Coll. Paradigme, 196 pages
Présentation de l'éditeur
Cet ouvrage propose, à partir d’études de terrain et de monographies, une analyse critique pluridisciplinaire, comparative et internationale de l’autorégulation de la globalisation de l’économie au nom de la RSE. Il défend l’idée que les Accords-cadres internationaux sont des normes établissant les règles du jeu d’une gouvernance mondiale au sein des entreprises transnationales, qu’ils sont, par leur enrichissement continu, l’esquisse d’un système de relations professionnelles globalisé. L’ouvrage met en évidence les failles et les limites des systèmes d’inspections privées mis en place par les entreprises transnationales. Il s’appuie sur la théorie de la capture et de la contre-capture pour mettre en perspective la tendance récente à légaliser des notions et des techniques nées ou portées par la RSE.
Partant de l’hypothèse d’une juridicisation de la RSE, les auteurs démontrent que la RSE est bien le véhicule/vecteur d’un droit de la globalisation de l’économie qui se construit avec des acteurs multiples, sur des espaces encastrés, sur la base de droits et de valeurs consacrés au plan international et selon un mode de corégulation mais aussi sans doute de co-évaluation.
L’ouvrage rassemble les contributions de Jim Baker, Pauline Barraud de Lagerie, William Bourdon, Laurence Boy †, Marie-Caroline Caillet, Michel Capron, Patrick Chaumette, Alexandre Charbonneau, Isabelle Daugareilh, Quentin Delpech, Marie-Claude Desjardins, René de Quenaudon, Michel Doucin, Laetitia Dumas, Markus Helfen, Marc-Antonin Hennebert, Auriane Lamine, Risa L. Lieberwitz, Gilles Lhuilier, Patrice Martin Dumas, António Monteiro Fernandes, Sylvain Nadalet, Fei Qin, Stefania Scarponi, Katharina Schiederig, Jean-Michel Servais et Jean-Marc Trigeaud.
Sommaire
Première partie – Normes RSE et autorégulation
Deuxième partie – Autorégulation et Contrôles privés
Troisième partie – Normes RSE et intervention publique