Caroline Regad

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Faculté de Droit de Toulon - Draguignan
Droits International, Comparé et Européen
Centre de Droit et de Politique comparés Jean-Claude Escarras

Contact : caroline.regad@univ-tln.fr

Spécialités :
Anthropologie juridique ; Droit des animaux ; Histoire des idées politiques ; Théorie du droit.

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Lauréate des Facultés de droit
  • Directrice du Diplôme Universitaire en Droit des Animaux
  • Experte du Programme Harmony with Nature de l'Organisation des Nations Unies
  • Responsable scientifique "La personnalité juridique de l'animal"
  • Responsable scientifique "Aux limites du droit"
Responsable de la formation :
  • THESE

    Théoriser l'Etat, mesurer l'absolu : les juristes de Louis XIII et de Richelieu, soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Éric Gasparini et Christian Bruschi, membres du jury : Martial Mathieu (Rapp.), François Saint-Bonnet (Rapp.), Jean-Louis Mestre et Laurent Reverso   

  • Caroline Regad, Cédric Riot (dir.), La personnalité juridique de l'animal, mare & martin, 2024, Droit & science politique, 172 p. 

    Caroline Regad, Droit des Animaux – Approche historique et anthropologique Intégrant les développements sur le droit du vivant et la jurisprudence de la Terre, INSTITUTES, Independently Published, 2023 

    Caroline Regad, Droit des Animaux: Approche historique et anthropologique Intégrant les développements sur le droit du vivant et la jurisprudence de la Terre, 1e éd., In support of and in partnership with the United Nations Harmony with Nature Programme, Animal Law & Earth Jurisprudence, 2022, 412 p. 

    Caroline Regad, Cédric Riot (dir.), La personnalité juridique de l'animal: les animaux de rente, de divertissement, d'expérimentation, LexisNexis, 2020, 137 p.  

    La 4e de couv. indique : "La loi du 16 février 2015 a défi ni les animaux comme des " êtres vivants doués de sensibilité ", marquant une évolution du droit français. Ne bénéficiant ni de la personnalité juridique, ni d'un régime juridique nouveau, les animaux demeurent néanmoins soumis, sous réserve des lois qui les protègent, au régime des biens. Face à cette incohérence, les auteurs suggèrent de refondre la catégorie des personnes, au sens juridique, pour y intégrer l'animal. Le droit différencie les personnes physiques et les personnes morales. L'ouvrage propose d'intégrer les animaux dans la catégorie des personnes physiques, en distinguant précisément les personnes humaines et les personnes non-humaines. Cette proposition doctrinale permettrait de doter les animaux, forts d'une personnalité juridique nouvelle, d'un statut cohérent et efficace. Elle ouvre également la voie à la création d'un droit du vivant autonome. Le premier ouvrage concernait l'animal de compagnie. Il s'agit désormais de s'intéresser aux animaux liés à un fonds lato sensu, c'est-à-dire les animaux de rente, de divertissement et d'expérimentation. Ce deuxième ouvrage vise à démontrer que le droit, dans une certaine mesure, doit s'adapter à l'évolution des connaissances scientifiques sur les animaux. Ce volume contient la Déclaration sur la personnalité juridique de l'animal du 29 mars 2019, dite Déclaration de Toulon. A vocation internationale, elle est déjà fortement reprise en Amérique latine et en Amérique centrale ainsi qu'en Inde. S'appuyant sur l'avancée des sciences, elle constitue le prolongement juridique de la Déclaration prononcée le 7 juillet 2012 à Cambridge reconnaissant une forme de conscience aux animaux."

    Caroline Regad, Cédric Riot, Sylvie Schmitt (dir.), La personnalité juridique de l'animal: [actes du] colloque, LexisNexis, 2018, 143 p. 

    Caroline Regad, Les juristes de Louis XIII et de Richelieu: théoriciens de l'État, LGDJ, une marque de Lextenso, 2018, Bibliothèque d'histoire du droit et droit romain, 474 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Mesurer l'absolu : voilà toute la force de la pensée imprimée par les juristes de Louis XIII et de Richelieu à la monarchie, eux qui contribuent de manière significative à la construction de l'Etat par le droit. Les successeurs des Légistes et des Politiques précisent le fondement, le critère et l'étendue de l'absolu qu'ils se doivent désormais de mesurer. La souveraineté est au coeur du processus : elle est déployée sous la forme d'une véritable arme de combat dans une sorte de théologie politique exposée par les juristes. Conscients que dans le cadre de la monarchie mesurée, il faut poser des repères, les juristes du pouvoir fort utilisent le droit de manière instrumentale pour contribuer à l'affermissement du roi et de l'Etat. Si, a priori, définir, c'est contenir, les juristes se réservent une possibilité d'extension continue es droits, pour peu que la thèse qu'ils défendent l'exige. Pour autant, l'histoire du règne de Louis XIII est bien celle du passage des droits du roi à un droit de l'Etat."

    Caroline Regad, Regad Caroline, L’histoire de la Faculté de droit d’Aix-en-Provence-1914-1944 ; L’histoire de la Faculté de droit d’Aix-en-Provence-1914-1944 , 2017  

    International audience ; Me plongeant dans les archives nationales et départementales et surtout dans les archives de la Faculté et les archives privées du doyen Moreau et du professeur Dumas, j’ai dépouillé tout un ensemble de pièces qui m’a permis de retracer l’histoire de cette institution durant cette période mouvementée entre 1914 et 1944. Le choix de la période était dicté par le fait que les travaux antérieurs sur l’histoire de la Faculté s’interrompaient au moment de la guerre.Ce travail a permis d’observer les conséquences de la guerre sur la vie quotidienne de la communauté universitaire : la dispense des cours, le régime des examens. De la sorte, l’institution traverse la première guerre mondiale avec les difficultés liées à la situation : les effectifs sont réduits, une partie des étudiants et des professeurs se battant sur le front, certains y laisseront jusqu’à leur vie. Le cas de Louis Crémieu, professeur de confession juive qui sera exclu, est patent. La Faculté, officiellement en tout cas, semble faire confiance au régime de Vichy quoique, individuellement, certains professeurs ont pu entrer dans un mouvement de résistance. Je me suis également intéressée au rôle des femmes : la féminisation des effectifs, certes, mais également l’implication des épouses de professeurs.

    Caroline Regad (dir.), Aux limites du droit, Mare et Martin, 2016, Droit public, 378 p. 

    Caroline Regad, Regad Caroline, Theorising the State, measuring the absolute ; Théoriser l’Etat, mesurer l’absolu ; Theorising the State, measuring the absolute , 2012  

    International audience ; Measuring the absolute: it is through this concept that the jurists of Louis XIII and Richelieu significantly contributed to the elaboration of a State based on the rule of law. The successors of the Légistes and the Politiques defined the foundations, criteria and limits of this notion of absolute, which they now had to measure. Being at the heart of the process, sovereignty was used as a genuine weapon. Throughout the first half of the reign, sovereignty, in its defensive sense, combined both the ideas of unity and independence. However, as of 1630, sovereignty became more offensive in nature in response to political radicalisation. Internal sovereignty thus followed its course, explicitly adding the concept of indivisibility to the structuring principle of unity. External sovereignty, on the other hand, underwent major changes: self-construction could no longer rely solely on implicit differentiation with others and it now implied having claims over other States. In doing so, internal and external sovereignty merged into souveraineté-puissance more so than into souveraineté-liberté; bearing in mind that today, the former refers to internal affairs and the latter to foreign affairs. It was not until 1648 and the peace treaties of Westphalia that interstate relations manifested a desire of stability. In other words, if the State emerged against other State entities, it grew stronger alongside them, within a pacified context. The affirmation of souveraineté-puissance depended on the prior constitution of a civil trinity of sorts, made-up of the now strengthened king, sovereignty and the State. The law and the philosophy of reason of State naturally ensued from this parameter, as they both shared the objective of controlling and preserving this so-denominated trinity. Whether one is talking about ordinary cases or those of the exceptionally ordinary kind, the very essence of the State is to be found in force and law. The jurists of Louis XIII and Richelieu thus focused on the rights of the King, both from a quantitative and qualitative angle. In doing so, they set the standard for measuring the absolute. The political radicalisation of the second half of the reign had an accelerating effect on this matter, as the law was now to provide the framework, or – at the very least – the justification of politics. Fully aware that measuring the absolute required some points of reference, these jurists used the law in such a manner as to strengthen the trinity. If defining the absolute meant setting its boundaries, jurists allowed themselves the right to push back these said-boundaries in instances where the theory they were defending demanded it. Thus the measure of the absolute was that which jurists consented to offer. The story of Louis XIII’s reign tells of the route from majesty to dignity. Ultimately, the rights of the King evolved into authentic State law. More than State theorisation, a firmly-established State theory now existed. ; Mesurer l’absolu : voilà toute la force imprimée par les juristes de Louis XIII et de Richelieu à la monarchie qui ont contribué de manière significative à la construction de l’Etat par le droit. Les successeurs des Légistes et des Politiques ont précisé le fondement, le critère et l’étendue de l’absolu qu’ils se devaient désormais de mesurer. La souveraineté est au cœur du processus : elle est déployée sous la forme d’une véritable arme de combat. Dans une version défensive lors de la première partie de règne, elle conjugue l’unité et l’indépendance. Dès 1630, la souveraineté se charge d’un sens offensif en lien avec la radicalisation politique. La souveraineté interne poursuit alors son mouvement : à l’unité comme principe structurant est ajoutée l’indivisibilité comme contenu explicitement formulé. La souveraineté externe, pour sa part, change radicalement de visage : ce n’est plus la construction contre l’autre mais avoir des prétentions sur les autres Etats. Ce faisant, la souveraineté interne et externe se confondent dans une souveraineté-puissance plus que dans u

  • Caroline Regad, Cédric Riot, « Introduction. Le droit du vivant défini dans le cadre de la trilogie sur la personnalité juridique de l'animal », La personnalité juridique de l'animal (III) - Les animaux sauvages, Mare & Martin, 2024, pp. 13-27 

    Caroline Regad, « (Ré)concilier les approches environnementales et animales - Le levier de la personnalité juridique des animaux sauvages »: Ou Les perspectives du droit du vivant, La personnalité juridique de l'animal (III) - Les animaux sauvages, Mare & Martin, 2024, pp. 69-102 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Le droit des animaux et le droit du vivant dans l’enseignement supérieur », in UNESCO (dir.), Produit de connaissance ouvert pour la Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’enseignement supérieur 2022, 2022 

    Caroline Regad, « Le droit face à la menace écologique : la solution de la personnification », Sociétés en danger - Menaces et peur, perceptions et réactions, La Découverte, 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Esquisse de la personnalité juridique de l'animal, personne physique non-humaine », Nous et les animaux, Les Petits matins, 2020, pp. 59-65 

    Caroline Regad, « Echographie des animaux liés à un fonds : l’analyse d’une personne physique non-humaine », La personnalité juridique de l'animal (II) - Les animaux liés à un fonds (de rente, de divertissement, d'expérimentation), LexisNexis, 2020, pp. 59-78 

    Caroline Regad, « Les animaux liés à un fonds, vers une nouvelle catégorie de personnes physiques non-humaines », Introduction au volume II de la trilogie scientifique de la personnalité juridique de l'animal, La personnalité juridique de l'animal (II) - Les animaux liés à un fonds (de rente, de divertissement, d'expérimentation), LexisNexis, 2020, pp. 1-8 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Louis Balmond, « Déclaration de Toulon sur la personnalité juridique de l'animal du 29 mars 2019 », La personnalité juridique de l'animal (II) - Les animaux liés à un fonds (de rente, de divertissement, d'expérimentation), LexisNexis, 2020, pp. 121-132 

    Caroline Regad, « Faire croire, c’est pouvoir – Une idée fortement présente chez les juristes de Louis XIII et de Richelieu », Mémoires des origines et stratégies de légitimation du pouvoir, Mare & Martin, 2020, pp. 379-388 

    Caroline Regad, « L’unité dans le Cours de droit constitutionnel de Pellegrino Rossi : un appel au sens juridique du terme », Trois précurseurs italiens du droit constitutionnel : Giuseppe Compagnoni,Gaetano Filangieri, Pellegrino Rossi, La mémoire du droit, 2019, pp. 209-246 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Séance solennelle »: Extraits de la proposition de loi, La personnalité juridique de l'animal (I) - L'animal de compagnie, 2018, pp. 139   

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Former le juriste (1804-1905) ou qu’est-ce qu’une méthode utile de l’enseignement du droit ? », Pratique(s) et enseignement du droit. L'épreuve du réel., LGDJ, 2016, pp. 47-88  

    International audience ; Souhaitant mieux comprendre la création des Ecoles de droit, de manière systématique, tous les actes normatifs relatifs aux Facultés de droit du XIXème siècle ont été consultés. En effet, ces normes comprennent un certain nombre d’indications, justifiant ce qu’il était « utile » de faire ou pas. Ainsi, dans un premier temps (1804-1870), une méthode « utile » est orientée vers un praticien de l’ordre judiciaire puis, dans un second temps (1870-1905), elle sera destinée à un juriste, en quelque sorte, « tout terrain ». Si certaines questions perdurent en dépit des années (la dictée en cours, le niveau des études, la critique sur la sévérité ou non des examens…), on peut observer un réel changement de dynamique notamment par le biais du droit public. Alors que l’enseignement reposait sur des connaissances élémentaires nécessaires au futur praticien en lien avec la méthode exégétique, progressivement, la méthode dogmatique l’emporte dans la perspective d’un enseignement plus généraliste.

    Caroline Regad, « Aux limites du droit »: captures d’instantanés, Aux limites du droit, Mare et Martin, 2016, pp. 143-158 

    Caroline Regad, « Introduction », Aux limites du droit, Mare & Martin, 2016, pp. 21-27 

    Caroline Regad, « "Sécurité juridique" et "contribuable" »: un problème constant et paradoxal (milieu XVI-milieu XIXème siècle), La sécurité juridique et le contribuable, PUAM, 2016, pp. 27-62 

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Sociétés commerciales et structure étatique (XVIème - XVIIIème siècle) », Les réactions constitutionnelles à la globalisation, Bruylant, 2016, pp. 273-289  

    International audience ; En recueillant les textes normatifs et en les conférant avec les réalisations de la période (par exemple le Code Savary, la naissance de la Chambre de commerce, le Bureau de commerce…), l’objectif est de savoir comment l’entité étatique se structure, notamment pour réguler le commerce.Il ressort de cette recherche que le XVIIème siècle est marqué par des réactions de méfiance, a fortiori, parce que l’Etat moderne est en train de se dessiner : il faut à la fois construire mais aussi se protéger. Le XVIIIème siècle s’inscrit dans ce prolongement avec des hésitations. Elles sont, d’une part, de type structurel en ce qui concerne la forme juridico-politique à donner aux relations commerciales. D’autre part, elles sont de type conjoncturel sur la réponse à proposer à la pression des impératifs du commerce international : l’Etat doit-il camper dans une attitude protectionniste ou, au contraire, libéraliser les échanges ? En conséquence, le commerce international peut avoir un impact direct sur la structure étatique, mais l’inverse est possible, quoique plus difficilement réalisable puisque les moyens dont disposent l’Etat régulateur impliquent forcément une action en interne. Il y a là un problème de logiques contradictoires, de tensions inévitables : les impératifs de l’échange viennent se heurter aux exigences de l’autoprotection.

    Caroline Regad, « Famille et Etat dans les écrits de droit public des Politiques aux Etatistes (milieu XVIème – milieu XVIIème) »: de la juxtaposition à la séparation ?, Pensée politique et famille, 2016, pp. 201-212 

    Caroline Regad, « Etat et religion sous le règne de Louis XIII »: Nouvel horizon, nouveau fondement ?, Pensée politique et religion , 2016, pp. 143-157 

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Aux limites du droit ; Aux limites du droit : captures d’instantanés », 2016  

    International audience ; A partir de sources notamment législatives et jurisprudentielles, l'objectif est de montrer que le système juridique parfois se grippe dans les effets qu’il peut produire. Contrairement aux méthodes classiques qui déterminent des classifications de normes en fonction du thème ou des organes qui les créent, cette recherche prend une autre dimension. En effet, le corpus des normes analysées a pour critère les effets éventuellement absurdes desdites normes.

    Caroline Regad, Regad Caroline, « "Sécurité juridique" et "contribuable" ; "Sécurité juridique" et "contribuable" : un problème constant et paradoxal (milieu XVI-milieu XIXème siècle) », 2016  

    International audience ; La recherche est menée sous l’angle des idées politiques alimentées par des considérations pratiques. Il a fallu brasser sur trois siècles l’ensemble des ouvrages parus sur la question et sélectionner ceux qui seraient pertinents pour la démonstration. Le thème étant riche, tant du point de vue des sources que du point de vue de la bibliographie, la recherche a dû être restreinte aux seuls propos abordant la question de la sécurité juridique.Certes, la sécurité juridique renvoie à l’aspiration à un ordre juridique non aléatoire et non susceptible de changer à tout moment mais il faut aussi que la situation présente soit perçue comme viable, ce qui est rarement le cas en matière d’imposition. La volonté de changement est animée par le sentiment d’impôts trop lourds, trop complexes, trop diversifiés mais, ce faisant, on s’expose à l’insécurité juridique. Et voilà en germe le paradoxe : changer et prendre le risque de l’incertitude ou ne pas changer et s’enliser.Partant, cet article propose de tracer la genèse de cette dynamique paradoxale, encore présente de nos jours, qui lie l’appel au changement et la crainte de l’insécurité juridique. Il s’agit donc de voir comment et pourquoi s’est formé de manière irréversible ce climat anxiogène inhérent à ce paradoxe de l’imposition d’autant que, en définitive, il n’est pas sûr que beaucoup de choses aient vraiment changé.

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Famille et Etat dans les écrits de droit public des Politiques aux Etatistes (milieu XVIème – milieu XVIIème) ; Famille et Etat dans les écrits de droit public des Politiques aux Etatistes (milieu XVIème – milieu XVIIème) : de la juxtaposition à la séparation ? », 2016  

    International audience ; Sous l’Ancien Régime, il est classique de comparer le pouvoir du père au pouvoir du roi, le roi endossant alors une figure particulière à l’égard de sa propre famille (son frère biologique doit, par exemple, être considéré comme son fils symbolique). Ainsi se trouve tracé le lien entre la famille et l’Etat. Dans cette lignée, on a coutume de dire (et les développements contemporains sur la formation de l’Etat relayent cette opinion) que la famille est la première cellule de l’Etat. Les Politiques eux-mêmes insistaient pour faire remonter la monarchie à la cellule familiale. Cependant, une évolution a lieu au début du XVIIème siècle, écartée par l’historiographie, ce que cette contribution a vocation à démontrer. Une lente et minutieuse enquête lexicographique a dû être menée. Elle était certes compliquée dans la mesure où les réflexions des juristes de Louis XIII et de Richelieu sont très dispersées dans l’ensemble de l’œuvre. Pour autant, elle ne fut pas moins riche de résultats.Il ressort que les juristes n’envisagent plus la famille comme le premier maillon de la chaîne. Or, si la famille est désormais absente, il n’y a que trois possibilités à envisager : ou bien l’Etat est un tout formé par une masse indéfinie, ou bien l’Etat est la somme d’agrégats individuels, ou bien il est la combinaison de plusieurs corps. C’est manifestement la troisième hypothèse qui est retenue, faisant le trait d’union entre l’Etat bodinien fondé sur la famille et le Léviathan de Hobbes qui englobe des individus sujets. Ce ne sont donc plus des familles mais des individus regroupés dans des corps qui composent l’entité étatique.

    Caroline Regad, « A la conquête du nouveau monde : le cyber-juriste »: le cyber-juriste, Les blogs juridiques et la dématérialisation de la doctrine, LGDJ, 2015   

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Le Bret, écrivain juriste », Ecrivains-juristes et juristes écrivains du Moyen – Age au siècle des Lumières, Classiques Garnier, 2015, pp. 699-702  

    International audience

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Savaron, écrivain juriste », Ecrivains-juristes et juristes écrivains du Moyen – Age au siècle des Lumières, Classiques Garnier, 2015, pp. 1138-1141  

    International audience

    Caroline Regad, Regad Caroline, « A la conquête du nouveau monde ; A la conquête du nouveau monde : le cyber-juriste », 2015  

    International audience ; Considérant que le cyber-juriste est un professionnel du droit (ou en passe de le devenir) ; qu'il tient à s'informer sans contrainte (de temps, de support…) ; qu'il s'intéresse à l'actualité d'autant plus s’il est lui-même concerné ; qu'il doit évoluer dans une sphère virtuelle dont les contours bougent souvent ; qu'il s'exprime et souhaite partager ses réflexions et ses interrogations et qu'il recherche l'interactivité, il en résulte que le blog juridique qui attire (doit) comporte(r) ces éléments. Face à un monde en perpétuelle mutation notamment avec l’arrivée d’Internet, la dématérialisation et la rapidité des communications, la figure du juriste change d’aspect. Les blogs juridiques en sont l’illustration, notamment dans la construction et la diffusion du droit, ce qui, par ricochet, pose la question du statut de la doctrine.

    Caroline Regad, « Un contrôle de constitutionnalité avant l’heure »: l’affaire des fils légitimés de Louis XIV, Actes du colloque de l'Association Française de Droit Constitutionnel organisé à Lyon le 26, 27, 28 juin 2014, 2014 

    Caroline Regad, « Une « justice politique » ? »: Le rôle de la prudence chez les juristes de Louis XIII et de Richelieu, Justice et Etat, PUAM, 2014 

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Une « justice politique » ? ; Une « justice politique » ? : Le rôle de la prudence chez les juristes de Louis XIII et de Richelieu », 2014  

    International audience ; La « justice politique » est la combinaison de deux sphères, celle de la justice et celle de la politique, ce qui est d’autant plus étrange que si la première relève théoriquement de l’impartialité, la seconde peut être taxée d’une véritable partialité. Cette tension ne peut être résolue qu’en intégrant le concept de prudence. La « justice politique » est donc la fusion de toutes les dimensions de la justice et de la politique ; elles se manifestent, se révèlent et se subliment l’une par l’autre. Or, la prudence irrigue l’une et l’autre, ramenant à l’humain ces deux sphères.Dans ces conditions, il était intéressant de se demander quel est le rôle que joue la prudence dans la version fusionnée de cette « justice politique » de la première moitié du Grand Siècle.A partir des imprimés et des manuscrits des juristes de Louis XIII et de Richelieu, il ressort que la prudence joue sans cesse un rôle de légitimation. Ainsi, la « justice politique » dans les moyens mobilise de manière permanente la prudence et la « justice politique » dans la fin fait un appel déterminant à ladite prudence. C’est bien ce que ce papier a tenté de mettre en exergue.Il est à préciser que le terme de prudence, dans les écrits des juristes, se rattache d’avantage aux conseillers du roi dans l’exercice d’une justice de type politique qu’à la théorie générale du pouvoir fort.

    Caroline Regad, « Adam Smith »: un philosophe du droit naturel ?, Un dialogue juridico-politique : le droit naturel, le législateur et le juge, PUAM, 2010, pp. 199-212 

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Adam Smith ; Adam Smith : un philosophe du droit naturel ? », 2010  

    International audience ; Adam Smith, connu pour être le père du libéralisme économique, a une démarche particulière puisqu’il s’est avant tout interrogé sur la Théorie des sentiments moraux (The Theory of Moral Sentiment), ce qui fut la principale source. L’idée était de montrer que Smith développait un système de droit naturel.A la suite d'une minutieuse enquête lexicographique, il est apparu qu’un glissement s’opérait progressivement de l’évaluation morale d’une personne à l’émergence du droit naturel universellement admis. Cette transition se fait notamment à partir de la notion du « spectateur impartial » qui agit comme « un juge ». Ce faisant, il était intéressant de relever que Smith, pour servir son argumentation, mobilise le vocabulaire juridique. Ainsi le champ sémantique du droit jalonne l’ensemble de son œuvre. Smith est peut-être un juriste qui s’ignore…Finalement, le Législateur, pour Smith, est l’Homme.

    Caroline Regad, François Quastana, Regad Caroline, Quastana François, « La Faculté de droit d’Aix à travers les guerres », Six siècles de droit à Aix 1409-2009, PUAM, 2009, pp. 195-199  

    International audience

  • Caroline Regad, Cédric Riot, « Le droit des animaux en France : Droit positif, droit prospectif et appréhension du droit du vivant », Journal of animal Law, Ethics and One Health (LEOH), 2024, pp. 24-34 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Animal Law in France: Positive law, prospective law and learning the law of the living », Journal of animal Law, Ethics and One Health (LEOH), 2024, pp. 24-34 

    Caroline Regad, « Le droit du vivant, un droit en devenir », Revue pratique de la prospective et de l’innovation, 2023, n°2, pp. 27-30   

    Caroline Regad, « Les avancées de la personnalité juridique de l’animal dans les Iles Loyauté (Nouvelle-Calédonie, France) », PEERS Press, 2023 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Sandra, Cécilia et maintenant Coco, des affaires judiciaires qui révèlent les avancées de la personnalité juridique de l’animal en Argentine - Note sur la décision du 22 décembre 2021 du Tribunal de première instance en matière d’infractions pénales de la Cité de Buenos Aires (n° IPP 246466/2021-0) », PEERS Press, 2023 

    Caroline Regad, « La personnalité juridique des fleuves, reflet de la progression du droit du vivant », La Semaine juridique. Édition générale, 2023, n°19, p. 938 

    Caroline Regad, « Face à la sixième extinction de masse, la solution du ‘droit du vivant’ », The Conversation France, 2021   

    Caroline Regad, « L'ébranlement d'un droit anthropocentré, signe d'une nouvelle ère ? », La Semaine juridique. Édition générale, 2021, n°27, pp. 1309-1316   

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Dossier - La personnalité juridique de l'animal », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, pp. 18-46   

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Introduction au dossier La personnalité juridique de l'animal », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, pp. 18-20 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La personnalité juridique de l'animal (I) - L'animal de compagnie : Genèse de la doctrine », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, pp. 21-27 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La personnalité juridique de l'animal (II) - Les animaux liés à un fonds (les animaux de rente, de divertissement, d'expérimentation) : Ramification de la doctrine », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, pp. 28-34 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Pages spéciales sur la Déclaration de Toulon », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, pp. 35-36 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La personnalité juridique de l'animal (III) - Les animaux sauvages : Etendue de la doctrine », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, pp. 37-46 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La question de la représentation des animaux », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, p. 22 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Les changements sémantiques induits par la personnalité juridique de l'animal », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, p. 24 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Vers une personnalité juridique de l'animal intégrée dans le droit commun », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, p. 27 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Droit des animaux, droit animal, droit animalier, droit de l'animal... comment s'y retrouver ? », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, p. 29 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Pourquoi parler de personne non-humaine et non de personne animale ? », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, p. 32 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La constitutionnalisation de la Charte du droit du vivant », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, p. 38 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Une évolution défavorable du statut de l'animal est-elle possible ? », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, p. 40 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Le Diplôme universitaire en Droit des Animaux », Droit & Patrimoine, 2021, n°311, p. 46 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Los Desafíos de la Declaración de Toulon », Chilean Animal Law Magazine, 2020, pp. 21-28 

    Caroline Regad, « La constatación : la incoherencia del derecho denunciado por la Declaración de Toulon », Chilean Animal Law Magazine, 2020, pp. 21-25 

    Caroline Regad, « J'enseigne à l'Université et les cours à distance peuvent apporter une réelle plus-value », The Huffington Post Canada, 2020 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Entrevista com Caroline Regad e Cédric Riot », Comissão de Defesa e Direito dos Animais, 2020 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Entretien avec Caroline Regad et Cédric Riot », Comissão de Defesa e Direito dos Animais, 2020 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Genèse de la Déclaration des universitaires juristes sur la personnalité juridique de l’animal, dite Déclaration de Toulon », Droit animal, Éthique & Sciences : Revue trimestrielle de la Fondation LFDA, 2020, n°106, p. 7   

    Caroline Regad, « Pour l'Université numérique ! », Le Huffington post, 2020 

    Caroline Regad, « Des juristes proposent de faire de l’animal une personne juridique », The Conversation France, 2019 

    Caroline Regad, « La reconnaissance de l'animal comme personne non-humaine »: D'hier à aujourd'hui, Annales de la faculté de droit et de science politique de Nice, 2019, pp. 203-211 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « L'animal, personne physique non-humaine », Annales de la faculté de droit et de science politique de Nice, 2019, pp. 201-220 

    Caroline Regad, « Genèse d’une doctrine : l’animal, personne physique non-humaine »: La personnalité juridique de l’animal (I) – L’animal de compagnie, Derecho Animal, 2019, n°1, pp. 84-90   

    Caroline Regad, « La politique au service du Droit dans l’enseignement d’Ortolan : Analyse comparée des cours de 1831 et 1848 », Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique, 2019 

    Caroline Regad, « Génesis de una doctrina : el animal como persona natural no humana », DA. Derecho Animal, 2019, n°1, pp. 84-90 

    Caroline Regad, « Genesis of a doctrine : animal as non-human natural person », Derecho Animal. Forum of Animal Law Studies, 2019 

    Caroline Regad, « Il est temps que l’animal soit considéré comme une personne juridique », Science & Vie, 2018   

    Caroline Regad, « Pourquoi l’animal devrait être reconnu comme une ‘personne’ juridique en France ? », France 24, 2018   

    Caroline Regad, Regad Caroline, « 2 scénarii, mais un seul souhaitable, pour clarifier le droit des animaux en France », Le Huffington post, 2018    

    International audience

    Caroline Regad, Regad Caroline, « A quand l’animal reconnu comme une ‘personne’ juridique en France ? », The Conversation France, 2018      

    International audience

    Caroline Regad, « L'animal peut-il être une personne juridique en droit français ? », Up' Magazine, 2018   

    Caroline Regad, « Un animal est-il une chose ou une personne ? », Ouest-France : Bretagne, Normandie, Maine, Anjou, Poitou : journal républicain du matin, 2018   

    Caroline Regad, « Can the animal be a legal person under French law ? », Up' Magazine, 2018 

    Caroline Regad, « Quand le secret (ne) rime (pas ?) toujours avec la nécessité (?) ou l’émergence de la raison d’Etat », Cahiers du Centre de droit et de politique comparés , 2018, pp. 71-80 

    Caroline Regad, Riot Cédric, « Legal Personhood of Animals (I): The case for the legal personhood of companion animals. Synthesis of doctrinal developments ; La personalidad jurídica de los animales (I) Animales de compañía ; La personnalité juridique de l'animal (I): L'animal de compagnie », 2018  

    International audience ; Law 2015-177 of February 16, 2015, modifying the French Civil Code, defined animals as « living beings doted with sensibility », which marked an evolution in French Law. Yet neither attributed legal personhood nor provided with a new legal regime, animals remain, except where special laws protect them, covered by the regime of things.The objective of the March 29, 2018 Seminar was twofold:To demonstrate that companion animals are capable of being granted legal personhood.To recommend, concomitantly, the recognition of the legal category of (natural) non-human person and the creation of a special regime attached to it ; La Ley Nº 2015-177, de 16 de febrero de 2015, por la que se modifica el Código Civil, define a los animales como "seres vivos dotados de sensibilidad", lo que marca una evolución de la legislación francesa. Sin beneficiarse de la personalidad jurídica ni de un nuevo régimen legal, los animales permanecen, excepto cuando leyes especiales los protegen, sujetos al régimen de propiedad.El objetivo de la conferencia del 29 de marzo de 2018 es doble:Demostrar que el animal de compañía es apto para recibir la personalidad jurídica.Proponer, concomitantemente, el reconocimiento de la categoría de persona no humana (física) y la creación de un régimen apropiado. ; La loi n°2015-177 du 16 février 2015, modifiant le Code civil, a défini les animaux comme des « êtres vivants doués de sensibilité », marquant une évolution du droit français. Ne bénéficiant ni de la personnalité juridique, ni d’un régime juridique nouveau, les animauxdemeurent, sous réserve des lois qui les protègent, soumis au régime des biens. L’objectif du colloque du 29 mars 2018 est double : -Démontrer que l’animal de compagnie est apte à recevoir la personnalité juridique.-Proposer, de manière concomitante, la reconnaissance de la catégorie de personne (physique) non humaine et la création d’un régime propre.Mots clés : Personnalité juridique, Animal de compagnie, Catégorie juridique, Personne(physique) non humaine, Doctrine, Statut de l’animal de compagnie, Régime juridique,Objet ou Sujet de droit, Proposition législative

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Le droit du vivant (schéma de transition) », 2016 

    Caroline Regad, « Etat et souveraineté »: destins croisés ? Essai sur les rapports entretenus entre les deux notions de Jean Bodin à nos jours, Revue de la Recherche Juridique - Droit prospectif, 2013, pp. 133-148 

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Etat et souveraineté ; Etat et souveraineté : destins croisés ? Essai sur les rapports entretenus entre les deux notions de Jean Bodin à nos jours », 2013  

    International audience ; Partant de la célèbre définition de Bodin selon laquelle « République est droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun, avec puissance souveraine »,on se rappelle que la souveraineté était un élément constitutif de l’Etat. Mais, eu égard au débat contemporain sur la souveraineté, on peut se demander quelles ont été les grandes étapes de l’évolution doctrinale. Formulé autrement, la souveraineté est-elle un critère sine qua non qui préside à la définition de l’Etat ?Un panorama qui veut s’étendre sur plusieurs siècles exige la prise en compte des sources de préférence en provenance de « grands » auteurs : Bodin, le Bret, Hobbes, Rousseau ou encore Carré de Malberg, Jellinek, Kelsen… Ces travaux ont conduit à la conclusion suivante : si dans une analyse traditionnelle, la souveraineté est un véritable élément organique constitutif de l’Etat, dans une approche contemporaine, elle est une notion ébranlée qu’il faut réinventer. Historiquement, la souveraineté a pu être considérée comme le « cœur » de l’Etat, voire son « âme » mais, au début du XXème siècle, elle a subi diverses attaques si bien qu’actuellement, elle est peut-être devenue une notion à renouveler, avec d’éventuels effets sur l’Etat lui-même.

    Caroline Regad, « Le droit et la destinée »: chemins croisés, Revue de la Recherche Juridique - Droit prospectif, 2010 

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Le droit et la destinée ; Le droit et la destinée : chemins croisés », 2010  

    International audience

  • Caroline Regad, Cédric Riot, Mémoire d’amicus curiae soumis dans l’affaire de l’éléphante Ely – La reconnaissance de l’éléfante Ely comme sujet de droit, personne physique non-humaine, 2023 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Escrito de amicus curiae presentado en el caso del elefanta Ely– El reconocimiento del elefante Ely como sujeto de derecho, persona física no humana, 2023 

    Caroline Regad, Construire et transmettre le savoir au XXIe siècle : enseignement numérique et hybride, 2023 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Soumission d’experts internationaux à l’Assemblée des citoyens sur la perte de la biodiversité, 2022 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Submission by international experts to the Citizens' Assembly on Biodiversity Loss, 2022 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Mémoire d’amicus curiae soumis dans l’affaire de l’orang-outan Sandai: La reconnaissance de l’orang-outan Sandai comme personne physique non-humaine, 2022 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Escrito de amicus curiae presentado en el caso del orangután Sandai – El reconocimiento del orangután Sandai como persona física no humana, 2022 

    Caroline Regad, Cédric Riot, La progressive intégration, en France, de la jurisprudence de la Terre, 2022 

    Caroline Regad, Cédric Riot, "Legal opinion": en réponse à la demande de l’Alliance pour les droits des animaux, dans le cadre de l’Assemblée constituante du Chili visant à la rédaction d’une nouvelle Constitution (« Carta Magna »), A l’attention de la Commission de l’Environnement, des droits de la nature, des biens naturels et du modèle économique de la Convention constitutionnelle chilienne, 2022 

    Caroline Regad, Cédric Riot, "Legal Opinion" à la demande de Madame la Sénatrice Jésusa Rodriguez dans la perspective d’une réforme de la Constitution et du code civil mexicains dont les propositions ont été présentées au Sénat mexicain le 14 septembre 2021, 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Profil du pays 2021 – France, Rapport pour le programme des Nations Unies Harmony with Nature » en application de la résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies le 21 décembre 2020, A/RES/75/220, 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Country Profile 2021 – France, Report for the United Nations Harmony with Nature Programme », in accordance with the resolution adopted by the General Assembly of the United Nations on 30 December 2021, 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, "Note sur les possibilités légales d’intégration des droits de la Nature dans le droit international", Programme de l'Organisation des Nations Unies, Harmony with Nature, 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Note on legal possibilities for integrating the rights of Nature into international law », United Nations, Harmony with Nature Programme, 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Expertise à la demande de Madame la Sénatrice Jésusa Rodriguez dans la perspective d’une réforme de la Constitution et du code civil mexicains dont les propositions ont été présentées devant le Sénat mexicain le 14 septembre 2021, 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Expertise présentée devant la députation nationale au cours d’une audition devant Madame Cécile Muschotti, députée du Var, chargée par le Premier Ministre Jean Castex de rédiger un rapport sur l’institution d’un défenseur de l'environnement et des générations futures sur le modèle du défenseur des droits et Madame Virginie Dumoulin, membre du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), service d’inspection du Ministère de la Transition écologique, 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Pour un droit des animaux cohérent : la personnalité juridique de l’animal, personne physique non-humaine, 2019 

    Caroline Regad, Cédric Riot, L’évolution du statut juridique de l’animal: La reconnaissance d’une personnalité juridique pour la cohérence du droit, 2019 

    Caroline Regad, Regad Caroline, Proposition de rédaction d’un texte de loi en faveur de la reconnaissance de la personnalité juridique des animaux de compagnie, 2018  

    Séance solennelle, sur une idée de Caroline Regad, lors du colloque sur La personnalité juridique de l'animal (Université de Toulon) ; Remise à Madame Valérie GOMEZ-BASSAC, Députée de la 6e circonscription du Var, d’une proposition de rédaction d’un texte de loi en faveur de la reconnaissance de la personnalité juridique des animaux de compagnie.Ce document est confidentiel.

    Caroline Regad, Présentation analytique des recherches et des activités pédagogiques, 2015 

    Caroline Regad, Du privilège à la citoyenneté et à la lutte contre les discriminations, 2008 

    Caroline Regad, Le spectateur impartial et le législateur involontaire : de la théorie des sentiments moraux à la jurisprudence naturelle. Une science complexe de la conciliation: Essai sur le système de L’art du législateur de Haankonssen, 2006 

  • Caroline Regad, "Les animaux sont-ils des personnes ?", 2023 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Note de politique publique - Le droit des animaux et le droit du vivant dans l’enseignement supérieur, 2022 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Harmonie avec la Nature et biodiversité : le rôle du droit du vivant, in: Contributions of Ecological Economics and Earth-centered law, General Assembly Interactive Dialogue on Harmony with Nature to Commemorate International Mother Earth, United Nations, New York, États-Unis, 2022 

    Caroline Regad, Remédier aux lacunes de la réglementation européenne sur le bien-être des animaux (I), 2022 

    Caroline Regad, Cédric Riot, The Charter on the Law of the Living, 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Charte du Droit du Vivant, 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Carta de Derecho de lo Viviente, 2021 

    Caroline Regad, Earth-Centered Law, EJ Input Harmony with Nature, United Nations, 2021 

    Caroline Regad, Le droit face à la menace écologique - Dossier de presse, 2020 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Déclaration de Toulon : « Les animaux doivent être considérés comme des personnes physiques non-humaines », 2019 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Droit des Animaux : Toulon répond à Cambridge – Déclaration de Toulon, 2019 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Bande annonce - Déclaration de Toulon (France) du 29 mars 2019, 2019 

    Caroline Regad, Cédric Riot, L'Université de Toulon, pôle de référence et d'innovation en droit des animaux, 2019 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Note de travail sur la personne physique non-humaine, 2018 

    Caroline Regad, Proposition de rédaction d’un texte de loi en faveur de la reconnaissance de la personnalité juridique des animaux de compagnie, 2018 

    Caroline Regad, Regad Caroline, Riot Cédric, Schmitt Sylvie, "The specific legal status of the animal" ; "La personnalité juridique de l'animal (I) - L'animal de compagnie", 2018  

    La loi n°2015-177 du 16 février 2015 a défini les animaux comme des « êtres vivants doués de sensibilité », tout en les maintenant, sous réserve des lois qui les protègent, dans le régime des biens. Nous proposons de refondre la catégorie des personnes afin d’y intégrer l’animal, facilitant la création d’un régime juridique cohérent et efficace. Aux côtés des personnes humaines, la catégorie des personnes non-humaines serait créée.Cette perspective est à nos yeux d’autant plus nécessaire que le droit français doit se mettre en conformité avec l’article 9 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Animal du 15 octobre 1978 qui affirme que « La personnalité juridique de l'animal et ses droits doivent être reconnus par la loi. »Le législateur apporterait ainsi les réponses pratiques et théoriques aux nombreuses incohérences de notre droit sur la question des animaux. Cette première édition concerne les animaux de compagnie. Nous élargirons ces réflexions aux autres animaux (d’élevage, etc.) dans les prochains volets.---The n°2015-177 Act of February 16th 2015 defined animals as “living beings endowed with sensitivity”, while at the same time keeping them under the property regime, respecting the laws which protect them.We suggest overhauling the legal category of the natural person in order to include the animal, which would facilitate the creation of a coherent and efficient legal regime. In addition to human beings, the legal category of the non-human natural person would thus be created.In our opinion, this prospect is all the more necessary as French law has to comply with Article 9 of the Universal Declaration of Animal Rights of October 15th 1978 which provides that “the specific legal status of animals and their rights must be recognised by law”.The legislator would thus remedy the numerous practical and theoretical inconsistencies of our legal system regarding animals.Our first lecture deals with companion animals. We shall widen the scope of our research to include other categories of animals (livestock, etc) in our next presentations.

    Caroline Regad, L'Affaire des Légitimés (1714-1723) au regard du droit constitutionnel, 2017  

    Ou comment « Garder la Constitution de la monarchie »[1] En juillet 2010, paraissait le n° 28 des Cahiers du Conseil Constitutionnel qui contenait un dossier consacré à l’histoire du contrôle de constitutionnalité. Michel Troper, Marie-France Renoux-Zagamé, Philippe Pichot, François Saint-Bonnet, Jean-Louis Mestre, Jean-Louis Halpérin et Pasquale Pasquino livraient alors leurs réflexions sur la question[2]. Que les Cahiers s’emparent de ce thème était bien un signal de rapprochement entre le .

    Caroline Regad, ds, Les sources du droit | Stefan Goltzberg, 2017  

    Stefan Goltzberg, Les sources du droit, Paris : PUF, coll. « Que sais-je ? », 2016, 126 p. Compte rendu par Caroline Regad (Université de Toulon) C’est dans un ouvrage d’un peu plus de 120 pages que Stefan Goltzberg se donne pour projet aussi riche qu’ambitieux de traiter des sources du droit. Riche parce qu’avec aisance, l’auteur maîtrise aussi bien la théorie du droit que l’histoire du droit ou le droit comparé, en passant par diverses cultures juridiques, du droit talmudique aux droits af.

    Caroline Regad, Regad Caroline, L’affaire des légitimés (1714-1723) au regard du droit constitutionnel ou comment "Garder la Constitution de la monarchie’", 2017  

    Carnet de recherches « Parlement(s) de Paris et d’ailleurs (XIIIe-XVIIIe s.) » ; Par l'édit de Marly, Louis XIV légitime ses bâtards, le duc de Maine et le comte de Toulouse, violant ainsi le principe d'indisponibilité inhérent au statut de la Couronne de France. L'affaire fit grand bruit en son temps, opposant les partisans des princes légitimes aux proches des princes légitimés. Cependant, après la mort du Roi-Soleil, l'édit de 1717 révoque les dispositions de l'édit de Marly « puisque les lois fondamentales de notre royaume nous mettent dans une heureuse impuissance (…) de disposer de notre Couronne même…». On assiste en réalité à une forme de contrôle de constitutionnalité avant l'heure. Pour le prouver, il faut, d'une part, analyser les conditions d'un tel contrôle : l'existence d'une Constitution et la présence d'un gardien. D'autre part, il convient de s'assurer des effets en droit. Ce travail a conduit à s’interroger notamment sur l’organe et sur les modalités du contrôle.

    Caroline Regad, Regad Caroline, Riot Cédric, Non human person in french law ; Personne non humaine en droit français, 2017  

    Doctrine en faveur de la personnalité juridique de l'animal, défendue par Caroline Regad et Cédric Riot, enseignants-chercheurs, Faculté de droit, Université de Toulon.

    Caroline Regad, ds, [Parution] Aux limites du droit | Caroline Regad (dir.), 2016  

    Regad Caroline (dir.), Aux limites du droit, Paris : Mare & Martin, coll. "Droit public", 2016, 378 p. La limite peut être entendue dans deux sens dont les implications sont différentes, voire opposées. Elle peut être considérée comme un horizon indépassable, un mur infranchissable qui borne très distinctement des domaines d'étude et des champs d'action. Dans une seconde acception, la limite est, au contraire, la ligne qui peut être franchie et par extension, la limite devient amovible : elle.

    Caroline Regad, Regad Caroline, Brève introduction au droit, 2013  

    Intervention en tant que professeur invité dans un lycée

    Caroline Regad, Du sauvetage des naufragés de l’inconséquence économique: Du triomphe d’une pensée flouée par ses détracteurs, 2008 

    Caroline Regad, Rita Borgetto, Frédérique Pallais, Le jeu, un enjeu pour l'enseignement ?: Publié dans la rubrique "Actualités" du site internet de l'Université de Toulon consacré au projet NCU Mistral (Nouveaux Cursus à l’Université – Mission de Transformation des Licences), 2023 

    Caroline Regad, L’affaire des légitimés (1714-1723) au regard du droit constitutionnel ou comment "Garder la Constitution de la monarchie’", 2017 

  • Caroline Regad, « Parler du Vivant, parler pour le Vivant ? Le point de vue du droit », Face à l’urgence environnementale, que peut vraiment la communication ?, Assemblée Nationale, CELSA, Sorbonne Université, Paris, le 10 novembre 2024 

    Caroline Regad, « Qui a (vraiment) tué Henri IV ? », Cycle de conférences sur Les grands procès, Toulon, le 28 octobre 2024 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « 5 ans après : La Déclaration de Toulon et les avancées de la personnalité juridique - Aspect national et international », Point culture L214, Strasbourg, le 17 septembre 2024 

    Caroline Regad, « La ludopédagogie ou un engagement au service de la réussite des étudiants », A la découverte de la ludopédagogie, La Garde, Toulon, le 06 juin 2024 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Droit des animaux en France : Droit positif, droit prospectif Et apprehension du droit du vivant », Jean Monnet course on animal rights, from a comparative and global perspective, Milan’s Bicocca University, Milan (Italie), le 04 mars 2024 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « El derecho de los animales en Francia : Las insuficiencias del derecho estricto frente a los avances del derecho indicativo », I cumbre internacional de derecho ambiental, animal y minero, San Juan Argentina (AR), le 14 décembre 2023 

    Caroline Regad, « Retour d’expérience sur la collaboration entre les services lors d’un appel à pédagogie innovante et la collaboration entre les étudiants dans le cadre de l’utilisation de la ludo-pédagogie et des méthodes de l’intelligence collective », Journée Initiatives Pédagogiques 2023, Toulon, le 02 juin 2023 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « The body of the law of the living (corpus iuris vitalis) in support of the Earth Jurisprudence », Transitioning to an Ecological Civilization through the Rights of Nature and Ecological Economics, Santiago Chile (CL), le 16 janvier 2023 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La Déclaration de Toulon et la Charte du Droit du Vivant : Fondements juridiques des changements de paradigme non-anthropocentrés et soutiens de la jurisprudence de la Terre », Implementing a new paradigm in the post-covid 19 world : Earth jurisprudence and Latin America’s rights of Nature, Séoul South Korea (KR), le 14 février 2022    

    Organised by Institute of Latin American Studies HK, Hankuk University of Foreign Studies, National Research Foundation of Korea

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Interactive dialogue of the general assembly on harmony with nature in commemoration of international mother earth day », Harmony with Nature and Biodiversity : Contributions of Ecological Economics and Earth-centered law, New York United States (US), le 22 avril 2022   

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La Carta de Derecho de lo Viviente : Génesis de un futuro derecho », 2e congrès international virtuel en droit des animaux, Buenos Aires Argentina (AR), le 15 novembre 2021  

    Evento organizado desde Argentina por el Observatorio de Derecho Animal en cooperación de Sin Cadenas de Neuquén, Comisión de Derecho Animal CAS (Tucumán) e Instituto de Derecho Animal del Colegio de Abogados y Procuradores de Salta.

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Protéger les droits des humains et les droits de la Nature et des animaux », Conférence sur l’avenir de l’Europe impulsée par la Commission Européenne, le Parlement Européen et le Conseil de l’Union européenne, Strasbourg, le 14 novembre 2021 

    Caroline Regad, « Proclamation internationale de la Charte du Droit du Vivant », Charte du Droit du Vivant / Charter on the Law of the Living / Carta de Derecho de lo Viviente, New-York United States (US), le 26 mai 2021    

    Charte issue de la trilogie scientifique sur la personnalité juridique de l’animal, programme de recherche français initié au sein de l’Université de Toulon.

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Roundtable on Animal Legal Personhood – The French and international perspective », Roundtable on Animal Legal Personhood - Perspectives from continental law, Cambridge United Kingdom (GB), le 26 mars 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La personnalité juridique de l’animal – Les perspectives française et internationale », Roundtable on Animal Legal Personhood - Perspectives from continental law, Cambridge United Kingdom (GB), le 10 mars 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La personalidad jurídica de los animales », Foro por el reconocimiento de los derechos de los demás animales, Ciutad de México Mexico (MX), le 17 février 2021 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La personalidad jurídica de los animales en la Declaración de Toulon », La personnalité juridique de l'animal et la Déclaration de Toulon, Cycle de conférences de l'Institut de droit des animaux, Conférence en traduction simultanée organisée par l'Association ibéro-américaine de droit, de culture et d’environnement, Institut de droit des Animaux, Argentine, Mexique, Panama,, Buenos Aires Argentina (AR), le 11 décembre 2020

    Conférence organisée par l'Instituto de Derecho Animal (Argentine).

    Caroline Regad, « Sociétés en danger. Menaces, peurs, perceptions, savoirs, réactions, résiliences », Sociétés en danger – Menaces, peurs, perceptions, savoirs, réactions, résiliences, Paris, le 20 novembre 2020    

    8ème Journée des Sciences Sociales organisée par la Fondation pour les sciences sociales

    Caroline Regad, Cédric Riot, « (Ré)concilier les approches environnementales et animales – Le levier de la personnalité juridique des animaux sauvages », La personnalité juridique de l'animal (III) - Les animaux sauvgages, Toulon, le 07 novembre 2020  

    Organisé sous la responsabilité scientifique de Caroline Regad et Cédric Riot - Enseignants-chercheurs à l’Université de Toulon, porté par la Direction de la Formation Tout au Long de la Vie et du Développement des Ressources Propres de l’Univ. de Toulon

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Les animaux à poils, à plumes ou à écailles dans la "Planète Nature" : des sciences au droit », Planète Nature, La Garde, le 02 octobre 2020 

    Caroline Regad, « Le droit face à la menace écologique : la solution personnificatrice », Journée des lauréats de la Fondation des Sciences Sociales, Paris, le 05 juin 2020 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « 1º Congreso virtual internacional de derecho animal 2020 », 1e congresso virtual internacional de derecho animal 2020, Buenos Aires Argentina (AR), le 25 mai 2020  

    Organizado por Colegio de abogados y procurados de Salta – Instituto de derecho animal

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Die Toulon-Deklaration (in Deutsch) », 1e congresso virtual internacional de derecho animal, Buenos Aires Argentina (AR), le 01 mai 2020 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La personnalité juridique de l'animal : Rétrospectives et perpectives », Journée de sensibilisation aux animaux, Toulon, le 18 mars 2020 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Discours de remise solennelle des diplômes universitaires en droit des animaux », Cérémonie solennelle de remise des diplômes en droit des animaux, promotion Montaigne, Toulon, le 06 février 2020 

    Caroline Regad, « Le droit face à la menace écologique - Phase I », Rencontre des lauréats 2019-2020 de la FSS à Sciences Po Paris, Paris, le 23 novembre 2019 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Les enjeux de la Déclaration de Toulon sur la personnalité juridique de l'animal », Fête de l'animal 2, Toulon, le 05 octobre 2019 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « En exclusivité : l'esprit et les clés d'interprétation de la Déclaration de Toulon », Conférence de presse, Toulon, le 01 octobre 2019 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La Déclaration de Toulon ou l'intérêt d'attribuer une personnalité juridique à l'animal », Animaux et communs naturels : un statut juridique pour les protéger ?, Toulouse, le 22 août 2019 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La Déclaration de Toulon du 29 mars 2019 sur la personnalité juridique de l’animal : pourquoi ? quelle potentialité juridique ? », Démocratie et Justice - Table ronde "Représenter et protéger les droits fondamentaux des minorités vivantes non humaines", Aix-en-Provence, le 01 juillet 2019 

    Caroline Regad, « Choix et pertinence des termes : droit des animaux, droit de l’animal, droit animal, droit animalier, droits des animaux », Conférences inaugurales du Diplôme Universitaire en droit Droit des Animaux, Toulon, le 13 avril 2019 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Louis Balmond, « Déclaration de Toulon », La personnalité juridique de l'animal (II) - Les animaux liés à fonds (les animaux de rente, d'expérimentation, de divertissement), Toulon, le 29 mars 2019  

    Déclaration proclamée dans le cadre de la trilogie des colloques organisés au sein de l’Université de Toulon sur la personnalité juridique de l’animal.

    Caroline Regad, Cédric Riot, « Les animaux liés à un fonds, vers une nouvelle catégorie de personnes physiques non-humaines », La personnalité juridique de l'animal (II) - Les animaux liés à un fonds (les animaux de rente, de divertissement, d'expérimentation), Toulon, le 28 mars 2019    

    Organisé par l’Université de Toulon, sous la responsabilité scientifique de Caroline Regad et Cédric Riot, avec le parrainage de la Fondation Brigitte Bardot

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La personnalité juridique de l’animal, seul moyen d’assurer la cohérence du droit », le 20 novembre 2018 

    Caroline Regad, Cédric Riot, « La personnalité juridique de l'animal : yes, we can ! », La Fête de l'Animal, Toulon, le 28 septembre 2018 

    Caroline Regad, « Une présentation du droit des animaux au XXIème siècle (I) », Conférence de presse, Toulon, le 24 septembre 2018 

    Caroline Regad, Cédric Riot, Sylvie Schmitt, « Une convergence pluridisciplinaire en faveur de la personnalité juridique de l’animal de compagnie », La personnalité juridique de l'animal (I) - Les animaux de compagnie, Toulon, le 29 mars 2018    

    International audience

    Caroline Regad, « Sur la piste du Droit des Animaux », La Recherche fait son show, Toulon, le 07 mars 2018 

    Caroline Regad, Regad Caroline, Cédric Riot, Riot Cédric, Schmitt Sylvie, « The specific legal status of the animal ; La personnalité juridique de l'animal (I) - L'animal de compagnie », Pourquoi ? Comment sortir l'animal de la catégorie des biens ? Conséquences ?, Nice, le 01 janvier 2018

    International audience ; The n°2015-177 Act of February 16th 2015 defined animals as “living beings endowed with sensitivity”, while at the same time keeping them under the property regime, respecting the laws which protect them.We suggest overhauling the legal category of the natural person in order to include the animal, which would facilitate the creation of a coherent and efficient legal regime. In addition to human beings, the legal category of the non-human natural person would thus be created.In our opinion, this prospect is all the more necessary as French law has to comply with Article 9 of the Universal Declaration of Animal Rights of October 15th 1978 which provides that “the specific legal status of animals and their rights must be recognised by law”.The legislator would thus remedy the numerous practical and theoretical inconsistencies of our legal system regarding animals.Our first lecture deals with companion animals. We shall widen the scope of our research to include other categories of animals (livestock, etc) in our next presentations. ; La loi n°2015-177 du 16 février 2015 a défini les animaux comme des « êtres vivants doués de sensibilité », tout en les maintenant, sous réserve des lois qui les protègent, dans le régime des biens. Nous proposons de refondre la catégorie des personnes afin d’y intégrer l’animal, facilitant la création d’un régime juridique cohérent et efficace. Aux côtés des personnes humaines, la catégorie des personnes non-humaines serait créée.Cette perspective est à nos yeux d’autant plus nécessaire que le droit français doit se mettre en conformité avec l’article 9 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Animal du 15 octobre 1978 qui affirme que « La personnalité juridique de l'animal et ses droits doivent être reconnus par la loi. »Le législateur apporterait ainsi les réponses pratiques et théoriques aux nombreuses incohérences de notre droit sur la question des animaux. Cette première édition concerne les animaux de compagnie. Nous élargirons ces réflexions aux autres animaux (d’élevage, etc.) dans les prochains volets.

    Caroline Regad, « Joseph Louis Elzéar Ortolan, juriste toulonnais, français et européen », Joseph Louis Elzéar Ortolan, juriste toulonnais, français et européen, Toulon, le 16 novembre 2017 

    Caroline Regad, Regad Caroline, « La politique au service du Droit dans l’enseignement d’Ortolan ; La politique au service du Droit dans l’enseignement d’Ortolan : Analyse comparée des cours de 1831 et 1848 », Pensée politique et religion , Aix-en-Provence, le 15 septembre 2016  

    International audience

    Caroline Regad, « Penser l’ordre juridique médiéval et moderne », le 21 janvier 2016  

    Regards croisés sur les méthodes des juristes (I). Colloque organisé à l’École de droit de l’Université d’Auvergne

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Famille et Etat dans les écrits de droit public des Politiques aux Etatistes (milieu XVIème – milieu XVIIème) : de la juxtaposition à la séparation ? », Pratique(s) et enseignement du droit. L'épreuve du réel, Toulon, le 21 mai 2015  

    International audience

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Le droit dans Fairy Tail - Essai de construction d’un système juridique », Le droit dans les fictions, Toulon, le 01 janvier 2015  

    International audience ; L’objectif est de considérer la mise en scène du droit dans la fiction, peu importe le type de fiction retenue. L’idée est de s’avancer sur un terrain assez peu exploré : celui du manga. Le choix s’est porté sur celui de Fairy Tail qui connaît à l’heure actuelle un grand succès, notamment au Japon. Alors que le droit n’est pas explicitement le thème des plus de 420 chapitres publiés, je souhaitais essayer de (re)construire le système juridique du monde qui y est décrit.Or, la manière d’appréhender le droit des Japonais ne correspond guère à celle d’un Occidental. Il a fallu en tenir compte en décidant d’incorporer, en quelque sorte, de la fiction à la fiction : en faisant « comme si » la société décrite s’inscrivait dans le modèle occidental.Partant, les règles de droit public et de droit privé sont relevées de manière systématique pour le corpus et sont intégrées à l’intérieur d’un système juridique forgé pour l’occasion.

    Caroline Regad, « L’unité dans le Cours de droit constitutionnel de Pellegrino Rossi », Les précurseurs du droit constitutionnel , Toulon, le 08 novembre 2014 

    Caroline Regad, « Les précurseurs italiens du droit constitutionnel », le 07 novembre 2014 

    Caroline Regad, « Un contrôle de constitutionnalité avant l’heure », Colloque de l'Association Française de Droit Constitutionnel, Lyon, le 26 juin 2014 

    Caroline Regad, « Aux limites du droit », le 16 avril 2014 

    Caroline Regad, « Penser le droit : saisir l’insaisissable », Ateliers de philosophie du droit, Aix-en-Provence, le 06 mars 2014 

    Caroline Regad, « Propos d'ouverture », Aux limites du droit, Toulon, le 15 avril 2014  

    International audience

    Caroline Regad, Regad Caroline, « L’unité dans le Cours de droit constitutionnel de Pellegrino Rossi ; L’unité dans le Cours de droit constitutionnel de Pellegrino Rossi : un appel au sens juridique du terme », Justice et Etat, Aix-en-Provence, le 12 septembre 2013  

    International audience

    Caroline Regad, « Faire croire, c'est pouvoir - Une idée fortement présente chez les juristes de Louis XIII et de Richelieu », Mémoire(s) des origines et stratégies de légitimation du pouvoir, Lyon, le 12 décembre 2013 

    Caroline Regad, « Le droit ou l’exaltation du conflit », Les journées de l'Axe, Toulon, le 19 juin 2013 

    Caroline Regad, Regad Caroline, « "Sécurité juridique" et "contribuable" ; "Sécurité juridique" et "contribuable" : un problème constant et paradoxal (milieu XVI-milieu XIXème siècle) », Ouverture aux études supérieures, Marseille, le 02 décembre 2013  

    International audience ; « Faire sentir, c’est déjà agir », disait Richelieu. Les juristes de Louis XIII et de Richelieu avaient bien conscience de ce ressort du pouvoir. Faire sentir et en tout cas faire croire, voilà en substance le pouvoir car cela permet de pouvoir c’est-à-dire, au sens large, avoir la capacité formelle et matérielle de faire, de ne pas faire ou de faire faire quelque chose. Appliqué au système qui émerge progressivement, c’est donner non seulement une autorité morale à une entité gouvernante mais aussi les moyens de son action, les outils, notamment juridiques, qui seront le prolongement de sa puissance. Les écrits des juristes de Louis XIII et de Richelieu, mis en lumière avec une bibliographie récente issue des facultés de droit et de lettres, ont été les matières premières de ce travail. La question est la suivante : quelles sont les stratégies de légitimation du pouvoir mises en œuvre par les juristes de Louis XIII et de Richelieu ?De manière générale, les juristes s’attellent à créer un imaginaire propre au pouvoir, à proposer une théologie politique, à trier les informations, à donner une analyse clé en main, à marteler des idées, à vouloir influer sur la pratique, à s’assurer de la légitimité du pouvoir, à garantir la bonne réception de celui-ci. De ce point de vue, la symbolique est forte et l’attention des juristes se porte, entre autres, sur les manières d’exploiter au mieux tous les événements exceptionnels qui rythment la vie d’une monarchie : du sacre aux funérailles en passant par les mariages royaux, l’entrée des villes ou des lits de justice.Conscients de l’intérêt de bien réfléchir sur les formes, les juristes de Louis XIII et de Richelieu se sont appliqués à mettre en œuvre ce principe dans la rédaction de leurs œuvres.

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Sociétés commerciales et structure étatique (XVIème - XVIIIème siècle) », Les réactions constitutionnelles à la globalisation, Toulon, le 31 mai 2013  

    International audience

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Quand le secret (ne) rime (pas ?) toujours avec la nécessité (?) ou l’émergence de la raison d’Etat », Les Doctoriades , Toulon, le 01 janvier 2012  

    International audience ; Dès lors que le chercheur va puiser à la source, il découvre quatre critères de définition de la raison d’Etat : la contravention à la loi, l’objectif de primauté de l’intérêt public, la possibilité assumée d’écraser le particulier, le tout entouré de l’aura du secret. Le secret et l’intérêt de l’Etat sont les critères les plus importants. Les moyens sont donc proportionnés à la fin dans l’objectif de la conservation du corps. La raison d’Etat présente à la fois un versant négatif et positif. Le côté négatif de la raison d’Etat se loge dans la violence assumée. Le côté positif consiste en la réalisation d’un nouvel ordre rationnel entre les hommes, l’ordre rationnel du Léviathan. Avec la raison d’Etat, l’adage « la fin justifie les moyens » est mis à l’honneur. Quitte à écraser le particulier, la raison d’Etat s’active officiellement pour préserver l’intérêt général. Sa force est également sa faiblesse. Elle est basée sur le secret et s’articule sur deux principe : autonomie de la décision, hétéronomie des conditions de sa mise en œuvre. Autrement formulé : opacité de la source, transparence dans la mise en scène. Il a donc fallu se replonger au cœur des grands procès politiques de l’époque : celui du maréchal d’Ancre, celui des Marillac ou encore celui de De Thou. Or, tout bien considéré, le secret présente deux facettes : il peut être à visée inoffensive dès lors qu’il relève de l’omission ou bien il peut être à visée offensive, voire agressive dès lors qu’il travestie une situation, ce que le maquillage juridico-politique ne manque pas de (tenter de) masquer. Ce faisant, il faut se demander comment est utilisé le secret dans le cadre de la raison d’Etat.Si le secret est nécessaire à la raison d’Etat parce qu’il offre le salut à un vaste ensemble, il est également parfois perverti, ouvrant ainsi les affres de la raison d’Etat. De la raison d’Etat comme moyen théorique d’utiliser le secret en vue de la conservation de l’ensemble (secret inoffensif a priori de l’omission), on passe donc à la raison d’Etat pragmatique puis aux dérives pratiques qu’elle peut engendrer (secret agressif de manipulation). Il s’agit donc de considérer la genèse de la raison d’Etat sachant que les deux aspects précédemment relevés du secret peuvent se combiner.

    Caroline Regad, « Le droit et la destinée : chemins croisés ? », Ateliers de philosophie du droit, Aix-en-Provence, le 04 mars 2010 

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Un droit mouvant », Journée de formation du CIES, Marseille, le 28 janvier 2010  

    International audience

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Des droits du Roi au droit de l’Etat: la souveraineté selon Cardin le Bret (1588-1655) ; Des droits du Roi au droit de l’Etat: la souveraineté selon Cardin le Bret (1588-1655) : La construction de l’Etat par le droit », Les conférences du CERHIIP, Aix-en-Provence, le 01 janvier 2010  

    International audience ; Dans la première édition De la souveraineté du roi, en 1632, Le Bret, dans la préface, évoque les « droits légitimes du Prince ». Or, dans l'édition de 1643, la préface ne fait plus mention des droits légitimes du Prince mais des « droits publics des Etats ». Ce changement n'est pas anodin.La mutation des droits du Roi en droits de l’Etat passe par une assimilation en filigrane du Roi et de l’Etat. Or, à en croire l’adage « même nature, même régime », il y avait fort à parier que l’assimilation de nature, dans l’esprit de Le Bret, se prolongeait dans une assimilation de régime. C’est ce que cette conférence tente de montrer.

    Caroline Regad, Regad Caroline, « Les juristes d’Aix face aux enjeux sociaux et culturels », Arts plastiques et sciences humaines - Aix, 1948-1968 , Aix-en-Provence, le 01 janvier 2008  

    International audience

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Diane Menard, L’encadrement juridique de l’élevage canin : la recherche du bien-être de l'animal, thèse soutenue en 2023 à AixMarseille sous la direction de Virginie Mercier, membres du jury : Malo Depincé (Rapp.), Catherine Malecki, Sophie Lambert et Jacques Fombonne  

    Sur l'ensemble du règne animal, le chien est le premier, et probablement le seul animal à avoir entretenu, depuis des millénaires un tel lien privilégié avec l'Homme. Pure création humaine, c'est grâce à l'apprivoisement et la domestication de son ancêtre le loup que l'espèce canine a vu le jour et qu'elle entre aujourd'hui jusque dans l'intimité de nos foyers, sous une multitude de phénotypes, appelées races canines, que nous lui connaissons. Cette profonde amitié s'est toutefois construite au regard des desiderata de l'Homme et de sa vision anthropocentrée, dont le Droit s'est saisi en instituant l'Homme en tant que personne et sujet supérieur et l'animal en tant qu'objet utilitaire inférieur. C'est également en faveur du niveau d'intérêt que lui porte l'Homme que l'animal, être vivant doué de sensibilité, est proportionnellement préservé, faisant de nos animaux de compagnie les plus protégés juridiquement. Est-ce possible dans ce contexte de concilier la nécessaire prise en compte de leur bien-être et de leur sensibilité au regard de l'activité d'élevage canin et de leur appropriation par l'Homme en tant qu'objet de vente, ou ces notions sont-elles antinomiques ? Le projet de cette présente thèse est d'apporter une réflexion sur l'encadrement juridique de l'élevage canin à travers les deux axes principaux de la vie du chien, que sont les différents aspects de sa reproduction dans le cadre général de l'activité d'élevage puis dans sa qualité de bien approprié par l'Homme dans le cadre de sa cession, afin de proposer des alternatives visant à maintenir et améliorer le bien-être des animaux issus de l'élevage canin

    Jérôme Boulaaouin, La mense archiépiscopale, un établissement public du culte pendant le régime concordataire : étude du cas de l'Archevêché métropolitain d'Aix-en-Provence, thèse soutenue en 2020 à AixMarseille sous la direction de Jean-Louis Mestre, membres du jury : Martial Mathieu (Rapp.), Christian Bruschi    

    Les menses épiscopales et archiépiscopales désignent par métonymie la part des biens et revenus d’un évêché ou d’un archevêché affecté à l'entretien de son titulaire c'est à dire d’un évêque ou d’un archevêque hors période de vacance du siège. Ces dernières sont reconnues par le droit canonique depuis la basse Antiquité avant d’être supprimées une première fois en France durant la Révolution de 1789. Elles vont reprendre une existence légale grâce au Décret Impérial du 6 novembre 1813. En effet Napoléon et son ministre des cultes Félix Julien Jean Bigot de Préameneu les intègrent dans le régime du droit concordataire sous la forme d’établissements ecclésiastiques. Ce qui signifie que les menses deviennent des établissements publics du culte à l’instar des conseils de fabrique dans les paroisses. Cela a pour conséquence de placer l’ensemble des biens et revenus de l’épiscopat français dans le giron des règles de la comptabilité publique. Ces établissements publics d’un genre particulier sont supprimées définitivement par la loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905 et sont remplacées par les associations diocésaines ; excepté dans les trois départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin où les menses sont maintenues comme établissements publics de type « sui generis » dans le droit positif français. Cette thèse de doctorat en histoire du droit a pour ambition de mettre en exergue le fonctionnement de ce type d'établissement via l'étude spécifique de la mense archiépiscopale de l’archevêché métropolitain d’Aix, d’Arles et d’Embrun de 1791 à 1906, grâce à la description de nombreux documents d’archives

    Youssouf-Mdahoma Aboubacar, La responsabilité pénale de l'enfant du droit romain jusqu'au code de la justice pénale des mineurs, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille sous la direction de Christian Bruschi, membres du jury : Louis-Augustin Barrière (Rapp.), Philippe Bonfils    

    « Alors la preuve vous l’abandonnez aux jurés. Et où chercheront ils la preuve du discernement ? Dans l’âme du coupable reconnu : elle est fermée à leurs yeux. Quoi de plus arbitraire, quoi de moins raisonnable. Je demande que cet article soit écarté ». C’est ainsi que Dominique Joseph Garat, député de la Constituante, s’était exclamé devant la représentation nationale pour affirmer son opposition concernant l’idée d’une irresponsabilité du mineur fondée sur le discernement. Cette insurrection ne sera pas la seule, bien au contraire. En effet, la question de l’enfance délinquante n’a cessé de revenir dans le débat public, et même très récemment avec l’ordonnance n°2019-950 du 11 septembre 2019 portant partie législative du code de la justice pénale des mineurs. Le législateur, la jurisprudence et la doctrine se sont toujours efforcés depuis le début de l’époque contemporaine de construire un régime juridique propre à l’enfant, se fondant notamment sur les notions de « âge » et de « discernement ». Toutefois, la préoccupation de la société quant à sa responsabilité civile et pénale n’est pas récente : le statut juridique de l’enfant a fait l’objet, tout au long de l’histoire, d’aménagements spécifiques et différents de celui du majeur. Du droit romain à l’ordonnance de 1945, en passant notamment par le droit canonique et de l’Ancien Régime, l’évolution de la responsabilité de celui dont la raison n'est pas encore pleinement développée apparaît certes intéressante mais surtout indispensable dans la compréhension de l’esprit des règles qui lui sont aujourd’hui applicables. En ce sens, la présente thèse traitera pleinement et chronologiquement de cette évolution

  • Amadou Dramé Kandji, L'appréhension internationale de l'asile , thèse soutenue en 2020 à AixMarseille sous la direction de Christian Bruschi, Victor Monnier et Nicolas Levrat  

    Le propos de cette thèse est de faire ressortir non seulement la spécificité du droit d'asile, mais également de redéfinir la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés. En effet, à la sortie de la Première Guerre mondiale, les réfugiés russes, arméniens et d'Asie Mineure furent déchus de leurs droits nationaux par leurs États d'origine respectifs. Ils furent collectivement placés sous la protection compensatoire de la Société des Nations car l'engagement en faveur des réfugiés occupait une place importante. C'est dans cette optique que fut créé le 27 juin 1921, le Haut-Commissaire de la SDN dirigé par le docteur Nansen, dont le nom et l'action sont devenus des symboles de dévouement à la cause des réfugiés dans le monde. La mission de Fridtjof Nansen était d'assurer la protection juridique des réfugiés. Ainsi, il créa le "Passeport Nansen", première protection juridique dans l'histoire du droit international. La naissance de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 et du Protocole de 1967 permet aux Etats de formuler quelques grilles d'interprétation relative à la protection des réfugiés. Cette Convention de 1951 reste le fondement du droit international relatif aux réfugiés et sa définition du réfugié est l'élément de base principal permettant d'établir le statut de réfugié d'une personne. Le droit d'asile en France est prévu par le quatrième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 qui posa pour affirmation que "tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit à l'asile". Quant à la Suisse, après sa ratification de la Convention le 14 décembre 1954, souscrit à la version la plus large de la définition du réfugié

    Florence Nguyen, La régence aux temps modernes : un instrument de la continuité de l'État, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille sous la direction de Éric Gasparini et Christian Bruschi, membres du jury : Sébastien Le Gal (Rapp.), Karen Fiorentino (Rapp.), François Quastana    

    Lors de l’institutionnalisation de l’instantanéité de la succession en 1403 puis en 1407, l’objectif était de mettre fin aux régences, en tant qu’interrègne ou intérim, durant lequel la souveraineté revenait temporairement à un sujet. Mise en place entre la mort du roi et le sacre de son successeur, la régence représentait alors, dans sa forme médiévale, une mise à l’épreuve de la continuité de l’État. La souveraineté confisquée à son titulaire légitime est le plus grand des écueils politiques, et la plus haute fonction de l’État est en somme en proie à l’usurpation. Il était donc devenu crucial d’anéantir la valeur du sacre, jusqu’alors constitutif du pouvoir du roi. A partir du XVe siècle, alors que s’affirme la puissance absolue des rois, et alors que le système héréditaire expose le trône aux risques liés à la survie de ses occupants à venir, les régences semblent toujours une fatalité. Aussi, tandis qu’elles représentent une interruption dans la continuité de l’État au début du XVe, la régence devient un objet de réflexion politique critique, difficile, et dangereux. Si bien qu’au fond, elle devient un pilier de la construction de l’État par le droit, l’instrument de la continuité de l’État Moderne

    Meghann Fernandez, La papauté et le pouvoir politique dans l'Italie de la Renaissance, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Éric Gasparini, membres du jury : Stéphanie Blot-Maccagnan (Rapp.), Ugo Bellagamba (Rapp.), Jean-Philippe Agresti    

    Italie phare selon les mots de Jacques Le Goff, Italie proie durant les invasions étrangères ou simple « expression géographique » selon le prince de Metternich, l’Italie a depuis son premier souffle offert à l’histoire du monde de nombreux visages. A ce titre, elle fait figure de véritable étrangeté dans le paysage européen actuel. Une Italie politique et religieuse dans une Europe intensément laïque. Une toute jeune nation au milieu de patries millénaires. Un pays où, encore aujourd’hui, politique et religion marchent main dans la main. Où les consciences s’éveillent à la messe comme dans l’isoloir. Un pays où l’humain cherche désespérément à toucher du doigt le divin. Où le divin lui-même devient humain en la personne des successeurs de Saint-Pierre, pendants aussi appréciés que redoutés des dirigeants temporels italiques. Or, si l’Italie occupe une telle place pour notre humanité, c’est avant tout du fait de la dichotomie qui l’a toujours habitée. Âme guerrière et conquérante autant qu’émanation sanctifiée de la religion catholique, elle est la terre qu’humain et divin se sont disputés pendant des décennies. Et c’est à la Renaissance que ce combat atteint son apex. Car temporel et spirituel furent animés d’une même tension créatrice dans leur âpreté à « faire l’Italie » et leurs affrontements incessants allaient façonner l’essence même de l’Italie d’aujourd’hui, lui donnant ce caractère bicéphale qui est probablement l’un des aspects les plus constitutifs de l’identité italienne actuelle. Et lui confère une spécificité sans pareille en Europe