Frédéric Dournaux

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit, d'Economie et de Gestion

Centre de Recherche Juridique Pothier
Responsable de la formation :
  • THESE

    La notion de fraude en droit privé français, soutenue en 2008 à Paris 1 sous la direction de Laurent Aynès 

  • Frédéric Dournaux, La notion de fraude en droit privé français, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 2009, Lille-thèses 

  • Frédéric Dournaux, « La garantie normative, garantie de la fonction normative », in Thibierge, Catherine (dir.), La garantie normative. Exploration d'une notion-fonction, Mare & Martin, 2021, pp. 53-72 

    Frédéric Dournaux, « La transparence, un droit fondamental ? », Propos conclusifs : [Colloque du 12 octobre 2018, à l'Université d'Orléans, UFR Collégium Droit, Économie, Gestion], Université d'Orléans, UFR Collégium Droit, Économie, Gestion, 2018  

    Cette journée d'étude, organisée par le Centre de Recherche Juridique Pothier, vise à tracer les contours de la définition d'un droit à la transparence, afin de se demander si la transparence peut être considérée comme un droit fondamental invocable devant les tribunaux en France ou dans d'autres systèmes (droit de l'Union européenne, systèmes internationaux ou droits étrangers)

  • Frédéric Dournaux, « Réflexions sur l'usage du principe fraus omnia corrumpit à l'occasion d'une fraude à la mention manuscrite de la caution », Recueil Dalloz, 2021, n°26, p. 1418   

    Frédéric Dournaux, « De l'opportunité de consacrer la théorie de la fraude à la loi en droit pénal », Recueil Dalloz, 2021, n°09, p. 477   

    Frédéric Dournaux, « La réforme du vice de consentement dans l’ordonnance du 10 février 2016 portant réforme du droit des obligations », Droit & Patrimoine, 2016, n°258, p. 57 

    Frédéric Dournaux, « La vente à réméré », La semaine juridique. Notariale et immobilière, 2016 

    Frédéric Dournaux, « Le contournement des règles régissant le transfert des actions d’une société », Revue de jurisprudence commerciale. Ancien journal des agréés, 2015, n°2, p. 253 

  • Frédéric Dournaux, « Droit(s) et architecture », le 24 novembre 2023  

    Colloque organisé par l'IRDA (Université Sorbonne Paris Nord), le CRJP (Université d'Orléans) et la Bibliothèque nationale, sous la direction scientifique de Géraldine Goffaux Callebaut, Professeur de droit privé, Université d’Orléans et Didier Guével, Professeur de droit privé, Doyen honoraire de la Faculté de Droit et Sciences politiques et sociales, Université Sorbonne Paris Nord

    Frédéric Dournaux, « De la réparation à la sanction », le 25 novembre 2022  

    Journée franco-italienne organisée par le CRJP, Université d'Orléans

    Frédéric Dournaux, « Droit(s) et presse », le 18 novembre 2022  

    Colloque organisé par le CRJP, la Bibliothèque nationale de France et l’Institut de Recherches en Droit Attractif (Université Sorbonne Paris Nord) sous la direction scientifique de Géraldine Goffaux Callebaut, Professeur de droit privé, Université d’Orléans et Didier Guével, Professeur de droit privé, Doyen honoraire de la Faculté de Droit et Sciences politiques et sociales, Université Sorbonne Paris Nord

    Frédéric Dournaux, « 6èmes journées juridiques franco-polonaises », le 21 octobre 2021  

    Organisées par le CRJP, Université d’Orléans et l’Université de Cracovie

    Frédéric Dournaux, « De la réparation à la sanction », le 13 mars 2020  

    Organisé pour le CRJP, Université d’Orléans par Garance Cattalano-Cloarec.

    Frédéric Dournaux, « L’aménagement contractuel des nouveaux droits réels », le 04 octobre 2019  

    Organisé par le CRJP, Université d’Orléans

    Frédéric Dournaux, « La transparence : un droit fondamental ? », le 12 octobre 2018  

    Organisé par le Centre de Recherche Juridique Pothier (EA 1212, Université d’Orléans)

    Frédéric Dournaux, « Réparer ou punir ? », le 16 mai 2018  

    Organisé par Garance Cattalano-Cloarec, Professeur à l’Université d’Orléans

    Frédéric Dournaux, « Réflexion sur le rôle du juge de cassation », le 06 février 2017  

    Le master 2 CJTCE organise une conférence portant sur le rôle du juge de cassation le Lundi 6 février 2017 à 14 heures.

    Frédéric Dournaux, « Faut-il rethéoriser le droit pénal ? », le 13 octobre 2016  

    Colloque organisé par le Centre de Recherche Juridique Pothier de l'Université d'Orléans

    Frédéric Dournaux, « Vulnérabilité de la règle de droit », Vulnérabilités, Orléans, le 07 avril 2016 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Pierre Gondard, Le droit international privé et le paradigme de l'Etat-Nation, thèse en cours depuis 2016 en co-direction avec Bernard Haftel  

    Le sujet de recherche aura pour objectif d'analyser le mécanisme à travers lequel l'Etat concède une place, au sein de son ordre juridique, à la loi étrangère et, surtout, quelles sont les justifications à une telle place ainsi concédée. Aussi, et puisque la règle de conflit de lois est le procédé par excellence permettant à la loi étrangère d'intégrer l'ordre juridique du for, la distinction qui avait été émise par Bartin dans ses Principes s'impose afin d'analyser la place de l'Etat face à la loi étrangère : d'une part celui-ci admet que le rapport de droit soit soustrait à sa loi interne ; d'autre part il procède, en l'absence de législateur supra-national, à la désignation de la loi compétente, et soumet ainsi le rapport de droit à une loi étrangère. Si le retrait de la loi interne peut s'expliquer par la prise en considération des intérêts soulevés par le rapport de droit litigieux, un tel facteur ne l'explique manifestement pas suffisamment. En effet, les lois étatiques présentent une certaine fongibilité, qui explique en partie, pourquoi elles peuvent être indifféremment appliquées. En ce qui concerne la soumission du rapport de droit à une loi étrangère, c'est la notion de justice conflictuelle qui se trouve être la plus à même de justifier l'application d'une loi étrangère par le juge interne. La règle de conflit de lois savignienne tente en effet de localiser le siège du rapport de droit dans l'objectif de lui appliquer la loi qui présente les liens les plus étroits. La thèse précisera également à la place de l'Etat face à la décision étrangère. Elle aura pour objectif de comprendre pourquoi l'Etat est-il disposé à accueillir, au sein de son ordre juridique, des décisions étrangères ; autrement dit des normes catégoriques rendues par des organes étrangers mais n'ayant pas épuisé l'intégralité de leurs effets au sein de l'ordre juridique d'où elles proviennent. L'objectif de continuité des situations internationales explique un tel accueil dans la mesure où l'Etat cherche à éviter, autant que possible, que le passage des frontières étatiques soit synonyme pour les individus de non-reconnaissance ou de perte de droits acquis à l'étranger.

  • Karim Zemmouri, La consommation des produits financiers, thèse soutenue en 2011 à Orléans sous la direction de Thibaut Massart, membres du jury : Arnaud Raynouard (Rapp.), Joël Monéger et Bénédicte François    

    Si la consommation, dans son acception économique, constitue le dernier stade du processus de production et de distribution des produits, elle est perçue, dans une acception juridique, comme étant le point de départ d‟un autre processus qui lie le consommateur au professionnel. Cette phase constitue le point de départ d‟un rapport qui fait naître des obligations au professionnel qui sont autant de droits pour le consommateur.Depuis le début des années 90, une attention particulière est consacrée à l‟épargnant et à sa protection, à travers d‟une part, des dispositions propres au droit financier, notamment par la régulation des marchés financiers, le contrôle des prestataires de services d‟investissement, et d‟autre part, des dispositions consacrées par le droit de la consommation notamment l‟encadrement du démarchage, de la commercialisation des produits et des services financiers, le renforcement de l‟obligation d‟information due par l‟intermédiaire financier et l‟extension de son obligation de conseil.L‟analyse juridique du processus de consommation des produits financiers passe par la combinaison de tous ces éléments. D‟une part, avant et lors de la formation des liens, les pouvoirs publics tentent de rétablir un équilibre dans les rapports entre professionnels et consommateurs. Ces derniers, étant réputés faibles économiquement, ne disposent pas des mêmes informations sur les produits et services financiers, sont sollicités par différents moyens et techniques dont ils n‟ont pas la maîtrise, et doivent faire des choix entre des produits variés, complexes et plus ou moins risqués. D‟autre part, lors de l‟exécution des prestations, à côté des risques liés aux produits, ou de l‟inexécution des obligations contractuelles, d‟autres risques peuvent naître des défaillances dans le fonctionnement du marché et des comportements de ses acteurs. Par conséquent, un renforcement des moyens de protection des consommateurs s‟avère nécessaire pour pallier aux insuffisances des moyens actuels dont ces derniers disposent pour obtenir réparation du préjudice et demander indemnisation.