Louis Thibierge

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre de Droit Économique

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Directeur du département de droit privé et sciences criminelles
  • Directeur du Master 2 Droit Economique
  • Directeur du DESU Economic Law
  • Responsable de la Conférence d'agrégation de droit privé
  • THESE

    Le contrat face à l'imprévu, soutenue en 2009 à Paris 1 sous la direction de Laurent Aynès

  • Louis Thibierge, Christophe Alleaume, Philippe Casson, Thierry Garé, Alain Le Pommelec [et alii], Annales de droit civil des obligations 2017, Dalloz, 2016, 276 p. 

  • Louis Thibierge, « La SCI en difficulté », in LGDJ (dir.), L'immeuble et les procédures collectives, LGDJ, 2018   

    Louis Thibierge, « Les lanceurs d'alerte en droit des affaires », in Institut Universitaire VARENNE (dir.), Les lanceurs d'alerte - L'anniversaire de la loi Sapin II, Institut Universitaire VARENNE, 2018   

    Louis Thibierge, « La révision du contrat - Dialogues de droit comparé interne », in Lextenso (dir.), La révision du contrat - Dialogues de droit comparé interne, Lextenso, 2018   

    Louis Thibierge, « Le juste prix », in Lextenso (dir.), Mélanges en l'honneur de Laurent Aynès, Lextenso, 2018   

    Louis Thibierge, « Les sanctions des discriminations », in Gründler, Tatiana, Thouvenin, Jean-Marc (dir.), La lutte contre les discriminations à l'épreuve de son effectivité : les obstacles à la reconnaissance, Presses de l'Université Paris Nanterre, 2016 

    Louis Thibierge, « Fiche pratique consacrée au pacte commissoire », Lexis360 Notaires [en ligne], Lexis Nexis, 2016 

    Louis Thibierge, « Le prêt à intérêt », Lexis360 Notaires [en ligne], Lexis Nexis, 2016 

    Louis Thibierge, « Le séquestre de somme d'argent », Lexis360 Notaires [en ligne], Lexis Nexis, 2016 

    Louis Thibierge, « La délégation de paiement », Lexis360 Notaires [en ligne], Lexis Nexis, 2016 

    Louis Thibierge, « Fiche pratique consacrée à la résolution contractuelle (judiciaire et extra-judiciaire) », Lexis360 Notaires [en ligne], Lexis Nexis, 2016 

    Louis Thibierge, « Fiche pratique consacrée à la constitution du gage immobilier (ex-antichrèse) », Lexis360 Notaires [en ligne], Lexis Nexis, 2016 

    Louis Thibierge, « La dation en paiement », Lexis360 Notaires [en ligne], Lexis Nexis, 2016 

    Louis Thibierge, « La fiducie-sûreté », Lexis360 Notaires [en ligne], Lexis Nexis, 2016 

    Louis Thibierge, « La cession de dette », in Latina, Mathias, Chantepie, Gaël (dir.), Projet de réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations, Dalloz, 2015 

    Louis Thibierge, « De l'irresponsabilité du fait d'autrui », Mélanges en l'honneur du professeur Didier R. Martin, Lexis Nexis, 2015, pp. 585 

    Louis Thibierge, « L'impossibilité d'exécuter », in Latina, Mathias, Chantepie, Gaël (dir.), Projet de réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations, Dalloz, 2015 

    Louis Thibierge, « Codes annotés », in Aulagnier, Jean and Aynes, Laurent and Chamouard-El Bakkali, Samia (dir.), Droit du patrimoine, Lamy, 2010, pp. 20-40 

  • Louis Thibierge, « La clause de Hardship », Revue Lamy Droit civil, 2018, n°1612018, pp. 37-39   

    Louis Thibierge, « Délégation : que reste-t-il de l'opposabilité des exceptions ? », Lexbase Droit privé, 2018, n°2018   

    Louis Thibierge, Lionel Andreu, « Présentation générale », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2018, n°06, p. 252   

    Louis Thibierge, « Les effets du contrat », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2018, n°06, p. 266   

    Louis Thibierge, « La réforme de la réforme : à propos de la loi de ratification du 20 avril 2018 », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2018, n°62018, pp. 266-272   

    Louis Thibierge, « Réforme de la réforme – Présentation de la loi de ratification du 20 avril 2018 », Lexbase Droit privé, 2018, n°737   

    Louis Thibierge, « Survie de la clause limitative de responsabilité à la résolution du contrat. Comparaison n’est pas raison ! », Lexbase Droit privé, 2018, n°735   

    Louis Thibierge, « La force majeure et ses conséquences », Revue de droit des affaires internationales - International business law journal, 2017, n°6, pp. 603-617   

    Louis Thibierge, « La création de la chambre internationale de la cour d’appel de Paris engendre des défis humains et matériels », Option Droit & Affaires, 2017, p. 3 

    Louis Thibierge, « Responsabilité du fait des produits défectueux : une responsabilité à géométrie variable », Lexbase Hebdo, 2017 

    Louis Thibierge, « Les conventions relatives aux litiges dans la loi J21 », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2016, p. 523 

    Louis Thibierge, « Propriété et responsabilité (obs. sous Cass. civ. 3e, 5 novembre 2015) », Droit & Patrimoine, 2016, n°528, p. 34 

    Louis Thibierge, « L'obligation de minimiser son préjudice », Revue de droit des affaires internationales - International business law journal, 2016, n°4, p. 365 

    Louis Thibierge, « Délégation : l'inopposabilité des exceptions en question(s) », Droit & Patrimoine, 2014, n°242, p. 30 

    Louis Thibierge, « Rupture des relations commerciales établies - Que reste-t-il de la liberté contractuelle ? », Les Petites Affiches, 2014, n°135, p. 6 

    Louis Thibierge, « La caution et la transaction », Recueil Dalloz, 2012, p. 1102 

  • Louis Thibierge, Arnaud Thomas, Clara Hervas-Hermida, Marc Pichard, Clément Bizet [et alii], Avant-projet de loi Réforme de la responsabilité civile. Analyses et contrepropositions , 2016   

    Louis Thibierge, Manuella Bourassin, Camille Bourdaire-Mignot, Vincent Brémond, Anne Danis-Fatôme [et alii], Régime général et preuve des obligations. Analyses du projet de réforme et contrepropositions, 2015   

  • Louis Thibierge, « Le traitement du déséquilibre économique par le droit commun des contrats », Réformes du droit civil et vie des affaires, actes du séminaire du CEDCACE, Nanterre, le 24 octobre 2013 

    Louis Thibierge, « L'aléa économique et l'imprévision », Sous-commission des baux commerciaux du Barreau de Paris, Paris, le 01 janvier 2012 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Orlane Rogier, La liberté de fixer le prix dans le contrat à l'épreuve du dirigisme économique, thèse en cours depuis 2023  

    Si la notion de prix prenait une place minoritaire dans le Code civil avant l'ordonnance du 10 février 2016 , la réforme du droit des contrats est venue ancrer cette notion dans ledit code. Le contrat défini à l'article 1101 du Code civil est gouverné par la liberté contractuelle, affirmée dès l'article suivant . La libre fixation du prix du contrat procède de cette liberté contractuelle ayant valeur constitutionnelle. L'intérêt général peut toutefois justifier d'éventuels tempéraments à cette liberté contractuelle, le plus souvent pour protéger une partie présumée « faible ». Les contrats de distribution sont un exemple parfait de la tension existant entre les exigences de liberté et de protection . Cette tension s'incarne dans l'adoption de la récente loi Descrozaille du 30 mars 2023 tendant à renforcer l'équilibre dans les relations commerciales entre fournisseurs. L'interventionnisme du législateur se manifeste tant par la mise en exergue d'un principe de « non-négociabilité » que dans l'encadrement drastique des promotions et du seuil de revente à perte avec l'imposition d'un prix minimum de revente . Le parti prix législatif est édifiant. Alors que l'on voit le plus souvent la négociabilité comme le critère d'acceptabilité de la norme contractuelle (contrats d'adhésion, déséquilibre significatif), le législateur semble percevoir un danger dans la liberté contractuelle et dans la possibilité de négocier le prix pour les contractants. Sur le terrain des pratiques restrictives de concurrence, on garde à l'esprit le désormais célèbre arrêt Galec rendu par la Cour de cassation le 25 janvier 2017, lequel avait admis le contrôle du prix par le juge dans le cadre d'une lésion qualifiée sur le fondement de l'ancien article L442-6 I 2° du Code de commerce. Dans ce cadre, c'est la non-négociabilité qui justifie le contrôle du prix par le juge. Un autre arrêt, plus récemment rendu semble marquer la naissance d'une nouvelle forme de dirigisme incarné par l'intervention du juge dans le contrat dont témoigne l'arrêt Galec et a fortiori l'arrêt du 11 janvier 2023 rendu par la Chambre commerciale de la Cour de cassation. Cet arrêt admet le contrôle du prix par le juge sur le fondement de l'article L442-1, I, 1° du Code de commerce alors que l'avantage en question avait été librement négocié. Cet arrêt pourrait alors marquer la naissance d'un nouveau mouvement juridictionnel s'inscrivant dans un contrôle des contrats librement négociés assistant à un véritable changement de paradigme. Jusqu'alors la négociabilité du prix était associée à la volonté des parties. Ainsi, on admettait un contrôle du prix que si ce dernier n'avait pas pu être négocié. Or, la loi Decrozaille vient admettre un principe de non-négociabilité du prix, tandis que l'arrêt du 11 janvier 2023 conçoit que l'on puisse contrôler le prix alors même qu'il a été négocié par les parties. Que reste-t-il de la volonté des parties ? Ce contrôle de la liberté contractuelle ne se limite pas aux contrats de distribution et se constate également par l'analyse de la proposition législative de la Commission européenne dite Data Act présentée le 23 février 2022. Si ce projet venait à être adopté et transposé par la France, il imposerait que la compensation octroyée pour mise à disposition de données soit « raisonnable » , quelle que soit la volonté des parties. En matière de ressources essentielles protégées par un droit de propriété intellectuelle, le développement des conditions FRAND (fair, reasonnable and non-discriminatory) illustre également ce mouvement dirigiste. Cette restriction dans la fixation du prix dans les relations contractuelles dépasse les simples relations contractuelles entre professionnels. Par exemple, le projet de Data Act n'a pas vocation à ne s'appliquer qu'aux contrats entre fournisseurs. Ainsi, dans le développement de ce mouvement, la qualité des parties n'est plus un critère pour limiter leur liberté contractuelle.

    Gaelle Tannouri, Arbitrage et Corruption, thèse en cours depuis 2023 en co-direction avec Vincent Égéa  

    Ce projet de thèse vise à approfondir la compréhension des liens entre l'arbitrage international et la corruption, ainsi qu'à étudier les mécanismes visant à prévenir et combattre la corruption dans ce contexte. La corruption est un fléau qui menace l'intégrité du système juridique et économique, et son impact sur l'arbitrage international suscite des préoccupations croissantes. La première partie de cette recherche se concentrera sur une analyse approfondie des différentes formes de corruption qui peuvent affecter le processus d'arbitrage international, telles que la corruption des arbitres, les pressions exercées sur les parties, ou encore les arrangements illicites pour influencer le résultat du litige. Il s'agira d'identifier les points sensibles où la corruption peut se glisser dans le processus et compromettre la justice rendue. Dans la deuxième partie, nous explorerons les réglementations internationales et les législations nationales qui visent à lutter contre la corruption dans l'arbitrage. L'objectif sera de mettre en lumière les pratiques exemplaires existantes et d'identifier les lacunes potentielles dans les dispositifs de prévention et de répression de la corruption. La troisième partie consistera à analyser les défis pratiques et les obstacles à la mise en œuvre effective des mécanismes anti-corruption dans le processus d'arbitrage international. Nous examinerons les différentes approches adoptées par les institutions d'arbitrage et les parties prenantes pour renforcer la transparence et garantir l'impartialité dans les procédures. Enfin, dans la dernière partie de la thèse, nous proposerons des recommandations concrètes pour améliorer l'efficacité des mécanismes de lutte contre la corruption dans l'arbitrage international. Ces recommandations seront axées sur des solutions innovantes et pratiques, visant à renforcer la confiance dans l'arbitrage et à préserver son intégrité face aux défis de la corruption. Ce projet de thèse s'inscrit dans une perspective académique, mais aussi pratique, en offrant des outils précieux pour les praticiens de l'arbitrage, les institutions d'arbitrage, les législateurs et les décideurs politiques. Enfin, cette recherche contribuera à sensibiliser davantage sur l'importance de l'éthique et de la transparence dans le domaine de l'arbitrage international, en formant les futurs professionnels du droit à faire face aux enjeux complexes de la corruption.

    Christian Kuzangamana, Le droit OHADA de la distribution , thèse en cours depuis 2021  

    Dans le souci de favoriser le développement économique et de créer un marché intégré au sein duquel les échanges et les investissements seront facilités, un certain nombre de pays d'Afrique se sont regroupés au sein de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires, OHADA en sigle. Créée par le Traité de Port-Louis du 17 octobre 1993 (révisé le 17 octobre 2008 au Québec - Canada), l'OHADA forme un espace économique et juridique important en Afrique subsaharienne. Les règles harmonisées qui y émanent ont vocation à s'appliquer directement au sein des États Parties. Au nombre de ces règles, dénommées « Actes uniformes », figure notamment l'Acte uniforme portant sur le droit commercial général. Ce dernier, censé régir notamment les opérations qui permettent d'acheminer les produits du fabricant à l'utilisateur ou consommateur et d'adapter l'offre à la demande, dans les meilleures conditions d'efficacité économique, autrement dit la distribution, ne consacre aucune disposition particulière à l'activité des distributeurs-revendeurs (franchise, concession exclusive, distribution sélective, approvisionnement exclusif). En d'autres termes, le droit OHADA ne réglemente pas à ce jour, de manière particulière, les contrats de distribution conclus avec un distributeur agissant en son nom et pour son compte, contrats qui constituent pourtant des instruments majeurs de pénétration des marchés africains au sud du Sahara et de contrôle de la vente de produits des grandes enseignes. Il se limite simplement à l'activité des intermédiaires de commerce (commissionnaire, courtier, agent commercial) et traite, de manière générale, de la vente commerciale. Cet état de choses pose avec acuité la question de l'organisation et de l'encadrement légal de l'activité des distributeurs-revendeurs agissant en leur nom et pour leur compte dans l'espace OHADA car, en l'absence d'un droit communautaire harmonisé, les différents droits des États Parties trouvent application à cette activité. Ce qui conduit à une disparité des droits au sein de l'espace OHADA incompatible avec l'objectif d'intégration juridique, mettant en mal l'organisation par les entreprises des réseaux de distribution à l'échelle communautaire avec la même stratégie commerciale. La présente étude se propose alors de présenter les différents mécanismes de protection et de rééquilibrage des rapports entre la grande distribution, d'une part, les fabricants, les concurrents et les consommateurs, d'autre part ; relever les enjeux actuels du droit de la distribution pour une protection efficace des revendeurs, des fabricants, des concurrents et des consommateurs en Afrique subsaharienne ; concevoir les pistes de solution et les recommandations destinées aux pouvoirs publics en vue d'une éventuelle amélioration des règles de distribution applicables sur l'espace OHADA.

  • Junhyeok Park, Étude comparative de l'exception d'inexécution en droits coréen et français des contrats, thèse soutenue en 2022 à Paris 1 sous la direction de Philippe Dupichot, membres du jury : Claire Séjean-Chazal (Rapp.)  

    En France, grâce à la réforme de 2016 (ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016), l’exception d’inexécution et l’exception d’inexécution par anticipation sont présentées dans le Code civil. Ces deux exceptions ont été reconnues comme jurisprudence, mais il y a des parties dans les nouveaux articles qui nécessitent des explications. La Corée a depuis longtemps présenté ces exceptions, et il existe de nombreuses études à ce sujet. De plus, comme l’examen des exceptions coréennes comprend des études sur le droit allemand et japonais, la recherche comparative avec la Corée est d’une grande aide pour étudier les exceptions françaises. Selon l’étude de la notion des exceptions, elles ont été développées comme un droit général des contrats, et en particulier, l’exception d’inexécution est très différente d’une exception, moyen de défense, contrairement à son nom. Concernant les conditions, le champ – absent de l’article – est la relation synallagmatique, et de plus, pour ce qui a trait à la gravité suffisante, elle peut être interprétée selon la divisibilité des obligations. En ce qui concerne les effets, le droit de ne pas exécuter l’obligation est essentiellement reconnu, et l’effet d’exonération de la responsabilité du retard est naturellement reconnu. Le dilemme causé par ces effets et les caractéristiques du contrat synallagmatique est résolu par la théorie d’exécution temporelle. En outre, il est juste de ne pas reconnaître les effets d’exception préventive qui sont reconnues dans d’autres pays. En conclusion, à travers l’étude comparative avec la Corée, les deux exceptions ont été examinées en détail.

    Parfait Haba, Le non-professionnel et le petit professionnel : la protection de deux contractants faibles par le droit privé, thèse soutenue en 2017 à Paris 10 sous la direction de Anne Danis-Fatôme, membres du jury : Malo Depincé (Rapp.), Manuella Bourassin et Sabine Bernheim-Desvaux    

    Pendant longtemps, le non-professionnel a été considéré comme un professionnel dont la situation de faiblesse était comparable à celle du consommateur et il était protégé comme tel. Or, le juge européen a défini le consommateur comme « visant exclusivement la personne physique ». Cela a conduit le juge français à nuancer sa position ; le non-professionnel est défini comme la personne morale n’exerçant pas d’activité professionnelle. De son côté, la notion de petit professionnel a été consacrée par les textes relatifs au droit de la consommation et au droit de la concurrence. Si ces contractants faibles sont protégés c’est avant tout parce qu’ils peuvent être marqués par une situation de faible économique, technique ou juridique. En tout état de cause la protection n’est accordée que par détermination de la loi et elle doit rester circonstanciée. Dans tous les cas, la protection de ces contractants est spécifiée par l’absence de standardisation car elle ne peut être calquée sur le modèle de protection du consommateur. Partant, la protection de ces contractants faibles est nécessaire contre les abus contractuels. Ainsi, le non-professionnel est essentiellement protégé contre les clauses abusives par l’appréciation du déséquilibre significatif dans les contrats de consommation. Alors que le petit professionnel est protégé par le contrôle du contenu du contrat et surtout contre toutes sortes d’abus dans les pratiques anticoncurrentielles. Aussi, les mécanismes de l’information prévus par le droit de la consommation, le Code civil ou ceux prévus au profit de l’acquéreur non-professionnel ou des non-avertis peuvent être étendus au profit du non-professionnel et du petit professionnel.