Coll. Droit du patrimoine culturel et naturel, 242 pages
Présentation de l'éditeur
La valorisation d’un bien, quel qu’il soit, présuppose l’existence d’une chose susceptible d’appropriation dont la valeur est a priori absente ou inférieure à celle qui pourrait lui être reconnue à la suite d’une intervention. Rapportée aux biens du secteur culturel, cette définition pose inévitablement la question de savoir de quelle valeur on parle. S’agit-il de conférer une valeur culturelle à des biens et de la renforcer lorsqu’elle est déjà présente ou bien le but est-il de dégager une valeur marchande à partir de biens dont l’identité culturelle est réputée ? Ces deux acceptions ont depuis longtemps fait l’objet de systématisations par les pouvoirs publics. La finalité n’étant pas la même, il en est ressorti des procédés distincts. On aurait tort toutefois de dresser des analyses séparées de ces deux formes de valorisation : d’une part, elles peuvent se conjuguer ; d’autre part, elles sont susceptibles d’entrer en conflit.
Les actes du colloque qui s’est tenu à Toulouse le 21 octobre 2014 dressent le bilan des outils de mise en valeur des biens culturels locaux, tout en révélant les enjeux et défis qui leur sont attachés. En croisant les expériences de la France et de l’Italie, le présent ouvrage invite au
surplus le lecteur à une réflexion comparatiste sur un domaine en pleine mutation.
Avec les contributions de Nathalie BETTIO, Katia Blairon, Marco CAMMELLI, Pierre-Alain COLLOT, Marie Cornu, Martine CORRAL-REGOURD, Pierre Galan, Florent Garnier, Nicoletta PERLO, Giuseppe PIPERATA, Karl-Henri VOIZARD.