Dominique Andolfatto

Professeur
Science politique.
UFR Droit et Sciences Économique et Politique

Centre de Recherche et d'Étude en Droit et Science Politique
  • THESE

    Aux urnes, salariés ! : les élections professionnelles, prud'homales et sociales : histoire et sociologie, soutenue en 1989 à Grenoble 2 sous la direction de Frédéric Bon et Pierre Bréchon

  • Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Les malades privés de leur médecin de famille: Dominique ANDOLFATTO et Dominique LABBÉ - Politistes, Presses universitaires de Grenoble et Cairn, 2023, Le virus de la recherche  

    Pour la première fois de l’histoire contemporaine, des centaines de milliers de personnes souffrantes, assurées sociales, se sont vues refuser une rencontre avec un médecin, l’écoute et les soins auxquels ils avaient droit.En termes de mortalité, l’épidémie du Covid‑19 ne constitue pas un record (elle est le 9e épisode important de surmortalité en France depuis 1945). Le bilan est néanmoins lourd comparé à d’autres pays. Selon le mode de calcul, la France se classe au 4e ou au 6e rang des principaux pays occidentaux en termes de mortalité. Seuls la Belgique et le Royaume‑Uni font moins bien. Manifestement, le système de santé a été mis en difficulté. Des dysfonctionnements sont intervenus.Comment expliquer un tel niveau de mortalité ? Pour répondre à cette question, il est d’abord nécessaire de comprendre comment il est fait face habituellement à ce type d’épidémies depuis plus d’un siècle. Cette lutte suit quelques principes simples : protéger les plus faibles, dépister les malades, les mettre à l’écart et les soigner.Pour lire en ligne, cliquez sur la couverture pour ouvrir le lecteur en streaming.Pour télécharger l’ebook au format pdf (pour smartphone, tablette ou ordinateur) ou ePub (pour liseuse), sélectionnez le format qui vous intéresse, cliquez sur le caddie puis sur Commander les articles. Remplissez la fiche, et validez. En moins de trois minutes, vous aurez accès au téléchargement et pourrez lire hors connexion

    Dominique Andolfatto (dir.), Citoyens dans la crise sanitaire, Classiques Garnier Numérique et Classiques Garnier Numérique, 2023, Classiques Garnier en ligne ( Rencontres ), 414 p.  

    Faire face à l’épidémie de covid-19 a conduit à des bouleversements de l’action publique. Comment les citoyens ont-ils réagi et se sont-ils adaptés ? D’abord sur le plan politique, marqué par une régression démocratique et de nouvelles contestations, mais aussi au travail, à l’hôpital, dans la vie quotidienne.

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Syndicalisme, anatomie du jour d’après: Dominique ANDOLFATTO et Dominique LABBE - politistes, Presses universitaires de Grenoble et Cairn, 2023, Le virus de la recherche  

    CGT « collabo ! ». Ce mot d'ordre entendu lors du défilé parisien du 1er mai 2021, et les violences qui l'ont marqué, ne sont pas anodins. Beaucoup de commentateurs se sont empressés de mettre en cause des extrémistes de droite infiltrés dans le cortège. En fait, l'événement est le révélateur de mutations plus profondes qui, depuis une quarantaine d'années, ont vu l'émergence d'un nouveau pouvoir syndical. Certains militants rejettent ce pouvoir avec des outrances verbales et des violences qui rendent leur protes­tation difficilement audible.Ces mutations sont décrites dans Anatomie du syndicalisme (PUG, 2021), un ouvrage que les auteurs ont écrit à l'aide de données originales et en cherchant à dépasser les passions et les postures contradictoires qui obscurcissent le sujet. Ils proposent un tableau de la situation des syndicats français - et au‑delà des relations professionnelles - avec des éléments de comparaison pour les principaux pays. L'objectif est notamment de comprendre pourquoi certains militants d'extrême gauche accusent les syndicats de « collaboration ».Pour accéder au contenu, il suffit de cliquer sur la couverture. Vous pourrez choisir de lire en ligne ou de télécharger l'ebook au format pdf ou ePub

    Dominique Andolfatto (dir.), Citoyens dans la crise sanitaire: [colloque, Maison des sciences de l'homme de Dijon, les 17 et 18 novembre 2022], Classiques Garnier et Impr. Corlet, 2023, Rencontres, 414 p.   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Anatomie du syndicalisme, Presses universitaires de Grenoble et Cairn, 2023, Politique en +, 280 p.  

    Mouvements de cheminots, manifestations contre la réforme du Code du travail, grèves contre le nouveau régime des retraites… L’action collective des ­salariés polarise régulièrement l’actualité sociale en France.Pour autant, elle ne se limite pas à ces phénomènes médiatisés et aux perturbations de la vie quotidienne qu’ils entraînent. Elle concerne d’abord le quotidien au travail, la participation des salariés à la gestion des entreprises et des administrations et, plus largement, à celle de notre système de protection sociale.Les organisations syndicales ont une place de choix dans cette action collective. Ce livre analyse l’évolution de ces organisations en tant que vecteurs de l’action collective : leurs réussites et leurs échecs, leurs relations aux salariés.S’appuyant sur des données originales ainsi que sur une analyse comparative entre les principaux pays industriels, ­combinant perspective sociohistorique, analyse des relations professionnelles, et sociologie politique, les auteurs sortent des discours convenus sur le sujet pour apporter une ­lecture nouvelle mettant en évidence le fonctionnement, les ­ressources et l’audience des organisations syndicales

    Dominique Andolfatto, Karen Bretin-Maffiuletti (dir.), La fabrique des espaces sociaux. Identités, action, politique: identités, action, politique, Editions Universitaires de Dijon (EUD), 2020, Sociétés, 182 p.   

    Dominique Andolfatto, Alexandra Goujon (dir.), Les partis politiques, ateliers de la démocratie, Éditions de l'Université de Bruxelles, 2019 

    Dominique Andolfatto (dir.), La démocratie sociale en tension, Presses universitaires du Septentrion et OpenEdition, 2018, Espaces politiques, 174 p.  

    La démocratie sociale est un défi pour les relations du travail que, depuis les années 2000, bien des réformes – Sapin, Rebsamen, El Khomri, Macron – cherchent à relever. Il ne s’agit plus de développer l’expression directe des salariés mais, sur la base de négociations patronats/syndicats, de promouvoir une autorégulation dans chaque branche d’activité, chaque entreprise, voire pour chaque travailleur. Ce livre analyse la démocratie sociale, ses enjeux, ses tensions, en croisant différentes perspectives (science politique, sociologie, sciences de gestion, droit), en prenant appui sur des terrains précis et en cherchant à évaluer l’application des réformes récentes. La réalité des relations sociales en entreprise, le financement du syndicalisme, la représentativité patronale, la fabrique du droit du travail, les tensions propres à la SNCF constituent quelques-uns des thèmes abordés qui éclairent la démocratie sociale aujourd’hui, ses impasses ou ses succès

    Dominique Andolfatto (dir.), Chemins de fer et cheminots en tension, EUD (Editions Universitaires de Dijon), 2018, Sociétés, 254 p. 

    Dominique Andolfatto, Que pèsent les syndicats ?, Galaxy impr. et Fondation pour l'innovation politique, 2018, 55 p.   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, La C.G.T. , Cairn et La Découverte, 2017, Recherches  

    Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle

    Dominique Andolfatto, Dominique Andolfatto, Alexandra Goujon, Alexandra Goujon (dir.), Les partis politiques, ateliers de la démocratie, Éditions de l'Université de Bruxelles, 2016, Science politique, 248 p.   

    Dominique Andolfatto, Romain Rambaud (dir.), L'opinion publique , Institut Universitaire Varenne, 2016, Colloques & essais, 192 p.     

    Dominique Andolfatto, Sylvie Contrepois (dir.), Syndicats et dialogue social. Les modèles occidentaux à l'épreuve: les modèles occidentaux à l’épreuve, P.I.E-Peter Lang S.A., Éditions Scientifiques Internationales, 2016, 292 p.  

    La 4e de couv. indique : "Une même question a été posée à une équipe de chercheurs spécialisés dans les relations du travail dans les principales économies post-industrielles de ce début du 21e siècle : comment a évolué la régulation sociale dans les entreprises depuis une trentaine d’années ? Leurs réponses montrent que les restructurations économiques, l’européanisation et la mondialisation ont conduit à d’importants changements, rarement volontaires, dans les relations entre les « partenaires sociaux » : organisations syndicales et patronales, sans oublier l’État, qui joue souvent un rôle d’arbitre. Ainsi, les modèles nationaux hérités du 20e siècle ont été remis en cause. Les particularismes se sont effacés pour laisser place à des cadres plus fragiles et plus fluctuants. Ce livre dresse un état des lieux précis des principaux changements qui ont affecté les syndicats et le dialogue social dans les entreprises en Europe et Amérique du Nord. Il permet de dépasser les idées reçues concernant les modèles anglo-saxon, scandinave, rhénan et latin."

    Dominique Andolfatto, Sylvain Crépon, Marion Fontaine, Florent Gougou, Hervé Favre, Le Front national et les ouvriers. Longue histoire ou basculement ?: longue histoire ou basculement ?, Fondation Jean-Jaurès et Fondation européenne d'études progressistes, 2016, Radicalités, 32 p.  

    La progression du Front national au sein de l'électorat populaire et ouvrier est-elle réelle ou fantasmée ? La question revient régulièrement après la tenue de chaque scrutin, au moment où chacun tente de décrypter les comportements électoraux. Pour aborder une relation et une évolution plus complexes qu'elles n'y paraissent, l'Observatoire de radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès a croisé les regards d'historiens, de politologues et de sociologues lors d'une rencontre publique le 27 avril 2016 à Paris. Leurs principales interventions, ici reproduites, donnent des clés pour mieux comprendre. (source 4ème de couverture)

    Dominique Andolfatto (dir.), Les syndicats en France, 3e éd., la Documentation française, 2013, Les Études, 236 p.  

    La nouvelle édition de cet ouvrage invite à redécouvrir les organisations syndicales. La crise économique oblige à repenser les relations sociales. De plus, un nouveau cadre juridique, issu de la loi du 20 août 2008, pousse également à réinventer la démocratie sociale. « Les syndicats en France », croisant les perspectives - sciences politiques, sociologie, droit -, brosse un tableau précis, appuyé sur des analyses et indicateurs originaux [site de l'éditeur].

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Sociologie des syndicats, Cairn et La Découverte, 2012, Repères  

    Le développement de la négociation en entreprise, la conflictualité sociale, l’avenir des garanties collectives mettent les syndicats au premier plan. Mais ces derniers, souvent redoutés, demeurent mal connus. Ce livre éclaire leurs fonctions économiques et sociales avant de décrypter le paysage syndical. Malgré l’éclatement des organisations, des caractéristiques communes apparaissent lorsqu’on étudie l’univers intérieur des syndicats, les militants, le mode de direction, les budgets, les défis du renouvellement générationnel. Cette description met en lumière les décalages avec les réalités du travail, les limites de l’action syndicale, sa professionnalisation. Elle précise les débats sur la représentativité syndicale et le dialogue social. Les évolutions en cours attestent-elles que les syndicats français ne seraient plus l’« homme malade de l’Europe sociale » ?

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Sociologie des syndicats, 3e éd., Cairn et La Découverte, 2011, Repères, 126 p.  

    La 4e de couverture indique : « Le développement de la négociation en entreprise, la conflictualité sociale, l'avenir des garanties collectives mettent les syndicats au premier plan. Mais ces derniers, souvent redoutés, demeurent mal connus. Ce livre éclaire leurs fonctions économiques et sociales avant de décrypter le paysage syndical. Malgré l'éclatement des organisations, des caractéristiques communes apparaissent lorsqu'on étudie l'univers intérieur des syndicats, les militants, le mode de direction, les budgets, les défis du renouvellement générationnel. Cette description met en lumière les décalages avec les réalités du travail, les limites de l'action syndicale, sa professionnalisation. Elle précise les débats sur la représentativité syndicale et le dialogue social. Les évolutions en cours attestent-elles que les syndicats français ne seraient plus l'"homme malade de l'Europe sociale" ? »

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Histoire des syndicats: 1906-2010, Éditions du Seuil, 2011, XXe siècle, 378 p.   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Toujours moins !: Déclin du syndicalisme à la française, Gallimard, 2009, Le débat, 224 p. 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé (dir.), Les syndiqués en France (1990-2006): 1990-2006, Pacte, 2007, 175 p. 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Sociologie des syndicats, La Découverte, 2007, Repères ( sociologie ), 122 p. 

    Dominique Andolfatto (dir.), Les syndicats en France, la Documentation française, 2007, Les Etudes de la Documentation française, 190 p. 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Les syndiqués en France, Ed. Liaisons, 2007, Liaisons sociales, 238 p. 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Histoire des syndicats (1906-2006): 1906-2006, Editions du Seuil, 2006, XXe siècle, 376 p.  

    La 4e de couverture : "Quel a été le rôle des organisations syndicales dans l'évolution de la société française depuis un siècle ? Comment analyser la désyndicalisation contemporaine ? Ce livre propose de répondre à ces questions en partant d'un moment fondateur de l'histoire syndicale : le congrès de la CGT à Amiens en 1906. A travers l'histoire du syndicalisme français, c'est une autre histoire qui s'écrit, celle qui se joue dans la rue, dans les ateliers et les bureaux, dans des salles de meetings et de congrès et, depuis 1968, dans les grand-messes de la négociation collective. Cette histoire met en valeur d'incontestables succès mais aussi de retentissants échecs, qui se paient par une désaffection syndicale, dont les auteurs analysent ici les raisons et les motivations profondes."

    Dominique Andolfatto, Fabienne Greffet, Laurent Olivier (dir.), Les partis politiques: quelles perspectives ?, l'Harmattan, 2006, Logiques politiques 

    Dominique Andolfatto, PCF : de la mutation à la liquidation, Éditions du Rocher, 2005, Démocratie ou totalitarisme, 317 p. 

    Dominique Andolfatto, Fabienne Greffet, Laurent Olivier (dir.), Les partis politiques: Quelles perspectives ?, L'Harmattan, 2001, Logiques politiques, 267 p. 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, Sociologie des syndicats, Éditions La Découverte, 2000, Repères, 122 p.   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé (dir.), Un demi-siècle de syndicalisme en France et dans l'Est, Presses universitaires de Nancy, 1998, Collection Droit, politique, société, 189 p.   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, La CGT: organisation et audience depuis 1945, Éd. La Découverte, 1997, Collection Recherches, 303 p.   

    Dominique Andolfatto, L'Union départementale CGT de la Moselle: de la Libération à nos jours, CERAT, 1996, 173 p. 

    Dominique Andolfatto, Le personnel dirigeant de la CGT (1944-1996), CERAT, 1996, 211 p. 

    Dominique Andolfatto, Etienne Criqui, Étienne Criqui (dir.), Le sacre de la droite en Lorraine. Les élections législatives de 1993: les élections législatives de 1993, Presses Universitaires de Nancy, 1994, Politique lorraine, 172 p.   

    Dominique Andolfatto (dir.), De flamme et de raison, Association Avec Etienne-Jean Lapassat, 1993, 229 p.   

    Dominique Andolfatto, L'univers des élections professionnelles. Travail et société au crible des urnes: travail et société au crible des urnes, Les Editions Ouvrières / Les Editions de l'Atelier, 1992, Collection Portes ouvertes, 224 p.   

    Dominique Andolfatto, L'évolution d'une section CFDT dans une grande entreprise métallurgique de Grenoble: enquête sur la désyndicalisation, Université de Grenoble 2, CERAT, 1989, 82 p. 

    Dominique Andolfatto, Les Élections prud'homales dans l'Isère (1979-1987): caractéristiques et évolutions des audiences syndicales dans les collèges salariès, BDSP, 1988, 108 p. 

  • Dominique Andolfatto, « Quelle légitimité pour les acteurs du dialogue social ? », in Frédéric Géa, Anne Stévenot (dir.) (dir.), Le dialogue social. L’avènement d’un modèle ?, Bruylant, 2021, pp. 289-301 

    Dominique Andolfatto, « A new political elite in France : the end of professionalization ? », in Agnès Alexandre-Collier, Alexandra Goujon, Guillaume Gourgues (dir.), Innovations, Reinvented Politics and Representative Democracy, Routledge, 2020, pp. 15-31 

    Dominique Andolfatto, « "I felt as if I was faced with a French Honecker" : The French Communist Party Confronted with a World that was Falling Apart (1985-1991) », in Francesco Di Palma (dir.), Perestroïka and the Party. National and Transnational Perspectives on European Communist Parties in the Era of Soviet Reform., Berghahn, 2019, pp. 202-215 

    Dominique Andolfatto, « Faire cause commune au-delà de la frontière ? Le syndicalisme transjurassien en échec », Deux frontières aux destins croisés ? : Étude interdisciplinaire et comparative des délimitations territoriales entre la France et la Suisse, entre la Bourgogne et la Franche-Comté (XIVe-XXIe siècle), PUFC, 2019, pp. 181-194 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « Organisations syndicales (Chapitre 12) », in Yves Déloye, Jean-Michel de Waele (dir.) (dir.), Politique comparée, Bruylant, 2018, pp. 527-573   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « La cartellisation des partenaires sociaux français : L’exemple de la réforme du financement syndical », in Andolfatto Dominique (dir.), La démocratie sociale en tension, Presses Universitaires du Septentrion, 2018, pp. 67-83   

    Dominique Andolfatto, « Le chaudron social de la SNCF », in Dominique Andolfatto (dir.), Chemins de fer et cheminots en tension, EUD (Editions Universitaires de Dijon), 2018, pp. 225-244   

    Dominique Andolfatto, « Construire l'Europe des partis », in Dominique Andolfatto, Alexandra Goujon (dir.), Les partis politiques, ateliers de la démocratie (Première édition), Editions de l’Université de Bruxelles, 2016, pp. 167-179 

    Dominique Andolfatto, « Le Parti communiste et le service public », in Emmanuel Cherrier, Stéphane François (dir.), Le service public et les idéologies politiques, Presses Universitaires du Septentrion, 2016, pp. 47-61   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « France : La cartellisation des relations professionnelles », in Dominique Andolfatto, Sylvie Contrepois (dir.), Syndicats et dialogue social. Les modèles occidentaux à l’épreuve, P.I.E. Peter Lang, 2016, pp. 139-160   

    Dominique Andolfatto, « Syndicats et politique à la fin des années 1960 », in Frédéric Fogacci, Cédric Francille, Gilles Le Béguec (dir.), L'élection présidentielle de 1969, PIE Peter Lang, 2016, pp. 237-260 

    Dominique Andolfatto, Thierry Choffat, Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer, « Le Front National et les syndicats. Une statégie d'entrisme ? », in Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer (dir.), Les faux-semblants du Front national. Sociologie d'un parti politique, Presses de Sciences Po, 2015, pp. 77-95 

    Dominique Andolfatto, « L’impossible « réforme territoriale » ? Retour sur l’institution mort-née du conseiller territorial. », in Sébastien Evrard (dir.), Réformer l’administration et réformer l’Etat. Jalons historiques et juridiques., L'Harmattan, 2015, pp. 233-245   

    Dominique Andolfatto, « La Confédération européenne des syndicats, les femmes et les relations professionnelles », in Philippe Icard (dir.), Les femmes dans le droit de l’Union européenne, Bruylant, 2014, pp. 175-192 

    Dominique Andolfatto, Jean-Charles Basson, « Vers une européanisation du syndicalisme français ? », in Dominique Andolfatto (dir.), Les syndicats en France, La documentation française, 2013, pp. 187-218 

    Dominique Andolfatto, Fabienne Greffet, « Le Parti communiste français comme objet de science politique », in François Audigier, David Colon, Frédéric Fogacci (dir.), Les partis politiques, nouveaux regards, Peter Lang, 2012, pp. 409-426 

    Dominique Andolfatto, Fabienne Greffet, « Le Parti communiste français : une reconversion sous contraintes », in Jean-Michel de Waele, Daniel-Louis Seiler (dir.), Les partis de la gauche anticapitaliste en Europe, Economica, 2012, pp. 157-176 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « La CGT-FO : audience et effectifs des années 1950 aux années 1980 », in Dreyfus Michel et Pigenet Michel (dir.), Les meuniers du social, Publications de la Sorbonne, 2011, pp. 29-42   

    Dominique Andolfatto, « Explorer la planète rouge. La toile, lieu d'identité et de mémoire communiste », Continuerlalutte.com. Les partis politique sur le web, 2011, pp. 153-164 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « Patronat et syndicats ouvriers : un siècle d'occasions manquées », in Daumas Jean-Claude (dir.), Dictionnaire historique des patrons français, Flammarion, 2010, pp. 921-930 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « Entre mythe historique et réalité sociale. Syndicalisation et désyndicalisation en France », in Guillaume BERTRAND et Jean-Pierre DESCHODT (dir.), Les forces syndicales françaises, PUF, 2010, pp. 325-334   

    Dominique Andolfatto, « Les élections professionnelles, élections barbares ? », in Olivier Durand (dir.), Le vote, L'Harmattan, 2009, pp. 105-134 

    Dominique Andolfatto, « Syndicalisme », 19e édition ; participation aux éditions précédentes, L'état de la France 2009-2010, La Découverte, 2009, pp. - 

    Dominique Andolfatto, « Les principales organisations syndicales de salariés », 19e édition ; participation aux éditions précédentes, L'état de la France 2009-2010, La Découverte, 2009, pp. - 

    Dominique Andolfatto, Fabienne Greffet, « La semi-cartellisation du PCF », in Yohann Aucante ; Alexandre Dézé (dir.), Les transformations des systèmes de partis dans les démocraties occidentales, la thèse du parti de cartel en question., Presses de Sciences Po, 2008, pp. 321-346 

    Dominique Andolfatto, « Les syndicats et les relations du travail », in Marc de Montalembert (dir.), La protection sociale en France, La Documentation Française, 2008, pp. 64-72 

    Dominique Andolfatto, « Trade Unions and Communism in Spain, France and Italy », in Uwe Backes, Patrick Moreau (dir.), Communist and Post-Communist Parties in Europe, Vandenhoeck & Ruprecht, 2008, pp. 483-500 

    Dominique Andolfatto, Stéphane Courtois, « France : The Collapse of the House of Communism », in Uwe Backes ; Patrick Moreau (dir.), Communist and Post-Communist Parties in Europe, Vandenhoeck & Ruprecht, 2008, pp. 87-132 

    Dominique Andolfatto, « La CFE-CGC », Encyclopaedia Universalis, Encyclopaedia Universalis, 2008, pp. 3 

    Dominique Andolfatto, « Elections prud'homales »: les syndicats tous perdants, URL : http://www.istravail.com/article414.html, Les études sociales et syndicales, Institut Supérieur du Travail, 2008, pp. 3 

    Dominique Andolfatto, « La CFDT, cette inconnue », compte rendu du livre de Jacques Chérèque : La rage de faire, Paris, Balland, 2007, 288 p.
    URL : http://www.istravail.com/article398.html, Les études sociales et syndicales, Institut Supérieur du Travail, 2008, pp. 3 

    Dominique Andolfatto, « Laurence Parisot, une femme en guerre ? », compte rendu du livre de Fanny Guinochet : Laurence Parisot, une femme en guerre, Paris, L'Archipel, 2008, 262 p.
    URL : http://www.istravail.com/article396.html, Les études sociales et syndicales, Institut Supérieur du Travail, 2008, pp. 3 

    Dominique Andolfatto, « La CGT entre culture des profondeurs et besoin de changement », URL : http://www.istravail.com/article390.html, Les études sociales et syndicales, Institut Supérieur du Travail, 2008, pp. 3 

    Dominique Andolfatto, « Le Parti Communiste Français »: construction et déconstruction, in Eric Duquesnoy ; Guillaume Bernard (dir.), Les forces politiques françaises : Genèse, environnement, recompositions, PUF, 2007, pp. 219-228 

    Dominique Andolfatto, « Autour du XXXIIIème congrès du PCF de mars 2006 », in Stéphane Courtois (dir.), Communisme en France : de la révolution documentaire au renouveau historiographique, Cujas, 2007, pp. 225-240 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « Expliquer le déclin syndical », in Monique Abellard (dir.), Sciences économiques et sociales : Terminales ES, Nathan, 2007, pp. 215 

    Dominique Andolfatto, « La CGT : audience et organisation dans les années 1950 », in Michel Dreyfus, Joël Hedde, Michel Pigenet (dir.), La CGT dans les années cinquante (1948-1962), Presses Universitaires de Rennes, 2005, pp. 209-233 

    Dominique Andolfatto, « Introduction », in Dominique Andolfatto (dir.), Les syndicats en France., La Documentation Française, 2004, pp. 9-14 

    Dominique Andolfatto, « Conclusion », in Andolfatto, Dominique; (dir.), Les syndicats en France., La Documentation Française, 2004, pp. 165-168 

    Dominique Andolfatto, Thierry Choffat, « Le regain de l'action catégorielle : CGC, G-10-Solidaires, FSU, UNSA... », in Andolfatto, Dominique; (dir.), Les syndicats en France, La Documentation Française, 2004, pp. 69-90 

    Dominique Andolfatto, Régis Matuszewicz, « L'audience électorale du syndicalisme », in Andolfatto, Dominique; (dir.), Les syndicats en France, La Documentation Française, 2004, pp. 91-110 

    Dominique Andolfatto, Jean-Yves Sabot, « Les héritiers du mouvement ouvrier : CGT et CGT-FO », in Andolfatto, Dominique; (dir.), Les syndicats en France, La Documentation Française, 2004, pp. 15-41 

    Dominique Andolfatto, « L'homme politique face au tabac », in Yves Martinet ; Abraham Bohadana (Inserm) (dir.), Le tabagisme : de la prévention au sevrage, Masson, 2004, pp. 273-278 

    Dominique Andolfatto, « Henri Krasucki, 1924-2003 », Universalia, Encyclopaedia Universalis, 2004, pp. 454 

    Dominique Andolfatto, « Les élections et les juges », in Daniel Boulmier (dir.), Les prud'hommes au présent, les prud'hommes autrement, Editoo.com, 2003, pp. 15-29 

    Dominique Andolfatto, « Les adhérents »: Une ressource réévaluée, Les partis politiques : quelles perspectives ?, L'Harmattan, 2001, pp. 99-114 

    Dominique Andolfatto, « Elections professionnelles et sociales », in Pascal Perrineau, Dominique Reynié (dir.), Dictionnaire du vote, PUF, 2001, pp. 390-393 

    Dominique Andolfatto, « Le FN et l'entreprise »: Les enseignements des élections professionnelles, in Pascal Perrineau (dir.), Les croisés de la société fermée : l'Europe des extrêmes droites, Ed. de l'Aube, 2001, pp. 103-125 

    Dominique Andolfatto, « L'univers syndical »: Etude comparée de la CGT et de la CFDT, in Dominique Labbé, Stéphane Courtois (dir.), Regards sur la crise du syndicalisme, L'Harmattan, 2001, pp. 63-80 

    Dominique Andolfatto, « Le sous-préfet et les maires ruraux », in François Borella (dir.), Le préfet, 1800-2000 : administrateur, gouverneur et animateur, Presses Universitaires de Nancy, 2001, pp. 161-173 

    Dominique Andolfatto, « Attitudes religieuses et implication syndicale », in Pierre Bréchon, Bruno Duriez, Jacques Ion (dir.), Religion et action dans l'espace public, L'Harmattan, 2000, pp. 135-149 

    Dominique Andolfatto, « Etude électorale et sociologique des modérés sous la IVe République », in François Roth (dir.), Les modérés dans la vie politique française (1870 à 1965), Presses Universitaires de Nancy, 2000, pp. 481-488 

    Dominique Andolfatto, « Nicole Notat », Universalia, Encyclopaedia Universalis, 2000, pp. 395 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « La crise économique, l'emploi et la syndicalisation en France », in Reynald Bourque, Colette Bernier (dir.), Regards croisés sur la formation professionnelle et les
    relations professionnelles en Europe et au Québec
    , Presses de l'Université Laval, 1998, pp. 161-173 

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    Dominique Andolfatto, Marnix Dressen, « Nouvelles règles de représentativité syndicale et de négociation collective à la SNCF », 2012  

    La loi du 20 août 2008 « portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail » est-elle en train de changer les relations professionnelles en France ? C’est le pari et le souhait de certains acteurs sociaux et politiques parmi lesquels la Confédération générale du travail (CGT), la Confédération française démocratique du travail (CFDT), le Mouvement des entreprises de France (Medef) et la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME), à ...

    Dominique Andolfatto, « Vote politique et proximité syndicale », Les études sociales et syndicales, 2012     

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « La part des cotisations dans le budget des confédérations syndicales », Commentaire, 2012, n°137, pp. 136-143   

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    Birck Jean-Nicolas, Andolfatto Dominique. La campagne électorale et ses enjeux en Lorraine. In: Civitas Europa, n°27, décembre 2011. L'adieu aux régionales ? Crise du vote et réforme territoriale. pp. 45-61.

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « Syndicats : des mythes aux réalités », Commentaire, 2010, n°130, pp. 379-386   

    Dominique Andolfatto, Fabienne Greffet, « Le parti de Marie-George Buffet »: La survie, à quel prix ?, Communisme, 2009, n°9798, pp. 141-173 

    Dominique Andolfatto, « Chronique du PCF 2005-2009 », Communisme, 2009, n°9798, pp. 175-206 

    Dominique Andolfatto, « Je considère que ça n'a pas été globalement positif. Entretien avec R. Hue », Communisme, 2009, pp. 123-140 

    Dominique Andolfatto, « Compte rendu du livre dirigé par Florence Haegel : Partis politiques et système partisans en France », Communisme, 2009, pp. 225-226 

    Dominique Andolfatto, « Manoeuvres à la gauche du PS 2005-2009 », Histoire et Liberté, 2009, n°38, pp. 19-28 

    Dominique Andolfatto, « Radicalisation des conflits »: Des actions réfléchies, Institut Supérieur du Travail, 2009, p. 3 

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    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « La grève, outil de lutte sociale dépassée ? », Le mensuel universitaire, 2008, p. 4 

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    Dominique Andolfatto, « Les députés de 2007 : miroir déformé ou microcosme », Revue Politique et Parlementaire, 2007, n°1044, pp. 221-226 

    Dominique Andolfatto, « Faut-il asseoir la représentativité syndicale sur des élections ? », Liaisons Sociales, 2007, n°78 

    Dominique Andolfatto, « Aux origines des conseils et des élections des prud'hommes : un aspect des relations entre l'Empire et les intérêts économiques », Revue du souvenir napoléonien, 2006   

    Dominique Andolfatto, « Fédération CGT Mines-Energie »: un colosse aux pieds d'argile, Les études sociales et syndicales, 2006, p. 3 

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    Dominique Andolfatto, « Le rapport Hadas-Lebel innove-t-il sur la représentativité syndicale ? », Liaisons Sociales, 2006, n°74 

    Dominique Andolfatto, « Des syndicats sans adhérents », RHM, 2006, pp. 46-47 

    Dominique Andolfatto, « La CGT : Combien de bataillons ? », Les études sociales et syndicales, 2006, p. 4 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « La transformation des syndicats français : vers un nouveau modèle social ? », Revue Française de Science Politique, 2006, n°2, pp. 281-297   

    Dominique Andolfatto, « Peut-on faire confiance aux syndicats ? », Les études sociales et syndicales, 2006, p. 4 

    Dominique Andolfatto, « Le point sur les décharges syndicales », Les études sociales et syndicales, 2006, p. 4 

    Dominique Andolfatto, « La transformation des syndicats français : Vers un nouveau  modèle social  ? », Revue française de science politique , 2006, n° 56, pp. 281-297    

    Résumé Les syndicats sont-ils des « groupes d’intérêts » ? L’approche – objective ou subjective – de ces organisations a emprunté généralement d’autres cheminements, en dépit d’un cadre d’analyse proposé par J.-D. Reynaud et actualisé par P. Rosanvallon. Au-delà de cet aspect théorique, cet article cherche à montrer et à analyser les transformations du syndicalisme depuis un quart de siècle et à dépasser une approche en termes de « crise » du syndicalisme. Depuis 25 ans, on a assisté à un déclin des formes traditionnelles d’action syndicale – notamment de la grève –, à un effondrement du nombre des syndiqués, mais, parallèlement, les syndicalistes ont trouvé de nouvelles ressources, investi les lieux de la négociation, professionnalisé leur militantisme.

    Dominique Andolfatto, « Diaspora ouvrière et fractures syndicales », 2050, 2006, n°1, pp. 59-65 

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    Dominique Andolfatto, « Chronique du PCF. Mars 2003 à décembre 2004 », Communisme, 2004, n°808182, pp. 235-266 

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    Dominique Andolfatto, « Les hérétiques sont des personnages bénéfiques au maintien de la ligne. Entretien avec Anicet Le Pors. », Communisme, 2003, n°7273, pp. 7-27 

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    Dominique Andolfatto, « Les eurodéputés en question », Revue Politique et Parlementaire, 1994, n°970, pp. 26-33 

    Dominique Andolfatto, « Les élections consulaires. Histoire politique et état des lieux », Politix, 1993, n°189, pp. 25-43    

    Les élections consulaires. Histoire politique et état des lieux. Dominique Andolfatto. [25-431. Les élections consulaires, celle des membres des tribunaux et des chambres de commerce, intéressent tous les trois ans plus d'un million et demi de chefs d'entreprise. Le système électoral est relativement complexe et le fruit d'une longue d'histoire qui emprunte ses séquences tant à celle de la démocratie et des suffrages politiques qu'aux débats relatifs à la représentation des intérêts socio-économiques. Ces derniers opposent cycliquement «gros» et «petits» patrons... même si, dans la pratique, les chambres de commerce n'apparaissent pas traversées par ce clivage social. Le talon d'Achille du système consulaire tient avant tout dans l'abstention massive des électeurs qui conduit à poser invariablement la question de sa représentativité effective.

    Dominique Andolfatto, « Les élections prud'homales du 9 décembre 1992 », Regards sur l'actualité : mensuel de la vie publique en France , 1993, n°189, pp. 43-56 

    Dominique Andolfatto, « Le débat syndical aujourd'hui », Regards sur l'actualité : mensuel de la vie publique en France , 1992, n°185, pp. 3-17 

    Dominique Andolfatto, « Comment se renouvelle le Sénat ? », Revue Politique et Parlementaire, 1992, n°961, pp. 44-53 

    Dominique Andolfatto, « Quand les abstentionnistes s'expriment », Revue Politique et Parlementaire, 1992, n°960, pp. 40-46 

    Dominique Andolfatto, « Le syndicalisme au miroir des élections professionnelles », Regards sur l'actualité : mensuel de la vie publique en France , 1991, n°169, pp. 45-56 

    Dominique Andolfatto, « La Foire-Expo du Dauphiné, mobilisation économique et miroir culturel », Revue drômoise, 1990, n°455, pp. 24-35 

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    Dominique Andolfatto, « Enseignement et recherches entre France et Chine : un retour d’expérience », 4ème Forum Culturel franco-chinois, Nice, le 06 octobre 2019 

    Dominique Andolfatto, « L’action syndicale dans l’Union européenne », Le travailleur salarié en droit de l'Union Européenne, Dijon, le 08 novembre 2018   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « Syndicalisme français : quel nouveau modèle ? », Le futur du travail, Neufchâtel Switzerland (CH), le 10 septembre 2019   

    Dominique Andolfatto, Jean Finez, « Quelle "citoyenneté industrielle" à la SNCF ? Premiers éléments », 15e congrès de l’Association française de science politique, Bordeaux, le 02 juillet 2019   

    Dominique Andolfatto, « Faire cause commune au-delà de la frontière ? Le syndicalisme transjurassien en échec (Chapitre 12) », Frontières, Besançon, le 01 janvier 2015   

    Dominique Andolfatto, « When unions make public policy : Trade Unions and Political Power in 21st Century (France) », Workshop "Trade unions, democracy and political power in France, the UK and Europe", Oxford United Kingdom (GB), le 30 mai 2019 

    Dominique Andolfatto, « Syndicalisme, démocratie sociale et gouvernance d'entreprise », RSE et management du capital humain, Rabat Morocco (MA), le 12 avril 2019 

    Dominique Andolfatto, « Les transformations du syndicalisme au XXIe siècle », Workshop "Mouvements sociaux, syndicalismes et territoires dans les mutations économiques (années 1960-années 2000)", Dijon, le 13 mars 2019 

    Dominique Andolfatto, « Ecrire l’histoire d’un défi », Journée d’étude « Unité et convergence de l'action syndicale internationale au XXe siècle », Strasbourg, le 17 mars 2017   

    Dominique Andolfatto, Karen Bretin-Maffiuletti, « Définir et interroger les espaces sociaux : un programme de recherche pluridisciplinaire », Définir et interroger les espaces sociaux : Théories, méthodes, actualité de la recherche, Dijon, le 22 juin 2018 

    Dominique Andolfatto, « Fake news et réforme ferroviaire », Le statut du cheminot : quels enjeux dans le conflit ?, Paris, le 06 juin 2018 

    Dominique Andolfatto, « La transformation des syndicats français », Syndicalisme, mouvements sociaux, mutations économiques et territoires depuis les années 1960 (séminaire UBFC), Dijon, le 13 mars 2018 

    Dominique Andolfatto, « Réformer ou inventer une démocratie sociale « à la française » : innovation ou échec ? », 7ème congrès triennal de l’Association Belge francophone de Science Politique (ABSP), Mons Belgium (BE), le 03 avril 2017   

    Dominique Andolfatto, « La politique autrement ? », le 12 octobre 2017  

    Co-organisé par la MSH et le CREDESPO, en partenariat avec le TIL et le CIMEOS

    Dominique Andolfatto, « Extrême droite et syndicalisme dans la fonction publique », La loyauté due à l’État: loyauté et autorité, Bordeaux, le 14 octobre 2015   

    Dominique Andolfatto, « La seconde « mesure d’audience » syndicale de 2017. Un analyseur des dynamiques syndicales en France », 14e congrès de l'Association française de science politique (AFSP), Montpellier, le 10 juillet 2017   

    Dominique Andolfatto, « La démocratie sociale "à la française" en échec ? », 7ème Congrès triennal de l’ABSP (Association Belge francophone de Science Politique), Mons Belgium (BE), le 03 avril 2017 

    Dominique Andolfatto, « Les syndicats, frein ou moteur du statut de la fonction publique ? », Les trente ans du statut général des fonctionnaires de l'État et des collectivités territoriales : et après ?, Dijon, le 18 septembre 2014   

    Dominique Andolfatto, « Les syndicats après Grenelle », Retour sur les élections de 1969, Paris, le 31 mai 2013 

    Dominique Andolfatto, « Les « modèles sociaux » occidentaux à l’épreuve », 15ème Journées internationales de sociologie du travail (JIST) 2016, Athènes (Université Panteion) Greece (GR), le 11 mai 2016     

    Dominique Andolfatto, « L'accès à la justice de la personne vulnérable : le rôle des syndicats », L'accès à la justice de la personne vulnérable en droit interne, Besançon, le 27 mars 2015   

    Dominique Andolfatto, « La réforme, la rue et les syndicats », le 25 novembre 2016   

    Dominique Andolfatto, Mohamed Chourak, « Démocratie "à la japonaise" », Regards croisés sur la recherche juridique franco-japonaise, Tours, le 04 octobre 2016   

    Dominique Andolfatto, Marnix Dressen, Jean Finez, « Les cheminots en grève : complexité et renouveau des formes d’action », IIe colloque international Grèves et conflits sociaux, Dijon, le 15 mai 2013   

    Dominique Andolfatto, « Le monde des cheminots dans le miroir du Parlement. Un regard sur la « réforme ferroviaire » de 2013-2014 », Travail, emplois et identité des cheminots à l’épreuve des politiques de restructuration, Rabat Morocco (MA), le 17 décembre 2014   

    Dominique Andolfatto, « La syndicalisation des cheminots français. Fin ou résistance d’un « bastion ». », Le secteur des transports ferroviaires dans la mondialisation. Entre spécificités nationales et dynamiques transnationales., Saint-Quentin-en-Yvelines, le 12 décembre 2013   

    Dominique Andolfatto, Marnix Dressen, « Invisibles » et dominés. Trois études de cas de « hors statut » dans le secteur ferroviaire : Marocains, maîtres-chiens et pompiers », 5e Congrès de l’Association Française de Sociologie - RT 18 « Relations professionnelles », Nantes, le 02 septembre 2013   

    Dominique Andolfatto, « La CGT change-t-elle ? », le 01 septembre 2013   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « Discordances entre mémoire et histoire. Un exemple : le congrès d'Amiens (1906) », Histoire et mémoire des mouvements syndicaux, Clermont-Ferrand, le 12 décembre 2012   

    Dominique Andolfatto, « Syndicats. Des mythes aux réalités », le 01 mai 2010   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « La rénovation de la « démocratie sociale » à la française : mythe ou réalité ? », Journées Internationales de Sociologie du Travail, NANCY, le 25 juin 2009   

    Dominique Andolfatto, « La syndicalisation en France », XIèmes Journées internationales de sociologie du travail, Londres United Kingdom (GB), le 21 juin 2007 

    Dominique Andolfatto, « Les prud'hommes dans la bataille de la représentativité syndicale », La justice prud'homale et la modernisation du travail : reconstruire ou déconstruire les droits des salariés ?, Nancy, le 15 septembre 2008 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « Le syndicalisme à la française en débat : la transformation « négociée » d'un système de relations professionnelles. Révolution ou achèvement d'un modèle ? », XVIIIème congrès de l'Association internationale des sociologues de langue française (AISLF), Istanbul Turkey (TR), le 01 juillet 2008   

    Dominique Andolfatto, « Les syndicats et l'agenda électoral 2007 », Les élections présidentielles et législatives en France : approches transversales des ruptures partisanes du printemps 2007, Lille, le 16 juin 2008 

    Dominique Andolfatto, « Représentativité, théâtre d’ombres », le 01 juin 2008   

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « Les syndicats français sont-ils toujours des vecteurs de mobilisation sociale ? », 2e Congrès international des associations francophones de science politique, Québec Canada (CA), le 01 mai 2007   

    Dominique Andolfatto, « Evolution du paysage syndical au cours des dix dernières années », L'évolution des syndicats en France 1995-2005, Paris, le 20 octobre 2006 

    Dominique Andolfatto, Marina Casula, « Les dynamiques de la syndicalisation à la CFDT », L'évolution des syndicats en France (1995-2005), Paris, le 20 octobre 2006 

    Dominique Andolfatto, « New-communists and communists « orthodoxs » in Europe in the 21th century », Socialisme, capitalisme et démocratie, Fukuoka Japan (JP), le 09 juillet 2006 

    Dominique Andolfatto, « La confédération européenne des syndicats et ses membres nationaux affiliés pendant les campagnes référendaires », Le Traité constitutionnel européen : les processus de ratification et les acteurs de l'espace public européen, Luxembourg Luxembourg (LU), le 08 mai 2006 

    Dominique Andolfatto, « Evolutions comparées des relations entre les syndicats CCOO, CGIL et CGT et les partis communistes espagnol, italien et français », Taking Stock of Communist and Post-Communist Parties in Europe, Dresde (Allemagne) / Walbrzych (Pologne) Germany (DE), le 15 septembre 2005 

    Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « Sociologie des syndicats français », Une société monde ?, Québec Canada (CA), le 06 juillet 2000   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Alexis Christodoulou, Le parti-citadelle : le Parti communiste français au temps de la marginalisation politique, thèse soutenue en 2022 à Bourgogne FrancheComté, membres du jury : Christine Pina (Rapp.), Rémi Lefebvre (Rapp.), Raphaël Porteilla, Jean Vigreux et Roger Martelli  

    Depuis la fin des années 1970, le Parti communiste français (PCF) connaît une longue période de déclin, affectant différents éléments (effondrement électoral, diminution du nombre d’adhérents, délitement de son système d’action…). Il est aujourd’hui un acteur mineur du système partisan français et en voie de marginalisation politique. Pourtant, malgré cet affaiblissement s’étalant sur plusieurs décennies, il est toujours présent dans le paysage politique et même, à certains égards, fait preuve d’une capacité de résistance. Comment donc expliquer qu’un parti communiste continue d’exister dans une société comme la France contemporaine ? Ce travail tente de répondre à cette question en formulant l’hypothèse suivante : le PCF a subi une mutation qui lui permet de survivre. Cette mutation n’est pas redevable à l’action volontariste de ses dirigeants ou de ses militants, mais à une déstructuration organisationnelle liée au déclin. Le PCF est ainsi devenu un parti-citadelle, c’est-à-dire un parti éclaté en plusieurs sphères indépendantes les unes des autres et ayant leur mode de fonctionnement propre. Dans le cas du PCF, il s’agit de l’appareil (ou « parti de Fabien »), du parti des militants et du parti des maires. Ces trois partis non seulement ont des logiques différentes et parfois des objectifs divergents, mais à l’intérieur de chaque ensemble on constate un grand morcellement.

    Quentin Genelot, Entre opportunités et résistances , thèse en cours depuis 2021  

    La thèse s'intéresse au rôle joué par les organisations étudiantes dans l'action publique en France. Loin de l'image qui leur est parfois donnée, les étudiants et les organisations auxquels ils appartiennent développent des stratégies et tentent de s'imposer comme des acteurs de plus en plus influents dans l'environnement universitaire. La thèse vise alors à renseigner les évolutions connues par les organisations étudiantes représentatives, tant vis-à-vis de leur structuration interne que des stratégies et actions qu'elles mettent en œuvre pour peser sur l'action publique. L'étude du cas des étudiants permet également de rendre compte de manière novatrice du poids des transformations connues par l'enseignement supérieur sur son modèle d'action publique depuis les dix dernières années.

    Anne-charlotte Antony, L'évaluation de la participation citoyenne, thèse en cours depuis 2021  

    Ce sujet de recherches s'interpose à un carrefour entre la science politique, les sciences sociales en général et la science économique. L'angle d'entrée de cette recherche est le vide crée par omission par des disciplines scientifiques et des acteurs publics et privés qui considèrent n'être pas assez compétents ou formés pour embrasser ce sujet sous son double aspect. L'évaluation de la participation citoyenne pose toute à la fois des questions (théoriques, méthodologiques, philosophiques) sur l'évaluation et sur la participation. Ce sujet appartient donc autant à l'analyse des politiques publiques qu'au champ de recherches relatif à la démocratie participative. Cette approche originale comporte bien quelques risques, ce qui explique que l'évaluation de la participation soit encore si peu étudiée. La collaboration avec l'association Démocratie ouverte dans le cadre d'une thèse en CIFRE permet de partir d'une approche innovante, en observant comment des acteurs extérieurs à l'action publique participent à la construction et à l'amélioration de ces politiques publiques. D'autant plus que la phase d'évaluation des politiques de participation n'est pas vraiment étudiée puisqu'elle n'est que très peu mise en œuvre. Sur quels critères évaluer un dispositif participatif ? Comment évaluer l'efficience d'une démarche dont les effets sont souvent invisibles et non chiffrables ? Faut-il ajouter aux critères d'évaluation classiques (efficacité, efficience, impact etc.), des critères plus spécifiques aux politiques de participation comme le suggère Annie Fouquet ? Selon Leonardo Morlino, la « qualité » de la démocratie n'est d'ailleurs rien d'autre que la « réactivité » de l'Etat, c'est-à-dire « sa capacité de satisfaire les gouvernés en menant des politiques de manière conforme à leurs demandes ». Cela suppose donc que les citoyens eux-mêmes possèdent un droit de regard sur ces politiques et, a fortiori, sur leur évaluation. Les recherches en économie aboutissent à la même conclusion. Le premier principe de la charte de la Société Française d'Evaluation précise ainsi « Elle [l'évaluation] prend en compte de façon raisonnée les différents intérêts en présente et recueille la diversité des points de vue pertinents sur l'action évaluée, qu'ils émanent d'acteurs, d'experts, ou de toute autre personne concernée. ». La question de la démocratisation de l'évaluation devient si prégnante que cet organisme avait même prévu pour le 25 juin 2020 une formation à l'évaluation participative nommée « La place du citoyen dans l'évaluation » . Si l'angle de recherche et le projet en lui-même sont originaux, il existe déjà une littérature importante pour le fonder scientifiquement. Yves Sintomer rappelle ainsi sur quels critères pourraient porter l'évaluation d'un dispositif de participation. Béatrice Plottu propose un « MODE », modèle pour l'opérationnalité de l'évaluation démocratique. Hélène Rey-Valette développe une proposition d'évaluation basée sur une évaluation multicritère ainsi que des entretiens semi-directifs. La démocratie participative et l'évaluation des politiques publiques participent toutes deux d'une conception moderne de l'action publique engendrant une nouvelle « gouvernance » c'est-à-dire « une méthode de régulation, un processus de coordination d'acteurs, de groupes sociaux, d'institutions, qui coopèrent pour atteindre des buts propres discutés et définis collectivement dans des environnements fragmentés et incertains.» selon les auteurs du Dictionnaire de sciences politiques. Les dispositifs participatifs deviennent ainsi des outils au service de l'action publique. Poser la question de l'évaluation des démarches participatives revient donc à interroger plus largement l'évaluation de l'action publique.

    Zeeshan Zeeshan Ahmed, Une analyse sociologique des politiques publiques de transport au Pakistan, thèse en cours depuis 2019 en co-direction avec Sabir Imran  

    Dans l'ère moderne, le transport joue un rôle important dans l'essor économique, social et politique d'une société. Son rôle économique fait référence au processus de production, de diffusion et de consommation fréquente de services et de biens d'un territoire à un autre (Khalid et al 2016). De fait, la réalisation du développement social, politique et économique dépend largement de la performance ou de l'efficacité des modes de transport existants (Pakistan Economic Survey 2019). Un système de transport efficace joue un rôle important dans le développement économique et, d'autre part, il peut également servir l'objectif d'intégration économique dans le monde (Siddique et Pant 2007). Par conséquent, la dépendance et l'exploitation d'un système de transport inefficace peuvent coûter au pays un énorme revers financier, car son inefficacité peut coûter près de 4 à 6 % du PIB du pays, y compris l'augmentation des problèmes tels que la congestion, les retards dans le transport et la livraison des marchandises, l'augmentation de la consommation de carburant, pollution et accidents (Siddique et Pant 2007). Compte tenu de l'importance des transports dans le développement économique, le Pakistan dépend donc fortement de la route et des chemins de fer (Li et al 2018). Au moment de l'indépendance, le Pakistan a hérité de près de 7000 kilomètres de voies ferrées. En étant le principal moyen de transport, les chemins de fer pakistanais ont non seulement bénéficié d'une prospérité financière, mais ont également beaucoup contribué à l'économie nationale (Asim et Nafees, 2014). Cependant, au cours des années 1970, le gouvernement du Pakistan a détourné sa priorité vers le transport routier et a ainsi commencé à investir la majeure partie de son budget dans la construction d'infrastructures routières (Imran 2009). Selon l'Institut pakistanais de développement législatif et de transparence (2015-16), le gouvernement pakistanais a alloué 162 milliards à la National Highway Authority (NHA), tandis que pour les chemins de fer, seulement 68 milliards. De même, l'allocation budgétaire pour la NHA était de 302 milliards tandis que pour les chemins de fer, l'allocation s'est encore réduite à seulement 38 milliards (Pakistan Institute for legal Development and Transparency 2018). Les disparités dans les investissements entre la route et les chemins de fer auraient entraîné une augmentation du trafic sur les autoroutes (Khalid et al 2016). Selon Khan (2016), depuis sa création, l'infrastructure routière au Pakistan est passée de 50 000 kilomètres à 260 000 kilomètres répartis sur 160 000 kilomètres de routes pavées et 100 000 kilomètres de routes non pavées. En outre, on estime que près de 10 000 kilomètres de réseau d'autoroutes et d'autoroutes transportent 80 % du trafic total du Pakistan (Khan 2016). L'expansion du réseau routier a également contribué à l'augmentation du transport de marchandises et de passagers sur les routes (Li et al 2018). Outre la flotte enregistrée de camions privés, la National Logistic Cell (NLC) officiellement détenue compte également 40 à 50 entreprises de transport de marchandises enregistrées (Khalid et al 2016). En raison du nombre élevé d'entreprises enregistrées, sur la part totale de 96 pour cent du transport routier, NLC détient près de 10 pour cent du fret total au Pakistan. La priorisation du transport routier après les années 1970 a réduit la part du fret ferroviaire à seulement 4 % (Asim et Nafees 2014). En plus de cela, les chemins de fer pakistanais ont mal supporté le coût structurel, infrastructurel et financier du transport routier. Alors que la flotte de camions existante, d'une part les a mis en concurrence alors que d'autre part les entreprises qui reçoivent plus de commandes baissent leurs prix pour le transport de marchandises (Khan 2016). Une telle concurrence a certaines implications sur l'environnement et l'économie du pays, y compris la charge sur les autoroutes, car le trafic élevé a entraîné une faible vitesse de fonctionnement, en raison de laquelle le mouvement vers le pays pr

    Philippe Degrave, Le parti des travailleurs brésilien : de son émergence à la conquête du Planalto (1979 - 2002), thèse soutenue en 2016 à Dijon, membres du jury : Pierre Bréchon (Rapp.), Alexandra Goujon  

    Le Parti des Travailleurs brésilien constitue une expérience marquante de construction d’un parti de gauche et de masse. Quand il nait en 1980, beaucoup se posent la question de sa nature. En 2002, quand Lula devient président du Brésil, cette question ne mérite sans doute plus la même réponse. Le PT s’est bureaucratisé, institutionnalisé et professionnalisé. Il a connu une sorte de social-démocratisation accélérée. L’étude part des spécificités du mouvement ouvrier, du syndicalisme et de la dictature (1964-1985) au Brésil. Le PT nait en 1979-80, de grandes luttes sociales, autour des syndicalistes « authentiques » (dont Lula) ; de la gauche catholique ; de militants d’extrême gauche; de l’intelligentsia de gauche ; des élus « progressistes ». Dès ses débuts, le parti s’implante dans la classe ouvrière industrielle, le secteur tertiaire (banques en particulier), les quartiers populaires, et une partie des campagnes. Le PT des années 1980 est militant, dans l’opposition sociale et politique. Après l’élection présidentielle de 1989, ratée de peu par Lula, le PT change : l’opposition parlementaire remplace la rupture; des dirigeants professionnels laissent moins de place à la base militante ; l’antilibéralisme se substitue à l’anticapitalisme; les alliances s’étendent toujours plus au centre. Jusqu’à 2001, le PT reste opposé aux politiques néolibérales. Mais le grand tournant aura lieu avec la campagne présidentielle de 2002. Le programme du parti connait une « dé-radicalisation » progressive, étudiée à travers cinq aspects significatifs du socialisme pétiste. L’étude des contenus et des styles de 4 campagnes présidentielles, de 1989 à 2002, complète ces conclusions.

    Romain Mathieu, Tous ensemble !" ? Les dynamiques de tranformation de la gauche radicale française, thèse soutenue en 2015 à Université de Lorraine en co-direction avec Étienne Criqui, membres du jury : Michel Hastings (Rapp.), Fabienne Greffet et Rémi Lefebvre    

    La gauche radicale est étudiée comme un espace relativement autonome dans le champ politique, faisant sens pour un nombre restreint d’acteurs politiques. Il s’agit de saisir les effets des dynamiques d’interactions entre entreprises partisanes, parfois alliées mais toujours rivales, sur la recomposition des offres politiques. La thèse associe une approche « par le haut » à une analyse localisée des relations intra et inter-partisanes. Tout d’abord, la première partie opère un retour sur les conditions d’émergence d’une coalition – investie d’une pluralité de sens et d’intérêts par les acteurs – dans un espace politique fragmenté et concurrentiel. Ensuite, dans une deuxième partie, il s’agit d’étudier et de comparer les traits structurants de la sociologie des militants des principaux partis de gauche radicale. Enfin, la troisième partie est consacrée aux interactions et interdépendances entre ces acteurs, à la fois dans l’espace de la gauche radicale et dans le processus d’institutionnalisation conflictuelle d’une coalition partisane. La méthodologie repose sur des données plurielles : exploitation de sources écrites, réalisation de soixante-dix entretiens semi-directifs auprès de dirigeants et militants actifs, recours à des observations directes et réalisation d’une enquête par questionnaire auprès des participants aux congrès du PG (novembre 2010), du NPA (février 2011) et à la conférence nationale du PCF (juin 2011)

    Ludivine Laurent, Les mobilisations collectives des professionnels de santé, thèse soutenue en 2007 à Nancy 2 en co-direction avec Étienne Criqui, membres du jury : Michel Dreyfus (Rapp.), Dominique Labbé (Rapp.)    

    Le secteur de la santé est en crise. Depuis une vingtaine d'années, tous les professionnels de santé manifestent régulièrement leur mécontentement. De la grève des internes, aux consultations sauvages des médecins libéraux, toutes les professions de ce secteur ont connu une mobilisation collective. Le travail de recherche mené a pour objectif d'analyser l'action collective de ces praticiens. Ainsi tant le passage à l'action que les développements des mouvements sociaux sont au cœur des réflexions. Force est de constater que l'analyse des mobilisations collectives des professionnels de santé comprend à la fois une dimension macrosociologique (les structures, les organisations) et une dimension microsociologique (les croyances, les identités, les corporatismes). Le point commun entre ces deux sphères est que tous les éléments s'y rattachant sont des ressources du mouvement social, qui permettront la mise en place d'une structuration et d'une cohésion de la mobilisation dans le but de s'imposer face aux pouvoirs publics. Ce travail de recherche permet ainsi de mettre en exergue les dénominateurs qui expliquent à la fois le passage à l'action collective (les dynamiques mobilisatrices des mobilisations), et les développements de ces mobilisations (l'expressivité des mobilisations).

    Janine Olmi, Les femmes dans la CGT , thèse soutenue en 2005 à Nancy 2  

    Entre 1945 et 1985, trois générations de femmes syndicalistes ont cherché à promouvoir le deuxième sexe, au sein d'une des formations traditionnellement masculine : le syndicat. C'est la postière, résistante, Marie Couette, qui ouvre la porte de la promotion féminine au sein de l'appareil CGT, en obtenant l'instauration d'un Conseil National des femmes. Pourtant, la greffe ne prend pas. La CGT adopte dès 1948, une réorganisation qui affecte les constructions d'une intégration féminine. En 1949, le poste de secrétaire confédérale de Marie Couette démissionnaire, échoit à la métallurgiste Olga Tournade, également employée, résistante et communiste. En 1952, elle publie la Revue des Femmes Travailleuses, matrice d'Antoinette. Lors du 39ème congrès de 1953, elle affiche le bilan désabusé d'une activité confrontée au sexisme. En 1955, son secteur est confié à une autre postière Madeleine Colin. Soutenue par Benoît Frachon, George Séguy, Henri Krasucki, son apport s'accomplit durant 20 années en fonction de deux priorités. L'instauration d'un réseau essaimant sur l'ensemble de l'hexagone, d'une part. D'autre part, le lancement d'un magazine féminin Antoinette, unique en son genre dans l'univers syndical, à la veille de Noël 1955. Entre 1960 et 1977, portée par le contexte du renouveau féministe, la période symbolise l'apogée de la méthode spécifique initiée par Madeleine Colin. Les contestations survenues lors d'une conférence nationale en 1977 sonnent la fin du cycle des conquêtes syndicales féminines. Les commissions affaiblies disparaissent en 1985. Antoinette leur survit jusqu'en 1989. Sous l'emblème de la mixité, la troisième génération de dirigeantes gère le déclin d'une construction qui s'est échouée sur l'écueil du rêve égalitaire. La recherche a tenté de discerner, au travers d'une stratégie d'appareil confrontée à des réalités s'illustrant dans l'implication du département de Meurthe-et-Moselle, pourquoi l'échec est intervenu à l'issue de 40 années de fonctionnement.

  • Garcia Koumba Koumba, La problématique de l’alternance au pouvoir en Afrique francophone : une analyse comparée des cas du Gabon et du Sénégal (de 1970 à 2019), thèse soutenue en 2023 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Raphaël Porteilla, membres du jury : Alioune Badara Diop (Rapp.), Télesphore Ondo (Rapp.), Étienne Criqui  

    De manière globale, cette recherche explore le processus démocratique du Gabon et du Sénégal. Mais très précisément, elle s’intéresse à la problématique de l’alternance démocratique au pouvoir. S’inscrivant dans une perspective comparative, elle a recours au cadre théorique néo-institutionnel pour comprendre et expliquer les divergences de trajectoires en la matière entre les deux pays.Au total, l’ensemble du travail comprend deux grandes parties précédées d’une partie liminaire. À propos de la partie liminaire, l’essentiel des développements est consacré à la présentation du sujet de recherche, à la question de départ, aux hypothèses, en un mot, aux aspects théoriques et méthodologiques.Dans la première grande partie du travail, il est question d’établir les points de convergence ou de similitudes entre les deux pays. Elle est composée de trois chapitres.S’agissant de la deuxième partie, elle met en exergue ou expose les points de divergence. Également composée de trois chapitres, chacun d’eux est conçu à partir des trois principaux angles d’analyse du néo-institutionnalisme (à savoir les idées, les institutions et les intérêts).

    Yves-Alain Koumba, Election présidentielle gabonaise de 2016 : contribution à une problématique de la construction démocratique en Afrique Francophone, thèse soutenue en 2022 à Université de Lorraine sous la direction de Étienne Criqui, membres du jury : Guy Rossatanga-Rignault (Rapp.), Raphaël Porteilla (Rapp.), Céline Thiriot et Fabienne Greffet  

    Le 27 août 2016 le Gabon a organisé, pour la cinquième fois depuis 1990, année d'adoption du retour du système pluraliste, une élection présidentielle sur fond des vives tensions. Ce scrutin a opposé plusieurs candidats. Mais de tous en lice, seuls ceux dits majeurs, notamment Ali Bongo Ondimba, président sortant et ; candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), parti au pouvoir depuis 1968 puis ; Jean Ping, ancien baron du régime passé dans l'opposition, par ailleurs, ancien président de la Commission de l'Union africaine (UA). Au terme d'un vif et très controversé contentieux électoral, c'est finalement Ali Bongo Ondimba qui a rempilé pour un second mandat de sept ans à la tête du pays. À la différence des processus électoraux antérieurs, la décision de la Cour constitutionnelle à défaut de ramener la sérénité dans le pays l'a plutôt plongé dans une crise sans précédent qui, d'une part, a affecté le vivre ensemble et, d'autre part, a trahi l'absence de consolidation démocratique au Gabon.

    Etty Rodolphe Ghauly Koffi, Les jeunes patriotes en Côte-d'Ivoire : sociologie politique d'un mouvement nationaliste, thèse soutenue en 2022 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Mathieu Petithomme, membres du jury : N'Guessan Julien Atchoua (Rapp.), Christophe Roux (Rapp.), Leila Lankarani El-Zein, Richard Banégas et Marie-Émmanuelle Pommerolle  

    La Côte d'Ivoire a vu émerger une nouvelle forme de mobilisation menée par des jeunes rassemblés au sein de la Galaxie patriotique, à partir de 2002. Notre étude voudrait comprendre les facteurs déclencheurs de cette mobilisation et sa portée symbolique pour les générations futures. L'ampleur des rassemblements de ce groupe, de 2002 à 2011, et les messages qu'il diffuse ont suscité notre intérêt. Si l'objet de cette recherche a d'abord été bâti sur une observation empirique des meetings de la Galaxie patriotique, nous tenterons d'approcher cette nouvelle génération politique à partir d'entretiens et de données documentaires.

    Nicolas Sigoillot, L’entrisme au sein du Parti travailliste britannique, 1920 – 1992, thèse soutenue en 2022 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Agnès Alexandre-Collier, membres du jury : Emmanuelle Avril (Rapp.), Yann Béliard (Rapp.), Jean Vigreux et Jérémy Tranmer  

    Ce travail de recherche est consacré à l’étude de l’entrisme dans le champ politique de la gauche socialiste et révolutionnaire en Grande-Bretagne, de la constitution du parti communiste britannique en 1920 au départ du parti travailliste de Militant, le plus grand groupe entriste du Royaume en 1992.L’entrisme, souvent à la source de nombreux mythes, est une tactique consistant à faire entrer un groupe politique au sein d’un autre et d’y opérer dans le but d’obtenir des gains dont la nature peut varier en fonction du type d’entrée. Le but de ce travail est de démontrer dans quelle mesure il n’existe pas qu’une forme d'entrisme mais plusieurs. La méthodologie retenue est chronologique. Une première partie est consacrée au rapport entre le parti communiste britannique et le Labour jusqu’au milieu du 20ème siècle. Les deux parties suivantes sont consacrées aux trotskystes britanniques avant la Seconde Guerre mondiale puis après celle-ci. A partir de cette analyse chronologique d’un corpus de 17 groupes, se concentrant sur la théorie de l’entrisme de ces groupes, leurs objectifs, leurs pratiques et leurs résultats nous proposons une typologie de la tactique qui se veut exhaustive, et qui devrait permettre de combler un vide définitoire dans la science politique.

    William Dannon, Politiques publiques ; esquisse d’une analyse des mécanismes des choix publics face à la globalisation : enjeux politiques et sociaux des relations entre l'État et le groupe ArcelorMittal dans le bassin sidérurgique lorrain de 2012 à 2017, thèse soutenue en 2020 à Université de Lorraine sous la direction de Étienne Criqui, membres du jury : Sophie Béroud (Rapp.), Fabienne Greffet, Laurent Olivier et François Rangeon    

    Cette thèse s’intéresse à la fermeture des deux derniers hauts fourneaux de la Lorraine par le sidérurgiste ArcelorMittal. En ce sens, elle se penche sur la lutte ouvrière de Florange et s’attache à comprendre l’incapacité du candidat François Hollande, élu président de la République le 6 mai 2012, à tenir la promesse qu’il a faite aux ouvriers de cette usine d’ArcelorMittal pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2012. Pour ce faire, elle développe une démarche épistémologique qui croise une approche d’analyse cognitive des politiques publiques avec une perspective néo-institutionnaliste. L’intérêt d’une telle démarche est de dépasser l’opposition entre ces deux approches en proposant une articulation entre policy et politics. Il s’agit donc de saisir comment les acteurs impliqués dans cette lutte analysent, interprètent et donnent du sens à leur action, sans pour autant négliger le poids des facteurs politiques et institutionnels ayant structuré le processus décisionnel. Le premier résultat de ce travail révèle que l’émergence du problème social, dont la définition dépend de l’activité de cadrage des acteurs sociaux, est conjointement liée à la formation de l’identité collective des syndicats du site. En d’autres termes, l’émergence du problème social est indissociable de la constitution de l’intersyndicale de Florange. Cette instance collective de lutte est traversée par plusieurs cadres d’action collective dont le plus dominant (master frame) est celui incarné par la CFDT, qui va l’imposer aux autres. Le second résultat montre que les choix effectués par les autorités politiques dans ce dossier reflètent la conception que François Hollande et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault se font de la place et du rôle de l’État sur la scène des politiques publiques. Plus fondamentalement, ces choix s’inscrivent très clairement dans la doctrine néo-libérale défendue au niveau européen et qui, routinisée depuis des décennies comme pratique et manière de faire au sein de l’Union, est devenue une matrice cognitive et normative encadrant le comportement des États au niveau national. Ce constat permet d’expliquer la difficulté d’un changement de politique publique dans cette affaire. Plus concrètement, l’incapacité de François Hollande à sauvegarder les hauts fourneaux de Florange s’explique par les contraintes institutionnelles de « dépendance au sentier » (path dependence) exercées par le cadre institutionnel européen sur les choix publics effectués au niveau domestique. Toutefois, cette décision publique est empreinte d’un certain pragmatisme politique qui s’explique par la crainte de la réaction des investisseurs ; c’est-à-dire du marché en cas de nationalisation temporaire du site par l’État.

    Ghislaine Gabry, Les mutations du parti libéral-libéral-démocrate vers la (re)conquête du pouvoir (1976-2015), thèse soutenue en 2019 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Agnès Alexandre-Collier, membres du jury : Clarisse Berthezène (Rapp.), Françoise Orazi (Rapp.), Richard Davis  

    Ce travail de recherche est consacré au parti libéral-libéral-démocrate et aux transformations organisationnelles que ses leaders successifs ont mises en oeuvre entre 1976 et 2015 pour (re)conquérir le pouvoir. David Steel, Paddy Ashdown, Charles Kennedy et Nick Clegg se sont tous réclamés, d’une façon ou d’une autre, de l’héritage de Jo Grimond qui avait conçu la stratégie de recomposition de la gauche dans les années cinquante afin de redevenir un parti de gouvernement et de gérer les relations avec les partis conservateur et travailliste. Chacun d’entre eux a proposé sa lecture de cette stratégie pour s’adapter à un environnement en changement avec un système partisan qui n’était plus bipartite. Les mutations organisationnelles successives (professionnalisation, changement de coalition dominante, virage idéologique), initiées par les leaders, ont altéré l’équilibre des pouvoirs entre les différents acteurs du parti (leadership, parti parlementaire et adhérents) et menacé son unité. Notre travail de recherche cherche à combiner cette double approche, compétition intra-partisane et compétition interpartis, pour étudier les tensions organisationnelles, qui ont été générées par les stratégies des leaders libéraux-libéraux-démocrates, et les réponses des différents acteurs.

    Matteo Cavallaro, Towards a political economy of radical parties, thèse soutenue en 2017 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de David Flacher, membres du jury : Robert Boyer (Rapp.), Razmig Keucheyan (Rapp.), Cédric Durand, Herbert Kitschelt, Ludovic Lebart, Stefano Palombarini et Massimo Angelo Zanetti  

    Cette thèse porte sur les impacts réels et potentiels des partis de droite radicale (PDR) sur l'économie et évalue ces impacts - quantitativement et qualitativement - en considérant la politique économique et les performances économiques de 27 pays européens.Nous commençons par discuter les définitions de pdr (chapitre 1) et leur position sur les questions économiques (chapitre 2). Nous en déduisons une taxonomie des positions de ces partis sur les questions économiques et confirmons l'hétérogénéité entre les PDR sur ces questions. Le chapitre 3 résume la littérature sur les déterminants politiques de l'économie, dont nous tirons nos hypothèses. Le chapitre 4 teste ces hypothèses à l’aide d’économétrie sur des données de panel. Nous montrons que la présence de PDR semble avoir des effets sur l’économie mais différent en europe de l’est et de l’ouest. En europe de l'est, les scores électoraux des PDR, ainsi que leur inclusion dans une coalition au pouvoir sont significativement liés à l'augmentation des importations et de la diminution des exportations. En europe de l’ouest, leur inclusion dans une coalition au pouvoir est lié à l’accroissement de l'écart entre les taux de chômage de la main-d'oeuvre autochtone et étrangère.Afin de comprendre les mécanismes qui sous-tendent nos résultats, le chapitre 5 propose une contribution originale à l'approche néo-réaliste d'amable et palombarini (2005). Nous soutenons que la politique économique est le résultat de la régulation politique des conflits sociaux et illustrons notre point de vue avec l'étude de cas de la ligue du nord italienne.

  • Alan Confesson, Une nouvelle gauche radicale , thèse soutenue en 2019 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Pierre Bréchon  

    En Allemagne, en Belgique, en France, en Irlande, en Islande, en Slovénie ou au Portugal, la gauche radicale connaît des poussées électorales, atteignant bien souvent des niveaux là aussi inédits. Dans les pays dans lesquels elle est traditionnellement bien implantée, si elle ne perce pas, elle demeure un acteur important de la vie politique et parlementaire, notamment à Chypre, en République tchèque, en Finlande, en Suède. Il est donc pertinent d’interroger le phénomène : pourquoi ce retour en force des partis de la gauche radicale ? Quelles en sont les causes ? Qui sont les acteurs partisans de ce renouveau ? Apporter des réponses à ces questions ne peut que passer par une analyse comparative.La thèse se fixe comme objectif de répondre à deux questions ayant structuré sa rédaction :1/ pourquoi la gauche radicale européenne se transforme-t-elle, quels sont les facteurs provoquant cette transformation en incitant ses dirigeants à l’opérer, et quelle est la nature de ces transformations ?2/ quels sont les objectifs et les attendus de ces transformations, et comment se traduisent-elles par le ralliement de nouveaux électeurs dans le cadre des échéances électorales ?Nous partons en effet du principe qu’un parti ne se transforme pas en vain. S’il amende son identité, son projet, ses discours ou le mode de fonctionnement de son organisation, c’est qu’il escompte franchir un cap dans son développement. Au travers d'une analyse comparative entre l'Allemagne, l'Espagne, la Grèce et le Portugal, nous verrons qu'émerge et se structure une nouvelle gauche radicale impactant durablement la famille partisane de la gauche radicale européenne.

    Alan Confesson, Une nouvelle gauche radicale, thèse soutenue en 2019 sous la direction de Pierre Bréchon, membres du jury : Jean-Michel De Waele (Rapp.), Frédéric Gonthier et Annie Laurent    

    En Allemagne, en Belgique, en France, en Irlande, en Islande, en Slovénie ou au Portugal, la gauche radicale connaît des poussées électorales, atteignant bien souvent des niveaux là aussi inédits. Dans les pays dans lesquels elle est traditionnellement bien implantée, si elle ne perce pas, elle demeure un acteur important de la vie politique et parlementaire, notamment à Chypre, en République tchèque, en Finlande, en Suède. Il est donc pertinent d’interroger le phénomène : pourquoi ce retour en force des partis de la gauche radicale ? Quelles en sont les causes ? Qui sont les acteurs partisans de ce renouveau ? Apporter des réponses à ces questions ne peut que passer par une analyse comparative.La thèse se fixe comme objectif de répondre à deux questions ayant structuré sa rédaction :1/ pourquoi la gauche radicale européenne se transforme-t-elle, quels sont les facteurs provoquant cette transformation en incitant ses dirigeants à l’opérer, et quelle est la nature de ces transformations ?2/ quels sont les objectifs et les attendus de ces transformations, et comment se traduisent-elles par le ralliement de nouveaux électeurs dans le cadre des échéances électorales ?Nous partons en effet du principe qu’un parti ne se transforme pas en vain. S’il amende son identité, son projet, ses discours ou le mode de fonctionnement de son organisation, c’est qu’il escompte franchir un cap dans son développement. Au travers d'une analyse comparative entre l'Allemagne, l'Espagne, la Grèce et le Portugal, nous verrons qu'émerge et se structure une nouvelle gauche radicale impactant durablement la famille partisane de la gauche radicale européenne.

    David Persson, Les récits du Folkhem et l’utopisme de la social-démocratie suédoise , thèse soutenue en 2014 à Lille 2 sous la direction de Michel Hastings et Sylvain Briens  

    Cette thèse analyse les formes et les effets de l’utopisme qui sous-tend le projet politique du SAP (parti social-démocrate suédois) entre 1932 et 1986. Dans le cadre d’une approche conceptuelle du politique nous nous interrogeons sur le pouvoir des idées, des symboles et de l’imaginaire dans la constitution d’un roman national original, mais aussi à travers la mise en œuvre de l’action publique. A partir d’un important corpus inédit de discours et d’écrits rédigés par les trois leaders qui se sont succédés à la tête du gouvernement pendant un demi-siècle (Hansson, Erlander, Palme), la thèse s’efforce de mettre à jour « la cristallisation sémantique » qui a structuré le lexique politique du SAP. En son cœur figure la métaphore du Folkhem qui fonctionne comme un mythe mobilisateur pour la nouvelle société, avant de se transformer en élément essentiel de l’identité nationale et de la culture politique de la Suède. Autour du Folkhem, se noue le contrat social suédois, et la notion se transforme en source et ressource de légitimité politique. L’histoire des récits du Folkhem permet de mieux comprendre les origines du modèle suédois et les modalités récentes de son évolution. Par son extrême plasticité, le Folkhem continue de nos jours à faire l’objet d’appropriations politiques nombreuses et diverses, confirmant ainsi son rôle fondateur d’institution de sens.

    David Persson, Les récits du Folkhem et l'utopisme de la social-démocratie suédoise, thèse soutenue en 2014 sous la direction de Michel Hastings et Sylvain Briens, membres du jury : Christophe Roux (Rapp.), Jenny Andersson et Jean-François Battail      

    Cette thèse analyse les formes et les effets de l’utopisme qui sous-tend le projet politique du SAP (parti social-démocrate suédois) entre 1932 et 1986. Dans le cadre d’une approche conceptuelle du politique nous nous interrogeons sur le pouvoir des idées, des symboles et de l’imaginaire dans la constitution d’un roman national original, mais aussi à travers la mise en œuvre de l’action publique. A partir d’un important corpus inédit de discours et d’écrits rédigés par les trois leaders qui se sont succédés à la tête du gouvernement pendant un demi-siècle (Hansson, Erlander, Palme), la thèse s’efforce de mettre à jour « la cristallisation sémantique » qui a structuré le lexique politique du SAP. En son cœur figure la métaphore du Folkhem qui fonctionne comme un mythe mobilisateur pour la nouvelle société, avant de se transformer en élément essentiel de l’identité nationale et de la culture politique de la Suède. Autour du Folkhem, se noue le contrat social suédois, et la notion se transforme en source et ressource de légitimité politique. L’histoire des récits du Folkhem permet de mieux comprendre les origines du modèle suédois et les modalités récentes de son évolution. Par son extrême plasticité, le Folkhem continue de nos jours à faire l’objet d’appropriations politiques nombreuses et diverses, confirmant ainsi son rôle fondateur d’institution de sens.

    Benoît Scalvinoni, Une analyse de l'expérimentation et de la diffusion en Lorraine des revendications syndicales de "la prise en charge des discontinuités d'emploi" portées au niveau confédéral par la CGT et par la CFDT, thèse soutenue en 2013 à Université de Lorraine sous la direction de Joseph Romano, membres du jury : Claude Didry (Rapp.)    

    Cette thèse se propose d'analyser les enjeux révélés par la diffusion et la concrétisation, en Lorraine, des revendications syndicales de « la prise en charge des discontinuités d'emploi » qui sont construites et promues au niveau confédéral par les confédérations CFDT et CGT. En analysant la matérialisation des revendications confédérales à un niveau local, cette thèse s'intéressera plus largement aux stratégies tenues par les confédérations syndicales. Elle interrogera l'autonomie et la capacité d'action des syndicats dans le champ des relations professionnelles. Schématiquement, les revendications de la CFDT pour une « sécurisation des parcours professionnels » et de la CGT pour un « nouveau statut du travail salarié » visent à maintenir respectivement l'employabilité et la qualification des individus en dehors ou entre deux emplois. En mobilisant des terrains qui explorent les niveaux confédéral, interprofessionnel et de l'entreprise, on cherchera à comprendre si ces référentiels idéologiques confédéraux imprègnent les pratiques syndicales locales. Le cadre théorique et disciplinaire de cette thèse est principalement celui de la sociologie du syndicalisme et celui de l'emploi, mais empruntera tout naturellement à celui de la sociologie générale.

  • Stéphane Revillet, L'expression du leadership des Premiers ministres conservateurs pendant les PMQs de 1990 à 2019, thèse soutenue en 2023 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Agnès Alexandre-Collier, membres du jury : Catherine Hajdenko-Marshall (Rapp.), Karine Tournier-Sol (Rapp.)  

    Ce travail de thèse propose d’étudier l’expression du leadership de trois Premiers ministres conservateurs (J. Major, D. Cameron et T. May) par le truchement de leurs prestations au cours des séances de questions au gouvernement (PMQs). L’approche privilégiée pour cette étude est caractérisée par l’utilisation d’outils relevant du champ anthropologique. Les critères d’évaluation et d’appréciation du leadership des Premiers ministres en question s’appuient sur trois éléments fondamentaux dans l’organisation politique et sociale des sociétés dites primitives : la parenté, le territoire et les rituels (et symboles). C’est à travers ces trois domaines que sont révélées à des degrés différents les qualités et les caractéristiques attendues du chef. Un des traits distinctifs du leader réside dans sa capacité à défendre le groupe et son territoire. Pour cela il doit faire montre de qualités martiales en utilisant l’attaque verbale comme arme de choix. Le Premier ministre, à la tribune, sera évalué par la qualité, la fréquence, l’intensité et la ritualisation de ses attaques, appelées FTAs ou FAAs. Cette analyse permettra, par ailleurs, de mettre en évidence la nature individuelle ou au contraire collective du leadership du Premier ministre.Non seulement le leader a la responsabilité de défendre le territoire, mais également celle de l’étendre ou de le consolider. Le territoire du parti conservateur est ici constitué de ses principes, de ses orientations doctrinales et de son éthos qui sont à leur tour constitués des thèmes et des enjeux défendus par les différents leaders. Cette capacité à défendre le périmètre thématique du parti repose sur les aptitudes du Premier ministre à revendiquer une grande compétence dans les domaines généralement acquis au parti et en accusant son opposant d’incompétence dans le but de s’approprier une partie de leur territoire. Un autre procédé de consolidation des thèmes de prédilection du parti consiste à invoquer la figure d’illustres « ancêtres » en l’associant au thème défendu par le leader. Par ailleurs, il incombe au leader de renforcer l’unité du groupe au sein du territoire défendu. Pour ce faire, les Premiers ministres conservateurs, dans un processus de filiation, utiliseront la force unificatrice et symbolique de grands principes du parti tels que One Nation tout en interprétant le concept à leur façon.La troisième partie de ce travail de thèse s’intéresse à la mise en représentation du pouvoir du leader. A l’instar d’un chef de tribu responsable de l’accomplissement de rituels et de rites, le Premier ministre devient l’officiant de tels événements (en conduisant par exemple le rite d’affrontement ou d’inversion ou de rébellion). Il se met littéralement en scène. Cette théâtralisation du pouvoir du Premier ministre procède tout d’abord d’une mise en scène de soi. Le Premier ministre peut, par exemple, dévoiler des éléments de sa vie privée, renforçant ainsi la personnalisation de sa fonction. Il met également en scène son propre discours à grand renforts de rituels d’exaltation, ou d’autres techniques de dramatisation de ses propos. Son leadership est apprécié à l’aune de ses capacités à la fois d’officiant du rituel mais également de ses capacités de metteur en scène. Les rites s’accompagnent de symboles qui deviennent des outils efficaces de mise en scène, mais cette fois-ci, il s’agit de la mise en scène de la politique et des principes du parti. Le leader doit savoir manipuler les symboles pour créer des clivages avec ses opposants afin de réaffirmer l’identité du groupe. Faire de l’Union européenne, des Travaillistes ou encore du socialisme des symboles négatifs contribue à la construction identitaire et idéologique du parti conservateur. Le recours à de tels dispositifs rhétoriques et discursifs amène le Premier ministre à créer un monde politique mythologisé, simplifié à l’extrême où la propagande aux accents populistes est de mise.

    Ismaïl Ferhat, Socialistes et enseignants : le Parti socialiste et la Fédération de l'Education nationale de 1971 à 1992, thèse soutenue en 2013 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Marc Lazar, membres du jury : André Désiré Robert, Alain Bergounioux et Noëlline Castagnez  

    Les relations entre socialistes et enseignants sont à la fois marquées par une grande proximité et la crise entraînée par les tensions entre les deux champs entre 1997 et 2000. Les rapports entre ce milieu professionnel et ce courant politique sont supposés étroits. Pourtant, peu d’études ont été faites. La thèse propose une analyse des rapports entre le Parti socialiste et la Fédération de l’éducation nationale. Elle propose une analyse multidisciplinaire sur les interactions entre ces deux organisations, du congrès du PS à Epinay en 1971 à l’éclatement de la FEN en 1992.

    Jean-Nicolas Birck, Les nouveaux enjeux de la démocratie participative locale : pratiques et usages de la participation citoyenne à Nancy et au Conseil général de Meurthe-et-Moselle, thèse soutenue en 2010 à Nancy 2 sous la direction de Étienne Criqui, membres du jury : Loïc Blondiaux (Rapp.), Fabienne Greffet et Jacques Le Bohec    

    Face à la multiplication des détours participatifs dans la conduite des politiques publiques, il est important de s’interroger sur la capacité de la démocratie participative à constituer un facteur de la mutation de l’action publique locale. Cette réflexion s’est longtemps incarnée dans des positions critiques interprétant son développement comme une imposture destinée à jeter un voile démocratique sur des procédures toujours aussi opaques et sclérosées ainsi que dans des postures normatives cherchant à promouvoir une forme d’engagement civique idéelle et authentique. Notre étude se propose quant à elle d’enrichir une approche pragmatiste visant à déterminer les conditions réelles de sa mise en œuvre et ses effets concrets. Ce travail est mené, afin de mieux rendre compte de l’hétérogénéité des logiques et des pratiques participatives, sur une analyse comparée de plusieurs dispositifs, à l’échelle de la ville de Nancy et du département de Meurthe-et-Moselle. Dans ce cadre, nous avons pu observer un phénomène d’institutionnalisation de la participation citoyenne au sein des collectivités locales. Les conditions de l’émergence d’une norme participative guidant l’action publique paraissent cependant indiquer une certaine retenue, caractérisée par la restriction du champ d’application des procédures participatives ou des savoirs citoyens mobilisés. Les effets provoqués par l’application de la norme participative sur l’espace public local ne manquent pas de susciter de nombreuses interrogations. Les dispositifs étudiés semblent très éloignés des cadres théoriques délibératifs et participatifs. Le défaut d’inclusion, de même que la persistance de logiques de politisation propres au système représentatif interrogent sur la capacité de la démocratie participative à relever les défis qu’elle se propose de surmonter.