Le parcours « Droit de l’environnement », dans le contexte particulièrement riche et original de Paris-Sud, Orsay et Paris-Saclay, vise à former des spécialistes du droit de l’environnement, notamment mais pas uniquement en environnement industriel. Conçu en entonnoir depuis entre les semestres 1 et 4 (du Master 1 au Master 2), il repose sur l’articulation entre une très solide formation théorique, ouverte (c’est unique en France) sur les problématiques scientifiques classiques en droit de l’environnement, et une formation pratique étayée par l’apprentissage de la gestion de projet, doublée d’une UE consacrée à la mise en situation opérationnelle de type professionnel (UE « projet professionnel », sous la responsabilité d’avocats de cabinets renommés et notamment spécialisés dans le sourcing), l’ensemble lesté par un stage en institution d’une durée de six mois. Si l’on y ajoute l’intérêt porté aux langues (70 heures d’anglais technique pour l’ensemble de la formation, et 50% du cours de droit civil de l’environnement professé en anglais), on comprendra l’ambition des objectifs : permettre aux étudiants sélectionnés d’acquérir un haut niveau de compétence théorique (le parcours, indifférencié, permet à ce titre aux étudiants d’envisager de poursuivre en thèse de doctorat) et technique, aux carrefours de l’ensemble des disciplines juridiques habituelles en droit de l’environnement (droit public, droit pénal, droit privé, droit national, européen et international), en intégrant la transversalité liée aux problématiques scientifiques (tronc commun à travers des UE relatives à la pollution physiques et chimiques, aux écosystèmes, à l’écotoxicologie, etc.).
La marque de fabrique de ce master est l’ouverture doublement pluridisciplinaire : sur l’ensemble des disciplines juridiques pertinentes (public/privé ; national/européen/international) et vers le monde scientifique, de manière à préparer les étudiants à l’affrontement de problématiques environnementales nécessairement transversales.
La formation est en mode « formation initiale ». L’enchaînement des M1 et M2 se fait naturellement (pour l’instant, sélection à l’entrée du M2 pour tous les étudiants et du M1 pour les étudiants hors faculté de droit Jean Monnet), sur le plan pédagogique, les S1 à S4 correspondant à un couplage de formation généraliste et de formation technique, l’ensemble se clôturant par un stage de 6 mois ou par la confection d’un mémoire de recherche approfondi. Durant le M2, 6 petits mois de formation théorique et pratique (universitaires, avocats, administrateurs) intenses, suivis de 6 mois de stage en institution (publique comme privée).
Le M1 et le M2 s’adressent à des étudiants motivés, sensibles aux problématiques environnementales et au développement durable, soucieux de croiser les perspectives et désireux de travailler en équipe, notamment avec des scientifiques. Elle peut séduire tout autant des juristes ayant une formation classique, plutôt en droit public mais potentiellement, aussi, en droit privé, et des scientifiques (universitaires et ingénieurs), à condition qu’ils acceptent et soient prêts à se livrer à une intégration rapide des paradigmes juridiques.
Pour l’entrée en M1 : une licence de droit (très exceptionnellement une « licence pro », sous condition de remise à niveau) ou son équivalent, une formation en cours en École d’ingénieur.
Pour l’entrée en M2 : de préférence un Master 1 « droit de l’environnement », mais tout à fait possiblement tout Master 1 juridique (droit public, droit public des affaires, droit pénal, droit privé, etc.), ingénieur en fin de formation en École d’ingénieur.
Pour l’entrée en M1 comme en M2, possibilité, sous réserve d’acceptation du dossier, d’un avis favorable dans le cadre de la VAE (validation des acquis de l’expérience) et de la VAP (validation des acquis professionnels), tout en rappelant que le diplôme est avant tout prévu en formation « initiale ».
