Florence Deboissy

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de droit et science politique

Institut de Recherche en Droit des Affaires et du Patrimoine
  • THESE

    La simulation en droit fiscal, soutenue en 1995 à Dijon sous la direction de Maurice Cozian 

  • Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements [ 27e édition], 27e éd., LexisNexis, 2023, Les Codes bleus, 3610 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Martial Chadefaux, Précis de fiscalité des entreprises, 47e éd., LexisNexis, 2023, Précis fiscal, 1160 p.  

    La 4è de couv. indique : "La fiscalité des entreprises, sous l’influence du droit interne et du droit européen, est en constante évolution. Ce Précis en tient compte et intègre les évolutions législatives et jurisprudentielles les plus récentes. Dans le même temps qu’elle se développe, la fiscalité des entreprises tend à se complexifier. Il ne suffit donc pas d’exposer chacune des solutions. Encore faut-il les expliquer, dégager des principes, éclairer les choix existants et montrer leurs articulations avec les autres disciplines (droit comptable, droit des sociétés, droit de la sécurité sociale, droit des procédures collectives, droit des obligations...). Une méthode originale est privilégiée, dont voici les points forts : caractère concret ; nombreuses illustrations chiffrées ; style alerte et imagé ; coins des amateurs, propices à d’enrichissants approfondissements. L’ambition des auteurs : faire comprendre et faire aimer la fiscalité des entreprises. Plan : L’imposition des résultats de l’entreprise ; L’imposition du chiffre d’affaires de l’entreprise ; L’imposition du capital de l’entreprise ; Les restructurations de l’entreprise ; Le contrôle et le contentieux fiscal ; Études thématiques."

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 36e éd., LexisNexis, 2023, Manuel, 993 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 35e éd., LexisNexis, 2022, Manuel, 961 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements, 26e éd., LexisNexis, 2022, Les Codes bleus, 3524 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Martial Chadefaux, Précis de fiscalité des entreprises, 46e éd., LexisNexis, 2022, Précis fiscal, 1125 p.   

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Martial Chadefaux, Précis de fiscalité des entreprises , 45e éd., LexisNexis, 2021, Précis fiscal, 1100 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 34e éd., LexisNexis, 2021, Manuel, 963 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres regroupements 2022, 25e éd., LexisNexis, 2021, Les Codes bleus, 3492 p. 

    Florence Deboissy, François Fruleux, Alexandre Maitrot de La Motte (dir.), Fiscal: 2021, 6e éd., LexisNexis, 2021, Lexis Pratique, 2253 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Martial Chadefaux, Précis de fiscalité des entreprises , 44e éd., LexisNexis, 2020, Précis fiscal, 1078 p.  

    La 4e de couverture indique : "La fiscalité des entreprises, sous l'influence du droit interne et du droit européen, est en constante évolution. Ce Précis en tient compte et intègre les évolutions législatives et jurisprudentielles les plus récentes. Dans le même temps qu'elle se développe, la fiscalité des entreprises tend à se complexifier. Il ne suffit donc pas d'exposer chacune des solutions. Encore faut-il les expliquer, dégager des principes, éclairer les choix existants et montrer leurs articulations avec les autres disciplines (droit comptable, droit des sociétés, droit de la sécurité sociale, droit des procédures collectives, droit des obligations...). Une méthode originale est privilégiée, dont voici les points forts : caractère concret ; nombreuses illustrations chiffrées ; style alerte et imagé ; coins des amateurs, propices à d'enrichissants approfondissements. L'ambition des auteurs : faire comprendre et faire aimer la fiscalité des entreprises."

    Florence Deboissy, François Fruleux, Alexandre Maitrot de La Motte (dir.), Fiscal: 2020, 5e éd., LexisNexis, 2020, Lexis Pratique, 2190 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage s'adresse à toute personne s'intéressant à la fiscalité. Rédigé par des praticiens reconnus avec l'appui des directeurs de la Revue de droit fiscal et du JurisClasseur LexisNexis ainsi que de la rédaction fiscale de LexisNexis, il associe efficacité et fiabilité des réponses aux questions liées à la pratique de la fiscalité, en mettant en relief les problématiques actuelles. Les dernières actualités de chaque sujet traité sont mises en avant, constituant un outil de veille précieux pour une matière particulièrement instable. Les développements sont ponctués d'exemples, de conseils pratiques ou d'alertes, destinés à éclairer le lecteur ou insister sur les points sensibles. Les sources textuelles, administratives ou jurisprudentielles sont indiquées, avec référence à la Revue de droit fiscal ou à la Revue D.O Actualité. Pour une information approfondie, il est renvoyé au JurisClasseur et aux ouvrages LexisNexis dans la rubrique «Pour aller plus loin». Une table de correspondance entre les articles du Code général des impôts et les développements facilite la navigation dans l'ouvrage. Une table des chiffres utiles est également proposée"

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 33e éd., LexisNexis, 2020, Manuel, 954 p.  

    La 4e de couverture indique : "Ce manuel de droit des sociétés est différent des autres. Tirant les leçons du caractère composite du droit des sociétés, il met en lumière l'articulation avec les autres branches du droit : le droit fiscal bien sûr, mais aussi le droit comptable, le droit pénal, le droit du travail, le droit de la sécurité sociale, le droit des entreprises en difficulté, sans oublier le droit des obligations, le droit patrimonial de la famille ou la procédure civile. Il insiste également sur les choix stratégiques offerts par le droit des sociétés : quel type de société adopter ? Quelle forme d'administration ? Quelle implantation, nationale, européenne ou mondiale ? Vous trouverez dans cet ouvrage toutes les réponses à vos questions sur : - Le droit commun des sociétés : la naissance des sociétés, la vie des sociétés ; - Le droit spécial des sociétés : les sociétés à risque limité, les sociétés à risque illimité, les autres sociétés et groupements ; - La restructuration et les groupes de sociétés : les procédés de restructuration, les groupes de sociétés."

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements 2021, 24e éd., LexisNexis, 2020, Les Codes bleus, 3435 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Martial Chadefaux, Précis de fiscalité des entreprises , 43e éd., LexisNexis, 2019, Précis fiscal, 1053 p.  

    La 4e de couverture indique : "La fiscalité des entreprises, sous l'influence du droit interne et du droit européen, est en constante évolution. Ce Précis en tient compte et intègre les évolutions législatives et jurisprudentielles les plus récentes. Dans le même temps qu'elle se développe, la fiscalité des entreprises tend à se complexifier. Il ne suffit donc pas d'exposer chacune des solutions. Encore faut-il les expliquer, dégager des principes, éclairer les choix existants et montrer leurs articulations avec les autres disciplines (droit comptable, droit des sociétés, droit de la sécurité sociale, droit des procédures collectives, droit des obligations...). Une méthode originale est privilégiée, dont voici les points forts : caractère concret ; nombreuses illustrations chiffrées ; style alerte et imagé ; coins des amateurs, propices à d'enrichissants approfondissements. L'ambition des auteurs : faire comprendre et faire aimer la fiscalité des entreprises."

    Florence Deboissy, François Fruleux, Alexandre Maitrot de La Motte (dir.), Fiscal: 2019, 4e éd., LexisNexis, 2019, Lexis Pratique, 2098 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage s'adresse à toute personne s'intéressant à la fiscalité. Rédigé par des praticiens reconnus avec l'appui des directeurs de la Revue de droit fiscal et du JurisClasseur LexisNexis ainsi que de la rédaction fiscale de LexisNexis, il associe efficacité et fiabilité des réponses aux questions liées à la pratique de la fiscalité, en mettant en relief les problématiques actuelles. Les dernières actualités de chaque sujet traité sont mises en avant, constituant un outil de veille précieux pour une matière particulièrement instable. Les développements sont ponctués d'exemples, de conseils pratiques ou d'alertes, destinés à éclairer le lecteur ou insister sur les points sensibles. Les sources textuelles, administratives ou jurisprudentielles sont indiquées, avec référence à la Revue de droit fiscal ou à la Revue D.O Actualité. Pour une information approfondie, il est renvoyé au JurisClasseur et aux ouvrages LexisNexis dans la rubrique «Pour aller plus loin». Une table de correspondance entre les articles du Code général des impôts et les développements facilite la navigation dans l'ouvrage. Une table des chiffres utiles est également proposée"

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 32e éd., LexisNexis, 2019, Manuel, 938 p.  

    La 4e de couverture indique : "Ce manuel de droit des sociétés est différent des autres. Tirant les leçons du caractère composite du droit des sociétés, il met en lumière l'articulation avec les autres branches du droit : le droit fiscal bien sûr, mais aussi le droit comptable, le droit pénal, le droit du travail, le droit de la sécurité sociale, le droit des entreprises en difficulté, sans oublier le droit des obligations, le droit patrimonial de la famille ou la procédure civile. Il insiste également sur les choix stratégiques offerts par le droit des sociétés : quel type de société adopter ? Quelle forme d'administration ? Quelle implantation, nationale, européenne ou mondiale ? Vous trouverez dans cet ouvrage toutes les réponses à vos questions sur : - Le droit commun des sociétés : la naissance des sociétés, la vie des sociétés ; - Le droit spécial des sociétés : les sociétés à risque limité, les sociétés à risque illimité, les autres sociétés et groupements ; - La restructuration et les groupes de sociétés : les procédés de restructuration, les groupes de sociétés."

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements 2020, 23e éd., LexisNexis, 2019, Les Codes bleus, 3405 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cette 23e édition intègre notamment : la loi du 19 juillet 2019 de simplification, de clarification et d'actualisation du droit des sociétés, en addendum ; la loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite loi Pacte ; l'ordonnance du 24 avril 2019 relative à la coopération agricole ; la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice ; le décret du 19 novembre 2018 portant modernisation du cadre juridique de la gestion d'actifs et du financement par la dette ; la loi du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, dite loi Elan."

    Florence Deboissy, François Fruleux, Alexandre Maitrot de La Motte (dir.), Fiscal: 2018, 3e éd., LexisNexis, 2018, Lexis Pratique, 1968 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage s'adresse à toute personne s'intéressant à la fiscalité. Rédigé par des praticiens reconnus avec l'appui des directeurs de la Revue de droit fiscal et du Jurisclasseur LexisNexis ainsi que de la rédaction fiscale de LexisNexis, il associe efficacité et fiabilité des réponses aux questions liées à la pratique de la fiscalité, en mettant en relief les problématiques actuelles. Les dernières actualités de chaque sujet traité sont mises en avant, constituant ainsi un outil de veille précieux pour une matière particulièrement instable. Les développements sont ponctués d'exemples, de conseils pratiques ou d'alertes, destinés à éclairer le lecteur ou insister sur les points sensibles. Les sources textuelles, administratives ou jurisprudentielles sont indiquées, avec référence à la Revue de droit fiscal ou à la Revue D.O Actualité. Pour une information approfondie, il est renvoyé au Jurisclasseur et aux ouvrages LexisNexis dans la rubrique "Pour aller plus loin". Une table de correspondance entre les articles du Code général des impôts et les développements facilite la navigation dans l'ouvrage. Des sommaires, un index alphabétique et une table des chiffres utiles sont également proposés"

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 31e éd., LexisNexis, 2018, Manuel, 917 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Martial Chadefaux, Précis de fiscalité des entreprises: 2018-2019, 42e éd., LexisNexis, 2018, Précis fiscal, 1034 p.  

    La 4e de couverture indique : "La fiscalité des entreprises, sous l'influence du droit interne et du droit européen, est en constante évolution. Ce Précis en tient compte et intègre les évolutions législatives et jurisprudentielles les plus récentes. Dans le même temps qu'elle se développe, la fiscalité des entreprises tend à se complexifier. Il ne suffit donc pas d'exposer chacune des solutions. Encore faut-il les expliquer, dégager des principes, éclairer les choix existants et montrer leurs articulations avec les autres disciplines (droit comptable, droit des sociétés, droit de la sécurité sociale, droit des procédures collectives, droit des obligations...). Une méthode originale est privilégiée, dont voici les points forts : caractère concret ; nombreuses illustrations chiffrées ; style alerte et imagé ; coins des amateurs, propices à d'enrichissants approfondissements. L'ambition des auteurs : faire comprendre et faire aimer la fiscalité des entreprises."

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements 2019, 22e éd., LexisNexis, 2018, Les Codes bleus, 3303 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 30e éd., LexisNexis, 2017, Manuel, 900 p.  

    La 4e de couverture indique : "Ce manuel de droit des sociétés est différent des autres. Tirant les leçons du caractère composite du droit des sociétés, il met en lumière l'articulation avec les autres branches du droit : le droit fiscal bien sûr, mais aussi le droit comptable, le droit pénal, le droit du travail, le droit de la sécurité sociale, le droit des entreprises en difficulté, sans oublier le droit des obligations, le droit patrimonial de la famille ou la procédure civile. Il insiste également sur les choix stratégiques offerts par le droit des sociétés : quel type de société adopter ? Quelle forme d'administration ? Quelle implantation, nationale, européenne ou mondiale ? Vous trouverez dans cet ouvrage toutes les réponses à vos questions sur : le droit commun des sociétés : la naissance des sociétés, la vie des sociétés ; le droit spécial des sociétés : les sociétés à risque limité, les sociétés à risque illimité, les autres sociétés et groupements ; la restructuration et les groupes de sociétés : les procédés de restructuration, les groupes de sociétés."

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Martial Chadefaux, Précis de fiscalité des entreprises: 2017-2018, 41e éd., LexisNexis, 2017, Précis fiscal, 1019 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements 2018, 21e éd., LexisNexis, 2017, Les Codes bleus, 3239 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Martial Chadefaux, Précis de fiscalité des entreprises , 40e éd., LexisNexis, 2016, Précis fiscal, 987 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 29e éd., LexisNexis, 2016, Manuel, 867 p.  

    La 4e de couverture indique : "Ce manuel de droit des sociétés est différent des autres. Tirant les leçons du caractère composite du droit des sociétés, il met en lumière l'articulation avec les autres branches du droit : le droit fiscal bien sûr, mais aussi le droit comptable, le droit pénal, le droit du travail, le droit de la sécurité sociale, le droit des entreprises en difficulté, sans oublier le droit des obligations, le droit patrimonial de la famille ou la procédure mile. Il insiste également sur les choix stratégiques offerts par le droit des sociétés : quel type de société adopter ? Quelle forme d'administration ? Quelle implantation, nationale, européenne ou mondiale ? Vous trouverez dans cet ouvrage toutes les réponses à vos questions sur : le droit commun des sociétés : la naissance des sociétés, la vie des sociétés ; le droit spécial des sociétés : les sociétés à risque limité, les sociétés à risque illimité, les autres sociétés et groupements ; la restructuration et les groupes de sociétés : les procédés de restructuration, les groupes de sociétés."

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements 2017, 20e éd., LexisNexis, 2016, Les Codes bleus, 3138 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Précis de fiscalité des entreprises: 2015-2016, 39e éd., LexisNexis, 2015, Précis fiscal, 974 p.  

    La 4e de couverture indique : "La fiscalité des entreprises, sous l'influence du droit interne et du droit européen, est en constante évolution. Ce Précis en tient compte et intègre les évolutions législatives et jurisprudentielles les plus récentes. Dans le même temps qu'elle se développe, la fiscalité des entreprises tend à se complexifier. Il ne suffit donc pas d'exposer chacune des solutions. Encore faut-il les expliquer, dégager des principes, éclairer les choix existants et montrer leurs articulations avec les autres disciplines (droit comptable, droit des sociétés, droit de la sécurité sociale, droit des procédures collectives, droit des obligations...). Une méthode originale est privilégiée, dont voici les points forts : caractère concret ; nombreuses illustrations chiffrées ; style alerte et imagé ; coins des amateurs, propices à d'enrichissants approfondissements. L'ambition des auteurs : faire comprendre et faire aimer la fiscalité des entreprises."

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 28e éd., LexisNexis, 2015, Manuel, 863 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements 2016, 18e éd., LexisNexis, 2015, Les codes bleus, 3044 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements, 18e éd., LexisNexis, 2014, Les Codes bleus, 3019 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 27e éd., LexisNexis, 2014, Manuel, 853 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Précis de fiscalité des entreprises: 2014-2015, 38e éd., LexisNexis, 2014, Précis fiscal, 963 p.  

    La 4e de couv. indique : "La fiscalité des entreprises, sous l'influence du droit interne et du droit européen, est en constante évolution. Ce Précis en tient compte et intègre les évolutions législatives et jurisprudentielles les plus récentes. Dans le même temps qu'elle se développe, la fiscalité des entreprises tend à se complexifier. Il ne suffit donc pas d'exposer chacune des solutions. Encore faut-il les expliquer, dégager des principes, éclairer les choix existants et montrer leurs articulations avec les autres disciplines (droit comptable, droit des sociétés, droit de la sécurité sociale, droit des procédures collectives, droit des obligations...). Une méthode originale est privilégiée, dont voici les points forts : caractère concret ; nombreuses illustrations chiffrées ; style alerte et imagé ; coins des amateurs, propices à d'enrichissants approfondissements. L'ambition des auteurs : faire comprendre et faire aimer la fiscalité des entreprises"

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 26e éd., LexisNexis, 2013, Manuel, 850 p.  

    La 4e de couv. indique : "Ce manuel de droit des sociétés est différent des autres. D'abord les auteurs se sont efforcés, par un style imagé, des illustrations et des exemples-chiffrés, de rendre vivante une discipline en plein renouvellement, en mettant l'accent sur l'actualité de la vie des affaires. Ensuite et surtout, tirant les leçons du caractère composite du droit des sociétés, ils ont mis l'accent sur l'articulation avec les autres branches du droit : le droit fiscal bien sûr, mais aussi le droit comptable, le droit pénal, le droit du travail, le droit de la sécurité sociale, le droit des entreprises en difficulté, sans oublier le droit des obligations, le droit patrimonial de la famille ou la procédure civile. Enfin, convaincus que le droit des sociétés est un instrument de gestion et que le bon juriste est aussi un bon stratège, les auteurs ont mis l'accent sur les choix stratégiques offerts par le droit des sociétés : quel type de société adopter ? Quelle forme d'administration ? Quelle implantation, nationale, européenne ou mondiale ? La présente édition est à jour de la loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi."

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements, 17e éd., LexisNexis, 2013, Les Codes bleus, 2874 p.  

    La 4e de couverture indique : "Les atouts du code : Ce code regroupe, dans une première partie, l'ensemble des textes relatifs au droit commun des sociétés, aux sociétés particulières et aux autres groupements (indivision, association, fondation, fiducie, EIRL) et, dans une seconde partie, des textes fondamentaux relatifs à l'environnement juridique et fiscal des sociétés (règles de publicité, de comptabilité, du droit de la concurrence, des procédures collectives ou encore du droit pénal). Cette présentation est complétée par des annotations actualisées de jurisprudence et de doctrine. Le code comporte également dix annexes thématiques qui recensent les règles applicables aux sociétés particulières dans les secteurs suivants : agriculture et pêche, artisanat et commerce, assurance, banque et finance, coopératives, culture et édition, immobilier, professions libérales, secteur public et semi-public, sport et activités sportives. Les nouveautés : la loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi ; le décret du S mars 2013 relatif à la formation des commissaires aux comptes ; la loi du 28 janvier 2013 portant diverses dispositions d'adaptation de la législation au droit de l'Union européenne en matière économique et financière ; le décret du 18 janvier 2013 pris pour l'application de l'article L 273 B du Livre des procédures fiscales relatif à l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée."

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Précis de fiscalité des entreprises: 2013-2014, 37e éd., LexisNexis, 2013, Précis fiscal, 883 p.  

    La 4e de couverture indique : "La fiscalité des entreprises, sous l'influence du droit interne et du droit européen, est en constante évolution. Ce Précis en tient compte et intègre les évolutions législatives et jurisprudentielles les plus récentes. Dans le même temps qu'elle se développe, la fiscalité des entreprises tend à se complexifier. Il ne suffit donc pas d'exposer chacune des solutions. Encore faut-il les expliquer, dégager des principes, éclairer les choix existants et montrer leurs articulations avec les autres disciplines (droit comptable, droit des sociétés, droit de ta sécurité sociale, droit des procédures collectives, droit des obligations...). Une méthode originale est privilégiée, dont voici les points forts : caractère concret ; nombreuses illustrations chiffrées ; style alerte et imagé ; coins des amateurs, propices à d'enrichissants approfondissements. L'ambition des auteurs : faire comprendre et faire aimer la fiscalité des entreprises"

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 25e éd., LexisNexis, 2012, Manuel, 850 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Précis de fiscalité des entreprises: 2012-2013, 36e éd., LexisNexis, 2012, Précis fiscal, 871 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements, 16e éd., LexisNexis, 2012, Les Codes bleus Litec, 2799 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 24e éd., LexisNexis, 2011, Manuel, 856 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements, 15e éd., LexisNexis, 2011, [Les Codes bleus Litec, 2757 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Précis de fiscalité des entreprises: 2011-2012, 35e éd., LexisNexis, 2011, Litec fiscal, 829 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Précis de fiscalité des entreprises: 2010-2011, 34e éd., Litec-LexisNexis, 2010, Litec fiscal, 754 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements, 14e éd., Litec-LexisNexis, 2010, Les Codes bleus Litec, 2666 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 23e éd., Litec-LexisNexis, 2010, Manuel, 826 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 22e éd., Litec, 2009, Manuel, 725 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Précis de fiscalité des entreprises: 2009-2010, 33e éd., Litec-LexisNexis, 2009, Litec fiscal, 673 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements, 13e éd., Litec-LexisNexis, 2009, [Les Codes bleus Litec], 2862 p. 

    Florence Deboissy, Martial Chadefaux, Christophe de La Mardière (dir.), Ecrits de fiscalité des entreprises: études à la mémoire du professeur Maurice Cozian, Litec, 2009, 948 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 21e éd., Litec, 2008, Manuel, 716 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements, 12e éd., Litec, 2008, Les Codes bleus Litec, 2734 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements, 11e éd., Litec, 2007, Litec codes, 2603 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 20e éd., Litec, 2007, Manuel, 700 p. 

    Florence Deboissy, Daniel Fasquelle, Alain Sériaux, Antoine Pirovano, Bernard Dutoit [et alii], Etudes sur le droit de la concurrence et quelques thèmes fondamentaux , Dalloz, 2006, 488 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 19e éd., Litec, 2006, Manuel, 673 p. 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker (dir.), Code des sociétés et autres groupements, 9e éd., Litec, 2005, Litec codes, 2246 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 18e éd., Litec, 2005, Manuels, 654 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 17e éd., Litec, 2004, Jurisclasseur ( Manuels ), 656 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 16e éd., Litec, 2003, Manuels, 749 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 15e éd., Litec, 2002, Juris-classeurs ( Manuels ), 784 p. 

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 14e éd., Litec, 2001, 650 p.   

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 13e éd., Litec, 2000, 621 p.   

    Florence Deboissy, Maurice Cozian, Alain Viandier, Droit des sociétés, 12e éd., Litec, 1999, 649 p. 

    Florence Deboissy, La simulation en droit fiscal, LGDJ et Impr. France Quercy, 1997, Bibliothèque de droit privé, 472 p.   

  • Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « La théorie du patrimoine à l’épreuve du droit fiscal », Liber amicorum en l’honneur du Professeur Didier Ferrier, LexisNexis / Dalloz, 2021, pp. 173 

    Florence Deboissy, Martial Chadefaux, « Comptabilité et fiscalité du portefeuille titres : principe de connexité ou connexité de principe », in Yves Levant et Stéphane Trébucq (dir.), Théorie comptable et sciences économiques du XVe au XXIe siècle : mélanges en l'honneur du professeur Jean-Guy Degos, l'Harmattan, 2018, pp. 211-220 

  • Florence Deboissy, Thibaud Guillebon, « Europeanisation et verdissement du droit des sociétés », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2023, n°41 

    Florence Deboissy, « Les punitive damages sont-ils déductibles du résultat imposable ? Retour sur une conception datée de la déductibilité fiscale des charges illicites : note sous CAA Versailles, 5 oct. 2021, n° 20VE00034 », Revue de droit fiscal, 2021, n°5152 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « Faute de stipulation légale contraire, l’acquéreur de parts sociales n’est pas tenu de l’obligation de libérer le capital social qui reste à la charge du seul cédant : note sous CA Paris, pôle 5, ch. 8, 16 févr. 2021, n° 19/20152 », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2021, n°301384 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « La tierce opposition de l’associé est recevable dès lors qu’il invoque un moyen propre, y compris s’il est commun à plusieurs associés : note sous Cass. com., 31 mars 2021, n° 19-14.839 », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2021, n°301384 

    Florence Deboissy, « Assimilation d'une corporation établie au Delaware à une SAS de droit français assujettie à l'impôt sur les sociétés : note sous CE, 2 avr. 2021 », Revue de droit fiscal, 2021, n°21 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « L’administration peut-elle se contredire au détriment du contribuable ? », Ingénierie patrimoniale, 2021, n°3 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « La responsabilité pour insuffisance d’actif peut être retenue en dépit de la gratuité du mandat social : note sous Cass. com., 9 déc. 2020, n° 18-24.730 », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2021, n°61070 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « La distribution des réserves d’une société cible, au risque de sa survie, afin de financer une opération de LBO constitue une faute de gestion : note sous Cass. com., 9 sept. 2020, n° 18-12.444 », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2021, n°61070, p. 21 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « Taxer le capital immobilier, et seulement le capital immobilier, quel que soit son mode de détention », Ingénierie patrimoniale, 2021, n°1 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « La qualification d'établissement stable déduite de la réalité du pouvoir d'engager la société étrangère : un coup d'arrêt aux montages contractuels purement formels : note sous CE, 11 déc. 2020, n° 420174 », Revue de droit fiscal, 2021, n°4 

    Florence Deboissy, « Commentaires des commentaires administratifs de la nouvelle procédure d'abus de droit », Revue de droit fiscal, 2020, n°3035, p. 132 

    Florence Deboissy, « Renforcer et élargir la relation de confiance : quels modes alternatifs de résolution des conflits fiscaux ? », Revue de droit fiscal, 2019, n°47443 

    Florence Deboissy, Inga Baxanean, « Regards croisés sur la nouvelle relation de confiance », Revue de droit fiscal, 2019, n°48458 

    Florence Deboissy, Sandrine Quilici, « La sécurisation du traitement fiscal du quasi-usufruit », Ingénierie patrimoniale, 2019, n°3 

    Florence Deboissy, Sandrine Quilici, « Proposition de modification du cadre juridique de l’IFI », Ingénierie patrimoniale, 2019 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « Établissement stable - Affaire Google Ireland, la cour administrative d'appel de Paris confirme l'annulation des rectifications : suite et peut-être pas fin », Revue de droit fiscal, 2019, n°25305 

    Florence Deboissy, « Blanchiment de fraude fiscale : après le flux le reflux ? », Revue de droit fiscal, 2019, n°11198 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « Définition et rôle de l'intérêt social : le projet de loi Pacte ou la difficulté de développer une communication politique en jouant sur les règles techniques », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2019, n°13 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « Simplifier, clarifier et actualiser le droit des sociétés, mais aussi la gestion patrimoniale des particuliers », Ingénierie patrimoniale, 2019, n°3 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « Détermination de la qualité d'agent dépendant permettant de caractériser l'existence d'un établissement stable : ne pas confondre formation et exécution du contrat »: Dr fisc, Revue de droit fiscal, 2018, n°39408 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « Ne pas confondre signature et consentement pour une qualification d'établissement stable conforme à la réalité. À propos de TA Paris 12 juill. 2017, Sté Google Ireland Ltd »: Dr fisc, Revue de droit fiscal, 2018, n°10273 

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « La modification de l'article 1161 du Code civil par le Sénat - La réglementation des conflits d'intérêts victime du lobbying »: JCP E, La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2017, p. 1664 

    Florence Deboissy, « Gestion fiscale des groupes de sociétés : propos introductifs », Revue de droit fiscal, 2016, n°49624 

    Florence Deboissy, Pascal Lokiec, « Conditions de présence du salarié dans la société et droits d'associés », La Semaine juridique. Social, 2013, n°47, p. 1443 

    Florence Deboissy, « Départ à la retraite d'un viticulteur et location des terres plantées en vigne : attention à l'imposition des plus-values ! », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2004, n°04, p. 831   

    Florence Deboissy, « Cession d'un fonds de commerce par une société de personnes et retrait des titres sociaux dans le patrimoine privé des associés : attention à l'imposition des plus-values ! », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2004, n°04, p. 833   

    Florence Deboissy, « Immatriculation d'une société créée de fait : transformer n'est pas apporter », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2004, n°04, p. 836   

    Florence Deboissy, « ISF et date d'appréciation des conditions relatives à l'exercice de fonctions dirigeantes », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2004, n°01, p. 174   

    Florence Deboissy, « ISF et appréciation du caractère normal de la rémunération du président du conseil de surveillance », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2004, n°01, p. 175   

    Florence Deboissy, « ISF et exonération des dirigeants de SAS », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2004, n°01, p. 176   

    Florence Deboissy, « La dette d'impôt afférente à la plus-value constatée à l'occasion de la transmission successorale des parts d'une société civile professionnelle est un passif successoral déductible », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°04, p. 834   

    Florence Deboissy, « L'apport d'un immeuble à une société en participation est une cession à titre onéreux soumise au régime des plus-values immobilières », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°04, p. 836   

    Florence Deboissy, « La valeur des titres remis en contrepartie de l'apport en jouissance d'un cabinet d'expertise-comptable est une recette imposable pour la détermination du bénéfice non commercial de l'apporteur », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°04, p. 839   

    Florence Deboissy, « Une société qui admet un associé en contrepartie du versement d'un apport en numéraire n'effectue pas une prestation de services à titre onéreux », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°04, p. 842   

    Florence Deboissy, « Mise en société de l'entreprise individuelle : mode d'emploi », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°03, p. 584   

    Florence Deboissy, « Quid du respect de l'engagement de conservation des titres en cas de réduction de capital ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°03, p. 584   

    Florence Deboissy, « Comment doit-on souscrire l'engagement de conservation des titres ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°03, p. 587   

    Florence Deboissy, « Quelles sont les modalités à respecter pour bénéficier du report d'imposition des plus-values d'apport ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°03, p. 588   

    Florence Deboissy, « Quel est le taux d'imposition applicable aux plus-values ayant bénéficié d'un report d'imposition ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°03, p. 590   

    Florence Deboissy, « L'impôt relatif à une plus-value en report d'imposition constitue-t-il un élément du passif successoral déductible ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°03, p. 592   

    Florence Deboissy, « Montage sociétaire : attention au risque d'abus de droit », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°01, p. 181   

    Florence Deboissy, « Le couple groupement foncier agricole - société civile d'exploitation agricole à l'épreuve de l'abus de droit », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°01, p. 182   

    Florence Deboissy, « Procéder à une réévaluation libre de l'actif de la société absorbée préalablement à une fusion : est-ce un cas d'abus de droit ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°01, p. 183   

    Florence Deboissy, « L'apport de la nue-propriété d'un immeuble à une SCI suivi d'une donation des titres à l'épreuve de l'abus de droit », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°01, p. 186   

    Florence Deboissy, « La clause de tontine insérée dans les statuts d'une SCI à l'épreuve de l'abus de droit », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2003, n°01, p. 190   

    Florence Deboissy, « Imposition des bénéfices de l'entreprise indivise : pour en finir avec l'actuelle lecture de l'arrêt Baudrand », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°03, p. 560   

    Florence Deboissy, « Retour sur l'arrêt Pagnon », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°03, p. 564   

    Florence Deboissy, « Imposition des plus-values dans l'hypothèse du partage d'une entreprise indivise entraînant cessation d'exploitation », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°03, p. 567   

    Florence Deboissy, « Imposition des plus-values en cas de partage sans soulte d'une entreprise indivise », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°03, p. 568     

    Florence Deboissy, « Le mari de la coiffeuse et le fisc : partage d'une indivision post-communautaire et régularisation de TVA », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°03, p. 571   

    Florence Deboissy, « Recouvrement de la taxe foncière afférente à un immeuble indivis : le civil tient le fiscal en l'état », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°03, p. 574   

    Florence Deboissy, « Exonération des plus-values réalisées par les petits contribuables dans le cadre d'une activité artisanale, commerciale, libérale et agricole », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°01, p. 182   

    Florence Deboissy, « Refus d'appliquer l'article 151 septies du CGI à la plus-value constatée à l'occasion de la cession des parts d'une SCI exerçant une activité civile », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°01, p. 183   

    Florence Deboissy, « La plus-value constatée à l'occasion de l'apport en société de la nue-propriété d'un fonds de commerce peut-elle bénéficier de l'article 151 septies CGI ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°01, p. 184   

    Florence Deboissy, « Refus d'appliquer l'article 151 septies CGI au profit constaté lors de la réévaluation d'un fonds de commerce à l'occasion du partage d'une communauté conjugale », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°01, p. 188   

    Florence Deboissy, « Calcul du plafond de recettes prévu à l'article 151 septies CGI en cas de pluralité d'activités exercées à titre individuel », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°01, p. 190   

    Florence Deboissy, « Calcul du plafond de recettes prévu à l'article 151 septies CGI en cas de société créée de fait », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°01, p. 191   

    Florence Deboissy, « Notion de recettes à prendre en compte pour le calcul du plafond prévu à l'article 151 septies CGI », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2002, n°01, p. 194   

    Florence Deboissy, « Le principe de liberté d'affectation comptable », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°04, p. 994   

    Florence Deboissy, « Le principe de liberté d'affectation comptable peut-il être invoqué par une personne morale ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°04, p. 995   

    Florence Deboissy, « De quelques conséquences de la liberté d'inscrire ou non une dette au passif du bilan de l'entreprise individuelle », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°04, p. 999   

    Florence Deboissy, « Le droit au bail d'un local professionnel peut-il être maintenu dans le patrimoine privé du professionnel libéral ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°04, p. 1005   

    Florence Deboissy, « Un médecin ne peut pas regarder comme un actif professionnel l'immeuble donné en location à une société civile de moyens alors même qu'il l'a inscrit au registre des immobilisations et y exerce sa profession », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°04, p. 1010   

    Florence Deboissy, « Retour sur l'arrêt Meissonnier : le bail fiscal existe-t-il ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°04, p. 1013   

    Florence Deboissy, « La fiscalité des indemnités », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°03, p. 796   

    Florence Deboissy, « Les dommages et intérêts perçus par le vendeur d'un fonds de commerce suite à la rétractation de l'acquéreur constituent-ils un profit imposable ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°03, p. 797   

    Florence Deboissy, « L'indemnité versée par un administrateur judiciaire à son prédécesseur est-elle une charge déductible ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°03, p. 800   

    Florence Deboissy, « Indemnités transactionnelles : acquisition d'éléments incorporels ou charges déductibles ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°03, p. 803   

    Florence Deboissy, « Indemnités contractuelles et TVA : suite », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°03, p. 807   

    Florence Deboissy, « Une indemnité d'assurance décès est-elle imposable à l'ISF ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°03, p. 809   

    Florence Deboissy, « Les dommages et intérêts perçus par la veuve suite au décès accidentel de son époux relèvent-ils de l'ISF ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°03, p. 812   

    Florence Deboissy, « La TVA française à l'épreuve du droit communautaire », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°01, p. 266   

    Florence Deboissy, « TVA. Champ d'application. Subvention. Absence de lien direct », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°01, p. 267   

    Florence Deboissy, « TVA. Champ d'application. Indemnités versées à l'occasion d'un contrat. Lien direct », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°01, p. 270   

    Florence Deboissy, « TVA. Base d'imposition. Pourboires. Supplément de prix imposable au regard de la loi. Tolérance administrative. Procédure en manquement d'Etat dirigée contre la France », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°01, p. 272   

    Florence Deboissy, « TVA. Champ d'application. Exonération. Cantines des administrations et des entreprises. Doctrine administrative. Recours pour excès de pouvoir », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°01, p. 274   

    Florence Deboissy, « TVA. Champ d'application. Péages d'autoroute. Recours en manquement. Condamnation de la France par la CJCE », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°01, p. 277   

    Florence Deboissy, « TVA. Déduction. Dépenses de logement, de restaurant, de réceptions et de spectacles. Invalidation par la CJCE de la décision du conseil du 28 juill. 1989 autorisant à titre provisoire la République Française à exclure ces dépenses du droit à déduction. CGI, article 236, annexe II », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2001, n°01, p. 280   

    Florence Deboissy, « BA. Frais généraux. Frais afférents à une résidence de plaisance ou d'agrément. Dépenses somptuaires. CGI, art. 39-4 », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°04, p. 1034   

    Florence Deboissy, « IS. Champ d'application. Personnes morales assujetties. Société en participation. CGI, art. 8-2° et 206-4 », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°04, p. 1036   

    Florence Deboissy, « Revenus de capitaux mobiliers. Fonds communs de placement. Crédit d'impôt fictif. Substitution de base légale. Responsabilité du gérant et du dépositaire du fonds », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°04, p. 1039   

    Florence Deboissy, « Abus de droit. Interposition frauduleuse d'une société en participation. Pénalité de 80 %. Notion de partie à l'acte. CGI, art. 1729 », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°04, p. 1044   

    Florence Deboissy, « BIC. Frais généraux. Exclusion des dépenses accroissant l'actif. Déduction (non). CGI, art. 39-1 », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°03, p. 747   

    Florence Deboissy, « BIC. Frais généraux. Aide financière versée à des partenaires commerciaux. Exclusion des dépenses accroissant l'actif. Déduction (non). CGI, art. 39-1 », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°03, p. 750   

    Florence Deboissy, « IR. Rémunérations des dirigeants de sociétés. Conséquences d'une caution donnée. Dirigeant bénévole. Déduction (non) », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°03, p. 752   

    Florence Deboissy, « IR. Rémunérations des dirigeants de sociétés. Gérant de SARL. Prise en charge du passif social. Intérêt social. Déduction (non) », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°03, p. 755   

    Florence Deboissy, « BIC. Frais et charges. Amende prononcée par le Conseil de la concurrence. Déduction (non). CGI, art. 39-2 », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°03, p. 757   

    Florence Deboissy, « BIC. Frais et charges. Acte anormal de gestion. Condamnation à des dommages et intérêts suite à une activité de recel de marchandises pénalement sanctionnée. Déductibilité (oui). CGI, art. 39-1 », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°03, p. 760   

    Florence Deboissy, Guillaume Wicker, « La distinction de l'indivision et de la société et ses enjeux fiscaux », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2000, n°02, p. 225   

    Florence Deboissy, Jean-Christophe Saint-Pau, « La divulgation d'une information patrimoniale », Recueil Dalloz, 2000, n°17, p. 267   

    Florence Deboissy, « Le sort des déficits BNC issus d'une activité non professionnelle », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°01, p. 205   

    Florence Deboissy, « L'associé d'une société civile immobilière considéré comme le propriétaire direct de l'immeuble », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°01, p. 206   

    Florence Deboissy, « Inégalité des contribuables face à la déduction des intérêts d'emprunts soucrits pour financer l'acquisition de droits sociaux », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°01, p. 209   

    Florence Deboissy, « Régime fiscal de l'indemnité versée par une société anonyme au PDG révoqué », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°01, p. 214   

    Florence Deboissy, « De l'importance du respect des règles procédurales entourant le recours à l'abus de droit », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°01, p. 215   

    Florence Deboissy, « Droits sociaux, biens professionnels et impôt sur la fortune », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°01, p. 216   

    Florence Deboissy, « De l'abus de biens sociaux à l'acte anormal de gestion », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°04, p. 1002   

    Florence Deboissy, « Acte anormal de gestion : qui, du contribuable ou de l'administration fiscale, supporte la charge de la preuve ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°04, p. 1004   

    Florence Deboissy, « Cautionnement et acte anormal de gestion : quel risque fiscal pour l'entreprise ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°04, p. 1007   

    Florence Deboissy, « Les aides interentreprises à l'épreuve de la théorie de l'acte anormal de gestion : panorama de jurisprudence », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°04, p. 1009   

    Florence Deboissy, « Disimulation de prix et calcul d'une plus-value : quid de l'abus de droit ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°03, p. 780   

    Florence Deboissy, « Secret fiscal. Publication par voie de presse d'un avis d'imposition. Condamnation des journalistes pour recel de violation du secret fiscal », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°03, p. 783   

    Florence Deboissy, « Défiscalisation. EURL associée d'une SNC. Transparence juridique (non). Transparence fiscale (oui) », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°03, p. 789   

    Florence Deboissy, « Les amendes sont-elles déductibles des résultats ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°02, p. 529   

    Florence Deboissy, « Non déductibilité des intérêts d'emprunt liés à l'acquisition des parts d'une société d'exercice libéral », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°02, p. 533   

    Florence Deboissy, « Abus de droit. Champ d'application. Taxe professionnelle. Taxe sur les salaires », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°02, p. 535   

    Florence Deboissy, « Déductibilité des primes d'assurance décès homme clé », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°01, p. 221   

    Florence Deboissy, « L'unicité du patrimoine revisitée par le droit fiscal : déductibilité du loyer d'un immeuble versé par l'entreprise à l'exploitant ou d'une dette de l'exploitant envers l'entreprise », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°01, p. 223   

    Florence Deboissy, « Vers une clarification du régime fiscal des organismes à but non lucratif », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°01, p. 226   

    Florence Deboissy, « De l'inconvénient fiscal des SCI à faible capital », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°01, p. 229   

    Florence Deboissy, « Où l'on voit le Conseil d'Etat traiter l'associé d'une SCI comme le propriétaire direct de l'immeuble », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1999, n°01, p. 231   

    Florence Deboissy, « BNC. Frais et charges, Donation de biens professionnels, Déductibilité », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°04, p. 963   

    Florence Deboissy, « IS. Préjudice commercial, Evaluation, Incidence des règles fiscales », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°04, p. 966   

    Florence Deboissy, « ENR. Droits de mutation à titre gratuit, Assiette, Don manuel, Valeurs mobilières dématérialisées », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°04, p. 967   

    Florence Deboissy, « Abus de droit. Fraude à la loi, Fonds-turbo, Fonds communs de placement, Crédits d'impôts fictifs, Opposabilité de la doctrine administrative, LPF, art. L. 80 A », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°04, p. 969   

    Florence Deboissy, « Contrôle fiscal. Vérification de comptabilité, Entreprise indivise, Actif professionnel, Distinction de l'entreprise indivise et de la société créée de fait », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°04, p. 974   

    Florence Deboissy, « BIC. Notion de commerçant. Personne n'ayant pas la qualité de commerçant au sens de l'article 632 du C. com., Adhésion à un centre de gestion agréé », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°03, p. 701   

    Florence Deboissy, « IS. Personnes morales assujetties, Fondation reconnue d'utilité publique, Exploitation d'un laboratoire d'analyses médicales », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°03, p. 702   

    Florence Deboissy, « BNC. Clientèle civile, Indivision portant sur le droit de présentation du successeur, Conjoint dépourvu des diplômes requis pour exercer la profession d'expert-comptable, Actif professionnel », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°03, p. 705   

    Florence Deboissy, « IR. Traitements et salaires, Dirigeant, Engagement de caution, Charges déductibles, Cautionnement illimité », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°03, p. 708   

    Florence Deboissy, « ENR. Syndicat d'étalon, Société en participation ou convention d'indivision, Cession de parts, Droits d'enregistrement, Droit de 4,80 % », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°03, p. 710   

    Florence Deboissy, « ISF. Assiette, Passif déductible, Notion de dette certaine », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°03, p. 712   

    Florence Deboissy, « Assiette, Passif déductible, Dette relative à des biens exonérés », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°03, p. 712   

    Florence Deboissy, « Abus de droit. Rapport du comité consultatif pour l'année 1997, Enregistrement, Donations déguisées », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°03, p. 714   

    Florence Deboissy, « Contentieux. Loi de finances du 30 décembre 1996, Art. 112. Procédure d'appel, Entrée en vigueur le 1er mars 1998 », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°03, p. 716   

    Florence Deboissy, « Analyse fiscale de la clause d'attribution intégrale de la communauté : retour à l'orthodoxie juridique », Recueil Dalloz, 1998, n°23, p. 303   

  • Florence Deboissy, « Le statut de l'entrepreneur individuel - Morceaux choisis », le 05 avril 2024  

    Journée d'études des centres de DJCE, organisée par l'IFG, Université de Lorraine, sous la direction scientifique de Caroline Houin-Bressand, Professeur à l'Université de Lorraine, Directrice du DJCE de Nancy

    Florence Deboissy, « Cinq ans d’application de la loi relative à la lutte contre la fraude fiscale : bilan et perspectives », le 17 novembre 2023  

    Colloque organisé par l'Observatoire de la délinquance et de la justice d'affaires de l'Université de Bordeaux sous la direction scientifique de Suzie Bradburn, MCF, IRDAP, et Sarah-Marie Cabon, MCF HDR, ISCJ, coordonné par Florence Deboissy, Professeur IRDAP, et Philippe Oudenot, Pr. associé à l'université de Bordeaux

    Florence Deboissy, « Associations, Think Tanks, Réseaux académiques : quels rôles en Europe ? », le 15 juin 2022  

    Forum organisé avec le soutien de l'Institut de droit comparé (Paris Panthéon Assas), de l'IRJS (Paris 1 Panthéon-Sorbonne) de l'IDP (Toulouse Capitole), de l'ICREJ (Caen Normandie) et de l'IRDAP (Bordeaux).

    Florence Deboissy, « Variations sur l’abus en droit de l’entreprise », le 13 mai 2022  

    Organisé par l'UMR DRES, Université de Strasbourg / CNRS, sous la direction scientifique des Pr. Ariane Périn-Dureau et Etienne Farnoux

    Florence Deboissy, « Maurice Cozian : penser et enseigner le droit autrement », le 18 octobre 2019  

    Organisé par le CID, Université de Bourgogne, dans le cadre du cycle « Doctrine et innovation à la Faculté de Droit de Dijon », sous la direction du professeur Jean-François Hamelin

    Florence Deboissy, « L’abus de droit et la pratique notariale », le 14 octobre 2019  

    Journée Jean Derruppé organisée par l’Association Rencontres Notariat-Université (ARNU)

    Florence Deboissy, « Abus de droit, clauses anti-abus : quels contours, quelles articulations ? », le 11 octobre 2019  

    Organisé pour l’IFG, Université de Lorraine, par Caroline Houin-Bressand, Professeur de droit privé et sciences criminelles à l'Université de Lorraine, en partenariat avec la délégation régionale Grand Est de l’Institut des Avocats Conseils Fiscaux

    Florence Deboissy, « La SAS : 25 ans après », le 05 avril 2019  

    Organisée par le DJCE de Caen sous la direction de Jean-Christophe Pagnucco, Professeur à l'Université de Caen Normandie, Doyen de la faculté de droit, Directeur du Master Droit de l'Entreprise/ DJCE.

    Florence Deboissy, « La fiscalité internationale à réinventer ? », le 30 novembre 2018  

    Colloque organisé par les sections des finances, des travaux publics et du rapport et des études du Conseil d’Etat

    Florence Deboissy, « Les professionnels et le dispositif anti-blanchiment », le 05 novembre 2018  

    Organisé par l’Observatoire de la délinquance et de la justice d’affaires de l’Univ. de Bordeaux (IRDAP- ISCJ) sous la direction scientifique de Mme Soazig Ledan-Cabarroque, Dr en droit, spécialiste de la norme LAB-FT et du Pr Charlotte Claverie-Rousset

    Florence Deboissy, « L’usufruit », le 19 octobre 2018  

    sous la direction scientifique de Philippe Delmas Saint-Hilaire, Professeur, Université de Bordeaux

    Florence Deboissy, « Quelle Europe pour demain ? », le 16 mars 2018  

    9ème forum annuel de TEE organisé en partenariat avec le « European Law Institute »

    Florence Deboissy, « La rémunération des dirigeants sociaux », le 15 mars 2018  

    Colloque organisé par le CDA et l'IMH sous la responsabilité scientifique de Camille Bénard, Maître de conférences à l'UT1 Capitole, CDA et Arnaud de Bissy, Professeur à l'UT1 Capitole, CDA

    Florence Deboissy, « Les groupes de sociétés: Quels pouvoirs? Quelle responsabilité? », le 18 novembre 2016  

    sous la direction de Jean-Christophe Pagnucco, Professeur à l’Université de Caen Normandie

    Florence Deboissy, « La gestion fiscale des groupes de sociétés », le 23 septembre 2016  

    Colloque organisé par Mme Florence Deboissy, Professeur à l'Université de Bordeaux et M. Philippe Oudenot, Professeur associé à l'Université de Bordeaux

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Laurène Bach, La fraude à la loi en droit fiscal, thèse soutenue en 2023 à Bordeaux, membres du jury : Daniel Gutmann (Rapp.), Ariane Périn-Dureau (Rapp.), Guillaume Wicker  

    Face aux crises et aux scandales financiers des dernières années, les préoccupations budgétaires des États ont évolué. En marge de la lutte contre la double imposition, il est apparu nécessaire de lutter contre les stratégies fiscales frauduleuses pour préserver la base imposable des États. D’abord reconnue par la jurisprudence européenne et française, la lutte contre la fraude à la loi s’est intensifiée avec l’ambitieux projet BEPS de l’OCDE. Les diverses initiatives se sont concrétisées par l’adoption de la directive « ATAD », la signature d’un instrument multilatéral reprenant les actions du projet BEPS ou encore l’instauration d’une nouvelle procédure d’abus de droit en droit interne. Il en a résulté une multiplication des moyens de lutte contre la fraude à la loi.Alors que la démarche poursuivie par les États était celle de la convergence au service de la lutte contre la fraude à la loi, l’intégration de nouveaux fondements en droit interne et les divergences rédactionnelles présentes au sein de ces fondements ont entraîné une fragmentation apparente de la notion de fraude à la loi, ainsi que des interrogations sur l’articulation des différents fondements désormais applicables.Toutefois, en comparant et en analysant le sens de chacun des termes employés dans les différents fondements, une définition unifiée de la fraude à la loi peut être retenue autour de deux critères : une volonté déterminante d’obtenir un avantage fiscal et le détournement de l’intention des auteurs des textes. Par ailleurs, une première grille d’articulation peut être développée à partir de critères d’articulation issus des éléments distinctifs des fondements de lutte contre la fraude à la loi. Cette dernière devra ensuite être confirmée par les différentes instances ainsi que la jurisprudence tant interne, qu’européenne.

    Thomas Butny, L'erreur en droit fiscal, thèse en cours depuis 2023  

    L'erreur en droit fiscal est un concept juridique tant complexe qu'actuel. En ces temps de forte légifération de règles relatives à la lutte contre la fraude et le blanchiment fiscal, le sujet n'a jamais pris autant d'ampleur qu'aujourd'hui car si « l'erreur est humaine, l'entêtement est diabolique ». Les travaux de recherche en présence visent notamment à analyser la notion de l'erreur dans tous les domaines que couvre le droit fiscal.

    Florian Laussucq, La connexion entre droit fiscal et comptabilité dans les groupes de sociétés de l'union européenne, thèse soutenue en 2022 à Bordeaux, membres du jury : Arnaud de Bissy (Rapp.), Martial Chadefaux (Rapp.)  

    La connexion entre le droit fiscal et la comptabilité repose sur un principe en apparence simple : les entreprises utilisant toutes une comptabilité pour calculer leur résultat, il suffit d’utiliser ce même résultat comme base pour l’assiette de l’impôt. Un tel raisonnement présente l’avantage de reposer sur une technique considérée comme fiable, la comptabilité, à tel point d’ailleurs que le Code Général des Impôts dispose de manière expresse l’existence de ce lien, à son article 38 quater de l’annexe III.Toutefois, deux éléments viennent perturber cette apparente simplicité : d’une part, un tel principe de connexion n’est pas absolu, et d’autre part, l’adoption des normes comptables internationales IFRS en Europe et dans une moindre mesure, en France, semblent remettre en cause ce lien. Ce questionnement soulève de nombreuses incertitudes pour les principaux destinataires, les groupes de sociétés. Ces structures, qui n’ont pas la personnalité juridique, se voient néanmoins reconnaitre des bribes d’existence, par le biais de régimes juridiques sectoriels visant à faciliter les relations entre les sociétés qui les composent. Ce caractère sectoriel, associé à la pluralité juridique inhérente aux groupes, rend particulièrement délicate l’applicabilité du principe dans les situations de groupes. De plus, les groupes de sociétés dans l’Union européenne exercent des activités internationales, et se trouvent donc soumis, en l’absence d’harmonisation totale sur un plan fiscal et comptable, à des régimes différents selon les Etats ou s’exercent ces activités. Dans quelle mesure est-il donc possible ou même souhaitable de maintenir un tel lien de connexion, dans le cas spécifique de groupes de sociétés exerçant une activité transnationale ? L’évolution des normes, tant comptables que fiscales, nationales qu’internationales, pousse à une remise en question du principe de connexion. Une remise en question qui est davantage conceptuelle que technique. En effet aborder la comptabilité, tout comme le droit fiscal, revient, au-delà des questions purement techniques, à s’interroger sur les concepts sous-jacents qui les irriguent.

    Thibaud Guillebon, Les monnaies virtuelles : essai sur l'intégration d'une nouvelle classe d'actifs dans les concepts fondamentaux du droit privé, thèse soutenue en 2022 à Bordeaux, membres du jury : Rémy Libchaber (Rapp.), Pauline Pailler (Rapp.), Guillaume Wicker  

    Les États et leur droit sont concurrencés par l’émergence d’une grande diversité d’objets numériques, que l’on a pris l’habitude de considérer comme des monnaies virtuelles. L’expression de monnaie virtuelle est d’abord apparue pour désigner les monnaies et actifs de jeux en ligne puis les systèmes de soldes prépayés et de fidélisation en ligne créés dans le cadre de réseaux commerciaux. Pour autant, le phénomène a pris une ampleur considérable avec l’apparition des crypto-actifs, catégorie qui désigne les crypto-monnaies (bitcoin, ether, monero…) et les jetons émis en blockchain (jetons d’usage, jetons financiers, stablecoins). Bien qu’ils soient nés hors des cadres étatiques, les ordres juridiques se saisissent de ces objets qu’ils soumettent à des réglementations existantes ou sui generis afin de cantonner les risques posés par leur développement tout en bénéficiant des retombées économiques positives. Compte tenu de l’instabilité qui affecte tant le marché des monnaies virtuelles que leur environnement juridique, une étude juridique d’ensemble du phénomène impose de suivre une démarche conceptuelle qui consiste à partir des propriétés de l’objet à qualifier afin d’en réaliser l’intégration dans les ordres juridiques. Dans ce cadre, les monnaies virtuelles peuvent être envisagées comme une nouvelle classe d’actifs numériques, émis par un acteur privé dans le cadre d’un système informatique, qui peuvent servir de substitut monétaire. Certains de ces actifs sont représentatifs d’une promesse juridique d’un émetteur ou d’un tiers. D’autres sont des choses, constitutives de valeurs et objets de propriété. À cette dualité correspond la summa divisio des biens incorporels qui oppose les droits incorporels et les propriétés incorporelles. C’est sur la base de cette division fondamentale qu’il est proposé d’insérer cette nouvelle classe d’actifs dans les concepts fondamentaux du droit privé.

    Achille Autran, Cartographier l'optimisation fiscale au Luxembourg , thèse en cours depuis 2021  

    Le rôle de certaines juridictions pivots dans la planification fiscale des entreprises et des particuliers est bien établi. S'appuyant sur des données macro- et micro-économiques, des travaux de recherche fournissent des estimations des volumes d'actifs transférés et de l'assiette fiscale éludée du fait de ces juridictions. Des études de cas fiscaux, et bien entendu la jurisprudence, éclairent sur les méthodes de planification fiscale utilisées. Le présent travail entend faire le lien entre estimations macroéconomiques et cas particuliers, et tentant de cartographier méthodes et volumes. L'ouverture complète du registre des sociétés du Luxembourg au public offre un jeu de données qui permet d'envisager cet exercice, à l'aide de méthodes de data-mining et d'une analyse fiscale rigoureuse.

    Ndiaga Sow, Les modes de règlement des différends fiscaux internationaux dans le contexte africain, thèse en cours depuis 2021  

    Les conventions fiscales visent à sécuriser dans la transparence les règles d'imposition des entreprises dans leurs opérations internationales ou des particuliers, répartissant le droit d'imposer entre les Etats. Elles peuvent cependant poser des problèmes dans leur application, dans un contexte où la souveraineté concurrente des Etats peut conduire à faire subir aux contribuables une imposition non conforme à la convention, dont la forme la plus fréquente est la double imposition. Afin de résoudre ces difficultés, des procédures de règlements des différents fiscaux internationaux ont été prévues. La diversité de ces procédures de règlements des différends fiscaux internationaux pose avec acuité la question de leur effectivité et de leur efficacité. En effet, si certaines procédures reconnaissent aux contribuables un véritable droit à l'élimination de la double imposition non sans être subordonnées à l'existence de « questions non résolues », d'autres ne confèrent aux Etats qu'une obligation de moyens, rendant ainsi moins certaine la résolution du cas. Dès lors, il est apparu nécessaire d'élaborer des modes alternatifs de règlements des différends fiscaux internationaux. Ces mécanismes permettent de renforcer la sécurité juridique des contribuables par un élargissement de la relation de confiance entre eux-mêmes et l'administration dans l'optique de dégager des compromissions. Cependant, ces mécanismes, certes nécessaires face au durcissement de la fiscalité internationale, sont limités par leur état embryonnaire ou par l'absence de ressources suffisantes dans les administrations. Ainsi, l'étude des procédures de règlements des différents fiscaux internationaux pose-t-elle le débat de la capacité des administrations fiscales, notamment celles africaines à faire face à l'accroissement et à la complexification des cas. Par ailleurs, il est question des rapports nord-sud et de l'articulation entre les mécanismes de règlements des différends fiscaux internationaux et les recours juridictionnels ou administratifs d'ordre interne. Toutes ces interrogations légitimes rendent nécessaires une étude détaillée et circonstanciée des procédures de règlements des différents fiscaux internationaux. En effet, il est important d'avoir une vision à la fois large et précise sur les différents leviers possibles en matière de règlement des différends fiscaux internationaux en général ; et en particulier, de présenter à travers cette étude l'approche des pays africains en tenant compte des intégrations sous-régionales et régionales.

    Guillaume Lamouroux, Les subventions aux entreprises privées : contribution à l'analyse civile et fiscale de l'acte neutre, thèse soutenue en 2021 à Bordeaux, membres du jury : Claude Brenner (Rapp.), Régis Vabres (Rapp.), Laura Sautonie-Laguionie  

    Si les réflexions menées sur la notion de subvention foisonnent en droit public et en science financière, le droit privé fait preuve à son égard d’une certaine indifférence. Celle-ci est d’autant plus préjudiciable que le phénomène des subventions consenties aux et par les entreprises privées ne peut qu’imparfaitement être appréhendé à travers le prisme de l’analyse classique de ces matières, à savoir que la subvention est une aide financière accordée sans contrepartie par une personne publique. L’étude des subventions aux entreprises privées permet donc d’apprécier la pertinence de cette analyse classique et propose un renouvellement de la notion de subvention à un triple titre.Tout d’abord, à rebours de l’analyse de droit public, la subvention doit être qualifiée non pas d’acte unilatéral, mais de contrat unilatéral. Il ne faut pas, en effet, confondre l’expression du consentement de la personne morale, résultant d’un acte unilatéral, avec l’acte de subvention, ayant une nature contractuelle. Ensuite, la subvention n’est qu’une variété d’aide financière. Elle se caractérise par un transfert direct de valeurs du patrimoine de l’auteur de la subvention à celui de son bénéficiaire, les valeurs étant toujours affectées à la réalisation d’un but déterminé. Ces deux éléments sont essentiels, car ils permettent de distinguer la subvention d’autres aides aux entreprises (telles qu’un abandon de créance, un prêt ou une opération pour un prix minoré ou majoré) et de mettre en évidence que l’affectation de la subvention n’engage pas son bénéficiaire à l’exécution d’une obligation, mais plus justement au respect de cette finalité en raison de la force obligatoire du contrat. En cas de méconnaissance, l’entreprise subventionnée s’expose alors à la résolution du contrat pour inexécution, toute exécution forcée étant impossible au regard de l’atteinte qu’elle porterait à sa liberté de gestion. Enfin, la subvention n’est pas exactement une aide sans contrepartie, mais plutôt une aide sans contrepartie directe. Si son auteur recherche alors souvent une contrepartie indirecte de l’attribution de la subvention, il n’en retire parfois aucune. Cette alternative fait apparaître toute la spécificité de la subvention, puisqu’elle peut être consentie soit à titre gratuit soit à titre onéreux. En d’autres termes, la subvention est un acte neutre, d’où les nombreuses difficultés pratiques qu’elle suscite. Plus précisément, en tant que contrat neutre, la subvention ne trahit pas sa cause et il faut alors déterminer dans chaque cas si le but de son débiteur est intéressé ou désintéressé. Cette recherche est indispensable, car la subvention consentie à titre gratuit, notamment par une entreprise privée, entraîne une réaction du droit des sociétés – violation du principe de spécialité – du droit fiscal – acte anormal de gestion – et du droit pénal. La mise en évidence de telles limites à la liberté de subventionner les entreprises privées contribue alors à révéler l’identité civile et fiscale de l’acte neutre.

    Camille Hatty, Les fictions en droit fiscal, thèse en cours depuis 2020  

    Le droit fiscal a recours à un certain nombre de fictions juridiques. Cette étude consistera à identifier dans un premier temps ces fictions, ainsi que leurs spécificités et ce afin de mieux comprendre leur finalité. En particulier, cette étude tentera de déterminer si ces fictions tendent à créer un cadre juridique qui tient compte des situations économiques. Elle comparera également ces objectifs aux conséquences fiscales pratiques de ces fictions.

    Brenno Birckholz da silva, Le point optimal de la fiscalité internationale et son impact économique dans l'internationalisation productive : une étude du rapport coût-bénéfice fiscal sous la perspective des régimes brésilien et français, thèse soutenue en 2020 à Bordeaux sous la direction de Éric Fongaro et Heleno Taveira Torres, membres du jury : Lise Chatain (Rapp.), Hermano Antonio Do Cabo Notaroberto Barbosa (Rapp.), Regis Fernandes de Oliveira, Roque Antonio Carrazza et Marilyne Prodhomme-Sadowsky  

    Le présent travail a pour but une étude sur l’impact économique de la taxation des bénéfices perçus offshore dans la compétitivité de la classe d’affaires nationale, sous la perspective des régimes brésilien et français. Feront l’objet d’analyse les lois étrangères des pays suivants: l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Portugal et le Royaume Uni. La distribution topique s’est produit en raison de lignes directrices géo-sociales, de racine des systèmes normatives (commonlaw et civil law) et aussi (et surtout) selon la prépondérance dans la participation, dans l’influence et dans le protagonisme décisionnel de l’orientation géopolitique mondiale. Le contenu cerne de la recherche fut orienté à partir de deux prémisses de base: i ) évaluer in concreto l’impact des normes juridiques sur la performance économique des entreprises nationales et leur compétitivité sur le marché international ; et ii) à partir de l’extraction des données statistiques empiriques sur le montant brut des bénéfices perçus offshore selon chacune des administrations fiscales paramètre, de l’impact de la charge fiscale sur ces éléments, et du contenu des indices de « collecte fiscale » et d’ « efficacité fiscale », établir parmi les politiques fiscales analysées celle qui présente la meilleure corrélation « coût-bénéfice », et par conséquent un point optimal à l’interface entre le droit fiscal international et le développement économique et productif national. Notre défi, dernièrement, sera de proposer une construction fiscale permettant de contribuer à l’amélioration des systèmes fiscaux analysés, en leur fournissant de l’efficacité et de la rationalité, de manière à ainsi contribuer au développement économique et social des deux pays-cible, la France et le Brésil.

    Alice Fournier, L'harmonisation européenne des impôts directs, thèse soutenue en 2019 à Bordeaux, membres du jury : Daniel Gutmann (Rapp.), Alexandre Maitrot de La Motte (Rapp.), Dominique Bureau et Guillaume Wicker  

    Alors que les impôts directs ne relèvent pas expressément des compétences de l’Union européenne, l’article 115 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne prévoit le rapprochement – ou l’harmonisation, car ces deux termes sont synonymes – des législations qui ont une incidence directe sur l’établissement ou le fonctionnement du marché intérieur. Dès les années 1960, d’ambitieuses initiatives ont été proposées en matière d’impôts directs mais seules quelques directives, présentées comme participant de l’harmonisation des impôts directs, ont finalement été adoptées. Faute pour les Etats membres de s’entendre pour réaliser une véritable harmonisation de leurs législations fiscales, la doctrine soutient que c’est la jurisprudence qui s’est livrée à une harmonisation des législations nationales, tant sur le fondement du droit des libertés de circulation que sur celui du droit des aides d’Etat.Afin de mesurer la portée exacte de l’harmonisation en matière de fiscalité directe, il s’est agi de définir la notion d’harmonisation, en la distinguant de la méthode de l’uniformisation et de celle de la coordination, pour vérifier si ces différentes initiatives ont conduit à une harmonisation des législations nationales relatives aux impôts directs. L’analyse des différentes directives adoptées en matière d’impôts directs, qu’il s’agisse de directives visant à stimuler le marché intérieur, à l’instar de la directive « mère-filiales », ou à le protéger, comme la directive « ATAD », laisse apparaitre qu’elles ne relèvent pas en réalité de la méthode de l’harmonisation mais principalement de la méthode de la coordination et accessoirement de celle de l’uniformisation. De la même façon, il ressort de l’analyse de la jurisprudence relative aux libertés de circulation et aux aides d’Etat que celle-ci, tant par son objet que par les effets qu’elle produit sur les législations nationales, ne contribue pas à leur harmonisation, laquelle ne peut ainsi pas être réalisée par la voie de la jurisprudence.Dès lors, inadapté à la matière des impôts directs, le recours à la méthode de l’harmonisation doit être abandonné au profit des méthodes d’uniformisation et de coordination.

    Noël Dalus, La nature de la rémunération des dirigeants sociaux, thèse soutenue en 2018 à Bordeaux, membres du jury : Jean-Christophe Pagnucco (Rapp.), Guillaume Wicker et Hélène Boucard  

    Le but de cette thèse consiste à démontrer que la rémunération des dirigeants est d'une nature contractuelle car l'ensemble des relations juridiques au sein de l'entreprise l’est. Il ne s'agit pas d'un postulat idéologique mais de la conséquence d’une déduction faite après avoir étudié la nature de l’ordre juridique français, à savoir une démocratie libérale où un Etat de droit-au sens moderne du terme-protège une économie de marché. Donc en présence d’une économie de marché, les relations inter-entreprises sont forcément des relations fondées sur le contrat. Par conséquent, toute rémunération de n’importe quel dirigeant de toute entreprise privée indépendamment de sa forme juridique (entreprise sociétaire personnifiée, non personnifiée, entreprise en nom) est forcément d’une nature conventionnelle. Reconnaître ce point de vue permettrait de faire une réforme du droit des sociétés et d’en finir avec la vision institutionnelle de l’entreprise qui est inexacte dans une économie où l’Etat n’est pas propriétaire des moyens de production. Aujourd’hui, les mandataires sociaux des grandes entreprises ont une rémunération parfois conséquente qui n’est pas véritablement contrôlée : ni par un contrôle institutionnel (défaillant car contre-nature), ni par une logique de marché (car non reconnue par beaucoup de juristes).

    Gauthier Le Noach, Le statutaire et l'extrastatutaire en droit des sociétés : contribution à l'analyse juridique de l'aménagement des rapports entre associés, thèse soutenue en 2018 à Bordeaux, membres du jury : Edmond Schlumberger (Rapp.), Marie-Laure Coquelet (Rapp.), Ronan Raffray  

    Le droit des sociétés est marqué par un phénomène de "contractualisation", lequel témoigne de la multiplication de l'aménagement des rapports entre associés, qu'il concerne les modalités de direction de la société ou l'exercice de leurs prérogatives et obligations. Ces aménagements peuvent revêtir deux formes : l'une statutaire, l'autre extrastatutaire. L'étude du statutaire et de l'extrastatutaire en droit des sociétés se consacre donc à la comparaison de ces deux formes d'aménagement et propose d'identifier leurs deux traits caractéristiques : une finalité commune et un caractère distinct.Les actes statutaires et extrastatutaires partagent une finalité commune : ils concourent à la réalisation de l'opération sociétaire. Parmi tous les actes relatifs à la société, ils se caractérisent par leur but qui est de permettre à leurs signataires de satisfaire leurs intérêts spécifiques par le truchement de l'intérêt social, à savoir par la réalisation d'une entreprise commune en vue de l'enrichissement collectif des associés. Cette finalité commune exerce alors une influence sur leur régime juridique car les actes statutaires comme ceux extrastatutaires sont soumis aux règles du droit des sociétés. Cette influence se mesure surtout à l'égard des actes sociétaires extrastatutaires, lesquels sont tenus de respecter l'ordre public sociétaire, sont soumis à la lex societatis en droit international privé et relèvent de la compétence des tribunaux de commerce dans les sociétés commerciales. Même s'ils partagent une finalité commune qui permet leur rattachement à la catégorie des conventions sociétaires, les actes statutaires et ceux extrastatutaires n'en demeurent pas moins distincts. Classiquement, ces deux types d'actes sont distingués en considération d'un critère formel, à savoir selon leur localisation dans le document dénommé statuts ou à l'extérieur de celui-ci, mais celui-ci ne permet pas de saisir l'essence de cette distinction. Plus fondamentalement, il doit être distingué entre les aménagements du statut d'associé, applicable à toute personne ayant la qualité d'associé, et ceux extérieurs au statut, lesquels ne sont que l'expression des engagements personnels des associés et applicables à leurs seuls signataires. Le caractère statutaire d'une stipulation emporte alors deux conséquences spécifiques. Parce que le statut d'associé a vocation à s'appliquer à tout associé de manière identique, il peut être modifié à la majorité. Cette règle doit cependant être appliquée en tenant compte des situations de conflit d'intérêts susceptibles de se présenter lors de la création de différentes catégories d'associé ou de l'octroi d'avantages particuliers. Parce que le statut d'associé a vocation à s'appliquer à tout associé présent et à venir, seules les stipulations statutaires s'appliquent à l'acquéreur de titres sociaux.

    Alexandra Arnaud-Emery, Le patrimoine fiscal du sylviculteur personne physique et personne morale, thèse soutenue en 2017 à Bordeaux, membres du jury : Hubert Bosse-Platière (Rapp.), Régis Vabres (Rapp.), Ronan Raffray  

    Etablir la fiscalité applicable aux bois et forêts, de leur acquisition à leur transmission, en passant par leur détention et leur exploitation. L’étude fiscale de la vie d’une forêt permettra ainsi de mettre en exergue que l’investissement dans la forêt constitue un véritable placement rentable et attractif, en raison des nombreux régimes de faveur fiscaux propres à la matière sylvicole. Le particularisme fiscal touchant les bois et forêts ne trouve aucun équivalent, il se justifie uniquement par la volonté d’éviter la disparition de cette activité économique et d’en favoriser le développement et l’attrait pour de nouveaux investisseurs. La personne physique ou morale qui devient propriétaire de bois et forêts, pour se constituer un patrimoine forestier, acquiert la qualité de sylviculteur et entre alors dans une oasis fiscale.

    Alexandre Laumonier, La coopération fiscale entre Etats dans la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales internationales, thèse soutenue en 2017 à Bordeaux, membres du jury : Ariane Périn-Dureau (Rapp.), Guillaume Wicker, Gauthier Blanluet et Édouard Marcus  

    Si la fraude et l'évasion fiscales sont aussi anciennes que l'impôt lui-même, la mondialisation et la numérisation de l'économie ont placé les Etats face aux limites de leur pouvoir fiscal, pouvoir qui demeure intimement lié à leur compétence territoriale. Plus récemment, c'est la crise financière de 2007-2008 qui a attiré l'attention de l'opinion publique mondiale sur l'importance du phénomène de fraude et d'évasion fiscales internationales et le rôle essentiel qu’y tiennent les paradis fiscaux. Les outils juridiques conventionnels traditionnels à la disposition des Etats ont montré toutes leurs limites, et ce tant en matière de détection des situations à risque que d’échange d’informations ou d’assistance au recouvrement. S’est ainsi faite jour la nécessité, pour certains Etats, de relancer, sur le plan international, des actions de nature coopérative d’un nouveau type pour tenter d'endiguer les pertes budgétaires massives ainsi subies ou consenties. Ces actions, participant tant de la « soft law » que de la règle de droit, menées par l'OCDE comme par l'Union européenne, se concentrent sur deux aspects fondamentaux que sont, d'une part la transparence fiscale et, d'autre part, la lutte contre les pratiques d'érosion de la base imposable et de transfert des bénéfices vers des Etats ou territoires à fiscalité faible ou nulle. L'analyse de ces tentatives de réforme de la fiscalité internationale conduit à s'interroger non seulement sur la méthode utilisée ainsi que sur le contenu des réglementations qui en découlent, mais également sur les perspectives d'avenir de la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales internationales. Face aux carences du « nationalisme fiscal », il convient donc de s'interroger sur la pertinence d'une mondialisation de l'impôt lui-même, et ce tant au niveau de la base imposable que des taux d’imposition.

    Suzie Bradburn, Les systèmes d'échanges locaux, thèse soutenue en 2015 à Bordeaux, membres du jury : France Drummond (Rapp.), Rémy Libchaber (Rapp.), Guillaume Wicker  

    Nés en France en 1994 dans les milieux ruraux en réponse à une conjoncture difficile, les systèmesd’échanges locaux s’inscrivent dans une logique en marge du modèle économique dominant, en permettant àleurs membres d’échanger des biens, des services et des savoir-faire au moyen d’une monnaie conventionnellebasée sur le temps, concurrente, mais licite, de la monnaie légale.La crainte de voir des personnes trouver dans le SEL le moyen de dissimuler une activité économiquerémunératrice est écartée dès lors que l’on distingue les sélistes-particuliers qui participent aux échanges demanière occasionnelle, de sorte qu’ils n’en tirent qu’un complément de revenu modeste, et les sélistesprofessionnelsexerçant une activité économique permanente et rémunératrice dans les conditions analogues àcelles d’un professionnel. Ces derniers doivent être soumis aux mêmes règlementations que celles applicablesaux professionnels, sous peine de sanctions.Le recours à une structure juridique permet d’organiser les échanges en leur apportant les moyens nécessaires àleur développement, spécialement par l’édition d’un catalogue des offres et des demandes et la mise en placed’un compte courant multilatéral. Même si la forme sociale est envisageable, l’association est la structure lamieux adaptée pour répondre aux besoins en organisation juridique des SEL. Elle correspond tant à leur but nonlucratif qu’à leur philosophie fondée sur des valeurs humaines et la solidarité.

    Jérémy Lambert, L'audit de risques en entreprise, thèse soutenue en 2014 à Bordeaux, membres du jury : Jean-Christophe Pagnucco (Rapp.), Didier Ferrier (Rapp.), Guillaume Wicker et Denis Borgia  

    Dans l’entreprise, le risque est omniprésent, indispensable à la création de valeurs tout en étant redoutéen raison des conséquences qu’il peut produire. Pour autant, pour toute entreprise s’inscrivant dansune démarche de gestion préventive de ses risques, le risque peut s’avérer un véritable levier deperformance. A cet égard, l’audit de risques en entreprise est un instrument de gestion des risques quipermet à l’entreprise, à travers l’analyse, l’évaluation et le traitement de risques identifiés, d’obtenirune vision globale des différents évènements redoutés auxquels elle est exposée. Egalement, laréalisation d’un audit de risques permet aux entreprises de se conformer aux multiples obligationslégales de gestion préventive des risques auxquelles elles sont expressément tenues.Ces obligations sont nécessaires pour introduire davantage de transparence dans la gestion des risquesdes sociétés commerciales, pour assurer la confiance indispensable dans le fonctionnement desmarchés financiers, pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs de l’entreprise ou encore pourprévenir les catastrophes technologiques majeures. Toutefois, le législateur ne fournit pas de méthodeprécise permettant aux entreprises de se conformer à l’ensemble de ces obligations. L’audit de risques,inspiré des méthodes de gestion des risques et de contrôle interne, a donc vocation à remédier à cettecarence et permet à l’entreprise de se conformer aux exigences du Code de commerce, de l’Autoritédes marchés financiers, du Droit du travail ou du droit applicable aux installations classées pour laprotection de l’environnement.

    Pauline Eyssartier, La gestion de patrimoine privé à l’épreuve de l’abus de droit fiscal, thèse soutenue en 2014 à Bordeaux, membres du jury : Yolande Serandour (Rapp.), Thierry Lamulle (Rapp.), Guillaume Wicker et Michel Guichard  

    La procédure de l’abus de droit fiscal est une « épée de Damoclès » pour tout contribuable un peu tropimaginatif dans la gestion de son patrimoine privé. Optimiser, oui! Mais sans excès. L’administration fiscaleveille au grain. Dès lors qu’un montage lui paraît artificiel, elle met en oeuvre son arme procédurale pour laquelleelle supporte la charge de la preuve, et peut sanctionner les opérations fictives ou frauduleuses.L’étude de l’optimisation fiscale du patrimoine privé peut concerner tant la transmission que ladétention du patrimoine privé. S'agissant de la transmission de leur patrimoine, les contribuables cherchent àoptimiser la fiscalité des plus-values (pour éluder leur régime ou, au contraire, en bénéficier), comme les droitsde mutation (pour éluder leur application ou pour bénéficier des droits de mutation à titre onéreux en lieu etplace des droits de mutation à titre gratuit). S'agissant de la détention du patrimoine, c’est l’imposition desrevenus (tant en droit interne qu’en droit international) comme l’impôt de solidarité sur la fortune qui font l’objetd’une recherche d’optimisation fiscale.Quelle que soit l’imposition en cause, la volonté de maîtriser sa charge fiscale n’est pas sans risque pourle contribuable. Ce dernier doit prendre des précautions et respecter les critères légaux et jurisprudentiels afind’éviter la mise en oeuvre de la procédure de l’abus de droit. La citation de Maurice COZIAN résumeparfaitement ce risque fiscal : « la procédure de l’abus de droit constitue une ʺépée de Damoclèsʺ suspendue audessusde la tête des contribuables trop habiles ; s’ils dépassent certaines bornes, l’épée se détache et c’est lecataclysme fiscal ».

    Célia Cavalier, L'organisation du patrimoine du couple a l'epreuve du droit fiscal, thèse soutenue en 2013 à Bordeaux 4, membres du jury : Arnaud de Bissy (Rapp.), Frédéric Douet (Rapp.), Jean-Marie Plazy  

    L’efficacité de l’organisation du patrimoine du couple nécessite que les règles civiles et fiscales s’articulent de façon harmonieuse, même si chacune de ces branches de droit poursuit une finalité propre. La recherche de l’optimisation et de la sécurité de la charge fiscale du couple doit donc être appréciée à la lumière de cette relation. En matière de gestion, l’optimisation fiscale du patrimoine du couple suppose que l’imposition des revenus et du capital du couple soit personnalisée. L’impôt doit donc prendre suffisamment en compte les facultés contributives du couple, c’est-à-dire tenir compte de leur situation personnelle. Le système de l’imposition par foyer permet ce respect du principe de personnalisation de l’impôt. C’est donc la mauvaise transposition par le droit fiscal du pluralisme des modes de conjugalité qui conduit à remettre en cause le système. Ces contradictions sont plus nuancées pour le traitement de la dette fiscale. La transposition du mécanisme de solidarité en matière fiscale assure en effet un équilibre satisfaisant entre les garanties du contribuable et le respect de la nécessité de l’impôt.En matière de transmission, l’optimisation fiscale du patrimoine du couple suppose que l’imposition des mutations soit allégée. Bien que les contradictions persistent, l’harmonie entre le droit privé et le droit fiscal est plus prononcée. En matière de droits d’enregistrement, les couples de droit n’ont plus à privilégier la fiscalité au détriment de la stratégie patrimoniale. Pour les couples de fait, l’imposition demeure. Le recours aux techniques d’anticipation successorale leur est donc nécessaire, mais ils restent alors soumis au risque fiscal.

    Alexandre Bienvenu, Les conventions de trésorerie dans les groupes de sociétés, thèse soutenue en 2010 à Bordeaux 4  

    Alors que les financiers d'entreprise y ont massivement recours, les conventions de trésorerie intragroupe soulèvent en droit des incertitudes. Leur conformité à l'ordre public est pourtant vérifiée si elles respectent le monopole bancaire et ne contribuent pas à réaliser certains financements prohibés en droit des sociétés. Bien qu'elles répondent à un besoin original, à savoir la réalisation d'économies d'échelle en matière de trésorerie, leur qualification de contrat sui generis peut être abandonnée au profit de celle de conventions-cadre standardisées, par lesquelles les sociétés appartenant à un même groupe s'engagent entre elles à se prêter leurs excédents de trésorerie. Pour parfaire ce modèle, les sociétés peuvent constituer un groupement ayant pour objet de centraliser et de redistribuer leurs excédants de trésorerie. Lors de la mise en place de conventions de trésorerie, un contrôle interne doit être prévu pour réduire les risques de fraude. En cas de défaillance du contrôle interne, l'atteinte à l'intérêt d'une société ou de ses créanciers sociaux peut être sanctionnée en droit des sociétés, en droit pénal et en droit fiscal. Ces conventions contribuent aussi à optimiser la fiscalité des sociétés : elles leur permettent de reduire leur bénéfice imposable et de déduire au mieux la TVA. Enfin, certains aménagements contractuels sont souhaitables : la modification et le dénouement de ces conventions doivent être prévus pour les adapter suivant l'évolution du groupe et, lorsqu'elles sont conclues au sein d'un groupe international, la diversité des ordres juridiques de rattachement entraîne des difficultés d'exécution qui doivent être envisagées dès leur conclusion.

    Lan-Phuong Chu, Le régime commun applicable aux importations de l'Union européenne à la lumière du système de préférences généralisées (SPG) communautaire, thèse soutenue en 2010 à Bordeaux 4  

    La politique d'importation de l'Union européenne joue depuis quelques siècles un rôle important dans le développement de la coopération internationale Nord-Sud. A part le tarif douanier commun appliqué à l'entrée des marchandises sur le marché européen, plusieurs pays en développement bénéficient depuis des décennies de traitements préférentiels tarifaires accordés dans le cadre d'un système de préférences généralisées (SPG). Adopté pour la première fois le 1er juillet 1971, le SPG communautaire octroie des modulations de droits de douanes pouvant aller jusqu'à leur suppression. Une quarantaine de pays en développement (49 pays) éligibles au SPG-CE (2009-2011) peut dans ce cadre exporter plus de 7200 produits. Des tarifs préférentiels additionnels sont appliqués dans le cadre des deux régimes spéciaux visant à encourager les pays les moins avancés et les pays en développement menant la politique en faveur du développement durable et de la bonne gouvernance. A la lumière de la nouvelle réforme du schéma SPG 2009-2015 et de la prise en compte des fortes réductions douanières au sein du GATT, des questions se pmosent concernant la portée du SPG communautaire quant au régime des importations de l'Union européenne. Une analyse du statut juridique et du fonctionnement du SPG communautaire est indispensable pour mieux comprendre les avantages consentis aux exportations des pays en développement. Le SPG malgré ses règles ambigües et complexes, continue à mériter l'attention des deux parties Nord-Sud. Des améliorations devront lui être apportées concernant les règles d'origine tandis que des attentions particulières devront être portées aux pays les moins avancés et aux secteurs les plus sensibles comme le textile et l'agricole. Les efforts pour augmenter la coopération administrative Nord-Sud devront aussi être renforcés. Au long terme l'évolution du SPG lui permettra sans doute de consolider son importance et de jouer un rôle clé dans l'assistance aux pays en développement afin de lutter contre leur pauvreté tout en couvrant les besoins de l'Union européenne en matière d'importations.

    Renéta Marsin Rose, La Responsabilité civile des dirigeants d'association, thèse soutenue en 2009 à AntillesGuyane  

    L'évolution du rôle des associations dans la sphère économique a conduit corrélativement à une complexification des fonctions de gestion exposant ainsi les dirigeants à une possible mise en cause de leur responsabilité civile. La question se pose de savoir comment cette responsabilité est appréhendée par le droit en l'absence de dispositions spécifiques prévues par la loi du 1er juillet 1901. En sa qualité de mandataire, le dirigeant peut engager sa responsabilité civile contractuelle, en cas de faute de gestion (C. Civ. Art. 1992), à l'égard de l'association et des sociétaires. Toutefois, si l'action peut être exercée par les représentants de l'association, à savoir les dirigeants, se pose la question de l'admission, en cas de carence de ces derniers, de l'action sociale ut singuli exercée par un sociétaire. A l'égard des tiers, la mise en jeu de la responsabilité civile personnelle du dirigeant est l'exception puisqu'elle suppose la preuve d'une faute détachable des fonctions de celui-ci; c'est donc en principe la responsabilité de l'association qui doit être engagée. Pour répondre plus efficacement au comportement fautif du dirigeant et garantir une indemnisation aux tiers victimes, tout en assurant une protection suffisante au dirigeant qui est très souvent un bénévole, ne conviendrait-il pas de revoir le fondement de la responsabilité de celui-ci. En cas de liquidation judiciaire de l'association, le dirigeant peut faire l'objet d'une action en responsabilité pour insuffisance d'actif (C. Corn. Art. L. 651-2) et depuis la loi du 26 juillet 2005 d'une mesure de faillite personnelle (C. Corn. Art. L. 653-2).

    Ronan Raffray, La transmission universelle du patrimoine des personnes morales, thèse soutenue en 2009 à Bordeaux 4  

    La transmission universelle du patrimoine des personnes morales est une notion assez méconnue. Occultée par la fiction de la continuation de la personne, pivot de la théorie classique du patrimoine, elle peine à émerger comme la notion explicative de la transmission de l'actif et du passif, d'une personne morale dissoute. L'identification de l'objet de la transmission universelle, l'universalité, bien unique fédérant l'ensemble des droits de la personne morale, contribue à la découverte de la notion. Le patrimoine de la personne morale constituant un patrimoine d'affectation, c'est dans la notion d'affectation que peut être trouvé le fondement de la transmission universelle. Qu'elle résulte d'une modification - fusion, scission, apport partiel d'actif - ou d'une cessation de l'affection - fusion simplifiée ou dissolution d'une société unipersonnelle - la transmission universelle a toujours pour objet un patrimoine d'affectation, qualifié, le temps de sa transmission, d'universalité de droit. La transmission universelle assure alors, en bloc et en un trait de temps, la transmission de l'ensemble des biens et des dettes affectés à une activité. C'est cette fonction, la transmission d'un patrimoine d'affectation, qui explique l'extention contemporaine du domaine de la transmission universelle, d'une part, quant aux opérations qui lui donnent effet, et, d'autre part, quant aux groupement qui participent à ces opérations. L'universalité contient tous les titres particuliers transmissibles de la personne morale. La transmission universelle constitue une modalité originale du transfert des obligations, des contrats et des droits de propriété. Elle fonde aussi le transport des titres processuels de l'apporteur du patrimoine. En revanche, la jurisprudence tend à limiter de manière contestable la portée de la transmission universelle. Les contrats conclus intuitu personae devraient intégrer le champ de la transmission universelle. Son effet extinctif sur les responsabilités formant la matière pénale pourrait être atténué.

    Cédric Cyrille, La vocation aux bénéfices et la contribution aux pertes de l'associé, thèse soutenue en 2009 à Bordeaux 4  

    Etudier la vocation aux bénéfices et la contribution aux pertes de l'associé suppose de définir les notions de bénéfices et de pertes, mais aussi celles de vocation et de contribution, au sens de l'article 1832 du Code Civil. Le bénéfice et la perte de la société doivent être distingués du bénéfice et de la perte de l'associé : l'objectif n'est pas de remettre en cause systématiquement toutes les définitions actuelles du bénéfice et de la perte, mais au besoin de les compléter, voire de les renouveler, afin de combattre toute analyse qui consisterait à y voir des notions protéiformes. C'est-à-dire, en d'autres termes, que les notions de bénéfice et de perte ont un caractère unitaire même si les manifestations de la vocation aux bénéfices et de la contribution aux pertes sont diverses. Le sens exact de ces notions précisé, l'étude d'ensemble de ces deux notions permet de mettre en lumière le lien qui les unit, qui est un lien de corrélation. Etudier la vocation aux bénéfices et la contribution aux pertes, c'est en effet déterminer, non pas seulement ce qu'elles sont, mais aussi quelles sont les fonctions qu'elles sont susceptibles de remplir au sein de l'acte juridique sociétaire. Pour ce faire, il convient d'envisager la société, non pas comme une personne morale ou une entreprise, mais comme un acte juridique. L'analyse contractuelle de la société révèle que c'est l'interdépendance de la vocation aux bénéfices ou aux économies et de la contribution aux pertes qui constituent la cause de l'acte sociétaire, ce qui conduit, outre leur fonction causale, à leur reconnaître une fonction qualificative. Si la corrélation de la vocation aux bénéfices et aux économies et de la contribution aux pertes ne peut être rompue, c'est parce qu'elle relève de l'essence même de l'acte juridique sociétaire. Cette corrélation entre l'espoir de gain et le risque de perte, doit exister à l'égard de chacun des associés. C'est dire, en d'autres termes, que la corrélation de la vocation aux bénéfices et de la contribution aux pertes relève tant de l'essence de l'acte juridique sociétaire que de l'essence du titre d'associé.

    Karyne Larifla, L'Entreprise associative , thèse soutenue en 2006 à AntillesGuyane  

    L'incursion croissante de l'association dans la sphere économiue est l'une des mutations contemporaines les plus significatives connues par le monde associatif. Le Phénomène a été et continue d'être accueilli avec une certaine réserve. Tout d'abord, c'est la liceité même de l'entreprise associative qui a été discutée. Ne procédait-elle pas d'une dénaturation de l'association? une réponse négative s'impose. L'association n'est pas la liberté d'association. La première n'est que le cadre de sa mise en oeuvre de la seconde. En effet, la loi de 1901 n'interdit pas à l'association la echerche de bénéfices. Elle prohibe uniquement le partage des bénéfices alors réalisés. L'associationpeut donc, a l'instar de la société,être un groupement à vocation économique. Les évolutions de droit positif le confirment. Toutefois, il faut s'accorder à reconnaitre que l'hostilité par l'entreprise associative n'en demeure pas moins vivace. La discussion s'est simplement déplaçée. On s'interroge plus volontiers sur le point de savoir si l'association peut satisfaire aux exigences de sécurité dictées par l'exercice d'une activité économique. Il lui est reproché de ne pas offrir les garanties organisationnelles et patrimoniales suffisantes. Cette critique doit être écartée car rendant compte d'une approche insatisfaisante du doit commun des groupements. Construite à partir de l'observation du droit des sociétés, elle est altérée par l'immixtion au sein de cette matière de considérations propres à l'entreprise. Or l'entreprise et le groupement personnifiable ne suaraient être confondus.

    Jean-Christophe Pagnucco, L'action sociale ut singuli et ut universi en droit des groupements, thèse soutenue en 2005 à Bordeaux 4  

    Au coeur de la question très actuelle de la responsabilité civile des dirigeants sociaux, le renouveau de l'analyse contractuelle du mandat social, en prolongement du mouvement visant à restaurer le contrôle du capital sur le management, permet de redécouvrir un droit méconnu de l'associé. Mandants des mandataires sociaux , les associés peuvent, individuellement, par l'action sociale ut singuli, ou collectivement représentés, par l'action ut universi, engager la responsabilité civile du mandataire à l'origine d'un préjudice social. Prérogative essentielle du mandant , le droit d'exercer l'action sociale pourrait être reconnu dans tous les groupements dotés de mandataires. En vertu de ce droit propre, chaque membre peut arguer d'un intérêt légitime à la réparation du préjudice causé par le mandataire qui, en contrevenant à ses obligations, a occasionné une perte ou un manque à gagner pour le patrimoine du groupement.

    Brigitte Facorat-Gaspard, La Fiscalité des entreprises dans des régions ultrapériphériques françaises , thèse soutenue en 2003 à AntillesGuyane  

    Les avantages fiscaux conced́és aux entreprises impliquées dans les départements Français d'Outre-mer (DOM),sont principalement utilisés comme un outil au soutien du développement ́ économique. Or le droit communautaire,désireux de promouvoir une économie de marché ou la concurrence est libre,est animé d'une double préoccupation de liberté de circulation et d'égalité de concurrence l'étude consiste à rechercher dans quelle mesure. Le statut de région ultrapériphérique,défini à l'article 299-§ 2 CE,peut fonder des mécanisme adéquats de dfférenciation renforcée en faveur des DOM.

  • Benoit Jarige, La fiscalité internationale des sociétés de personnes : étude critique des images fiscales à la lumière des droits britannique et américain, thèse soutenue en 2022 à Bordeaux sous la direction de Ronan Raffray, membres du jury : Daniel Gutmann (Rapp.), Polina Kouraleva-Cazals (Rapp.), Philippe Oudenot et Ariane Périn-Dureau  

    La transparence, la semi-transparence, la translucidité ou encore la personnalité fiscale sont autant d’images fiscales formant le paradigme français de la fiscalité internationale des sociétés de personnes, en ce sens que ces images sont mobilisées pour poser et répondre aux problématiques relatives à l’imposition française du revenu réalisé sous la forme d’une société de personnes en situation d’extranéité. Par ce recours aux images fiscales, la conception française de la fiscalité internationale des sociétés de personnes distingue les sociétés de personnes de droit français de celles de droit étranger. D’une part, les sociétés de personnes de droit français, réputées semi-transparentes et disposant d’une personnalité fiscale distincte de leurs associés, sont considérées comme les sujets d’une imposition pourtant assumée par leurs associés. Sur ce fondement, ces sociétés sont qualifiées de résident au sens des conventions visant à éliminer les doubles impositions. Les règles conventionnelles de territorialité sont alors appliquées au niveau de la société et non à celui de leurs associés. D’autre part, le droit fiscal français accepte de recevoir la transparence fiscale des sociétés de personnes étrangère pour appliquer les conventions fiscales à leurs associés. Il en résulte une conception française de la fiscalité internationale des sociétés de personnes difficilement compréhensible, non seulement au regard de celle pratiquée par les droits étrangers, mais également au regard du droit interne. En se détachant du recours constant aux images fiscales pour se concentrer sur une étude des textes français, britannique et américain, la conception française de la fiscalité internationale des sociétés de personnes peut être écartée. Par cette étude critique des images fiscales, l’altérité véhiculée par les images fiscales entre les sociétés de personnes de droit français et les partnerships de droits anglais, écossais et américain peut être dépassée au profit d’une unité (Partie 1). Celle-ci renverse les fondements de la conception française de la fiscalité internationale des sociétés de personnes et offre alors la perspective de son renouvellement (Partie 2).

    Jean-Baptiste Hauguel, Les nullités en droit des sociétés, thèse soutenue en 2019 à Bordeaux sous la direction de Laura Sautonie-Laguionie, membres du jury : Edmond Schlumberger (Rapp.), Marie Caffin-Moi (Rapp.)  

    En droit des sociétés, la nullité de certains actes a été spécialement réglementée. En premier lieu, il a été prévu un régime dérogatoire au droit commun applicable à la nullité de la société. Afin d’assurer la protection des tiers, de la société et des associés, le législateur a, sous l’influence du droit européen, strictement encadré les causes de nullité et aménagé le régime de la sanction. Toutefois, outre les difficultés que la nullité suscite, sa marginalisation ne concerne pas la sanction d’une clause statutaire. En effet, toute clause contraire à une disposition impérative est réputée non écrite. Le rapprochement avec la nullité a alors permis l’identification des règles de droit processuel nécessaires à la mise en œuvre de la sanction. En second lieu, le droit des sociétés prévoit un régime spécial applicable à la nullité des actes et délibérations sociales. Cependant, à la différence de la nullité de la société, le contrôle de la sanction repose davantage sur son régime que sur l’encadrement de ses causes. En atteste, notamment, le renforcement du contrôle de l’intérêt à agir du demandeur ou encore le développement contemporain des nullités facultatives. Néanmoins, les difficultés suscitées par les nullités en droit des sociétés ne concernent pas seulement le contrat de société ou les actes et délibérations sociales. D’une part, les cessions de droits sociaux sont, compte tenu de la singularité de leur objet et du contexte dans lequel elles s’inscrivent, source d’un contentieux intarissable. Dans un souci de prévisibilité des solutions, il est apparu nécessaire de procéder à l’étude, tant des causes de nullité que du régime des restitutions. D’autre part, les sûretés consenties par une société en garantie de la dette d’autrui sont à l’origine d’un contentieux grandissant. Aussi, l’examen de leur nullité s’est révélé indispensable afin de dépasser les difficultés rencontrées par la mise en œuvre des critères de l’objet social et de l’intérêt social. Plus encore, l’étude du droit des sociétés sous l’angle de la nullité permet d’éprouver tant l’analyse contractuelle de la société que la théorie moderne des nullités et, inversement, d’enrichir la théorie de l’acte juridique.

    Sébastien Ranc, Organisations sociétaires et droit du travail, thèse soutenue en 2018 à Bordeaux sous la direction de Gilles Auzero, membres du jury : Alexandre Fabre (Rapp.), Grégoire Loiseau (Rapp.), Pierre Bailly  

    Originellement, le droit du travail a fait prévaloir son autonomie à l’égard des organisations sociétaires, soit en les ignorant, soit en édictant ses propres règles. Cette autonomie s’est retournée contre le droit du travail lui-même, dans la mesure où ce dernier participe au renfort de la liberté de s’organiser, sur laquelle repose le fonctionnement des organisations sociétaires. Le constat est celui d’un échec : le droit du travail est aujourd’hui tributaire des organisations sociétaires. Toute idée d’autonomie doit être abandonnée. Le droit du travail ne peut plus faire abstraction des règles du droit des sociétés sur lesquelles reposent les organisations sociétaires. Il s’agit de passer d’une construction du droit du travail à côté des organisations sociétaires, à une construction à leurs côtés. L’objectif de cette méthode est d’assurer au droit du travail une meilleure effectivité lors de son application au sein des organisations sociétaires.La maîtrise du droit des sociétés a révélé un nouvel acteur en droit du travail, en l’occurrence l’associé dominant. D’un côté, le droit du travail tente de le responsabiliser, soit en l’insérant dans la relation de travail grâce au coemploi, soit en lui imputant de nouvelles obligations telles que l’ « obligation » de contribution au plan de sauvegarde de l’emploi ou l’obligation de vigilance. D’un autre côté, les liens entre l’associé dominant et les salariés doivent être repensés. La négociation collective ou la (re)découverte de lieux de rencontre avec cet associé permettraient de renforcer ce lien.

    Allatan Ndordji, Théorie des risques et transfert de propriété. Comparaison des droits français, de l'OHADA et du commerce international, thèse soutenue en 2018 à Poitiers sous la direction de Hélène Boucard et Benjamin Djikoloum, membres du jury : Guillaume Wicker (Rapp.)  

    La théorie des risques est un contenant dont le contenu est constitué des maximes d'origine romaine, imaginées pour caractériser les conséquences juridiques de l'inexécution de l'obligation contractuelle due à la survenance de l'événement de force majeure. Suivant ces maximes dénommées en latin res perit debitori, res perit creditori et res perit domino, les conséquences préjudiciables de l'inexécution de l'obligation sont supportées, soit par le débiteur de cette obligation, soit par son créancier, ou par la personne à laquelle appartient la chose, objet de cette obligation, fortuitement détruite.Un regard comparatif sur les droits positif français, de l'OHADA et la Convention de Vienne du 11 avril 1980 sur la vente internationale de marchandises, révèle la dominance de la règle res perit domino dans la conception de la résolution de la question des risques. Cette conception donne lieu à deux typologies de solutions de la charge des risques : l'application d'une règle considérée comme un principe consiste à libérer les contractants de leurs obligations réciproques en raison de l'inexécution fortuite d'une obligation ; un autre type de règles est consacré à des hypothèses dans lesquelles une seule partie contractante est déclarée libérée. L'examen de ces deux typologies de solutions révèle une redondance dans leur coexistence, et particulièrement flagrante dans les systèmes de l'OHADA et de la Convention de Vienne du 11 avril 1980. Les règles considérées comme dérogatoires constituent une simple reprise a contrario du principe. Cette redondance s'avère la conséquence de la même conception de la résolution de la question des risques dans les trois systèmes juridiques. Les solutions de la charge des risques sont réputées, dans l'opinion répandue, différentes suivant ces trois systèmes juridiques ; mais cette différence ne tient qu'à leur apparence. À les examiner de près, leur similitude est surprenante ; ces solutions découlent de la même conception et sont susceptibles des mêmes critiques. Parmi les trois maximes latines, on observe une nette dominance de la réception de la règle res perit domino : les risques pèsent sur la personne à laquelle la chose appartient au moment de sa perte. La règle consistant dans l'association des risques au transfert de la propriété s'observe de façon générale dans les trois systèmes juridiques. Cette conception du traitement de la question des risques a tendance à générer des règles inappropriées. Elle se répand à partir du droit positif français résultant de l'analyse dominante de certaines dispositions du Code civil de 1804, dont l'exactitude doit être éprouvée. Cette thèse présente le modèle incompris de ce Code, après une présentation des différentes solutions issues des trois systèmes juridiques ; elle invite par conséquent à restaurer la vision des codificateurs, porteuse des solutions naturelles, appropriées à la question des risques. La thèse met en évidence la relation entre la charge des risques et l'obligation de délivrance dans le système du Code civil de 1804. Elle démontre la finalité du mécanisme de transfert solo consensu de la propriété, laquelle ne consiste nullement à attribuer les risques l'acquéreur. La règle res perit domino n'existe pas en réalité dans le Code civil de 1804. Ce Code fait référence à la règle res perit debitori pour caractériser l'hypothèse dans laquelle la perte fortuite de la chose libère les contractants de leurs obligations réciproques. On y rencontre également la règle res perit creditori, mais qui diffère, du point de vue de son fondement, de celle issue du droit romain. Il convient de promouvoir les solutions naturelles incomprises du Code civil de 1804, dont l'analyse est renouvelée dans cette thèse. Le système de ce Code ignore la règle res perit domino ; celle-ci n'y est entrée en réalité que par l'Ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 portant réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations.

    Édouard Pruvost, La transparence fiscale, modèle d'imposition du bénéfice des sociétés, thèse soutenue en 2016 à La Réunion sous la direction de Mireille Marteau-Lamarche, membres du jury : Véronique Magnier (Rapp.), Taha Bangui    

    Le régime de transparence fiscale est traditionnellement associé au régime fiscal des sociétés de personnes. Cependant, une certaine lecture de la législation fiscale semble démontrer que ce régime pourrait connaître un champ d’application beaucoup plus large. En effet, l’évolution de la législation semble rompre avec le traditionnel critère d’attribution de ce régime d’imposition fondé sur la responsabilité illimitée de l’associé pour y substituer le critère de l’investissement personnel de ce dernier. En outre, il apparaît que le législateur ait depuis toujours été animé par le souci d’éviter une double imposition du bénéfice des sociétés de capitaux. De ce fait, il semblerait que certains critères de la transparence fiscale puissent également être remplis par les sociétés réputées « fiscalement opaques ». A cet égard, cette thèse a pour ambition de démontrer que le régime de transparence fiscale constitue le modèle d’imposition du bénéfice des sociétés. Enfin, cette étude propose une mise en perspective des avantages mais également des limites que présente le régime de transparence fiscale afin de proposer un régime prospectif plus souple et plus cohérent constituant le socle d’une fiscalité novatrice.

    Wendkouni Judicaël Djiguemdé, L'aménagement conventionnel de la société commerciale en droit français et en droit OHADA, thèse soutenue en 2015 à Bordeaux sous la direction de Bernard Saintourens et Filiga Michel Sawadogo, membres du jury : Ndiaw Diouf (Rapp.), Jean-Christophe Pagnucco (Rapp.)  

    Toute législation en matière économique se doit d’être souple et adaptée àl’évolution du monde des affaires. Le droit des sociétés OHADA, de même que celui français,n’échappe pas à ce principe. Très rigide à l’origine, et caractérisé par un ordre publicomniprésent, le droit des sociétés commerciales OHADA est gagné par le mouvement decontractualisation des sociétés, apparu en France depuis les années 1990. Le droit des contratss’est avéré un excellent moyen pour les praticiens d’apporter de la flexibilité au droit dessociétés. Les aménagements conventionnels, ou conventions sociétaires ou encore pactesd’actionnaires permettront aux associés d’adapter les règles légales sociétaires aux besoins deleurs activités économiques. Cession de titres sociaux, droit de vote, pouvoir de représentationdans la société, règlement des différends sont autant de domaines où se manifeste la libertécontractuelle des associés. Au-delà du caractère rigide du droit des sociétés français etOHADA, cette étude permet de rendre compte de l’importance de ces espaces de liberté dontdisposent les associés. Ces pactes d’actionnaires, statutaires ou extrastatutaires, devront êtreencadrés par des critères précis de validité. Aussi, l’efficacité de ces aménagements dépendraen grande partie de la sanction applicable en cas d’inexécution par une des parties de sesobligations. Le dynamisme de la pratique et de la jurisprudence française permettrad’éprouver les solutions posées par le législateur OHADA en la matière. Cette étude participeainsi de l’élaboration d’un régime juridique adapté, permettant de sécuriser ces aménagementsconventionnels, signe d’une contractualisation du droit des société

    Lionel Pascal, La privatisation des missions douanières en République Centrafricaine (RCA) : une opportunité d'amélioration des finances publiques ?, thèse soutenue en 2014 à Bordeaux sous la direction de Jean-Pierre Maublanc, membres du jury : Jean-Luc Albert (Rapp.), Marie-Christine Steckel-Assouère (Rapp.), Jean-Roald L'Hermitte  

    Pour assurer ses missions les États ont besoin de prélever l’impôt afin de s’assurer des ressources. Lacaractéristique des États en développement est, en matière de Finances Publiques, d’avoir des recettesbasées essentiellement sur les taxes prélevées en frontière sur les marchandises. Malheureusement dansces pays là, l’efficacité des Organisations Douanières est rarement au rendez-vous, notamment du faitd’une corruption très importante parmi les douaniers.Aussi les Organisations Internationales recommandent une privatisation partielle des missions afind’améliorer les recettes. Les sociétés privées se sont spécialisées dans cette forme de recouvrement etainsi la plupart des pays africains ont recours à l’une ou l’autre des sociétés dites de " pré-inspection ".Après des années de pratique peut-on évaluer l’efficience de cette privatisation ? L’exemple de la RCAest particulièrement pertinent pour étudier cela puisque d’une part ce pays a poussé la privatisation àl’ensemble des missions douanières, ce qui est unique au monde et d’autre part la situation actuelle de cepetit pays découle au moins en partie de l’absence d’une administration des douanes solide.Dans l’écroulement des structures administratives de ce pays, assisté depuis sa création par toutesles Organisations Internationales, ces dernières, sont-elles exemptes de reproches ?

    Fabien Gaillard, Le droit des sociétés à l’épreuve de la société privée européenne, thèse soutenue en 2013 à Bordeaux 4 sous la direction de Bernard Saintourens, membres du jury : Jean-Philippe Dom (Rapp.), Arnaud Lecourt (Rapp.)  

    « L’Europe ne se fera pas en un jour, ni sans heurts.», dixit Monsieur Robert Schuman. Tel est le constat qui peut encore être fait à l’heure actuelle avec l’adoption, après trente ans d’intenses débats au niveau européen, de la Societas Europaea, introduite en droit français avec la loi du 26 juillet 2005 pour la confiance et la modernisation de l’économie, complétée par les décrets du 14 avril 2006 et du 9 novembre 2006. La même analyse peut s’appliquer à la proposition du règlement de la commission européenne relatif au statut de la société privée européenne faite le 25 juin 2008, en cours d’examen devant le Parlement Européen. Il s’agit de démontrer l’existence de normes communautaires flexibles propices au développement des normes statutaires, à l'image de celles applicables à la société privée européenne (SPE) d'origine communautaire et d'essence contractuelle. La SPE doit être analysée comme structure sociétaire, symbole de l’émancipation du droit communautaire et vecteur du principe de libre établissement des sociétés, à la fois par rapport à sa « grande cousine », la société européenne, et à travers l’étude des normes communautaires comme éléments nécessaires au bon fonctionnement des structures européennes.La question est enfin de savoir si le recours à la SPE constitue un instrument pertinent dans les opérations de restructuration intra-communautaire. Deux axes de réflexion semblent s’imposer : l’aménagement des relations contractuelles intragroupe via le modèle de la SPE et la SPE comme élément moteur dans le cadre des opérations de fusion intracommunautaire.

    Boureima Savadogo, Le traitement fiscal des revenus de source étrangère en droit français et belge, thèse soutenue en 2012 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Maublanc, membres du jury : Marie-Christine Steckel-Assouère (Rapp.), Philippe Terneyre (Rapp.), Jean-Noël Caubet-Hilloutou et Eric Rey-Bethbeder  

    La mondialisation de l’économie, le développement des moyens de transport et de communication et l’émergence des paradis fiscaux rendent la connaissance de la fiscalité d’autres pays indispensable, tant par le fiscaliste praticien que par le chercheur.La France et la Belgique ont une communauté de langue et de culture en plus de la proximité géographique. Connaître sa fiscalité et la comparer à la fiscalité française est utile à tout fiscaliste qui pourra alors se faire sa propre idée sur le statut de paradis fiscal qu’on lui attribue. Nous avons choisi de comparer l’imposition des revenus étrangers car, ceux qui changent de pays pour éviter la pression fiscale, sont souvent des personnes ayant une forte activité internationale. En l’absence de convention préventive de double imposition, l’imposition de tels revenus est plus favorable en France, quand ils sont encaissés par des personnes morales. En revanche, lorsqu’ils sont encaissés par des personnes physiques, l’imposition est plus avantageuse en Belgique.Mais les deux pays ont conclu beaucoup de conventions préventives de double imposition de sorte qu’il est difficile de trouver un pays qui ne leur est pas lié par une convention fiscale. Or, il s’avère que la Belgique, à travers ses conventions, adopte des mesures fiscales nettement plus favorables que la France et ce, afin de favoriser l’expansion économique de ses résidents et attirer aussi des capitaux étrangers.A cette situation, s’ajoute le fait que ce pays autorise des montages fiscaux qui seraient sanctionnés en France sous l’angle de l’abus de droit.On comprend alors pourquoi certains hommes d’affaires n’hésitent pas à s’y domicilier.

  • Émilie Dussau, Le droit fiscal des entreprises à l'épreuve de la diversification des instruments financiers : étude en matière d'impôts directs, thèse soutenue en 2020 à Paris 1 sous la direction de Daniel Gutmann, membres du jury : Alexandre Maitrot de La Motte (Rapp.), Claire Acard  

    L'objectif de notre recherche était de déterminer si face à la diversification des instruments financiers, le législateur fiscal avait su trouver le juste équilibre entre accompagnement de l'innovation financière et mitigation du risque qu'elle soit source d'évitement de l'impôt. Le droit fiscal présente des biais structurels en matière d'imposition des revenus du capital ou de l'emprunt, auxquels certains d'entre eux - hybrides financiers, «depositary receipts», produits structurés et contrats financiers portant sur des actifs financiers, des intérêts ou des dividendes - nous ont semblé lancer d'importants défis. Une fois leur nature juridique et leurs nombreuses particularités clairement définies, le manque de cohérence, de pertinence et de clarté des mesures de droit fiscal interne qui leurs sont applicables nous a amenés à conclure qu'un certain nombre de réformes devraient ou pourraient être envisagées pour atteindre l'équilibre recherché. Dans un contexte international, trouver le juste équilibre pour s'assurer qu'ils ne soient pas malicieusement utilisés nécessite une action coordonnée des différents États concernés. L'étude des mesures identifiées à l'échelle supranationale afin de neutraliser l'hybridité fiscale de certains hybrides financiers, fruit du frottement des souverainetés, nous a permis de conclure que la lutte est loin d'être achevée compte tenu de leur manque de proportionnalité. Celle contre l'évitement de la retenue à la source sur dividendes par le truchement de contrats financiers mériterait quant à elle d'être engagée, en s'inspirant sans en reproduire les écueils les plus importants de la solution adoptée par le législateur américain.

    David Boulaud, L'entremise en droit fiscal, thèse soutenue en 2019 à Montpellier sous la direction de Marie-Pierre Dumont-Lefrand, membres du jury : Mathias Latina (Rapp.), Nicolas Ferrier et Ariane Périn-Dureau  

    L’entremise désigne, au sens courant, la personne qui sert d’intermédiaire entre deux parties. En droit des contrats, le législateur a fait le choix de développer et encadrer des actes particuliers d’entremise plutôt que de lui consacrer une figure juridique unique. Ainsi, l’unité de sa définition s’efface au profit d’une multitude d’opérations juridiques pour lesquelles le législateur, le juge et la doctrine n’ont de cesse de distinguer. Cet échec patent du droit privé à s’emparer de l’entremise dans son unité invite à mesurer sa réception dans une autre branche du droit. L’étude de l’entremise en droit fiscal se propose de montrer comment la matière opère à contre-courant du droit privé, en lui consacrant une opération juridique unique à partir des deux approches complémentaires qui la caractérisent : celle de l’acte puis de l’activité d’entremise.

    Marie-Caroline Lefebvre, La proportionnalité en droit fiscal, thèse soutenue en 2019 à Normandie sous la direction de Frédéric Douet, membres du jury : Sophie Gaudemet (Rapp.), Emmanuel Kornprobst, Anne-Gaël Hamonic-Gaux et Bruno Odent  

    Au-delà de la technique de la proportionnalité, principe et norme de contrôle, le concept de proportionnalité, d’essence jus-naturaliste, déploie son action structurante dans la création de la norme fiscale, celle-ci étant entendue au sens large, et modératrice dans l’application de cette norme. Alliant rationalité et adaption, la proportionnalité affermit la première par la seconde et objectivise la seconde par la première. Dans un premier temps la proportionnalité se nourrit de la rationnalité dans la création de la norme fiscale : la structure logique de la norme entre son contenu et son objectif, le lien logique, opère une régulation qui s’étend à l’interprétation de la norme par le juge, englobant les décisions de l’administration fiscale mais aussi celles des contribuables. Dans un second temps, l’adaptation consolide la rationalité première, soit que l’adaptation découle directement de la rationalité, soit qu’elle nécessite des facteurs extérieurs au lien logique, déterminés en fonction de ce dernier. Les neutralisations des disproportionnalités, lorsqu’elles sont possibles, perpétue cette recherche permanente d’équilibre. A travers l’étude du droit fiscal en général, il apparaît que ces deux temps poursuivent des modalités systémiques selon qu’il s’agit des normes de procédures fiscales, des normes d’imposition ou des normes répressives.

    Imen Gharsallah, Le territoire en droit fiscal, thèse soutenue en 2019 à Paris Est sous la direction de Alexandre Maitrot de La Motte, membres du jury : Neila Chaabane (Rapp.), Néji Baccouche et Bassem Karray    

    L’ancrage historique du territoire dans la construction de l’État fait que le pouvoir d’imposition soit fondé sur une approche territoriale garantissant la pérennité et la cohésion du territoire national malgré l’évolution de l’économie vers un modèle qui se détache de l’espace géographique. La confrontation entre un droit fiscal initialement en adéquation avec le territoire politique et une réalité économique mondialisée et de plus en plus numérisée entraine une recomposition du territoire vers de multiples territoires plus adaptés à cette réalité. Le lien assez étroit entre la formation des territoires fiscaux et la construction fiscale normative, donne à la notion classique du territoire un contenu nouveau adapté à la particularité de la matière fiscale et harmonisé avec la réalité économique par l’expansion de solutions juridiques rénovées. Le territoire en droit fiscal, concrétisé par l’exercice de la compétence fiscale, peu importe le cadre spatial dans lequel s’exerce cette compétence, est plus une construction qui s’adapte, qu’une terre avec des frontières qui le déterminent. Il se transforme en une notion fonctionnelle, il est tantôt un déterminant de rattachement de la valeur imposable, tantôt un outil de politique publique. Cette perception fonctionnelle entraine un remodelage du territoire qui s’enrichit en gardant le rattachement étatique.

    Jerry Tohaina Behaja, La corporate governance , thèse soutenue en 2016 à La Réunion sous la direction de Mireille Marteau-Lamarche et Ramarolanto Ratiaray  

    Avec les scandales financiers à répétition (Maxwell, Polly Peck, Enron…) qui se sont succédé dans le milieu des sociétés cotées notamment au Royaume-Uni et aux États-Unis depuis les années 1980, le droit des sociétés n'a eu de cesse de vouloir contenir et endiguer ces dérives de l'usage d'un pouvoir bien particulier : celui des dirigeants sociaux des grandes entreprises cotées. Mais le constat est amer pour le droit des sociétés : sa faiblesse voire sa relative impuissance face à ce pouvoir que nous qualifions d' « économique », ont entraîné l'émergence d'un droit nouveau : la corporate governance. Mais ce droit qui ne rentre pas dans les catégories du droit connues, ne procède pas d'un ordre de contrainte : il relève d'un ordre juridique négocié. Nous aurons à démontrer en quoi cette corporate governance est aujourd'hui devenu un véritable système juridique, pour l'heure sui generis. En tant que système juridique, la corporate governance ne doit plus être vue comme un « infra-droit » ou seulement un droit souple, mais comme un véritable droit tout simplement : celui du pouvoir économique.

    Florent Masson, La propriété commune, thèse soutenue en 2016 à Paris 1 sous la direction de Philippe Stoffel-Munck, membres du jury : William Dross (Rapp.), Rémy Libchaber  

    La propriété privée est souvent assimilée à la seule propriété individuelle. Pourtant, le droit positif connaît de nombreuses institutions permettant d'assurer une appropriation en commun, qu'il y ait ou non personne morale (indivision, communauté entre époux, sociétés, copropriétés spéciales, cotitularité, etc.). L'objet de la thèse est de faire apparaître la propriété commune en tant que catégorie autonome, comprenant toutes les institutions juridiques organisant une concurrence de droits analogues sur une même chose. La situation de concurrence entre propriétaires engendre nécessairement ses propres problématiques. Il faut par exemple définir un statut pour les biens communs ou répartir les prérogatives juridiques et économiques dévolues à chacun. Par exemple, que deviennent les fruits des biens communs ? Qui peut disposer de ces biens ? Ces problèmes apparaissent dans toutes les formes : ils créent un« besoin de droit » que le régime de chaque institution essaye de combler. C'est donc ce fonds commun de problèmes qui fait l'unité de la catégorie. L'identité des problèmes n'entraîne pas l'identité des solutions. On n'organise pas de la même manière des biens communs entre époux, la cour d'un immeuble ou les ressources d'une entreprise. Les profondes différences de régime entre les institutions ne sont cependant pas arbitraires. Elles peuvent s'expliquer notamment par le nombre de propriétaires, la nature sociologique de leurs relations et le but qu'ils poursuivent. Cette rationalité sous-jacente aux règles révèle la propriété commune comme un "pluralisme ordonné", permettant de proposer des analogies ou des régimes communs.

    Clément Barrillon, Le critère de la qualité d’associé : étude en droit français des sociétés, thèse soutenue en 2016 à Paris 10 sous la direction de Marie-Laure Coquelet, membres du jury : Philippe Didier (Rapp.), François-Xavier Lucas et Arnaud Reygrobellet    

    Confrontée depuis des années à la diversification des techniques d’organisation du patrimoine, la qualité d’associé n’apparaît plus réellement unifiée. Et les critères proposés par la doctrine ne semblent pas permettre d’y remédier, ce qui pose de nombreuses difficultés. L’usufruitier, le fiduciaire, le locataire de parts sociales ou d’actions, ou bien encore l’investisseur et l’empty voter ont-ils la qualité d’associé ? La question est loin d’être théorique puisqu’elle conditionne, en particulier, l’attribution des prérogatives telles que le droit de demander la dissolution de la société, d’exercer l’action sociale, de participer aux décisions collectives ou encore de percevoir le boni de liquidation. Mais elle s’avère également déterminante s’agissant de l’obligation aux dettes et, à cet égard, présente un réel intérêt pour les tiers. Les praticiens tentent aujourd’hui d’éloigner les difficultés qu’ils rencontrent en utilisant le critère de la propriété des parts sociales et des actions. Cependant, la présente étude révèle qu’il ne peut être considéré comme un critère satisfaisant. Au contraire, il apparaît que l’élément caractéristique de la qualité d’associé, qui permet de distinguer l’associé des tiers et qui s’impose à toutes les formes d’associé, est le risque de contribuer aux pertes sociales. Et l’application de ce critère conduit en particulier à refuser à l’usufruitier et au locataire la qualité d’associé.

    Jerry Tohaina Behaja, La corporate governance, thèse soutenue en 2016 sous la direction de Mireille Marteau-Lamarche et Ramarolanto Ratiaray, membres du jury : Véronique Magnier (Rapp.), Thierry Lamarche      

    Avec les scandales financiers à répétition (Maxwell, Polly Peck, Enron…) qui se sont succédé dans le milieu des sociétés cotées notamment au Royaume-Uni et aux États-Unis depuis les années 1980, le droit des sociétés n'a eu de cesse de vouloir contenir et endiguer ces dérives de l'usage d'un pouvoir bien particulier : celui des dirigeants sociaux des grandes entreprises cotées. Mais le constat est amer pour le droit des sociétés : sa faiblesse voire sa relative impuissance face à ce pouvoir que nous qualifions d' « économique », ont entraîné l'émergence d'un droit nouveau : la corporate governance. Mais ce droit qui ne rentre pas dans les catégories du droit connues, ne procède pas d'un ordre de contrainte : il relève d'un ordre juridique négocié. Nous aurons à démontrer en quoi cette corporate governance est aujourd'hui devenu un véritable système juridique, pour l'heure sui generis. En tant que système juridique, la corporate governance ne doit plus être vue comme un « infra-droit » ou seulement un droit souple, mais comme un véritable droit tout simplement : celui du pouvoir économique.

    Stéphane Vernac, Le pouvoir d’organisation : au croisement du droit du travail et du droit des sociétés, thèse soutenue en 2012 à Paris 10 sous la direction de Antoine Lyon-Caen, Marie-Laure Coquelet et Pascal Lokiec, membres du jury : Charley Hannoun (Rapp.), Antoine Jeammaud    

    L’organisation de la direction des personnes morales de droit privé, et en particulier des sociétés, est le siège d’un pouvoir distinct du pouvoir de direction de l’employeur : le pouvoir d’organisation. Proposé pour l’analyse du droit positif, ce pouvoir désigne le pouvoir d’organiser la direction des personnes morales telles que les sociétés. Cette catégorie d’analyse permet de rendre compte de certaines transformations affectant les règles du droit du travail, en particulier lorsque celles-ci sont au contact des règles du droit des sociétés. L’on pourrait penser que les règles du droit du travail ne visent pas la direction des sociétés. Pourtant, l’exploration s’avère fructueuse. Considéré par le droit du travail, le pouvoir d’organisation participe de la recomposition de la figure de l’employeur et du redécoupage de l’organisation. S’il permet de rendre compte de certaines évolutions du droit positif, le pouvoir d’organisation permet aussi d’ordonner un régime, composé des règles qui l’instituent. Ainsi, les prérogatives, constitutives du pouvoir d’organisation résultent d’une part des règles qui définissent la "constitution" de la personne morale employeur et d’autre part des règles qui permettent de recomposer les liens tissés entre les personnes morales. La quête du régime du pouvoir d’organisation permet de mettre en lumière l’existence d’un droit de l’organisation de la direction des sociétés. La découverte du pouvoir d’organisation invite aussi à renouveler l’analyse des mécanismes d’imputation des responsabilités, traditionnellement rabattus sur le seul employeur.

    Emmanuel Tauzin, L'intérêt de l'entreprise et le droit fiscal, thèse soutenue en 2008 à Dijon sous la direction de Christophe de La Mardière et Éric Loquin 

    Sacha Zeidenberg, L'intérêt social , thèse soutenue en 2000 à Bordeaux 4 sous la direction de Bernard Saintourens  

    L'etude du particularisme du contrat de societe doit permettre d'identifier la specificite de ce contrat. Il convient pour cela d'operer, lorsque cela est possible, une distinction entre les regles qui lui sont applicables et celles qui gouvernent le droit commun des contrats. Cette analyse conduit a mettre en relief l'objectif le plus frequent de ce type de contrat : l'acquisition de la personnalite morale et ses consequences classiques, a savoir l'apparition d'un patrimoine propre et d'un interet. Il semble que ce dernier, qualifie dans le cadre du contrat de societe d'interet social, joue un role determinant, en ce qu'il permet de caracteriser la societe, de cerner precisement son identite. En effet, la recherche d'une definition de la societe tendrait a enfermer cette derniere dans uncarcan peu revelateur de sa diversite, reelle, puisqu'elle repond davantage a un modele plural que monolithique, et souhaitable, en ce qu'elle correspond aux attentes du monde des affaires. La seconde fonction de l'interet social est d'assurer la protection la plus efficace possible de la societe. Cette association entre protection de la societe et interet social est d'autant plus remarquable que, si elle repose parfois sur un fondement textuel expres, il arrive frequemment que la protection de l'interet social, comme interet autonome de la societe, resulte davantage de l'analyse des mecanismes protecteur et de leurs effets, alors que ceux-ci ne font aucune reference explicite a l'interet social.

  • Léa Bureau, La date certaine, thèse soutenue en 2023 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Claude Brenner, membres du jury : Maxime Julienne (Rapp.), Robert Wintgen (Rapp.), Charles Gijsbers  

    Si le temps s’écoule, il est souvent nécessaire d’en fixer les instants. Pour leur détermination, la date est essentielle. Alors que la date, de manière générale, renvoie au jour de conclusion d’un acte ou de réalisation d’un fait, elle revêt un enjeu particulier lorsqu’elle est dite certaine. La règle de la date certaine interroge. Quels actes sont concernés ? Qui sont les tiers visés ? Est-ce une règle de preuve ou d’opposabilité ? Quelle est son utilité ? Est-elle encore pertinente à l’heure de la dématérialisation ? Rouage de notre système de droit continental, la date certaine s’avère indispensable pour fixer la temporalité d’un acte juridique à l’égard des tiers. Marqueur temps de droit commun, elle relève de l’organisation du temps juridique chronologique, participant à la mise en œuvre de l’adage prior tempore potior jure. La maîtrise du temps juridique appartient en principe à la puissance publique dans un souci de protection du tiers en conflit. Ainsi, la date certaine constitue une réputation d’autorité de l’existence temporelle d’un acte juridique. Conférer date certaine est faire acte de puissance publique. Attribut de l’acte juridique, la date certaine n’est donc l’objet ni d’une règle de preuve, ni d’une règle d’opposabilité. Mais sa fonction, qui est de régler les conflits de droits concurrents par l’antériorité, s’appuie sur des preuves nécessaires d’évènements limitativement prévus et passe par l’opposabilité des effets de l’acte. Si la règle d’ordre public de la date certaine peut faire l’objet de perfectionnements conjuguant rationalité et modernité, notre système juridique ne peut pas se concevoir sans celle-ci.

    Yannick Jaglale, Contribution à l’étude de la double imposition en droit interne, thèse soutenue en 2022 à La Réunion sous la direction de Mireille Marteau-Lamarche, membres du jury : Thibaut Massart (Rapp.), Ariane Périn-Dureau (Rapp.)    

    Confronté à une multitude de prélèvements à dénominations variées, tout contribuable, personne physique ou morale, peut aisément s’interroger sur son assujettissement à plusieurs reprises à des impôts comparables, connexes. Dans l’ordre international, ce phénomène est plus connu sous l’appellation de « double imposition ». Néanmoins, cette notion n’est pas transposable directement dans notre ordre interne. Pourtant, il y existerait a priori des impositions voisines, voire superposables. Une telle conjugaison de prélèvements interpelle, et ce d’autant qu’elle se retrouve également dans les mécanismes de calcul. La présente thèse s’attache ainsi à démontrer la présence de ces impositions multiples dans notre droit interne. En ce qu’elles portent atteinte à certains principes fondamentaux applicables en Droit fiscal, un traitement juridique se doit d’être apporté.

    Antoine Chavanon, Les garanties du contribuable face aux mesures fiscales anti-abus de droit interne : entre équilibre et stratification, thèse soutenue en 2022 à Lyon 3 sous la direction de Jean-Luc Pierre, membres du jury : Christophe de La Mardière (Rapp.), Thierry Lambert (Rapp.), Lise Chatain    

    À la croisée du droit fiscal stricto sensu, du droit constitutionnel et des procédures pénale et fiscale, l’étude des garanties du contribuable amène à la résurgence d’une problématique ancestrale, celle de la confrontation entre les intérêts privés et publics. Irrémédiable au sein d’un État de droit, le rapport de force tend à être apaisé par la recherche d’un équilibre. Nombreux sont les acteurs animés par cette quête. L’Administration, le juge, le législateur ou encore les organes arbitraux tentent de concilier les appétences de chacun. Par leur aura, les principes fondamentaux guident le raisonnement et tentent d’endiguer tout octroi abusif de privilèges indus. Leur traduction en droit positif justifie la création de concrètes garanties. Transversales, ces dernières accompagnent le justiciable tout au long du processus d’imposition. Les protections sont dès lors hautement polymorphes, passant, par exemple, d’une faculté de faire appel à une tierce assistance au respect, par les services fiscaux, d’un délai minimal d’observation. Certaines telles que le rescrit ou le contrôle sur demande sont optionnelles et requièrent une action positive du contribuable. D’autres le relèguent en arrière-plan tel un bénéficiaire indirect d’une obligation imputée aux autorités d’application. Prolongeant cette philosophie, les transmissions ponctuelles et qualitatives d’informations par le biais, entre autres, d’un avis de vérification ou d’une proposition de rectification exemplifient une contrainte propre aux services fiscaux. D’une manière générale, les garde-fous visent à compenser les pouvoirs inévitablement supérieurs de l’organe étatique. En ce sens, les dispositifs anti-abus ont tout autant pour objectif de lutter contre la fraude fiscale que d’endiguer les prérogatives répressives dont disposent les autorités d’application. Preuve des compromis ambiants, la sanction doit respecter les droits fondamentaux de l’individu en cause. En vue de pallier l’évolution infinie de la forme frauduleuse, des dispositions générales se mêlent à des mécanismes topiques pour former un filet apte à appréhender tout manquement présent et futur. En guise d’illustration, l’article L. 64 du Livre des procédures fiscales, désormais accompagné par le « mini » abus de droit, épousent, sauf exception, la quasi-totalité des situations délétères. Leur transversalité est elle-même tempérée par l’existence de clauses anti-abus spécifiques à l’instar des articles 205 A, 979, 210-0 A du Code général des impôts. La multiplication des dispositifs alimente les problématiques relatives à leur articulation. L’adage « specialia generalibus derogant » tente d’uniformiser l’édifice procédural et, par là même, d’atteindre une cohérence d’ensemble. Toutefois, l’accumulation de textes conduit à une stratification normative peu enviable tant pour le contribuable que pour le professionnel en mesure de l’épauler. Tel un serpent de mer, le respect de la sécurité juridique, et plus largement celui des droits fondamentaux, suscitent un nombre important de décisions contentieuses. Par surcroît, un équilibre passé ne préjuge en rien de sa satisfaction future. Instable, la frontière entre les droits du contribuable et les prérogatives administratives fluctue au gré des réformes. La récente création d’un article L. 64 A au sein du Livre des procédures fiscales en témoigne.

    Viet Anh Thai Do, Les principes directeurs du droit vietnamien de la faillite : étude comparative avec le droit français, thèse soutenue en 2021 à Paris 2 sous la direction de Alain Ghozi, membres du jury : Marie Goré, Quoc Chien Ngo et Julien Théron  

    Marqué par une histoire riche et ancienne depuis la période féodale, le droit vietnamien de la faillite a été infléchi d’abord par la colonisation française et ensuite par le changement conceptuel relatif à la politique économique du pays. L’adoption de l’économie du marché en 1986 a imposé le renouvellement de cette branche du droit. En 1993, la première législation contemporaine du Vietnam en matière de faillite a vu le jour, en mettant les entreprises au cœur du traitement. Depuis, le droit vietnamien de la faillite a connu deux réformes en 2004 et récemment en 2014. La Loi du 19 juin 2014 sur la faillite, entrée en vigueur le premier janvier 2015, constitue la législation aujourd’hui en vigueur pour traiter la défaillance des entreprises au Vietnam. Cette loi a été élaborée sur la base de deux principes directeurs : d’une part, la priorité du sauvetage de l’entreprise viable et d’autre part, l’optimisation du désintéressement des créanciers lorsque le sauvetage de l’entreprise est impossible. L’affirmation de ces principes directeurs ainsi que les modifications qui en résultent entraînent une approche renouvelée du droit vietnamien de la faillite. Cette thèse propose une analyse minutieuse du droit vietnamien de la faillite sous l’angle de ses principes directeurs. L’étude montre que le système connaît encore des incohérences et lacunes au regard des principes directeurs énoncés ainsi que des inadaptations par rapport aux caractéristiques psychologiques et socioculturelles des entrepreneurs vietnamiens. Ces faiblesses découragent les chefs d’entreprise de recourir à la procédure collective et limitent ainsi son efficacité. Dans cette situation, le raisonnement sur la base des principes directeurs, la prise en compte des particularités de l’environnement économique du Vietnam ainsi que la comparaison avec le droit français permettent de formuler des propositions pour améliorer le droit vietnamien de la faillite.

    Martial Nicolas, Famille et fiscalité : recherche sur la place de la famille en droit fiscal, thèse soutenue en 2021 à Nantes sous la direction de Charlotte Goldie-Genicon et Raymond Le Guidec, membres du jury : Cécile Pérès (Rapp.), Frédéric Douet (Rapp.), Petra Hammje  

    La famille et la fiscalité entretiennent des relations aussi anciennes que complexes. Cette imbrication connut même son âge d’or au cours du XXe siècle. L’avènement de l’idéal de justice fiscale ainsi que certaines considérations politiques justifièrent en effet un déploiement significatif de l’aménagement familial de l’impôt. L’évolution corrélative des moeurs, à cette même période, révéla cependant les limites de cet ancrage de la famille dans le droit fiscal. La diversification et l’internationalisation des structures familiales, de même que l’explosion des écarts de niveau de vie entre les familles ou en leur sein, font aujourd’hui le lit d’un délitement de la place de la famille dans le droit fiscal. En outre, elles alimentent le plaidoyer en faveur de l’adoption d’une fiscalité individualisée. Partant de ce constat, la thèse envisage deux axes possibles d’évolution. À la recherche d’une neutralité et d’une efficacité perdues, elle propose, en premier lieu, de parachever ce processus d’individualisation des impôts et de renoncer à toute référence à la famille dans le droit fiscal. Pour des raisons tant techniques que symboliques, la thèse privilégie toutefois, et en second lieu, la voie d’une affirmation de cette place de la famille, actuellement en déclin. Il s’agira alors de repenser le modèle et les fonctions de cette institution sociale afin de mieux la préserver au sein des textes.

    Adrien Menudier, L'interprétation des conventions fiscales internationales, thèse soutenue en 2020 à Université Paris Cité sous la direction de Xavier Cabannes, membres du jury : Ludovic Ayrault (Rapp.), Martin Collet (Rapp.), Anne-Thida Norodom  

    En confrontant la théorie juridique aux réalités pratiques, l'interprétation permet d'attribuer du sens à un énoncé. De ce fait, cette opération se caractérise par son adaptabilité et l'impossibilité corrélative de la théoriser. Si certaines communautés de langages, de cultures et de traditions juridiques permettent aux interprètes d'entreprendre des démarches cohérentes, c'est surtout le type d'acte à interpréter qui leur oppose des difficultés. En la matière, les conventions fiscales internationales disposent de caractéristiques spécifiques et particulières. Si leur structure et leurs méthodes de répartition de la matière imposable revêtent d'une uniformité relative, ce postulat ne tient qu'à l'usage de modèles de négociation que les États adaptent à chacune de leurs relations. Ces traités strictement bilatéraux n'ont effectivement pas pour objet de créer un système juridique autonome ou commun à deux États. Ils se limitent à partiellement aménager l'exercice individuel, conjoint et concurrentiel de deux législations fiscales étatiques. Dans cette mesure, la persistance des droits fiscaux nationaux interroge. En interprétant individuellement et unilatéralement leurs conventions fiscales bilatérales, les interprètes sont-ils en mesure de soustraire une même opération sous une même catégorie conventionnelle ? De quelles marges de manoeuvres disposent-ils lorsque ces traités fiscaux sont insuffisants pour réaliser cette mission ? L'absence de méthodologies interprétatives contraignantes ainsi que la complexification progressive des relations fiscales internationales démontrent que ces questions tendent à emprunter des cheminements variables selon les États. Dans tous les cas, cette tendance favorise le rôle de l'interprète en lui confiant le soin d'adapter les prévisions des négociateurs aux impératifs pratiques. Si cette évolution suscite certaines contradictions qui menacent la pérennité de cette forme d'arrangements internationaux, c'est finalement le rôle normatif de l'interprète qui mérite d'être interrogé.

    Vincent Cuisinier, L'affectio societatis, thèse soutenue en 2006 à Dijon sous la direction de Arlette Martin-Serf  

    Bien qu’omniprésente en droit des sociétés, l’affectio societatis est une notion controversée et empreinte d’incertitude. La première partie de la thèse a pour objet d’éprouver la pertinence du postulat « pas de contrat de société sans affectio societatis ». L’examen du rôle de l’affectio societatis lors de la formation et de l’exécution du contrat de société montre qu’il ne s’agit pas d’une condition de formation du contrat de société, et que son influence sur le régime juridique de ce contrat est inexistante. Libérée du postulat, l’affectio societatis est réduite à l’état de notion. La deuxième partie de la thèse a pour ambition d’identifier la notion d’affectio societatis. Cette notion apparaît comme un mythe, l’affectio societatis n’étant ni une notion ancrée dans la tradition juridique, ni une notion juridique, et comme une doctrine dont le destin est largement compromis au regard des grandes tendances de l’évolution du droit des sociétés.

    Laura Sautonie-Laguionie, La fraude paulienne, thèse soutenue en 2006 à Bordeaux 4 sous la direction de Guillaume Wicker  

    La fraude paulienne est traditionnellement présentée comme une fraude au droit de gage général des créanciers. Or il peut être montré qu'elle a pour fondement le principe de la force obligatoire de tout droit de créance, ce à quoi correspond la localisation de l'article 1167 dans le code civil. Dès lors, la fraude paulienne ne s'applique pas seulement aux actes par lesquels le débiteur se rend insolvable, mais également aux actes par lesquels il compromet l'exécution en nature du droit spécial d'un créancier. La fraude paulienne s'identifiant à la cause de l'acte frauduleux, la sanction de son illicéité passe nécessairement par un anéantissement des effets de l'acte. Cette inefficacité de l'acte frauduleux peut prendre la forme d'une inopposabilité ou d'une nullité selon ce qui est utile au rétablissement du droit du créancier, et partant, au rétablissement de la légalité. La combinaison de ces deux sanctions peut être admise car seule une différence de degré et non de nature sépare l'inopposabilité de la nullité. Cette définition de la nature de la sanction de la fraude permet d'identifier les conditions d'exercice de l'action paulienne.

    François Gilbert, Les défenses aux offres publiques d'acquisition, thèse soutenue en 2006 à Bordeaux 4 sous la direction de Bernard Saintourens  

    Au cours de ces dernières années, les dispositions législatives et réglementaires relatives aux défenses aux offres publiques d'acquisition ont profondément évolué, et les autorités chargées de contrôler leur licéité ont connu d'importantes transformations ; la légitime protection des sociétés cibles commande donc que soient déterminées la validité et l'efficacité de ces mesures défensives. L'étude de la validité des défenses aux aux offres publiques d'acquisition suppose d'apprécier aussi bien leur légitimité que leur licéité. La légitimité des mesures défensives a fait l'objet d'une double contestation, pour un résultat inégal : si leur légitimité économique ne paraît pas avoir été mise en défaut, il semble en revanche qu'il faille prendre en compte les critiques relatives à leur caractère démocratique. En conséquence, le législateur et l'Autorité des marchés financiers ont conditionné la licéité des mesures défensives : le droit français impose des critères de licéité relatifs aux modalités de leur adoption, ainsi qu'un certain nombre de critères de licéité relatifs aux effets de leur adoption. L'étude de l'efficacité des défenses aux offres publiques d'acquisition suppose d'apprécier leur utilité dans la sauvegarde du capital et du contrôle de la société cible. Les mesures défensives tendant à la sauvegarde du capital sont relativement efficaces : une société peut procéder à la dissuasion tant de la cession que de l'acquisition de son capital. En revanche, les mesures défensives tendant à la sauvegarde du contrôle sont relativement inefficaces : une société dispose de peu de moyens susceptibles de priver l'initiateur d'une offre publique de l'accès aux organes de contrôle, et éprouvera quelque difficulté à restreindre l'exercice du contrôle concédé aux nouveaux dirigeants.

    Raymond Ouachem, Essai sur le capital social comme instrument de garantie des créanciers, thèse soutenue en 2003 à Bordeaux 4 sous la direction de Bernard Saintourens  

    Le capital social connaît une situation pour le moins incertaine. Remplissant des fonctions multiples, il souffre toutefois de l'absence déterminante d'une attribution légale explicite d'une fonction de garantie. En pratique, si la réalisation du capital social demeure soumise à un contrôle assez strict, l'organisation de son suivi est, en revanche, à la fois complexe et fragile. Le doute entourant sa mission de garantie est due à la faible performance de ses éléments caractéristiques et à son adossement à la notion incertaine des capitaux propres. Mais, en dépit des constantes atteintes dont il fait l'objet, le capital social peut voir son efficacité améliorée en tant qu'élément prépondérant de la protection des droits des créanciers. Cette perspective, qui implique de procéder à un rééquilibrage des forces en faveur de la norme juridique, commande plus concrètement d'envisager une reconsidération des règles d'acceptation et des conditions du suivi du capital social, de manière à parvenir à une plus grande transparence et donc efficacité de celui-ci dans sa mission de garantie.

    Stéphane Detraz, La contrainte par corps, thèse soutenue en 2002 à Bordeaux 4 sous la direction de Philippe Conte  

    Héritage des très anciennes pratiques collectives, la contrainte par corps est en droit français positif, une mesure privative de liberté par laquelle le créancier tente de convaincre son débiteur récalcitrant de payer. L'institution ne s'emploie plus aujoud'hui qu'au soutien du recouvrement des peines pécuniaires ainsi que de plusieurs autres créances répressives et certains impôts. Elle est prononcée par la juridiction pénale dans le jugement de condamnation, qui en fixe la durée (quatre mois maximum en droit commun, deux années en cas de traffic de stupéfiants). Préalablement à la mise de la contrainte par corps, il convient de s'assurer que l'obligation de somme d'argent existe encore, et dans certaines hypothèses, que le créancier ait donné son accord. La situation du débiteur peut également empêcher l'exercice de la mesure (insolvabilité). Si les conditions sont remplies, l'individu est arrêté puis écroué, ou le cas échéant, maintenu en détention. La période de captivité débute alors, selon un régime souvent particulariste ("évasion" non punissable), et dure généralement soit jusqu'au complet paiement, soit jusqu'à l'écoulement du temps d'incarcération prévu. . . .

    Bénédicte Magerand, Les relations d'affaires en droit des obligations, thèse soutenue en 2001 à Dijon sous la direction de Éric Loquin  

    Les relations d’affaires présentent la particularité de n’avoir fait jusqu’alors l’objet d’aucune définition claire et précise. Pourtant, le pouvoir prétorien les dote de plus en plus fréquemment d’effets juridiques. L’objet de ce travail réside donc non seulement dans une approche dogmatique mais aussi dans une approche pragmatique des relations d’affaires. La perspective de la conceptualisation de la notion de relations d’affaires conduit à une étude phénoménologique des relations d’affaires consistant à mettre en évidence le phénomène des relations d’affaires sans a priori doctrinal afin d’établir une classification dualiste permettant d’identifier les critères des relations d’affaires ; De surcroît, l’approche jurisprudentielle et législative des relations d’affaires tend également à la reconnaissance des relations d’affaires en tant que valeur patrimoniale. Quelle que soit la façon d’appréhender la notion de relations d’affaires, il est indiscutable que ce concept a véritablement lieu de cité au sein de la science juridique. Pour autant, la seule mise en évidence de cette notion ne donne pas entière satisfaction. En effet, l’étude du volume de la sphère d’exercice des relations d’affaires s’impose afin de pouvoir mesurer toutes les incidences juridiques de celles-ci. Or, ce volume a connu une importante évolution. La jurisprudence s’est limitée dans une premier temps à l’impact que pouvait avoir la présence de relations d’affaires antérieures entre les contractants sur le contrat, et plus précisément sur son existence ou sur son exécution avant de les considérer pour elles-mêmes. Dès lors, la fonction des relations d’affaires réside non seulement dans son caractère complétif mais aussi dans son incidence sur la durée des affaires se traduisant soit par un maintien impératif, soit par un maintien fautif des relations d’affaires. Par cet élargissement, le concept de relations d’affaires est susceptible de recevoir de nombreuses applications laissant présager que cette notion, encore jeune, est en devenir

    Rémi Gouyet, L'illicite et le droit fiscal, thèse soutenue en 1998 à Dijon sous la direction de Maurice Cozian  

    Un acte illicite peut-il être considéré comme normal ? Certes, la règle de droit ne coïncide pas nécessairement avec la règle morale : non omne quod licet honestum est, mais inversement, ce qui est immoral n'est-il pas en tout point illicite ? Voilà des questions qui paraissent d'emblée bien impertinentes car il n'est guère dans l'habitude des juristes et encore moins des fiscalistes de se les poser. Ceci ne signifie pas pour autant que le concept soit inconnu du droit où il affleure fréquemment. Le droit civil s'occupe ainsi des nullités pour objet et cause illicites, de l'inopposabilité en cas de fraude à la loi ou aux droits d'autrui ou bien encore d'abus de droit. La procédure civile saisit l'illicéité sous d'autres aspects tels que la violation des formes ou de la loi. En droit pénal, le concept est mis à nu lorsqu'on analyse l'élément légal de l'infraction. Le droit de l'arbitrage examine l'illicite au regard de l'arbitrabilité des litiges. Le droit fiscal également s'intéresse à la notion. Lieu de tous les enseignements, le droit fiscal s'inspire inévitablement des autres branches du droit. On peut ainsi transposer en droit fiscal les règles et les principes que le droit civil réserve habituellement à l'illicite. Ainsi, la théorie civile de l'objet et de la cause, celle de l'abus de droit et de la fraude à la loi offrent un terrain privilégié à l'étude de ce thème. Mais c'est surtout la fiscalité de l'illicite qui révèle les véritables enjeux de cette analyse. Dans ce domaine, les difficultés surgissent tout à la fois au niveau de l'imposition et de la déduction des actes juridiques illicites. La question de la taxation et de la déduction de l'illicite n'a été qu'en partie résolue par la jurisprudence et par la doctrine ; de nombreuses interrogations subsistent. Doit-on étendre l'application des lois fiscales in mitius a l'illicite ? L'illicéité juridique est-elle exclusive de toute déduction fiscale ? Ce ne sont là que des illustrations sommaires des incidences pratiques d'un travail d'analyse consacré à l'étude de l'illicite.