Eric Wenzel, Stéphane Durand, Éric Wenzel, 100 fiches d'histoire moderne, 3e éd., Bréal et Cyberlibris, 2024, 302 p.
"De la Renaissance aux révolutions, ce livre croise une approche thématique avec une approche géographique pour mettre en valeur les mouvements d'ensemble tout en observant leur développement dans les creusets nationaux. Cet ouvrage, structuré en fiches de 2 ou 4 pages, propose une synthèse simple et précise qui fournit au lecteur des repères, des clés de lecture, des pistes de réflexion pour envisager l'ensemble des évolutions du monde durant cette période. Un volume utile aux étudiants, aux enseignants et à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire
Eric Wenzel, Éric Roulet, Leslie Choquette, Luca Codignola, Jonathan Duchesne [et alii], Partir aux Amériques: les minorités religieuses et le peuplement du Nouveau monde, XVe-XIXe, Presses universitaires du Septentrion, 2024, Histoire et civilisations, 250 p.
Eric Wenzel, Christophe Juhel, Didier Baisset, François-Pierre Blanc, Aymat Catafau [et alii], Les hommes du droit: les hommes et le droit en Roussillon et dans le midi de la France du Moyen-âge au XIXe siècle, Presses universitaires de Perpignan et OpenEdition, 2023, Études
Depuis le Moyen âge, dans le Midi de la France, le droit et les juristes occupent une place centrale. Les juristes participent au fonctionnement des institutions administratives, judiciaires et sociales : ils sont professeurs d’université, juges royaux, seigneuriaux ou municipaux, avocats, procureurs, huissiers, greffiers, notaires, simples commis ou clercs et cumulent parfois ces activités ou fonctions. Ils participent à la formation, à la conservation et l’application d’un droit qui irrigue la société tout entière. Ces « hommes du droit » issus de dynasties de juristes ne sont pas de purs esprits. Ces praticiens sont dépositaires d’un savoir mais aussi d’un savoir-faire. Ils sont les intermédiaires naturels entre les institutions et les justiciables. Ils conseillent ces derniers, en reçoivent les plaintes et déclarations diverses, rédigent leurs contrats, testaments ou contrats de mariage, initient les actions judiciaires requises et leur rendent justice. L’accès de la population à la justice et au droit est d’autant plus facile que des procédures sommaires, rapides et orales, lui sont ouvertes et que les plus pauvres bénéficient d’une justice gratuite ou de l’assistance d’un avocat commis d’office. Autant de personnages, d’institutions ou de phénomènes parfois encore méconnus, notamment en Roussillon, et auxquels s’intéressent les contributions du présent volume
Eric Wenzel, Éric Wenzel, Justice et société coloniales en Nouvelle-France: le procès de l'esclave amérindienne Marie en 1759, l'Harmattan et l'Harmattan, 2021, Historiques ( Série travaux ), 108 p.
Eric Wenzel, Éric de Mari, Éric Wenzel (dir.), La magistrature ultramarine au temps du Premier Empire colonial (1500-1800): statuts, carrières, influences, Éditions universitaires de Dijon, 2020, Histoires, 184 p.
Eric Wenzel, Éric Wenzel, La Grenade française et ses institutions coloniales aux XVIIe et XVIIIe siècles: entre échanges et dépendance, L'Harmattan, 2020, 268 p.
Cet ouvrage analyse la gouvernance et l'administration de cette petite colonie à l'époque moderne. Centrée sur le système général des Antilles françaises et sur les grandes îles comme Saint-Domingue, la recherche historique a négligé les petits espaces ultramarins. Or, ceux-ci possèdent d'évidentes singularités : à la Grenade, les gouverneurs particuliers, chargés de tâches principalement militaires, doivent aussi y assurer l'essor économique et démographique. Tribunaux et magistrats participent également de l'ordre colonial, au point de s'opposer parfois aux riches et puissants planteurs, mais aussi aux autorités royales. La Grenade, longtemps dépendante de la Martinique, est intégrée à un réseau d'échanges qui englobe les colonies françaises de l'espace atlantique, de la Nouvelle-France à la Guyane.
Eric Wenzel, Pierre Prétou, Jean-Marie Augustin, Laurent Bihl, Frédéric Chauvaud [et alii], L'arrestation: interpellations, prises de corps et captures depuis le Moyen âge, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019, Histoire
Eric Wenzel, Eric de Mari, Éric de Mari, Éric Wenzel (dir.), Les Justices d'exception dans les colonies (XVIe-XXe siècle). La balance déséquilibrée de Thémis ultramarine: la balance déséquilibrée de Thémis ultramarine, Éditions universitaires de Dijon, 2018, Histoires, 238 p.
Eric Wenzel, Éric Wenzel (dir.), Le peuple, le crime et la justice: mélanges offerts en l'honneur du professeur Benoît Garnot, Éditions universitaires de Dijon, 2017, Histoires, 172 p.
Eric Wenzel, Eric de Mari, Éric Wenzel, Éric de Mari (dir.), Adapter le droit et rendre la justice aux colonies. Thémis Outre-mer (XVIe-XIXe siècle): Thémis outre-mer (XVIe-XIXe siècle), Éditions universitaires de Dijon, 2015, Histoires, 246 p.
Eric Wenzel, Stéphane Durand, Éric Wenzel, 100 fiches d'histoire moderne, 2e éd., Bréal, 2013, 100 fiches, 286 p.
Eric Wenzel, Éric Wenzel, La justice criminelle en Nouvelle-France (1670-1760): le grand arrangement, Éditions Universitaires de Dijon, 2012, Sociétés, 168 p.
Eric Wenzel, Éric Wenzel, La torture judiciaire dans la France de l'Ancien Régime: lumières sur la question, Éditions universitaires de Dijon, 2011, Sociétés, 137 p.
Eric Wenzel, Éric Wenzel (dir.), Justice et religion, Ed. Universitaires d'Avignon, 2010, 347 p.
Eric Wenzel, Éric Wenzel, Annie Rivara, Marcel F.-X. Emmanuelli, Institutions et société dans la Provence moderne, Fédération historique de Provence, 2008, 244 p.
Eric Wenzel, Stéphane Durand, Éric Wenzel, 100 fiches d'histoire moderne, Bréal, 2007, 285 p.
Eric Wenzel, Éric Wenzel, Curés des Lumières: Dijon et son diocèse, Éditions universitaires de Dijon, 2006, Sociétés, 191 p.
Eric Wenzel, Éric Wenzel, La justice partagée: les magistrats bourguignons face aux meurtriers d'un curé de campagne 1711-1727, Ed. universitaires de Dijon, 2001, Institutions, 116 p.
Eric Wenzel, Éric Wenzel, Le monitoire à fin de révélations sous l'Ancien Régime: normes juridiques, débats doctrinaux et pratiques judicaires dans le diocèse d'Autun (1670 - 1790),, 2001, 384 p.
Eric Wenzel, Éric Wenzel, Jean Bart, Jean-Jacques Clère, Pierre Bodineau [et alii], Le monitoire à fin de révélations sous l'Ancien Régime: normes juridiques, débats doctrinaux et pratiques judiciaires dans le diocèse d'Autun (1670-1790), 1999, 384 p.
Le monitoire à fin de révélations, ancienne procédure canonique sécularisée, est pleinement intégré à la procédure criminelle par l'ordonnance d'aout 1670. Il se doit de respecter certaines dispositions sous peine de nullité : anonymat des personnes, moyen de preuves subsidiaires, limitation aux crimes graves et scandales publics... Si le monitoire est assez bien connu dans ses normes juridiques, il n'a été l'objet d'aucune étude de fond quant à son emploi par les tribunaux et les justiciables. Il est habituellement vu comme une forme de délation, utilisée de manière abusive. L'exemple du diocèse d’Autun (708 paroisses, 1504 monitoires conservés, essentiellement dans les archives de l'officialife) démontre que le droit et la jurisprudence sont assez bien respectés. La pratique judiciaire ne corrobore pas l'image négative qui entoure le monitoire. Il n'y a, en réalité, pas d'abus manifeste dans l'usage de celui-ci. Par contre, le clergé, malgré des tentatives de résistance (surtout à la fin du XVIIe siècle), ne contrôle plus guère la procédure monitoriale, ce qui pose certains problèmes, notamment en matière d'excommunication. Le monitoire reste une procédure d'exception : seules environ 10 % des instructions criminelles des bailliages donnent lieu à un monitoire (5 % des procédures seigneuriales). Le monitoire est principalement utilise par les victimes elles-mêmes (plus de 75 % sont dus à des requêtes de particuliers). Ce sont surtout les élites sociales qui y recourent. Les gens des villes sont surreprésentés (30-40 % des requêtés). La quasi-totalité des paroisses connait la publication d'au moins un monitoire, qui est surtout une pratique des justices seigneuriales (près de 60 % des fulminations). Des lors, il se trouve que le monitoire sert surtout à régler une "petite" délinquance : 75 % des requêtes sont dues à une délinquance contre les biens, dont près de 40 % de vols : la grande criminalité est peu présente (moins de 5 % de crimes contre l'état et sacrilèges, environ 10 % d'homicides en tous genres) ; les problèmes de la vie rurale sont omniprésents. Il est donc quelque peu détourné de sa fonction première. Le monitoire apparait comme un moyen de "judiciarisation" de l'ancienne société, un instrument au service de la monarchie absolue, sans fournir les résultats souhaités. Il est en effet d'une efficacité relative.
Eric Wenzel, Éric Wenzel, Benoît Garnot, Christine Lamarre, Jean Bart [et alii], Contribution à l'histoire du clergé paroissial d'Ancien Régime: l'exemple du diocèse de Dijon au XVIIIe siècle, 1996, 529 p.
Au 18e siècle, le clergé paroissial du diocèse de Dijon évolue dans un petit évêché de 156 paroisses crée tardivement en 1731. La majorité des prêtres sont issus des familles d'artisans et de marchands. Le recrutement urbain est majoritaire jusqu'en 1760 environ, la capitale provinciale tirant à elle plus de 50 % des clercs. Mais on ne constate pas de changement majeur dans la sociologie du recrutement après cette date : les artisans et marchands ruraux prennent la place de leurs homologues urbains. Le diocèse ne connait aucune crise véritable de recrutement après 1750. Les clercs sont presque toujours en nombre suffisant pour les postes proposés. Mais paradoxalement, le diocèse est envahi par une proportion importante de prêtres étrangers (plus de 30 % des bénéfices) venus des diocèses périphériques essentiellement. Les clercs sont formés au collège jésuite des Godrans alors que les séminaires diocésains sont partiellement désertés. Les évêques refusant l'éducation proposée par les jansénistes oratoriens. Le clergé dijonnais peut être divisé entre les prêtres des plateaux de l'ouest (la montagne dijonnaise) et ceux des riches terres de la plaine de la Saône et de la cote viticole ; les prêtres de la capitale épiscopale formant un clergé privilégié. Les disparités de condition sont grandes, les congruistes majoritaires à plus de 80 % à la fin du siècle, mais les curés appartiennent au monde des petits notables du monde rural. Les quelques mémoires laisses par les prêtres dijonnais laissent entrevoir un attachement profond à l'idéal tridentin. Le clergé dijonnais est occupé par de lourdes charges spirituelles et sociopolitiques (assistance, contrôle des populations ...). Une petite majorité de prêtres (51%) votent la constitution du clergé de 1791.
Eric Wenzel, Éric Wenzel, Le Logement à Dijon au XVIIIe siècle, 1991, 128 p.