Jacqueline Hoareau

Professeur
Histoire du droit et des institutions.
Faculté de Droit et des Sciences Economiques

Observatoire des Mutations Institutionnelles et Juridiques
  • THESE

    Les atteintes verbales à l'autorité en particulier dans les lettres de rémission : XIVe-XVe siècles, soutenue en 1994 à Limoges sous la direction de Pierre Braun 

  • Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau (dir.), Ruralités, Presses universitaires de Limoges et Impr. Présence graphique, 2015, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 485 p.   

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Guillaume Métairie (dir.), La religiosité du droit, Pulim, 2013, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 328 p. 

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Guillaume Métairie (dir.), L'absence: du cas de l'absent à la théorie de l'absence, Pulim, 2011, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 420 p. 

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Guillaume Métairie (dir.), L'offense: du "torrent de boue" à l'offense au chef de l'État, Pulim, 2010, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 448 p. 

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Guillaume Métairie, Pascal Texier (dir.), La victime, Pulim, 2009, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 505 p.   

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Guillaume Métairie, Pascal Texier (dir.), La victime, Pulim, 2008, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 402 p. 

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Pascal Texier, Guillaume Métairie (dir.), Le prince et la norme: ce que légiférer veut dire, Pulim, 2007, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 460 p. 

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Pascal Texier, Guillaume Métairie (dir.), Procéder, Pulim, 2006, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 394 p. 

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Pascal Texier (dir.), La peine: discours, pratiques, représentations, Pulim, 2005, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 270 p. 

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Pascal Texier (dir.), Foi chrétienne et églises dans la société politique de l'Occident du Haut Moyen Âge: IVe-XIIe siècle, Pulim, 2004, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 495 p. 

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Pascal Texier (dir.), Résolution des conflits: jalons pour une anthropologie historique du droit, PULIM, 2003, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 370 p. 

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Dieu et le roi: la répression du blasphème et de l'injure au roi à la fin du Moyen Âge, PULIM, 2002, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 360 p. 

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Pascal Texier (dir.), La culpabilité: actes des XXèmes Journées d'histoire du droit, [4-6 octobre 2000, Limoges], PULIM, 2001, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 690 p. 

    Jacqueline Hoareau, Gabriel de Llobet, Jacqueline Hoareau-Dodinau (dir.), Le registre des informations diligentées par les consuls de Foix, 1401-1402, PULIM, 2001, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 225 p.   

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Pascal Texier (dir.), Pouvoir, justice et société: actes des XIXèmes Journées d'histoire du droit, 9 - 11 juin 1999, [Limoges], PULIM, 2000, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 599 p.   

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Xavier Rousseaux, Pascal Texier (dir.), Le pardon: [séminaires, mars et mai 1998], PULIM, 1999, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 527 p.   

    Jacqueline Hoareau, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Pascal Texier (dir.), Anthropologies juridiques: mélanges Pierre Braun, Presses universitaires de Limoges, 1998, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, 854 p.   

  • Jacqueline Hoareau, « Dura lex sed lex ? », le 17 octobre 2019  

    Organisé par le R.E.R.D.H. (Réseau européen de Recherche en Droits de l'Homme)

    Jacqueline Hoareau, « Les ressorts de l'extraordinaire. Police et justice dans la fabrique de l'exception », le 30 mars 2017  

    Colloque organisé par le CTHDIP

    Jacqueline Hoareau, « Du lieutenant criminel au juge d’instruction », le 11 janvier 2013 

    Jacqueline Hoareau, « La dimension historique de la Peine : origines et projections en Europe du 'Code pénal' de 1810 », le 27 mai 2010 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Gwenaëlle Callemein, L'empoisonnement devant la justice criminelle française en application de l'édit sur les empoisonneurs (1682-1789), thèse soutenue en 2015 à Nice sous la direction de Marc Ortolani, membres du jury : Joël Hautebert (Rapp.), Jacqueline Hoareau-Dodinau (Rapp.), Michel Bottin et Jean-Christophe Gaven  

    L’empoisonnement est une infraction qui est apparue tardivement, bien que le poison soit depuis longtemps utilisé comme une arme criminelle redoutable. En 1682, il fait l’objet d’une réglementation spécifique qui le distingue du simple homicide et qui encadre de manière rigoureuse le commerce des substances vénéneuses. Depuis cette date, l’empoisonnement a toujours été incriminé de façon autonome dans le droit français. Aussi, cette nouveauté juridique soulève de nombreuses questions d’une part sur la constitution de l’infraction et, de l’autre, sur sa répression par les tribunaux. L’empoisonnement étant un crime difficilement démontrable, la question de la preuve se pose à chaque instant. Par conséquent, il faut interroger la justice criminelle pour comprendre l’apport de cette nouvelle législation et les spécificités qui sont propres au crime d’empoisonnement, tant dans le déroulement de la procédure criminelle que dans la sanction appliquée aux empoisonneurs.

    Liêm Tuttle, La justice pénale devant la Cour de Parlement, de Saint Louis à Charles IV (vers 1230-1328), thèse soutenue en 2014 à Paris 2 sous la direction de Guillaume Leyte et Jean-Marie Carbasse, membres du jury : Jacqueline Hoareau-Dodinau (Rapp.), Martial Mathieu (Rapp.), Éric Bournazel  

    La justice pénale constitue, à partir du règne de Saint Louis, une part importante de l’activité de la Cour du roi. En effet, tandis que se développe, notamment grâce à son intervention, un véritable « État de droit » dès le milieu du XIIIe siècle, le nombre d’affaires pénales portées devant elle ne cesse de s’accroître, et leur résolution constitue bientôt un domaine où s’élabore une politique judiciaire spécifique dont il y a lieu de déterminer les objectifs, les moyens et les résultats. Les décisions prises par ce qui devient le « Parlement » tendent à s’inscrire dans le prolongement des idées du temps sur le devoir incombant à la royauté de punir les infractions et de maintenir la paix, tout en révélant une confrontation régulière des juges aux difficultés inhérentes au caractère composite de l’organisation judiciaire et à l’enchevêtrement des coutumes, privilèges et autres droits propres. L’application d’une justice conforme aux idéaux de la royauté passe de manière nécessaire et préalable par la fixation d’un cadre judiciaire et juridique respectueux des droits acquis, mais également porteur d’obligations pour les juges pénaux du royaume. La cour souveraine les contraint ainsi au respect d’un certain nombre de principes, hérités pour partie de ceux qu’elle-même définit comme les fondements du procès pénal dans le cadre de son propre « style » naissant. La manière de résoudre le trouble provoqué par l’acte délictueux devient donc essentielle : après en avoir défini les éléments nécessaires à l’imputation d’une faute punissable, la cour applique et fait appliquer des peines toujours minutieusement « arbitrées » selon l’importance du dommage et l’intention coupable manifestée. La poursuite des crimes, le règlement de juges, la résolution des litiges entre juges et justiciables, sont autant de lieux privilégiés de la défense de la « chose publique », la cour s’assurant par là que les « crimes ne demeureront pas impunis », même si la part de la miséricorde demeure toujours réservée : ils seront traités par voie de droit, c’est-à-dire selon un droit pénal royal conforme à « ce que recommande la justice

  • Emmanuel Ravestein-Pennacchia, Les hautes juridictions criminelles de l’Ancien Régime à la Révolution : continuité et rupture, de la Provence au département des Bouches-du-Rhône, 1781-1795, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Christian Bruschi, membres du jury : Antoine Astaing (Rapp.), Sébastien Le Gal (Rapp.), Jean-Louis Halpérin, Jacqueline Hoareau-Dodinau et Éric Gasparini  

    La Révolution française, « mère de toutes les révolutions » selon l’expression consacrée, est perçue comme une rupture radicale tant socialement que politiquement. Sur le plan juridique, elle ouvre les portes de la justice criminelle à l’humanité des lumières en accord avec les idées de Cesare Beccaria et de nombreux auteurs du XVIIIe siècle. La réforme pénale initiée par l’Assemblée constituante se veut comme une rupture franche avec l’Ancien Régime en repensant entièrement la carte judiciaire et le corpus législatif pour offrir à la cité « idéale » la justice qui lui revient. Pour autant, cette transfiguration aura-t-elle les effets escomptés ? Au-delà des mots, quel est son impact réel sur le rendu de la justice ? Les effets les plus néfastes qui prévalaient sous les conseillers du roi ont-ils disparu sous le règne des jurés de jugement ? Quelles sont les parts de continuité et de rupture avec l’Ancien Régime dans l’exercice de cette justice pénale ordinaire révolutionnaire ? Sur les traces de Tocqueville, cette étude se propose de répondre à ces problématiques en « descendant dans le tombeau de cette France qui n’est plus » au travers des archives du Parlement de Provence pour comprendre cette France qui vient de naître, incarnée par les tribunaux de district jugeant criminellement et le tribunal criminel départemental des Bouches-du-Rhône. Pour nous aider dans cette mise en perspective et naviguer entre ces deux périodes, nous monterons à bord de « Argo », une application que nous avons développée pour traiter et analyser les milliers d’arrêts de ces juridictions antagonistes

    Cyrielle Chamot, Le bourreau : entre symbolisme judiciaire et utilité publique (XIIIe-XVIIIe siècles), thèse soutenue en 2017 à Paris 2 sous la direction de Éric Bournazel, membres du jury : Jean-Marie Carbasse, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Guillaume Leyte et Mathieu Soula  

    À la fin du Moyen Âge, la place que doit occuper le bourreau au sein de l’organisation judiciaire et, par extension, au sein de la société, demeure relativement obscure. Il faut attendre le XIVe siècle pour qu’une ébauche du régime professionnel de l’exécuteur émerge progressivement en dépit du laconisme d’un grand nombre de sources juridiques. De par sa connexion avec la mort judiciaire, cet agent n’est pas cantonné au rôle de simple exécutant des peines mais est un véritable symbole pourtant relégué aux limites de la sphère sociale. Cette exclusion en fait une main d’oeuvre polyvalente à même de remplir des tâches de police. Le maître de la haute et basse justice permet donc d’assainir la ville tant métaphoriquement, en châtiant les criminels, que matériellement en encadrant certains parias et en éliminant les déchets urbains. Il apparaît comme une figure judiciaire et administrative originale par son mode de fonctionnement et ses attributions ainsi que les différentes rémunérations qui en découlent. La fin de l’Ancien Régime le consacre comme l’incarnation d’un système pénal reposant sur des peines corporelles vouées à disparaître.

    Natalia Neverova, Le monde des diplomates européens à Prague et à Strasbourg (années 1590 - années 1610), thèse soutenue en 2015 à Limoges sous la direction de Michel Cassan, membres du jury : Laurent Bourquin (Rapp.), Claude Michaud (Rapp.), Jacqueline Hoareau-Dodinau    

    Vers la fin du XVIe siècle, le service diplomatique se trouve dans un état de transition vers la structuration et la professionnalisation et voit augmenter fortement le nombre d’ambassadeurs résidents. Les normes et les règles de ce service émergent de la pratique, ainsi que des réflexions théoriques du siècle. Cependant, la réalité reste encore très éloignée du modèle idéal dressé par les ouvrages consacrés à ce sujet. Par l’étude du cas de Prague, la présente recherche vise à révéler un espace d’existence et de rencontres commun à plusieurs agents diplomatiques envoyés par les différents États.L’analyse se porte sur les ambassadeurs en mission et tend à trouver des similarités dans leurs objectifs et devoirs, ainsi qu’à définir des stratégies et des instruments utilisés à ces fins. À partir des cas particuliers de personnages choisis, cette thèse se propose de mettre en lumière des traits et des qualités propres à la plupart des ambassadeurs et qui pourraient être perçus en tant que notions-clés du métier d’ambassadeur. Face au multiculturalisme de Prague et son statut de capitale, le cas de Strasbourg permet d’introduire la dimension de « petite » diplomatie, celle qui attire moins d’attention comparée aux affaires traitées dans la capitale du Saint-Empire romain germanique et de définir le rôle des ambassadeurs concernés.