Le master Droit pénal et sciences criminelles permet aux étudiants une spécialisation progressive dans les différents domaines de la matière répressive, tout en préservant un caractère généraliste nécessaire à une formation juridique complète. En 1ère année, les matières pénales fondamentales (droit pénal spécial des personnes, des biens et des affaires, droit de la sanction pénale, droit pénal des mineurs…) ou complémentaires (droit international pénal, criminologie, histoire du droit pénal…) côtoient ainsi les matières juridiques complémentaires (droit processuel, droit de la CEDH, droit des contrats spéciaux, droit international privé…) pour offrir aux étudiants la meilleure couverture des programmes des épreuves des principaux concours et examens juridiques et judiciaires. En 2ème année, les différentes disciplines de droit pénal font l’objet d’approfondissements et d’une mise en pratique accrue. La spécialisation se poursuit ainsi, tout en favorisant l’acquisition de connaissances techniques dans des domaines aux frontières du droit et de la science.
La formation offre aux étudiants l’ensemble des prérequis pour se présenter aux épreuves des examens ou concours d’accès à la magistrature, au barreau, ainsi qu’aux divers métiers de la police, de la gendarmerie, de l’administration pénitentiaire ou de la protection de la jeunesse notamment. Elle permet également aux étudiants qui souhaitent faire une carrière universitaire d’avoir une première expérience de la recherche à travers la rédaction d’un mémoire. Dans ce dessein, la formation mêle exercices classiques (dissertation juridique, commentaires de textes, cas pratiques...) et travaux à visée professionnalisante (étude de dossiers judiciaires, élaboration de veilles documentaires ou rédaction de rapports, présentation orale, participation à des reconstitutions de procès). L’accent est mis sur les interactions avec les milieux professionnels afin de permettre aux étudiants de préparer au mieux leur insertion future. Les deux années de master tendent en outre à assurer la continuité de l’apprentissage d’une langue vivante étrangère pour offrir aux étudiants un niveau satisfaisant d’anglais juridique.