Présentation
L'offre de crédit est en mutation progressive en application de la réglementation Bâle III adoptée en réaction à la crise des subprimes. Qu'en est-il en zone euro et en Afrique ? L'ouvrage dresse un état des lieux de l'intermédiation bancaire dans le financement de l'économie réelle en considérant ce que proposent les droits français, belge, italien, et s'agissant des états africains principalement les droits marocain et sénégalais.
Trois axes sont retenus. Le premier concerne l'encadrement du crédit et ses conséquences. Le deuxième axe vise la titrisation des créances bancaires ou des crédits, soulevant la question du bien-fondé du retour en grâce de la technique financière à l'origine de la crise. En troisième lieu, les solutions du contentieux bancaire sont examinées hors et dans le contexte des procédures collectives, y compris dans l'espace OHADA. La banque peut ne pas gagner. Il s'agit de présenter les paysages bancaires dans leur diversité, leurs adaptations et les évolutions souhaitées. La structure des banques est à l'étude à l'échelle de l'UE et l'inclusion financière progresse en Afrique.
L'ouvrage invite à prendre la mesure de la construction d'un modèle économique au service des investissements et de la croissance au sein duquel la banque s'adapte ou s'impose. Tel fut le thème du colloque international du 22 avril 2015 qui s'est tenu lors des 9es Journées Scientifiques de l'Université de Toulon.
Préface de Jean-Pierre Sortais.
Anne-Marie Romani est maître de conférences HDR à l'Université de Toulon, responsable du master 2 Droit de la banque. Elle est membre du Centre de Droit et de Politique Comparés Jean-Claude Escarras (CDPC-JCE, UMR-CNRS 7318 DICE).
Contributions de Abdelali Abbour, Alain Martial, Akué Mickala, Philippe Barbier, Pauline Bégasse De Dhaem, Pietro G. Bembo, Daniel Cabardos, Georges Cavalier, Massimo Cavino, Julien Couard, Seydou Diouf, Valérie Gomez-Bassac, Stéphane Le Lez, Didier Patoux, Frédéric Peysson, Florence Reille, Moulay Mohamed Lahbib Rhalib.