Présentation du colloque
Si la situation est peu étudiée, et même souvent méconnue, elle mérite pourtant de profondes réflexions, une cinquantaine d’enfants étant concernée chaque année. Quelles sont les conditions de vie de ces jeunes enfants au sein du milieu pénitentiaire ? Comment est assuré leur développement psychomoteur et affectif malgré les contraintes carcérales ? Comment l’univers carcéral s’adapte à la présence d’enfants, non écroués mais, de fait, privés de liberté ?
 
Programme
8h30 : Accueil des participants
9h00 : Propos introductifs : Fabrice Gartner, Doyen de la Faculté de Droit, sciences économiques et gestion de Nancy
Frédéric Géa, Directeur de l’Institut François Gény
 
La présence de l’enfant en prison
 
Sous la présidence de : Patrick Morvan, Professeur de Droit, Université Paris 2 Panthéon-Assas
9h20 :
L’enfance incarcérée
 
Les conditions juridiques d’accueil des enfants aux côtés de leur mère détenue 
 Jean-Baptiste Thierry, Maître de conférences en Droit privé et sciences criminelles, Université de Lorraine
Les conditions matérielles d’accueil des enfants aux côtés de leur mère détenue 
 Adeline Hazan, Contrôleure Générale des Lieux de Privation de Liberté
De la naissance en prison à la sortie de prison 
 Lauréline Guillot, Directrice adjointe du Centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville
Tour d’horizon des pratiques européennes 
 Ariane Amado, Doctorante en Droit Pénal et Droit Pénitentiaire comparés, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Questions
 
11h00
La maternité incarcérée
 
Les aménagements de peine pour les mères détenues 
 Martine Herzog-Evans, Professeur de Droit privé et sciences criminelles, Université de Reims
Le quotidien en quartier nurserie 
 Fadila Doukhi, Surveillante pénitentiaire, Centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville
Regard sur les évolutions actuelles 
 Florence Lafine, Sociologue, Ecole des Hautes études en Sciences Sociales, Paris 
 Céline Herrero, Infirmière puéricultrice, Unité Mobile Mère Enfant-Centre Hospitalier Sud-Francilien - Maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis
Questions
Synthèse de la matinée 
 Patrick Morvan, Professeur de Droit privé et sciences criminelles, Université Paris 2 Panthéon-Assas
 
L’opportunité de l’enfant en prison
 
Sous la présidence de Florence Froissart, Conseiller délégué à la protection de l'enfance à la Cour d’appel de Nancy
14h00 :
L’opportunité de la présence d’enfants en prison
 
L’intérêt supérieur de l’enfant en prison 
 André Moine, Maître de conférences en Droit public, Université de Lorraine
 L’effet criminogène de la rupture parentale 
  Patrick Morvan, Professeur de Droit privé et sciences criminelles, Université Paris 2 Panthéon-Assas
Table ronde animée par Bruno Py, Professeur de Droit privé et sciences criminelles, Université de Lorraine
Adeline Hazan, Contrôleure Générale des Lieux de Privation de Liberté 
 Dominique Boh-Petit, Avocat au barreau de Metz, Membre de l’OIP 
 Docteur Bruno Boyer, Conseiller national de l’Ordre des médecins 
 Fadila Doukhi, Surveillante pénitentiaire, Centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville
15h30 :
L’opportunité de la limite d’âge fixée
 
Le développement de l’enfant en prison 
 Docteur Françoise Thirion, Pédiatre
La vie de l’enfant après la prison 
 Magali Ravit, Professeur en Psychopathologie et Psychologie Clinique, Université Lumière Lyon 2
Table ronde animée par Bruno Py, Professeur de Droit privé et sciences criminelles, Université de Lorraine
Adeline Hazan, Contrôleure Générale des Lieux de Privation de Liberté 
 Marie-Hannick Horel, Surveillante pénitentiaire, Centre pénitentiaire pour femmes de Rennes 
 Docteur Fabienne Ligier, Pédo-psychiatre, Unité de soins intensifs psychiatriques de Maxéville 
 Anne-Marie Sinan-Richard, Conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation, Centre pénitentiaire pour femmes de Rennes
Synthèse de l’après midi 
 Florence Froissart, Conseiller délégué à la protection de l'enfance à la Cour d’appel de Nancy 
 Bruno Py, Professeur de Droit privé et sciences criminelles, Université de Lorraine
Conclusion par Mathieu Martinelle et Catherine Ménabé
Depuis 1946, les femmes détenues ont la possibilité de garder à leurs côtés, en prison, leur enfant jusqu’à ses 18 mois, voire 2 ans.