Hugo-Bernard Pouillaude

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit

Marchés, Institutions, Libertés
Responsable de la formation :
  • THESE

    Le lien de causalité dans le droit de la responsabilité administrative, soutenue en 2011 à Paris 2 sous la direction de Jacques Petit, membres du jury : Gilles Darcy, Benoît Delaunay, Terry Olson et Benoît Plessix   

  • Hugo-Bernard Pouillaude, Lucie Cluzel-Métayer, Pascal Combeau, Anne-Laure Girard, Pascale Idoux [et alii], Le droit administratif au défi du numérique: [actes du 12e Colloque annuel de l'AFDA, 13-15 juin 2018, Bordeaux], Dalloz, 2019, Thèmes et commentaires, 233 p.  

    Sur l'écran d'accueil : "Le 12e colloque annuel de l’Association française pour la recherche en droit administratif (AFDA) s’est tenu en juin 2018, à la faculté de droit de l’Université de Bordeaux, et a eu pour thème le droit administratif au défi du numérique. La publication intégrale des actes du colloque dans le présent volume permet de combler une lacune : à ce jour, aucun ouvrage général n’avait entrepris de réfléchir au « numérique » dans sa globalité. Le présent ouvrage n’est donc pas un énième livre de juristes sur l’informatique ou de publicistes sur l’Administration électronique. D’une part, il traite spécifiquement des défis que l’ère du numérique fait peser sur le droit administratif, qu’il s’agisse bien entendu du modèle juridique de son Administration ou de sa justice administrative, mais aussi de la définition de ses notions structurantes comme la propriété publique, l’accès au service public, le processus d’élaboration de l’acte administratif, la liberté d’appréciation de l’Administration. D’autre part, l’AFDA a cherché à réfléchir à partir des idées matricielles de la « civilisation » du numérique : or celle-ci repose d’abord et avant tout sur une façon inédite de traiter l’information, les données, les fameuses data ; mais c’est aussi une nouvelle façon de se représenter le réel, de le penser et d’agir sur lui. Sur tous ces aspects, le juriste administrativiste a des choses singulières à dire, car la donnée numérisée, devenue massive (big data) et ouverte (open data), offre à l’Administration et à la justice administrative des avantages singuliers et leur fait courir des dangers propres."

    Hugo-Bernard Pouillaude, Marie-Luce Pâris-Dobozy, Julie Foulon, Julien Sterck, Constitutional law in France, Wolters Kluwer, 2019, 338 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Derived from the renowned multi-volume International Encyclopaedia of Laws, this very useful analysis of constitutional law, its form of government, and its administrative structure. Lawyers who handle transnational matters will appreciate the clarifications of particular terminology and its application. Throughout the book, the treatment, emphasizes the specific points at which constitutional law affects the interpretation of legal rules and procedure. Thorough coverage by a local expert fully describes the political system, the historical background, the role of treaties, legislation, jurisprudence, and administrative regulations. The discussion of the form and structure of government outlines its legal status, the jurisdiction and workings of the central state organs, the subdivisions of the state, its decentralized authorities, and concepts of citizenship. Special issues include the legal position of aliens, foreign relations, taxing and spending powers, emergency laws, the power of the military, and the constitutional relationship between church and state. Details are presented in such a way that readers who are unfamiliar with specific terms and concepts in varying contexts will fully grasp their meaning and significance. It succinct yet scholarly nature, as well as the practical quality of the information it provides, make this book a valuable time-saving tool for both practising and academic jurists. Lawyers representing parties with interests in France will welcome this guide, and academics and researchers will appreciate its value in the study of comparative constitutional law."

    Hugo-Bernard Pouillaude, Élise Langelier, Traité de la propriété publique, Éditions Le Moniteur, 2015, Référence juridique, 338 p. 

  • Hugo-Bernard Pouillaude, « Responsabilité de l'Etat pour durée excessive des procédures », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°21, p. 1186   

    Hugo-Bernard Pouillaude, « Suspension d'un praticien hospitalier et responsabilité sans faute de l'Etat », Actualité juridique Droit administratif, 2017, n°34, p. 1971   

    Hugo-Bernard Pouillaude, « Rhapsodie sur un harcèlement », Actualité juridique Droit administratif, 2016, n°35, p. 1991   

    Hugo-Bernard Pouillaude, « Hépatite C : le juge administratif indemnise le préjudice d'inquiétude », Actualité juridique Droit administratif, 2015, n°41, p. 2340   

    Hugo-Bernard Pouillaude, « L'extension de la responsabilité solidaire de l'État en matière de santé des détenus », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°41, p. 2377   

    Hugo-Bernard Pouillaude, « Les chefs de préjudice en droit de la responsabilité administrative », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°32, p. 1809   

    Hugo-Bernard Pouillaude, « L'indemnisation d'un fonctionnaire fautif sanctionné hors délai raisonnable », Actualité juridique Droit administratif, 2013, n°28, p. 1642   

    Hugo-Bernard Pouillaude, « L'obligation de résultat d'une commune en matière de distribution d'eau potable », Actualité juridique Droit administratif, 2013, n°12, p. 697   

    Hugo-Bernard Pouillaude, « Itinéraires croisés des uvres de Léon Blum (1872-1950) et de Léon Duguit (1859-1928) », Revue française de droit administratif, 2013, n°01, p. 182   

  • Hugo-Bernard Pouillaude, « Douleurs et souffrances de l’Antiquité au XXIème siècle », le 04 septembre 2024  

    Séminaire organisé par l'Ecole de droit de la santé, Université de Montpellier et l'Institut d'histoire du droit Edmond Meynial (UR-UM 206) sous la direction scientifique de François Vialla et Pascal Vielfaure, coordonné par Amélie Fernandez et Vincent Riffaud

    Hugo-Bernard Pouillaude, « Quel modèle pour le biodroit de l’Union Européenne ? », le 14 mars 2024  

    Colloque annuel 2024 Chaire EUBioethics organisé par l'IRENEE, Université de Lorraine avec l’UPEC, le laboratoire MIL et la Chaire Jean Monnet IJSEE sous la direction scientifique de Maria Fartunova-Michel, MCF HDR, Université de Lorraine/IRENEE et Béligh Nabli, Professeur de droit public, Université Paris Est-Créteil/MIL

    Hugo-Bernard Pouillaude, « Autour de l'arrêt Blanco - 1873-2023 », le 08 février 2023  

    Organisé par le CRJ Pothier, Université d'Orléans, le Conseil d’Etat, l’IUF, le CMH et l’UPEC

    Hugo-Bernard Pouillaude, « La solidarité - Eléments de droit italien », le 13 mai 2022  

    Organisé par le laboratoire de droit privé, Université Paris-Est Créteil sous la direction scientifique de William Chiaromonte, Professore associato di diritto del lavoro, Università di Firenze et de Laurent Gamet, Professeur à l'Université Paris-Est Créteil, Doyen de la Faculté de droit

    Hugo-Bernard Pouillaude, « La transformation du droit applicable aux contrats publics », le 11 octobre 2018  

    Co-organisé par la Faculté de droit de l'UPEC et l'Université de Sfax en Tunisie

    Hugo-Bernard Pouillaude, « Le droit administratif au défi du numérique », le 14 juin 2018 

    Hugo-Bernard Pouillaude, « La prise de position provoquée en droit administratif », le 27 avril 2017 

    Hugo-Bernard Pouillaude, « Santé mentale et justice », le 14 novembre 2016 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Narcisse Kouakou, Les droits des personnes intersexuées., thèse en cours depuis 2024  

    TITRE: Les droits des personnes intersexuées. INTRODUCTION Mes recherches en master 2 sur la question de l'admission d'un troisième genre en droit français ont révélé l'urgence de l'intervention des autorités politiques et législatives. D'où la nécessité d'un approfondissement de la question des droits des personnes intersexuées. Une personne intersexuée ou intersexe est une personne née avec une variation des caractéristiques sexuelles. Elles présentent en effet des caractéristiques sexuelles qui se distinguent des normes « de la personne dyadique », permettant de déterminer les sexes masculin et féminin. Dans une législation soumise à la binarité, telle que la notre (la législation française), les enfants nés intersexués sont soumis à des actes de conformation sexuée. Les actes de conformation sexuée sont des opérations chirurgicales destinées à assigner les enfants nés intersexes, en tant que garçon ou fille. Ces enfants subissent de graves violations de leurs droits. Notre projet de de recherche comportera quatre (4) parties à savoir le contexte générale (I), la problématique (II), la méthodologie (III) et les résultats attendus (IV). LE CONTEXTE DE LA RECHERCHE Depuis le XIXe, le développement de la médecine a conduit à la pratique sur les enfants intersexués, des opérations chirurgicales destinées à leur assignation en tant qu'homme ou femme. Chaque année, dans le monde, environ 1,7% des enfants naissent intersexués et au moins 13600 enfants intersexes naissent en France par an. Seulement une minorité de ces enfants est atteinte d'affections médicales mettant en danger leur santé. Par conséquent, les actes de conformation sexuée pratiqués sur eux sans distinction des cas pathologiques ou non et surtout durant leur jeune âge constituent des violations très graves d'une pluralité de leurs droits, notamment leurs droits à l'intégrité physique et morale et leur droit à la vie privée… Depuis quelques années, de plus en plus de personnes concernées dénoncent ces violations de droits. Par ailleurs des associations, des chercheurs et divers défenseurs des droits de l'homme tels que la Fondation Jean Jaurès, Benjamin Moron Puech et Marie Xavière Catto tentent de faire barrière à ces traitements en les dénonçant à travers des écrits et des actions. Les autorités judiciaires et législatives tentent d'apporter des solutions à cette question. Ainsi le tribunal de grande instance de Tours a reconnu la possibilité de faire substituer la mention «de sexe neutre » à la mention « de sexe masculin » inscrite dans l'acte de naissance d'un intersexué. Et, l'article 57 alinéa 2 permet temporairement de déclarer, à état civil, un enfant né intersexe sans mentionner son sexe. Ces efforts demeurent insuffisants. À ce jour, dans notre législation, l'enfant né intersexe est nécessairement assigné à l'un des sexes de la binarité (masculin ou féminin) suite à des actes de conformation sexuée. Or pour qu'une opération chirurgicale soit pratiquée sur une personne la loi exige une nécessité médicale pour cette dernière, ou à titre exceptionnel, un intérêt thérapeutique pour autrui. Dans ces deux cas, il est exigé le consentement initial de la personne sur qui ces actes chirurgicaux sont pratiqués. Il importe, par conséquent, de mener une étude approfondie sur les droits des personnes intersexuées. LA PROBLÉMATIQUE L'étude complète de ce sujet implique de se pencher sur un ensemble d'interrogations au regard de divers domaines du droit: Au regard du droit de la santé ainsi que du droit civil, les actes de conformation sexuelle réalisés par les professionnels de santés sur les enfants intersexes afin de faire correspondre leur sexe biologique à la binarité sont-ils réellement justifiés? Au regard du droit public, la responsabilité des préjudices subis par les personnes intersexuées incombe t-elle aux professionnels de santé ou à l'Etat, ou aux deux? Quelle pourrait-être la responsabilité de l'Etat vis à vis des conséquences des actes de conformation sexuée? Sur le

  • Michaël Battesti, Les groupements hospitaliers de territoire, prémices de l'hôpital territorial, thèse soutenue en 2023 à SaintEtienne sous la direction de Baptiste Bonnet, membres du jury : Marie-Laure Moquet-Anger (Rapp.), Béatrice Espesson-Vergeat, Joël Moret-Bailly et Raymond Le Moign  

    L’accès à des soins de qualité en tout point du territoire national a été un objectif majeur des politiques de santé de ces dernières décennies. De multiples leviers ont été activés, couvrant toute la palette des politiques publiques, de la planification, à la contractualisation en passant par la multiplication des outils de coopération entre établissements de santé. Après moultes changements de stratégies, la création des groupements hospitaliers de territoire par la loi du 26 janvier 2016 marque la volonté d’atteindre cet objectif par la mise en place d’une stratégie de groupe public au niveau de chaque territoire. Véritable « clef de voûte » de cette nouvelle organisation hospitalière désormais profondément territorialisée, les groupements doivent encore évoluer vers un hôpital territorial dont les modalités de fonctionnement viseront l’équilibre délicat entre stratégie commune et subsidiarité de l’action d’une part, et surspécialisation des prises en charge et nécessité de proximité d’autre part.