nationales », c’est-à-dire soumises au droit national. Il s’en suit que le droit social développé au sein des implantations nationales des Entreprises Multinationales peut générer différents rapports avec les droits nationaux, et c’est ce que cette recherche entend examiner en ce qui concerne le Liban et l’Égypte. D’où il convient d’étudier les droits des travailleurs dans les pays objets de notre étude (Partie I), puis les responsabilités des entreprises multinationales vis-a-vis des consommateurs, des États et des travailleurs (Partie II).

    Aris-Georges Marghélis, La Convention des Nations-Unies sur le droit de la mer dans ses rapports aux relations internationales , thèse soutenue en 2016 à Nantes  

    La Convention des Nations-Unies sur le droit de la mer (CNUDM) régit depuis 1982 les relations des États en mer et à la mer. Par la largeur du spectre qu'elle couvre et par son universalité, elle constitue un élément fondamental des relations internationales, desquelles elle procède mais qu'elle façonne aussi, dans une relation à géométrie variable en fonction des espaces, périodes, acteurs en enjeux. Une étude de la CNUDM sous le prisme des relations internationales, et notamment dans une perspective stratégique et sécuritaire, nous permet d'identifier sa fonction dans les relations internationales. Le dérèglement du système de sécurité internationale que nous observons depuis la fin de la guerre froide, et plus particulièrement les évolutions en Asie-Pacifique, en Méditerranée orientale ou encore en Arctique, interrogent cette fonction de la CNUDM et pourraient même, à terme, mettre en cause sa pertinence.

    Fan Zhang, Le connaissement en droit chinois à la lumière des conventions internationales, thèse soutenue en 2015 à Nantes  

    L'étude est menée sur la comparaison du droit maritime concernant le contrat de transport des marchandises par mer, entre le droit français, le droit anglais, le droit chinois et des conventions internationales. Aujourd'hui, au niveau international, il existe deux systèmes dans le transport maritime des marchandises sous le connaissement. L'un est rattaché à la Convention internationale pour l'unification de certaines règles en matière de connaissement de Bruxelles de 1924 (les Règles de la Haye), au Protocole de 1968 portant la modification des Règles de la Haye (les Règles de Visby) et au Protocole DTS de 1979. Ce système qui a été adopté par la France et le Royaume Uni est celui qui est le plus appliqué dans le monde. II prévoit des obligations au transporteur mais aussi des exonérations de responsabilité au profit de ce dernier. Ce système est ainsi considéré comme étant avantageux pour le transporteur. L'autre est rattaché à la Convention des Nations Unies sur le transport de marchandises par mer de 1968(les Règles de Hambourg). Ce système est basé sur le principe des obligations et des responsabilités du transporteur et a supprimé ses exonérations de responsabilité. Il lui impose donc plus de responsabilités et est considéré comme étant avantageux pour les ayants droit des marchandises. En revanche, ce système est moins adopté dans le monde. La Chine n'a suivi aucun de ces deux systèmes. Le droit maritime chinois s'est référé aux Règles de La Haye et de Visby et aux Règles de Hambourg pour créer son propre système qui donne des obligations et des responsabilités du transporteur plus strictes que celles des Règles de La Haye et de Visby, mais plus souples que celles des Règles de Hambourg. L'objectif de ce système particulier est de trouver un équilibre entre les avantages du transporteur et ceux des ayants droit des marchandises. C'est par le biais de cette comparaison que nous pourrons ainsi connaître plus en profondeur aussi bien le droit maritime chinois que les deux systèmes cités.

    Jonathan Ruillé, Management des risques intégré des navires et de leurs armements , thèse soutenue en 2015 à Nantes en co-direction avec Benoît Journé  

    Malgré les évolutions technologiques rendant les navires plus « sûrs », les accidents récents - Costa Concordia (2012), Sewol (2014), Norman Atlantic (2014) – nous rappellent que le transport maritime reste une activité à risque. Pour autant, le trafic maritime n’a jamais été aussi important, que ce soit en nombre de navires ou en tonnes de marchandises transportées, et ces accidents ont une fréquence relativement faible. La multiplication de réglementations et conventions (SOLAS, MARPOL, STCW, ISM, ISPS, MLC 2006, etc. ) vise à les réduire car leurs conséquences peuvent être rapidement dramatiques : des centaines, voire des milliers, de personnes peuvent perdre la vie suite à un naufrage. Les ferries ont donc un impératif de fiabilité face aux dangers qui les menacent. Les responsabilités qui pèsent sur l’équipage sont importantes et chaque jour ils doivent mener le navire d’un point A à un point B en toute sécurité tout en respectant les délais. Cette thèse s’intéresse à la fiabilité organisationnelle en examinant l’organisation permettant à l’équipage, en lien avec les parties prenantes (armement, organisme de contrôle, etc. ), de se saisir de l’ensemble des exigences en matière de gestion des risques et de performance attendue, dans un contexte de mondialisation et de concurrence exacerbée. Durant nos cinq semaines d’embarquement à bord de deux ferries, nous avons combiné une démarche qualitative (observations, entretiens) à une approche quantitative (questionnaires) afin de répondre à la question suivante : un ferry peut-il être une organisation à haute fiabilité ?

    Anne Gallais Bouchet, Les autoroutes de la mer et le droit de l'Union européenne, thèse soutenue en 2013 à Nantes  

    Le terme d'Autoroute de la mer est apparu en 2001 suite au Livre Blanc sur la politique européenne des transports. Très médiatisée et mal définie, l'autoroute de la mer présente néanmoins des caractéristiques spécifiques : un trafic assis sur des unités de fret roulant (remorques, conteneurs), des rotations cadencées, haute fréquence, entre au moins deux États membres de l'Union européenne et une approche hybride, à la fois service maritime mais aussi infrastructure du réseau transeuropéen de transport. Il en découle une démarche qui se distingue du cabotage maritime traditionnel. Cette singularité est renforcée par un contexte sociétal européen particulier, rendant le report modal de la route vers la mer souhaitable pour des raisons de sécurité routière, d'environnement, de désenclavement géographique, de développement du marché intérieur. Le relatif échec du marché à s'approprier les autoroutes de la mer conduit à s'interroger sur les conditions de leur pérennisation au sein du système européen de transport. Les deux leviers juridiques majeurs analysés sont complémentaires et révélateurs. D'une part, la détermination des mécanismes de financements adaptés est complexe et s'opère dans un triple contexte d'enjeux sociétaux forts, de libéralisme économique et de tentation d'interventionnisme étatique. Les conditions de la viabilité économique apparaissent fortement régulées. D'autre part, les choix et outils politiques, législatifs et techniques de l'intégration des autoroutes de la mer aux chaînes de porte-à-porte se perfectionnent. L'ultime objectif est de conforter les autoroutes de la mer comme mode de transport alternatif efficace.

    Baptiste Faucher, La santé du sportif professionnel salarié, thèse soutenue en 2013 à Nantes  

    La santé du sportif professionnel salarié détermine l'exécution d'une prestation de travail, qui consiste en la préparation et la réalisation d'une performance sportive. L'articulation des normes du travail et des normes sportives doit aboutir à la construction, au sein des clubs, d'un dispositif spécifique de protection permettant à chaque athlète d'atteindre un niveau optimal de santé. La relation entre les différentes normes applicables est toutefois complexe. Le droit du travail se trouve parfois confronté aux normes sportives qui contraignent son application. La protection de la santé des sportifs est pensée à court terme, dans l'urgence du calendrier des compétitions et avec le souci d'une utilisation maximale des ressources sur le temps contractuel. Les mesures de prévention des risques ne sont appliquées qu'autant qu'elles ne contrarient pas la réalisation de la performance. Le droit de la durée du travail s'efface devant les exigences compétitives. L'activité sportive impose ses propres rythmes, sa propre organisation et exerce toute son influence sur le corps des pratiquants. La pratique sportive intensive engendre usure, fatigue et accident. Les sportifs sont régulièrement confrontés à la blessure au cours de leur carrière. Le droit social vient à leur secours lorsque leur santé est altérée. Il faut pallier les conséquences sanitaires, financières et contractuelles de la blessure.

    Cédric Leboeuf, De la surveillance des activités humaines en mer , thèse soutenue en 2013 à Nantes  

    Véritablement prospective, la technique est bien souvent à l'origine d'évolutions substantielles du droit. En d'autres termes, elle impacte notre environnement sociétal. Les restrictions opérées par le droit limitent les dommages moraux ou physiques résultant de l'utilisation d'avancées techniques. La conception d'une application innovante, mais également son utilisation voire sa commercialisation doivent prendre acte des normes ressortant des différentes branches de droit. En tant qu'élément structurant la société, le droit impacte ainsi la technique et ses applications. Afin de prévenir ou, le cas échéant, d'agir en vue de contrer les effets néfastes d'un événement de mer, il importe d'améliorer la surveillance et la traçabilité des navires, de connaître les risques afin de prévenir les dangers. Le développement des techniques en ce sens doit donc permettre une meilleure adaptabilité des systèmes en place. Les outils techniques peuvent permettre de pallier les difficultés inhérentes à la disparité des espaces du risque et de la menace en mer. Quand bien même le recours aux innovations techniques revêt un avantage significatif au plan de l'efficacité, la création, la commercialisation et l'usage de celles-ci doivent observer de nombreuses normes juridiques protectrice des intérêts individuels. Réglementant l'utilisation de ses applications, le droit humanise la technique et pose les limites à une interprétation extensive de faits. Il se pose ainsi en garde-fou, prévenant des prises de décisions opérationnelles inadaptées ou contraires aux droits fondamentaux.

    Igor Lai, Le statut des ressortissants des Etats tiers dans l'ordre juridique de l'Union européenne, thèse soutenue en 2012 à Nantes  

    Exclus initialement de la construction européenne, le ressortissant d'un pays tiers a trouvé sa place dans l'ordre juridique communautaire avec le traité d'Amsterdam, une fois les fondements de la politique commune dans le domaine de l'immigration établis. Depuis lors, un véritable statut de ressortissant d'un pays tiers, régulièrement établi sur le territoire d'un État membre, se construit. À l'instar du statut de ressortissant communautaire, devenu citoyen de l'Union, le statut de ressortissant d'un pays tiers se construit d'abord autour des questions économiques, s'inscrivant parfaitement dans l'objectif de réalisation d'un marché unique, dont la liberté de circulation est un instrument essentiel. Pourtant, droit fondamental de chaque citoyen européen, la liberté de circulation reste encore subordonnée aux conditions économiques pour le ressortissant d'un pays tiers. En même temps, l'Union européenne se détache progressivement de son atavisme économique, d'une Europe économique on se dirige vers une Europe sociale. La solidarité économique est complétée par une solidarité sociale, permettant ainsi au ressortissant d'un pays tiers d'avoir accès aux droits sociaux communautaires. Le critère de nationalité, comme condition d'accès aux droits de la citoyenneté sociale européenne, s'affaiblit cédant sa place à un nouveau critère, la résidence régulière. Par conséquent, la citoyenneté sociale européenne, et, notamment, les droits rattachés à celle-ci, s'ouvrent aux ressortissants des États tiers régulièrement établis sur le territoire d'un État membre. La dimension économique du statut de ressortissant d'un État tiers s'enrichit par une dimension sociale et devient ainsi plus proche de celui de citoyen de l'Union.

    Anne-Laure Garret, Le statut des marins sous pavillon français, thèse soutenue en 2010 à Nantes  

    Sous l'effet de l'internationalisation du travail et de la mondialisation, le statut des marins sous pavillon français est en pleine évolution. Pour redonner de la compétitivité au pavillon français face à la libre immatriculation, les gouvernements français successifs ont créé de nouveaux registres en s'appuyant sur la spécificité de la législation des territoires d'Outre-mer et en créant un registre international français. Ces registres ont conduit à une diversification et à une imbrication des règles de droit social applicables aux marins et ont remis en cause le principe de l'unité de la loi applicable à bord. Les avantages sociaux dont ils bénéficiaient jusque là ont ainsi été en grande partie remis en cause au nom de la compétitivité qui devient le critère essentiel pris en compte par les armateurs. Parallèlement, les instances européennes et internationales sont intervenues pour encadrer le dumping social. Ces nouvelles règles ont modifié l'architecture du droit social maritime français. Si ce droit était historiquement élaboré dans un cadre national, cette situation est désormais révolue. En dépit de ces réformes, le déclin du pavillon français n'a pas été enrayé et les navires pratiquant le moins disant social continuent à longer nos côtes. Pour remédier à ce phénomène, il est apparu que les mesures nationales et communautaires seraient insuffisantes. Une convention internationale a été élaborée afin de créer un statut minimal international du marin. Son application et l'exercice de contrôle par l'́État du port devraient enfin permettre d'écarter les navires sous normes et de rétablir une concurrence plus loyale pour les marins sous pavillon français.

    Amandine Lefrançois, L'usage de la certification, nouvelle approche de la sécurité dans les transports maritimes, thèse soutenue en 2010 à Nantes  

    Un contexte de concurrence industrielle accrue a mis à jour le manque de considération accordée par le droit international aux aspects sociaux et humains de la sécurité dans les transports maritimes. A la recherche d'une sécurité optimale, les États réunis au sein de l'OMI ont modelé des outils innovants par des emprunts de plus en plus importants à la normalité technique, puis à la gestion. L'usage de la certification de conformité a été la première étape de ce processus, avant que l'assurance qualité ne soit reprise dans une version maritime d'assurance sécurité Le rôle des États a été modifié par cette morphologie nouvelle du droit : mieux défini, celui de l'État du pavillon - mis à mal par la complaisance - peut trouver un pendant dans celui de l'État du port. Plus spécialisés, les contrôles nécessitent néanmoins le recours à des agents spécialisés, dont il convient de définir la responsabilité. Enfin, un phénomène de globalisation de la sécurité dans les transports maritimes semble fait jour ces dernières années, menant à l'application de plus en plus large de concepts managériaux, faisant enfin rattraper à ce droit spécifique des décennies de retard.

    Alexandre Charbonneau, Marché international du travail maritime , thèse soutenue en 2008 à Nantes  

    Des marchés nationaux du travail maritimes furent constitués dans le cadre des Etats nations pour répondre à d’importants besoins en main-d’œuvre, sur le plan militaire, dans la lutte pour la domination des mers au sein d’une Europe coloniale. Avec la décolonisation, de nouveaux Etats maritimes ont ouvert l’accès à des pavillons fiscalement et socialement concurrentiels, précipitant alors le démantèlement des anciens marchés nationaux fermés. Ce phénomène, considéré comme une manifestation sectorielle particulière de la mondialisation des échanges et du droit, a abouti à une classification syndicale des pratiques d’immatriculation de navires, lorsque les armateurs n’entretiennent pas de liens avec l’Etat du pavillon arboré, à travers les pavillons dits de complaisance. Le démantèlement des cadres nationaux ainsi opéré autorise-t-il à avancer le constat qu’un marché international s’y serait substitué ? La réponse apportée est négative. L’exercice de trois principales prérogatives conditionne la caractérisation d’un marché, selon l’approche juridique retenue ici de cette notion. Il s’agit des fonctions de réglementation, de police et de justice des obligations conclues à l’intérieur du périmètre du marché. Malgré une redistribution des prérogatives originellement exercées par l’Etat pavillon, en direction, notamment, de l’Etat du port, les facteurs de cohésion ne sont pas réunis pour caractériser l’existence d’un marché international du travail maritime. Cependant, l’étude des conflits sociaux maritimes montre que de nouveaux espaces de régulation s’organisent, substituant aux marchés nationaux une pluralité d’encadrements juridiques à l’articulation complexe

    Mahdi Shahabi, L'interpénétration du droit privé et du droit public , thèse soutenue en 2008 à Nantes  

    L’étude de l’interpénétration du droit public et du droit privé correspond à la fin du droit et ses évolutions, mais la fin issue d’une approche transpositiviste du fondement de la règle juridique, une approche qui ne supprime ni l’individu, ni l’Etat. Ainsi, notre étude est une étude sur la théorie générale du droit. Cependant, cette théorie essaie de trouver ses effets pratiques dans les évolutions sociales, économiques et politiques. C’est pourquoi l’évolution de la société individualiste à la société assurancielle est prise en considération

    Erwan Robert, Subordination et responsabilité civile , thèse soutenue en 2008 à Nantes  

    L’immunité civile vise à la protection du salarié pour les actes accomplis dans l’exercice de sa mission. Le rapport du travail se caractérise par la soumission du travailleur subordonné au pouvoir de l’employeur. La subordination joue le rôle de révélateur de la véritable nature des relations employeur/salarié. La notion de subordination traduit le fait que le salarié ne supporte pas le risque économique de son activité. C’est ce qui explique que la responsabilité du salarié à l’égard de l’employeur est quasi-exclusivement disciplinaire. Vis-à-vis des tiers, le préposé est bien souvent un salarié, lequel n’est qu’un rouage dans une entreprise dont il ne maîtrise pas le fonctionnement. Seul le commettant est à même de prendre les mesures nécessaires pour prévenir le risque dommageable. Aussi, l'argument selon lequel l'employeur-garant doit supporter les risques de l'exploitation ne doit s'entendre que des risques normaux. Il conviendrait donc, pour que le salarié engage sa responsabilité civile, que celui-ci ait pris de sa propre initiative un risque volontaire grave ou ait adopté un comportement particulièrement dangereux qui n’était justifié en rien par la tâche à accomplir. Une telle définition n’est pas très éloignée de celle de la faute inexcusable, du moins telle qu’elle est comprise en droit social.

    Xavier Vincent, Droit du travail et particularisme aérien , thèse soutenue en 2007 à Nantes  

    Dans la sphère aérienne la combinaison de l'impératif de la sécurité et de la technicité de l'art de l'homme de l'air n'emprunte pas la catégorie du travail abstrait, mais passe par la définition d'un corps de règles particulier articulé autour de la nature spécifique du métier de navigant. L'Etat, garant de la sécurité, a mis en place un modèle organisationnel inédit fait de contraintes et d'avantages compensatoires. Cependant, la législation sociale générale demeure applicable au personnel aérien. Il en résulte une combinaison des textes du livre IV du Code de l'aviation civile avec les règles générales du droit social. S'il s'établit le plus souvent une cohabitation harmonieuse entre les différents ordres publics, les deux branches du droit évoluant séparément et remplissant chacune des fonctions différentes, on observe également des conflits entre les deux législations provoquant des problèmes de conciliation. En outre, le métier de navigant de l'air se situe au croisement de deux lignes d'évolutions contemporaines, l'une tenant à la métamorphose de la profession aéronautique, symbolisée par son ouverture aux personnes handicapées, l'autre à la propagation de la logique du travail concret dans le droit du travail abstrait. Ces « mouvements » posent la question de la dilution de la spécificité justifiant l'existence du livre IV du Code de l'aviation civile et invitent avec audace à réfléchir sur les changements du droit du travail

    Manoëlla Rasselet, Les ruptures du contrat de travail , thèse soutenue en 2007 à Nantes  

    Cette étude met en perspective la place respective de la logique contractuelle et de la logique statutaire lors de la rupture du contrat de travail. En effet, si la relation de travail a une dimension contractuelle et patrimoniale, elle est également un contrat entre deux personnes présentant un aspect extra patrimonial. La première partie expose donc ces tensions dans l'évolution de la qualification. Quant à la seconde partie relative au régime applicable, elle permet de développer la façon dont le droit du licenciement illumine la protection des droits fondamentaux du salarié

    Sandrine Maillard-Pinon, L'émergence de la citoyenneté sociale européenne, thèse soutenue en 2006 à Nantes  

    A l'instar de la citoyenneté politique, la citoyenneté sociale contribue à assurer la participation du citoyen à la vie de la communauté à laquelle il appartient. Mais la citoyenneté sociale se distingue de la citoyenneté politique tant par la nature des droits qu'elle confère, que par son détachement de la nationalité ; elle rompt les liens historiquement établis entre citoyenneté et droits politiques d'une part, et entre citoyenneté et nationalité d'autre part. Née dans le cadre national, la notion de citoyenneté à été transposée en 1992 à l'échelle européenne. Calquée sur la notion traditionnelle de citoyenneté, la citoyenneté européenne s'inscrit dans une dimension essentiellement politique et est étroitement reliée à la nationalité. Mais la citoyenneté sociale européenne émerge en amont de l'instauration de la citoyenneté de l'Union, un statut social communautaire, nourri tant par le principe de non-discrimination fondée sur la nationalité que par la liberté de circulation, se construit autour du travailleur. Puis, adossée à la citoyenneté de l'Union, la citoyenneté sociale se redéploie ; elle tend ainsi à instaurer un nouvel espace de solidarité entre les citoyens de l'Union. Mais tant les traces laissées par la finalité économique de la Communauté européenne, que le lien établi entre la nationalité d'un Etat membre et la citoyenneté de l'Union enrayent la reconnaissance de la citoyenneté sociale européenne. L'émergence de la solidarité au rang des valeurs fondatrices de l'Union est pleine de promesses ; cette exigence de solidarité porte en elle les germes de la citoyenneté sociale européenne, déconnectée de toute logique économique et nationale

    Goho Diezzia, Les marins abandonnés, thèse soutenue en 2005 à Nantes  

    Depuis ces vingt dernières années, le transport maritime a vu apparaître un phénomène nouveau aux conséquences dramatiques décriées : l'abandon d'équipages par l'armateur ou son représentant: le capitaine, faute de rapatriement et de paiement des salaires dus dont les montants s'élèvent souvent à plusieurs mois d'arriérés. De 1995 à 1999, 212 cas d'abandons ont été recensés par le syndicat I. T. F, 29 cas intervenus en 1997 rien qu'en France. Il s'agit des navires anciens, mal entretenus relevant dans 80% des pavillons de complaisance où prévalent des conditions de vie et de travail intolérables. Les insuffisances du droit international laissant place à la libre immatriculation des navires par des sociétés de papier, Single Ships Compagnies. Les conventions de l'Organisation Internationale de Travail n°163 relative au bien-être et 164 relative à la santé des gens de mer sont peu ratifiées, même ratifiées, leurs manquements ne sont pas assortis de sanctions rigoureuses dissuasives. Le contrôle de l'Etat du port permet d'assurer le respect des principales conventions de l'Organisation Maritime Internationale, au risque de provoquer l'abandon des navires et des marins par l'armateur. Les associations d'accueil des marins, les syndicats, les chercheurs, les juristes ont permis la prise en charge des équipages abandonnés, s'efforcent de faire modifier les procédures applicables en matière de rapatriement et de garantie de paiement des salaires et accessoires dus

    Loïc Lerouge, La reconnaissance de la santé mentale en droit du travail, thèse soutenue en 2004 à Nantes  

    Le travail est capital pour la personne par la représentation de la dignité à laquelle il renvoie. Mais indéniablement les conditions de travail évoluent. L'intensification de l'activité, des tâches de plus en plus mentales, le stress sont autant de facteurs qui peuvent développer chez le travailleur des troubles psychiques. La loi de modernisation sociale est un tournant important pour le droit à la santé au travail. Le Code du travail reconnaît désormais expressément la santé mentale. Toutefois, la reconnaissance en elle-même ne suffit pas à instaurer un régime propre à préserver la santé mentale au travail. L'accent doit être porté sur la prévention des risques d'atteinte à la santé psychique des travailleurs. Les personnes fragiles psychologiquement en seront les premières bénéficiaires. Comme le droit à la santé physique au travail, le travailleur doit pouvoir jouir d'un droit à la protection de sa santé mentale et sa personne doit être replacée au cœur de la relation contractuelle

    François-Xavier Pierronnet, Responsabilité civile et passagers maritimes, thèse soutenue en 2004 à Nantes  

    Le transport maritime de passagers fournit l'occasion de dessiner les contours et les enjeux de l'objectivation de la responsabilité civile qui concerne aujourd'hui tous les usagers du transport mais également les mutations du droit des transports et spécialement du Droit maritime. L'étude de la responsabilité civile des passagers maritimes fait apparaître un déplacement de son centre de gravité. Au pivot classique de la responsabilité civile (le sujet-responsable) tend à être substitué un pivot plus moderne, l'objet-réparation. Ce phénomène a atteint les "passagers en plaisance" et les "passagers en croisière". Pour autant, le droit de la responsabilité civile des passagers maritimes "purs" est demeuré étranger à ce mouvement. Des signes d'une évolution sont perceptibles mais restent insuffisants. Nous proposons alors les éléments d'une remodélisation de la matière (obligation de sécurité de résultat et réparation intégrale) après en avoir stigmatisé les principaux traits

    Géraldine Laforge, Les emplois familiaux , thèse soutenue en 2003 à Nantes  

    Depuis quelques années, de nombreuses mesures ont été mises en oeuvre dont l'objectif est d'inciter au développement des emplois familiaux. Le constat qu'un nombre croissant de besoins familiaux n'est pas satisfait en matière d'activités ménagères, de garde d'enfants, d'assistance aux personnes âgées ou handicapées, suscite en effet l'intérêt des spécialistes de l'emploi. L'objet de cette recherche est de s'interroger sur l'impact de cette politique de l'emploi sur le secteur d'activité. La création quantitative d'emplois familiaux s'est-elle accompagnée d'un mouvement qualitatif notamment en termes de statuts d'emploi des intervenants à domicile ? Après un éclairage historique et une présentation des mesures gouvernementales, l'analyse pose l'hypothèse du risque d'une impasse pour les emplois familiaux que cette politique se propose de développer. Il s'agit alors de proposer in fine les conditions d'une passerelle vers des emplois familiaux pérennes et qualifiants

    Matthieu Babin, Le risque professionnel , thèse soutenue en 2003 à Nantes  

    Le droit du risque professionnel (hygiène et sécurité du travail, réparation des accidents du travail) traverse une crise qui invite à en dresser un état positif et critique. La présente thèse a pour objet de procéder à cet état, dans un esprit d'objectivité et à la faveur d'une distinction entre les problématiques de reconnaissance (améliorer la reconnaissance des risques liés au travail) et d'imputation. Justifier l'imputation de certains risques aux employeurs des intéressés). Elle tend à mettre à jour les conditions favorables à une politique rationnelle de prévention et de réparation des risques professionnels : d'une part, la création d'une catégorie juridique unifiée, à laquelle serait associé un régime de reconnaissance caractérisé par une répartition cohérente des pouvoirs et des devoirs entre les garants de l'intérêt général, les experts et les intéressés eux-mêmes ; d'autre part, l'identification des fonctions du régime du risque professionnel (la prévention des risques, la répartition des charges), permettant d'en dessiner les contours de façon plus précise, aussi bien pour les victimes potentielles (les " travailleurs ") que pour les responsables désignés (les " employeurs "). C'est au prix de quelques choix clairs que le droit du risque professionnel peut espérer trouver sa juste place parmi les régimes de prévention et de réparation des préjudices corporels

    Lin Banoukepa, Contrats et diverses relations de travail en Centrafrique, thèse soutenue en 2000 à Nantes  

    Les relations de travail entre les hommes ne peuvent exister que, si entre ces hommes, ils sont reunis pour la realisation d'activites dans le monde ancien oubanguien, ces relations de travail sont gratuites, benevoles. En europe, tres tot, c'est, sous des formes de contrats de travail remunere et d'observation des lois et regle ecrites du droit du travail, que ces relations de travail sont diteslegalement formees. En oubangui, comme dans d'autres pays africains, les contrats de travail sont uvres de manifestations ou des engagements de volonte unilaterale bilateralement ou multilaterale des individus a executer ensemble une tache ou, a faire executer par autrui des activites. Les notions des contrats de travail en oubangui qui ont existe et existent ; ont souvent pris des formes differentes :tacites, orales, gestuelles et recemment ecrites. Les contrats oraux du travail : sont du domaine de la parole donnee, parce que les societes oubanguiennes n'ont pas de culture de l'ecriture. Ce qui a amene ces societes en matiere de droit du travail vers des sources des lois, des regles provenant des droits coutumiers, des traditions, des croyances et des murs qui sont les socles juridiques dans ces societes et vont se heurter aux contrats modernes du travail. Les notions des contrats de travail : dans les premieres societes oubanguiennes, elles sont restees longtemps verbales, non ecrites ont ete, exclusivement fondees sur a partir des liens familiaux (lignage), villageois et les alliances. A retenir que, les contrats de travail, naissent de la confiance qui existe entre les familles, les individus et les populations. Confiance qui est a la base du consentement des lignages a ce regrouper pour former les villages et a ce mettre ensemble pour travailler confiance qui est a la base des differentes alliances qui vont les unir et leur permettre de faire naitre les differentes formes de relations de travail entre eux, qui sont : entraide, benevolat, solidarite. Le tout en travail gratuit ou recompenser, selon les conventions conclues a partir du droit coutumier. Ces contrats de travail sont nes : - pour permettre la recherche et la satisfaction des interets collectifs ; - pour, permettre la gratuite de la main d'uvre au travail et, - pour faciliter la participation de tout-un chacun aux diverses activites initiees dans les villages. Contrats de travail des premiers ou

    Bertrand Salmon, Le droit de la santé et de la sécurité du salarié , thèse soutenue en 2000 à Nantes  

    Le droit de la sante et securite du salarie est un ensemble normatif inscrit au coeur de la naissance du droit du travail. Cette protection de la sante du salarie, par l'intermediaire de l'instauration des regles de securite, s'est historiquement appuyee sur une prevention administrative et penale du risque professionnel. Titulaire d'un pouvoir de direction dans le cadre du contrat de travail, lechef d'entreprise fut designe responsable de l'application des regles de securite. Responsable de l'application correcte de la reglementation, il est correlativement responsable penalement de son nonrespect. Cette prevention administrative et penale fait l'objet d'une structure normative eclatee ou se cotoient notamment normes nationales et normes communautaires, nonnes legales et normes reglementaires, normes conventionelles et nonnes patronales, normes juridiques et normes techniques. Cette prevention fait egalement intervenir de nombreux acteurs au cote du chef d'entreprise dont la preeminence est affirmee dans ce domaine. Du salarie aux representants du personnel, du medecin du travail aux administrations aptes a intervenir, c'est l'importance du role de l'inspecteur du travail qui sedegage. A cote de ce droit de la sante au travail semble aujourd'hui se construire une nouvelle conception normative en matiere de prevention. Celle-ci ne consiste plus a imposer des obligations au chef d'entreprise mais a conferer des droits au salarie. C'est le droit a la sante au travail. Le salarie devient ainsi un veritable acteur en matiere de sante et securite au travail ce que ne lui permet pas la conception administrative et penale de la prevention. Cette dynamique, qui se retrouve egalement en matiere de reparation des prejudices physiques subis au travail, necessite d'etre amplifiee pour faire des salaries et de leurs representants les veritables titulaires d'un droit a la sante au travail

    Laurent Vogel, L'impact des directives communautaires sur l'harmonisation du droit de la santé au travail des Etats de l'Union Européenne, thèse soutenue en 1998 à Nantes 

    Abdelbare Marouazi, L'essor du droit européen des transports maritimes et son impact sur les relations Maroc/Union européenne, thèse soutenue en 1998 à Nantes  

    L'indépendance des pays en voie de développement a engendre la nécessité d'un nouvel ordre économique international. En matière maritime, ce dernier s'est traduit par l'adoption du code de conduite des conférences maritimes. L’apport de cette nouvelle convention est l'introduction de la règle de partage du trafic. Selon cette dernière chacun des deux pays intéressés par l'opération de transport maritime détient 40% du trafic, la part restante est attribuée aux compagnies étrangères en l'application du principe de la libre concurrence. Dans ses relations avec les états membres de la communauté, le Maroc a fait du code de conduite la base juridique de cette coopération. Cette approche, qu'on peut qualifier de protectionniste, qui a domine les relations entre le Maroc et les différents états membres, a été illustrée par la conclusion des accords bilatéraux entre ces deux partenaires. La première partie de cette étude est consacrée à la position du Maroc et de son partenaire européen face au code de conduite, ainsi qu'aux accords bilatéraux reflet de cette coopération. Deux facteurs ont poussé le Maroc à adapter sa politique des transports maritimes : d'une part, les nouvelles mutations technologiques et organisationnelles dans le secteur des transports maritimes, qui ont réduit le rôle du code de conduite. D’autre part, la naissance d'une politique commune des transports maritimes, guidée par le principe de la libre concurrence, a engendré l'adaptation des accords bilatéraux déjà conclus. La deuxième partie de cette étude affiche deux objectifs : le premier consiste a aborder la nouvelle politique commune des transports maritimes ainsi que ses effets sur la politique marocaine. Le second expose le nouveau visage de la politique marocaine des transports maritimes face aux nouvelles mutations technologiques et organisationnelles dans ce domaine.

    Romain Marié, Du Processus de généralisation de la sécurité sociale de 1945 à nos jours, thèse soutenue en 1997 à Nantes  

    L'objectif du plan francais de securite sociale etait en 1945 d'etendre la legislation sur les assurances sociales aux groupes sociaux depourvus de protection et d'allouer un minimum de ressources a ceux qui n'etaient pas en mesure de travailler pour subvenir a leurs besoins. Les efforts deployes pour mener, en application des orientations definies par ce plan, le processus de generalisation dans les respect des principes assurantiels ont conduit a recourir a des mecanismes d'integrations categorielles qui n'ont pas toujours offert aux inactifs la possibilite de beneficier de la protection minimale de base a laquelle leur statut donne normalement acces. Les difficultes rencontrees pour elargir le perimetre de l'assurance vieillesse atteignirent un tel niveau que des allocations non contributives furent rapidement instituees pour solvabiliser les personnes agees en situation de pauvrete. La multiplicite des regimes derogatoires instaures pour ouvrir l'assurance maladie aux individus san activite professionnelle constitue actuellement un obstacle a l'obtention de la qualite d'assure social. La securite sociale s'est progressivement vue confier la gestion de minima sociaux qui ne furent pas organises pour prendre en consideration le caractere multidimensionnel de la pauvrete, en raison de leur construction sur la base des risques sociaux traditionnellement couverts par les assurances sociales, tant que le revenu minimum d'insertion ne fut pas cree. La suppression des criteres d'activite professionnelle a en revanche garanti des 1978 des prestations familiales a l'ensemble des residants. Bien que le droit de la securite sociale continue majoritairement a se referer au modele professionnel, il assure, en depit des dysfonctionnements enregistres, une protection minimale de base exhaustive en droit qui permet a la quasi-totalite de la population de recevoir des soins medicaux, de percevoir des prestations familiales et eventuellement un revenu minimum.

    Saleh Alssayary, La protection sociale contre les risques professionnels en arabie saoudite (etude de la reparation sociale), thèse soutenue en 1996 à Nantes  

    En islam, la securite sociale est une institution religieuse qui a pour objectif d'enrayer la pauvrete qui nuit a la religion. Elle est fondee sur le monotheisme qui stipule que" il n'y a pas de divinite qui merite d'etre adoree autre qu'allah". Apres avoir vu le fondement de la securite sociale en islam, il a ete etudie son regime juridique. Les ressources de securite sociale sont constituees par la zakat. Les risques professionnels couvrent les accidents de travail proprement dits, les accidents de trajet et les maladies professionnelles. Le caractere professionnel de l'accident ou de la maladie ouvre droit aux indemnites sociales qui sont etablies forfaitairement, en fonction du salaire et du taux d'invalidite. Elles consistent en des prestations en nature (traitement medical) ou en especes (indemnites journalieres, rentes d'incapacite et rentes de reversion). Cependant, il existe des cas de decheance, de suspension ou de prescription de ces prestations.

    Khadija Elkihel, Les critères de rattachement dans le contrat de travail international , thèse soutenue en 1996 à Nantes  

    L'internationalisation des rapports de travail et la mobilité des travailleurs sont deux faits qui ont marqué le monde actuel. En conséquence, cette mobilité accouche de beaucoup de difficultés sur le plan juridique. En effet, l'on songe d'abord à ce qu'on appelle le contrat de travail international, à la loi applicable à ce contrat et à la juridiction compétente en cas de litige sur les éléments du contrat de travail international. Les critères de rattachement nous permettent de savoir devant quelle juridiction le salarié doit porter le litige l'opposant à son employeur, souvent situé dans un pays lointain ? A l'aide de quelle loi, le juge doit-il trancher le différend ? Quelle loi nous dira si le contrat a été valablement conclu, quels sont ses effets et quelles sont les conséquences juridiques entraînées par sa rupture ? Le droit international privé ne donne pas de solutions effectives à ces problèmes, cette mission est l'apanage de la jurisprudence, aidée et appuyée récemment par des conventions internationales. Déterminer les critères de rattachement pour savoir le juge compétent et la loi applicable dans un contrat de travail international est un problème complexe, et en droit français, fait l'objet de vives controverses. Les discussions concernent, la variété des critères de rattachement utilisés par la jurisprudence française en matière de conflits de juridictions et les conflits de lois, le principe d'autonomie dans le contrat de travail international et les lois de police. En droit français, la jurisprudence a fait preuve de tâtonnement, d’hésitation et de revirement dans l'application des critères de rattachement dans la sphère des conflits de juridictions et les conflits de lois. L’entrée en vigueur des conventions européennes, en matière de conflits de juridictions : la Convention de Bruxelles du 27 septembre 1968, révisée par celle de Saint-Sébastien en 1989, et la Convention de Lugano de 1988, et en matière de conflits de lois : la Convention de Rome du 18 juin 1980, instaurent un droit international prive commun à tous les états signataires, et de ce fait, unifient les critères de rattachement dans les rapports internationaux de travail. La question qu'on se pose est de savoir si ces conventions apportent effectivement des règles nouvelles adaptées à la spécificité du contrat de travail international.

    Mohammed Zriouil, Le sort du marin malade ou blessé en droit français, thèse soutenue en 1994 à Nantes  

    Le but de cette thèse est d’étudier le sort du marin malade ou blesse en droit français. Le premier volet comprend d'une part, les conséquences de la maladie de l'accident et de l'inaptitude physique sur le contrat d'engagement. Les difficultés situées au niveau de reclassement et celui de l'emploi. D'autre part, le rôle préventif du médecin des gens de mer suite aux visites médicales aussi bien que sur les lieux du travail. Le second volet traite les différentes notions (maladie-accident-invalidité), les prestations accordées au marin : sa prise en charge par l'armateur et la caisse générale de prévoyance. Puis l'action en réparation intégrale lorsque l'accident est du à une faute d'un tiers, d'un événement de mer ; les problèmes qui se posent vis à vis de la qualification des tiers quant à la détermination de la faute. Les recours dont le marin dispose ainsi que ses ayants droit ou ses proches et les lacunes juridiques qui heurtent la mise en œuvre de cette procédure.

    Gwenaële Proutière-Maulion, La politique communautaire de réduction de l'effort de pêche des états membres , thèse soutenue en 1994 à Nantes  

    Le but de cette thèse est d’étudier l’élaboration et l’évolution de la politique commune des pêches, en ce qui concerne la réduction de l'effort de pêche des états membres, afin de parvenir à une adéquation entre cet effort de pêche et les stocks exploitables dans un contexte de pénurie des ressources halieutiques. A cet effet, la première partie détaille, dans un premier chapitre, les conditions d’élaboration de la politique commune des pêches et le passage d'une liberté de pêche à un véritable droit d'exploitation des ressources, avant, dans un second chapitre, d’étudier les différentes mesures mises en œuvre par la communauté économique européenne afin de parvenir a cette adéquation. Quant à la seconde partie, elle pose, elle, le problème de l'application de ces mêmes mesures par les états membres, dans le respect du droit communautaire en vigueur, à travers l’étude comparative des politiques nationales d'application de la politique commune des pêches, développées par trois états membres de la communauté, la France, le Royaume-uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du nord et l’Espagne, chacune de ces politiques faisant l'objet d'un chapitre distinct.

    Jean-Paul Declercq, La reparation du prejudice subi par le marin victime d'un evenement de mer et par ses proches, thèse soutenue en 1993 à Nantes  

    Le regime francais de securite sociale comprend un systeme d'assurance contre les accidents du travail. Mais le regime general n'est pas applicable au marin qui depend d'un regime special. En cas d'accident l'armateur doit prendre en charge soins et salaire durant un mois a compter de la date de debarquement. La caisse de prevoyance prend ensuite de relais. Les indemnites versees au marin ne sont toutefois pas calculees sur la base du revenu (comme c'est le cas des travailleurs terrestres) mais d'apres un "salaire forfaitaire" qui est plus faible. En cas de deces les pensions versees aux ayants droit sont egalement basees sur ce salaire forfaitaire. La plupart des evenements de mer ne pourrait survenir si le navire etait enbon etat de navigabilite, et dans la plus grande partie des cas quelqu'un est responsable du sinistre? dans le cas ou celui-ci est le fait d'un tiers la victime ou ses proches peuvent engager une action en reparation integrale contre les responsables. Mais les possibilites d'action sont limitees lorsque l'evenement de mer est du a une faute grave de l'etat dans sa mission de controle de la securite ou du sauvetage. Dans ce cas une action devant le tribunal administratif peut etre menee pour obtenir reparation complementaire.

  • Kokougan Désiré Agbavon, La protection des gens de mer à l'épreuve de l'activité des agences de fourniture de main-d'oeuvre maritime, thèse soutenue en 2023 à Littoral sous la direction de Catherine Minet-Letalle et Kristin Bartenstein, membres du jury : Céline Leborgne (Rapp.), Stéphanie Bernstein (Rapp.), Charles Tremblay Potvin    

    L'industrie maritime a connu de profondes mutations qui ont non seulement influé sur les rapports commerciaux liés au transport maritime, mais aussi sur les relations de travail qui se créent à l'occasion de l'emploi des gens de mer à bord des navires. Une manifestation concrète de ces mutations a été le recours par les armateurs à des structures spécialisées dans la fourniture d'équipage. Dénommées agences de manning ou fournisseurs de main-d'oeuvre, ces structures facilitent les procédures de recrutement pour les armateurs et constituent par la même occasion de véritables pourvoyeurs d'emploi pour les gens de mer. Toutefois, certains comportements des agences de manning peuvent mettre en péril la protection des gens de mer et de leurs droits. De ce fait, l'activité de fourniture de main-d'oeuvre maritime a nécessité un encadrement. Bien qu'un ensemble de règles internationales et nationales participent à cet encadrement, des questions demeurent. Celles-ci sont relatives non seulement aux situations conflictuelles de lois et de juridictions que pose l'activité en raison de son caractère international, mais aussi aux difficultés relatives à la détermination de l'employeur véritable du travailleur dans le cadre de la relation de travail tripartite qui naît. La libre immatriculation des navires et le phénomène de complaisance ont conduit à une remise en cause du rôle premier que devraient jouer les États du pavillon dans la protection des gens de mer qui travaillent à bord des navires qu'ils immatriculent. Les États fournisseurs de main-d'oeuvre, eux, semblent rechigner à l'idée de la mise en place d'une réglementation rigoureuse et rigoureusement appliquée à l'égard des agences qu'ils accueillent, en raison des considérations économiques (qui semblent prévaloir). Dans de telles circonstances, les États du port sont devenus de véritables remparts en matière de protection des gens de mer. Cette recherche propose une réflexion sur des mécanismes, y compris des mécanismes de responsabilisation des agences de manning, afin de faire émerger un ensemble de procédés devant permettre de garantir un travail décent des gens des mer recrutés par l'intermédiaire de ces agences.

    Vonintsoa Rafaly, La conservation des ressources halieutiques en haute mer : du régime classique de la responsabilité à la responsabilisation des états, thèse soutenue en 2020 à Nantes sous la direction de Odile Delfour, membres du jury : Nathalie Ros (Rapp.), Jochen Sohnle (Rapp.), Éric Mondielli et Louis Savadogo  

    Faut-il que tout change pour que rien ne change? Face à la surexploitation des ressources biologiques marines, conséquence de leur raréfaction, le droit de la mer est appelé à évoluer pour garder un certain équilibre entre la liberté d’exploitation et les contraintes liées aux exigences environnementales. Mais faut-il que tout change ? Il s’agit de rentrer dans le cœur du problème et pour cela, l’étude sera axée sur la question principale de la responsabilité des États dans la conservation des ressources biologiques en haute mer. Entre crise et révolution, le droit de la mer se cherche face aux nouveaux défis auxquels la « communauté internationale » est confrontée. Pour assurer une conservation pérenne des ressources, la considération de l’intérêt commun et des exigences environnementales a conduit à un processus de reconceptualisation de la responsabilité des États, au sein duquel la coopération internationale joue un rôle prépondérant. Le droit de la mer s’est alors approprié certaines notions de droit international et de droit international de l’environnement, tout en les réactualisant, à travers des mécanismes nouveaux amorçant de nouvelles formes de responsabilisation des États.

    Julien Delamotte, Le droit de la radioprotection des travailleurs : essai sur l'existence d'un droit spécial de la santé et de la sécurité au travail, thèse soutenue en 2016 à Nantes sous la direction de Franck Héas, membres du jury : Alexis Bugada (Rapp.), Marie-Pierre Blin-Franchomme (Rapp.), Marc Léger  

    La découverte de la radioactivité à la fin du XIXème siècle a rapidement été suivie par la prise de conscience des effets nocifs que peuvent entraîner les radiations provoquées par ce phénomène physique. Ainsi, et consubstantiellement à la reconnaissance de ces dangers, plusieurs règles juridiques ont progressivement émergées en vue de prévenir tout risque d’exposition aux rayonnements ionisants. L’ensemble de ces règles, procédures et moyens de prévention, visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants, a alors été qualifié de radioprotection. Ainsi, le début du XXème siècle semble marquer la naissance d’un droit de la radioprotection des travailleurs. Il s’avère néanmoins que l’analyse des règles qui composent ce droit a été totalement occultée par la doctrine de droit social. Cette thèse se propose donc de mener une étude approfondie de ce droit en vue de mettre en évidence les particularités qui pourraient le caractériser. L’objectif consiste à démontrer en quoi le droit de la radioprotection des travailleurs constitue une branche spéciale du droit commun de la protection de la santé et de la sécurité au travail. Cette spécificité résulterait d’une part de la nature sui generis des règles juridiques qui composent ce droit, et d’autre part, du caractère hybride dont semble être empreint le droit de la radioprotection des travailleurs.

  • Guillaume Loonis-Quélen, Piraterie et gardes armés : l'articulation du droit français avec la Convention du travail maritime, 2006, thèse soutenue en 2019 à Paris 1 sous la direction de Philippe Delebecque, membres du jury : Xavier Latour (Rapp.)  

    Ce qui caractérise la présente thèse de doctorat en droit c’est, tout d’abord, son objectif d’utilité sociale. C’est également une recherche tournée vers la technique et l’interdisciplinarité. A travers des prismes du droit international et du droit européen, il convient de s’interroger quant à l’attractivité du droit français face à des usages professionnels contractuels orientés vers le contrôle des armes et des intérêts économiques mondialisés. L’étude fournit des données chiffrées sur l’état de la piraterie maritime ainsi que des informations concrètes sur les activités de sûreté privée maritime. Elle décrit également les institutions et les instruments nationaux et internationaux pertinents. Puis, elle oppose pirates et gardes armés tout en assimilant la profession règlementée de gardes armés à la qualité de gens de mer. Enfin, l’étude traite des plus pertinentes conditions minimales requises pour le travail des gens de mer à bord d’un navire et des conditions d’emploi. Cette recherche inédite a nécessité l’utilisation des « casquettes » de doctorant, de consultant juridique et de président de l’UMMU. L’étude a ainsi été présentée à l’occasion de réunions organisées par la CNUCED, le NMIOTC, l’Assemblée nationale, l’IRSEM et l’Association européenne des avocats. Elle a également nécessité l’accès au port de Galle au Sri Lanka, au BIM en Malaisie, à l’OIT, à l’OMI et à la Représentation de la France auprès de cette organisation ainsi qu’au Palais de justice de Paris, au SGMer, au CNAPS, au ministère de la Transition écologique et solidaire et au MICA Center. Elle a enfin été complétée par l’observation d’une formation professionnelle d’agent proposée par la société Surtymar. Il résulte des travaux notamment les constats suivants : la France est le seul État à reconnaître la qualité de gens de mer aux gardes armés ; l’absence de représentation de ces travailleurs ne permet pas l’émergence du dialogue social ; le contrat type GUARDCON prime sur le droit français pourtant applicable ; les contrôles par l’État du pavillon et l’État du port seraient difficilement réalisables ; en matière de sécurité sociale, les agents devraient être rattachés à la loi française (loi du pavillon) ; en matière de contrats individuels de travail, les règles de conflit de lois et de juridictions trouvent difficilement à s’appliquer ; le dépistage des drogues est réalisable par le biais de la visite médicale et à bord du navire dans le cadre de la jurisprudence du travail ; d’ici la fin 2020, la France devrait avoir intégré la notion de « vol à main armée à l’encontre d’un navire ». Il ressort donc de cette étude l’importance de combler les zones d’insécurité juridique, d’établir le dialogue social entre les travailleurs, les employeurs et leur gouvernement et de respecter le cadre légal et règlementaire encadrant l’activité privée de protection de navires afin qu’elle s’étende efficacement de la lutte antipiraterie à l’antiterrorisme.

    Morane Keim-Bagot, De l'accident du travail à la maladie , thèse soutenue en 2013 à Strasbourg sous la direction de René de Quenaudon et Francis Meyer, membres du jury : Pierre-Yves Verkindt (Rapp.), Pierre Sargos    

    La métamorphose du risque professionnel puise ses sources dans la mutation de la représentation du risque professionnel factuel qui a permis la consécration de la notion de maladie professionnelle. Substituée à l’accident du travail comme centre de gravité du droit des risques professionnels, elle devient le point d’impulsion d’une réflexion nouvelle du concept juridique de risque professionnel entraînant la mutation du risque professionnel pris en charge. Cette métamorphose, dans le droit de la Sécurité sociale, permet la réactivation de l’obligation de sécurité de l’employeur qui irradie le droit du travail et entraîne l’affirmation du droit à la santé et à la sécurité des travailleurs. Partant, la réparation des atteintes à la santé du travailleur est considérablement étendue. Néanmoins, cette construction se heurte à des obstacles de taille, et s’accompagne d’incohérences, qu’il faut dépasser.

    Bleunvenn Bernard, Le droit maritime et l'épreuve de ses sources, thèse soutenue en 2012 à Brest sous la direction de Cécile de Cet Bertin, membres du jury : Olivier Cachard (Rapp.), Philippe Delebecque et Annie Cudennec  

    L’énoncé du sujet fixe le champ de la réflexion mais envisage aussi les principaux défis que cette réflexion devra prendre en compte. Le droit maritime : un champ fort étendu que l’orthodoxie universitaire (en dépit des entremêlements qu’impose assez souvent la pratique sur le terrain) distingue au sein des «questions juridiques portant sur l’univers océanique 1 », en le situant, dans la sphère du droit privé, comme étant «l’ensemble des règles juridiques spécifiques directement applicables aux activités que la mer détermine 2». Ce problème du champ reste au demeurant complexe. L’épreuve des sources. Les sources du droit maritime ont certes des particularités qui devront apparaître au fil de la réflexion mais c’est l’ensemble des sources du droit qui sont « mises à l’épreuve », aujourd’hui, par les profondes mutations du monde. D’où l’intérêt d’un préambule introductif pour établir des repères. Qu’est-ce que le droit? Une notion toute intuitive et spontanée mais qui pourtant divise les doctes. Une réalité diverse à l’échelle du monde et défiant le travail exhaustif de la définition, très cloisonnée mais par des cloisons mal étanches. Que sont les sources du droit ? La fons juris de Cicéron c’est une fontaine de droit, la réserve de droit formé (loi, coutume…) ; le dépôt disponible, un « mode d’expression » du droit. Ce n’est pas une origine du droit ni quelque force antérieure au droit formé : ce que l’évolution du mot source en langage usuel conduirait à suggérer par erreur. Une liste est alors adoptée dans un ordre que nuancera peu à peu la rencontre avec le droit maritime. Situées dans cette optique, les sources du droit maritime ont pour ancienne originalité d’être des sources lointaines, appartenant à l’internationalité de la mer. Le précédent schéma des sources en est pourtant conforté même si des interférences apparaissent entre les sources que l’on distingue, même si l’internationalité spontanée des origines a du mal à trouver son chemin dans l’affairisme mondialisé d’aujourd’hui. L’Européanisation des sources (et l’Union européenne n’étant donc pas une source du droit mais se donnant autorité sur les sources) est un élément décisif. Si la Communauté européenne fut au début timide à l’endroit du droit maritime, on en est aujourd’hui loin : l’Union européenne défiant parfois sur ce terrain-là les organismes spécialisés des Nations Unies. Sur le plan des sources, l’Union Européenne officialise le « droit souple » et bouleverse les hiérarchies : la simple jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union Européenne ayant préséance sur les lois nationales. De quoi retoucher, déjà, l’originel schéma des sources. S’impose un large diagnostic, au terme des bouleversements du monde et du rôle de l’Union européenne: les sources du droit maritime sont troublées. Troublées par de fortes rivalités. La loi, du fait de ses insuffisances à l’échelle internationale, est confrontée aux pratiques normatives de plus en plus nombreuses des acteurs privés du droit maritime. A côté de la jurisprudence publique une jurisprudence arbitrale apparaît, qui se développe en tant que source du droit. Puis à côté de ce que l’on regardera comme un simple désordre des sources, apparaissent, au sein même de la source légale, des conflits entre conventions internationales. Face à ce diagnostic, les efforts thérapeutiques de la communauté maritime sont nombreux: la démarche thérapeutique s’effectuant au plan national autant que supranational. Mais en définitive le droit maritime affecté par l’épreuve de ses sources ne retrouvera sa stabilité et son harmonie qu’au prix d’un effort collectif visant à lui conserver son internationalité, son identité. La conclusion de la réflexion se propose, entre autres, de répartir les sources rencontrées dans les catégories d’un vocabulaire actuel, appelant aussi – mais il ne s’agit évidemment pas d’une autre « source » - un rapprochement entre la morale et le droit.

    Raphaël Baumler, La sécurité de marché et son modèle maritime , thèse soutenue en 2009 à EGEE sous la direction de Danièle Trauman, membres du jury : Jean-Yves Trépos (Rapp.), Catherine Berger-El-Naggar    

    Modèles de développement, capitalisme et industrialisme sont de grandes dynamiques du risque par leur capacité à transformer le social. Au niveau des firmes, l’innovation continue et la concurrence obligent à l’ajustement permanent. Soumises aux propriétaires, les firmes se focalisent sur le risque financier. Les autres risques lui sont subordonnés. Les dynamiques internes du risque évoluent au rythme d’impératifs externes. La compétition justifie réductions de coûts et réorganisations déstabilisantes. La sécurité a pour objectif la limitation des conditions de réalisation des risques. Construction sociale complexe, la sécurité voit localement la fusion d’hommes, d’outils dans une organisation. Globalement, l’enjeu de la sécurité est la maîtrise du niveau de risque et son coût. Comme pour l’armateur du navire, la direction de l’unité possède les clés de la sécurité. Elle arbitre entre les budgets et joue la concurrence entre les territoires. En assurant l’impunité, l’équivalence et la non-discrimination, le droit international garantit une mise en concurrence de tous les États. Avec la Mondialisation, nous entrons dans l’ère de la sécurité de marché. La sécurité est vue comme un facteur de production. Dans la concurrence, les dirigeants l’intègrent dans leurs stratégies, notamment lors des choix d’implantation géographique et des répartitions budgétaires. En sélectionnant les participants, la direction produit une représentation univoque de la sécurité en phase avec ses paradigmes. La rénovation de la sécurité dans les unités productives se joue localement mais aussi globalement en découvrant les complexités des dynamiques du risque et de la construction de la sécurité.

    Mohamed Bachir Niang, La condition juridique des professionnels du spectacle , thèse soutenue en 2007 à Bordeaux 4 sous la direction de Philippe Auvergnon et Isaac Yankhoba Ndiaye  

    En France comme au Sénégal, les professionnels du spectacle sont particulièrement "attirés" par le modèle du droit du travail qu'ils revendiquent alors que le critère du bénéfice de la qualité du salarié, la subordination juridique, semble incompatible avec leur liberté. D'une part, cette thèse se veut une réflexion sur l'application effective du modèle salarial à ces professionnels. Il a pu être intéressant de voir comment la législation sur la représentation du personnel, celles sur le droit syndical, le temps de travail ou encore les contrats à durée déterminée font l'objet, dans le secteur du spectacle, d'une certaine adaptation. Aussi, l'encadrement particulier de la personnalité des travailleurs du spectacle se manifeste par l'insertion, dans les contrats, de clauses spécifiques qui n'ont pas leur équivalent en droit du travail et qui, paradoxalement, illustrent une certaine forme de dépendance. D'autre part, notre réflexion a voulu montrer les limites du modèle salarial appliqué à cette catégorie de travailleurs. La législation sur le contrat à durée déterminée d'usage, la prise en compte particulière de la liberté et de la personnalité des professionnels du spectacle par le droit de la propriété littéraire et artistique bouleversent les rapports qu'ils entretiennent avec leurs employeurs. Enfin, l'attraction du modèle salarial est limitée par la survivance, surtout au Sénégal, d'une catégorie de travailleurs du spectacle exerçant leurs activités de façon indépendante et dont la condition juridique pose problème.

    Audrey Simon, Le champ d'application et d'influence du droit du travail salarié, thèse soutenue en 2006 à Bordeaux 4 sous la direction de Philippe Auvergnon  

    Le salariat et le droit du travail exercent un fort pouvoir d'attraction sur les autres branches du droit susceptibles de régir des relations de travail. En effet, malgré certaines exclusions de principe et des tentatives d'évitement de la part des donneurs d'ordre et du législateur, une extension très importante de la sphère du salariat s'est produite, sous l'influence d'une part du législateur et de ses présomptions et qualifications de salariés, et d'autre part des juges et de leur pouvoir de requalification. Le droit du travail salarié exerce également son fort pouvoir d'attraction en s'appliquant parfois aux travailleurs non salariés et aux agents de droit public, ou en influençant le régime juridique qui leur est applicable. Les concepts forgés au sein du droit du travail salarié ont en effet essaimé dans de nombreuses situations juridiques où se trouvent une idée de dépendance. L'application et l'influence du droit du travail salarié débordent donc de la seule sphère du salariat.

    Aristide Nononsi, Tendances et caractéristiques du droit du travail maritime en Afrique noire francophone , thèse soutenue en 2003 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Laborde  

    Introduit par la puissance coloniale, le droit du travail maritime en Afrique noire francophone est tributaire du droit du travail maritime français. Les périls de la mer ou "fortune de mer" fondent la spécificité du statut professionnel du marin, des conditions de travail à bord du navire, du droit du travail maritime. Le contrat d'engagement, limité à l'origine à sa période d'embarquement, est devenu un véritable contrat de travail spécial. Le droit du travail maritime comme du reste le droit du travail terrestre est au coeur du débat sur son effectivité. Contrairement au droit du travail terrestre, le droit du travail maritime est partiellement effectif. L'échec des stratégies de développement économiques et la crise du secteur maritime ont été suivis par l'adoption de plusieurs programmes d'ajustement structurels sous la pression des institutions financières internationales. Ces programmes de restructuration ont invariablement préconisé une plus grande fléxibilité dans la gestion des droits des travailleurs, une libéralisation des normes du travail, un désengagement de l'État de la vie économique et une révision des codes du travail. . .

    Olivier Soria, À la recherche du critère du contrat de travail, thèse soutenue en 2003 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Laborde  

    Le critère du contrat de travail repose sur la notion de subordination juridique depuis bientôt un siècle. Cependant, cette notion entendue de façon restrictive au départ s'est sérieusement élargie au fil du temps jusqu'à rendre très incertaine son application. De même, du fait de l'évolution des techniques de production d'une part, et de l'élaboration de techniques de contournement du droit du travail de plus en plus sohistiquées, ce critère tend aujourd'hui à contredire le sens de l'évolution du droit du travail, devant aller vers une intégration plus extensive , et opère un renversement de cette tendance en protégeant toujours plus les catégories sociales les plus élevées. Dès lors, face à l'exclusion d'une partie des travailleurs de la protection du salariat, et face au flou existant quant au contenu même de la notion de subordination juridique, le droit du travail doit avoir comme finalité de devenir le droit commun de toutes les relations de travail. . .

    Isabelle Martinez, L'intégrité physique du salarié dans la relation de travail, thèse soutenue en 2001 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Laborde  

    Le contrat de travail tire son particularisme de la circonstance qu'il implique directement la personne du salarie. La necessite de proteger le corps du travailleur ainsi que son emploi lorsqu'il est atteint dans son integrite physique impose des limites a la liberte contractuelle. L'imperatif de protection emporte des consequences sur la conclusion, l'execution et la rupture du contrat de travail. La liberte contractuelle se trouve affectee par des nombreuses obligations de faire et de ne pas faire dont l'obligation de reclassement et de prevention des risques professionnels sont les plus representatives de l'evolution recente en la matiere. La sauvegarde de l'integrite physique a permis la promotion des droits individuels et collectifs des travailleurs. L'autonomie acquise a eu pour consequence de reduire la sphere de la subordination juridique. Parallelement, les responsabilites penale et civile de l'employeur ont ete renforcees pour ameliorer la prevention et la reparation du risque professionnel. Par ailleurs, les normes ont deborde de leur cadre traditionnel pour integrer dans les objectifs qu'elles definissent certains tiers pourtant etrangers au contrat de travail. L'evolution actuelle justifie aussi une immixtion de plus en plus importante de certains acteurs exterieurs a la relation professionnelle. La loi et la jurisprudence ont multiplie les contraintes qui pesent sur l'employeur pour garantir le respect de l'integrite physique du salarie. Il en est resulte un amenagement du droit des obligations indispensable a la garantie de la dignite du travailleur qui passe aujourd'hui par sa protection tant physique que materielle.

    Christèle Badets, La participation de la Sécurité sociale à l'indemnisation du dommage corporel, thèse soutenue en 2001 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Laborde  

    Face aux nombreux risques qui jalonnent l'existence, susceptibles de porter atteinte à l'intégrité physique, font écho les aspirations indemnitaires croissantes des victimes. Parmi les institutions participant à l'indemnisation du dommage corporel, figure la Sécurité sociale qui s'est rapidement singularisée en modifiant les rapports d'obligation entre les membres de la collectivité. Elle occupe une place privilégiée au sein du processus d'indemnisation, constituant en regle générale une étape incontournable et prioritaire. La victime ne peut prétendre à aucune source d'indemnisation complémentaire sans avoir préalablment reçu des prestations de sécurité sociale, auxquelles par ailleurs elle ne peut renoncer. . . .

    Jean-Didier Elongo, Réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles en République du Congo, thèse soutenue en 1997 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Laborde  

    Ancienne colonie francaise, la republique du congo comme la plupart des colonies francaise d'afrique a herite d'une legislation plus ou moins calquee sur celle de la puissante coloniale (la france). Apres les independances, le congo a garde les meme textes qui ne correspondent pas aux realites congolaises. Sans vanter les merites de la cohesion de la famille au congo, ainsi que l'efficacite actuelle de ce groupe comme pourvoyeur d'une certaine securite sociale dans un pays ou tout le monde n'est pas couvert, il n'est pas inutile de souligner la demission de la caisse nationale de securite sociale face aux risques lies directement a l'exercice du travail. Au congo, cette demission renvoie au milieu familiale ce qui devrait relever de la responsabilite de l'entreprise et de la collectivite.

    Thierry Tauran, Contribution à l'étude des régimes spéciaux de sécurité sociale, thèse soutenue en 1996 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Laborde  

    Les regimes speciaux de securite sociale correspondent en france a des dispositifs de protection sociale des travailleur s salaries (fonctionnaires, sncf, edf-gdf, mineurs, marins) qui n'appartiennent pas a l'agriculture et ne relevent pas du regime general du commerce et de l'industrie. Denonces en doctrine compte tenu des avantages specifiques qu'ils serve nt a leurs affilies, malmenes par les pouvoirs publics en raison de leurs desequilibres financiers, les regimes speciaux ont echappe de justesse, en novembre 1995, a une reforme visant a les aligner sur le regime general en matiere de retraite. Les plus anciens de ces regimes (mines, marins) souffrent en effet de desequilibres demographiques et financiers consecutifs a la diminution du nombre de leurs actifs en mesure de cotiser et l'augmentation correlative du nombre de leurs pensionnes. Sauves par les greves de la fin 1995, les regimes speciaux prennent en charge, parfois depuis plusieurs siecles, la plupart des risques sociaux, essentiellement la vieillesse, mais aussi la maladie. L'objet de la these consiste a montrer que les regimes speciaux meritent de survivre, sans doute au prix d'adaptations. Differents les uns des autres dans leur organisation et le niveau de prestations, ils ont reussi a faire admettre depuis 1945 le principe de leur maintien. Mais les faiblesses dont ils souffrent rendent necessaires de nombreuses transformati ons de leur physionomie et leur couverture consistant en un alignement sur le regime general.

  • Nice Michée Issang, Les enjeux de la sécurité et de la sûreté maritimes au port autonome de Pointe-Noire (République du Congo), thèse soutenue en 2021 à Nantes sous la direction de Michel Desse, membres du jury : Yolande Berton-Ofouemé (Rapp.), Colette Ranély Vergé-Dépré (Rapp.), Clémence Ditendo  

    Les échanges commerciaux internationaux conséquents à la mondialisation de l’économie, ont fait des modes de transport maritime l’épine dorsale de l’économie mondiale. Ce paradigme va être intentionnellement impacté par les attentats du 11 septembre 2001, qui ont exacerbé le caractère vulnérable de la chaine de transport maritime, liée à l’acheminement en contrebande de marchandises interdites. Il est évident que la poursuite de ces objectifs doit être conciliée avec le renforcement des mesures de sûreté visant à remédier aux failles du système qui le rendent vulnérables. La plupart des nouvelles mesures de sûreté maritime émanent d’un aboutissement à l'adoption du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (code ISPS) et, d’une bonne partie complétant ledit code. Dans certains pays d’Afrique telle que la République du Congo, les enjeux sont de tailles en termes, notamment celles concernant la gestion et l’exploitation portuaires orientées vers la sûreté portuaire qui représentent de nos jours, un levier de compétitivité et d’attractivité. C’est fort de ce constat qu’il nous a paru opportun d’analyser la sûreté portuaire en République du Congo. En effet, il a été constaté plusieurs difficultés au niveau du port autonome de Pointe Noire (PAPN) dues aux banditismes organisés qui interviennent dans plusieurs autres pays de la CEEAC (Communauté Économique des États d’Afrique Centrale). C'est dans ce contexte que nous nous sommes intéressés au travail que mène les autorités du PAPN dans la mise en place d’une série de mesures destinées à réduire les risques au niveau des différents maillons du réseau du transport maritime en République du Congo.

    Dagbénagni François Gankoutin, Les aspects juridiques de la prévention et de la gestion des risques au Bénin et en AOC, thèse soutenue en 2020 à Nantes sous la direction de Martin Ndendé et Joseph Djogbenou, membres du jury : Laurent Fedi (Rapp.)  

    Les ports occupent une place majeure dans l’économie des pays littoraux et dans le commerce maritime international. Cependant, les activités portuaires génèrent un éventail de dangers qui font du port un milieu à risques. Ces derniers constituent un obstacle au développement des activités qui s’y déroulent.Les pollutions environnementales, la sécurité du domaine portuaire, la piraterie et les actes de criminalité maritimes qui sévissent dans tout le Golfe de Guinée, sont les principales vulnérabilités des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. La sécurité et la sûreté devenant de plus en plus des critères de concurrence entre les ports, chaque pays s’évertue à définir des règles de prévention et de gestion de ces risques. Toutefois, les États portuaires de l’AOC sont condamnés à coopérer pour se protéger mutuellement, et de façon efficace, contre l’ensemble de ces risques. Ceux-ci sont conscients de cette réalité. Cependant, la coopération entre les acteurs publics portuaires est souvent basée sur des accords régionaux dont la nature juridique non contraignante ne leur permet pas toujours d’aligner des actions concrètes et performantes sur leurs déclarations d’intention. La communautarisation des normes maritimes et portuaires a servi sur certains continents comme l’Europe à contraindre les États côtiers à mettre en oeuvre les règles internationales en matière de sécurité maritime et de protection de l’environnement. Dans la région de l’AOC, l’exemple de la CEMAC avec le Code communautaire de la marine marchande, malgré quelques limites, montre qu’une intégration des normes maritimes et portuaires en Afrique est possible. Si la dimension sous-régionale est sans doute le facteur de son succès, il doit alors être reproduit dans les autres sous-régions pour faciliter l’avènement d’un véritable droit communautaire des activités maritimes et portuaires en Afrique. Il doit également être arrimé sur le processus d’intégration du continent tel qu’il est envisagé à terme à l’horizon 2063

    Peter Langlais, Sécurité maritime et droit de l'Union européenne, thèse soutenue en 2016 à Paris 2 sous la direction de Fabrice Picod, membres du jury : Loïc Grard, Christian Huglo et José Manuel Sobrino Heredia  

    Nouvel échelon de régulation intermédiaire, le droit de l'Union européenne apparaît à la fois comme le produit et le catalyseur des mouvements de territorialisation et de régionalisation de la gouvernance des espaces et des activités maritimes. Les enjeux humains, économiques et environnementaux de la sécurité maritime ont fait de son ordre juridique un théâtre privilégié de la confrontation entre les traditions libérales du monde maritime et le besoin d'une régulation par la puissance publique en vue de prévenir, limiter et indemniser les préjudices de toutes natures pouvant résulter d'un accident. La Cour de justice de l'Union européenne a ainsi proposé les termes d'une réconciliation inédite entre les principes anciens régissant les régimes de responsabilité maritime tels qu'ils sont organisés par le droit international, et les principes nouveaux du droit de l'environnement. Sous l'effet de l'intégration européenne, le droit de la prévention s'harmonise progressivement à l'échelle continentale, limitant la compétition législative que les États membres sont susceptibles de se livrer dans l'exercice de l'autorité du pavillon et de l'autorité du port. Par la coordination de la position des États européens au sein des enceintes internationales, l'Union européenne parvient à influer sur l'orientation du droit international de la sécurité maritime, et à tempérer la compétition législative externe. Faute d'une harmonisation positive, le rapprochement du droit des États membres dans le domaine de la fiscalité et de la protection sociale des gens de mer naît pour l'heure d'un alignement sur les pratiques internationales. De même, alors que l'attractivité commerciale de son marché intérieur l'y autoriserait, le législateur européen a fait jusqu'à présent un usage limité des instruments d'incitation économique. L'intégration européenne a également conduit à la création d'un cadre de coopération régional structuré autour d'une Agence de régulation spécialisée, doublé d'un rapprochement organisationnel et fonctionnel des administrations maritimes nationales, dont il résulte une homogénéisation progressive des pratiques administratives, en particulier dans le domaine de la conduite des contrôles portuaires, de l'agrément des organismes agissant au nom et pour le compte de l'État du pavillon, de la reconnaissance des formations maritimes, etc. Cette coopération confère un rayonnement externe aux exigences européennes, dont la singularisation par rapport au droit international de référence demeure toutefois stratégiquement limitée.

    Syrine Ismaili, Le facteur humain dans la mise en oeuvre de la sécurité et de la sûreté maritimes : analyse de l'inscription de la Tunisie dans l'ordonnancement juridique international, thèse soutenue en 2012 à Lille 2 sous la direction de Jean-Jacques Lavenue, membres du jury : Philippe Boisson (Rapp.), Martin Ndendé (Rapp.), Jean-Pierre Beurier et Pascal Girerd    

    La fréquence des accidents en mer et l'ampleur des dégâts de certains d'entre eux permettent de s'interroger sur l'efficacité des mesures de sécurité et de sûreté maritimes. En parallèle, l'importante participation du facteur humain dans la survenance de ces accidents devient une réalité de plus en plus acceptée. Les conditions de vie et de travail des marins à bord des navires, l'effectif, la durée de travail... sont autant d'éléments déterminants dans la survenance de l'erreur humaine. Ce sont, par conséquent, autant d'éléments à considérer dans la prévention des accidents, sans pour autant les dissocier du système organisationnel global. Pourtant, à travers le monde, les mesures législatives prenant en considération ces éléments sont rares et souffrent d'une application partielle et d'un manque considérable de contrôle à l'occasion des différentes inspections maritimes. Même si cette constatation varie d'un État maritime à un autre, la Tunisie n'y déroge pas. Des lacunes en la matière existent aussi bien au niveau de l'adoption des lois, que de leur application effective ou du contrôle leur étant réservé. Il conviendra d'en déceler les causes et d'essayer de les combler.

    Monique Ribeyrol-Subrenat, Le fait de l'assuré social, thèse soutenue en 1999 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Laborde  

    L'etude du fait de l'assure social a pour ambition de lever le paradoxe qui existe dans la prise en compte d'un comportement individuel par un systeme collectif et obligatoire d'indemnisation, le systeme de securite sociale. La premiere partie de la these consiste a rechercher si, dans le processus d'indemnisation, le fait de l'assure social a une incidence. Elle releve non seulement une influence du fait de l'assure social qui a certes ete marginalise mais pas pour autant exclu d'un systeme ou il est par ailleurs largement entrave, mais egalement l'influence sur le fait de l'assure social. En effet, les conditions posees a l'indemnisation dont la plupart sont plus ou moins liees au fait de l'assure social, ont pu, soit etre utilisees comme des outils a la normalisation des comportements et mises au service de politiques particulieres, soit etre perverties par l'assure lui-meme. La seconde partie s'attache a etudier les rapports entre le fait et la realisation des evenements indemnisables. L'etude porte alors sur les politiques natalistes et de prevention tant des risques professionnels que non professionnels et montre a la fois leur pouvoir plus ou moins contraignant sur le fait de l'assure social et le role de ce dernier.

    Patricia Labeaume, La réparation intégrale et les accidents du travail, thèse soutenue en 1999 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Laborde  

    En matière d'accidents du travail, le principe du forfait est la regle. Il s'est donc agit de recenser les cas permettant aux victimes d'accidents du travail d'obtenir une reparation integrale. Ainsi, soit la reparation integrale est fondee sur la faute -faute inexcusable, faute intentionnelle, faute d'un tiers- soit elle est fondee sur le risque -accident de trajet, accident du travail en meme temps accident de la circulation. Dans ces hypotheses, la reparation pour pouvoir etre integrale necessite un recours au droit commun de la responsabilite civile. Cependant, ces possibilites de reparation integrale s'averent insuffisantes au regard de l'evolution du droit de la responsabilite civile qui, souvent epaule par des mecanismes d'assurance, permet aux victimes d'obtenir une reparation integrale de facon automatique, mais aussi au regard du droit compare et notamment de nos voisins bataves qui ont abandonne toute reparation specifique pour reparer de facon identique tous les dommages corporels quelle que soit la cause de l'accident. Il s'est donc avere necessaire de proposer quelques voies d'amelioration du systeme en vigueur. Soit simplement par un perfectionnement de la legislation actuelle que l'on peut laisser s'enrichir comme elle l'a fait pendant un siecle et s'adapter aux nouvelles necessites de reparation integrale. Il est souvent avance que la faute inexcusable, notamment au regard des defauts de securite dans les entreprises, soit la clef qui aboutisse a lever l'immunite des employeurs. Ce type de faute devrait acceder a un degre de reconnaissance superieur a ce qu'il est actuellement et conduire a accorder la majoration maximale. L'exemple recent de l'amiante semble indiquer que la jurisprudence s'oriente dans ce sens. Soit en revisant le systeme en profondeur. On pourrait ainsi envisager de copier le modele des pays-bas, d'abroger purement et simplement l'article l. 451-1 du css, ou encore, de creer un systeme d'assurance obligatoire par un recours a descompagnies privees ou en devoyant ce role de compagnie d'assurance a la securite sociale qui reparerait integralement les victimes.