Vincent Mazeaud

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre de Droit Économique
  • THESE

    L'obligation de couverture, soutenue en 2009 à Paris 1 sous la direction de Patrice Jourdain 

  • Vincent Mazeaud, Charles-André Dubreuil (dir.), Ethique et contrats, Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 11 octobre 2018: [actes du colloque organisé à Clermont-Ferrand, le 11 octobre 2018], Centre Michel de l'Hospital, 2021, Centre Michel de l'Hospital, 192 p.   

    Vincent Mazeaud, Yannick Blandin (dir.), Quelle réforme pour le droit des sûretés ?: [actes du colloque qui s'est tenu le 18 novembre 2018, à l'École du droit de l'Université Clermont Auvergne], Dalloz, 2019, Thèmes et commentaires, 158 p.  

    La 4e de couv. indique : "La réforme du droit des sûretés constitue un enjeu majeur tant la matière est au coeur des échanges économiques. Elle est induite par l'existence de besoins variables. Concernant les sûretés réelles, le dispositif demeure incomplet en dépit d'une réforme d'ensemble intervenue en 2006. Quant aux sûretés personnelles, l'édifice légal s'avère extrêmement confus et dispersé, en particulier en matière de cautionnement. Si la nécessité d'une réforme fait consensus, la voie à emprunter demeure débattue. Pour certains, il est préférable de retenir une simple évolution de la matière. Pour d'autres, une ambition plus forte doit prévaloir, en procédant à une révolution. Le colloque a offert une confrontation de ces deux approches. Ce faisant, les échanges ont permis d'enrichir la réflexion sur la réforme du droit des sûretés, avec l'éclosion de propositions nouvelles, à même d'inspirer le législateur."

    Vincent Mazeaud, Pierre de Montalivet (dir.), La crise des institutions: actes du colloque organisé par le centre Marchés, Institutions, Libertés (MIL) le 11 décembre 2014 à la Faculté de droit de l’Université Paris-Est Créteil, LGDJ Lextenso éditions, 2016, Grands colloques, 120 p. 

    Vincent Mazeaud, L'obligation de couverture, IRJS éditions, 2010, Bibliothèque de l'Institut de recherche juridique de la Sorbonne - André Tunc, 624 p. 

  • Vincent Mazeaud, Charles-André Dubreuil, « "Propos introductifs" », in Centre Michel de L'Hospital CMH EA 4232-UCA (dir.), Ethique et contrats, Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 11 octobre 2018, Ch-A. Dubreuil et V. Mazeaud (dir.), Editions du Centre Michel de L'Hospital, 2021, 192 p., Lextenso, 2021, pp. 11-14   

    Vincent Mazeaud, Charles-André Dubreuil, « "Propos conclusifs" », in Centre Michel de L'Hospital CMH EA 4232-UCA (dir.), Ethique et contrats, Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 11 octobre 2018, Ch-A. Dubreuil et V. Mazeaud (dir.), Editions du Centre Michel de L'Hospital, 2021, 192 p., Lextenso, 2021, pp. 175-190   

    Vincent Mazeaud, Sébastien Hourson, « "Le juge, l'irrégularité et la disparition du contrat", in: Le juge et l'efficacité du contrat en droit comparé interne, Y. Laidié et M.-C. Vincent-Legoux (dir.), IFJD, 2020, p. 65 », in IFJD Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie (dir.), Le juge et l'efficacité du contrat en droit comparé interne, Y. Laidié et M.-C. Vincent-Legoux (dir.), IFJD, 2020, 216 p., 2020, pp. 65 

    Vincent Mazeaud, « "Propos introductifs", in: Le droit pénal et l’éthique des affaires, Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 18 mars 2016, J-B. Perrier (dir.), Editions du Centre Michel de l'Hospital, 2018, pp. 13-19 », in Centre Michel de l'Hospital CMH EA 4232 (dir.), Le droit pénal et l’éthique des affaires, Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 18 mars 2016, J-B. Perrier (dir.), Editions du Centre Michel de l'Hospital, 2018, 182 p., LGDJ Lextenso, 2018, pp. 13-19   

  • Vincent Mazeaud, « Brefs regards sur la responsabilité et le contrat en droit privé », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2019, n°43, p. 2532   

    Vincent Mazeaud, « Un cas d'appauvrissement dans la responsabilité civile ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2017, n°44, p. 2577   

    Vincent Mazeaud, « Référés et responsabilité civile, Dossier : Responsabilité administrative et référés, Actes de la table-ronde de Clermont-Ferrand du 16 juin 2017, AJDA, Dalloz, n° 32, 2 octobre 2017, p. 1820 », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2017, n°32, p. 1820 

    Vincent Mazeaud, « La (clause de) conciliation à tout prix », Recueil Dalloz, Dalloz , 2016, n°40, p. 2377   

    Vincent Mazeaud, « L'instrumentalisation de la distinction du droit et de l'action en matière de cautionnement », Recueil Dalloz, Dalloz , 2016, n°11, p. 628   

    Vincent Mazeaud, « Le refoulement de la perte de chance en présence d'un manquement à une obligation d'information », Recueil Dalloz, Dalloz , 2015, n°37, p. 2155   

    Vincent Mazeaud, Loïs Raschel, Corinne Bléry, « Un an de contentieux des assurances (mars 2014 - février 2015), chronique Un an de... », Procédures, Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2015, n°4 

    Vincent Mazeaud, « L'unité et l'utilité de la faute lourde en matière contractuelle », Recueil Dalloz, Dalloz , 2015, n°03, p. 188   

    Vincent Mazeaud, « L'extension de la clause compromissoire au sein d'un ensemble contractuel », Recueil Dalloz, Dalloz , 2014, n°36, p. 2092   

    Vincent Mazeaud, Loïs Raschel, Corinne Bléry, « Un an de contentieux des assurances : (mars 2013 - mars 2014), chronique Un an de... », Procédures, Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2014, n°4 

    Vincent Mazeaud, Loïs Raschel, Corinne Bléry, « Un an de contentieux des assurances : (mars 2012 - mars 2013), chronique Un an de... », Procédures, Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2013, n°5 

    Vincent Mazeaud, Loïs Raschel, Corinne Bléry, « Un an de contentieux des assurances : (mars 2011 - février 2012), chronique Un an de... », Procédures, Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2012, n°4 

    Vincent Mazeaud, Loïs Raschel, Corinne Bléry, « Un an de contentieux des assurances : (Janvier 2010 - Février 2011), chronique Un an de... », Procédures, Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2011, n°5 

  • Vincent Mazeaud, « Les 25 ans du PACS ; bilan et perspectives », le 08 novembre 2024  

    Colloque organisé par le LDPSC en collaboration avec la Faculté de droit et de science politique et Lexis Nexis sous la direction scientifique de Vincent Egéa, Professeur à Aix Marseille Université, Directeur du LDPSC

    Vincent Mazeaud, « Le droit face à l'intelligence artificielle », le 07 juin 2024  

    Colloque organisé par la faculté de droit - Aix-Marseille Université dans le cadre des "Rencontres Juridiques de Marseille"

    Vincent Mazeaud, « Regards sur l’actualité juridique : les temps forts 2023/2024 », le 06 juin 2024  

    Journée des doctorants co-organisée par la faculté de droit et de science politique et l'École doctorale "Sciences juridiques et politiques" (ED 67) avec le soutien de la fédération de recherche "Droits, pouvoirs et sociétés" (FED 4280)

    Vincent Mazeaud, « Quelles enquêtes et quels enquêteurs pour demain ? », le 24 mai 2024  

    Colloque organisé par Laboratoire de Droit Privé et de Sciences Criminelles d'Aix-en-Provence LDPSC (UR 4690) - AMU Aix-Marseille Université et le Centre Michel de l'Hospital sous la direction scientifique des Professeurs Farah Safi et Ph. Bonfils

    Vincent Mazeaud, « René Cassin, 1914-1948 : les années décisives », le 23 mai 2024  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Julien Broch, Centre d'études et de recherches d'histoire des idées et des institutions politiques (CERHIIP, UR 2186), Aix-Marseille Université.

    Vincent Mazeaud, « L'ignorance, les sciences et le droit », le 25 janvier 2024  

    Colloque organisé par le CERIC/ILF-GERJC (UMR DICE), Faculté de droit et de science politique, Aix-Marseille Université sous la direction scientifique de Laura Canali, Valentine Delcroix et Saïdou Diop.

    Vincent Mazeaud, « La Cassation », le 06 octobre 2023  

    Colloque organisé par l'IRJI François-Rabelais (UR-7496), Faculté de droit, Université de Tours, autour de l'ouvrage publié aux éditions LexisNexis sous la direction de Benjamin Defoort et Julie Traullé.

    Vincent Mazeaud, « Actualités du droit patrimonial », le 22 mai 2023  

    Organisée par le Laboratoire de droit privé et de sciences criminelles - LDPSC (EA 4690), Faculté de droit, Aix-Marseille Université avec la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence dans le cadre de "La Faculté au Palais"

    Vincent Mazeaud, « Petits mensonges en famille », le 12 mai 2023  

    Organisé par le Centre Michel de l'Hospital - CMH, Université Clermont Auvergne sous la direction d'Aurélia Fautré-Robin et Sylwia Wyszogrodzka, MCF en droit privé et sciences criminelles

    Vincent Mazeaud, « Franchir les obstacles à l'exécution », le 25 novembre 2022  

    Co-organisé par la faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille et l'AAPPE sous la direction de Céline Gravière et Vincent Egéa

    Vincent Mazeaud, « Libres réflexions autour de la réforme des contrats spéciaux », le 21 octobre 2022  

    Colloque organisé sous la direction de Louis Thibierge, Professeur de droit privé, Aix-Marseille Université.

    Vincent Mazeaud, « Le nouveau visage de l'entrepreneur individuel », le 07 octobre 2022  

    Organisé par le CDE en collaboration avec l'IDA, la Fédération de Recherche de la Faculté de Droit, l'INFN, le CD13 et le Cabinet Bollet et Associés sous la responsabilité scientifique de M. Jean-Noël Stoffel

    Vincent Mazeaud, « L'office du juge », le 09 juin 2022  

    Organisé par la faculté de droit d'Aix-Marseille Université dans le cadre des "Entretiens Portalis"

    Vincent Mazeaud, « La réforme du Droit des sûretés et des procédures collectives : les sûretés réelles », le 10 décembre 2021  

    Organisé par le CEDAG, Université de Paris, le CDE, Montpellier, le LDP, Montpellier et les éditions LexisNexis sous la direction scientifique de Christophe Juillet, Dominique Legeais, Christophe Albiges et Marie-Pierre Dumont

    Vincent Mazeaud, « Responsabilité et entreprises en difficulté », le 06 décembre 2019  

    Organisé par la Faculté d'Aix-en-Provence sous la direction scientifique de Vincent Perruchot-Triboulet et Adeline Cerati-Gauthier

    Vincent Mazeaud, « Responsabilité administrative et contrats », le 24 septembre 2019  

    Organisé par le Centre Michel de l’Hospital sous la direction d'Anne Jacquemet-Gauché, Pr de droit public

    Vincent Mazeaud, « Les enjeux de la déjudiciarisation », le 07 juin 2019  

    Organisé par la Cour de Cassation, l’ENM, le CMH, le LDSPC et GIP Droit et Justice

    Vincent Mazeaud, « Prévention des risques et réaction face aux catastrophes volcaniques », le 09 avril 2019  

    Organisé sous la direction d'Anne Jacquemet-Gauche, Pr de droit public et Sabrina Dupouy, MCF en droit privé et en sciences criminelles

    Vincent Mazeaud, « Le droit des sûretés confronté à la responsabilité civile », le 19 février 2019  

    Dans le cadre du Cycle de conférences 2018 - 2019 du Laboratoire de droit privé : Confrontez le droit des sûretés !

    Vincent Mazeaud, « Quelle réforme pour le droit des sûretés ? », le 08 novembre 2018  

    Organisé par le centre Michel de l’Hospital, Université Clermont-Auvergne, sous la direction de Yannick Blandin, MCF en droit privé et en sciences criminelles et Vincent Mazeaud, Pr de droit privé et de sciences criminelles

    Vincent Mazeaud, « Ethique et contrats », le 11 octobre 2018  

    Organisé sous la direction de Charles-André Dubreuil, Professeur de droit public et Vincent Mazeaud, Professeur de droit privé et de sciences criminelles

    Vincent Mazeaud, « Le renouvellement de l’autorité de la chose jugée », le 04 octobre 2018  

    Organisé sous la direction d'Aurélia Fautre-Robin, MCF en droit privé et en sciences criminelles, Vincent Mazeaud, Pr de droit privé et de sciences criminelles et Evan Raschel, Pr de droit privé et de sciences criminelles

    Vincent Mazeaud, « QPC et droit privé », le 04 juin 2018 

    Vincent Mazeaud, « L'ordre public : un concept en perpétuelle mutation ? (II) - le droit privé », le 31 janvier 2018 

    Vincent Mazeaud, « Le non-renvoi des questions prioritaires de constitutionnalité », le 26 octobre 2017  

    Sous la direction de Nathalie Droin, Maître de conférences HDR en droit public et d’Aurélia Fautré-Robin, Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles

    Vincent Mazeaud, « Responsabilité et référés », le 16 juin 2017 

    Vincent Mazeaud, « La responsabilité civile et les autres disciplines du droit privé », le 17 mars 2017  

    Colloque organisé par IRJI François-Rabelais et le CRDP

    Vincent Mazeaud, « Les 10 ans des lois du 5 mars 2007 », le 03 mars 2017 

    Vincent Mazeaud, « Les conséquences de la réforme du droit des contrats sur la pratique contractuelle », le 15 septembre 2016  

    Avec le soutien du Conseil Régional des Notaires d'Auvergne. Sous la direction du Professeur Nicolas Laurent-Bonne

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Hanène Ben Abdallah-Mahouachi, L'apport de la jurisprudence du Tribunal arbitral du sport à l'ordre juridique sportif, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Jean-Michel Marmayou, membres du jury : Didier Poracchia (Rapp.), Claude-Albéric Maetz  

    Le Tribunal arbitral du sport (TAS), organe de résolution des litiges sportifs par la voie de l’arbitrage, rend des sentences qui, grâce à la pratique du précédent, acquièrent la cohérence nécessaire à la formation d’une jurisprudence. À travers cette jurisprudence, le TAS contribue à l’édification d’un ordre juridique sportif global et autonome. Cette contribution est le résultat d’un double apport, normatif et structurant. D’abord, les règles prétoriennes produites par le TAS et formées essentiellement des principes généraux constamment appliqués par les arbitres, constituent une source de droit à l’intérieur de l’ordre juridique sportif. Certains de ces principes, principalement ceux permettant de protéger la sincérité des compétitions et les droits fondamentaux des athlètes, se démarquent par leur caractère intangible pour former l’ordre public sportif. La mise à l’écart du droit étatique au profit de l’application de ces principes, mais aussi des règlements sportifs, permet d’assurer l’autonomie de l’ordre juridique sportif. Ensuite, ces principes sont un facteur de structuration de l’ordre juridique sportif, dans la mesure où leur intervention favorise la cohérence du système. Cette structuration est le résultat de l’application de ces principes pour contrôler l’exercice par les organisations sportives de leurs compétences réglementaires et disciplinaires et pour délimiter les pouvoirs de chacune des composantes du mouvement sportif. Dans les deux cas, ces principes deviennent des standards communs qui s’imposent à l’ensemble de la communauté sportive

    Simon Le Reste, La résolution des litiges sportifs, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Jean-Michel Marmayou et Fabrice Rizzo, membres du jury : Didier Poracchia (Rapp.), Claude-Albéric Maetz  

    La résolution des litiges sportifs a démontré une extraordinaire vivacité ces vingt-cinq dernières années avec la mise en jeu de trois grandes formes de justice qui constituent les « justices sportives », à savoir la justice interne des organisations sportives (disciplinaire et administrative), la justice alternative (MARL, arbitrage et autorités indépendantes) et la justice étatique (française et européenne). A travers le dialogue des différents juges du sport, ces trois justices, pourtant si différentes, s’éclairent, se tolèrent, se respectent et se complètent, permettant ainsi une résolution cohérente et efficace des litiges sportifs. La présente étude visera aussi à mettre en lumière l’existence d’un dialogue entre les différents juges du sport. Ce dialogue participe à l’amélioration de la résolution des litiges sportifs et plus généralement des normes sportives. A travers le dialogue des juges, la justice interne des organisations sportives a considérablement évolué au plus grand profit des justiciables du mouvement sportif qui y ont trouvé des droits plus fermes et mieux garantis. Parallèlement, et tirant bénéfice là encore du dialogue des juges, la justice alternative a connu un développement remarquable, prouvant sa très grande efficacité dans la résolution des litiges sportifs. Reste que ces deux justices ne peuvent raisonnablement prétendre couvrir l’ensemble des litiges du sport et leur donner une issue définitive. En dépit des progrès de la justice sportive interne des organisations sportives, et malgré le développement de la justice alternative, l'intervention de la justice étatique demeure indispensable dans la bonne résolution des litiges sportifs

  • Rim El Hajjar, Le préjudice réparable. Etude comparée de droit français et de droit libanais., thèse soutenue en 2023 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Stéphane Gerry-Vernieres, membres du jury : Christophe Quézel-Ambrunaz (Rapp.), Azza El Hajj Sleiman  

    Le droit de la responsabilité civile a comme fonction la réparation du préjudice subi par la victime. Cette réparation, conformément au principe de la réparation intégrale, doit replacer la victime dans l’état initial avant la réalisation du dommage. Par cette réparation, la victime ne doit ni perdre ni gagner. Le principe de la réparation intégrale a été déduit de l’ancien article 1382 du code civil français. Au Liban, ce principe est consacré à l’article 134 du code des obligations et des contrats. Cet article trouve son origine dans l’influence du droit français sur le droit libanais et dans la domination de la pensée du doyen Josserand dans le code des obligations et des contrats libanais puisqu’ à l’époque il était coauteur du projet du code.Pour qu’un préjudice soit réparable, il doit présenter traditionnellement plusieurs caractères. En droit français, le préjudice doit être certain, personnel, direct et il doit porter atteinte à un intérêt légitime juridiquement protégé. En s’inspirant de la jurisprudence française, le droit libanais reconnait ces conditions.Avec l’évolution des sociétés, plusieurs nouveaux préjudices sont apparus comme par exemple le préjudice d’anxiété, le préjudice moral causé par la perte d’un animal cher. Une désintégration du préjudice moral a eu lieu. Les caractères du préjudice réparable ne sont plus suffisants pour éviter l’abus dans la réparation et pour mieux réparer.A cet égard, l’étude du préjudice réparable semble nécessaire. L’objectif de cette étude est de démontrer la nécessité de réordonner la réparation du préjudice et de proposer des solutions pour limiter les abus de réparation. Parmi ces solutions, l’on peut songer à l’obligation de minimiser le dommage qui impose à la victime de réduire le dommage qu’elle a subi ou d’empêcher son aggravation. Le droit français et le droit libanais ne consacrent pas cette obligation. Cependant, en France, les Projets de reforme font des propositions sur cette question.L’étude sera également l’occasion de s’interroger sur l’introduction d’une hiérarchisation des intérêts. Elle permettrait d’opérer une sélection des intérêts dignes de protection. En effet, la réparation du dommage en droit français et en droit libanais repose sur une clause générale de responsabilité. Ce qui veut dire que les deux droits n’opèrent pas une sélection des intérêts qui méritent une réparation à la façon du droit allemand. L’introduction de la hiérarchisation des intérêts en droit français et en droit libanais serait une solution pour mieux réparer. c’est au demeurant cette direction que propose le projet Terré.L’étude du droit comparé, historiquement fondée par Montesquieu dans son ouvrage intitulé « De l’esprit des lois », présente plusieurs intérêts. Elle permet dans le cas du préjudice réparable d’exposer les points communs entre le droit français et le droit libanais et de jeter un regard sur le rayonnement du code napoléonien au Liban. Elle sera aussi l’occasion de relever les différences qui existent entre les deux droits ainsi que le rapprochement qui pourrait avoir lieu dans le futur sous l’impulsion du droit européen de la responsabilité civile. En effet, après la reforme du droit des contrats, le législateur devrait entreprendre la réforme du droit de la responsabilité civile.

    Claire Michelet, Environnement pollué et réparation des atteintes à la santé, thèse soutenue en 2018 à Paris 8 sous la direction de Alexandre Lunel, membres du jury : Lydia Morlet (Rapp.), François Vialla et Nathalie Jas  

    La multiplication des facteurs d’exposition environnementaux et leur évolution dans le temps et dans l’espace créent une situation d’incertitude et de controverse scientifique quant aux risques d’atteinte à la santé qui peuvent affecter la population actuelle et celle de demain. Un régime de responsabilité préventive et coercitive à titre de précaution adaptée aux spécificités spatiotemporelles des risques émergents et susceptible d’appréhender le dommage transgénérationnel dans toutes ses dimensions, doit être envisagé. La mise en œuvre de ce type de responsabilité sous-entend la consécration préalable d’un droit à la vie des générations de demain. La recevabilité de l’action suppose l’extension de la notion d'intérêt personnel à agir à celle d’intérêt sociétal en matière pénale et à celle d’intérêt collectif en matière civile. De surcroît, la nature transgénérationnelle du risque justifie l’imprescriptibilité de l’action en responsabilité préventive. Sur le plan civil, ce nouveau modèle de responsabilité va également bouleverser les trois conditions d’engagement de l’action en responsabilité. Sur le plan pénal, la répression à titre de précaution étant légitime au regard de la valeur constitutionnelle du principe de précaution, la notion de précaution va désormais s’entendre en tant que règle de conduite pénalement sanctionnable. Ce nouveau régime pourrait être mis en œuvre pour une défense judiciaire des générations de demain devant une juridiction spécialisée et dédiée exclusivement au droit sanitaire, appelant dans son sillage l'adoption de réformes de l’organisation juridictionnelle.

    Rémi Nguyen, Réflexion sur la codification du droit civil en Birmanie, thèse soutenue en 2018 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Julia Heinich, membres du jury : Marie Goré (Rapp.)  

    De longue date, la Birmanie a connu des codifications officielles variées telles que les Dhammathats, le Code birman provenant de la codification indienne de la Common Law et les compilations de lois et de jurisprudence. En revanche, le droit birman de la famille appliquait le principe de la personnalité des lois, se trouvant ainsi exclu de toute codification. Or, depuis l’adoption de la Constitution birmane de 2008, le Parlement birman est désormais compétent pour légiférer dans ce domaine du droit. Dans le même temps, le droit des contrats, le droit des biens et le droit des sociétés inclus dans le Code birman sont devenus désuets au regard de la pratique des affaires locales. Ainsi, la Birmanie cherche désormais à moderniser son droit en vue d’assurer une sécurité juridique et un État de droit. C’est pourquoi, en se fondant sur ces objectifs, une codification est opportune dans le domaine du droit civil. Si l’unité politique de la Birmanie est la priorité des Birmans, une codification telle qu’un Code civil, permettrait une unité du droit menant ainsi à cet objectif. Dans ce contexte, le Code civil français, figure de proue dans la codification, serait une source d’inspiration non négligeable dans l’élaboration d’un tel projet.

    Amithisse Monnet, La mise en oeuvre des sûretés réelles en droit international et européen. L'exemple des navires et aéronefs, thèse soutenue en 2017 à Paris Est sous la direction de Stéphane Piédelièvre, membres du jury : Olivier Salati (Rapp.), Dominique Gency-Tandonnet et Rudy Laher  

    Les navires et les aéronefs sont des biens dont la valeur vénale est telle qu’ils sont extrêmement difficiles à financer. Ces biens qui ont un lien très fort avec les États ont un rôle crucial pour les échanges commerciaux. Ils bénéficient de dispositions très particulières qui permet de leur appliquer des dispositions prenant en compte les spécificités de leur nature. La matière fait face à de nombreuses difficultés, d’une part celles liées au nombre de suretés réelles existantes et au fait qu’elles ne sont pas identiques dans les différents États d’autre part du fait que les sûretés réelles sont tributaires du droit des voies d’exécution.En conséquence, ce travail est à la croisée nombreuses matières qui permettent de dégager l’efficacité des sûretés réelles qui quoi que l’on en dise sont une source importante de garanties des opérations internationales ainsi que de démontrer le rôle essentiel des voies d’exécution en matière de financement.

    Pierre Mallet, L’incidence des procédés électroniques sur la formation du contrat, thèse soutenue en 2017 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Sarah Bros, membres du jury : Blandine Mallet-Bricout (Rapp.), Pascale Tréfigny    

    Face à la progression accélérée du commerce électronique et surtout dans des sociétés qui ont la tendance à tout réglementer, le législateur européen et son homologue français n’ont pas tardé à intervenir pour mettre en place un cadre juridique pour le commerce électronique. L’intervention du législateur français était indispensable pour créer la confiance dans le support électronique. Ces interventions se sont poursuivies et se présentent par l’admission de la valeur probatoire du support électronique, la reconnaissance de l’écrit électronique ad validitatem ce qui permet au cyberconsommateur de conclure un contrat solennel par voie électronique. Notamment, l’acte authentique électronique. L’intervention du législateur se présente également par la reconnaissance de la signature électronique, la réglementation détaillée et précise de la période de la conclusion du contrat (l’obligation d’information, l’offre et l’acceptation), l’attribution aux cyberconsommateurs d’un droit de rétractation récemment renforcé par la loi Hamon et l’application des méthodes de la lutte contre les clauses abusives sur le contrat conclu par voie électronique. En revanche, ces interventions n’ont pas pu dissiper la méfiance dans le support électronique pour plusieurs raisons :D’abord, les sources des dispositions qui réglementent le contrat conclu par voie électronique se multiplient sans qu’il existe une vraie volonté d’articulation les unes avec les autres. Ces dispositions sont éparpillées dans le Code civil, le Code de la consommation et parfois elles ne sont pas codifiées ce qui crée un vrai désordre dans certains aspects juridique comme c’est le cas pour l’obligation d’information. Cette multiplication des sources n’aide pas le législateur à réaliser son objectif. À savoir, créer la confiance dans le support électronique.Ensuite, les dispositions concernant le contrat conclu par voie électronique sont de source communautaire. Et le droit européen ne réussit pas souvent à créer la cohérence, la simplicité et la prévisibilité dans les droits internes en raison de son caractère artificiel et la multiplication des acteurs qui participent à l’élaboration de ces droits. Le droit européen devient parfois un facteur d’inquiétude et d’incertitude.Puis, le cyberconsommateur est surprotégé dans le commerce électronique. Cette surprotection se cristallise par la multiplication de l’obligation du professionnel d’information, les mentions spéciales qui doivent être respectées dans l’offre, l’acceptation en ligne qui s’effectue sous forme assez précise, détaillée et par étapes et enfin le droit de rétractation qui a été largement étendu par la loi Hamon.Enfin, le législateur n’a pas apporté de solutions pour certaines questions dans le contrat conclu par voie électronique comme c’est le cas pour l’identité du contractant et sa capacité et le recours au droit commun du contrat n’est pas efficace parce que les solutions qu’il présent ne sont pas adéquate avec le support électroniqueDe plus, le cybercommerçant peut devenir un élément de déstabilisation du lien contractuel en ligne et donc de méfiance dans le support électronique par les clauses abusives qui peut mettre dans ses conditions générales de vente.

  • Jean Bruschi, Le devoir de réaction du contractant, thèse soutenue en 2022 à AixMarseille sous la direction de Nicolas Balat, membres du jury : Philippe Stoffel-Munck (Rapp.), Pierre-Yves Gautier et Garance Cattalano-Cloarec    

    Exigence comportementale en plein essor, le devoir de réaction connaît de nombreuses manifestations : ici, une partie à l’arbitrage est déchue de son droit à contester une irrégularité de constitution du tribunal arbitral pour ne pas s’en être prévalue en temps utile, là un transporteur maritime engage sa responsabilité civile pour ne pas avoir exercé une prérogative contractuelle unilatérale face à un changement de circonstance. Ailleurs, la réforme du 10 février 2016 frappe de déchéance le bénéficiaire d’un pacte de préférence qui n’aurait pas répondu à temps à une action interrogatoire et soumet certaines sanctions de l’inexécution à un exercice dans un délai raisonnable. La thèse a pour ambition de proposer une définition du devoir de réaction, d’en dresser le régime et d’en chercher les limites. Le devoir de réaction se définit comme l’exigence faite au contractant de réagir en temps utile face à toute perturbation de l’ordre contractuel par la mise en œuvre appropriée d’un droit subjectif. Partant d’une telle définition, il peut faire l’objet d’une classification selon deux applications : d’un côté, il s’évertue à poursuivre l’efficacité du contrat ; d’un autre, il est une norme de comportement nécessaire à la bonne exécution d’une obligation légale protégeant un intérêt général. Il rencontre toutefois certaines limites. Dans son existence d’abord, où il ne saurait être arrimé à des délais intenables. Dans sa mise en œuvre ensuite, où son exercice ne doit pas devenir synonyme de brutalité et d’intolérance. Plus généralement enfin, il doit composer avec la nécessité de protéger les droits fondamentaux des contractants

    Henri Leyrat, La liberté de gérer son patrimoine, thèse soutenue en 2018 à Université Clermont Auvergne‎ 20172020 sous la direction de Anne-Blandine Caire et Ronan Raffray, membres du jury : Philippe Delmas Saint-Hilaire (Rapp.), Bernard Vareille (Rapp.), Jean-François Riffard    

    La liberté de gérer son patrimoine résulte de l’exercice du droit de propriété, des libertés économiques et de la liberté contractuelle. Cette liberté n’est pas reconnue en droit positif. Pourtant, en pratique, elle fait l’objet d’un exercice implicite par chaque propriétaire au point que la question de sa consécration peut légitimement être posée. La liberté de gérer son patrimoine comporte deux composantes distinctes : la « gestion-valorisation » et la « gestion-transmission ». La première est constituée par l’ensemble des actes visant à valoriser son patrimoine par l’augmentation de l’actif net. La seconde regroupe l’ensemble des actes visant à valoriser le patrimoine d’autrui par la transmission de ses biens de son vivant ou à cause de mort.Notre environnement juridique offre à la « gestion-valorisation » un très fort épanouissement qui s’exprime par une multitude d’actes de gestion patrimoniale. Le recours aux patrimoines d’affectation, aux propriétés collectives ou encore aux personnes morales en est la plus parfaite illustration. Pour autant, l’approche de la « gestion-transmission » est bien différente. S’il est clair que son organisation est le fruit d’une grande liberté octroyée au propriétaire, tel n’est pas le cas du choix de ses bénéficiaires. En effet, la réserve héréditaire, contestable dans ses principes, apparaît comme un frein à la libre « gestion-transmission », de sorte qu’elle devrait sans doute être assouplie, voire supprimée.C’est donc en s’inscrivant dans un libéralisme modéré que la liberté de gérer son patrimoine pourrait servir de nouveau fondement à certaines réformes s’imposant à notre droit.

    Fanny Brunel, L’abstention du titulaire d’une prérogative en droit privé : ébauche d'une norme de comportement, thèse soutenue en 2017 à Université Clermont Auvergne‎ 20172020 sous la direction de Jean-François Riffard et Julien Théron, membres du jury : Bénédict Foëx (Rapp.), Sandrine Tisseyre (Rapp.), Anne-Blandine Caire  

    Le droit traite principalement l’abstention sous l’angle de la faute d’abstention, mais éprouve des difficultés à appréhender l’abstention du titulaire d’une prérogative qui nécessite une nouvelle approche. Refus temporaire, et non exprimé, de jouir immédiatement des effets de sa prérogative pour les retenir jusqu’au moment le plus opportun, l’abstention crée une situation équivoque. N’ayant ni la clarté d’un exercice actif, ni celle d’une renonciation, elle génère en effet imprévisibilité et insécurité juridique. Cette dernière est d’ailleurs exacerbée par les interprétations erronées dont l’abstention fait l’objet et par l’aggravation dans le temps des conséquences qui touchent celui qui la subit. Ainsi, à défaut de statut légalement défini de l’abstention, il est impératif de se saisir de la problématique d’imprévisibilité de l’abstention du titulaire d’une prérogative pour tenter de l’atténuer, tout en mettant en relief sa légitimité. L’encadrement du comportement de celui qui s’abstient dans le temps est la solution qui s’impose. Ainsi, à compter de la fin d’un délai raisonnable, laps de temps préservant sa liberté au sein du délai imparti, il doit respecter le standard de l’agent raisonnable. À défaut, sa responsabilité pourrait être engagée sans que cela n’exclue la responsabilisation de celui qui subit l’abstention.