Caroline Gau-Cabée

Maître de conférences
Histoire du droit et des institutions.
Faculté de Droit et Science Politique

Centre Toulousain d'Histoire du Droit et des Idées Politiques
  • THESE

    L'invention d'un hybride juridique : le droit d'usage dans la jurisprudence et la doctrine au XIXème siècle, soutenue en 1999 à Toulouse 1 sous la direction de Jacques Poumarède

  • Caroline Gau-Cabée, La cassation française à l'épreuve du nombre: chronique d'une émancipation inachevée, IRJS Éditions, 2021, Les voies du droit, 570 p. 

    Caroline Gau-Cabée, Olivier Descamps, Nader Hakim, La pensée juridique et le destin du code civil, Presses universitaires de France, 2008, 285 p. 

    Caroline Gau-Cabée, Droits d'usage et code civil: l'invention d'un hybride juridique, LGDJ, 2006, Bibliothèque de droit privé, 566 p. 

    Caroline Gau-Cabée, Le tribunal criminel de l'Aude 1792-1796, 1994 

  • Caroline Gau-Cabée, « Florence Renucci-Félix Éboué, Les coutumes dans la fabrique des droits africains », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2023, n°04, p. 983   

  • Caroline Gau-Cabée, « Pourquoi (et comment) écrire une histoire du filtrage des pourvois en cassation ? », le 01 février 2022  

    Organisée par l'Université Toulouse 1 Capitole dans le cadre du Cycle de conférences "Actualité de l'histoire du droit"

    Caroline Gau-Cabée, « Deux siècles de Jurisprudence : la Cour de cassation au service du droit et du justiciable (1790 - 2020) », le 26 novembre 2021  

    Colloque organisé par le Comité d'Histoire de la Cour.

  • Caroline Gau-Cabée, "Guy Adjété Kouassigan (1934-1981). Une œuvre pionnière, un destin d’exception. Ou comment servir l’Homme, l’Afrique et le Droit", Journée d'étude organisée par le CTHDIP 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Nicolas Llesta Ferran, La doctrine du XIXe siècle et l’individualisme juridique : discours des juristes sur l'ordre social contemporain, thèse soutenue en 2022 à Bordeaux sous la direction de Nader Hakim, membres du jury : Frédéric Audren (Rapp.), Géraldine Cazals, Annamaria Monti et Romy Sutra  

    La promulgation du Code civil en 1804 n’a pas conduit uniquement à la réorganisation du droit civil français, mais aussi à l’institutionnalisation d’un tout nouvel ordre social. Ses rédacteurs, puis la doctrine du XIXe siècle réalisent, notamment par l’intermédiaire de cette oeuvre, un véritable compromis idéologique entre la pensée révolutionnaire et celle de l’Ancien Régime. Par leurs interprétations, ils mettent fin à la Révolution, tout en sauvegardant de nombreux éléments issus de l’Ancien Régime. C’est ainsi que se côtoient une influence janséniste et un modèle familial traditionnel, avec une perception mécaniciste de l’individu et un jusnaturalisme au spiritualisme éclectique. Il en résulte un discours individualiste juridique moins libéral que disciplinaire ou coercitif, trouvant sa justification dans une théodicée qui tend à faire la promotion d’un nouvel idéaltype individuel, comportemental et moral. Ce nouvel idéaltype nous semble être un témoin clef du combat anthropologique qui se joue tout au long du XIXe siècle : l’idéal individuel et social passe du notable d’inspiration nobiliaire sous l’Empire à un orléanisme à tendance bourgeois sous les régimes suivants, avant de se conclure par l’avènement d’un ordre social pleinement bourgeois qu’à la fin du siècle, pendant la Belle Époque.