Jacques Krynen, Philippe Le Bel: La puissance et la grandeur, Gallimard et Cairn, 2023, L'esprit de la cité
Attentat d'Anagni, persécution des templiers, expulsion des Juifs du royaume, manipulations de la monnaie..., ou, au contraire, première réunion des états généraux. Dans notre mémoire nationale, la figure de Philippe le Bel reste attachée à une dérive autoritaire de la monarchie capétienne. Ce roi a pourtant fait la France à plus d'un titre, et c'est cette œuvre de fondation que ce livre s'attache à restituer. Il donne à comprendre comment, sous l'autorité d'un monarque encore médiéval, a été opéré un véritable modelage idéologique et politique de la France. Le petit-fils de Saint Louis n'a pas seulement "fait la France" par une régénération des moyens et des méthodes d'action de l'État en formation. Son gouvernement antiféodal, ses guerres, sa diplomatie, ses rapports à l'Église, tous participent de la même ambition : instaurer sur le monde chrétien une domination de la France, une domination perpétuelle. Ce dessein n'a pas eu pour seul foyer le Conseil du roi. Il a été secondé sur le terrain doctrinal par de grands universitaires, propagé par d'ardents prédicateurs, mis en œuvre à travers le pays par les officiers royaux et avalisé par les représentants des trois ordres. Autour des années 1300, c'est une remarquable poussée d'orgueil "nationale" qui prend forme, savamment enracinée dans la religion, l'histoire, le sentiment dynastique et le droit. La marque insigne de ce naissant complexe de supériorité du royaume est qu'il ne s'éteindra guère : jusqu'au XXe siècle, la France ne pourra plus se passer de l'idée élective de se voir, et de se vouloir, différente
Jacques Krynen, Philippe le Bel: la puissance et la grandeur, Gallimard et Numérique Premium, 2022, L'esprit de la cité, 152 p.
Attentat d'Anagni, persécution des templiers, expulsion des Juifs du royaume, manipulations de la monnaie..., ou, au contraire, première réunion des états généraux. Dans notre mémoire nationale, la figure de Philippe le Bel reste attachée à une dérive autoritaire de la monarchie capétienne. Ce roi a pourtant fait la France à plus d'un titre, et c'est cette oeuvre de fondation que ce livre s'attache à restituer. Il donne à comprendre comment, sous l'autorité d'un monarque encore médiéval, a été opéré un véritable modelage idéologique et politique de la France. Le petit-fils de Saint Louis n'a pas seulement "fait la France" par une régénération des moyens et des méthodes d'action de l'État en formation. Son gouvernement antiféodal, ses guerres, sa diplomatie, ses rapports à l'Église, tous participent de la même ambition : instaurer sur le monde chrétien une domination de la France, une domination perpétuelle. Ce dessein n'a pas eu pour seul foyer le Conseil du roi. Il a été secondé sur le terrain doctrinal par de grands universitaires, propagé par d'ardents prédicateurs, mis en oeuvre à travers le pays par les officiers royaux et avalisé par les représentants des trois ordres. Autour des années 1300, c'est une remarquable poussée d'orgueil "nationale" qui prend forme, savamment enracinée dans la religion, l'histoire, le sentiment dynastique et le droit. La marque insigne de ce naissant complexe de supériorité du royaume est qu'il ne s'éteindra guère : jusqu'au XXe siècle, la France ne pourra plus se passer de l'idée élective de se voir, et de se vouloir, différente.
, La justice dans les cités épiscopales du Moyen-Âge à la fin de l'Ancien Régime, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021
L'organisation et le fonctionnement des juridictions des évêques -spirituelles autant que temporelles- et le partage de leurs compétences avec les tribunaux laïcs cohabitant dans le même espace laissent transparaître de fréquentes luttes de pouvoir. Pour autant, le microcosme des gens de justice de ces centres urbains sait aussi faire preuve de solidarité. Des stratégies d'alliances professionnelles et familiales voient alors le jour. Plus d'une trentaine de chercheurs européens ont ainsi mis en lumière la richesse d'un sujet qui ne semble pas encore épuisé
, Les parlements de province: pouvoirs, justice et société du XVe au XVIIIe siècle, Presses universitaires du Midi et OpenEdition, 2020
, Les tendances actuelles de l'histoire du Moyen Âge en France et en Allemagne: actes des colloques de Sèvres, 1997 et Göttingen, 1998, Éditions de la Sorbonne, Publications de la Sorbonne et OpenEdition, 2019, Histoire ancienne et médiévale, 654 p.
Automne 1997 : une vingtaine d'historiens médiévistes allemands viennent en France dresser devant leurs collègues français un bilan de leurs recherches depuis trente ans. Un an plus tard, jour pour jour, les médiévistes français leur rendent leur visite pour se livrer en Allemagne au même exercice. Chaque délégation a choisi en toute indépendance les thèmes mis en avant comme étant les plus représentatifs des recherches menées actuellement dans les deux pays. Dans la fresque historiographique qui ouvre chaque partie de ce diptyque, comme dans la présentation des principaux programmes de recherche en cours - sur les structures sociales (l'oral et l'écrit, les rituels et la liturgie, la parenté, la différence des sexes), la culture matérielle (l'archéologie des palais princiers, l'occupation de l'espace, la production et les échanges), les croyances (la religion, la memoria, l'imaginaire), le politique (la royauté, les normes) -, les points de vue qui se découvrent sont suffisamment proches et différents à la fois pour permettre un dialogue authentique et enrichissant. Non seulement ce livre fournit une foule d'informations inédites sur les résultats des travaux entrepris depuis plusieurs dizaines d'années des deux côtés du Rhin, mais il montre comment les historiens des deux pays s'interrogent sur leur métier, sur leurs concepts et leurs méthodes. Il exprime le souci qu'ont les uns et les autres de l'historicité de leur discipline dans un long XXe siècle marqué par deux guerres franco-allemandes, la catastrophe du nazisme, la Guerre Froide et la chute du Mur, la construction européenne et l'internationalisation planétaire du savoir. Les thèmes abordés et les discussions résumées témoignent de l'ouverture de plus en plus large de l'histoire médiévale aux autres sciences humaines et sociales, mais avec des orientations propres à chaque pays. Médiévistes français et allemands savent qu'ils ne parlent pas la même langue. Mais ils se savent aussi trop proches pour ne pas aspirer à mieux communiquer, à collaborer davantage, à chercher ensemble. Les deux rencontres de Sèvres et de Göttingen resteront des repères essentiels pour une histoire des échanges intellectuels et scientifiques entre la France et l'Allemagne dans le cadre européen
, Saint-Denis et la royauté: études offertes à Bernard Guénée, Éditions de la Sorbonne, Publications de la Sorbonne et OpenEdition, 2019
"Ces quarante-six études réunies en l'honneur de Bernard Gueneé montrent comment, sous son influence, l'histoire politique s'est affirmée dans l'historiographie française depuis la parution, en 1971, de la première édition de L'Occident aux XIVe et XVe siècles, les États (Paris. Presses Universitaires de France, Collection Nouvelle Clio). Elles sont à l'image d'une recherche et d'un enseignement qui ont toujours eu le constant souci de se référer aux documents inédits, sans que l'érudition la plus stricte masque les hypothèses hardies. L'ensemble se divise en trois parties dont la démarche est assez homogène pour être soulignée. Le règne de Charles VI, en particulier à travers la Chronique du religieux de Saint-Denys, sert de point d'ancrage chronologique. L'écriture de l'histoire fait sortir de l'ombre des écrivains inconnus, savants ou vulgarisateurs, tandis que sont privilégiés les liens que la royauté entretient avec l'idéologie, qu'il s'agisse de l'écrit, de la parole ou des rituels. Il apparaît ainsi un véritable foisonnement de sens, au terme duquel ce règne tant décrié d'un roi fou, apparemment soumis aux difficultés de la guerre civile entre les princes et de la guerre de Cent ans, est l'un des plus riches pour la construction de l'État comme pour le développement de la culture. Le politique y règne en maître : il était juste de lui rendre la place qu'il mérite."[source : site de l'éditeur]
Jacques Krynen, Le théâtre juridique. Une histoire de la construction du droit: une histoire de la construction du droit, Gallimard, 2018, Bibliothèque des histoires, 377 p.
Jacques Krynen, Bernadette Bruguiere, André Cabanis, Olivier Devaux, Boris Bernabé [et alii], Opéra, politique et droit: mélanges Marie-Bernadette Bruguière, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2013, 560 p.
Jacques Krynen, L'Etat de justice, France, XIIIe-XXe siècle , Gallimard, 2012, L'état de justice, 432 p.
Jacques Krynen, L'Etat de justice, France, XIIIe-XXe siècle : France, XIIIe-XXe siècle, Gallimard, 2009, Bibliothèque des histoires, 326 p.
Jacques Krynen, Maryvonne Hecquard-Théron, Regards critiques sur quelques (r)évolutions récentes du droit, Presses de l'Université des Sciences Sociales, 2005
Jacques Krynen, Jean-Marie Carbasse, Jean-Louis Thireau, Naissance du droit français, Presses Universitaires de France, 2003, 244 p.
Jacques Krynen, Idéologie et royauté,, 1999, 609 p.
Jacques Krynen, L'Empire du roi : idées et croyances politiques en France, XIIIe-XVe siècle, Gallimard, 1993, Bibliothèque des histoires, 556 p.
Jacques Krynen, Réflexion sur les idées politiques aux Etats généraux de Tours de 1484, Sirey, 1984, 183 p.
Jacques Krynen, Idéal du prince et pouvoir royal en France à la fin du Moyen-Âge (1380-1440) , Picard, 1982
Jacques Krynen, Idéal du prince et pouvoir royal en France à la fin du Moyen âge, A. et J. Picard et impr. Espic, 1981, 341 p.
Jacques Krynen, Le pouvoir monarchique selon Francesch Eiximenis: un aspect du Regiment de princeps e de comunitats , 1979, 339 p.
Jacques Krynen, « Charlemagne ou l’Église délivrée. Sur un poème de Lucien Bonaparte. », Rerum novarum ac veterum scientia, Mare & Martin., 2021, pp. 725-746
Jacques Krynen, Emmanuelle Chevreau, Gilduin Davy, Olivier Descamps, Frédérique Lachaud, « Philippe le Bel: considérations sur la personne du roi. », Droit, pouvoir et société au Moyen Âge, Presses universitaires de Limoges., 2021, pp. 223-243
Jacques Krynen, « La cour criminelle : une réforme dans le sens de l'histoire du jury », Quelles mutations pour la justice pénale du XXIe siècle ?, Dalloz, 2020, pp. 23-40
Jacques Krynen, « La "simplification du droit" ou l'agonie des suprêmes idéaux », Culture Société Territoires. Mélanges en l’honneur du Professeur Serge Regourd, Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie, 2019, pp. 539-555
Jacques Krynen, « Le concept d'Etat dans les textes constitutionnels français. », Formes et doctrines de l'Etat: Dialogue entre histoire du droit et théorie du droit, Pedone, 2018, pp. 91-102
Jacques Krynen, José Reinaldo De Lima Lopes, Andréa Slemian, « La revendication d'indépendance de la magistrature, en France, durant la première moitié du XIXe siècle », Historia das justiças, 1750-1850, Palameda Sao Paulo, 2018
Jacques Krynen, Florent Garnier, Géraldine Cazals, « Dix ans de travaux français d'histoire du droit intéressant la coutume », Les décisionnaires et la coutume : contribution à la fabrique de la norme, Presses de l'Université de Toulouse 1 Capitole, 2017, pp. 19-43
Jacques Krynen, Jean-Marie Bousmar, « Bien légiférer aujourd'hui. Lire Bacon, Dupin, Rebuffe et les autres... », Légiférer, gouverner et juger. Mélanges offerts à Jean-Marie Cauchies, Presses de l'Université Saint-Louis, Bruxelles, 2016
Jacques Krynen, « L'ancien droit public en perpétuelle crise: les Délibérations de la chambre Saint-Louis 1648) », Crise(s) et Droit(s)- [actes du] colloque international, 8ème journées annuelles de l'IFR en partenariat avec le Centre de recherche de l'Université Toulouse 1 Capitole, [les] 25 et 26 novembre 2010, Université Toulouse I Capitole, 2015, pp. 17-26
Jacques Krynen, Loïc Cadiet, Serge Dauchy, Jean-Louis Halpérin, « Le discours de la magistrature autour de l'office du juge au XIXe siècle », Itinéraire d'histoire de la procédure civile, Iris-éditions, 2014
Jacques Krynen, « L'"autorité judiciaire" selon Henrion de Pansey », Le pouvoir, mythes et réalités, Presses de l'université de Toulouse 1 Capitole, 2014, pp. 979-988
Jacques Krynen, « La maîtrise royale du Conseil du roi », Histoire, peuple et droit, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2014, pp. 89-98
Jacques Krynen, « Guillaume Maran (1549-1621), professeur toulousain, théoricien de l'Etat de de droit et de justice », Justice et Etat, 2014
Jacques Krynen, « Réflexions sur la justice dite "retenue" », Le gouvernement des communautés politiques à la fin du Moyen-Âge : entre puissance et négociation, t.II, Editions Panthéon-Assas, 2011, pp. 523-531
Jacques Krynen, « "Audite illos". Le bon juge selon Jean Juvénal des Ursins », Mélanges en l'honneur d'Anne Lefebvre-Teillard, Edition Panthéon-Assas, 2009
Jacques Krynen, « L'orgueil ancien des facultés de droit. Le témoignage de Pierre Rebuffe, docteur in utroque », Libre droit : mélanges en l'honneur de Philippe Le Tourneau, Dalloz, 2008, pp. 579-590
Jacques Krynen, « Avant-propos à "Droit public et science politique dans les Facultés de droit européennes (XIIIe-XVIIIe siècle)" », Droit public et science politique dans les Facultés de droit européennes (XIIIe-XVIIIe siècle), Vittorio Klostermann, 2008, pp. 1-5
Jacques Krynen, « Punir les juges ? 1667 : Pussort contre Lamoignon », A propos de la sanction, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 2007, pp. 79-93
Jacques Krynen, « Trente-cinq notices : "Jacques d’Ableiges", "Thomas Basin", "François et Guillaume Blanchard", "Etienne de Bourg", "Honoré Bovet", "Barthélémy-Joseph Bretonnier", "Guillaume Budé", "Simon de Cramaud", "Pierre de Cuignières", "Guillaume de Cun", "Pierre Dubois", "Guillaume Du Breuil", "Jean-Etienne Duranti", "Claude Fauchet", "Pierre Guénois", "Germain-Antoine Guyot", "Claude Joly", "Pierre de La Palu", "Bernard de La Roche-Flavin", "Antoine Le Maistre", "Gilles Le Maistre", "Pierre Leroy", "Gabriel-Nicolas Maultrot", "Claude Mey", "Pierre Néron et Etienne Girard", "Guillaume de Nogaret", "Raoul de Presles", "Henri Pussort", "François Roaldès", "Claude de Seyssel", "Raoul Spifame", "Julien Tabouet". », Dictionnaire historique des juristes français (XIIe-XXe siècle), Presses universitaires de France, 2007
Jacques Krynen, « Avant-propos à "Le droit saisi par la morale" », Le droit saisi par la morale, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 2006, pp. 7-18
Jacques Krynen, « La déontologie ancienne de l’avocat », Le droit saisi par la morale, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 2006, pp. 333-352
Jacques Krynen, « "Senatores tolosani". La signification d’une métaphore », L'Humanisme à Toulouse (1480-1596), H. Champion, 2006, pp. 43-57
Jacques Krynen, « Sur la leçon de législation ecclésiastique du Policraticus », Auctoritas : mélanges offerts au professeur Olivier Guillot, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2006, pp. 497-502
Jacques Krynen, « L'instrumentalisation de l'avocat (France, XIIIe-XVIIe siècle) », El dret comú i Catalunya, Associació Catalana d'Història del Dret "Jaume de Montjuïc", 2006, pp. 111-136
Jacques Krynen, « Conclusions sur "Les Facultés de droit inspiratrices du droit ?" », Les Facultés de droit inspiratrices du droit ?, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 2005, pp. 227-234
Jacques Krynen, « La haute magistrature contre la codification. Autour de l'Ordonnance civile (1667) », El dret comú i Catalunya, Associació Catalana d'Història del Dret "Jaume de Montjuïc", 2005, pp. 175-196
Jacques Krynen, « Position du problème et actualité de la question de "La légitimité des juges" », La légitimité des juges, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 2004, pp. 19-24
Jacques Krynen, « 1465 : Louis XI perd le pouvoir », Prendre le pouvoir : force et légitimité, Presses de l'Université des Sciences Sociales, 2002, pp. 101-117
Jacques Krynen, « Cinq notices : "droit naturel", "Etat", "inaliénabilité", "Pierre d’Ailly", "souveraineté" », Dictionnaire du Moyen-Âge, Presses universitaires de France, 2002
Jacques Krynen, « Saint Louis, législateur au miroir des Mendiants », Etat romain, Etat moderne : la place du droit, Ecole française de Rome, 2002, pp. 945-961
Jacques Krynen, « De la représentation à la dépossession du roi : les parlementaires "prêtres de la justice" », La représentation dans la tradition du "ius civile" en Occident, Ecole française de Rome, 2002, pp. 95-119
Jacques Krynen, « La souveraineté royale », Les tendances actuelles de l'histoire du Moyen-Âge en France et en Allemagne, Publications de la Sorbonne, 2002, pp. 299-302
Jacques Krynen, « Le droit : une exception aux savoirs du prince », Le savoir du prince du Moyen-Âge aux Lumières, Fayard, 2002, pp. 51-67
Jacques Krynen, « Une assimilation fondamentale : le Parlement "Sénat de France" », A Ennio Cortese, t. II, Il Cigno, 2001, pp. 208-223
Jacques Krynen, « Qu'est-ce qu'un Parlement qui "représente le roi" ? », Excerptiones iuris : Studies in Honor of André Gouron, Robbins Collection, 2000, pp. 353-366
Jacques Krynen, « "Princeps pugnat pro legibus..." : un aspect du Policraticus », Droit romain, jus civile et droit français, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 1999, pp. 89-99
Jacques Krynen, « Avant-propos à "Droit romain, jus civile et droit français" », Droit romain, jus civile et droit français, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 1999, pp. 9-13
Jacques Krynen, « Avant-propos à "L'élection des juges : étude historique française et contemporaine" », L'élection des juges : étude historique française et contemporaine, Presses universitaires de France, 1999, pp. 7-20
Jacques Krynen, « Sur les "curiosités" d'une bibliographie », Paul Ourliac : historien du Droit (1911-1998), Presses de l’Université des Sciences Sociales, 1999, pp. 73-83
Jacques Krynen, « Idéologie et royauté », Saint-Denis et la royauté : études offertes à Bernard Guenée, Publications de la Sorbonne, 1999, pp. 609-620
Jacques Krynen, « Le droit savant dans le "De bono regimine principis" (1210) d'Hélinand de Froidmont », Specula principum : riflesso della realtà giuridica, Vittorio Klostermann, 1999, pp. 159-170
Jacques Krynen, « "Le prince tyrant ne peult longuement durer" », Justice et politique : de la Guerre de Cent ans aux fusillés de 1914, Presses de l'Université des Sciences Sociales, 1998, pp. 291-301
Jacques Krynen, « Note sur Bodin, la souveraineté, les juristes médiévaux », Pouvoir et liberté : études offertes à Jacques Mourgeon, Bruylant, 1998, pp. 53-66
Jacques Krynen, « "Voluntas domini regis in regno facit jus" : le roi de France et la coutume », El dret comú i Catalunya, Associació Catalana d'Història del Dret "Jaume de Montjuïc", 1998, pp. 59-89
Jacques Krynen, « Notices "droit romain", "Butrio", "Panormitain" », Dictionnaire encyclopédique du Moyen-Âge, Editions du Cerf, 1997
Jacques Krynen, « Puissance et connaissance, royauté et aristocratie face aux savoirs du monde », Tous les savoirs du monde, Flammarion, 1997, pp. 107-113
Jacques Krynen, « A propos des Treze livres des parlements de France », Les parlements de province : pouvoirs, justice et société du XVe au XVIIIe siècle, FRAMESPA, 1996, pp. 691-706
Jacques Krynen, « Droit romain et Etat monarchique. A propos du cas français », Représentation, pouvoir et royauté à la fin du Moyen-Âge, Picard, 1995, pp. 13-23
Jacques Krynen, « La rébellion du Bien public », Ordnung und Aufruhr im Mittelalter : historische und juristische Studien zur Rebellion, Vittorio Klostermann, 1995, pp. 81-97
Jacques Krynen, « Sur la culture historique des rois : Louis XI et le "Rosier des Guerres" », Liber amicorum : études offertes à Pierre Jaubert, Presses universitaires de Bordeaux, 1992, pp. 399-409
Jacques Krynen, « Les légistes "tyrans de la France" ? Le témoignage de Jean Juvénal des Ursins, docteur in utroque », Droits savants et pratiques françaises du pouvoir (XIe-XVe siècle), Presses universitaires de Bordeaux, 1992, pp. 279-299
Jacques Krynen, « Avant-propos à "Droits savants et pratiques françaises du pouvoir (XIe-XVe siècle)" », Droits savants et pratiques françaises du pouvoir (XIe-XVe siècle), Presses universitaires de Bordeaux, 1992, pp. 9-14
Jacques Krynen, « "Le peuple de France ne s'accoustume a subjection servile" », Papers in Public Law : Estudios en homenaje al profesor Jesús Lalinde Abadía, Cátedra de Historia del Derecho y de las Instituciones, 1992, pp. 49-59
Jacques Krynen, « Aristotélisme et réforme de l'Etat, en France, au XIVe siècle », Das Publikum politischer Theorie im 14. Jahrhundert, Oldenbourg, 1992, pp. 224-236
Jacques Krynen, « Un exemple médiéval de critique des juristes professionnels : Philippe de Mézières et les gens du Parlement de Paris », Histoire du droit social : mélanges en hommage à Jean Imbert, Presses universitaires de France, 1989, pp. 333-344
Jacques Krynen, « Paris, 1356-1358 : entre la réforme et la révolution », Les Révolutions françaises, Fayard, 1989, pp. 87-111
Jacques Krynen, « "De notre certaine science" : remarques sur l’absolutisme législatif de la monarchie médiévale française », Renaissance du pouvoir législatif et genèse de l’Etat, Société d'histoire du droit et des institutions des anciens pays de droit écrit, 1988, pp. 131-144
Jacques Krynen, « Le roi très chrétien et le rétablissement de la Pragmatique Sanction », Eglises et pouvoirs politiques, Société d'Histoire du Droit, 1987, pp. 135-149
Jacques Krynen, « Genèse de l'Etat et histoire des idées politiques en France à la fin du Moyen-Âge », Culture et idéologie dans la genèse de l'Etat moderne, Ecole française de Rome, 1985, pp. 395-412
Jacques Krynen, « Paul Déroulède, poète de la Revanche », Annales de l’Université des sciences sociales de Toulouse, t. XXVIII, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 1980, pp. 443-474
Jacques Krynen, « Le pouvoir monarchique selon Francesch Eiximenis : un aspect du "Regiment de princeps e de comunitats" », Annales de l’Université des sciences sociales de Toulouse, t. XXVII, Presses de l’Université des Sciences Sociales, 1979, pp. 339-366
Jacques Krynen, « Les légistes "idiots politiques" : sur l’hostilité des théologiens à l’égard des juristes, en France, au temps de Charles V », Théologie et droit dans la science politique de l’Etat moderne, Ecole française de Rome, pp. 171-198
Jacques Krynen, « Petit factum sur un vaste mur », Études offertes à Jean-Louis Harouel : Liber amicorum, Éditions Panthéon-Assas, 2015, pp. 1009-1021
Jacques Krynen, « Le troisième pouvoir en déliquescence », Annuaire Michel Villey, Dalloz, 2014, pp. 61-71
Jacques Krynen, « In memoriam Henri Gilles (1921-2012) », Toulouse : Éditions Privat et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2014, pp. 7-13
Krynen Jacques. In memoriam Henri Gilles (1921-2012). In: Historiens modernes et Moyen Âge méridional. Toulouse : Éditions Privat, 2014. pp. 7-13. (Cahiers de Fanjeaux, 49)
Jacques Krynen, « Antoine Favre », Dizionario biografico dei giuristi italiani, Bologna : Il Mulino, 2013, pp. 826-828
Jacques Krynen, « Introduction au colloque Les désunions de la magistrature (Toulouse) », Les désunions de la magistrature (XIXe-XXe siècles), Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2012, n°17, pp. 11-17
Jacques Krynen, « Le problème et la querelle de l'interprétation de la loi en France, avant la Révolution : essai de rétrospective médiévale et moderne », Revue historique de droit français et étranger (RHDFE), Dallloz, 2008, n°86, pp. 161-197
Jacques Krynen, « La réception du droit romain en France : encore la bulle Super speculam », Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique, Paris, 2008, n°28, pp. 227-262
Jacques Krynen, « Conclusion », Toulouse : Éditions Privat et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2007, pp. 475-490
Krynen Jacques. Conclusion. In: Les Justices d'Église. Toulouse : Éditions Privat, 2007. pp. 475-490. (Cahiers de Fanjeaux, 42)
Jacques Krynen, « Conclusions sur Les justices d'Eglise », Cahiers de Fanjeaux, Privat, 2007, pp. 475-490
Jacques Krynen, « Le droit romain droit commun de la France », Droits : revue française de théorie juridique, Presses universitaires de France, 2003, n°1, pp. 21-35
Jacques Krynen, « De la représentation à la dépossession du roi : les parlementaires prêtres de la justice », École française de Rome, Rome : École française de Rome et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2002, pp. 95-119
Que veulent signifier les parlementaires français lorsqu’il prétendent que leur cour «représente la personne et la majesté royales» ? Tandis que cette expression disparaît progressivement de la législation à partir du XVe siècle, plaidoiries, remontrances et ouvrages doctrinaux l’évoquent de plus en plus systématiquement, jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Sa signification politique et idéologique ne peut être comprise qu’eu égard aux principes et mécanismes de la représentation successorale. Le représentant, figurant le parent mort, est placé en pareil degré que ce dernier. Une telle origine sémantique dément toute idée d’un Parlement n’exerçant la justice souveraine que par délégation. Et d’autant plus que les parlementaires, bien plus que des officiers supérieurs, se considèrent comme des «prêtres de la justice». Autre expression très juridique.
Jacques Krynen, « Saint Louis législateur au miroir des Mendiants », École française de Rome, Rome : École française de Rome et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, pp. 945-961
Exhumée et exaltée par la science juridique renaissante, l’image du prince législateur devient réalité sous le règne de Louis IX. Mais il y a d’autres explications à la mise en oeuvre en plein XIIIe siècle de la potestas legislatoria du roi de France. La confiance officielle en la loi comme nouveau vecteur de gouvernement, sa valorisation en tant qu’expression légitime d’une volonté unique et délibérément transformatrice, tout ce changement de mentalité et de méthode dirigeantes n’a pris force que parce que le temps du saint roi voit l’adhésion à l’archétype justinien d’autres autorités intellectuelles, non juristes. Le dominicain Vincent de Beauvais dans le Speculum doctrinale, le franciscain Guibert de Tournai dans l’Eruditio regum et principum fournissent deux témoignages, hors la sphère des juristes et des canonistes de profession, du ralliement des frères de l’entourage de saint Louis au modèle législatif impérial.
Jacques Krynen, « Entre science juridique et dirigisme : le glas médiéval de la coutume », Classiques Garnier, 2000
Après que son père eut ordonné, sans succès, la rédaction des usages, styles et coutumes de tous les pays du royaume, Louis XI voulut les unifier. Commynes (à l’année 1479) témoigne que le roi le « desiroit fort », et plusieurs documents apportent la preuve que ce projet reçut assez rapidement un commencement d’exécution. Ainsi cette lettre adressée le 5 août 1481 à Ymbert de Batarnay, fort éloquente sur les intentions royales. Ainsi ce mandement du même mois à tous les baillis et sénéchaux p...
Jacques Krynen, « Entre science juridique et dirigisme : le glas médiéval de la coutume », Cahiers de recherches médiévales (XIIIe-XVe siècle), Centre d'Etudes Médiévales d'Orléans (CEMO), 2000, n°7, pp. 170-187
Jacques Krynen, « La Roche-Flavin et le Barreau », Revue de la Société internationale d'histoire de la profession d'avocat, Société Internationale d'Histoire de la Profession d'Avocat (SIHPA), 1998, n°10, pp. 49-56
Jacques Krynen, « Traité d'absolutisme à l'usage du roi », L'histoire, , 1995, pp. 72-75
Jacques Krynen, « L'Eglise dans la Lectura super codice de Guillaume de Cunh », Cahiers de Fanjeaux, Toulouse : Éditions Privat et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1994, pp. 101-116
La Lectura super Codice de Guillaume de Cunh, professeur de droit civil à la Faculté de droit de Toulouse, renferme des pans entiers de sa vision sociale et politique. Son commentaire des quatre premiers titres du livre un aborde les questions de la juridiction et du patrimoine ecclésiastiques avec le souci de former les étudiants au contentieux de l’époque. Voilà qui, quelques années après le grand affrontement entre Boniface VIII et Philippe le Bel, revêt un intérêt particulier, surtout de la part d’un civiliste rapidement appelé à une brillante carrière au service de l’Eglise.
Jacques Krynen, « L'encombrante figure du légiste. Remarques sur la fonction du droit romain dans la genèse de l'Etat », Le Débat : histoire, politique, société, Gallimard, 1993, n°74, pp. 45-53
Jacques Krynen, « Les légistes idiots politiques . Sur l'hostilité des théologiens à l'égard des juristes, en France, au temps de Charles V », École Française de Rome, Rome : École Française de Rome et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1991, pp. 171-198
Sous Charles V (1364-1380), la restauration de l'autorité monarchique, la consolidation des grands corps de l'État et l'attrait de ce roi pour les juristes provoquent une réaction plus hostile que jamais à l'encontre des légistes, jugés par les théologiens incapables de « prudence politique ». Nicole Oresme, commentant la Politique d'Aristote, confère à cette lutte jusque-là de nature essentiellement corporatiste une tonalité nouvelle, en la reliant étroitement au phénomène de l'absolutisme montant. Ses attaques, suivies de la réponse du Songe du vergier, illustrent la compétition qui alors règne dans les sphères dirigeantes entre légistes partisans de la plenitudo potestatis royale et «philosophes moraux» découvrant chez Aristote les principes d'une «posté modérée».
Jacques Krynen, « La représentation politique dans l'ancienne France : l'expérience des Etats généraux », Droits : revue française de théorie juridique, Presses universitaires de France, 1987, n°7, pp. 31-44
Jacques Krynen, « Qu'est-ce qu’une nation ? : la réponse médiévale française », Revue historique de droit français et étranger (RHDFE), Sirey, 1986, pp. 71-78
Jacques Krynen, « Genèse de l'État et histoire des idées politiques en France à la fin du Moyen Âge », École Française de Rome, Rome : École Française de Rome et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1985, pp. 395-412
Si l'historien des idées politiques veut œuvrer utilement à la compréhension de la genèse de l'État, il doit aujourd'hui poursuivre l'examen systématique des très nombreux ouvrages de réflexion politique tout en s'ouvrant sur les autres témoignages de l'opinion. Le champ est immense, mais d'ores et déjà quelques orientations urgentes s'offrent à lui. Ainsi l'étude des principales expressions du vocabulaire politique (souveraineté, loi, couronne), celle de la formation d'un droit public national, ou celle de la mesure et de la réception des conceptions absolutistes. Assise sur un champ documentaire suffisamment large, et associée à l'histoire des autres formes de perception et de représentation du pou voir, l'histoire des idées politiques devrait nous révéler beaucoup de la richesse et de l'originalité de l'idéologie française au moment où s'édifie l'État.
Jacques Krynen, « Le mort saisit le vif : genèse médiévale du principe de l’instantanéité de la succession royale française », Le Journal des savants, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1984, pp. 187-221
Krynen Jacques. «Le mort saisit le vif». Genèse médiévale du principe d'instantanéité de la succession royale française. In: Journal des savants, 1984, n°3-4. pp. 187-221.
Jacques Krynen, « Réflexion sur les idées politiques aux Etats généraux de tours en 1484 », Revue historique de droit français et étranger (RHDFE), Sirey, 1984, pp. 183-204
Jacques Krynen, « Naturel : essai sur l’argument de la nature dans la pensée politique française à la fin du Moyen-Âge », Le Journal des savants, Jean Cusson, 1982, pp. 169-190
Jacques Krynen, « Naturel, Essai sur l'argument de la Nature dans la pensée politique à la fin du Moyen Âge », Académie des Inscriptions et Belles Lettres, Paris : Académie des Inscriptions et Belles Lettres et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1982, pp. 169-190
KRYNEN Jacques. Naturel, Essai sur l'argument de la Nature dans la pensée politique à la fin du Moyen Âge. In: Journal des savants, 1982, n°2. pp. 169-190.