Marie Lemey

Professeure
Droit public.
Faculté de Droit, Economie, Gestion et AES

Aménagement des Usages des Ressources et des Espaces Marins et Littoraux
Institut du Droit Public et de la Science Politique
Spécialités :
Droit public ; Droit international.
  • THESE

    L'abus de droit en droit international public, soutenue en 2019 à Rennes 1 sous la direction de Guillaume Le Floch, membres du jury : Jean-Marc Sorel (Rapp.), Hélène Tigroudja (Rapp.), Alain Pellet, Ronny Abraham et Sarah Cassella   

  • Marie Lemey, Guillaume Le Floch (dir.), Le revirement de jurisprudence en droit international: actes du colloque de Rennes 27 et 28 juin 2019, Éditions Pedone, 2021, 383 p. 

    Marie Lemey, L'abus de droit en droit international public, LGDJ, un savoir faire de Lextenso, 2021, Bibliothèque de droits international et de l'Union européenne, 477 p.  

    "Si la notion d'abus de droit a longtemps été critiquée, son existence en droit international public ne peut être déniée au regard de ses mobilisations fréquentes dans la pratique contentieuse. Pour autant, en dépit d'une pratique récente relativement fournie, de nombreuses incertitudes persistent à son égard. Outre le fait que la notion d'abus de droit n'est que rarement consacrée par le juge, les similitudes qu'elle entretient avec d'autres notions déjà bien ancrées posent la question de son utilité. Les détracteurs de l'abus de droit s'appuient sur ces éléments pour récuser la notion et considèrent qu'elle est entièrement absorbée par l'obligation de bonne foi. Partant de ce constat, cette étude vient soulever la question de la portée juridique de l'abus de droit en droit international public. Il s'agit ainsi de procéder à l'identification d'une notion hautement controversée et de s'interroger sur son effectivité et ses incidences. Bien que ses consécrations expresses soient relativement rares - le juge réservant cette constatation aux hypothèses les plus exceptionnelles -, la notion apparaît souvent en filigrane et sous-tend le raisonnement de nombreuses décisions. Elle assure des fonctions correctrices, structurantes, et présente un caractère nécessaire en ce qu'elle préserve la fonction sociale du droit. Cette étude souligne ainsi la dimension axiomatique de l'abus de droit, qui constitue un principe essentiel à tout ordre juridique. "

  • Marie Lemey, « Le rôle des juridictions régionales africaines dans la mise en oeuvre du droit international humanitaire », in Pedone (dir.), Afrique et Droit international humanitaire. Actes du colloque de Rennes - 1er et 2 décembre 2022, 2024, pp. 209 

    Marie Lemey, « Le droit au procès équitable dans la jurisprudence de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples », La Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, Pedone, 2023 

    Marie Lemey, « Le revirement de jurisprudence par les tribunaux pénaux internationaux », in Guillaume Le Floch et Marie Lemey (dir.), Le revirement de jurisprudence en droit international, Pedone, 2021, pp. 289-308 

    Marie Lemey, « « L’influence de l’Union européenne sur la protection des ressources biologiques de la région Antarctique » », La contribución de la Unión Europea a la protección de los recursos biológicos en espacios marinos de interés internacional, 2021, pp. 575-586 

    Marie Lemey, « "La procédure en prompte mainlevée" », in Pedone (dir.), Les vingt ans du Tribunal international du droit de la mer, 2018, pp. 163-179 

  • Marie Lemey, « La notion d'abus de droit en droit international public: Much ado about nothing ? », Les Cahiers Portalis, 2023, n°11, pp. 57-65 

    Marie Lemey, « Différend relatif à la délimitation de la frontière maritime entre Maurice et les Maldives dans l'océan Indien (Maurice c. Maldives), Exceptions préliminaires. », Annuaire français de droit international, 2022, pp. 229-242 

    Marie Lemey, Lucie Paiola, « Procedural Developments at the International Criminal Court (2020) », The Law and Practice of International Courts and Tribunals, 2021, n°3, pp. 577-623 

    Marie Lemey, « Incidental Proceedings Before the International Court of Justice: the Fine Line Between “Litigation Strategy” and “Abuse of Process” », The Law and Practice of International Courts and Tribunals, 2021, pp. 5-29 

    Marie Lemey, « Différend relatif à la délimitation de la frontière maritime entre Maurice et les Maldives dans l’océan Indien (Maurice c. Maldives), exceptions préliminaires », 2021, pp. 229-242    

    Le 28 janvier 2021, la Chambre spéciale du Tribunal international du droit de la mer a rendu un arrêt rejetant l’ensemble des exceptions préliminaires soulevées par la République des Maldives dans le différend qui l’oppose à la République de Maurice. Si le différend en question concerne la délimitation maritime entre les deux États, la Chambre spéciale considère qu’il importe avant tout de déterminer si le différend de souveraineté opposant Maurice au Royaume-Uni au sujet de l’archipel des Chagos a été tranché. C’est ce qu’elle s’emploie à faire dans cet arrêt en analysant les implications des procédures antérieures au sujet de l’archipel des Chagos, en particulier celles de l’avis consultatif rendu par la CIJ en 2019, dont elle tire des conclusions surprenantes.

    Marie Lemey, Lucie Paiola, « Procedural Developments at the International Criminal Court (2018) », The Law and Practice of International Courts and Tribunals, 2020, n°3, pp. 437-477 

    Marie Lemey, « Le traitement statistique des territoires contestés dans la pratique des organisations internationales », Annuaire français de droit international, 2019, pp. 330-344 

    Marie Lemey, Guillaume Le Floch, Lucie Paiola, « Procedural Developments at the International Criminal Court (2015) », The Law and Practice of International Courts and Tribunals, 2016, n°3, p. 491 

    Marie Lemey, Guillaume Le Floch, Lucie Paiola, « Procedural Developments at the International Criminal Court », The Law and Practice of International Courts and Tribunals, 2015, p. 499 

    Marie Lemey, Guillaume Le Floch, Lucie Paiola, « Procedural Developments at the International Criminal Court (2013) », The Law and Practice of International Courts and Tribunals, 2015, pp. 171-228 

    Marie Lemey, Guillaume Le Floch, Lucie Paiola, « Procedural Developments at the International Criminal Court (2014) », The Law and Practice of International Courts and Tribunals, 2015, pp. 476-497 

    Marie Lemey, Pierre Klimt, « L’évolution de l’autonomie de la République de Crimée », Revue juridique de l'Ouest , 2015, n°4, pp. 73-89    

    Le 16 mars 2015, la Crimée célébrait l’an I de son annexion par la Russie, opération que la communauté internationale n’a — dans sa grande majorité — pas reconnue. Cette annexion, alors fortement médiatisée, vit la région historiquement stratégique de la péninsule de Crimée passer officiellement par trois statuts différents : d’une «République autonome », région à statut particulier au sein de l’État unitaire ukrainien, elle est devenue l’éphémère République «indépendante » de Crimée puis la «République de Crimée », État fédéré membre de la Fédération de Russie. L’étude du droit constitutionnel (ukrainien, criméen et russe) et du droit international public conduisent à analyser l’évolution de l’autonomie de ce territoire tant du point de vue de sa licéité au regard des droits internes et externes que de son effectivité passée et à venir. La présente contribution met ainsi en avant le caractère illicite de la sécession de la «République autonome » vis-à-vis de l’Ukraine et de l’annexion conséquente opérée par la Fédération de Russie mais aussi l’expansion relative des perspectives d’autonomie interne de la Crimée.

    Marie Lemey, « L’affaire Julian Assange : controverses juridiques relatives à l’asile diplomatique », Journal du droit international (Clunet), 2015, pp. 77-100 

  • Marie Lemey, « L’exploitation minière des grands fonds marins », le 17 octobre 2024  

    Colloque organisé par l'UMR AMURE et le Lab-LEX, UBO avec le soutien de l'UMR TREE, Université de Pau et Pays de l'Adour, l'UBS, le CNRS

    Marie Lemey, « Sport et droit international », le 30 mai 2024  

    Colloque annuel de la S.F.D.I organisé avec le CEDIN, Université Paris-Nanterre à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sous la direction scientifique de Mathias Forteau et Franck Latty, professeurs de droit public à l’Université Paris Nanterre

    Marie Lemey, « Les transformations du droit international économique », le 18 avril 2024  

    1ere journée du droit international économique organisée par le Centre des études internationales et européennes en partenariat avec l'Université de Lorraine sous la direction scientifique de Mathilde Frappier et Edoardo Stoppioni

    Marie Lemey, « Ethique et Justice Internationale », le 23 novembre 2023  

    Colloque organisé par l'Institut du Droit Public et de la Science Politique - IDPSP - UR 4640, Université de Rennes sous la direction scientifique de Guillaume Le Floch et Nathan Peltier

    Marie Lemey, « La dérive normative : le droit ou le prométhée moderne ? », le 18 octobre 2023  

    Colloque organisé par l'Université du Mans sous la direction de Maxime Lei, Maître de conférences en droit public, Le Mans Université et Raphaël Reneau, Maître de conférences en droit public Université Bretagne-Sud

    Marie Lemey, « Les grands contentieux environnementaux en Bretagne », le 13 juin 2023  

    Colloque organisé par l'IDPSP, Université de Rennes, en partenariat avec le CMH et l'AMURE, ainsi qu'avec la SFDE, sous la responsabilité scientifique de Jacques Petit, Cyprien Dagnicourt et Sarah Philibert.

    Marie Lemey, « Instabilité politique soudanaise et adaptabilité des pratiques de l'asile », le 29 septembre 2022  

    Organisée par l'Inalco, sous la direction de Alice Franck, MCF à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Philippe Gout, MCF à l’Université Toulouse 1 Capitole et Marie Lemey, MCF à l’Inalco

    Marie Lemey, « La part des contentieux administratif et constitutionnel dans les déséquilibres normatifs », le 29 avril 2022  

    Journée décentralisée de l'AFDC, organisée sous la direction de Maxime Lei et Raphaël Reneau, Université de Bretagne Sud - UBS

    Marie Lemey, « La Cour africaine des droits de l'homme et des peuples : bilan et avenir », le 24 juin 2021  

    Organisé par l'Institut du Droit public et de la Science politique, Faculté de droit et de science politique, Université de Rennes 1.

    Marie Lemey, « Trump et le droit international », le 02 avril 2019  

    Organisé par l’AEDP, l’Institut du Droit Public et de la Science Politique, Université de Rennes

    Marie Lemey, « Colloque - Les vingt ans du Tribunal international du droit de la mer - 02 Juin 2016 », le 02 juin 2016  

    Colloque organisé par l'IDPSP (Univ. Rennes 1), sous la responsabilité scientifique du Pr. Guillaume Le Floch

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Wendkoigda Eloi Kabore, Globalisation de la lutte contre l'impunité et Statut de Rome de la Cour pénale internationale, thèse soutenue en 2024 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Hélène Tourard et Jean-François Roulot, membres du jury : Roger Koussetogue Koudé (Rapp.), Despina Sinou  

    Le 17 juillet 1998, la communauté internationale adopte le Statut de Rome prévoyant la création d’une Cour pénale internationale permanente pour juger les présumés responsables de crimes internationaux à une échelle universelle. L’objet de cette étude consiste, en effet, à examiner la capacité de la Cour pénale internationale à atteindre cet objectif.En réalité, la Cour constitue un progrès majeur vers une meilleure mise en œuvre du droit international humanitaire et un pas en avant manifeste dans la lutte contre l'impunité. Elle se distingue à bien d’égards des autres tribunaux pénaux internationaux et elle vient consolider et renforcer leurs acquis. Pour autant, l’ampleur des crimes et surtout le statut des sujets commettants sont autant d’éléments caractéristiques de son institution tardive mais également de la complexité de la mission qui lui est confiée. La photographie actuelle révèle que son activité est parsemée d’embûches, de défis politico-juridiques qui suscitent des critiques très vives par certains États, voire une délégitimation de son existence dans cette société actuelle fortement marquée par des violations graves des droits humains. Cela dit, ces critiques sont-elles fondées ? Peut-on imaginer notre société actuelle sans une Cour pénale internationale permanente, capable de de se saisir des situations de crimes internationaux ? Objectivement, même s’il convient de souligner que la CPI a montré ses insuffisances et ses failles, il est tout aussi fondamental de relever que la CPI est, aujourd’hui, une lueur d’espoirs pour toutes les victimes de crimes internationaux.

    Kossi Schamir Assogba, La protection de l'environnement par le Conseil de l'Europe, thèse soutenue en 2023 à Limoges sous la direction de Séverine Nadaud, membres du jury : Christel Cournil (Rapp.), Olivier Delas  

    Organisation intergouvernementale paneuropéenne, le Conseil de l’Europe, connu pour son triptyque identitaire « démocratie, droits de l’homme, Etat de droit », s’est intéressé à la protection de l’environnement depuis le début des années 1960. Depuis lors, l’action environnementale que le Conseil de l’Europe mène se structure autour de deux axes. D’un côté, l’institution a élaboré un corpus juridique environnemental abondant composé de normes conventionnelles et de soft law protégeant principalement la diversité biologique et paysagère. De l’autre côté, la Cour européenne des droits de l’homme et le Comité européen des droits sociaux, ont progressivement érigé une jurisprudence environnementale reconnaissant le droit de l’homme à un environnement sain. Toutefois, même si l’influence de cette activité législative et jurisprudentielle foisonnante sur le droit de l’environnement en Europe et dans le monde n’est pas négligeable, son effectivité reste limitée à la fois par des causes internes et externes à l’organisation. En outre, l’arsenal juridique environnementale du Conseil de l’Europe paraît démuni face aux enjeux collectifs et globaux auxquels doit faire face l’Europe afin de protéger à la fois l’homme et l’équilibre global des écosystèmes. En réponse à cette insuffisance, notre étude propose un changement du paradigme de judiciarisation de l’environnement qui aboutirait à la reconnaissance d’un nouveau droit : le droit à un environnement sain et écologiquement viable, un droit de l’humanité.