François Robbe

Maître de conférences
Droit public.
Faculté de Droit

Equipe de Droit Public de Lyon

Responsabilités administratives et scientifiques :

Responsable de la formation :
  • THESE

    La représentation des collectivités territoriales par le sénat : étude sur l'article 24 alinèa 3 de la constitution française du 4 octobre 1958, soutenue en 1998 à Besançon sous la direction de Michel Verpeaux 

  • François Robbe (dir.), Le temps et le droit constitutionnel: cycle de conférences tenues à Lyon les 26 janvier, 30 mars et 25 mai 2007, Presses universitaires d'Aix-Marseille - PUAM, 2010, 167 p. 

    François Robbe (dir.), Droit et communication politique: actes du colloque de [l'Université de] Lyon 3 du 8 février 2008, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2010, 161 p. 

    François Robbe (dir.), La démocratie participative: actes du colloque organisé le 21 octobre 2005, L'Harmattan, 2007, GRALE, 228 p.  

    Bien que très présente dans le langage politique et médiatique, la notion de "démocratie participative" est marquée par un certain flou. Cela oblige à un délicat travail de définition préalable, pour la distinguer des concepts voisins de "démocratie délibérative" et de "démocratie de proximité", et interroger ses liens avec la "démocratie représentative", dans une période de profonde mutation où la concertation est devenue centrale.

    François Robbe, Thierry Debard (dir.), Le caractère équitable de la représentation politique, l'Harmattan, 2005, Questions contemporaines, 341 p. 

    François Robbe, Sylvie Caudal, Aurore Le Duc (dir.), Les relations entre collectivités territoriales: actes du colloque organisé le 28 janvier 2005, l'Harmattan et Numilog, 2005, Logiques juridiques, 223 p. 

    François Robbe, Florence Crouzatier-Durand, Julien Jorda, La mise en oeuvre des réformes constitutionnelles, Presses universitaires de France, 2004 

    François Robbe, La représentation des collectivités territoriales par le Sénat: étude sur l'article 24 alinéa 3 de la Constitution française du 4 octobre 1958, LGDJ, 2001, Bibliothèque constitutionnelle et de science politique, 594 p.   

  • François Robbe, « Le droit constitutionnel dans Second life », Le droit dans les mones virtuels, Larcier, 2013 

  • François Robbe, « Précisions sur le statut des biens communaux », Revue de droit rural, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2013, n°417, p. 203 

    François Robbe, « La SAFER est-elle un exploitant agricole ? », Revue de droit rural, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2013, n°416, p. 177 

    François Robbe, « Les limites du contentieux du contrôle des structures », Revue de droit rural, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2013, n°415, p. 118 

    François Robbe, « Les cahiers des charges, supports juridiques des signes de qualité », Revue de droit rural, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2011, p. 18 

    François Robbe, « Contrôle des structures agricoles : notion de terres agricoles – revue Alyoda », revue Alyoda. Revue de jurisprudence de la cour administrative d'appel de Lyon, Association lyonnaise de droit administratif, 2011, n°2011-2 

    François Robbe, « Le Sénat et la représentation des collectivités locales », Nancy : IRENEE/Université de Lorraine et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2002, pp. 47-75    

    Selon Particle 24 alinéa 3 de la Constitution française de 1958, le Sénat assure la représentation des collectivités territoriales de la République. Cette disposition constitutionnelle détermine le mode de désignation du Sénat : élu par un collège électoral dominé par les élus locaux, la seconde Chambre française reste rémanation du suffrage universel, en accord avec le principe de souveraineté du peuple. Dans le même temps, ce mode de désignation spécifique assure au Sénat une composition différente de celle de l'Assemblée nationale et lui permet cf exprimer un point de vue différent notamment dans P élaboration des textes législatifs. Le principe de la représentation des collectivités territoriales est donc utile à Pefficacité du bicamérisme. Le Sénat semble aujourd'hui être tenté par une lecture de Particle 24 alinéa 3 qui dépasse cette dimension strictement électorale : représentant des collectivités territoriales, la seconde Chambre aurait pour mission de défendre leurs intérêts au niveau national. Des propositions ont d'ailleurs été faites, qui visent à accroître les pouvoirs du Sénat dans la discussion des textes relatifs à F administration locale. Mais de telles réformes pourraient perturber l'équilibre du parlement français, en remettant en cause la position dominante de f Assemblée nationale.

    François Robbe, « La procédure de désignation du président et des membres de la commission permanente du conseil régional », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2000, n°01, p. 126   

    François Robbe, « La représentation des collectivités territoriales par le Sénat. », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2000, pp. 625-632    

    Robbe François. La représentation des collectivités territoriales par le Sénat.. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 20, 2000. La réforme de l'intercommunalité. pp. 625-632.

  • François Robbe, « Les contrats ruraux : terres d'innovation juridique », le 20 juin 2024  

    Colloque organisé par la faculté de droit, Université de Poitiers sous la direction scientifique de Benoît Grimonprez, Professeur de droit privé à l’Université de Poitiers et Raphaèle-Jeanne Aubin-Brouté, Maître de conférences

    François Robbe, « Agriculture et transition numérique », le 06 octobre 2023  

    38e congrès de l’association française de droit rural AFDR, organisé en partenariat avec la Chaire universitaire Droit & Transitions sociétales, Le Mans Université.

    François Robbe, « L'eau et l'agriculture », le 14 octobre 2022  

    37ème Congrès national de l’Association française de droit rural organisé avec l'IEJUC, Université Toulouse 1 Capitole en partenariat avec l’Institut des études juridiques de l’Urbanisme, de la Construction et de l’Environnement

    François Robbe, « Les coopératives agricoles : quelles transitions ? », le 15 octobre 2021  

    36e Congrès annuel de l'Association Française de Droit Rural, organisé avec le concours de l'Université de Bourgogne Franche-Comté, sous le parrainage de l’Académie d’Agriculture de France

    François Robbe, « Les formes collectives de travail en milieu agricole : l'exemple en Maine-Anjou », le 04 février 2021  

    Organisé par la faculté de droit de Laval, Le Mans Université sous la direction de Pierre-Louis Boyer, Maître de conférences HDR en Droit - Le Mans Université

    François Robbe, « Le CO2 vert « capturé » par le droit », le 28 janvier 2021  

    19e Rencontres de droit rural AFDR – Agridées, organisée en partenariat avec la Chaire universitaire de droit rural et de l’environnement de l’Université de Bourgogne

    François Robbe, « La transmission des exploitations viti-vinicoles », le 15 novembre 2019  

    Colloque organisé sous la direction de Abdelkhaleq Berramdane, Professeur Émérite de l’Université de Tours, Alexandre Deroche, Professeur à l’Université de Tours et Fabienne Labelle, Maître de conférences à l’Université de Tours

    François Robbe, « L’homme, l’animal et le droit », le 11 octobre 2019  

    35è Congrès de l’AFDR (Association française du droit rural)

    François Robbe, « L’agriculture face à la firme : concentration, régulation, évolution », le 12 octobre 2018  

    34e congrès de l’Association française de droit rural

    François Robbe, « Le portage du foncier en agriculture », le 01 décembre 2017  

    Organisé par le CREDESPO, l’Association Française du Droit Rural et l’Université Bourgogne Franche Comté

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Sara Alforjani, Le régime juridique applicable aux collectivités territoriales en Libye, thèse en cours depuis 2016 

    Yasmine Sylvestre, Le Conseil constitutionnel et le juge judiciaire : dialogue et interactions, thèse soutenue en 2015 à Antilles en co-direction avec Emmanuel Jos, membres du jury : Marie-Joseph Aglaé, Ferdinand Mélin-Soucramanien et Alain Delcamp  

    Les relations entre le Conseil constitutionnel et le juge judiciaire peuvent sembler a priori distendues. Pourtant, les liens entre Constitution et tribunaux de l'ordre judiciaire sont historiquement étroits et antérieurs à la création du Conseil constitutionnel. Au cours de la période 1789-1958, ces derniers ont, en effet, à divers reprises contrôlé la constitutionnalité d'actes administratifs, de décisions des juridictions du fond ou encore de textes législatifs. Ces contrôles de conformité à la Constitution ont été opérés parfois en dépit de l'attribution de ces contentieux à d'autres institutions. Ainsi, pour illustration, les tribunaux de l'ordre judiciaire ont procédé à des contrôles de constitutionnalité malgré l'attribution de ces compétences au Sénat en 1799 et 1852. Sous la V' République, l'institution du Conseil constitutionnel, juridiction chargée de la protection de la Constitution n'empêche pas le juge judiciaire de procéder de manière indirecte à des contrôles de constitutionnalité. Si ces constats peuvent a priori sembler choquants, leur justification réside dans la proximité du juge judiciaire avec la société. En effet, la gestion de contentieux subjectifs exige dans certains cas que les tribunaux de l'ordre judiciaire examinent la constitutionnalité.Au cours de notre étude consacrée au dialogue et aux interactions existants entre le Conseil constitutionnel et le juge judiciaire, nous avons noté le caractère acceptable de la réception de la jurisprudence des Sages de la rue de Montpensier par les juridictions de l'ordre judiciaire. S'il est vrai que certains constitutionnalistes pourraient souhaiter l'amélioration de cette réception, celle-ci n'apparaît pas en l'état possible. Car, le juge judiciaire et le Conseil constitutionnel ne bénéficient pas des mêmes cultures et techniques juridiques. Seule une modification du statuquo permettrait d'améliorer cette réception. A ce sujet, en l'absence d'un revirement de la jurisprudence IVG I, l'institution d'un véritable contrôle de constitutionnalité des décisions juridictions ordinaires apparaît comme une solution. Au regard de ces éléments l'on ne peut dénier l'imprégnation constitutionnelle de la jurisprudence judiciaire bien que celle-ci soit encore perfectible. Concernant la judiciarisation du Conseil constitutionnel, deux facteurs principaux semblent être à l'origine de ce mouvement. Il s'agit en premier lieu, de la part croissante du droit international en droit interne et, en second lieu, de la faculté des justiciables de contester la constitutionnalité d'un texte législatif devant la juridiction de l'aile Montpensier du Palais royal depuis l'entrée en vigueur de la question prioritaire de constitutionnalité, le 1er mai 2010. Au cours de nos analyse, nous avons à ce titre constaté des éléments de judiciarisation s'agissant notamment de la publicité et de la dématérialisation des procédures. Ce mouvement consistant pour le Conseil constitutionnel à s'inspirer de la pratique suivie devant les juridictions de l'ordre judiciaire peut sembler, à bien des égards, lacunaire aux familiers du juge judiciaire. Car, premièrement, les Sages de l'aile Montpensier du Palais se refusent à personnaliser la rédaction de leurs décisions en matière de question prioritaire de constitutionnalité. Deuxièmement, l'opacité des procédures relatives au contrôle de constitutionnalité des lois préventif et curatif et le statut des membres du Conseil constitutionnel ne contribuent pas à générer la confiance en la juridiction de la rue Montpensier. L'intervention du pouvoir constituant dérivé, du législateur organique et la modification de la pratique suivie devant le Conseil constitutionnel apparaissent souhaitables afin de parfaire la judiciarisation du juge de la rue Montpensier.