Antoine Gaudemet, Antoine Gouëzel, Pauline Le Monnier de Gouville, Laurent Leveneur, Vincent Mazeaud [et alii], Question prioritaire de constitutionnalité (QPC) et droit privé, Dalloz, 2020, Thèmes et commentaires
Antoine Gaudemet, Bernard Cazeneuve, Pour un droit européen de la compliance, Le Club des juristes, 2020, 192 p.
Antoine Gaudemet, Laurent Leveneur, Claire-Marie Peglion-Zika, Antoine Gouëzel, Pauline Le Monnier de Gouville [et alii], Question prioritaire de constitutionnalité (QPC) et droit privé: actes du colloque du 4 juin 2018 organisé par le Laboratoire de droit civil de l'Université Paris II Panthéon-Assas, Dalloz, 2019, Thèmes et commentaires ( Actes ), 125 p.
Antoine Gaudemet (dir.), La compliance, Éditions Panthéon-Assas, 2016, Colloques, 161 p.
Antoine Gaudemet, Jérôme Duval-Hamel (dir.), Paroles de praticiens, Éditions Panthéon-Assas, 2015, 199 p.
Antoine Gaudemet, Les dérivés, Economica, 2010, Recherches juridiques, 328 p.
Antoine Gaudemet, Contribution à l'étude juridique des dérives, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 2009, Lille-thèses
Antoine Gaudemet, Hervé Synvet, Contribution à l'étude juridique des dérivés, 2008, 414 p.
L’importance économique des dérivés n’est plus à démontrer, mais leur analyse juridique reste parcellaire. Cette étude se propose d’y remédier. Elle repose sur l’hypothèse que les dérivés ont pour objet de transférer le risque associé à la valeur d’une chose dans le futur, sans la chose elle-même. À partir de cette hypothèse, les origines juridiques des dérivés peuvent être identifiées. Ces instruments reposent alternativement sur le procédé du terme suspensif, de la promesse unilatérale de contrat ou de l’accord de reprise interne ; ce qui permet ensuite de les soumettre à une classification.Les dérives identifiées et classées, la recherche de leur identité juridique devient possible. Elle fait apparaître que ces instruments constituent, non pas seulement une communauté de contrats unis par l’objet, mais également une catégorie autonome reposant sur un procédé singulier. Les dérivés ont pour objet d’abstraire la valeur d’une chose sous-jacente pour permettre aux parties d’y exposer leurs espérances ou leurs craintes sur l’avenir. Ce procédé permet de les distinguer des autres contrats qui ont semblablement pour objet de transférer le risque associé à une chose, sans la chose elle-même, comme le contrat d’assurance ou les garanties du paiement. Dans le même temps, il fournit un principe et des règles au droit positif : les dérivés doivent demeurer essentiellement indifférents à la nature et au régime de la chose sous-jacente sur laquelle ils reposent.Instruments de transfert de risque, les dérivés sont aussi une source de risque pour les parties et, au-delà, pour les tiers qui sont en relation avec elles. La partie qui transfère un risque à son cocontractant peut n’être pas réellement exposée à ce risque, c’est-à-dire spéculer sur la survenance d’un événement aléatoire. De même, le cocontractant qui se charge du risque transféré peut n’être pas en mesure de l’assumer comme celui qui le lui transmet. Quant au résultat, la défaillance de l’une des parties dans l’exécution de ses obligations pourra entraîner celle de plusieurs autres personnes en relation directe ou indirecte avec elle. En présence de dérivés, le risque de contrepartie mute en « risque de système », c’est-à-dire en risque pour le système financier tout entier.La protection des parties peut être recherchée dans le droit commun. Au stade de la formation des dérivés, la menace de la sanction a posteriori des vices du consentement ne suffit pas à elle seule à garantir l’intégrité de l’échange des consentements des parties : des mesures préventives sont indispensables, sous la forme d’incapacités et d’une information précontractuelle étendue. Au stade de l’exécution, le risque de contrepartie né des dérivés, en plus d’être généralement indéterminé, est susceptible de passer d’une tête sur une autre pendant le cours du contrat. Cette situation inhabituelle a conduit la pratique à développer des garanties réelles originales désignées sous le nom de « collatéral », qui font une large place à la technique fiduciaire et aux mécanismes d’ajustement de l’assiette. Une autre forme de protection des parties, d’origine légale celle-là, peut enfin être recherchée dans la soumission de la conclusion des dérivés à un régime de monopole.La protection des tiers, en revanche, passe par des solutions plus originales. Elle repose sur un mécanisme conventionnel de « résiliation-compensation », qui combine droit de résiliation unilatéral et compensation. La compensation à laquelle il doit aboutir permet de réduire le risque existant entre les parties et, partant, le risque pour les tiers. Mais l’efficacité de ce procédé conventionnel se heurte aux règles du droit commun, en particulier aux règles du droit des procédures d’insolvabilité. Le législateur a généralement accepté de lever ces obstacles au nom de l’impératif de prévention du risque de système. Il est vrai que le système financier remplit une fonction d’intermédiation qui est d’intérêt général, de sorte que la lutte contre le risque de système peut être considérée comme une composante de l’ordre public économique de direct
Antoine Gaudemet, Thibaut Duchesne, « Devoir de vigilance : les apports de la directive européenne sur le droit français », Bulletin rapide de droit des affaires, Francis Lefebvre , 2024, n°19, p. 31
Antoine Gaudemet, Diane Lamarche, Dominique Bompoint, « Les sociétés cotées en difficulté », Bulletin Joly Entreprises en difficulté, Joly éditions, 2024, n°5, p. 85
Antoine Gaudemet, Pierre Sellal, « Rapport du Club des juristes Pour un droit européen de la compliance », Revue de l'Union européenne, Éditions techniques et économiques - Dalloz , 2021, n°644, p. 4
Antoine Gaudemet, « Le représentant d'un incapable gérant de société ne représente pas la société », Revue des Sociétés , Dalloz , 2013, n°02, p. 86
Antoine Gaudemet, « Coup d'accordéon : consultation impérative des porteurs d'ORA », Revue des Sociétés , Dalloz , 2012, n°03, p. 165
Antoine Gaudemet, « Sélection des pièces du dossier par les enquêteurs de l'AMF : répéter n'est pas convaincre », Revue des Sociétés , Dalloz , 2012, n°02, p. 113
Antoine Gaudemet, « Promesse unilatérale de contrat : pitié aussi pour le droit des sociétés ! », Recueil Dalloz, Dalloz , 2012, n°02, p. 130
Antoine Gaudemet, « Dérogation à l'obligation de déposer un projet d'OPA sur les titres de la société Hermès International : trouble faisceau d'indices », Recueil Dalloz, Dalloz , 2011, n°43, p. 2973
Antoine Gaudemet, « Manquement d'initié : la Cour de cassation poursuit son alignement sur l'arrêt Spector », Revue des Sociétés , Dalloz , 2011, n°12, p. 701
Antoine Gaudemet, « Efficacité des pactes d'actionnaires : retour aux principes », Revue des Sociétés , Dalloz , 2011, n°09, p. 482
Antoine Gaudemet, « Affaire Wendel-Saint-Gobain : un parfum de LVMH ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2011, n°12, p. 855
Antoine Gaudemet, « La portée des pactes de préférence ou de préemption sur des titres de société », Revue des Sociétés , Dalloz , 2011, n°03, p. 139
Antoine Gaudemet, « L'irruption de LVMH dans le capital d'Hermès », Recueil Dalloz, Dalloz , 2010, n°39, p. 2640
Antoine Gaudemet, « L'organisation et la représentation collectives des porteurs d'OCA et de BSA », Revue des Sociétés , Dalloz , 2010, n°08, p. 455
Antoine Gaudemet, « La réforme des marchés dérivés de gré à gré : les causes d'un retard », Recueil Dalloz, Dalloz , 2010, n°17, p. 1038
Antoine Gaudemet, « Directive européenne sur le devoir de vigilance : regards français sur un texte de compromis », le 06 juin 2024
Conférence organisée par l’Institut de recherche en droit des affaires de Paris (IRDA) dans le cadre du cycle de conférences "Les Rendez-vous de l’IRDA" - Université paris Panthéon-Assas
Antoine Gaudemet, « L'école de Rennes », le 31 mai 2023
Conférence du cycle "Le droit des affaires en perspective" organisé par l'IRDA Paris Panthéon-Assas sous la direction du Professeur Caroline Coupet.
Antoine Gaudemet, « La responsabilité pour faute de l'actionnaire », le 22 mars 2023
Organisée par l’IRDA, Paris Panthéon-Assas dans le cadre des présentations de thèse de l'IRDA Paris
Antoine Gaudemet, « Les actifs incorporels et l'entreprise en difficulté », le 14 janvier 2022
Organisé par la Faculté de droit, Université Jean Moulin Lyon 3 sous la direction scientifique de Nicolas Borga et Étienne André
Antoine Gaudemet, « Effectivité de la compliance et compétitivité internationale », le 04 novembre 2021
Organisé par le Journal of Regulation & Compliance (JoRC) et par le Centre de recherches en Economie et en Droit (CRED) de l'Université Panthéon-Assas (Paris II) sous la direction scientifique de Laurent Benzoni, Bruno Deffains et Marie-Anne Frison-Roche
Antoine Gaudemet, « Services financiers : les législateurs nationaux face au Brexit. Allemagne, Belgique, France et Luxembourg », le 07 juin 2019
Organisé par l’Institut de droit comparé de Paris, Paris II Panthéon Assas
Antoine Gaudemet, « QPC et droit privé », le 04 juin 2018
Antoine Gaudemet, « Le crédit non bancaire : une source complémentaire de financement pour les PME ? », le 18 mai 2018
Organisé sous la direction scientifique de Caroline Coupet, Professeur à l’Université de Montpellier, Adrien Tehrani, Maître de conférences à l’Université de Montpellier
Antoine Gaudemet, « La France face au droit américain de la lutte anti-corruption », le 07 juin 2017
Antoine Gaudemet, « La compliance : nouveaux enjeux pour les entreprises, nouveaux rôles pour les juristes ? », le 02 juin 2017
Sous la direction scientifique de Nicolas Borga, Professeur, Directeur du centre de droit de l’entreprise, et de Jean-Christophe Roda, Professeur, Université de Toulon
Antoine Gaudemet, « La Commission des Nations unies pour le droit du commerce international (CNUDCI) », le 12 avril 2016
Le colloque, organisé par le Centre de recherche de droit international privé et droit du commerce international de l'Université Paris II Panthéon-Assas, en collaboration avec l'IRJS et le SERPI, se penche sur le travail mené par la CNUDCI