Cette formation vise à proposer des compétences clés de la croissance verte. Il s’agit de former des juristes et gestionnaires sensibles aux enjeux du développement durable tels que la nécessité d’économiser les ressources naturelles, limiter les consommations d’énergie et les productions polluantes, d’encourager le tri et le recyclage des déchets et d’être capable d’élaborer des stratégies d’énergies mixtes.
Il s’agit de former des spécialistes en droit et en gestion des énergies au regard de la nécessité actuelle des acteurs économiques de développer une stratégie de mix énergétique et de prise en compte du développement durable. En effet, toutes les organisations tant publiques que privées doivent désormais maîtriser leurs dépenses énergétiques mais aussi améliorer leur efficacité énergétique.
Les étudiants du master DGEDD, ayant donc acquis des compétences transversales, pourront devenir des intermédiaires indispensables entre les politiques ou décideurs et les ingénieurs ou techniciens que ce soit au niveau de l’amélioration de la consommation d’énergie ou au niveau de la production d’ENR. Ils pourront aussi par le biais de recherche en thèse (CIFRE ou autres) approfondir des questions soulevées notamment par les acteurs de clusters tels le Pôles fibres ENERGIVIE, Derby ou tout autre consortium, notamment européen.
Outre l’acquisition de connaissances pluridisciplinaires (régulation de l’énergie, cadre international, européen et légal des investissements durables, responsabilité sociale et environnementale des entreprises et des organisations, nouvelles technologies de l’énergie et du développement durable, des nouvelles mobilités, de la commande publique…), la spécialité s’appuie sur l’acquisition de méthodes et de savoir-faire (gestion de projet, veille et intelligence économique, entreprenariat…) et insiste sur l’innovation et son financement. C’est pourquoi la formation est ouverte à tr ois types de publics différents et complémentaires (notamment par la réalisation de projets collectifs) à savoir des étudiants titulaires d’un Master AES, des étudiants titulaires d’un master 1 en droit et enfin des élèves ingénieurs (d’où le partenariat avec l’ENGEES).