Anne Simon

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.

Centre Droit, Éthique et Procédures
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  • THESE

    Les atteintes à l'intégrité des personnes détenues imputables à l'Etat : contribution à la théorie des obligations conventionnelles européennes : l'exemple de la France, soutenue en 2013 à Paris 1 sous la direction de Christine Lazerges, membres du jury : Françoise Tulkens, Jocelyne Leblois-Happe, Pascal Beauvais, Laurence Burgorgue-Larsen et Jean-Marie Delarue   

  • Anne Simon, Isabelle Fouchard, Droit de l'incarcération, puf, 2024, Thémis ( Droit ), 682 p. 

    Anne Simon, Frontières, Editions A. Pedone, 2023, 323 p. 

    Anne Simon, Isabelle Fouchard, Les revers des droits de l’homme en prison, Mare et Martin, 2019, 220 p., Mare & Martin, 2019 

    Anne Simon, Les atteintes à l'intégrité des personnes détenues imputables à l'État, Dalloz, 2015, Bibliothèque de la justice, 593 p.  

    La 4ème de couverture indique : "Les conditions d'exécution de toute mesure privative de liberté sont déterminantes de son sens et de son efficacité en termes de réinsertion et de lutte contre la récidive. La préservation des personnes détenues constitue un facteur de légitimité indéniable de l'institution carcérale et de son rôle au sein d'une société démocratique. - En vertu des articles 2 et 3 de la Convention européenne, qui protègent respectivement le droit à la vie et la prohibition des traitements inhumains et dégradants, la jurisprudence européenne a identifié une pluralité d'obligations mises à la charge des États. Les atteintes portées à l'intégrité des personnes détenues peuvent être directement imputables à l'État lorsqu'elles résultent du fonctionnement officiel de l'institution, en particulier des fouilles, des placements à l'isolement, des rotations de sécurité, ou des conditions de détention. Elles peuvent aussi lui être indirectement imputables, lorsque la défaillance étatique a permis ou toléré la réalisation d'un acte particulier violant ces droits absolus protégés. L'élaboration des critères d'imputation à l'État de ces atteintes et les limites de la responsabilité étatique sont précisément déterminées par la définition et l'intensité des obligations européennes. - Si la Cour de Strasbourg apparaît comme le premier facteur de la mutation du droit pénitentiaire, les lacunes de sa jurisprudence pourraient avoir des effets contradictoires et faire obstacle à l'élaboration d'une théorie cohérente des obligations conventionnelles européennes.

  • Anne Simon, « La prison comme lieu de soins. Ambitions théoriques et difficultés pratiques », Dix ans d'application de la loi pénitentiaire. Bilan et perspectives, 2021 

    Anne Simon, « Respect de la dignité des personnes incarcérées : vers un nouveau partage des compétences et des responsabilités », S. Zientara-Logeay (dir.), Les conditions de détention, condition de la détention, 2021   

    Anne Simon, Isabelle Fouchard, « Les mutations françaises du droit de l’incarcération sous l’impulsion de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme », G. Cliquennois et Hugues de Suremain (dir.), The evolving Protection of Prisoners’ Rights in Europe, Routledge, 2020 

    Anne Simon, « Intégrité », E. Gallardo et M. Giacopelli, L'élaboration d'un droit de la privation de liberté : étude autour des Recommandations minimales du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), LexisNexis, 2020 

  • Anne Simon, « Prisons indignes: le législateur contraint à l'imagination ; Note sous Conseil constitutionnel, 2 octobre 2020, décision numéro 2020/858-859 QPC », Gazette du Palais, Gazette du Palais - Gazette du Palais, Lextenso , 2020, n°41, pp. 22-24 

    Anne Simon, « L'histoire sans fin de la disparition des courtes peines ; Note sous Loi numéro 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, Journal officiel numéro 0071 du 24 mars 2019 », Gazette du Palais, Gazette du Palais - Gazette du Palais, Lextenso , 2019, n°40, pp. 68-70 

    Anne Simon, Elsa Supiot, « Avant-propos », PUP, 2019  

    L’empreinte génétique peut-elle vraiment être qualifiée de « reine des preuves » ? Quelle est l’incidence de l’expertise génétique sur le procès pénal entendu au sens large, de l’enquête à la décision de justice ? La preuve génétique et les fichiers qui l’accompagnent soulèvent des questions tenant à la fiabilité et à la valeur de cet élément de preuve et aux atteintes qu’elle est susceptible de porter à certains droits fondamentaux. Ces interrogations ont été à l’origine d’un projet de reche...

    Anne Simon, Elsa Supiot, « Propos conclusifs », PUP, 2019  

    Le projet de recherche Le procès pénal à l’épreuve de la génétique a produit des résultats substantiels formulés dans le rapport rendu à la Mission Droit et Justice en juin 2017. Les travaux menés sur une période de deux années ont permis à l’équipe de réunir une grande quantité d’informations sur les systèmes juridiques des différents pays étudiés (Allemagne, Angleterre, États-Unis, France, Italie). Leur confrontation permet d’observer des mouvements de convergence qui dessinent les grandes ...

  • Anne Simon, « Ce que les formulaires font au droit », le 28 novembre 2024  

    Colloque organisé par le GIP-IERDJ avec le CHAD, Nanterre Université, et Sciences Po

    Anne Simon, « Les violences gynécologiques et obstétricales saisies par le droit », le 26 mars 2024  

    Conférence organisée par l'ADPM et la Faculté de droit, Université de Poitiers

    Anne Simon, « Droit de l'incarcération », le 21 mars 2024  

    Table ronde organisée par l'ISJPS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Anne Simon, « Les populations de la privation de liberté », le 14 mars 2024  

    7e colloque des jeunes chercheurs/chercheuses organisé par l'ISJPS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Anne Simon, « Santé mentale et politique criminelle », le 17 février 2023  

    L’IERDJ vous invite à la présentation du numéro 44 de la revue Archives de politique criminelle

    Anne Simon, « Le droit à l'épreuve du social », le 08 avril 2022  

    Porté par Droit & Changement Social (UMR 6297) et le Centre de Théorie et Analyse du Droit (UMR 7074).

    Anne Simon, « Les violences gynécologiques et obstétricales saisies par le droit », le 13 décembre 2021  

    Déjeuners du droit du dommage corporel organisé dans le cadre du projet IUF « Standardisation de la Réparation du Dommage Corporel », Université Savoie-Mont Blanc

    Anne Simon, « Contrôle des lieux de privation de liberté : aspects juridiques et enjeux pratiques », le 23 août 2021  

    4e édition de l'Université d'été organisée par l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (ISJPS)

    Anne Simon, « Dix ans d'application de la loi pénitentiaire », le 02 juillet 2021  

    Colloque des jeunes pénalistes de l’AFDT, IFTJ, Université de Pau et Pays de l’Adour

    Anne Simon, « Sociétés en danger. Menaces, peurs, perceptions, savoirs, réactions, résiliences », le 20 novembre 2020  

    8ème Journée des Sciences Sociales organisée par la Fondation pour les sciences sociales

    Anne Simon, « La motivation des peines », le 05 décembre 2019  

    Organisé par l’IODE, Université Rennes 1 sous la responsable scientifique de Laurent Rousvoal, IODE UMR CNRS 6262

    Anne Simon, « Quelle politique pénale pour l’Union européenne ? », le 07 novembre 2019  

    Organisé par le Comité de rédaction des Archives de politique criminelle et le Centre de droit pénal et de criminologie, UFR Droit et science politique, Paris-Nanterre

    Anne Simon, « Les mutations du parquet », le 04 octobre 2019  

    Organisé par le Centre Michel de l’Hospital sous la direction de Marie Nicolas-Greciano, MCF en droit privé et sciences criminelles

    Anne Simon, « Prison et nouvelles technologies : quelle protection des droits fondamentaux ? », le 23 mai 2019  

    Organisé par l’Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne (ISJPS-Univ. Paris 1) et European Prison Litigation Network dans le cadre des Rencontres Européennes « Prison et numérique »

    Anne Simon, « Les mutations de la procédure pénale », le 25 avril 2019  

    Organisé par le laboratoire IODE, Université de Rennes - CNRS

    Anne Simon, « Surmonter les obstacles de l’accès des personnes détenues au droit et au juge : perspectives européennes », le 06 décembre 2018 

    Anne Simon, « Le procès pénal à l'épreuve de la génétique », le 19 novembre 2018  

    Organisé par l’Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne (UMR 8103 CNRS –Paris 1)

    Anne Simon, « Une nouvelle histoire de la prison et de l'enfermement », le 07 novembre 2018  

    Organisé par Falk Bretschneider, EHESS ; Vincent Milliot, Université Paris 8 ; Philippe Minard, Université Paris 8, EHESS et Natalia Muchnik, EHESS

    Anne Simon, « La politique et le droit pénal », le 28 septembre 2018  

    Organisé sous la direction d'Evan Raschel, Professeur de droit privé et de sciences criminelles avec l'AFDP, Association Française de Droit Pénal et ses Jeunes Pénalistes

    Anne Simon, « Les sens de la privation de liberté », le 15 mars 2018  

    4ème colloque des jeunes chercheurs

    Anne Simon, « Le revers des droits de l’homme en prison », le 12 septembre 2017  

    Organisé sous la responsabilité scientifique de Isabelle Fouchard, Chercheur au CNRS et Anne Simon, Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

    Anne Simon, « Violence et Droit », le 18 novembre 2011  

    Journée d'Etudes des Jeunes Chercheurs de l'Institut d'Etudes de Droit public

    Anne Simon, Les atteintes à l'intégrité des personnes détenues imputables à l'Etat, thèse soutenue en 2013 sous la direction de Christine Lazerges, membres du jury : Jocelyne Leblois-Happe (Rapp.), Pascal Beauvais (Rapp.), Laurence Burgorgue-Larsen et Jean-Marie Delarue    

    Les conditions d'exécution de toute mesure privative de liberté sont déterminantes de son sens et de son efficacité en termes de réinsertion et lutte contre la récidive. La préservation de l'intégrité physique et psychique des personnes détenues constitue un facteur de légitimité indéniable de l'institution carcérale et de son rôle au sein d'une société démocratique. En vertu des articles 2 et 3 de la Convention européenne des droits de l'homme, qui protègent respectivement le droit à la vie et la prohibition des traitements inhumains et dégradants, la jurisprudence européenne a identifié une pluralité d'obligations mises à la charge des États. Les atteintes portées à l'intégrité des personnes détenues dans le cadre de la détention carcérale peuvent être directement imputable à l'État lorsqu'elles résultent du fonctionnement officiel de l'institution, en particulier des fouilles, des placements à l'isolement, des rotations de sécurité, ou des conditions de détention. Elles peuvent aussi lui être indirectement imputables, lorsque la défaillance étatique a permis ou toléré la réalisation d'un acte particulier violant ces droits absolus protégés. L'élaboration des critères d'imputation à l'État de ces atteintes au droit à l'intégrité des personnes détenues et les limites de la responsabilité étatique sont précisément déterminées par la définition et l'intensité des obligations européennes. Si la Cour de Strasbourg apparaît comme le premier facteur de la mutation du droit pénitentiaire et d'une protection renforcée des droits des personnes incarcérées, les lacunes de sa jurisprudence pourraient avoir des effets contradictoires et faire obstacle à l'élaboration d'une théorie cohérente et systématisée des obligations conventionnelles européennes.