Jean-Jacques Pardini

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit de Toulon - Draguignan
Droits International, Comparé et Européen
Centre de Droit et de Politique comparés Jean-Claude Escarras
Jean-Jacques PARDINI Agrégé des Facultés de droit Professeur de droit public à l'Université de Toulon Doyen honoraire de la Faculté de droit de Toulon Directeur adjoint du CDPC Jean-Claude Escarras, UMR-CNRS 7318 Droits international, comparé et européen (DICE) Directeur du Centre de préparation aux concours administratifs Président des Sections disciplinaires Membre élu du Conseil académique Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Spécialités :
Contrôle de constitutionnalité ; Libertés fondamentales.

Responsabilités administratives et scientifiques :

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  • THESE

    Le juge constitutionnel et le "fait" en Italie et en France, soutenue en 1999 à Toulon sous la direction de Louis Favoreu

  • Jean-Jacques Pardini, Guillaume Payan (dir.), La régulation des recours juridictionnels et les exigences du procès équitable: Actes de la XIe Journée d’étude de l’UMR DICE – CNRS 7318 Droit international, comparé et européen, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2020, 214 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Il est fréquent de lire sous la plume d'auteurs avertis que "ce qui domine le paysage juridique, en ce début du XXIe siècle, c'est l'imprécis, l'incertain, l'instable [...]" (M. Delmas-Marty, Les forces imaginantes du droit (III], Le pluralisme ordonné, éd. du Seuil, 2006, p.7). Sans doute pourrait-on ajouter à ces adjectifs qualificatifs peu rassurants un nom féminin qui ne l'est pas moins : la gageure ! En son sens littéraire, la gageure renvoie, pour faire court, à un projet à tout le moins hasardeux. Le thème de cet ouvrage renvoie assurément à l'idée de gageure en ce qu'il postule l'effort d'une conciliation difficile entre deux exigences à priori contradictoires: réguler les recours juridictionnels en ces temps d'inflation contentieuse, tout en préservant les exigences du procès équitable (droit au juge, droit à une bonne justice, droit à l'exécution des décisions de justice), impérieuses dans un Etat de droit. Les réflexions fécondes que l'on trouvera dans cet ouvrage, en même temps qu'elles éclaireront le lecteur sur le sens d'une dialectique délicate, lui permettront de se faire une idée sur le caractère plus ou moins hasardeux de l'entreprise de conciliation évoquée. Les auteurs de cet ouvrage forment l'espoir que l'équilibre de la justice ne se trouvera pas, à terme, affecté. Il serait regrettable que le "modèle" du procès équitable, patiemment construit par la Cour européenne des droits de l'homme, pâtisse de mesures qui, si elles sont nécessaires, pourraient en affecter la substance."

    Jean-Jacques Pardini, Jan: roman sur fond historique, Impr. Sobook et Édilivre, 2018, 174 p.   

    Jean-Jacques Pardini, Michaël Bardin (dir.), Dialectique de la liberté, Centre de droit et de politique comparés Jean-Claude Escarras, 2018, Cahiers du Centre de droit et de politique comparés, 194 p. 

    Jean-Jacques Pardini, Que vive l'espoir !: essai, l'Harmattan, 2017, Rue des Écoles ( Essais ), 75 p.   

    Jean-Jacques Pardini, Michaël Bardin (dir.), Libertés et droits fondamentaux: les tables rondes du droit comparé, Université du Sud Toulon-Var, Centre de droit et de politique comparés Jean-Claude Escarras, 2017, 187 p. 

    Jean-Jacques Pardini (dir.), Traduction de l’ouvrage de Giuseppe de Vergottini, Oltre il dialogo tra le corti. Giudici, diritto straniero, comparazione, Bologne, Il Mulino, 2010, 217 p. Au-delà du dialogue entre les cours. Juges, droit étranger et comparaison. Dalloz, collection « Rivages du droit », 2013, 255 p.: juges, droit étranger, comparaison, Dalloz, 2013, Rivages du droit, 255 p.   

    Jean-Jacques Pardini, Monique Léonard, Philippe-Louis Gilles (dir.), Le soixantième anniversaire de la République italienne: colloque international, Faculté de droit de Toulon, 19-20 octobre 2006, Bruylant, 2010, 265 p. 

    Jean-Jacques Pardini (dir.), La réforme de l'Etat, 2006 

    Jean-Jacques Pardini, Claude Devès (dir.), La réforme de l'État: actes du colloque international de Toulon, 1er et 2 octobre 2004, Bruylant, 2005, 289 p.  

    La 4ème de couverture indique : "A l'heure où l'on évoque tous azimuts le déclin de l'Etat, il a semblé pertinent de poser le problème de la réforme de l'Etat. D'autant que cette idée récurrente fait largement partie aujourd'hui du discours et de l'agenda politiques. La difficulté en la matière réside dans le fait que la simplicité de l'expression - réformer l'Etat, c'est changer en mieux la personne publique Etat - tranche avec les multiples conséquences juridiques, économiques et sociales qu'une telle action implique, sans encore parler des changements de mentalités qu'elle suppose. La seule certitude que l'on puisse avoir à cet égard tient dans le fait que la réforme de l'Etat passe nécessairement par la mise en place de politiques publiques volontaristes et cohérentes entre elles. Le colloque international tenu à la faculté de droit de Toulon les, 1er et 2 octobre 2004 a eu pour objet, dans une perspective comparatiste, d'explorer les différents chemins qui peuvent être empruntés pour procéder à une réforme d'envergure. Trois thèmes ont été choisis pour illustrer propos, réforme de l'Etat et rationalisation, réforme de l'Etat et décentralisation, réforme de l'Etat et interventionnisme public. La présence d'intervenants étrangers et l'appel ou droit comparé ont été de précieux atouts qui ont permis d'apporter tin éclairage utile sur la manière dont certains Etats ont envisagé le processus réformateur."

  • Jean-Jacques Pardini, « « Droits inviolables (ou fondamentaux) et répartition des compétences entre ordres de juridiction en Italie » », in Liber Amicorum en l’honneur de Maryse Baudrez Le Voyage d’Italie. Etudes de droits français, italien et comparé, Bruylant, 2024 

    Jean-Jacques Pardini, Guillaume Payan, « Propos introductifs », J.-J. PARDINI et G. PAYAN (dir.), La régulation des recours juridictionnels et les exigences du procès équitable, Actes de la XIe Journée d’étude de l’UMR DICE – CNRS 7318 Droit international, comparé et européen, PUAM, 2020, pp. 9-23 

    Jean-Jacques Pardini, « « Droit constitutionnel du vivant. Approches comparées de nouveaux objets constitutionnels : Bioéthique et environnement. L’expérience italienne » », in Xavier Bioy (dir.), Droits constitutionnels du vivant - Approches comparées de nouveaux objets constitutionnels : bioéthique et environnement, 2017 

    Jean-Jacques Pardini, « "Contrôle de constitutionnalité, interprétation conforme et décisions de justice en Italie : vers une nouvelle configuration des rapports entre la Cour constitutionnelle et les juges ordinaires", », Le contrôle de contrôle de constitutionnalité des décisions de justice : une nouvelle étape après la QPC ?, 2017 

    Jean-Jacques Pardini, « « Au carrefour des limites du droit : brèves réflexions sur la directive » », Aux limites du droit, 2016 

    Jean-Jacques Pardini, « « Le dialogue entre juges : mythe ou réalité… discutable ? La pensée de Giuseppe de Vergottini » », Les réactions constitutionnelles à la globalisation , 2016 

    Jean-Jacques Pardini, « « L’opération de qualification des faits dans le contrôle de constitutionnalité des lois » », Le renouveau du droit constitutionnel, Mélanges en l'honneur de Louis Favoreu, 2007 

    Jean-Jacques Pardini, « « Droits sociaux et principe de gradualità : l’effectivité partielle de la norme constitutionnelle » », Les droit sociaux fondamentaux. Entre droits nationaux et droit européen, 2006 

    Jean-Jacques Pardini, « « Brèves réflexions sur les interactions entre les ordres juridiques » », Liber amicorun Jean-Claude Escarras, 2005 

    Jean-Jacques Pardini, « « La “relecture” constitutionnelle des Administrations publiques : impressions sur un aggiornamento », La réforme constitutionnelle en Italie, 2002 

  • Jean-Jacques Pardini, «  L’arrêt n° 191 de 2022 : protection de l’environnement et gestion des déchets :  matière naturellement transversale  et  réserve d’administration  », Annuaire internationale de justice constitutionnelle, 2023, pp. 846-852 

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Tatiana Disperati [et alii], « Italie », 2023, pp. 831-866    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Bardin Michaël, Disperati Tatiana, Jacquelot Fanny, Lecis Cocco Ortu Anna-Maria, Maillafet Céline, Pardini Jean-Jacques, Schmitt Sylvie, Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 38-2022, 2023. Constitution, histoire et mémoire. pp. 831-866.

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Tatiana Disperati [et alii], « Italie », 2022, pp. 717-747    

    Baudrez Maryse,Di Manno Thierry,Bardin Michaël,Disperati Tatiana,Jacquelot Fanny,Lecis Cocco Ortu Anna-Maria,Maillafet Céline,Pardini Jean-Jacques,Schmitt Sylvie,Severino Caterina,Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 37-2021, 2022. Constitution, Libertés et Numérique. pp. 717-747.

    Jean-Jacques Pardini, « Le covid-19 et le droit public italien », Revue française de droit administratif, 2020, n°04, p. 682   

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Tatiana Disperati [et alii], « Italie », 2020, pp. 889-930    

    Baudrez Maryse,Di Manno Thierry,Bardin Michaël,Disperati Tatiana,Jacquelot Fanny,Giudicelli Julien,Lecis Cocco Ortu Anna-Maria,Maillafet Céline,Pardini Jean-Jacques,Righetti Camille,Schmitt Sylvie,Severino Caterina,Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 35-2019, 2020. Constitution et environnement- La justice prédictive. pp. 889-930.

    Jean-Jacques Pardini, « La justice administrative en Italie », Revue française de droit administratif, 2019, n°06, p. 1156   

    Jean-Jacques Pardini, « Italie », Revue française de droit administratif, 2019, n°03, p. 434   

    Jean-Jacques Pardini, « Les gouvernements intérimaires en Italie », Revue française de droit administratif, 2019, n°06, p. 1028   

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Tatiana Disperati [et alii], « Italie », 2018, pp. 867-913    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Bardin Michaël, Disperati Tatiana, Jacquelot Fanny, Lecis Cocco Ortu Anna-Maria, Maillafet Céline, Romani Anne-marie, Roudier Karine, Schmitt Sylvie, Tzutzuiano Catherine, Vachey Julien. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 33-2017, 2018. Juge constitutionnel et interprétation des normes - Le juge constitutionnel face aux transformations de la démocratie. pp. 867-913.

    Jean-Jacques Pardini, « Les référendums consultatifs en Lombardie et en Vénétie : in prasentia... sed post ? », Revue française de droit administratif, 2018 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2017  (participation à), in   Annuaire International de Justice Constitutionnelle (AIJC), vol. n° XXXIII, Economica-PUAM, 2018,  L’arrêt n° 42 de 2017 : et si la Cour reprenait la main ?  », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, 2018 

    Jean-Jacques Pardini, « Les gouvernements intérimaires en Italie », Revue française de droit administratif, 2018 

    Jean-Jacques Pardini, «  Réformer l'État : un vœu pieux ? Les vicissitudes du régionalisme différencié en Italie :  il faut que tout change pour que rien ne change  », Mélanges Claude Devès, 2017 

    Jean-Jacques Pardini, «  Contrôle de constitutionnalité, interprétation conforme et décisions de justice en Italie : vers une nouvelle configuration des rapports entre la Cour constitutionnelle et les juges ordinaires  », Revue électronique DICE, 2017 

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Stéphanie Beckerich-Davilma [et alii], « Italie », 2017, pp. 855-890    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Bardin Michaël, Beckerich-Davilma Stéphanie, Disperati Tatiana, Jacquelot Fanny, Maillafet Céline, Schmitt Sylvie, Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 32-2016, 2017. Migrations internationales et justice constitutionnelle - Référendums et justice constitutionnelle. pp. 855-890.

    Jean-Jacques Pardini, «  La protection constitutionnelle du sentiment religieux en Italie : le grain tombe mais ne meurt pas  », Revue des droits et libertés fondamentaux, 2016 

    Jean-Jacques Pardini, «  Constitution et état de crise en Italie : brèves réflexions sur une tension dialectique  », Revue des droits et libertés fondamentaux, 2016 

    Jean-Jacques Pardini, «  La rationalisation de la justice administrative en Italie : éléments d'actualité  », Revue internationale de droit comparé, 2016 

    Jean-Jacques Pardini, « La rationalisation de la justice administrative en Italie : éléments d’actualité », 2016, pp. 85-112    

    La justice administrative italienne est en pleine mutation depuis quelques années. Outre la codification du procès administratif réalisée par le décret législatif n° 104 du 2 juillet 2010 (entré en vigueur le 16 septembre 2010), de nombreuses mesures ont été adoptées tendant à assurer une simplification de ce procès. Il s’agit, plus largement, de rationaliser les mécanismes et procédures qui gouvernent la justice administrative, les juridictions – Conseil d’État et Tribunaux administratifs régionaux – étant confrontées, aujourd’hui encore, à un stock d’affaires relativement important. Les mesures évoquées peuvent être classées en deux catégories en fonction des finalités poursuivies par les pouvoirs publics : tantôt, il s’agit d’instituer des mécanismes visant à endiguer l’afflux des recours, tantôt, les mécanismes adoptés ont pour effet de contribuer à la célérité du procès administratif. L’on doit assurément louer le nécessaire effort consenti en vue de juguler le stock des affaires et de rendre plus «simple » le procès administratif, sans oublier le souci de son «accélération » . Pour autant, la réflexion doit porter sur l’incidence des mesures prises sur les justiciables.

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Stéphanie Beckerich-Davilma [et alii], « Italie », 2016, pp. 795-837    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Bardin Michaël, Beckerich-Davilma Stéphanie, Disperati Tatiana, Giudicelli Julien, Jacquelot Fanny, Maillafet Céline, Roudier Karine, Schmitt Sylvie, Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 31-2015, 2016. Constitution et droits sociaux - Constitution et sécurité extérieure. pp. 795-837.

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Stéphanie Beckerich-Davilma [et alii], « Italie », 2015, pp. 803-839    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Bardin Michaël, Beckerich-Davilma Stéphanie, Disperati Tatiana, Giudicelli Julien, Jacquelot Fanny, Maillafet Céline, Roudier Karine, Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 30-2014, 2015. Juges constitutionnels et doctrine - Constitutions et transitions. pp. 803-839.

    Jean-Jacques Pardini, «  Editorial , La lettre d'Italie, n° 7, octobre 2015 », La lettre d'Italie : Droit & politique italienne, 2015 

    Jean-Jacques Pardini, «  Droit constitutionnel et bioéthique : questions de constitutionnalité (et d'actualité) sur la procréation médicalement assistée  », La lettre d'Italie : Droit & politique italienne, 2014 

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Stéphanie Beckerich-Davilma [et alii], « Italie », 2014, pp. 789-825    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Bardin Michaël, Beckerich-Davilma Stéphanie, Boyer Alain, Disperati Tatiana, Giudicelli Julien, Jacquelot Fanny, Pennec Laurent, Roudier Karine, Romani Anne-marie, Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 29-2013, 2014. Pluralisme des garanties et des juges et droits fondamentaux - Les droits culturels. pp. 789-825.

    Jean-Jacques Pardini, «  La plage saisie par les règles de la domanialité publique : protection ou surprotection ?  », Revue juridique de l'environnement, 2014 

    Jean-Jacques Pardini, « La plage saisie par les règles de la domanialité publique : protection ou surprotection ? », 2014, pp. 419-434    

    Pardini Jean-Jacques. La plage « saisie » par les règles de la domanialité publique : protection ou surprotection ?. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°3, 2014. pp. 419-434.

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Michaël Bardin, Stéphanie Beckerich-Davilma, Julien Giudicelli [et alii], « Italie », 2013, pp. 813-863    

    Baudrez Maryse, Pardini Jean-Jacques, Bardin Michaël, Beckerich-Davilma Stéphanie, Giudicelli Julien, Gomez-bassac Valérie, Jacquelot Fanny, Maillafet Céline, Romani Anne-marie, Schmitt Sylvie, Tzutzuiano Catherine, Di Manno Thierry. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 28-2012, 2013. Le juge constitutionnel et l'équilibre des finances publiques - Constitutions et mécanismes d'intégration régionale. pp. 813-863.

    Jean-Jacques Pardini, «  Editorial , La Lettre d'Italie, n° 3, octobre 2013 », La lettre d'Italie : Droit & politique italienne, 2013 

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Michaël Bardin, Julien Giudicelli [et alii], « Italie », 2012, pp. 885-938    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Bardin Michaël, Giudicelli Julien, Gomez-bassac Valérie, Jacquelot Fanny, Pennec Laurent, Santolini Thierry, Schmitt Sylvie. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 27-2011, 2012. Juges constitutionnels et Parlements - Les effets des décisions des juridictions constitutionnelles. pp. 885-938.

    Jean-Jacques Pardini, « Uti non, abuti », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2011, n°02, p. 191   

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Julien Giudicelli, Fanny Jacquelot [et alii], « Italie », 2011, pp. 679-726    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Giudicelli Julien, Jacquelot Fanny, Payan Guillaume, Pennec Laurent, Santolini Thierry, Schmitt Sylvie, Bardin Michaël, Canut Elodie. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 26-2010, 2011. Constitutions et droit pénal - Hiérarchie(s) et droits fondamentaux. pp. 679-726.

    Jean-Jacques Pardini, «  Question prioritaire de constitutionnalité et question incidente de constitutionnalité italienne : ab origine fidelis  », Pouvoirs - Revue française d’études constitutionnelles et politiques, 2011 

    Jean-Jacques Pardini, «  L’arrêt n° 23 du 13 janvier 2011 sur l’ empêchement légitime : Uti, non abuti  », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, 2011 

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Alain Boyer, Marie-Pierre Elie [et alii], « Italie », 2009, pp. 691-743    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Boyer Alain, Elie Marie-Pierre, Jacquelot Fanny, Ravaz Bruno, Santolini Thierry, Schmitt Sylvie, Bardin Michaël, Falduto Jean-Baptiste, Roudier Karine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 24-2008, 2009. Constitution et famille(s) - Urgence, exception et Constitution. pp. 691-743.

    Jean-Jacques Pardini, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Alain Boyer, Marie-Pierre Elie [et alii], « Italie », 2008, pp. 825-865    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Boyer Alain, Elie Marie-Pierre, Jacquelot Fanny, Schmitt Sylvie, Severino Caterina, Tournier Clara, Santolini Thierry. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 23-2007, 2008. Constitution et liberté d'expression - Famille et droits fondamentaux. pp. 825-865.

    Jean-Jacques Pardini, CDPC Jean-Claude Escarras, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Alain Boyer [et alii], « Italie », 2007, pp. 801-836    

    Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Boyer Alain, Eue M.-P., Jacquelot Fanny, Ravaz Bruno, Schmitt Sylvie, Severino Caterina, Bourilhon Grégory, Santolini Thierry, Aubert S., Pereon Patrick. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 22-2006, 2007. Autonomie régionale et locale et constitutions - La répartition des compétences normatives entre le parlement et le gouvernement. pp. 801-836.

    Jean-Jacques Pardini, «  Réalisme et contrôle des lois en Italie  », Les Cahiers du Conseil constitutionnel, 2007 

    Jean-Jacques Pardini, Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Bruno Ravaz [et alii], « Italie », 2006, pp. 583-642    

    Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Ravaz Bruno, Elie Marie-Pierre, Jacquelot Fanny, Schmitt Sylvie, Severino Caterina, Giudicelli Julien, Bourilhon Grégory, Pereon Patrick, Martello C., Aubert S., Durand E., Falduto Jean-Baptiste, Morales V., Roudier Karine, Picault L., Bardin Michaël, Pennec Laurent, Santolini Thierry. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 21-2005, 2006. Constitutions nationales et Constitution européenne – Autonomies locales et Constitutions. pp. 583-642.

    Jean-Jacques Pardini, Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Bruno Ravaz [et alii], « Italie », 2002, pp. 633-679    

    Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Ravaz Bruno, Fumaroli Véronique, Meyer-Heine A., Richard Pascal, Pereon Patrick, Giudicelli Julien, Schmitt Sylvie, Weier E., Martello C. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 17-2001, 2002. Immunités constitutionnelles et privilèges de juridiction - Interprétation de la Constitution par le juge constitutionnel. pp. 633-679.

    Jean-Jacques Pardini, CDPC Jean-Claude Escarras, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Véronique Fumaroli [et alii], « Italie », 2001, pp. 751-840    

    Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Fumaroli Véronique, Meyer-Heine A., Pardini Jean-Jacques, Ravaz Bruno, Sanz de Alba Pierre, Bouisson S., Elie Marie-Pierre, Giudicelli Julien, Pereon Patrick, Schmitt Sylvie. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 16-2000, 2001. Constitution et secret de la vie privée - Constitution et religion. pp. 751-840.

    Jean-Jacques Pardini, Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Alain Boyer [et alii], « Italie », 2000, pp. 675-715    

    Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Boyer Alain, Boyer-Merentier Catherine, Pardini Jean-Jacques, Ravaz Bruno, Sanz de Alba Pierre, Richard Pascal, Fumaroli Véronique, Giudicelli Julien. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 15-1999, 2000. Constitution et sécurité juridique – Droit constitutionnel, droit communautaire et droit européen. pp. 675-715.

    Jean-Jacques Pardini, «  La jurisprudence constitutionnelle et les “faits”  », Les Cahiers du Conseil constitutionnel, 2000 

    Jean-Jacques Pardini, «  La justice constitutionnelle en Italie  », La Documentation française, 1998 

    Jean-Jacques Pardini, «  Les conflits entre pouvoirs de l’État en 1997  », Cahiers du Centre de droit et de politique comparés , 1998 

    Jean-Jacques Pardini, «  Droit et mendicité  », Cahiers du Centre de droit et de politique comparés , 1997 

    Jean-Jacques Pardini, « Traduction et adaptation du rapport annuel du Président de la Cour constitutionnelle italienne Mauro Ferri,  La justice constitutionnelle en 1995 , in Annuaire International de Justice Constitutionnelle (AIJC), vol. n° XI, Economica-PUAM, 1996, pp. 820-869 (en collaboration). », Annuaire internationale de justice constitutionnelle, 1996 

    Jean-Jacques Pardini, « Traduction et adaptation du rapport italien du Professeur Alessandro Pizzorusso  Le principe d’égalité dans la doctrine et dans la jurisprudence italiennes , in Études et Documents du Conseil d’État, n° 48, Rapport public 1996 sur le principe d’égalité, pp. 451-461 (en collaboration). », Etudes et documents du Conseil d'Etat, 1996 

    Jean-Jacques Pardini, Mauro Ferri, Maryse Baudrez, Jean Fougerouse, F. Duvigneau [et alii], « Première partie - La justice constitutionnelle en 1995 », 1996, pp. 820-869    

    Ferri Mauro, Baudrez Maryse, Fougerouse Jean, Duvigneau F., Elie Marie-Pierre, Fumaroli Véronique, Pardini Jean-Jacques, Pereon Patrick, Ricci Roland, Richard Pascal. Première partie - La justice constitutionnelle en 1995 . In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 11-1995, 1996. Le statut constitutionnel des juges du siège et du parquet - Constitution et médias. pp. 820-869.

    Jean-Jacques Pardini, « Traduction et adaptation du rapport annuel du Président de la Cour constitutionnelle italienne Francesco Paolo Casavola,  La justice constitutionnelle en 1994 , in Annuaire International de Justice Constitutionnelle (AIJC), vol. n° X, Economica-PUAM, 1995, pp. 608-657 (en collaboration). », Annuaire internationale de justice constitutionnelle, 1995 

    Jean-Jacques Pardini, Francesco Paolo Casavola, Jean-Claude Escarras, Marie-Pierre Elie, Véronique Fumaroli [et alii], « Première partie - La justice constitutionnelle en 1994 », 1995, pp. 608-657    

    Casavola Francesco Paolo, Escarras Jean-Claude, Elie Marie-Pierre, Fumaroli Véronique, Pardini Jean-Jacques, Pereon Patrick, Ricci Roland, Richard Pascal. Première partie - La justice constitutionnelle en 1994. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 10-1994, 1995. Révision de la Constitution et justice constitutionnelle - Les droits constitutionnels des étrangers. pp. 608-657.

  • Jean-Jacques Pardini, « La question prioritaire de constitutionnalité : les "étages" et la "fusée" ou lorsque le double filtre n'existe pas », 2015 

    Jean-Jacques Pardini, « La question prioritaire de constitutionnalité et les exigences du procès équitable », 2014 

    Jean-Jacques Pardini, « Il principio di laicità : storia di un concetto polisemico », 2012 

    Jean-Jacques Pardini, « La question prioritaire de constitutionnalité et les faits de l’espèce », 2011 

    Jean-Jacques Pardini, du colloque organisé par la faculté de droit de Toulon, le CDPC Jean-Claude Escarras et le Laboratoire Babel, « L’animal, un homme comme les autres ? », 2010 

    Jean-Jacques Pardini, « Les prescriptions en droit administratif », 2010 

    Jean-Jacques Pardini, « Allocution d’ouverture » et présidence du colloque international organisé par la faculté de droit de Toulon, la faculté de sciences juridiques, économiques et sociales de Fès (Maroc) et le Centre de droit et de politique comparés Jean-Claude Escarras, « Les mutations du droit de la concurrence, 2010 

    Jean-Jacques Pardini, « Allocution d’ouverture » du colloque organisé par le Centre d’études et de recherches sur les contentieux, « Modernisation de la juridiction administrative et qualité de la justice administrative », 2009 

    Jean-Jacques Pardini, « Allocution d’ouverture » du colloque organisé par la faculté de droit de Toulon, le CDPC Jean-Claude Escarras et le Barreau de Toulon, « La loyauté en droit », 2009 

    Jean-Jacques Pardini, « Allocution d’ouverture » et présidence du colloque international organisé par la faculté de droit de Toulon, la faculté de sciences juridiques, économiques et sociales de Meknès (Maroc) et le Centre de droit et de politique comparés Jean-Claude Escarras, « Représentation de la femme méditerranéenne : de la citoyenneté au développement , 2009 

    Jean-Jacques Pardini, « Allocution d’ouverture » du colloque organisé par le Centre d’études et de recherches sur les contentieux, « Le faux, le droit et le juste », 2008 

    Jean-Jacques Pardini, « Conférence sur la justice constitutionnelle italienne », 2008 

    Jean-Jacques Pardini, « Clôture des travaux » du colloque organisé par le Centre de droit et de politique comparés, « Les sexualités, répression, tolérance, indifférence », 2008 

    Jean-Jacques Pardini, « Portrait de Monsieur Jean Lacouture », 2008 

    Jean-Jacques Pardini, Ouverture de la Conférence de Monsieur Jean-Michel Quillardet, grand Maître du Grand Orient de France, « Citoyenneté et République, les valeurs du Grand Orient de France au XXIème siècle », 2007 

    Jean-Jacques Pardini, « Préface » à l’ouvrage de P. Richard Le jeu de la différence en droit comparé. « Réflexions sur la méthode et l’épistémologie du droit comparé »., 2007 

    Jean-Jacques Pardini, « Le dualisme procédural à l’épreuve du comparatisme interne », 2006 

    Jean-Jacques Pardini, « Portrait de Jean-Pierre Delevoye, Médiateur de la République », 2006 

    Jean-Jacques Pardini, « Brèves réflexions sur un texte controversé : la Constitution européenne », 2005 

    Jean-Jacques Pardini, « La liberté d’expression et le droit », 2004 

    Jean-Jacques Pardini, « Le référé-liberté : lettre et esprit de la loi du 30 juin 2000 », 2002 

    Jean-Jacques Pardini, « Il controllo dello Stato francese sugli enti locali », 2000 

  • Jean-Jacques Pardini, Chronique Italie 2016 » (participation à), in «  Annuaire International de Justice Constitutionnelle (AIJC), vol. n° XXXII, Economica-PUAM, 2017, « Retour sur des questions (délicates) de bioéthique impliquant un "choix tragique" : la dignité de l 'embryon en question », pp. 864-869 ; «  Garanties en matière juridictionnelle ; discrétion politique et confessions religieuses : l'encadrement subtil des "zones franches" du contrôle juridictionnel », pp. 872-875 , Économica : Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2017 

    Jean-Jacques Pardini, Chronique Italie 2015 » (participation à), 2016 

    Jean-Jacques Pardini, Chronique Italie 2014 » (participation à), 2015 

    Jean-Jacques Pardini, « La sélection des recours devant les Cours suprêmes : la justice administrative en Italie », 2014 

    Jean-Jacques Pardini, Chronique Italie 2013 » (participation à), 2014 

    Jean-Jacques Pardini, Chronique Italie 2012 » (participation à), 2013 

    Jean-Jacques Pardini, Chronique Italie 2011 » (participation à), 2012 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2010 » (participation à), 2011 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2009 » (participation à), 2010 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2008 » (participation à), 2009 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2007 » (participation à), 2008 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2006 » (participation à), 2007 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2005 » (participation à), 2006 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2004 » (participation à), 2005 

    Jean-Jacques Pardini, « Déontologie et régime disciplinaire dans la fonction publique hospitalière », 2004 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2003 » (participation à), 2004 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2002 » (participation à), 2003 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2001 » (participation à), 2002 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 2000 » (participation à), 2001 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 1999 » (participation à), 2000 

    Jean-Jacques Pardini, « Chronique Italie 1998 » (participation à), 1999 

  • Jean-Jacques Pardini, Guillaume Payan, « La régulation des recours juridictionnels et les exigences du procès équitable : propos introductifs », La régulation des recours juridictionnels et les exigences du procès équitable: XIe Journée d’études de l’UMR DICE – CNRS 7318 Droit international, comparé et européen, Toulon, le 19 octobre 2018 

    Jean-Jacques Pardini, « Cittadinanza, immigrazione e diritti : i sistemi di welfare alla prova delle nuove dinamiche migratorie », le 27 octobre 2017  

    Organisé par Laura Montanari de l'Université de Udine et Caterina Severino qui constitue l'aboutissement du projet Galilée 2017, porté par le CDPC Jean-Claude Escarras et le Département de droit de l'Université d'Udine.

    Jean-Jacques Pardini, « « La fonction sociale du droit de propriété dans la jurisprudence constitutionnelle italienne » », Le droit de propriété dans la jurisprudence constitutionnelle, Corte, le 31 janvier 2015 

    Jean-Jacques Pardini, « « La qualification juridique des acteurs du procès constitutionnel (les rapports entre la juridiction constitutionnelle et la doctrine)" », I rapporti tra la giurisdizione costituzionale e la giustizia, Pise Italy (IT), le 06 mars 2015 

    Jean-Jacques Pardini, « « Le contrôle juridictionnel de la fin du séjour irrégulier ou les effets contentieux de la "directive retour", retour sur les "lignes directrices" d'une directive » », La transposition de la directive "retour", France, Espagne, Italie, Toulon, le 18 juin 2014 

    Jean-Jacques Pardini, « « Le juge constitutionnel, le comparable et l'intraduisible. Bref retour sur l'extranéité de la langue » », Le recours au droit comparé par le juge, Toulon, le 01 janvier 2013 

    Jean-Jacques Pardini, « « La question prioritaire de constitutionnalité et les faits de l’espèce » », La question prioritaire de constitutionnalité. Approche de droit comparé, Aix-en-Provence, le 01 janvier 2013 

    Jean-Jacques Pardini, « « Sexualité et droit administratif » », Les sexualités : répression, tolérance, indifférence, Toulon, le 13 novembre 2008 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Hassani Mohamed Rafsandjani, Les révisions constitutionnelles en Afrique et la limitation des mandats présidentiels. : Contribution à l'étude du pouvoir de révision., thèse soutenue en 2022 à Toulon, membres du jury : Jean-François Akandji-Kombé (Rapp.), Manon Altwegg-Boussac (Rapp.), Jean-Philippe Derosier et Thomas Hochmann  

    On constate une inflation des révisions constitutionnelles en Afrique qui touchent essentiellement la clause de limitation du nombre des mandats présidentiels. Les chefs d’État qui en sont à l’initiative cherchent à faciliter leur réélection. Ces velléités réformistes provoquent des crises politiques et sociales importantes. Pour les acteurs politiques, les organisations de la société civile ou encore les mouvements citoyens, la clause de limitation des mandats présidentiels est un élément fondamental des constitutions et ne peut pas, à ce titre, faire l’objet de révision constitutionnelle. Cette thèse entend démontrer que le pouvoir de révision n’est pas souverain. Il est soumis à deux impératifs. Le premier, d’ordre formel, impose de suivre la procédure régulière de révision fixée par la constitution. Le second impératif est finaliste et met à la charge du pouvoir de révision une obligation de consolider le système institutionnel en préservant ses principes fondateurs. Ces derniers forment la structure basique de la constitution. Il apparaît que ces deux impératifs ne sont pas toujours observés par les révisions en Afrique. La présente étude permet également de montrer qu’il existe, tant au niveau national que régional, un ensemble de mécanismes politiques et juridictionnels originaux, mais encore balbutiants, d’encadrement et de contrôle du pouvoir de révision.

    Julien Vachey, L'urgence et le contrôle juridictionnel des atteintes législatives aux droits fondamentaux. : Etude de droit processuel public interne et européen., thèse soutenue en 2021 à Toulon, membres du jury : Laure Clément-Wilz (Rapp.), Julien Bonnet (Rapp.), Gatien Casu  

    Dans le cadre des recours juridictionnels d’urgence de protection provisoire des droits fondamentaux et dans celui des mécanismes de renvoi préalable, l’urgence peut elle se concilier avec le contrôle des lois ? L’étude se consacre dans un premier temps sur le contrôle des lois dans les recours d’urgence de protection provisoire des droits fondamentaux. Elle s’attache ensuite àl’analyse de la prise en compte de l’urgence dans les procédures d’examen des renvois par les juges ad quem. À l’opposé de réticences initiales, l’office du juge du provisoire s’ouvre à l’exercice du contrôle des lois. Aussi, l’on constate une sensibilité croissante des procédures de traitement des renvois aux situations urgentes d’atteintes législatives aux droits fondamentaux. En définitive, il y a lieu de soutenir la thèse selon laquelle le contentieux des lois peut non seulement s’accorder avec les situations d’urgence nous verrons comment mais aussi qu’il le doit nous verrons pourquoi -.

    Sarah Carlucci, La trasferibilità delle autorizzazioni e concessioni amministrative, thèse soutenue en 2021 à Toulon en co-direction avec Carlo Emanuele Gallo, membres du jury : Fanny Jacquelot (Rapp.), Gabriella Crepaldi et Francesco Volpe    

    La thèse vise à explorer les questions relatives au transfert, entre sujet privés, des autorisations et des concessions administratives, avec une attention particulière pour les activités liées aux services de santé, où il est particulièrement difficile de trouver un équilibre entre opposes intérêts, publics et privés.La modification subjective dans la relation juridique entre l’Administration Publique et le titulaire de l’acte administratif, qui est remplacé par un nouveau bénéficiaire, doit être lu comme un acte juridique ontologiquement lié au transfert contextuel, inter vivos ou mortis causa, de la situation juridique subjective qui justifie l’intérêt légitime à être titulaire de l’acte administratif favorable. En effet, le transfert d’une activité entrepreneuriale perd son sens juridique, économique et social si l’acheteur ou le successeur universel ne peut pas bénéficier de l’autorisation ou de la concession nécessaire pour exercer effectivement l’activité en question. Mais, si le sujet privé est clairement en faveur d’une libre transférabilité de l’acte administratif, on doit également prendre en considération les intérêts publics protégés par l’acte administratif, intérêts présents non seulement au moment de la délivrance de l’acte mais aussi au moment de transfert de l’activité autorisée ou concédée.Actuellement la jurisprudence administrative continue de considérer les actes administratifs unilatéraux comme strictement personnels, déclarant qu’il n’est pas possible de transférer des autorisations ou des concessions à un nouveau bénéficiaire parce qu’elles sont accordées intuitu personae, c’est-à-dire en considération de la personne du bénéficiaire. Toutefois, s’il est clair qu' on ne peut pas parler de transférabilité pur ces autorisations et concessions qui dépendent de qualités strictement individuelles, il ne semble pas y avoir d’obstacle valable au transfert d’une autorisation ou concession accordées exclusivement ou principalement en raison de l’activité objective à laquelle elles se réfèrent. La transférabilité d’un acte administratif unilatéral dans lequel le potentiel économique et la présence de prérequis techniques sont plus importantes que des qualités strictement personnelles pourrait alors être reconnu, sans menacer l’intérêt public, qui reste protégé par le fait que la cession de l’acte administratif c’est ne pas une simple commercialisation entre sujet privées, mais c’est un acte juridique qui ne peut exercer ses effets qu’après la délivrance d’une autorisation spécifique par l’administration publique compétente. Cette intervention administrative est lue par la jurisprudence comme la délivrance d’une nouvelle autorisation mais on pense qu’elle devrait être interprétée et réglementée comme un contrôle préventif du respect des seuls éléments réellement subjectifs requis par la loi, parce que s’il y a une cession contextuelle de l’entreprise, en tant qu’ensemble organisé de biens et de ressources humaines, la conformité de l’activité au regard des critères qualitatifs et quantitatifs prédéterminés par l’administration publique a déjà été appréciés au moment de l’émission de l’acte administratif et peut, tout au plus, être l’objet de contrôles périodiques ordinaire effectués par les administrations compétentes, visant à vérifier le respect effectif des conditions fixées dans l’acte administratif transféré.Les transferts des autorisations et des concessions sont des opérations comportant un risque juridique d’une importance particulière, qu’il convient de connaître et d’analyser pour mieux le gérer. Le but de la recherche est d’examiner s'il existe des critères généraux et communs qui peuvent être utilisés pour résoudre les problèmes théoriques et pratiques liés au transfert des actes administratifs tant pour les activités

    Henrique Savonitti Miranda, Les conditions de participation et l'exclusion des appels d'offres : une approche comparée entre le Brésil, la France et l'Italie., thèse soutenue en 2020 à Toulon en co-direction avec Dimitri Girotto, membres du jury : Leopoldo Coen (Rapp.), Sandro De Nardi (Rapp.), Michaël Bardin et Federica Rassu  

    Les critères pour la participation et pour l’exclusion aux procédures d’appels d’offres : une approche comparée entre Brésil, France et Italie. Le procès de sélection des fournisseurs est un défi fondamental pour toute organisation. Dans l’administration publique ce thème devient encore plus complexe, compte tenu des dispositions légales en vigueur qui visent essentiellement à garantir le respect du principe constitutionnel de l’égalité, "pierre angulaire" de tout système juridique. L’administration publique a le droit de définir les critères de participation et de comparer les offres avancées par les différentes parties intéressées à exercer un emploi, fournir un bien ou un service afin de choisir l’offre la plus avantageuse. De l’autre côté, les parties concernées ont le droit de participer à une procédure administrative appropriée qui prévoit un traitement égalitaire et non discriminatoire pour les différents soumissionnaires. Contrairement aux particuliers, les administrations publiques n’ont pas la liberté de choisir de manière discrétionnaire les acteurs avec qui négocier, mais elles doivent prendre cette décision dans le domaine de procédures garantissant, d’un côté, l’accord le plus favorable et l’exécution dans de meilleures conditions de tranquillité et de sécurité et, de l’autre côté, la possibilité pour les opérateurs économiques de concourir sur un pied d’égalité pour l’attribution du marché. Le pouvoir discrétionnaire est souvent considéré comme le remède nécessaire contre la rigidité des règles, les automatismes qui ne permettent pas d’adapter l’appel d’offres et l’adjudication aux exigences concrètes de l’administration, le formalisme dominant qui souvent sépare inévitablement la décision légitime de celle correcte et efficace. L’objectif est de fixer les limites du pouvoir discrétionnaire dont l’administration publique dispose afin de déterminer l’objet, établir les conditions nécessaires pour participer aux appels d’offres et leurs hypothèses d’exclusion. Ces conditions doivent être appliquées sans violer le principe d’égalité et en fonction de critères de logique, du raisonnable et de proportionnalité non discriminatoires, de manière à ne pas représenter une restriction illégitime au droit des entreprises opérant sur le marché. Le but de la thèse est de trouver la ligne de séparation entre le droit de l’administration publique de garantir les conditions de capacité technique, d’organisation, économique et financière, ainsi que d’établir les causes de l’exclusion de l’appel d’offres et le droit des entreprises de ne pas les empêcher d’y participer à cause de critères horribles qui violent les principes d’égalité et de la libre concurrence. L’étude se compose de deux parties. La Première Partie aborde les thèmes qui permettront aux lecteurs des trois pays de connaitre les aspects généraux concernant la discipline dans chacun d’eux par l’analyse de l’évolution historique et réglementaire du système des sources du droit de l’Union européenne (l’étude des différences entre l’UE et le Mercosur, la transposition des règles communautaires et leur mise en œuvre, le dialogue des sources) et l’analyse de la procédure de sélection du contractant (qui contient une petite description des procédures dans les trois pays). Il s’agit, donc, d’une partie plus conceptuelle et "introductive" au sens large. La Deuxième Partie analyse les critères de participation et d’exclusion des procédures d’appels d’offres, à travers l’étude des critères généraux (ou de moralité), les critères spéciaux (critères techniques, économiques et financiers) et les règles de procédure qui permettent de mettre en œuvre la procédure de sélection du contractant. On examine également le rôle des responsables de la procédure et de la commission d’appel d’offres, les caractéristiques du document unique de marché européen (DUME), la régularisation des offres irrégulières et la notation d’entreprise qui est prévue uniquement dans la législation italienne.

    Imen Dridi, La notion de devoir dans la jurisprudence constitutionnelle française, thèse en cours depuis 2019 

    Ahmidane Ramdani, La territorialisation de l'action publique , thèse en cours depuis 2018 en co-direction avec Younes Berrada 

    Céline Maillafet, La constitutionnalisation de la justice administrative : Etude comparée des expériences française et italienne, thèse soutenue en 2015 à Toulon, membres du jury : Maria Alessandra Sandulli (Rapp.), Olivier Le Bot, Pascale Gonod et Didier Ribes    

    Longtemps négligé par la doctrine qui s’intéressait davantage aux sources conventionnelles, le processus de constitutionnalisation de la justice administrative est aujourd’hui à l’œuvre en France et en Italie. Il revêt différentes formes et fait intervenir différents acteurs. Ainsi, par exemple, en Italie, le législateur délégué, auteur de la codification du procès administratif en 2010, était contraint de mettre en conformité les règles relatives à la justice administrative aux données constitutionnelles (et conventionnelles) telles qu’interprétées par la Cour constitutionnelle. En France, le processus de constitutionnalisation, entamé dans les années quatre-vingt, s’intensifie au gré de la transmission des questions prioritaires de constitutionnalité et par une intervention du Conseil d’État dans l’adoption des projets de loi ou dans l’élaboration du droit souple régissant les rapports et activités des membres de la juridiction. Pour autant, le résultat de la constitutionnalisation est variable. Certains aspects comme l’indépendance, l’impartialité et la compétence de la juridiction administrative sont soumis à une réelle emprise constitutionnelle. En revanche, le procès administratif reçoit une influence constitutionnelle plus faible. Il n’en demeure pas moins que la justice administrative a été, est et sera encore réformée par un poids renforcé des sources constitutionnelles.

    Émilie Rebourg, Les normes constitutionnelles programmatiques en France et en Italie : contribution à l'identification d'un concept, thèse soutenue en 2013 à Toulon, membres du jury : Paolo Passaglia, Philippe Blachèr et Marthe Fatin-Rouge Stéfanini  

    Sujet à trop d’indéterminations en France, le concept de NCP a nécessité une analyse comparative fondée sur l’expérience italienne afin d’en identifier les contours et, par la suite, d’étudier sa place dans le droit. Il en ressort que les NCP renvoient à une multiplicité de catégories normatives de caractère axiologique et téléologique, servant de stratégie politique et structurant le système juridique. Par ailleurs, l’introduction de la forme programmatique dans les Constitutions modernes mêle l’indétermination de la norme dans son énonciation moderne au droit dans sa déclinaison traditionnelle. Les programmes ont ainsi du mal à trouver leur place dans le droit. Les NCP semblent a priori être privées d’effet juridique ; leur formulation imprécise ne mettrait en place que de simples objectifs. Toutefois, leur développement dans l’espace juridique paraît suffisamment important pour qu’il ne soit pas assimilé à une malfaçon du droit qui entacherait sa pureté. En effet, le concept NCP renvoie à de véritables « normes » constitutionnelles programmatiques dont la normativité reste particulière, signe non pas d’une « crise » du droit mais de son « évolution ».

    Laurent Pennec, L'adage "jura novit curia" dans le procès civil , thèse soutenue en 2010 à Toulon  

    L’adage "jura novit curia" exprime un des principes fondamentaux de la procédure civile : l’autonomie du juge dans la recherche et la détermination du droit applicable au litige. La recherche en droit comparé s’impose pour cette formule qui trouve son application dans la plupart des pays européens. Elle permet d’analyser un certain nombre d’éléments communs à ces diverses procédures nationales relatifs aux pouvoirs respectifs du juge et des parties sur la matière du litige. L’origine historique de l’adage "jura novit curia" est indéterminée. La présente étude analyse l’émergence de celui-ci et du raisonnement qui lui est attaché. Il s’agit d’un processus qui se développe à partir du XIIe siècle, avec l’essor de la procédure romano-canonique, et qui s’étend jusqu’au XIXe siècle, période durant laquelle la théorie procédurale allemande systématise l’adage "jura novit curia". Le rayonnement de ce principe en Allemagne, en Suisse, en Italie, en Espagne et en France révèle une évolution contemporaine de l’adage qui n’est pas univoque. Le but de cette étude est par conséquent de mettre en évidence les similitudes, les différences, voire les confusions qui demeurent entre les diverses interprétations établies. L’étude comparée de l’adage "jura novit curia", dans l’espace et dans le temps, permet de renouveler l’analyse de ce principe procédural et d’établir les influences entre les diverses procédures nationales à son égard.

    Michaël Bardin, L'exécutif régional en droit comparé , thèse soutenue en 2009 à Toulon en co-direction avec Maryse Baudrez  

    Sous la même dénomination d’exécutif régional sont rassemblées des institutions très différentes selon les États. Cette différence s’exprime tout autant dans la forme que l’exécutif régional revêt que dans l’étendue des missions qui lui sont confiées. Pourtant, dans tous les cas, cet exécutif est un organe indispensable au bon fonctionnement de la collectivité régionale en ce qu’il est, au minimum, le « pouvoir d’exécution » de la région mais plus souvent, et plus largement, le « pouvoir d’impulsion » de cette collectivité. La configuration de l’exécutif régional et l’étendue de sa mission dépendent directement du rôle que l’organisation étatique accorde à la collectivité régionale. En effet, l’appréhension du rôle de la région varie d’un État à l’autre, car il est conditionné par la forme de l’État et donc par le type de décentralisation mis en œuvre. La décentralisation choisie détermine étroitement l’organisation institutionnelle régionale. Cependant, malgré des différences, les constituants et législateurs de chaque État ont dû faire face à des dysfonctionnements des institutions régionales ou ont cherché à améliorer le fonctionnement de ces dernières. Pour ce faire, ils ont employé des moyens destinés à rationaliser cette organisation en valorisant la fonction exécutive et son représentant, favorisant ainsi la présidentialisation des institutions régionales. Certains moyens s’inspirent de ceux qui ont fait évoluer les régimes parlementaires nationaux mais d’autres évolutions sont des créations propres à la structure régionale. En tout état de cause, toutes ces évolutions tendent à valoriser le rôle de l’exécutif et permettent d’identifier un mouvement de présidentialisation.

  • Nael Dupeu, Les moyens en contentieux fiscal, thèse soutenue en 2023 à Toulon sous la direction de Virginie Donier et Olivier Négrin, membres du jury : Martin Collet (Rapp.), Emmanuel Joannard-Lardant (Rapp.), Florence Mastrantuono    

    Le contentieux fiscal nait d’un désaccord persistant entre le contribuable et l’administration fiscale. Le contribuable qui souhaite contester l’impôt doit présenter une réclamation contentieuse au service des impôts compétent avant de pouvoir, le cas échéant, porter le litige devant le juge. Le contribuable et le fisc doivent alors présenter des moyens de nature à justifier le bien-fondé de leurs positions respectives. Le juge de l’impôt doit apprécier les moyens des parties afin de trancher le litige. Cette étude a pour objet de systématiser les moyens dans le contentieux fiscal. Le caractère spécifique du contentieux fiscal a une influence sur les moyens tels qu’ils sont invoqués par les parties et appréciés par le juge. La nature objective du contentieux fiscal implique en effet de réunir des conditions favorables à l’application de la légalité fiscale. Les parties jouissent ainsi d’une grande liberté pour faire évoluer leur argumentation juridique durant la procédure contentieuse. Le caractère purement objectif du contentieux fiscal est parfois source de déséquilibre entre les parties à l’instance fiscale. L’application objective de la loi fiscale est également au cœur de l’office du juge de l’impôt bien qu’il laisse parfois apparaître une forme de subjectivité dans son appréciation des moyens. L’ambition de cette recherche est d’identifier les traits spécifiques des moyens en contentieux fiscal.

    Aurelie Vieugue, L'évasion fiscale, thèse soutenue en 2022 à Toulon sous la direction de Alain Boyer, membres du jury : Stéphane Caporal (Rapp.), Sylvie Avignon (Rapp.)    

    L’évasion fiscale est une notion au cœur de l’actualité. Un sujet brûlant qui se heurte au secret des plus puissants. L’évasion fiscale déverrouille les portes dérobées de l’économie mondiale où les plus riches se soustraient au paiement de l’impôt au mépris de l’intérêt général. L’évasion est un véritable sport réservé à l’élite, où la fiscalité apparaît comme une matière de plus en plus complexe et évolutive, où seuls les praticiens excellent dans l’art de conseiller ou d’évader les actifs des plus puissants. De nombreux scandales devenus tristement célèbres comme les Panama Papers en 2016 ont permis de révéler les fleuves souterrains de l’argent sale, où se mêlent les eaux grises de l’évasion fiscale et les eaux noires du crime, mais aussi les Paradis Papers ont relevé les failles juridiques d’un système international afin de permettre aux élites et aux multinationales d’échapper aux taxes et aux impôts. Certains pays au cœur même de l’Union européenne demeurent de véritables paradis fiscaux. En 2018, une réforme a été adoptée par l’Union européenne pour lutter comme l’opacité financière en obligeant à créer des registres de bénéficiaires effectifs, allant vers une transparence et une véritable équité fiscale. Nous développerons dans notre étude des montages fiscaux afin d’expliquer comment certaines multinationales contournent la loi. Nous appréhenderons aussi que certaines d’entre elles sont punies par la pénalisation du droit fiscal. La régulation de la fiscalité se fait pour les particuliers mais aussi pour les grandes multinationales. Ces dernières peuvent être sanctionnées très sévèrement grâce à la puissance des pouvoirs conférés à l’administration fiscale. N’oublions pas que chaque année, c’est 80 milliards d’euros qui échappent au fisc français. La répression ne tente-t-elle pas d’aller vers une restriction des libertés individuelles ?, va-on vers une société liberticide ?, les droits de l’homme et du citoyen sont-ils respectés ? Est-ce que la loi fiscale primera sur notre liberté individuelle ? Est-ce que le bonheur est de vieux dans une société où le droit au secret n’existe pas ? Se pose aussi la question de la remise en cause de la participation aux charges de la collectivité, qui peut la remettre en cause ?, le riche, le pauvre, la société ? La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 insiste sur la nécessité de l’impôt « c’est une contribution commune qui est indispensable », article 13 ;« La nécessité de la contribution publique », article 14. Une société ne peut fonctionner sans imposition. Cette idée est devenue le principe de nécessité de l’impôt, qui signifie que celui-ci est indispensable à la toute vie en collectivité. De ce précepte, le Conseil constitutionnel a déduit que la lutte contre la fraude est légitime. Cependant, les pouvoirs donnés dans ce but à l’administration doivent respecter un autre principe, également maintes fois rappelé par la déclaration, celui de la liberté. En effet, le contrôle fiscal ne doit pas attenter à la liberté et à la vie privée du contribuable.

    Romain Armand, Le revirement de jurisprudence du Conseil constitutionnel, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Jean-Yves Chérot et Ariane Vidal-Naquet, membres du jury : Manon Altwegg-Boussac (Rapp.), Mathieu Carpentier (Rapp.), Xavier Magnon    

    Notre étude portera sur le revirement de jurisprudence du Conseil constitutionnel. Si la présente étude intervient dans le contexte particulier du contentieux constitutionnel, et que les données empiriques analysées dans la présente étude sont principalement constituées des décisions du Conseil constitutionnel, ainsi que des comptes rendus de séance du même Conseil, cette recherche dépasse le cadre du contentieux constitutionnel, et, se veut être, une véritable investigation conceptuelle menée sur le concept de revirement de jurisprudence. En effet, le concept de revirement de jurisprudence, originairement doctrinal, et qui est aujourd’hui en passe de devenir un concept courant de la pratique juridictionnelle, est un concept qui permet de désigner un phénomène jurisprudentiel pratiqué par l’ensemble des ordres de juridiction du système juridique français. La présente étude se propose, d’approfondir ce concept de revirement de jurisprudence, en recourant à des moyens théoriques (issus notamment de la linguistique, de la psychologie, de la théorie et de la philosophie du droit, de la philosophie, de l’histoire du droit, de l’épistémologie et de la logique formelle), jusqu’ici jamais introduits dans le champ d’inspection du revirement de jurisprudence. Cependant, bien que nourrie d’exotisme théorique, cette étude n’est pas en reste sur le plan de l’analyse juridique, et apportera au lecteur une solide analyse des décisions du Conseil constitutionnel qualifiées de revirements de jurisprudence, ainsi qu’une analyse des causes et des conséquences du revirement de jurisprudence, dans le contexte particulier du contentieux constitutionnel

  • Mame Ndiaga Wade, Accès au juge constitutionnel et constitutionnalisation du droit : approche comparée avec l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Marthe Fatin-Rouge Stéfanini, membres du jury : Didier Ribes (Rapp.), Olivier Le Bot  

    L'accès direct des individus à la justice constitutionnelle a tendance en Allemagne et Espagne, contrairement à la France et à Italie où il n’est pas prévu, à modifier la nature classiquement objective de la mission de constitutionnalisation du juge constitutionnel par les buts subjectifs poursuivis par les recours individuels directs. Il déclenche, le cas échéant, chez le juge constitutionnel une fonction autre que la simple constitutionnalisation du droit, qui demeure objective dans le cadre de l’accès indirect et l'entraîne sur le terrain de la fondamentalisation du droit, qui revêt des caractéristiques très subjectives. C'est ce qui explique la concurrence entre le juge constitutionnel et les juges ordinaires et européens, et conduit le premier à se comporter en cour suprême en Allemagne et en Espagne où existent ces voies de recours. La fondamentalisation, qui est un processus plus vaste que la constitutionnalisation, oblige également le juge constitutionnel à s’adapter et à prendre part à la "circulation des solutions juridiques"

    Virginie Blondio Mondoloni, Finances publiques et droits fondamentaux : essai sur les relations entre les finances publiques et les droits fondamentaux, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Éric Oliva, membres du jury : Vincent Dussart (Rapp.), Gilbert Orsoni et Didier Ribes  

    Sujet d'une apparente antilogie, qui du fait de la crise économique et financière mondiale démontre son immanence. L'interrogation majeure induite se porte sur la manière dont se réalise du point de vue des droits fondamentaux cette double exigence qui est contradictoire que les droits fondamentaux en général, les droits-créances en particulier, passent par l'intervention étatique. Afin de répondre à cette interrogation, il faut au préalable se pencher sur la relation entre les finances publiques et les droits fondamentaux dans une optique particulière. En effet, ce n'est que par la définition de la nature du lien qui unit ces deux domaines que nous pouvons étudier les impacts respectifs et mutuels. Ce qui renvoie à l'interrogation majeure de savoir comment s'organise du point de vue des droits fondamentaux cette double exigence contradictoire du fait que ces droits passent par l'intervention de l'État ?

  • Eva-Mattea Bezy, La restitution des oeuvres d'art. : Influence du droit international en France et en Italie., thèse soutenue en 2021 à Toulon sous la direction de Odile de David Beauregard-Berthier, membres du jury : Marie Cornu (Rapp.), Jean-François Poli (Rapp.)    

    La restitution des œuvres d’art est plus que jamais d’actualité. En effet, bien que le droit international se soit emparé de cette question après la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1954, le trafic culturel en temps de guerre comme en temps de paix perdure et engendre de nombreuses demandes de restitutions culturelles incluant notamment la France et l’Italie.À cet éparpillement artistique illicite, s’ajoutent depuis les années 2000 des revendications éthiques concernant des biens culturels pris avant l’interdiction du pillage. Déplacées « légalement » grâce à la coutume des prises de guerre, des œuvres d’art ont alors pu être emportées par les anciennes puissances occidentales pour enrichir en grande partie leurs musées. Les pays précédemment dominés d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine qui ont subi ce « dépeçage », ont aujourd’hui la volonté de recouvrer ce patrimoine. La problématique des trophées de guerre interpelle et met en lumière des enjeux identitaires, moraux, politiques, économiques et culturels. Les États européens, et en particulier la France, s’interrogent de plus en plus sur ces pratiques de guerre passées et concourent à la mise en place d’une nouvelle « éthique relationnelle ». Cette démarche se traduit par l’acceptation de certains retours culturels vers leur territoire d’origine.La restitution des œuvres d’art est au cœur d’intérêts contraires. Elle amène à s’interroger tout d’abord sur les mécanismes de restitution prévus en cas de situation illégale mais également sur les limites de ces derniers. Une telle réflexion conduit ensuite à une autre question essentielle. L’ensemble de ces limites peuvent-elles et doivent-elles être dépassées pour parvenir à une généralisation des restitutions ? Cette proposition obligerait alors à une systématisation des remises culturelles, même éthiques. Difficilement envisageable, cette thèse propose donc le concept novateur de restitutions « légitimes » qui serait un compromis sur lequel les États pourraient s’entendre.

    Giuliano Serges, La dimension constitutionnelle de l'urgence en France et en Italie, thèse soutenue en 2018 à Toulon sous la direction de Caterina Severino et Paolo Passaglia, membres du jury : Manuel Gros, Enrico Grosso, Elena Malfatti, Federica Rassu et Francesco Rimoli  

    La recherche proposée concerne « la dimension constitutionnelle de l’urgence en France et en Italie». Elle sera divisée en deux parties. La première concernera l’autonomie sémantique et la dimension théorico-juridique de la notion d’urgence. L’appréhension de la notion d’urgence, en effet, soulève la question de sa définition juridique, permettant de la distinguer d’autres notions juridiques proches, comme celles de la nécessité, de la rapidité ou du péril en la demeure. Définir l’urgence d’une façon rigoureuse est-elle une entreprise vouée à l’échec ? La deuxième concernera l’urgence dans les systèmes constitutionnels français et italien. On examinera les 47, al. 4, et 61, al. 3, de la Constitution française et les articles 13, 21, 72, 73 et 77 de celle italienne. Il nous a apparu intéressant, en outre, d’analyser la loi sur l’état d’urgence dans les deux ordres juridiques, pour se demander, finalement, s’il est possible d’envisager une "urgence démocratique".

    Philippe Poli, Les juridictions ordinaires françaises et le contrôle de la constitutionnalité des engagements internationaux, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de Patrick Gaïa, membres du jury : Xavier Vandendriessche et Ariane Vidal-Naquet  

    Dans la résolution d’un conflit opérée conformément aux règles de droit qui lui sont applicables, les juridictions ordinaires françaises sont amenées à se prononcer sur l’applicabilité des normes conventionnelles au regard de leur conformité à la Constitution. Ce contrôle, longtemps cantonné à la seule vérification de l’existence de la procédure d’insertion de l’engagement international, s’est progressivement développé, jusqu’à conduire à une appréciation de la constitutionnalité externe de la norme internationale. Dans un contexte de prégnance exponentielle de l’ordre juridique international sur l’ordre juridique interne, cette dynamique jurisprudentielle est apparue comme un palliatif aux carences inhérentes au contrôle a priori pratiqué par le Conseil constitutionnel, interprète authentique et premier de la Constitution. La conjugaison des deux modes de contrôle de constitutionnalité, augmentée de l’examen préventif opéré par les formations administratives du Conseil d'État, n’apporte pourtant pas une réponse pleinement satisfaisante à l’ « angle mort » persistant dans le contrôle de constitutionnalité des normes internationales. En l’absence de titre d’habilitation au bénéfice du juge ordinaire dirigé contre elle, la norme internationale jouit d’une injusticiabilité de nature à obérer la suprématie de la Constitution dans l’ordre juridique interne. Le Conseil d'État et la Cour de cassation ont pourtant consacré cette supériorité. Mais le refus par le juge ordinaire d’étendre sa jurisprudence au contrôle de la constitutionnalité interne de la norme internationale rend inconséquente cette affirmation jurisprudentielle. L’instauration de la question prioritaire de constitutionnalité, loin de vider le débat de son intérêt, réactive les interrogations soulevées par l’appréhension des rapports de systèmes, en soulignant la nécessité d’opposer un contrôle de l’applicabilité des engagements internationaux en vigueur. Il convient dès lors de s’interroger sur la possibilité et sur l’opportunité d’une évolution en ce sens de la jurisprudence du Conseil d'État et de la Cour de cassation. L’enjeu de la réflexion menée n’est pas uniquement théorique. Au-delà des implications procédurales, elle dessine en creux les contours de la souveraineté nationale et interroge quant à sa réalité

    Guillaume Sola, Sportifs et droits fondamentaux, thèse soutenue en 2009 à Lyon 2 sous la direction de Philippe Blachèr, membres du jury : Jean-Marc Maillot (Rapp.), Pierre Mazière  

    Combien d’enfants ont rêvé de devenir un jour footballeur professionnel, tennisman ou pilote de Formule 1 ? Combien étions-nous au soir de la finale de la Coupe du monde 1998 derrière les « Bleus » ? Magie, phénomène social, vecteur d’intégration… On pourrait disserter bien longtemps sur les vertus du sport. Toutefois, le revers de la médaille est beaucoup moins réjouissant, sauf pour le juriste. En effet, on assiste ces dernières années à un processus de prise en compte du sport par le droit étatique. Le sport ne peut plus rester hors du droit. Cette pénétration du droit a forcément des incidences sur les droits fondamentaux reconnus aux sportifs. Pourtant il semble que la doctrine ne se soit que très peu intéressée au sportif, « qui est un citoyen comme les autres avec des droits imprescriptibles ».Si le principe selon lequel le sportif dispose des mêmes droits fondamentaux que tout citoyen semble largement admis, il convient de ne pas rester imperméable à la revendication d’une exception sportive. En effet, le mouvement sportif vit comme une intrusion l’appréhension du sport par le droit étatique. L’opposition entre la Commission européenne et les instances du football, concernant le système des transferts, est une preuve récente de cette réticence. Ainsi une spécificité sportive empêcherait l’application normale de la règle de droit. Qu’en est-il du point de vue des droits fondamentaux du sportif ? Existe-t-il une exception sportive en matière de droits fondamentaux de sorte que reprenant une expression de Hauriou, on pourrait considérer les sportifs comme des « citoyens spéciaux » ? Plusieurs problèmes se posent. Tout d’abord, il conviendra de s’interroger sur l’existence d’une spécificité sportive dans la reconnaissance de droits au sportif. En effet, la question est celle de savoir si le sportif est titulaire des mêmes droits que tout citoyen. Une fois les droits du sportif déterminés, la question de l’effectivité de ses droits se posera. N’existe-t-il pas une particularité sportive dans l’exercice des droits fondamentaux, de sorte que si le sportif bénéficie en principe des mêmes droits que tout citoyen, il ne pourrait pas les exercer de la même manière ? Ainsi l’effectivité des droits du sportif serait atténuée.La mise en œuvre d’une spécificité d’application en matière de droits fondamentaux révèle une protection catégorielle qui rompt avec l’universalisme traditionnellement attaché aux droits de l'homme. La recherche de l’effectivité des droits des sportifs est pourtant pertinente. Mais elle conduit le juge à reconnaître le caractère fondamental d’un droit, indépendamment de la norme qui le supporte en fonction de l’importance qu’il revêt dans le cas d’espèce. La démarche du nouvel acteur de la scène sportive montre une remise en cause de l’acception formelle de la notion de fondamentalité au profit d’une acception matérielle. Sauf à reconnaître l’existence d’un droit au sport formellement fondamental. Car « il est plus intéressant de s’interroger sur l’existence du même droit, au niveau où sont normalement reconnus les droits fondamentaux, c'est à dire au niveau constitutionnel » ( ). Même si aucun texte à valeur suprême ne consacre un tel droit, « il ne faut pourtant pas s’en tenir à ce décevant constat » ( ). Car son émergence est perceptible. L’intérêt est considérable puisque le droit au sport recouvre la quasi-totalité de la nomenclature des droits de l'homme ( ). Sa mise en œuvre devient nécessaire à la prise en compte de la spécificité sportive.