Sébastien Kott

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit et des Sciences sociales

Institut de Droit Public

Sébastien Kott est spécialiste de droit public financier et revendique une approche interdisciplinaire de sa discipline. Il privilégie un terrain en particulier : ce que "fait" le Ministère des finances depuis sa constitution en administration régalienne sous la Restauration.

Spécialités :
Finances publiques ; Etat ; Fiscalité ; Histoire économique ; Méthodologie ; Sociologie du Droit.

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Détaché à l'Institut national du service public (INSP)
  • Comité de pilotage DEXDEP
  • Membre du conseil d'orientation du CNOCP (Ministère des Finances)
  • Membre du comité scientifique de la revue Gestion & finances publiques
  • THESE

    Le contrôle des dépenses engagées : évolutions d'une fonction, soutenue en 2001 à Paris 10 sous la direction de Lucile Tallineau 

  • Sébastien Kott, Céline Husson-Rochcongar (dir.), La responsabilité financière des gestionnaires publics, DILA - Direction de l'information légale et administrative, Institut national du service public (INSP) et la Documentation française, 2024, 394 p.  

    Avec l'ordonnance du 23 mars 2022 relative au régime de responsabilité financière des gestionnaires publics, une page de l'histoire de l'Administration se tourne. Un régime unifié remplace désormais l'ancien système fondé sur la responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables publics et sur l'existence d'une Cour de discipline budgétaire et financière. S'agit-il d'une révolution ou d'un prolongement attendu des réformes antérieures ? Comment ce tournant, opéré grâce à la notion de "gestionnaires publics" affecte-t-il le lien entre juridictions financières et pénales ou encore droits des justiciables ? Par-delà les enjeux internes à la Cour des comptes et la reconfiguration plus large de l'architecture judiciaire, c'est en réalité le dispositif de contrôle de la responsabilité des managers publics qui évolue. Issu d'un colloque organisé par le Parquet général près la Cour des comptes et la Direction de la recherche de l'Institut national du service public le 8 novembre 2023 dans les locaux de l'INSP, cet ouvrage regroupe les contributions d'acteurs essentiels de l'action publique contemporaine pour en donner à lire le discours, mis en perspective par des analyses de chercheurs. Par cette démarche fondée sur la réflexivité, il s'agit d'offrir aux praticiens de l'action publique comme aux membres de la communauté scientifique des outils destinés à éclairer les évolutions en cours.

    Sébastien Kott, Manuel Tirard, Carole Moniolle, Anne-Claire Dufour, Finances publiques, 4e éd., Ellipses et Cyberlibris, 2023, 100 % droit, 605 p.   

    "Les finances publiques sont particulièrement redoutées des étudiants et souffrent d'une injuste réputation. La matière n'est ni plus difficile, ni plus technique, ni moins intéressante que les autres disciplines juridiques. Le droit constitutionnel n'est pas plus facile, il fait juste appel à des notions qui nous sont plus familières : le Gouvernement, le Parlement, le référendum sont autant de notions connues à défaut d'être maîtrisées. L'apprentissage en est facilité. Inversement, les finances publiques reposent sur des notions a priori inconnues : budget annexes, comptable public, sincérité financière. Autant de concepts à comprendre avant d'intégrer le droit qui les régit. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants en sciences politiques, en administration économique et sociale ou en droit ainsi qu'à ceux préparant des concours administratifs. Il vise une présentation globale de la matière. Pour autant, cet ouvrage propose une approche pédagogique rénovée des finances publiques. Puisque la technique effraie, expliquons-la ! Puisque les finances publiques reposent sur des concepts inconnus, plaçons-les au centre de l'apprentissage"

    Sébastien Kott, Vincent Dussart, Valérie Palma-Amalric, Stéphane Mouton, Jean-Luc Albert [et alii], La LOLF a vingt ans !: actes du colloque des 22 et 23 octobre 2021, Université de Toulouse, Presses de l’Université Toulouse Capitole et OpenEdition, 2023, Actes de colloques de l’IFR  

    Annoncée comme une révolution, la Loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001 marquait alors une rupture. Passant d’une logique de moyens à une logique de résultats, il s’agissait de renouveler les pratiques financières de l’État et des acteurs de la gestion financière. La démarche de performance devait guider l’action de l’État comme désormais des nouveaux opérateurs de l’État. Le contrôle parlementaire devait évoluer et devenir effectif. Vingt ans après sa promulgation et face à la crise toujours permanente des finances publiques, la LOLF a-t-elle atteint ses objectifs ? Comment a évolué le rôle du Parlement depuis 2001 ? La démarche de performance guide-t-elle vraiment l’action de l’État ? Comment ont évolué les principes budgétaires ? L’intégration des finances de l’État avec les autres secteurs des finances publiques a-t-elle connu des avancées ? De multiples questions se posent aujourd’hui quant à l’avenir de la LOLF et de ses perspectives de réformes. Le colloque organisé par l’Institut Fédératif de Recherche « Mutation des normes juridiques », l’Institut Maurice Hauriou et la Société Française de Finances publiques (avec le soutien de la Faculté de droit de Toulouse et de l’Institut Universitaire Champollion d’Albi) se propose de participer à cette vaste réflexion sur les institutions financières de la France

    Sébastien Kott, Émilie Moysan, Finances publiques, Enrick B éditions et Cyberlibris, 2023, 236 p.  

    Quel rôle des finances publiques dans la transition écologique ? La transition écologique, qui répond à l’urgence de sauvegarder l’environnement et la biodiversité, est souvent présentée comme un objectif venant percuter un autre impératif, celui de la soutenabilité des finances publiques. Pourtant, faut-il les opposer ? Cet ouvrage contient les actes d’un colloque, qui s’est tenu le 13 février 2023 à la faculté de droit de Laval, sur le rôle des finances publiques dans la transition écologique. Les contributions offrent le point de vue d’enseignants-chercheurs, mais aussi d’hommes politiques ainsi que de deux universitaires étrangers (Espagne et Allemagne) sur cette question brûlante d’actualité et dont les enjeux sont considérables. Les auteurs se sont interrogés sur l’opposition ou la complémentarité entre l’urgence de sauvegarder l’environnement et la biodiversité d’un côté et la soutenabilité des finances publiques d’un autre côté. Les contributions montrent que la transition écologique se présente au contraire comme l’occasion d’engager des réformes en profondeur des finances publiques et plus largement de l’État, en même temps que les finances publiques soutiennent les efforts engagés par l’État et les contribuables pour répondre à ce défi écologique. Pourtant, si les instruments et les institutions pour y répondre sont nombreux, ils manquent encore d’efficacité. Ainsi, les principes budgétaires apparaissent en décalage avec les enjeux environnementaux actuels. Quant à la fiscalité, il paraît nécessaire de trouver d’autres impôts pour financer la transition écologique, une hausse de la TVA paraissant une piste pertinente. Des exemples étrangers permettent de réfléchir aux réformes de la gouvernance budgétaire française : c’est le cas du frein à l’endettement posé dans la Constitution allemande, mécanisme d’assainissement souple qui a fait ses preuves ; tandis que le cas espagnol montre les risques de dégradation de la compétitivité des entreprises entraînés par les taxes environnementales.

    Sébastien Kott, Anne-Claire Dufour, Carole Moniolle, Finances publiques, 3e éd., Ellipses et Cairn, 2023, 632 p.  

    Les finances publiques sont particulièrement redoutées des étudiants et souffrent d'une injuste réputation. La matière n'est ni plus difficile, ni plus technique, ni moins intéressante que les autres disciplines juridiques. Le droit constitutionnel n'est pas plus facile, il fait juste appel à des notions qui nous sont plus familières : le Gouvernement, le Parlement, le référendum sont autant de notions connues à défaut d'être maîtrisées. L'apprentissage en est facilité. Inversement, les finances publiques reposent sur des notions a priori inconnues : budget annexes, comptable public, sincérité financière. Autant de concepts à comprendre avant d'intégrer le droit qui les régit. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants en sciences politiques, en administration économique et sociale ou en droit ainsi qu'à ceux préparant des concours administratifs. Il vise une présentation globale de la matière. Pour autant, cet ouvrage propose une approche pédagogique rénovée des finances publiques. Puisque la technique effraie, expliquons-la ! Puisque les finances publiques reposent sur des concepts inconnus, plaçons-les au centre de l'apprentissage !

    Sébastien Kott, Jean-Claude Allain, Serge Berstein, Daniel Berthereau, Christophe Blanchard-Dignac [et alii], La direction du budget face aux grandes mutations des années cinquante, acteur… ou témoin ?: journée d’études tenue à Bercy le 10 janvier 1997, Comité pour l'histoire économique et financière de la France et OpenEdition, 2022  

    Au cours des années cinquante, la direction du Budget a vu accroître ses responsabilités dans la préparation du Budget et le contrôle de son exécution. Développement de responsabilités lié au contexte économique de ces années de reconstruction et de modernisation du pays en même temps qu’au contexte politique de la IVe République. Quel rôle la direction du Budget a-t-elle joué dans ce nouveau contexte : acteur ou témoin ? Les 47 communications réunies à l’occasion de la journée d’études qui s’est tenue à Bercy le 10 janvier 1997 tentent d’apporter à cette question des réponses nuancées et variables au fil des secteurs abordés. En réunissant des acteurs et des universitaires et en confrontant leurs points de vue, le Comité pour l’histoire économique et financière de la France a souhaité rassembler dans ces actes des bases scientifiques solides qui contribueront au développement de l’histoire de la direction du Budget et du ministère de l’Économie et des Finances

    Sébastien Kott, Vincent Dussart, Valérie Palma-Amalric, Stéphane Mouton, Jean-Luc Albert [et alii], La LOLF a vingt ans !: actes du colloque des 22 et 23 octobre 2021, Université de Toulouse, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2022, Actes de colloques de l'IFR, 404 p.  

    Annoncée comme une révolution, la Loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001 marquait alors une rupture. Passant d’une logique de moyens à une logique de résultats, il s’agissait de renouveler les pratiques financières de l’État et des acteurs de la gestion financière. La démarche de performance devait guider l’action de l’État comme désormais des nouveaux opérateurs de l’État. Le contrôle parlementaire devait évoluer et devenir effectif. Vingt ans après sa promulgation et face à une crise toujours permanente des finances publiques, la LOLF a-t-elle atteint ses objectifs ? Comment a évolué le rôle du Parlement depuis 2001 ? La démarche de performance guide-t-elle vraiment l’action de l’État ? Comment ont évolué les principes budgétaires ? L’intégration des finances de l’État avec les autres secteurs des finances publiques a-t-elle connu des avancées ? De multiples questions se posent aujourd’hui quant à l’avenir de la LOLF et de ses perspectives de réformes. Le colloque organisé par l’Institut Fédératif de Recherche « Mutation des normes juridiques », l’Institut Maurice Hauriou et la Société Française de Finances publiques (avec le soutien de la Faculté de droit de Toulouse et de l’Institut Universitaire Champollion d’Albi) se propose de participer à cette vaste réflexion sur les institutions financières de la France

    Sébastien Kott (dir.), La comptabilité publique, INSP Institut national du service public, 2022, 650 p.  

    L'ordonnance du 14 septembre 1822 relative à la comptabilité des dépenses publiques, dont on célèbre aujourd'hui le bicentenaire, marquait l'entrée de l'administration publique dans une nouvelle ère : celle de la généralisation de la formalisation de ses pratiques par le droit. Si la comptabilité occupe aujourd'hui une place névralgique au sein des administrations publiques, c'est parce qu'elle produit une information tant au service de la régularité des flux financiers que de l'analyse de l'action publique, y apportant ainsi l'ordre et la lumière. Cela étant, en fonction des contextes et approches disciplinaires, différents concepts dont les sens se chevauchent partiellement cohabitent, contribuant à rendre difficilement accessible aux non-spécialistes un sujet déjà austère. Le présent dossier de la RFAP propose un mode d'emploi des différentes notions existantes. Après avoir précisé ce que signifie "comptabilité publique", les articles réunis illustrent la manière dont on est passé de la comptabilité des dépenses publiques aux comptes publics et en quoi l'information financière ainsi produite, en dépit de ses limites, est au service de l'action publique.

    Sébastien Kott, Philippe Bezes, Florence Descamps, Sébastien Kott‎ (dir.), Le moment RCB ou le rêve d’un gouvernement rationnel (1962-1978). L’invention de la gestion des finances publiques (vol.3): l'invention de la gestion des finances publiques, Institut de la gestion publique et du développement économique, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2021, Histoire économique et financière de la france ( Série Animation de la recherche ), 730 p.  

    Lancée en France en 1968, la rationalisation des choix budgétaires, dite RCB, constitue une séquence importante des politiques de réforme de l'État sous la Ve République. Elle est la première tentative d'une introduction généralisée du management dans la gestion des finances publiques. Croisant les approches d'historiens, de sociologues, de politistes et de juristes, cet ouvrage rassemble des enquêtes originales qui analysent les nombreuses dimensions de cette politique : la genèse et le développement des savoirs et des techniques de rationalisation des choix budgétaires ; le processus de réforme, les coalitions et les luttes de pouvoir au sein de l'appareil d'État auxquelles il donne lieu ; enfin, son institutionalisation dans l'administration française, ainsi que les appropriations variées dont la RCB a fait l'objet dans les différents ministères. Ce livre est le troisième volume d'une série d'ouvrages sur l'histoire de la gestion des finances publiques au XIXe et au XXe siècle. Le premier volume (1815-1914) étudiait le développement intriqué d'un droit public financier et des premiers instruments gestionnaires lui donnant corps dans l'administration. Le deuxième volumes (1917-1967) mettait en évidence la figure dominante du contrôle, sous toutes ses formes, appliqué à la dépense et à la getion des services publics. En étudiant les dynamiques de réforme rangées sous le nom de rationalisation des choix budgétaires, le présent ouvrage montre comment la RCB se situe à la charnière de deux périodes et de deux conceptions du pilotage de l'État central : celle de la planification et des instruments de programmation de l'action publique ; celle du management public et du développement des méthodes modernes de gestion.

    Sébastien Kott, Philippe Bezes, Florence Descamps (dir.), Le Moment RCB ou le rêve d'un gouvernement rationnel 1962-1978: l'invention de la gestion des finances publiques, Institut de la gestion publique et du développement économique, Comité pour l'histoire économique et financière de la France et OpenEdition, 2021  

    Lancée en France en 1968, la rationalisation des choix budgétaires, dite RCB, constitue une séquence importante des politiques de réforme de l'État sous la Ve République. Elle est la première tentative d'une introduction généralisée du management dans la gestion des finances publiques. Croisant les approches d'historiens, de sociologues, de politistes et de juristes, cet ouvrage rassemble des enquêtes originales qui analysent les nombreuses dimensions de cette politique  : la genèse et le développement des savoirs et des techniques de rationalisation des choix budgétaires ; le processus de réforme, les coalitions et les luttes de pouvoir au sein de l'appareil d'État auxquelles il donne lieu ; enfin, son institutionnalisation dans l'administration française, ainsi que les appropriations variées dont la RCB a fait l'objet dans les différents ministères. Ce livre est le troisième volume d'une série d'ouvrages sur l'histoire de la gestion des finances publiques au xixe et au xxe siècle. Le premier volume (1815‑1914) étudiait le développement intriqué d'un droit public financier et des premiers instruments gestionnaires lui donnant corps dans l'administration. Le deuxième volume (1917‑1967) mettait en évidence la figure dominante du contrôle, sous toutes ses formes, appliqué à la dépense et à la gestion des services publics. En étudiant les dynamiques de réforme rangées sous le nom de rationalisation des choix budgétaires, le présent ouvrage montre comment la RCB se situe à la charnière de deux périodes et de deux conceptions du pilotage de l'État central : celle de la planification et des instruments de programmation de l'action publique ; celle du management public et du développement des méthodes modernes de gestion

    Sébastien Kott, Anne Dubet, Carmen Sanz Ayán, Michel Bertrand, Thierry Claeys [et alii], Les financiers et la construction de l'État: France, Espagne (XVIIe-XIXe siècle), Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019  

    Les finances et les financiers sont-ils au cœur de la modernisation des États européens entre le XVIIe et le XIXe siècle ? Sans remettre en cause le rôle central de ce secteur et de ces hommes, ainsi que leur capacité d'entraînement des autres branches des appareils d'État, ce livre propose une réponse plus nuancée à une telle question à partir de l'exemple des monarchies française et espagnole. La prise en compte de la culture des acteurs, de leurs stratégies individuelles et collectives et d'un contexte marqué par les guerres conduit à introduire de la complexité dans le récit trop linéaire d'une construction de l'État conçue sous le signe de la rationalisation. Le livre s'attache ainsi à cerner la porosité, semble-t-il croissante, entre le monde des financiers et l'administration royale, pour mieux comprendre ses effets sur les modes d'organisation de l'État, le travail au quotidien de l'administration royale et les relations qu'elle tisse avec la société. La prise en compte des représentations des acteurs, de la dynamique de leurs relations, de leurs pratiques de travail, conduit à mettre en lumière certaines affinités entre les expériences française et espagnole. Elle fait aussi apparaître des continuités entre les finances des monarchies absolues du XVIIIe siècle et les systèmes qui se construisent au XIXe siècle, tout en donnant la mesure des profondes ruptures consommées pendant le premier tiers de ce siècle

    Sébastien Kott, Anne Dubet, Marie-Laure Legay, Jilali Chabih, Frédéric Duquenne [et alii], La comptabilité publique en Europe: 1500-1850, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019  

    Ce livre est l'un des premiers à présenter une histoire comparée du contrôle et de la comptabilité publique dans l'Europe des États modernes. Il l'aborde sans a priori, ni sur les « carences » (la diversité des caisses, la multiplicité des ordonnateurs, l'absence d'unité des comptes, la puissance des intermédiaires financiers, le principe du secret, la méconnaissance des avantages de la comptabilité marchande, l'ignorance du concept de « valeur »...), ni sur les « avancées » (développement des chambres des comptes, maîtrise comptable de la dette, élaboration de règles universelles, formation de modèles comptables et de modèles de gestion publique...) traditionnellement mises en avant à propos de l'ancienne gestion pratiquée par les organisations étatiques. Structuré en quatre grandes parties (la documentation comptable et ses enjeux, les comptes et la formation de l'état territorial, l'élaboration de systèmes comptables et la construction des savoirs) il dégage des résultats décisifs sur les finalités et l'efficacité des comptes, les techniques comptables et les hybridations culturelles à travers l'Europe jusqu'à la formation des grands règlements normatifs du milieu du XIXe siècle

    Sébastien Kott, Jean-Paul Milot, Les comptes publics: objets et limites, LGDJ, une marque de Lextenso, 2019, Systèmes ( Pratique ), 214 p. 

    Sébastien Kott (dir.), Droit et comptabilité: la spécificité des comptes publics, Economica, 2017, Collection Finances publiques, 507 p.  

    Sébastien Kott, Pierre Achard, Claire Andrieu, Jean-Charles Asselain, Marc-Olivier Baruch [et alii], Dictionnaire historique des inspecteurs des finances, 1801-2009: dictionnaire thématique et biographique, Institut de la gestion publique et du développement économique, Comité pour l'histoire économique et financière de la France et OpenEdition, 2014  

    Dans la famille des dictionnaires, et en particulier ceux des élites ou des grands corps, celui des inspecteurs des Finances était attendu. Comme les autres, sans doute, il contient des notices biographiques détaillées, en l'espèce celles des 1 217 membres des promotions qui s'égrènent de 1801 à 2009. Mais il s'en distingue aussi. D'abord, par la richesse des articles rédigés par une quarantaine d'auteurs, qui y analysent dans leur diversité les parcours, les pratiques et les activités des inspecteurs au cours des deux siècles écoulés. Ensuite, par l'analyse des figures singulières de soixante-deux inspecteurs, connus ou méconnus, qui ont marqué de leur empreinte la vie économique financière et politique. Si on y ajoute les nombreuses annexes, on prend la mesure du fait que ce dictionnaire est conçu à la fois comme un état des lieux provisoire des études scientifiques sur les membres de ce corps et sur l'institution, mais aussi comme un outil de travail durable en vue de recherches nouvelles

    Sébastien Kott, Philippe Bezes, Florence Descamps, Sébastien Kott‎, Lucile Tallineau‎, Lucile Tallineau (dir.), Du contrôle de la dépense à la gestion des services publics (1914-1967). L’invention de la gestion des finances publiques.: du contrôle de la dépense à la gestion des services publics, 1914-1967, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 2013, Histoire économique et financière de la France ( Série Animation de la recherche ), 675 p.  

    Sébastien Kott, Le contrôle des dépenses engagées: évolutions d'une fonction, Institut de la gestion publique et du développement économique, Comité pour l'histoire économique et financière de la France et OpenEdition, 2013, Histoire économique et financière de la France ( Série Études générales ), 543 p.  

    Pour s’assurer du non-dépassement des crédits budgétaires, les parlementaires de la IIIe République instaurèrent une procédure originale : le contrôle des dépenses engagées. Cette opération de vérification comptable de la dépense publique fut confiée au ministère des Finances. Si elle repose toujours sur la loi du 10 août 1922, la mission du contrôleur, devenu contrôleur financier central en 1956, évolue avec le temps. Les changements institutionnels et le contexte économique influent peu. Ce sont les mutations de l’administration et l’idée que l’on se fait de sa modernisation qui redessinent les contours de la fonction. Pourtant sous trois Républiques la permanence des problématiques est saisissante. Les finances publiques mettent en relation la représentation nationale et l’administration des Finances. Alors qu’on pense décrire uniquement une relation très politique entre le Parlement et le gouvernement, on appréhende les rapports tourmentés entre deux directions très liées, la Comptabilité publique et le Budget. "Sébastien Kott a démontré, preuves à l'appui, comment le dynamisme du contrôle de "l'engagement" a sucité la fonction "d'expertise financière" et conduit à la concentration des informations financières au sein du ministère des Finances" Lucile Tallineau. To ensure that budget appropriations would not be over implemented, parliamentarians under the Third Republic introduced a wholly new procedure: control of incurred expenditure. This operation of auditing public expenditure was entrusted to the Ministry of Finance. Although it remained rooted in the Act of 10 August 1922, the mandate of the controller, who became central financial controller in 1956, changed over time. This was not due to institutional changes or the economic context. The scope of the function altered with changes in the administration and its modernisation. Nevertheless, under three successive Republics, one is struck by the intractability of the issues. Public finances bring national representation and the administration of the finance ministry into relation. Although one would think this is simply a description of a highly political relationship between parliament and the government, one learns about the problematic relations between two very interconnected directorates, those of Public Accounting and the Budget. "Sébastien Kott has shown how the drive to control "commitment" gave rise to the function of "financial expertise" and led to the concentration of financial information within the Ministry of Finance." Lucile Tallineau.

    Sébastien Kott, Philippe Bezes, Florence Descamps, Lucile Tallineau (dir.), L'invention de la gestion des finances publiques: du contrôle de la dépense à la gestion des services publics, 1914-1967, Institut de la gestion publique et du développement économique, Comité pour l'histoire économique et financière de la France et OpenEdition, 2013  

    Cet ouvrage analyse la montée en puissance des enjeux de contrôle puis d'efficacité et de productivité dans la gestion des finances publiques de 1914 à 1967. à travers une micro-chronologie politico-administrative inédite, il étudie le développement de techniques de contrôle de la dépense, d'une part, et d'instruments de gestion, de l'autre. Secoué par deux guerres et une crise économique sans précédent, mobilisé en 1945 dans la reconstruction du pays après plusieurs changements de régime, l'état libéral se voit sommé de repenser la gestion de ses finances. L'ouvrage décrit les efforts d'élaboration d'un système rationalisé de contrôle de la dépense avant 1945, puis, après la Libération, l'émergence de dispositifs gestionnaires destinés à mesurer le rendement et les résultats de l'action des services publics. Il analyse comment le système financier public se trouve pris entre une rationalité juridique qui déploie toutes ses potentialités et une rationalité gestionnaire qui élabore ses premiers concepts et outils, l'une et l'autre concurrencées par la macro-économie. Il offre ainsi un regard neuf sur les phénomènes d'influence croisée entre secteurs public et privé. Brossant un vaste panorama des acteurs, institutions, techniques et savoirs au cœur du « système financier » de 1914 à 1967, ce deuxième volume poursuit l'entreprise d'une histoire du « gouvernement des finances publiques »

    Sébastien Kott, Philippe Bezes, Florence Descamps (dir.), L'invention de la gestion des finances publiques, Institut de la gestion publique et du développement économique, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, et OpenEdition, 2013  

    Le vote et la mise en œuvre de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 ont rappelé l'importance de la régulation et de la gestion des finances publiques. Pour ses promoteurs, la LOLF introduirait de manière inédite des préoccupations managériales dans le droit budgétaire et comptable, volontiers présenté comme peu soucieux de considérations d'efficacité ou d'efficience. Cette actualité de la LOLF incite l'historien, le juriste ou le politiste à prendre de la distance en réinscrivant ces mutations dans la longue durée. À travers une série d'études inédites, cet ouvrage retrace l'histoire mal connue des principes, des règles, des instruments et des pratiques qui ont façonné le droit budgétaire et compta ble tout au long du XIXe siècle, depuis sa refondation sous la Restauration jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Comment et à travers quels enjeux sont produites les normes du droit budgétaire et comptable ? Quels débats de doctrine suscitentelles ? Que nous apporte la perspective historique pour (re)penser les relations entre la mise en place d'un droit des finances publiques et les préoccupations gestionnaires ? Quelles pratiques ce droit génère-t-il ? Telles sont les grandes questions auxquelles s'efforce de répondre ce livre sur la période 1815-1914. Les analyses et hypothèses avancées dans l'ouvrage sont issues de la confrontation féconde de plusieurs champs disciplinaires, l'histoire, le droit et la science politique. Premier tome d'une « Histoire de la gestion des finances publiques de 1815 à nos jours », ce volume contribue à une histoire de l'État qui s'inscrit au cœur d'un dialogue passé-présent et qui suit le fil riche et complexe du développement de la gestion des finances publiques

    Sébastien Kott, Philippe Bezes, Florence Descamps, Sébastien Kott‎, Lucile Tallineau‎ (dir.), Élaborations et pratiques du droit budgétaire et comptable au XIXe siècle (1815-1914). L’invention de la gestion des finances publiques., Comité pour l'histoire économique et financière de la France et, 2010, Histoire économique et financière de la France ( Série Animation de la recherche ), 580 p.  

    Sébastien Kott, Carole Moniolle, Finances publiques, 2e éd., Ellipses, 2010, Cursus AES, 415 p. 

    Sébastien Kott, Carole Moniolle, Finances publiques, Ellipses, 2007, Cursus AES, 383 p. 

    Sébastien Kott, Lucile Tallineau, Le contrôle des dépenses engagées: évolutions d'une fonction,, 2001, 585 p.  

    Les ministres disposent librement des crédits mis à leur disposition par le Parlement. L'autorisation délivrée représente le maximum de la dépense autorisée. Pour s'assurer du non dépassement de ces crédits budgétaires, les parlementaires de la III' République instaurèrent une procédure originale : le contrôle des dépenses engagées. Cette opération de vérification comptable fut confiée au ministère des Finances. Si elle repose toujours sur le loi du 10 août 1922, la mission du contrôleur, devenu contrôleur financier central en 1956, évolue avec le temps. Ce sont moins les changements institutionnels ou le contexte économique que les mutations de l'administration et l'idée que l'on se fait de sa modernisation qui touchent la fonction. Les tentations sont nombreuses, pour un ministre des Finances toujours soupçonné de restreindre la marge de manoeuvre des membres du gouvernement, de pousser le contrôle financier central vers le contrôle de gestion. Or la régularité de la dépense publique, le socle sur lequel repose l'ordre comptable, ne peut valablement s'apprécier que si le contrôleur reste extérieur à la prise de décision et étranger à l'appréciation de son opportunité.

  • Sébastien Kott, Philippe Bezes, Sébastien Kott‎, « Les héritages de la RCB », in Philippe Bezes, Florence Descamps‎, Sébastien Kott‎ (dir.), Le moment RCB ou le rêve d’un gouvernement rationnel (1962-1978). L’invention de la gestion des finances publiques (vol.3), Institut de la gestion publique et du développement économique, 2021 

    Sébastien Kott, « De l’évaluation de la performance de la dépense publique en général et de celle de l’enseignement supérieur en particulier », La Nouvelle-Calédonie face à la crise des finances publiques, 2019  

    Sébastien Kott, « Le contrôle juridique de l'endettement public au péril du contrôle politique », in Jean-François Boudet, Caroline Lequesne Roth (dir.), Les administrations publiques à l'épreuve de leur dette, Mare et Martin, 2019   

    Sébastien Kott, « Les lois de règlement et l’introduction d’un contrôle de délibération sous la Restauration », in Gabriel Eckert, Jacques Grosclaude, José Martinez, Christophe Pierucci, Guy Siat (dir.), Réformes des finances publiques & modernisation de l'administration. Mélanges en l'honneur de Robert Hertzog, Economica, 2010  

    Sébastien Kott, « La coordination des politiques publiques à travers la préparation du budget », Les approches de la coordination en sciences sociales, Presses universitaires Paris Nanterre, 2009, pp. 41-61  

  • Sébastien Kott, « Construction-déconstruction de la comptabilité publique », Revue française d’administration publique, Institut international d'administration publique - École nationale d'administration (ENA) - Institut national du service public (INSP) , 2023, n°3  

    Sébastien Kott, « La controverse Masson – Delafontaine relative à l’ordre financier en 1822 », La Revue du Trésor, , 2007, n°89  

    Sébastien Kott, « Du contrôle des dépenses engagées au contrôle financier dans la LOLF », Les Notes bleues de Bercy, Ministère de l'économie , 2005, n°295, pp. 3-9  

    Sébastien Kott, « Le personnel du ministère des finances sous la IVe république », Revue française d’administration publique, Institut international d'administration publique - École nationale d'administration (ENA) - Institut national du service public (INSP) , 2003, n°4  

  • Sébastien Kott, 2013 -2023 dix années de recherche au CNOCP, 2023, 66 p.  

    Sébastien Kott, Sébastien Kott‎, Lionel Zevounou, Aurélien Camus, Vincent Mazzocchi, Deuxième rapport d'étape CRDP-CNoCP, 2015  

    Sébastien Kott, Sébastien Kott‎, Lionel Zevounou, Aurélien Camus, Vincent Mazzocchi, Premier rapport d'étape Projet CNoCP – CRDP, 2013  

  • Sébastien Kott, « La maîtrise des risques financiers au sein des collectivités territoriales. Enjeux, opportunités et finalités », le 15 novembre 2024  

    Colloque organisé par l'EDPL, Université Jean Moulin Lyon 3 sous la direction scientifique de Messaoud Saoudi, Maître de conférences HDR à l’Université Jean Moulin Lyon 3

    Sébastien Kott, « Décrire et expliquer la dette publique », le 21 octobre 2024  

    Une séance du séminaire DEXDEP, organisé sous la direction scientifique de Sébastien Kott (Professeur de droit public, Délégué à la stratégie de recherche de l’INSP).

    Sébastien Kott, « Décrire et expliquer la dette publique (DEXDEP) », le 08 juillet 2024  

    Séminaire interdisciplinaire organisé par la Faculté de Droit, Université de Poitiers sous la direction scientifique de Sébastien Kott, Université de Poitiers - INSP

    Sébastien Kott, « L'évolution du droit de la comptabilité publique », le 26 avril 2024  

    Conférence organisée par le CRDP, Université Paris-Nanterre à l’occasion du bilan du projet CRDP/CNoCP 2013-2023

    Sébastien Kott, « Les budgets verts locaux », le 17 novembre 2023  

    Colloque sous la direction scientifique de Messaoud Saoudi, Maître de conférences HDR à l’Université Jean Moulin Lyon 3.

    Sébastien Kott, « Gestionnaires publics : quelle responsabilité financière ? », le 08 novembre 2023  

    Colloque organisé par la Cour des Comptes et l'INSP

    Sébastien Kott, « 1822-2022. Le temps des responsabilités financières », le 14 mars 2023  

    Journée organisée par la Cour des comptes, les Chambres régionales & territoriales des comptes et le Comité d'histoire de la Cour des comptes et des juridictions financières

    Sébastien Kott, « Finances publiques : quel rôle dans la transition écologique ? », le 13 février 2023  

    Organisé par Le Mans Université sous la direction scientifique de Sébastien Kott, Professeur - Université de Poitiers, Emilie Moysan-Jeannard, Maître de conférences - Le Mans Université et Céline Viessant, Professeur - Université Aix-Marseille

    Sébastien Kott, « Finances sociales et COVID-19 », le 12 octobre 2022  

    Conférence et colloque organisés par la Faculté de Droit et Sciences sociales sous la direction scientifique de Loïc Levoyer, Professeur de droit public, en partenariat avec la Société Française de Finances Publiques, Fondafip (le Think Tank des Finances Publiques) et la Revue Française de Finances Publiques

    Sébastien Kott, « La certification des comptes locaux : de l'expérimentation à la généralisation ? », le 10 décembre 2021  

    Organisé par l'EDPL sous la direction scientifique de Messaoud Saoudi, Maître de conférences HDR en droit public à l’Université Jean Moulin Lyon 3

    Sébastien Kott, « La LOLF a 20 ans ! », le 22 octobre 2021  

    Colloque organisé par l’IFR « Mutation des normes juridiques », l’Institut Maurice Hauriou et la Société Française de Finances publiques, avec le soutien de l'Université Toulouse Capitole et de l’Institut Universitaire Champollion d’Albi

    Sébastien Kott, « La légitimité en finances publiques », le 23 septembre 2021  

    Colloque international du Groupe de recherche de la SFFP, organisé par Céline Husson-Rochcongar, Maître de conférences en droit public, UPJV, CURAPP-ESS

    Sébastien Kott, « Finances locales et mutations contemporaines de l’État », le 06 septembre 2021  

    Organisé par Céline Husson-Rochcongar, MCF en droit public, Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS & Basile Ridard, MCF en droit public, Université de Poitiers, IDP en partenariat avec FONDAFIP

    Sébastien Kott, « Crise (s) et finances publiques », le 01 juillet 2021  

    Organisée par la Société Française de Finances Publiques

    Sébastien Kott, « Les crises comme révélateurs des finances publiques : regards comparés sur la France et l’Allemagne », le 23 juin 2021  

    1er congrès franco-allemand en finances publiques organisé par l'IRENEE, Université de Lorraine

    Sébastien Kott, « Les dossiers “Perspectives”, ou les politiques sectorielles vues par la direction du Budget », le 23 janvier 2020 

    Sébastien Kott, « La souveraineté de l'Etat à l'épreuve de la financiarisation du droit », le 18 octobre 2019  

    Organisé par l’IRENEE, Université de Lorraine en partenariat avec la Société Française de Finances Publiques SFFP, sous la direction de Katia Blairon, Maître de conférences HDR de droit public IRENEE / UL

    Sébastien Kott, « Regards croisés sur la justice fiscale (Xe-XXIe siècle) », le 04 avril 2019  

    Colloque organisé sous la direction scientifique d'Emmanuel de Crouy-Chanel, Cédric Glineur et Céline Husson-Rochcongar

    Sébastien Kott, « Les affaires budgétaires au miroir des secteurs de l’action publique : de la fabrique du budget de l’État à la mise en oeuvre de la dépense (XIXème siècle à nos jours) », le 11 décembre 2018  

    Séminaire organisé par Clémence Cardon-Quint, maître de conférences en histoire, Université de Bordeaux/ESPE d’Aquitaine, CEMMC (EA 2958), et Thomas Hélie, maître de conférences en science politique, Université de Reims, CRDT (EA 3312).

    Sébastien Kott, « Le(s) modèle(s) budgétaire(s) anglo-saxon(s) », le 23 novembre 2018  

    Organisé par le CDPPOC (Centre de droit privé et public des obligations et de la consommation) en partenariat avec la Société Française de Finances Publiques (SFFP).

    Sébastien Kott, « Histoire(s) et dynamiques économiques - Les 30 ans du Comité pour l’histoire économique et financière de la France », le 25 septembre 2018  

    Organisé par l'IGPDE, sous le patronage de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances

    Sébastien Kott, « Société française de finances publiques - Université d’été 2018 », le 27 juin 2018  

    Organisé par la Société Française de Finances Publiques sous la présidence de Xavier Cabannes, Professeur de droit public à l'université Paris Descartes, Président de la SFFP.

    Sébastien Kott, « Les Administrations Publiques à l’épreuve de leur dette », le 01 février 2018 

    Sébastien Kott, « La Nouvelle-Calédonie face à la crise des finances publiques », le 12 juillet 2017  

    Sous la direction scientifique de Manuel Tirard, Maître de conférences en droit public

    Sébastien Kott, « Table ronde autour de l’ouvrage « Droit et comptabilité, la spécificité des comptes publics » », le 13 juin 2017  

    Organisée par le CRDP

    Sébastien Kott, « Qu'est-ce que je vous sers ? Quand les juristes passent à table », le 17 mai 2017 

    Sébastien Kott, « Les comptes publics : enjeux, techniques, modèles. 1500-1850 », le 10 juin 2010 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Arnaud Sadoa, La construction du droit des comptes publics au sein de l'espace CEMAC , thèse en cours depuis 2024  

    Mor Thiam, La dette des collectivités locales, thèse en cours depuis 2023  

    Benjamin MBA NGUEMA, La Cour des comptes du Gabon face au défi de l'évaluation des politiques publiques, thèse en cours depuis 2021  

    Badiaw Diao, La nouvelle comptabilité publique au sein de la zone UEMOA, thèse soutenue en 2020 à Paris 10, membres du jury : Louis Bahougne (Rapp.), Stéphanie Damarey (Rapp.), Manuel Tirard et Aurelien Camus   

    L'aggravation de la crise des finances publiques place l'information financière publique au cœur de la gestion de l'action publique. À ce titre, sous l’impulsion des partenaires techniques et financiers, l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) s’est dotée d’un second cadre harmonisé des finances publiques en 2009, faisant suite à celui de 1997. Une nouvelle comptabilité publique, proche de celle du secteur privé, est promue par une série de directives. La novation majeure demeure la promotion d’une comptabilité d’exercice pour les États membres. Elle s’inspire des normes internationales, notamment du système comptable ouest africain (SYSCOA). La seule limite réside en la spécificité de l’État. La comptabilité publique change fondamentalement de nature. Elle est saisie en tant que système d'information financière devant garantir des comptes publics réguliers, sincères et fidèles. Sous ce rapport, l'étude s’emploie par le biais d’une approche analytique et appliquée aux ordres juridicocomptables nationaux à démontrer que le mouvement de régionalisation des normes juridiques UEMOA est le révélateur de la fabrique d’un droit public comptable autonome axé sur une nouvelle conception de la production de l’information financière.

    Saida WABERI ASSOWEH, Le régime juridique de la dette publique à Djibouti, thèse en cours depuis 2020  

    Hugo Check, Le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, contribution à l'étude d'une réforme de l'administration fiscale en France, thèse en cours depuis 2020  

    Iliyas Mohamed Dirieh, Mutation de l'action publique dans les stratégies d'aide au développement. Institutionnalisme et circulation des modèles juridiques : l'exemple de la République de Djibouti, thèse soutenue en 2018 à Poitiers, membres du jury : Arnaud Le Pillouer (Rapp.), Jean-François Giacuzzo (Rapp.), Lionel Zevounou   

    L'aide publique au développement a connu une évolution de fond et de forme depuis l'adoption par la communauté internationale, de la déclaration du millénaire pour le développement. Celle-ci est désormais, acquise à l'idée que seul, des institutions fortes permettraient de concilier croissance économique et réduction de la pauvreté dans les États du Sud. La coopération verticale et parcellaire, repartie entre les différents acteurs de l'aide au développement cède la place à une coopération horizontale et à la constitution d'une communauté d'aide au développement dédiée à la réalisation d'une idée- la lutte contre la pauvreté, au travers d'un ensemble d'instruments. Au moins d'État des politiques d'ajustement structurel est substitué un État et des institutions efficaces, coulés dans la mouvance de la nouvelle gestion publique. La constitution en une communauté acquise à une idée commune, fait disparaître l'origine externe des techniques de la nouvelle gestion publique qui trouvent dans les programmes opérationnels, des supports d'implémentation. Cependant, ce modèle de transposition souple qui tend à la standardisation des systèmes juridiques n'enlève rien à la capacité des acteurs locaux d'évaluer la transposition en termes de gain et d'avantage, notamment pour le maintien du système de domination politique dont la gestion publique sert d'instrumentum. Il en résulte une interprétation en termes de seuil d'irréversibilité des réformes induites par les instruments et techniques, de sorte que l'efficacité instrumentale ne provoque pas la rupture historique du système politique.

    Lionel Zevounou, Le renouveau de la comptabilité publique, thèse soutenue en 2016 à Poitiers   

    Depuis le XIXème siècle, on constate un besoin de connaissance de l’activité de l’administration. Cette connaissance se fait au prisme de l’information financière. Cette information financière passe en grande partie par la comptabilité publique, qui centralise toutes les données irriguant les comptes publics : Budget, compte général de l’État et comptes nationaux. La tenue ainsi que les modalités de productions de ces différents comptes obéissent à un droit spécifique : le droit des comptes publics. La consécration d’une nouvelle définition juridique de la comptabilité publique comme système d’organisation de l’information financière fait évoluer sa nature. Consacrant un nouveau système financier, cette comptabilité va faire évoluer les modalités d’organisation de la chaîne financière sans remettre en cause les grands principes de l’exécution budgétaire, tels que la séparation des ordonnateurs et des comptables publics, les contrôles. La construction de cette information financière permet de donner une représentation de l’action publique, ainsi que de questionner les choix de gestion.

    Lionel Zevounou, La performance des dépenses fiscales., thèse soutenue en 2015 à Poitiers  

    Lionel Zevounou, Le renouveau de la péréquation financière en France, thèse soutenue en 2013 à Poitiers  

  • Sébastien Eyeghe Minko, Recherche sur l'amélioration des délais de paiement dans la commande publique, thèse soutenue en 2024 à Bordeaux sous la direction de Alain Pariente, membres du jury : Stéphanie Damarey (Rapp.), Hélène Hoepffner (Rapp.), Jean-François Brisson   

    L'exécution des dépenses publiques est strictement encadrée. Tout en respectant ce cadre, des réformes ont été conduites au fil du temps en matière de commande publique afin d'apporter des réponses aux difficultés que peuvent parfois rencontrer les cocontractants de l'Administration en phase d'exécution (réduction progressive du délai réglementaire de paiement, droit aux intérêts moratoires en cas de retards, législation des avances et des acomptes etc.). Les études récentes semblent toutefois souligner les limites de ces évolutions, en particulier lorsque le cocontractant est une petite ou moyenne entreprise. Si bien que cette thèse propose une transformation de l'exécution des dépenses publiques dans le champ de la commande publique.

    Anne-Cecile Czerepak, Les transformations du principe d'universalité budgétaire : d'une dynamique politique à une dynamique gestionnaire, thèse soutenue en 2018 à Paris 1 sous la direction de Marie-Christine Esclassan, membres du jury : Vincent Dussart (Rapp.), Xavier Cabannes (Rapp.), Michel Bouvier   

    L'universalité budgétaire est un principe cardinal tant du droit public financier national qu'européen. Sa présence continue au sein de l'ordre juridique depuis plus de deux siècles témoigne de sa remarquable permanence. Ce principe est pourtant loin d'être figé. Il se caractérise au contraire par un mouvement quasi constant de transformations. Une dynamique politique est à l'origine de sa consécration et de ses premières exceptions. Il est effectivement indispensable pour encadrer les pouvoirs politiques et garantir une gestion saine des finances, et c'est en raison de ces enjeux qu'il a dû être assoupli dès sa naissance. Toutefois, il se révèle dépassé par l'interventionnisme économique. Et, il l'est plus encore sous l'influence de la dynamique gestionnaire qui s'impose progressivement. La recherche d'une gestion performante et transparente sur le modèle de l'entreprise se traduit par la satellisation et la complexification du système financier public, et en conséquence par l'essor des affectations de recettes hors budget. Le principe d'universalité budgétaire s'en trouve affaibli tant techniquement que politiquement : il ne permet plus de garantir une vision exhaustive des finances publiques. Cependant, une telle vision est primée par la volonté d'instaurer une nouvelle gouvernance financière publique qu’appuie la discipline budgétaire européenne. Dans ce contexte, émerge une approche intégrée des finances publiques, seule à même de garantir la stabilité du système financier public et de renforcer les pouvoirs du Parlement. Elle contribue non seulement au renforcement mais encore au renouveau du principe d'universalité budgétaire.

    Vincent Mazzocchi, Exécution du contrat administratif et comptabilité publique, thèse soutenue en 2017 à Paris 10 sous la direction de Matthieu Conan et Frédéric Rolin, membres du jury : François Brenet (Rapp.), Stéphanie Damarey (Rapp.), Jérôme Dian et Laurence Folliot-Lalliot   

    La thèse permet de démontrer que la comptabilité publique constitue un outil de contrôle de l’exécution du contrat administratif. Le droit de la comptabilité budgétaire constitue un outil de contrôle renouvelé de l’exécution du contrat administratif en ce qu’elle conditionne l’exécution financière et matérielle du contrat administratif. La comptabilité générale de l’Etat constitue quant à elle un nouvel outil de contrôle de l’exécution du contrat administratif en ce qu’il s’agit d’un instrument d’analyse financière du contrat administratif.

  • Gabrielle Pantalacci, Le prélèvement à la source des impôts sur les revenus, thèse soutenue en 2021 à AixMarseille sous la direction de Céline Viessant, membres du jury : Vincent Dussart (Rapp.), Olivier Négrin et Marc Wolf   

    Le sujet de cette étude porte sur le prélèvement à la source des impôts sur les revenus. Il nécessite de s’intéresser à l’ensemble des impositions touchant les revenus des personnes physiques, à savoir l’impôt sur le revenu et les impôts sociaux. Ces impositions se caractérisent par une véritable complexité, un manque de cohérence et de lisibilité, résultat d’un empilement de plusieurs dispositifs. La réforme du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu mise en place en janvier 2019 devait être une mesure de simplification. Son importance majeure était d’assurer une stabilisation sociale et économique grâce à un ajustement immédiat de l’impôt aux revenus perçus par les contribuables. Or, elle a totalement ignoré les réelles mesures de simplification qui auraient pû être apportées. Le taux de la retenue à la source ne s’adapte qu’avec retard aux évolutions du revenu, en raison des principes et des règles dérogatoires régissant le système d’imposition. Le calcul de l’impôt est devenu totalement incompréhensible, créant une confusion évidente pour le contribuable quant à l’évaluation de son impôt. Cependant, l’intérêt de cette étude est de démontrer que ce mode de recouvrement peut constituer la première étape d’une simplification des impositions des revenus des personnes physiques

    Coomlan Ben Aymar Binassoua Yehouessi, Le système financier public des pays de l'UEMOA à l'ère de la comptabilité en droits constatés, thèse soutenue en 2021 à AixMarseille sous la direction de Jean-Luc Albert et Nicaise Médé, membres du jury : Évelyne Lande (Rapp.), Stéphanie Damarey et Éric Oliva   

    Sous l'effet de la dynamique internationale, la comptabilité publique en général, et la comptabilité publique en droits constatés en particulier dans la zone UEMOA, convergent vers la comptabilité privée. Avec, en toile de fond, une interpénétration des concepts comptables du secteur privé au sein de la sphère publique. En fait, cette interpénétration, qui peut traduire une crise de la comptabilité publique, débouche sur une comptabilité de crise qui entend répondre aux nouveaux défis de performance auxquels sont confrontés les États. Si le rapprochement avec le secteur privé est une bonne chose, il doit se faire en intégrant le bon dosage d'outils éprouvés issus du secteur privé dans la mesure où les spécificités du secteur public constituent un frein au "remplacement" de la comptabilité publique par la comptabilité privée. Au final, le nouveau droit comptable est une courroie de transmission de la gestion privée au sein de la sphère publique, mais son effet sur la gestion publique est limité

    Adama Sadio, Conditionnalité politique de l'aide publique au développement des partenaires occidentaux à l'Afrique : analyse des actions francaises en Afrique subsaharienne., thèse soutenue en 2019 à Normandie sous la direction de Philippe Lagrange et Babacar Gueye, membres du jury : Alioune Badara Fall (Rapp.), Eloi Diarra et Jean-Philippe Bras   

    Tenu dans un contexte international de démocratisation et d’aspiration à la liberté de peuples africains subsahariens, la décision phare du sommet de La Baule de juin 1990 fut la résolution de la France de conditionner son APD aux efforts démocratiques des pays d’Afrique subsaharienne. Avec cette décision, Paris entend: 1. Encourager l’ouverture démocratique des Etats africains, condition sine qua non à l’instauration de la paix et à la réalisation du développement économique ; 2. Défendre et promouvoir des valeurs de la démocratie libérale qu’il estime universelles. Par contre, la flagrance de la relation démocratie-développement est relative. Le relativisme culturel pose souvent problème au principe de l’universalité des valeurs démocratiques et des droits humains. Des potentats africains invoquent d’ailleurs le relativisme culturel pour innocenter leur mauvaise foi démocratique. Il reste encore beaucoup d’efforts à réaliser pour l’implantation d’un véritable Etat de droit en Afrique subsaharienne, en dépit d’une tendance de normalisation des processus électoraux sur le continent. La stratégie de conditionnalité politique de la France poursuivant cet objectif en Afrique subsaharienne n’est pas toujours fidèle à l’esprit de La Baule dans sa mise en œuvre. La personnalisation des relations étatiques, la primauté des intérêts géostratégiques de la France, etc. prennent souvent le dessus sur l’idéal démocratique de La Baule. La France demeure très présente en Afrique subsaharienne où ses multinationales ont une très forte implantation. Les leviers de commande de l’économie sont contrôlés par la France à travers ses multinationales comme Bolloré, Orange et Areva. Cependant, au-delà de cette apparence, il est constaté une régression de l’influence française sur le continent. Ce recul est lié à des dynamiques endogènes telles que des opinions publiques nationales et d’un leadership politique apparemment conscients des enjeux géostratégiques que représente dorénavant l’Afrique subsaharienne sur la scène internationale. A cela s’ajoutent des dynamiques exogènes relatives notamment à la percée de la Chine dont l’orientation stratégique de sa politique internationale africaine porte atteinte à l’efficacité de la conditionnalité politique de la France.

    Mirza Riskwait, L'interventionnisme financier local, thèse soutenue en 2018 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Cendrine Delivré, membres du jury : Olivier Négrin (Rapp.), Sylvie Caudal et Éric Desmons   

    L’intervention économique financière locale est un phénomène relativement récent. Elle apparaît, notamment, à la suite des deux guerres mondiales mais également en raison des différentes crises économiques successives que connaît la France au cours du XXème siècle. L’Etat va progressivement déléguer aux collectivités territoriales un nombre croissant de compétences. L’objectif étant de pallier la carence de l’initiative privée, tout en soutenant celle-ci. Les compétences des collectivités territoriales, ainsi que les moyens humains et financiers, se développent par l’intermédiaire des transferts de compétences effectués de l’Etat vers les collectivités territoriales. Le contenu des budgets locaux s’accroît, quant à lui, de manière concomitante et permet, ainsi, d’agir sur le secteur économique local. De nombreux acteurs interviennent et il existe différents types d’interventions économiques possibles au niveau local. Par conséquent, un encadrement s’avère nécessaire tant au niveau législatif que réglementaire. La jurisprudence administrative et financière participe de la régulation des interventions économiques locales. Parallèlement, la législation administrative et financière encadre celle-ci. Cette thèse aura pour objectif de démontrer que l’interventionnisme économique local n’est pas seulement réalisé par l’intermédiaire d’instruments juridiques mais essentiellement par le truchement d’instruments financiers, dont le rôle sera déterminé. Ce travail de recherche consistera à identifier puis analyser ces instruments au niveau local. li s’agira également de s’interroger sur les modalités de mise en oeuvre, de contrôle et de sanction de ceux-ci et, surtout, de mesurer leur efficience sur la scène économique locale.

    Zineddine Belattar, Les normes comptables de l'État et leurs impacts sur le droit et les pratiques budgétaires, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Gilbert Orsoni, membres du jury : Étienne Douat (Rapp.), Éric Oliva   

    L’évolution perpétuelle que connait la comptabilité publique en France notamment, avec l’intégration des règles comptables inspirées du droit privé, ne pourrait guère constituer un acte isolé. Elle est inscrite bien au contraire dans une démarche universelle menée par une volonté commune de rendre les états financiers des états et nations un vrai moyen d’aide à la prise de décision. Les normes comptables de l’état, qui sont inspirées du modèle privé, ont intégré le paysage comptable français et prennent de plus en plus de place en faisant reculer un modèle de comptabilité qui n’a pas subi de changements majeurs depuis son institution. Le droit public financier se trouve ainsi enrichi en matière comptable par de nouvelles dispositions depuis l’avènement de la LOLF en 2001. Désormais, il est prévu expressément que les comptes de l'état doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière. Une disposition consacrée par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008. Par conséquent, cela n’est pas sans conséquences sur le droit et les pratiques budgétaire dans leur sens le plus large

    Crépin Ndinga, Le contrôle du juge financier sur les marchés publics locaux, thèse soutenue en 2017 à Paris 10 sous la direction de Laurence Folliot-Lalliot, membres du jury : Matthieu Conan (Rapp.), Carole Moniolle et Bernard Perraud   

    L’attention portée par le juge financier aux marchés publics locaux n’est pas nouvelle. Auparavant, avant la création des chambres régionales des comptes en 1982, le contrôle financier des marchés publics locaux était partagé entre la cour des comptes et les trésoriers-payeurs généraux. Mais le système adopté en 1938 était critiqué car le t.p.g. réunissait les deux qualités d’agent de contrôle et de responsable subsidiaire des irrégularités qu’il découvrait. Ce système n’apparaissait plus compatible avec les principes introduits par la loi de décentralisation du 2 mars 1982 qui créa les CRC auxquelles était transféré le contrôle des marchés publics locaux. En 1982, trois missions traditionnelles avaient été confiées aux CRC dans le domaine des marchés publics: le jugement des comptes, l’examen de la gestion et le contrôle budgétaire. Á la suite d’une réforme législative opérée par la loi du 6 février 1992, une quatrième attribution leur avait été confiée : l’examen des conventions relatives aux marchés publics et aux dsp. Longtemps, les magistrats financiers, faute de temps et de moyens ont toujours privilégié le contrôle de la régularité de la passation et de l’exécution des marchés publics au détriment du contrôle de leur qualité (efficacité). Pour s’adapter à la nouvelle dynamique de la gestion publique locale, les magistrats des CRC se rapprochent, aujourd’hui, des méthodes anglo-saxonnes qui analysent la qualité de la gestion au travers de trois critères, dits des « trois e » : économie, efficience et efficacité. Si le contrôle de la régularité des marchés publics reste indispensable, il doit désormais être associé au contrôle de la performance et des résultats.