Bénédicte Bévière-Boyer

Maître de conférences HDR
Droit privé et sciences criminelles.

Centre de recherches juridiques de Paris 8

Bénédicte BEVIERE-BOYER est Maître de conférences-HDR en droit privé à l'Université de Paris 8 et rattachée au Centre de recherches juridiques de Paris 8 et, depuis 2021, Professeur invité à l'Université de médecine et des sciences de la santé de Shanghai, Faculté de santé publique. RECHERCHES: Domaines: Droit du numérique en santé, de la bioéthique et de l'éthique.Direction de 8 ouvrages collectifs, plus de 70 articles et 80 chroniques d’actualités écrits individuellement selon l'usage en droit. Thématiques d'interventions et articles rédigés: le numérique, les données de santé, l’IA et les systèmes de santé, la responsabilité numérique, le principe de garantie humaine, l'explicabilité de l'iA, la recherche et l'innovation, les principes fondamentaux protecteurs de la personne, la relation de soins, la médecine personnalisée, la vulnérabilité, les dons d’organes, la recherche sur l’embryon, la génétique, criprCas9, l’assistance médicale à la procréation, le diagnostic préimplantatoire, le transhumanisme, etc.COLLOQUES: Organisation régulière de colloques pluridisciplinaires sur des thématiques d'actualité en rapport avec le droit de la santé, le numérique, la personne (Médecine personnalisée, Big Data, Humain en transformation - transhumanisme, Vieillissement, souveraineté numérique, responsabilité numérique), en collaboration notamment avec des Universités chinoises. En 2022, organisation du cycle de conférences "Santé et justice" à la Cour de cassation: (voir ici) target="_blank" rel="noopener noreferrer">voir ici) ENSEIGNEMENTS: Enseignements dans les différentes années du cursus universitaire français (LMD) essentiellement en droit de la santé (actuellement), droit privé général et en droit des affaireDirectrice du M2 Droit de la santé, numérique et intelligence artificielle (IED Paris 8). Cours en droit du numérique en santé et en droit de la santé:

Spécialités :
Bioéthique ; Droit médical ; Ethique ; Méthodologie ; Numérique.

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Directrice du M2 Droit de la santé numérique et IA
  • THESE

    La protection de la personne dans la recherche biomédicale, soutenue en 1996 à Rennes 1 sous la direction de Francis Kernaleguen 

  • Bénédicte Bévière-Boyer, Amandine Cayol, Emilie Gaillard, Émilie Gaillard (dir.), Transanimalisme: L’animal augmenté, entre exploitations et protections, mare & martin, 2024, 244 p. 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Amandine Cayol, Wei Wang, Emilie Gaillard, Émilie Gaillard (dir.), Le transhumanisme à l’ère de la médecine améliorative, Mare & Martin, 2024, 422 p.   

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bérengère Legros, Xin Chen (dir.), Vieillissement et droit, LEH édition, 2022, Actes et séminaires  

    Présentation de l'éditeur : "De nombreux pays sont confrontés au vieillissement de leur population ou le seront prochainement. La dépendance physique et/ou mentale engendre des besoins auxquels la société doit faire face. Les besoins sont devenus exponentiels car la temporalité de la dépendance s’est allongée considérablement en raison des progrès médicaux. La prise en charge du vieillissement et, plus précisément, l’articulation financière société-personne âgée deviennent un défi pour les politiques publiques. Parallèlement, la préservation des droits et des libertés de la personne âgée, quel que soit son lieu de vie, domicile ou structure d’hébergement, doit être assurée. Chaque société est ainsi confrontée à la nécessité d’élaborer une politique réfléchie et efficace autour de la prise en charge de la personne vieillissante, autant en termes de prévention, qu’en matière de soins, y compris de fin de vie. Tout l’enjeu est de préserver la qualité de vie, tout en respectant l’autonomie dans un contexte de vulnérabilité. Les politiques publiques ont été mises à l’épreuve à l’occasion de la première vague de Covid-19, particulièrement dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, mettant en lumière toute la fragilité de nos aînés, mais aussi des systèmes de prise en charge mis en place, présentant d’importantes limites. Est ainsi donnée, à travers des échanges universitaires internationaux, l’occasion d’être réactif et créatif pour offrir de nouvelles modalités plus protectrices et respectueuses de la dignité des personnes vieillissantes. La réunion de chercheurs des continents asiatique, européen et nord-américain a ainsi permis une réflexion commune sur ces thématiques lors des colloques organisés en 2018 en Chine, d’une part, celui intitulé « Vieillissement et droit », qui s’est tenu le 18 mai à l’université de Renmin de Chine et, d’autre part, celui intitulé « Vieillissement et politiques de santé publique », qui s’est déroulé le 21 mai à l’université de Jia Tong de Shanghai. Elle donne lieu à la publication de cet ouvrage en 2020, témoignant de l’actualité prégnante de la thématique du vieillissement et, plus que jamais, de la nécessité d’offrir des modalités renforcées de sécurisation dans une optique d’entraide et de bien-être intergénérationnel"

    Bénédicte Bévière-Boyer, Dorothée Dibie-Krajcman (dir.), Numérique, droit et société, Dalloz, 2022, Thèmes et commentaires, 338 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Si le droit a réussi à s’adapter à plusieurs reprises, au cours de son histoire, aux progrès scientifiques, il est aujourd’hui confronté à la rapidité du développement des technologies numériques. L’heure est à l’avènement de l’intelligence artificielle par le biais du traitement massif de données. Le développement de nouvelles applications du numérique, notamment en matière de justice, de santé ou d'environnement, s’accompagne de multiples questions (responsabilité, protection des données et de la vie privée, utilisation dans les relations contractuelles…) auxquelles les juristes, et spécialement les juges, peuvent être amenés à répondre. L’état actuel du droit est-il suffisant pour leur permettre de fonder leurs décisions ? Convient-il d’élaborer un régime juridique spécifique ? Ce débat est d’autant plus important que le législateur est peu enclin à légiférer en la matière afin de ne pas freiner, par un régime trop strict, le développement des acteurs économiques intervenant dans le domaine du numérique, ainsi que les progrès scientifiques. C’est à une réflexion large, et aux multiples dimensions (techniques, éthiques, philosophiques et juridiques…), que se sont livrés les chercheurs et praticiens qui ont participé au cycle de conférences "Numérique, Droit et Société", croisant ainsi leurs regards experts dans l’objectif d’anticiper, par une étude des solutions actuelles, les questions auxquelles nous seront, dans un avenir proche, tous confrontés"

    Bénédicte Bévière-Boyer (dir.), L'appréhension contemporaine du corps humain France-Chine: actes du colloque qui s'est tenu à Suzhon (Chine), le 26 mai 2016, LEH édition, 2021, Actes et séminaires  

    Présentation de l'éditeur : "Les progrès technoscientifiques de ces dernières années ont considérablement transformé ­l’appréhension du corps de la personne, lequel n’est plus uniquement considéré comme un support physique, mais est aussi apprécié comme un moyen de manipuler et de transformer l’individu. Cet ouvrage donne l’opportunité d’une réflexion croisée France-Chine sur l’évolution de la notion du corps humain. Toute la richesse de cet échange est de mettre en exergue les approches différenciées juridiques, culturelles, socio-économiques, éthiques et philosophiques des deux pays. La génétique, la médecine, les neurosciences, l’épigénétique, les nanotechnologies, l’imagerie médicale, l’image 3D, le numérique, Big Data, l’intelligence artificielle sont autant de domaines d’innovations susceptibles de transformer l’appréhension du corps de l’homme dans toute sa singularité, sa spécificité et son humanité. Cette évolution est d’autant plus significative en raison du décloisonnement des disciplines rapprochant les sciences. De nouvelles interactions se mettent en place. Les juristes, les scientifiques, les médecins, les philosophes et, plus globalement, les citoyens doivent s’impliquer dans la réflexion portant sur l’évolution du corps humain compte-tenu des changements croissants des domaines scientifiques, technologiques et biomédicaux. Cette participation s’avère d’autant plus fondamentale et nécessaire qu’il en va de l’humanité, de la primauté et de la dignité de la personne dont le corps constitue une partie intégrante. « Si vous étudiez, la félicité trouvera sa source au sein même de l'étude » (Confucius)"

    Bénédicte Bévière-Boyer, Dorothée Dibie-Krajcman, Astrid Marais (dir.), La bioéthique en débat: quelle loi ?, Dalloz, 2020, Thèmes et commentaires  

    Présentation de l'éditeur : "La bioéthique s’intéresse aux questions éthiques soulevées par les progrès techno-scientifiques. La loi a vocation à encadrer ces progrès afin de s’assurer que la science reste au service de la personne et non l’inverse. C’est dans cette optique qu’ont été adoptées les différentes lois bioéthiques dès 1994. Parce que la médecine est en constante évolution, ces lois font l’objet d’un réexamen régulier. La prochaine révision, prévue en 2020, sera sans doute l’occasion de combler les lacunes ou imperfections de la loi auxquelles le juge est régulièrement confronté. Les progrès de la médecine concernent tous les stades de la vie de la personne. Ses incidences juridiques peuvent être mesurées de la conception à la mort de la personne".

    Bénédicte Bévière-Boyer, Dorothée Dibie-Krajcman, Astrid Marais (dir.), La bioéthique en débat, Dalloz, 2020, Thèmes et commentaires ( actes ), 285 p. 

    Bénédicte Bévière-Boyer (dir.), L'appréhension contemporaine du corps humain France-Chine: actes du colloque qui s'est tenu à Suzhon (Chine), le 26 mai 2016, LEH Édition, 2020, Actes et séminaires, 336 p. 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bérengère Legros, Xin Chen (dir.), Vieillissement et droit, LEH édition, 2020, Actes et séminaires, 243 p. 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Isabelle Moine-Dupuis (dir.), L'humain en transformation: entre transhumanisme et humanité, Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2020, 241 p.  

    Juristes et scientifiques interrogent l'impact des technosciences sur la notion d'humanité. Ils analysent comment des transformations visant à améliorer le fonctionnement du corps humain peuvent aboutir à des inégalités profondes entre les hommes et réfléchissent aux mutations des droits protecteurs de la personne

    Bénédicte Bévière-Boyer, Dorothée Dibie-Krajcman, Astrid Marais (dir.), La bioéthique en débat: le début de la vie, Dalloz, 2019, Thèmes et commentaires, 219 p. 

    Bénédicte Bévière-Boyer (dir.), 人性尊嚴與健康法 Rénxìng zūnyán yǔ jiànkāng fǎ , 元照 et Yuán zhào, 2018, Xuéshù lùnwén jí, 344 p. 

    Bénédicte Bévière-Boyer (dir.), La dignité humaine en santé, Les études hospitalières, 2017, Actes et séminaires, 352 p.   

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, Nadia Belrhomari (dir.), Les enjeux de la fin de vie dans le domaine de la santé: Regards partagés entre politique, médecine, droit et éthique : actes du colloque international France-Belgique-Suisse, mercredi 11 juin 2014, Palais du Luxembourg, LEH éditions, 2015, Actes et séminaires, 188 p.   

    Bénédicte Bévière-Boyer (dir.), La médecine personnalisée, 6e éd., Éditions Alexandre Lacassagne et Éditions Eska, 2015, 134 p.   

    Bénédicte Bévière-Boyer, La protection des personnes dans la recherche biomédicale, les Études hospitalières, 2010, Collection Thèses (Les Études hospitalières) 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, La protection des personnes dans la recherche biomédicale, les Études hospitalières, 2001, Collection Thèses, 585 p. 

    Bénédicte Bévière-Boyer, La protection des personnes dans la recherche biomédicale,, 1996, 557 p. 

  • Bénédicte Bévière-Boyer, « Révolution technoscientifique d’amélioration : quelle éthique pour quelle humanité ? », in Éric Martinent, Michèle Stanton-Jean, Marie-France Mamzer (dir.), Réflexion et recherches en éthique : mélanges en l'honneur du professeur Christian Hervé, Dalloz, 2018, pp. 295-310   

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La famille, une entité à reconnaître juridiquement », in Véronique Bouchard, Brigitte Feuillet (dir.), Mélanges en l'honneur de Francis Kernaleguen : liber amicorum, Presses universitaires de Rennes, 2016, pp. 23-36 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, « La relation médicale : de la complémentarité de la pratique médicale, du droit et de l’éthique », in Julien Leonhard, Bruno Py, François Vialla (dir.), Mélanges en l'honneur de Gérard Mémeteau. Droit médical et éthique médicale : regards contemporains, LEH éditions, 2015, pp. 45-54   

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, « Propos introductifs »: Les enjeux de la fin de vie : remerciements et réflexions liminaires, in Nadia Belrhomari, Bénédicte Bévière-Boyer (dir.), Les enjeux de la fin de vie dans le domaine de la santé. Regards partagés entre politique, médecine, droit et éthique, LEH éditions, 2015   

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, Frédérique Duplan-Laferrière, Abla Kékéli Maglo, Chantal Bouffard, « Les enjeux individuels, familiaux, sociétaux et juridiques du diagnostic préimplantatoire – Perspectives françaises et québécoises », in Anne-Marie Duguet (dir.), Aspects légaux et éthiques du commencement de la vie. VIIIe Forum des jeunes chercheurs - Conférence internationale, LEH éditions, 2015, pp. 356   

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, « Les juges garants des principes du Code civil français relatifs au respect du corps humain au service du droit de la santé », Le droit de la santé et la justice, VIIe Forum des jeunes chercheurs, Les Etudes Hospitalières, 2012, pp. 11-22 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Une harmonisation des pratiques et des législations de l'AMP est-elle envisageable? », Droit de la santé publique dans un contexte transnational - IVe Forum des jeunes chercheurs, Les Etudes Hospitalières, 2010, pp. 155-169 

  • Bénédicte Bévière-Boyer, préface à Damien Aftassi, Nadia Belrhomari, Renaud Bueb, Pascal Chassaing, Xin Chen [et alii], La dignité humaine en santé, LEH édition, 2018, Actes et séminaires  

    Présentation de l'éditeur : "Cet ouvrage offre une réflexion renouvelée du concept de dignité. Il a pour particularité d’être une œuvre collective d’échanges entre des universitaires chinois et français sur cette notion fondamentale à plusieurs facettes, sorte de prisme permettant d’envisager, quelles que soient les approches, l’humanité de tout individu à protéger par le concept de dignité. Ce partage est d’autant plus riche et dense que le concept de dignité n’est pas appréhendé de la même manière par les deux pays, la Chine y intégrant une dimension collective, alors que la France se marque par une approche plus individualiste. Cette étude sur la dignité en santé France-Chine s’articule autour de quatre parties distinctes. La première porte sur « la dignité humaine en santé d’un point de vue international et de l’Union européenne ». Elle a pour objet d’identifier, d’analyser et de commenter les différents textes existants encadrant ce concept. La seconde intervient sur « le concept de dignité humaine en santé en France et en Chine », permettant une comparaison des approches nationales de ces deux pays afin de mieux cerner les points communs et les différences d’appréhension. La troisième partie a pour intention d’illustrer concrètement les approches différenciées de la France et de la Chine par des exemples pratiques permettant de réfléchir à la question « Quelle dignité ou quelles dignités humaine(s) en santé ? ». La dernière partie invite à réfléchir sur les perspectives à venir de ce concept fondamental : « Vers un nouveau concept de dignité humaine ? »"

    Bénédicte Bévière-Boyer, préface à Régis Aubry, Carlos Bauverd, Jean-René Binet, Corinne Bouchoux, Renaud Bueb [et alii], Les enjeux de la fin de vie dans le domaine de la santé, LEH édition, 2017, Actes et séminaires  

    Présentation de l'éditeur : "Le développement intense des biotechniques et la mise au point de médicaments de plus en plus performants ont eu pour effet premier d’allonger la longévité des êtres humains. Si l’instant de la mort s’en trouve d’autant repoussé, la période de « fin de vie » proprement dite, celle du grand âge, s’allonge aussi. Les maladies, qui y sont associées, souvent conjuguées les unes avec les autres, impactent plus ou moins fortement la qualité de vie. La perspective de ces épreuves peut alors faire naître le souhait d’en finir avec une vie jugée inutile. Médecine hyper-technicisée apte à maintenir la vie artificiellement, allongement de la période du grand âge avec son lot de solitude et d’épreuves liées à l’affaiblissement du corps sont autant de facteurs qui convergent aujourd’hui vers une demande euthanasique de plus en plus forte. La société peut-elle y répondre favorablement ? Dans l’affirmative, quel impact sur le principe de dignité de la personne humaine ? Comment adapter le droit et la politique de santé publique à l’aune de l’hyper-développement des biotechnologies ? C’est pour répondre à ces questions que Nadia Belrhomari et Bénédicte Bévière-Boyer ont souhaité réunir des juristes, médecins, patients, scientifiques, économistes, anthropologues, philosophes et parlementaires dans une approche à la fois transversale, pluridisciplinaire et internationale en donnant notamment la parole à des intervenants suisses et belges de haut niveau"

  • Bénédicte Bévière-Boyer, Cristina Lindenmeyer, Michael Chocron, Yanita Andonova, Jean-Michel Besnier [et alii], « [Chapitre 6.] Enjeux et effets des dispositifs numériques sur la relation médicale, au prisme du traitement du syndrome des apnées du sommeil », Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences , 2023, n°1, pp. 91-127 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Boyer-Bévière, Isabelle Moine-Dupuis, « Préface », 2020  

    Le 18 décembre 2018 avait lieu à Paris le colloque «  L’humain en transformation  : entre transhumanisme et humanité  » organisé par le Centre de recherches juridiques de l’Université Paris 8, l’UFBC de l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, le GDR NoST Normes, sciences et techniques, avec le soutien de la Commission française pour l’UNESCO. L’idée de départ était de rassembler des chercheurs et des professionnels pour réfléchir collectivement, de manière pluridisciplinaire, sur la thématiq...

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Faire face au risque de souveraineté numérique incontrôlée », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2020, n°06, p. 339   

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Responsabilité numérique : le défi d'une responsabilité spécifique humanisée », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2020, n°03, p. 159   

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Les recherches non thérapeutiques sur le corps humain », Droit de la famille, 2018 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Plaidoyer en faveur du renforcement de la responsabilité des professionnels de santé », Les Etudes Hospitalières , 2018 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Le défi de la santé transformée par l’intelligence artificielle : rapport Villani du 5 avril 2018 », Revue générale de droit médical, 2018, n°67 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Le défi du débat éthique des citoyens sur les algorithmes et l’intelligence artificielle mené par la CNIL », Revue générale de droit médical, 2018, n°66, pp. 194-195 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La santé des migrants en France : une question éthique majeure »: Avis CCNE. 16 oct. 2017, Revue générale de droit médical, 2018, n°66, pp. 189-191 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Le décret n°2016-1537 du 16 novembre 2016 relatif à la recherche impliquant la personne humaine, si longtemps attendu, enfin arrivé ! », Les Petites Affiches, 2017, n°132, pp. 15-16 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « L’opportunité du maintien du contrat médical confirmée par les dispositions de l’ordonnance n°2016-131 du 10 février 2016 portant réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations », Les Petites Affiches, 2017, n°48, pp. 5-15 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Les diagnostics anténataux, les risques du progrès », Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences , 2017, pp. 93-110   

    Bénédicte Bévière-Boyer, « L’intimité en santé : définition, protection et projection », Ethics, Medicine and Public Health, 2017, n°3, pp. 28-36   

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La dignité appréhendée par le code de la santé publique et Propos liminaires in La dignité humaine en droit de la santé en France et en Chine », Les Etudes Hospitalières, 2017, pp. 315-335 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « L'évolution du droit de la famille et des lois de bioéthique: l'anonymat en assistance médicale à la procréation », Les Petites Affiches, 2017 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Quelles opportunités en manière de recherche dans le domaine des biotechnologies ? »: Le rapport éclairant de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques du 14 avril 2017, Revue générale de droit médical, 2017, n°64, pp. 220-222 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Noël-Jean Mazen, « Rubrique Ethique et droit du vivant : Ethique et rapport de l'homme au monde », Revue générale de droit médical, 2016, n°59   

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Une nouvelle initiative en faveur de la promotion au don d’organes : la proposition de loi du 15 mars 2016 envisageant une mention du choix du titulaire relatif au don sur le permis de conduire », Revue générale de droit médical, 2016, n°59, pp. 299-301 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Le séquençage nouvelle génération en marche : la nécessité absolue pour la France de réagir et de se positionner en tant qu’acteur concurrentiel »: Présentation du rapport de l’académie nationale de médecine et de l’académie de technologie, Revue générale de droit médical, 2016, n°59, pp. 276-280 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Repenser l’humanité, un défi pour le CCNE Présentation de l’avis 6 novembre 2015 du Comité consultatif national d’éthique »: Contribution du CCNE à la réflexion dans le contexte de la 21ème conférence sur les changements climatiques (COP21), Revue générale de droit médical, 2016, n°58, pp. 338-339 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La prise de position de l’Académie de médecine concernant l’obligation vaccinale »: Présentation du communiqué « à propos du maintien ou de la levée de l’obligation vaccinale », Y. Buisson, P. Begué, 27 octobre 2015, Revue générale de droit médical, 2016, n°58, pp. 350-351 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, Noël-Jean Mazen, « Éthique et droit du vivant », Revue générale de droit médical, 2015, n°54, pp. 161-206 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Présentation de la proposition de loi de MM. A. CLAEYS et J. LEONETTI créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, déposée le 21 janvier 2015, adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 17 mars 2015 », Revue générale de droit médical, 2015, n°55, pp. 279-287 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Présentation du décret n° 2015-155 du 11 février 2015 relatif à la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires et à la recherche biomédicale en assistance médicale à la procréation (AMP) », Les Petites Affiches, 2015, n°164165, pp. 7-9 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, Noël-Jean Mazen, « Éthique et droit du vivant-Actualités », Revue générale de droit médical, 2014, n°53, pp. 202-221 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, Noël-Jean Mazen, « Éthique et droit du vivant-Éthique et homme augmenté », Revue générale de droit médical, 2014, n°53, pp. 195-202 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, Nadia Belrhomari, « État des lieux de la législation sur la recherche : où en est-on des décrets d'application de la Loi Jardé et de la proposition derèglement du Parlement européen et du Conseil relatif aux essais cliniques de médicaments à usage humain ? », Journal de médecine légale, droit médical, victimologie, dommage corporel, 2014, n°12, pp. 55-60 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, Noël-Jean Mazen, « Éthique et droit du vivant », Revue générale de droit médical, 2014, n°51, pp. 271-298 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Réflexions sur le diagnostic préimplantatoire autour de l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme du 28 août 2012 »: CEDH, 28 août 2012, Deuxième section Affaire Costa et Pavan c/ Italie, Requête no 54270/10, Médecine & Droit, 2014, n°125, pp. 34-39 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Rapport de présentation et texte de la proposition de loi de Messieurs les députés Alain Claeys et Jean Léonetti créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, présentés à Monsieur le Président la République du 12 décembre 2014 », Revue générale de droit médical, 2014, n°54, pp. 200-202 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « State Intervention in Couples' Reproductive Decisions: Socioethical Reflections Based on the Practice of Preimplantation Genetic Diagnosis in France », AJOB Primary Research, 2010, n°3, pp. 12-30 

  • Bénédicte Bévière-Boyer, Aloïse Quesne, Cristina Lindenmeyer, Yanita Andonova, Jean-Michel Besnier [et alii], Enjeux et effets des dispositifs numériques sur la relation médicale, au prisme du traitement du syndrome des apnées du sommeil, 2022, 44 p. 

  • Bénédicte Bévière-Boyer, « Numérique et devenir des professions juridiques », le 22 janvier 2024  

    Cycle de conférences organisé par la Cour de cassation et l'ENM sous la direction scientifique de Dorothée Dibie, Conseillère à la cour d’appel de Paris et Bénédicte Bévière-Boyer, Maître de conférences à l’Université Paris 8

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La prise décision à partir de données médicales numérisées », le 09 novembre 2023  

    Colloque organisé par le CERFAPS (UR4600) et l’ILD (UR7439), Université de Bordeaux, en partenariat avec Les études hospitalières et la Maison pour la science en Aquitaine, avec le soutien du Comptrasec, dans le cadre du projet pluriannuel Numérique et santé financé par le département Droit et transformations sociales de l’université de Bordeaux, sous la direction scientifique de Laurent Bloch, CERFAPS et Cécile Castaing, ILD.

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Acceptabilité sociale et mutations des droits de la biomédecine et de la santé », le 28 juin 2023  

    Colloque international pluridisciplinaire organisé sous la direction scientifique de Bérengère Legros, Maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles, Université de Lille - CRDP.

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Les données et l'intelligence artificielle en santé », le 01 juin 2023  

    Colloque organisé par Brunessen Bertrand (Université de Rennes), Céline Castets-Renard (Université d'Ottawa) et Nathalie de Grove-Valdeyron (Université Toulouse Capitole).

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La natalité comme enjeu stratégique de politique de santé publique », le 15 décembre 2022  

    Organisé par Xin Chen et Bénédicte Bevière-Boyer, sous l’égide du Centre sino-européen (CSE), de l’Université de médecine et des sciences de la santé de Shanghai, de l’Institut de recherche en santé (HIRI), de la Faculté de Overseas de l’Université Jiao Tong de Shanghai et du Centre de recherches juridiques en droit privé et en droit de la santé de l’Université Paris 8

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La place du patient dans l’environnement numérique », le 13 octobre 2022  

    Colloque organisé par Alexandre Lunel, codirecteur du CRJP8, et Luigi Flora, codirecteur du Centre d’innovation du Partenariat avec les patients et le public (CI3P)

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Santé et justice », le 25 mars 2022  

    Cycle organisé par la Cour de Cassation sous la responsabilité scientifique de Dorothée Dibie, magistrate, Présidente de la chambre du droit médical du tribunal judiciaire de Nanterre, Professeure associée à l’Université Paris 8 et Bénédicte Bévière-Boyer, Maîtresse de conférences à l’Université Paris 8

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Transanimalisme », le 03 décembre 2021  

    Colloque organisé par Bénédicte Bévière-Boyer, Maître de conférences-HDR en droit privé (Paris 8), Amandine Cayol, Maître de conférences en droit privé (Caen) et Emilie Gaillard, Maître de conférences HDR en droit privé (Sciences Po Rennes).

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La dimension environnementale de l’IA au regard du droit des générations futures », le 08 octobre 2021  

    Organisé dans le cadre de la Chaire Normandie pour la paix et, du Pôle Risques Qualité et Environnement Durable de la MRSH (Université de CAEN), par Emilie Gaillard, Amandine Cayol, Bénédicte Beviere-Boyer et Christian Byk avec l’aide de Eduardo Frileux.

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Le transhumanisme à l'ère de la médecine "améliorative" », le 10 mai 2021  

    Organisé dans le cadre de la 7ème rencontre du droit et de la justice de l'Ambassade de France en Chine sous la responsabilité scientifique de A. Cayol, Wang Wei et B. Bévière-Boyer

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Le vieillissement à l’épreuve des choix », le 13 avril 2021  

    Organisé par le LEREDS, Université de Lille, sous la direction scientifique de Bérengère Legros, Maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Transhumanisme : de nouveaux droits ? », le 25 mars 2021  

    Conférence en ligne organisée par Aurélie MAHALATCHIMY, Chargée de recherche CNRS, et Guylène NICOLAS, Maître de conférences à l’AMU, en coordination avec la Commission Nationale Française pour l’UNESCO.

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Les normes à l'épreuve de la génétique et de la médecine génomique », le 06 octobre 2020  

    Organisé par l’Université de Lille sous la direction scientifique de Bérengère Legros, Maître de conférences HDR à l’Université de Lille, CRDP - Centre de Recherche Droits et Perspectives du Droit

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Blockchain et santé », le 05 mars 2020  

    Colloque organisé par l’Institut Droit et Santé (IDS), Université de Paris - INSERM.

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Numérique, droit et société », le 23 janvier 2020  

    Cycle de conférences organisé par la Cour de cassation sous la direction scientifique de Mme Dorothée Dibie et Mme Bénédicte Boyer-Bévière

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La personne face à l’intelligence artificielle », le 14 novembre 2019  

    Organisée par le laboratoire THEMIS sous la direction scientifique de Magali Bouteille-Brigant, Le Mans Université

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La sécurisation juridique de la supply chain pharmaceutique par la Blockchain et l'Intelligence artificielle », le 17 octobre 2019  

    Matinale Affaires santé organisée par le Master Droit des affaires appliqué au monde de la santé de la Faculté de Droit de Saint-Etienne, en partenariat avec le CERCRID (UMR 5137)

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Journées des ateliers du groupe de recherche « Normes, sciences et techniques » », le 24 juin 2019  

    Organisé&e par le NoST et l'Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La souveraineté numérique à l’épreuve des interactions GAFAM-BATX-Etats-Entreprises », le 20 juin 2019  

    Colloque organisé par l’Université Paris 8, le Centre de recherche de droit privé et droit de la santé (EA 1581), Forces du droit, l’Univ. de Science politique et de droit de Chine (UPEC) et Chambre des notaires de Paris

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Cycle Droit et bioéthique 2019 », le 24 janvier 2019  

    Organisé par la Cour de Cassation et le CRDP de l'Université Paris 8-Vincennes-St Denis

    Bénédicte Bévière-Boyer, « L’Humain en transformation : entre transhumanisme et humanité », le 11 décembre 2018  

    Colloque interdisciplinaire n°1 de l’atelier « L’humain en transformation » du groupe de recherche « Normes, sciences et techniques » (GDR NoST) organisé par Bénédicte Bévière-Boyer, Université Paris 8 et Isabelle Moine-Dupuis, UBFC

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Le statut de l’embryon et les lois de bioéthique », le 06 septembre 2018  

    Organisé sous la direction scientifique de Madame Astrid Marais, Madame Bénédicte Boyer-Beviere et Madame Dorothée Dibie

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Données massives: vers un droit d’accès universel en santé et en recherche », Séminaire IIREB « Données massives : enjeux éthiques, juridiques en recherche et en clinique dans le cadre des réflexions sur les lois de bioéthique », Paris, le 19 juin 2018 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Journée des ateliers du GDR NOST », le 30 mai 2018  

    Organisée dans le cadre du GDR Normes, Sciences et Techniques

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Vieillissement et politiques de santé publique », le 21 mai 2018 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Vieillissement et Droit », le 18 mai 2018  

    Organisé par Bénédicte Beviere-Boyer, MCF HDR en droit privé, Université Paris 8, Centre de recherche de droit privé et droit de la santé EA 1581 et Shi Jiayou, Professeur, Université du Peuple de Chine, Université Renmin, Campus de Suzhou

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La procréation et la mort : procréation post mortem et homicide involontaire du fœtus post mortem - Introduction », Cycle de conférences « Droit et bioéthique », Paris, le 05 avril 2018  

    Organisé sous la direction scientifique de Madame Astrid Marais, Madame Bénédicte Boyer-Beviere et Madame Dorothée Dibie

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Les interventions non thérapeutiques sur le corps humain », le 09 février 2018  

    Colloque organisé par le Centre de recherche Léon Duguit sous la direction scientifique de Carole Girault et Aude Mirkovic

    Bénédicte Bévière-Boyer, « E.medecine – La relation médicale : évolutions et prospectives », 6th French-chinese Symposium « E-medecine and E-pharmacy », Toulouse, le 05 octobre 2017 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Panorama du droit sur la fin de vie et recherches juridiques associées – Souffrance réfractaire – Demande de hâter la mort », Canceropôle Ile-de-France, « Cancers et fins de vie – Quelles recherches en sciences humaines et sociales? », Paris, le 22 septembre 2017 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « La famille en transformation », le 30 juin 2017  

    Organisation : Bénédicte Beviere-Boyer, Maître de conférences - HDR en droit privé, Université de Paris 8 - Paris Lumières, Centre de droit privé et de droit de la santé (EA1581).

    Bénédicte Bévière-Boyer, « « La protection constitutionnelle du droit à la santé » », Colloque Sino-France, « Les droits sociaux dans la Constitution », Pékin China (CN), le 20 mai 2017 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « « Patients’ Rights in France in the view of the Civil Code and the Public Health Code » », « The First Chinese-European Health Conference : Patients‘ Rights and Drafting of China’s Basic Health Care Law », Pékin China (CN), le 21 mai 2016 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « « L’homme transformé par les progrès médicaux et technologiques : vers un nouveau paradigme juridique du corps ? » », Colloque « L’appréhension juridique contemporaine juridique du corps humain », Pékin China (CN), le 19 mai 2016 

    Bénédicte Bévière-Boyer, « Les diagnostics anténataux, les risques du progrès », Colloque « Regard croisé sur l’embryon, 40 ans après la loi Veil », Toulouse, le 27 novembre 2015 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Bénédicte Beviere, « Allocution d'ouverture », Les enjeux de Big Data dans le domaine de la santé publique - Regards partagés entre politique, médecine, droit et éthique, Paris, le 26 juin 2015     

  • Bénédicte Bévière-Boyer, Ecole Européenne d'été 2009 VF - Vers une harmonisation des pratiques et des législations de l'AMP ? 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Ecole Européenne d'été 2009 VA - An harmonization of practices and legislations of the MAP ? 

    Bénédicte Bévière-Boyer, Ecole Européenne d'été 2009 VF - Session santé publique et reproduction : séance de questions  

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Sandra Slimani, L’accès aux soins des personnes incarcérées, thèse soutenue en 2022 à Paris 8, membres du jury : Mostefa Maouene (Rapp.), Bérengère Legros (Rapp.), François Vialla et Alexandre Lunel  

    Près de trente ans après le transfert de la prise en charge sanitaire des personnes incarcérées au ministère de la Santé, les données disponibles laissent toujours apparaître une situation contrastée. En témoignent les rapports alarmants du contrôleur général des lieux de privation de liberté et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. La France est confrontée à un phénomène de surpopulation qui concourt en grande partie à l’indignité des conditions de détention et à l’ineffectivité de leurs droits. Le milieu carcéral infléchit le droit à l’accès aux soins, tandis que l’état de santé du détenu influence l’exécution de sa peine. La question centrale qui se pose alors est celle de savoir si ce droit ne s’arrête pas aux portes des établissements pénitentiaires ? ... La première partie de la thèse procède à une analyse des caractéristiques et des difficultés inhérentes à la population carcérale, mais également à la prison, permettant de mettre en évidence la nécessité d’un droit spécifique à l’accès aux soins. Les établissements pénitentiaires, outre leur fonction initiale tenant à la préparation et à l’exécution des décisions judiciaires, sont devenus des lieux de prise en charge sanitaire des personnes que la société peine de plus en plus à assumer. Les contraintes carcérales restent par ailleurs au premier plan : impératifs de sécurité, surpopulation, établissements vétustes et insalubres, moyens budgétaires, matériels et humains insuffisants. Elles sont autant de freins au plein exercice des droits fondamentaux reconnus à tout patient. La personne incarcérée, à l’état de santé plus dégradé que la population générale, n’est pas un patient comme les autres. Elle se trouve dans une situation de double vulnérabilité en ce qu’elle est un malade dépendant de l’administration pénitentiaire. ... L’objet de la deuxième partie s’attache à la fragile conquête du statut de patient en faveur des prisonniers. Si l’impulsion internationale et européenne est certaine, elle n’a que timidement contribué à transposer les droits des personnes malades et des usagers du système de santé à l’égard de la population carcérale. Les pratiques ont évolué, mais la mise en conformité de la prison avec le droit commun demeure lacunaire, en dépit de l’intervention du législateur et de l’élargissement du contrôle des juges nationaux. Il existe une distorsion entre les droits reconnus et leur effectivité, ce qui fait de la prise en charge sanitaire des personnes incarcérées un véritable enjeu de santé publique. ... L’État est par conséquent tenu de réexaminer ses modalités d’action et de redéfinir ses dispositions législatives afin qu’elles ne deviennent pas elles-mêmes source d’atteintes. Un projet de loi devrait être déposé dans ce sens, pour ne plus faire de la prison une cause de perte de chance pour le patient détenu.

    Damien Aftassi, Réflexions sur le droit à l'identité de genre, thèse soutenue en 2021 à Paris 8, membres du jury : Anne-Marie Leroyer (Rapp.), Marc Pichard (Rapp.), Astrid Marais et Christian Byk  

    Mutations anthropologiques ou ruptures catégorielles, les travers de l'identité mènent incontestablement aux revendications autodéterministes. Saisi par une logique dualiste, de la rupture du biologique au vécu social, du ressenti au perçu, le droit à l'identité de genre offre un champ de réflexions renouvelant le traitement juridique de la personne. L'approche empirique, liée aux syndromes transsexués et intersexués, établis par les seuls diagnostics médicaux, ne saurait restreindre la reconnaissance de genre.Lorsqu'elle s'inscrit dans la temporalité, et sans bouleverser les situations du passé, l'identité de genre doit être pleinement considérée. L'enjeu premier est d'atténuer les effets de la sexuation. L'exercice des droits peut être assuré, soit indifféremment du genre, soit par intégration des particularités de genre, au-delà de toute perception déformante des tiers. Ainsi, les mécanismes traditionnels du droit des personnes et de la famille méritent d'être réajustés, en accord avec de tels paradigmes. La construction du sujet, en vertu de son genre, s’avère aussi pertinente pour le détacher de tout référent lié à l'inné. Le droit à disposer de son corps peut constituer le socle d’une modélisation personnalisée. Transcendant la représentation juridique figée de la personne, le genre pourrait-il constituer une donnée singulière de l’autonomie de la volonté dépassant les propriétés naturelles de l'homme ?

    Fernanda Zhouri, L’accès aux soins de santé en France et au Brésil par la coordination entre assurance étatique et assurance privée, thèse soutenue en 2019 à Paris 8, membres du jury : Fernando Mussa Abujamra Aith (Rapp.), Renaud Bueb (Rapp.), Sophie Rozez et Sueli Dallari  

    La reconnaissance du droit constitutionnel à la santé par les États (France et Brésil) impose à l’Etat l’obligation d’assurer l’offre des soins de santé à l’ensemble de la population à travers des politiques publiques de santé. L’accès aux soins de santé en France et au Brésil est réalisé en association avec l’assurance étatique, à travers la mise en œuvre des politiques publiques de santé et l’assurance privée qui offre des contrats privés d’assurance santé. En effet, en France, il existe une coordination entre le système d’assurance maladie obligatoire (AMO) et l’assurance maladie complémentaire (AMC), qui partagent la responsabilité du remboursement des soins de santé aux usagers de ce système. Au Brésil, les assurances de santé supplémentaires ont été constituées parallèlement à l’assurance étatique. Ce système privé parallèle offre aux assurés une chaîne de services par le biais des réseaux privés des soins de santé. La régulation étatique de l’offre privée de contrats d’assurance santé dans ces deux pays n’est pas réalisée de façon à permettre un rééquilibrage de la prise en charge des soins de santé entre assurance étatique et assurance privée. Dans ces deux pays, l’assurance étatique demeure responsable du financement de la partie la plus onéreuse des soins de santé. Dans ce travail, il est envisagé de vérifier comment une régulation perfectible réalisée par les États (France et Brésil) par rapport aux organismes privés qui offrent des contrats d’assurance santé, permet, actuellement une privatisation silencieuse de l’assurance étatique qui engendrera de graves problèmes d’accès aux soins de santé pour l’ensemble de la population. Il est envisagé de vérifier quels sont les meilleurs outils de régulation utilisés par les États qui envisagent un rééquilibrage de la responsabilité de la prise en charge des soins de santé entre l’assurance étatique et l’assurance privée.

    Philip Thierno Mbaye, La protection juridique de l'enfant malade : essai d'une approche comparative entre le droit français et le droit sénégalais, thèse soutenue en 2018 à Paris 8, membres du jury : Samba Thiam (Rapp.), Céline Ruet (Rapp.), Christian Byk et Alphonse Yapi-Diahou  

    L’une des particularités du 21ème siècle est indéniablement le progrès scientifique qui, de nos jours, a atteint un niveau jamais égalé. La personne humaine est au cœur de ces bouleversements scientifiques. Tout au long de son existence, la personne traverse différentes étapes qui peuvent davantage accentuer sa fragilité. Parmi ces différentes phases, la période relative à l’enfance reste spécifique. Cependant, la maladie peut accentuer davantage sa vulnérabilité. L’enfant malade est donc doublement affaibli par son incapacité, et par la maladie qui comporte des conséquences sur plusieurs plans. Il mérite une protection juridique en tant qu’être fragile. L’interprétation de la maladie peut avoir différentes connotations en fonction des pays. Le traitement de la maladie de l’enfant dépend alors de ces réalités socioculturelles qui présentent un intérêt considérable. Les enjeux relatifs à la protection de l’enfant malade sont d’une importance telle qu’ils dépassent les frontières nationales et nécessitent une analyse transversale. Le Sénégal et la France constituent un exemple pertinent du fait du passé qu’ils partagent. L’analyse de la relation entre l’enfant malade et le progrès scientifique est nécessaire dès l’instant où les résultats de la recherche peuvent améliorer son état de santé, même si certains essais scientifiques visant au développement de la science peuvent parfois accentuer sa vulnérabilité. Dès lors, la coopération internationale en matière de recherche scientifique reste importante dans le contexte de mondialisation actuel.

  • Marie-Caroline Laï, Pour un développement éthique de l'IA en santé : réflexions pour la construction d'un cadre éthique opérationnel à travers l'exemple de l'oncologie médicale, thèse soutenue en 2023 à Université Paris Cité sous la direction de Marie-France Mamzer, membres du jury : Jacques Demongeot (Rapp.), Bruno Falissard, Michaëla Fontenay et Luigi Flora  

    Contexte. L'intelligence artificielle (IA), qui fascine et véhicule beaucoup de promesses, ne répond à aucune définition opérationnelle consensuelle, et ses contours sont de géométrie variable selon les spécialistes qui s'y intéressent. Un précédent travail d'enquête nous avait conduits à ces constats mais aussi à celui de la quasi-absence du recueil de la perception des patients sur le sujet. En tant que technique susceptible d'interférer avec les pratiques humaines dans le domaine de la santé, l'IA pose la question de savoir si - et comment - ses développements futurs dans ce domaine pourront être concrètement considérés comme éthiques. Si de nombreux enjeux éthiques de l'IA ont déjà été identifiés et peuvent nous inspirer collectivement sur la bonne manière de concevoir et d'utiliser ses applications, l'objectif de ce travail vise à poser les jalons d'un cadre éthique permettant de garantir que l'IA dans les soins ne se développe pas aux dépens des personnes. Méthode. Ce travail s'appuie sur une démarche empirique en plusieurs temps. Le premier temps a permis de co-construire avec des acteurs des différents champs concernés une définition de l'IA pertinente pour mieux cerner ses contours dans le champ de la santé. Dans un second temps, une analyse critique de la littérature a été conduite dans différents secteurs. Des rapports officiels de portée nationale ou internationale ont été analysés, afin d'en extraire d'éventuelles préconisations pour le développement de l'IA en santé et d'étudier leur adéquation avec les principes dits internationaux de l'éthique. Une revue de la littérature biomédicale internationale et des textes réglementaires français sur le sujet a permis un inventaire des « enjeux éthiques » théoriques identifiés et de leurs apports dans la réflexion éthique sur cette biotechnologie. Enfin, à l'aide de la définition préalablement co-construite, la perception de patients dans le domaine de l'oncologie médicale a été recueillie afin de confronter leurs attentes vis-à-vis de l'utilisation de l'IA pour leurs soins avec les considérations de portée générale issues de la littérature. Résultats. Le travail mené de co-construction d'une définition de l'IA, nous a permis de qualifier l'IA d' « agent complexe qui se traduit sous la forme d'outils dotés d'un algorithme informatique . [...] Dans le champ de la santé, l'IA sera développée dans l'objectif d'apporter un bénéfice sensible dans les soins des patients ». Une fois le périmètre de cette thèse ainsi déterminé, les rapports officiels pour le développement de l'IA analysés ont révélé que les préconisations de ces rapports n'entraient pas en confrontation avec les principes internationaux de l'éthique. Néanmoins, les enjeux éthiques soulevés n'en demeuraient pas moins nombreux. Ces enjeux étaient le reflet de ce qui se joue lors d'un affrontement de valeurs et qui suscite la discussion, en réponse à une émotion (espoir ou crainte) induite par la déstabilisation possible de la hiérarchie de nos valeurs. Les patients nous ont permis d'identifier beaucoup de ces enjeux éthiques. Pour autant, nos résultats suggèrent que les patients ayant une pathologie sévère seront favorables au développement de l'IA en santé, indépendamment de leur âge et de leur niveau de littéracie, moyennant certaines conditions. Conclusion. L'élaboration d'un cadre éthique pour le développement d'une biotechnologie, nécessite sans doute de prendre en compte les principes éthiques établis pour le développement de l'IA mais aussi les valeurs sous-jacentes des individus concernés. Il semble que les patients, dont les perceptions sont encore trop peu recueillies sur ce sujet aujourd'hui, pourraient être les plus à même de nous aider à identifier les enjeux éthiques de l'IA. Le cadre ainsi construit à partir de nos résultats nous amène à promouvoir le développement de l'IA tout en protégeant l'individu et en replaçant l'humain et la relation humaine au centre du développement de cette biotechnologie.

    Cédric Gesbert, Les "incidentalomes" et l'imagerie médicale : voir, savoir ?, thèse soutenue en 2022 à Université Paris Cité sous la direction de Marie-France Mamzer, membres du jury : Florian Scotté (Rapp.), Laure Fournier-Dujardin, Sadek Beloucif et Éric Charmetant  

    Contexte : Les procédés techniques d'imagerie sont le garant de la visibilité du clinicien qui est confronté à l'opacité du corps. Ainsi, l'imagerie médicale perce l'obscurité de la chair pour y rechercher d'invisibles lésions. Ces recherches impliquent la génération de nouvelles données qui ne peuvent, parfois, être corrélées à un symptôme clinique ou aux raisons de la recherche effectuée. Ces découvertes inattendues ou fortuites ont donné lieu en 1982 à l'invention d'un néologisme, l' « incidentalome », qui semble cristalliser les interrogations des cliniciens sur les découvertes fortuites faites par les radiologues. Pourtant il ne semble pas posséder de définition bien précise. Comment un terme sans définition consensuelle a-t-il pu se propager dans la littérature médicale ? Ce terme a-t-il un usage dans la clinique des radiologues, des endocrinologues et des chirurgiens ? Ce terme trouve t'il écho dans les domaines de la médecine aussi impactés par la problématique des découvertes fortuites comme la génétique ? Ce terme est-il le signe d'une médecine fondée sur un « tout voir, tout savoir » qui privilégie avant tout les données quantifiables générées par un matériel technologique de pointe ? Méthode : Après une observation initiale en immersion dans le service radiologie de l'Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP), les pratiques radiologiques ont été documentées à partir de la littérature scientifique et médicale existante, d'une étude rétrospective portant sur des dossiers de patients ayant fait l'objet d'une découverte fortuite abdominale puis d'un questionnaire de portée nationale destiné aux radiologues. Résultats : La revue de la littérature démontre que malgré l'existence d'un grand nombre de publications utilisant le terme « incidentalome », celui-ci ne semble pourtant pas posséder de définition bien précise ou consensuelle. L'étude des dossiers démontre que ni le terme « incidentalome » ni l'expression « découverte fortuite » ne sont utilisés dans les comptes-rendus pour décrire les découvertes réalisées. Les radiologues ayant répondu au questionnaire, confirment que les découvertes fortuites les confrontent à une incertitude sur leur étiologie et leur gravité posant la question de l'information du patient. Conclusions : Les « incidentalomes » permettent de voir l'imagerie non plus comme un simple moyen diagnostique mais comme un moyen de générer de nouvelles données hors de tout raisonnement clinique antérieur ou de toute plainte du patient. Leur fréquence élevée a permis au fil du temps, leur intégration par les radiologues dans l'ordre des éventualités à anticiper par des recommandations. Ces découvertes ne sont donc plus fortuites, ni même inattendues, mais bien secondaires à l'usage de la technologie en santé comme c'est le cas en génétique, posant la question de l'information du patient qui demeure épineuse et non consensuelle. Au-delà de cela, ces « incidentalomes » semblent battre en brèche le rêve fou de la clinique qui espérait voir et savoir en une continuité parfaite.

    Kiss-Wede-Sida Ida Raïssa Korbeogo, Les aspects juridiques de l'embryon humain en Afrique, thèse soutenue en 2022 à Paris Est sous la direction de Gérard Teboul et Sara Godechot, membres du jury : Filiga Michel Sawadogo (Rapp.), Marc Pichard    

    Cette thèse a vocation à approfondir les questions relatives à la protection de l’embryon humain en Afrique et à réfléchir aux réponses que le droit pourrait apporter. Avec l’avancée des connaissances fondamentales dans le domaine de la reproduction en Afrique, les juristes s’interrogent sur la protection juridique de l’embryon humain : à quelle catégorie juridique rattacher l’embryon humain ? Faut-il le rattacher à la catégorie de personne ou de chose ? Peut-on sélectionner des embryons humains à travers les diagnostics prénatal et préimplantatoire ? Peut-on congeler les embryons humains in vitro ? Peut-on les donner à la recherche ou à un autre couple ? Peut-on les vendre ? Peut-on les détruire ? Peut-on procréer un enfant avec les gamètes d’une tierce personne ? Peut-on procréer un enfant dans le but de le mettre à la disposition d’une autre personne ? Ces interrogations sont relatives notamment à la vie de l’embryon humain et à sa dignité. La dignité et la vie de l’embryon humain occupent une place importante dans le cadre de ce travail. Certains législateurs africains ont légiféré sur la question de l’embryon humain, d’autres ont pris des dispositions sans pour autant que celles-ci soient complètes et précises. Certains pays africains autorisent des pratiques qui sont interdites dans d’autres pays africains. Comment harmoniser les pratiques entre les différents pays africains, afin d’éviter qu’en traversant les frontières, l’on échappe à des dispositions contraignantes pour profiter de dispositions avantageuses ?La présente thèse vise à démontrer l’existence d’une protection juridique de l’embryon humain en Afrique qui connaît, à bien des égards, des failles qui appellent une amélioration. Elle a notamment pour objectif de proposer une amélioration dans la protection juridique de l’embryon humain en Afrique à travers la création d’un instrument conventionnel africain de protection de l’embryon humain.

    Anne Verdier-Parent, La notion d'intérêt de l'enfant en droit privé à l'épreuve de la bioéthique, thèse soutenue en 2018 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Sadek Beloucif, membres du jury : Guillaume Rousset (Rapp.), Anne-Marie Savard, Marie-France Mamzer, Pierre Le Coz et Éric Martinent  

    Passée de vague considération à « notion magique », selon le Doyen Carbonnier, la notion d'intérêt de l'enfant précède même la naissance de l'enfant. En effet, si l'émergence de l'assistance médicale à la procréation contribue largement à son usage répété, lorsqu'elle doit déterminer le bien-fondé de la demande de recours d'un couple à un tiers médecin pour procréer, l'intérêt de l'enfant se voit même confronté rétroactivement, au droit des femmes conquis et acquis pour l'interruption volontaire de grossesse. Ce faisant, la notion d'intérêt de l'enfant, hier réservée à la personne physique mineure titulaire de droits, s'élargit aujourd'hui au stade plus précoce du projet d'enfant. Autrement dit, une notion traditionnellement retenue comme de nature juridique, s'est progressivement enrichie à la faveur des progrès scientifiques, d'un questionnement d'ordre éthique. Aussi, la mutation de cette notion initiée par la personnification ou l'identification de l'enfant, dans l'imagerie médicale, affecte-t-elle directement le droit, s'agissant notamment, du problème de l'enfant né mort, qui par définition revient aux parents qui lui survivent, comme du problème de l'enfant diagnostiqué handicapé in utero, dont certes, la future naissance dépend de la décision des parents concernés, mais dont la vie interroge tous les pans de la société, au regard de son « devoir » de solidarité. Une fois l'enfant né, l'interrogation de cette notion perdure à travers le problème du respect de sa dignité, en tant qu'être social devant être rattaché à une famille reconnue comme institution fondamentale de la société, questionnement posé concrètement dans les situations de maternité de substitution et de filiation incestueuse. Ainsi, la notion d'intérêt de l'enfant ne peut-elle être appréhendée par rapport à l'enfant seul, en ce sens qu'elle est tributaire d'une chaîne d'autres intérêts qui regardent ses parents futurs ou hypothétiques, intérêts eux-mêmes en interactivité avec ceux de la société, société elle-même sollicitée par l'évolution en cours.

    Xin Chen, L’évaluation de la loi du 1er février 2012 concernant l’acquisition du plein exercice pour les médecins à diplôme hors Union européenne, thèse soutenue en 2017 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Dominique Bertrand, membres du jury : Yong Zhang (Rapp.), Marie-Caroline Meyohas, Olivier Fromentin et Marie-France Mamzer  

    La Procédure d'Autorisation d'Exercice est un dispositif qui concerne l'ensemble des praticiens à diplôme hors Union Européenne. Elle a été instaurée en 2007 par la loi CMU du 27 juillet 1999, complétée par la Loi de Financement de la Sécurité Sociale du 21 décembre 2008, modifiée par la loi 2012-157 du 1er février 2012. La dernière loi concernée, la loi n°2016-1888 du 28 décembre 2016 de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne, met fin à la régularisation de ces praticiens. Depuis l'exécution de la loi 2012-157 du 1er février 2012 jusqu'à la fin de l'année 2016, la Procédure d'Autorisation d'Exercice compte 26562 inscriptions et 14647 présentations dont 4866 reçus aux Epreuves de Vérification des Connaissances à la Procédure d'Autorisation d'Exercice. Nous avons étudié les résultats des Epreuves de Vérification des Connaissances avec des analyses approfondies. Entre 2012 et 2016, la liste A a reçu le plus grand nombre de candidats aux Epreuves de Vérification des Connaissances, soit 21123 inscriptions, 10007 présentations. Le taux de réussite de la liste A varie entre 15% et 19%, sachant que la liste A est une liste qui recueille tous les nouveaux arrivants, les Epreuves de Vérification des Connaissances pour cette liste est un concours. La liste B a reçu 562 inscriptions, dont 413 présentations entre 2012 et 2016 avec un taux de réussite de 24% à 41%. Les épreuves pour cette liste sont sous forme d'examen. La liste C a reçu 4877 inscriptions, dont 4227 présentations entre 2012 et 2016 et le taux de réussite est de 56% à 80%. La liste C est aussi un examen qui recueille tous les praticiens à diplôme hors Union Européenne qui sont déjà installés en France. Nous avons observé que la disparition de la liste C est en partie due au dispositif de la Procédure d'Autorisation d'Exercice qui permet la régularisation des praticiens à diplôme hors Union Européenne. La loi 2012-157 du 1er février 2012 qui modifie les conditions et le périmètre de participation des candidats aux Epreuves de Vérification des Connaissances est une des causes de transfert des candidats de la Liste A à la Liste C. Enfin, les praticiens inscrits au tableau de l'Ordre des médecins, et provenant de la Procédure d'Autorisation d'Exercice, occupent une proportion qui est d'environ 10% dans certains départements en France. Ce chiffre montre le nombre de ces praticiens est quasiment aussi important qu'avant et que leur présence est demandée dans la France entière. Dans certains départements, nous avons pu constater que la présence de praticiens à diplôme hors Union Européenne augmente la densité médicale territoriale en France, démontrant l'importance de leur présence au niveau local, ainsi que dans les zones rurales et de montagnes. Le seul contrôle de l'entrée des praticiens à diplôme hors Union Européenne n'est pas suffisant ; la formation continue de ces praticiens devrait être envisagée afin d'améliorer leur niveau médical d'exercice, et la réorientation territoriale d'installation pourrait être une solution qui augmenterait l'offre de soins au niveau local.

    Mihaela Matei, Le soin courant et le standard de soin dans l'encadrement juridique de la recherche biomédicale, thèse soutenue en 2016 à Montpellier sous la direction de François Vialla, membres du jury : Isabelle Poirot-Mazères (Rapp.), François Lemaire et Marc Dupont  

    La législation relative à la recherche biomédicale est fondée historiquement sur le principe selon lequel la recherche et le soin constituent deux activités distinctes. Perçu comme le garant éthique de tout encadrement normatif de la recherche, ce principe a conduit en France à la création d’un cadre juridique spécifique pour les pratiques médicales expérimentales. En pratique cependant, un protocole de recherche biomédicale est souvent constitué d’actes de recherche intriqués avec les interventions du soin. La distinction entre les pratiques médicales et les interventions expérimentales peut être brouillée par l’objet de la recherche (le soin courant), par la méthodologie employée (l’évaluation en conditions réelles) ou encore par le faible niveau de l’intervention ajoutée par le protocole. Tant les dispositifs juridiques passés que les modèles présents occultent cette évidence en invoquant la séparation du soin et de la recherche. Pourtant la coexistence du soin avec la recherche a créé des tensions que le cadre juridique actuel ne peut résoudre. Il est manifeste que ces dernières n'ont été évacuées en rien par la création de deux régimes juridiques distincts, l'un relatif au soin et l'autre relatif à larecherche biomédicale. De plus, la séparation nette au plan normatif entre les deux activités a empêché l’indispensable réflexion sur l’articulation entre les obligations qui relèvent de la relation médicale et celles qui sont liées à la recherche, telle l'obligation d'assurer la continuité des soins. Le législateur, soucieux de garantir cette frontière, ne traite pas spécifiquement de ces questions. Il est dès lors essentiel de déterminer avec précision le contenu et l’étendue des obligations de soigner ainsi que de mieux encadrer le « soin courant » et le « standard de soin» dans le contexte de la recherche biomédicale. Dans ces conditions, le paradigme juridique centré sur la distinction soin-recherche a-t-il encore un sens?

  • Valérie Olech, Le secret médical et les technologies de l’information et de la communication, thèse soutenue en 2019 à Université de Lorraine sous la direction de Bruno Py, membres du jury : Patrick Mistretta (Rapp.), Alexandra Bensamoun (Rapp.), Thibault Douville et Olivier Renaudie    

    Tout aurait été dit à propos du « secret médical ». Les disputes doctrinales relatives aux fondements du secret professionnel se seraient taries puisqu’il serait désormais délimité par le seul intérêt du malade, ce qui expliquerait par ailleurs la généralisation du secret professionnel à l’ensemble des personnes intervenant dans le système de santé. Pourtant, lorsqu’il s’agit d’interroger le rapport entre les technologies de l’information et de la communication et le « secret médical » le discours de la doctrine manque de clarté. Quel est l’impact des techniques de l’information et de la communication sur le « secret médical » ? La question mérite d’être posée en explorant des cadres d’analyse différents de ceux qui sont traditionnellement employés afin de la reformuler pour savoir ce que révèle le mouvement de fond qui fait pressentir que le « secret médical » est à la fois « protégé » par le droit face à l’utilisation des technologies et « affaibli » en droit et par les technologies.

    Luz Rubiano Espindola, Étude de la régularisation et de l'intégration professionnelle des médecins à diplôme extracommunautaire en France : analyse de la loi de 2006, thèse soutenue en 2018 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Dominique Bertrand, membres du jury : Catherine Quantin (Rapp.), Christophe Segouin (Rapp.), Marie-France Mamzer et Olivier Fromentin  

    Cette étude porte sur l'analyse de la régularisation et de l'intégration professionnelle de praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE) en France par la Procédure d'autorisation d'exercice (PAE) provenant de deux textes législatifs, la loi CMU de 1999 et la loi de Financement de la Sécurité Sociale de 2006. La PAE est composée de cinq étapes, un parcours conditionné par la réussite de chaque étape : (1) inscription ; (2) réussite aux épreuves de vérification de connaissances ; (3) validation des pratiques hospitaliers (4) avis favorable de la Commission d'autorisation d'exercice de la spécialité ; (5) autorisation individuelle d'exercice permettant l'inscription au tableau départemental de l'Ordre. Trois modalités d'inscription sont possibles : la liste A, destinée à tous les praticiens provenant de tout le monde ayant l'intention d'exercer la médecine en France, il s'agit d'un concours dont le nombre de places et de spécialités sont limitées et fixées chaque année par arrêté ministériel. L'intégration professionnelle de ces praticiens favorise l'enrichissement de la profession en permettant l'échange de connaissances et de savoirs. La liste B est réservée aux médecins ayant le statut réfugié, apatride, bénéficiaire de l'asile territorial, bénéficiaire de la protection subsidiaire et les français ayant regagné le territoire national à la demande des autorités françaises. Il s'agit d'un examen, donc le nombre de places n'est pas limité. Pour réussir dans l'examen une note moyenne de 10 sur 20 est exigée pour l'ensemble des épreuves. La liste C, est une disposition transitoire ayant pour but prendre en compte la situation particulière des praticiens exerçant sur le territoire français depuis plusieurs années sous les statuts d'associés ou de faisant fonction d'interne. Il s'agit d'un examen, toutes les spécialités sont ouvertes. Elle est fermée depuis 31 décembre 2016 (la dernière session des épreuves de vérification des connaissances -EVC- a eu lieu en 2016). Quant aux épreuves de vérification des connaissances (EVC) les taux de réussite sont plus élevés dans la liste C par rapport à la liste A, situation attendue compte tenu du fait que la liste A est un concours, tandis que la liste C, est un examen. Le suivi des trajectoires professionnelles des lauréats des épreuves de vérification des connaissances (EVC) dans trois spécialités (médecine générale, pédiatrie et gériatrie), représentant 45 % du total de l'effectif en liste A et 36 % de l'effectif en liste C, ont montré parcours professionnels très divers. Au cours des dix dernières années, dans la spécialité médecine générale, listes A et C, 78 % des médecins ont obtenu leur autorisation d'exercice individuelle ; en gériatrie 90 % des candidats en liste A et 85 % de la liste C ; en pédiatrie 85 % des candidats en liste A et 92 % de la liste C. En ce qui concerne au mode d'exercice on observe (dans les deux listes et dans les trois spécialités) que le mode principal d'exercice est hospitalier. Sans doute, la régularisation de plusieurs milliers de professionnels à diplôme étranger, surtout les dix dernières années, a permis de renforcer le nombre d'effectifs médicaux en France ; entre 2010 et 2017 le nombre de médecins titulaires d'un diplôme français a diminué (-8 259), néanmoins cette « perte » de professionnels a été compensée par l'apport des médecins à diplôme communautaire (+ 1 615) ainsi que pour ceux à diplôme extra-communautaire (+ 6 366). En ce qui concerne à la régularisation et l'intégration professionnelle de ces praticiens, depuis plus de quarante ans il y a eu toujours deux problèmes constants, le premier, concerne à la gestion du stock et le deuxième est lié à ce sujet on peut l'appeler « des ambiguïtés » entre ce que les lois indiquent et ce qui se passe dans la réalité.

    Patricia Mariller, L'encadrement juridique de la thérapie génique, thèse soutenue en 2013 à Dijon sous la direction de Noël-Jean Mazen et Jean-René Binet, membres du jury : Nicolas Mathey  

    La thérapie génique est une recherche biomédicale qui a rencontré un certain succès, notamment la mise sur le marché du premier médicament en 2013. La thérapie génique souffre d’un encadrement juridique complexe en raison d’une disparité des règles applicables. L’encadrement des recherches biomédicales met à la charge du promoteur et de l’investigateur des obligations strictes visant à assurer la sécurité et la protection du patient. Cependant, on ne peut pas parler de droit spécial des recherches biomédicales, les rapports entre le patient et l’investigateur possèdent toutes les caractéristiques classiques de la relation médicale ordinaire. Bien que largement critiquée par la doctrine, la qualification des rapports entre l’investigateur et le patient ne peut être autre que celle de contrat médical. En conséquence, l’uniformisation du droit administratif et du droit civil est nécessaire en matière médicale. La reconnaissance du contrat médical dans les établissements de soins privés et publics est la première étape de cette uniformisation. Outre les rapports contractuels existants entre le médecin et le patient, la loi fournit une protection nécessaire au patient contre les manipulations génétiques. Parfois insuffisante, cette protection mérite discussion.

    Lucile Girard, La demande de soins des personnes transsexuelles en France : prise en charge médicale et respect de la dignité, thèse soutenue en 2013 à Paris 5 sous la direction de Irène François-Purssell, membres du jury : Clotilde Rougé-Maillart (Rapp.), Marc Revol (Rapp.), Christian Hervé et Alain Béry  

    Le parcours de soins des personnes transsexuelles relève d’une prise en charge multidisciplinaire comportant des aspects médicaux, sociaux et juridiques. Ces trois pôles agissent en interaction et en complémentarité.En France, le protocole établi par la Sécurité sociale en 1989 impose un suivi psychiatrique des personnes d’au moins deux ans avant qu’elles puissent prétendre à une prise en charge de l’opération de réassignation sexuelle ; ceci dans le but, entre autres, d’évaluer la qualité de leur demande. Ces consultations sont souvent décriées par les personnes transsexuelles qui les trouvent stigmatisantes parce qu’elles associent ouvertement leur trouble à la maladie psychiatrique. Les personnes transsexuelles considèrent que le suivi psychiatrique imposé est une atteinte à leur dignité dans le sens où leur parole se trouve remise en question par des questionnaires et des évaluations, établis par un personnel médical qui ne peut ressentir ce qu’elles vivent. Actuellement, beaucoup de personnes transsexuelles ne suivent pas ce protocole médical recommandé par la Haute autorité de santé (HAS), qu’elles estiment trop rigide et éloigné de leurs besoins ; elles organisent elles-mêmes leur parcours ayant parfois recours à des actes chirurgicaux pratiqués à l’étranger. Pour finir, ce parcours de soins serait incomplet s’il n’était validé par une modification de l’état civil ; ainsi le parcours médical de transformation de la personne se trouve lié à un parcours juridique garant de l’intimité et des droits de la personne.Les origines psychologiques, psychiatriques, biologiques ou génétiques du transsexualisme sont encore discutées, sans qu’actuellement aucune réponse ne puisse être donnée de façon reproductible et fiable ; seules des interrogations sont posées. Dans ce contexte d’incertitudes, les paroles que nous avons recueillies font apparaître une réalité du terrain où la personne est, par la force des choses, au centre de l’acte de soins et heurte la conception scientifique de la médecine par ses choix et ses attitudes. Ces différents parcours de vie nous ont montré combien le respect de la personne dans sa différence, non quantifiable et inclassable, était important. Le respect de l’expertise acquise de la part du patient, le respect de sa vérité, de sa décision et de ses choix, sont des revendications qui sont apparues régulièrement. Par ailleurs, au-delà de l’aide médicale demandée, le besoin d’aide psychologique, de soutien moral et financier dessine le profil de personnes vulnérables qu’il convient de soigner et dont il convient de prendre soin. Toutefois il ne faut pas oublier la violence des actes demandés, les interrogations qu’ils suscitent chez les patients et les praticiens concernés. La décision d’entreprendre tous les traitements médicaux et chirurgicaux nécessaires au bien-être de la personne, si elle est présentée comme une décision personnelle, entraîne dans sa dynamique de nombreux acteurs. Certains choisissent d’adhérer à cette transformation, d’autres se trouvent parfois contraints de l’accepter