Damien Fallon

Maître de conférences
Droit public.
Faculté de Droit et des Sciences sociales

Institut de Droit Public
  • THESE

    L'abstention de la puissance publique et la garantie des droits fondamentaux, soutenue en 2012 à Toulouse 1 sous la direction de Xavier Bioy 

  • Damien Fallon, Samy Benzina, Olivier Beaud, Guillaume Drago, Mathilde Heitzmann-Patin [et alii], Le Conseil constitutionnel est-il le gardien des libertés ?: actes du colloque de Poitiers, 25 octobre 2019, Université de Poitiers, Presses universitaires juridiques et LGDJ Lextenso, 2021, Collection de la Faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers. Actes & colloques, 234 p.  

    Le Conseil constitutionnel est-il le gardien des libertés ? Une question classique, peut-être même inconvenante aujourd'hui tant le rôle de gardien des libertés semble être naturellement associé à l'institution autant par une partie de la doctrine ou des médias que par le Conseil constitutionnel lui-même dans sa communication. Toutefois, la période actuelle ne permet plus de s'en tenir aux mirages de la communication. La résurgence de la menace terroriste et la survenance d'une menace sanitaire conduisent le législateur français à retenir une approche de plus en plus sécuritaire qui menace les droits et libertés. Au coeur des institutions présidentialistes françaises, le Conseil constitutionnel apparaît comme l'un des rares remparts face aux poussées de fièvre liberticides des gouvernants. Une étude systématique des méthodes et de la jurisprudence du juge constitutionnel français est ainsi apparue indispensable pour évaluer la solidité de cette digue qu'est censé être le Conseil constitutionnel. Les auteurs ont donc entrepris, chacun sous un angle déterminé, de répondre de manière scientifiquement informée à la question de savoir si le Conseil constitutionnel est le gardien des libertés. Cet ouvrage réunit l'ensemble des contributions issues des travaux du colloque, organisé par l'Institut du droit public (IDP), qui s'est tenu le 25 octobre 2019 à la Faculté de droit de Poitiers.

    Damien Fallon, Nathalie Jacquinot, Joël Andriantsimbazovina, Xavier Bioy, Vincent Dussart [et alii], Le renoncement en droit public: actes du colloque des 10 et 11 septembre 2019, Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021, 229 p.  

    Le renoncement est un phénomène courant que l'on peut régulièrement constater dès lors qu'une personne privée ou publique choisit de ne pas entreprendre telle ou telle démarche qui s'offre à elle, de ne pas effectuer telle ou telle action ou même tout simplement change d'avis. En tant que tel il ne s'agit pas d'une notion juridique à moins qu'il ne se matérialise sous la forme expresse d'une renonciation, largement théorisée en droit privé mais peu étudiée en droit public. Si le renoncement et la renonciation ne sont ni l'un ni l'autre très familiers du droit public, le renoncement dépasse, quant à lui, très largement la notion de renonciation tout en l'englobant et suscite, à ce titre, de nombreuses et légitimes interrogations afin de mieux cerner la place que le droit public laisse au renoncement. Ce colloque a pour ambition de déterminer quelles sont les spécificités du renoncement en droit public afin de préciser en quoi il se distingue de la renonciation telle qu'elle a pu être formalisée en droit privé. À cet égard, si le renoncement n'apparaît pas comme spécifique au droit interne, il conviendra de s'interroger sur l'existence ou non d'un encadrement du renoncement mais aussi sur les formes qu'il peut ou pourrait revêtir. Une attention particulière sera également portée aux modalités du renoncement qu'il s'agisse, d'une part, du renoncement par l'individu en se demandant ici s'il constitue toujours un acte de volonté et s'il ne peut pas le cas échéant être présumé, et, d'autre part, du renoncement des personnes publiques, qui se matérialise de maintes façons. Ces diverses modalités de renoncement et les conséquences qui peuvent s'y attacher suscitent quant à elles d'autres interrogations portant sur les limites qui peuvent peser sur le renoncement au regard du droit public

    Damien Fallon (dir.), Harry Potter et le droit: colloque organisé par l'Association Thesa Nostra, jeudi 23 mai 2019, Presses universitaires juridiques de Poitiers, 2021, Collection "Actes et colloques" de la faculté de droit et des sciences sociales, université de Poitiers, 161 p.  

    I. ACCÉDER AU MONDE DE HARRY POTTER : Marine RANOUIL : Comparaison juridique des univers magiques des contes de fées et de Harry Potter - Corinne LAMOUR : Médiévalisme dans le monde de Harry Potter : plantes, potions et remèdes insolites - Yanis-Jossua ABDERRAHIM-GOULON : Harry Potter et les discours sur le droit - Sophie BOUCHART : L'étranger à l'étrange, l'autre à la communauté magique - Romain VILLENEUVE : Le bannissement dans le monde des sorciers - II. ENCADRER LE MONDE DES SORCIERS PAR LE DROIT : Leslie AMRANE :Harry Potter et les oeuvres transformatives : métamorphoses de l'oeuvre - Aurélien FADERNE : Introduction au droit constitutionnel sorcier - Emma FIELDLER : L'animal : un être fantastique doué de sensibilité ? - Romane MONDONNET : Le maintien de l'ordre public dans le monde sorcier : l'exemple du ministère de la Magie anglais - III. PROTÉGER LE MONDE DES SORCIERS PAR LE DROIT : Nelson OLLARD :Le droit international et la magie : une rencontre surnaturelle - Anaïs VANEL : La responsabilité civile extracontractuelle dans le monde des sorciers - Quentin RICORDEL : Les sanctions disciplinaires à l'école des sorciers

    Damien Fallon, Xavier Bioy, L’abstention de la puissance publique et la garantie des droits fondamentaux, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2018, 528 p.  

    L'abstention de la puissance publique entretient un lien étroit avec les droits fondamentaux. En effet, la fonction première des droits fondamentaux a historiquement été d'imposer des obligations d'abstention à la charge de la puissance publique. À cette fonction initiale, s'est peu à peu ajoutée une dimension positive. Ainsi, la puissance publique doit aujourd'hui, non seulement s'abstenir de porter atteinte aux droits fondamentaux, mais également s'abstenir de ne pas les garantir. Cet ouvrage a pour objet la construction d'un concept théorique d'abstention permettant d'apporter un nouvel éclairage pratique sur le droit positif en revisitant des thématiques classiques comme les droits sociaux, le principe de précaution, l'incompétence négative du législateur, ou encore la théorie des obligations positives. L'abstention apparaît ainsi comme un véritable mode d'action entre les mains des pouvoirs publics. Elle se distingue alors de l'inaction, qui désigne l'absence de toute action. Cette distinction fondamentale entre abstention et inaction emporte de nombreuses conséquences pratiques. Par la mise en lumière d'un élément volontaire, l'abstention donne prise à la reconnaissance d'une faute de la puissance publique. Elle rend également possible la mise en œuvre d'un véritable contrôle de proportionnalité, le juge pouvant s'appuyer ici sur un élément véritablement positif. Enfin, cette distinction entre abstention et inaction permet de justifier l'essor de régimes objectifs de responsabilité pour inaction de la puissance publique

    Damien Fallon (dir.), Les normes de référence du contrôle de constitutionnalité, Faculté Droit & sciences sociales Université de Poitiers et LGDJ, une marque de Lextenso, 2017, Collection de la Faculté de droit et des sciences sociales ( Actes & colloques ), 71 p. 

    Damien Fallon, L'abstention de la puissance publique et la garantie des droits fondamentaux, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2014, Collection des thèses de l'IFR, 548 p.  

    La 4ème de couverture indique "L'abstention de la puissance publique entretient un lien étroit avec les droits fondamentaux. En effet, la fonction première des droits fondamentaux a historiquement été d'imposer des obligations d'abstention à la charge de la puissance publique. À cette fonction initiale, s'est peu à peu ajoutée une dimension positive. Ainsi, la puissance publique doit aujourd'hui, non seulement s'abstenir de porter atteinte aux droits fondamentaux, mais également s'abstenir de ne pas les garantir. - Cet ouvrage a pour objet la construction d'un concept théorique d'abstention permettant d'apporter un nouvel éclairage pratique sur le droit positif en revisitant des thématiques classiques comme les droits sociaux, le principe de précaution, l'incompétence négative du législateur, ou encore la théorie des obligations positives. - L'abstention apparaît ainsi comme un véritable mode d'action entre les mains des pouvoirs publics. Elle se distingue alors de l'inaction, qui désigne l'absence de toute action. Cette distinction fondamentale entre abstention et inaction emporte de nombreuses conséquences pratiques. - Par la mise en lumière d'un élément volontaire, l'abstention donne prise à la reconnaissance d'une faute de la puissance publique. Elle rend également possible la mise en oeuvre d'un véritable contrôle de proportionnalité, le juge pouvant s'appuyer ici sur un élément véritablement positif. Enfin, cette distinction entre abstention et inaction permet de justifier l'essor de régimes objectifs de responsabilité pour inaction de la puissance publique. "

  • Damien Fallon, Xavier Bioy, Jean-Philippe Brouant, Yves Jégouzo, « Modalités d’instruction et influence sur le processus décisionnel », Le droit au logement opposable, Groupe de recherche sur les institutions, le droit de l'aménagement et l'urbanisme (GRIDAUH), 2011 

  • Damien Fallon, « Renforcement de l'office du juge dans la surveillance des établissements privés hors contrat », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2023, n°36, p. 1945  

    Damien Fallon, « Légitimité et normativité de la Constitution », Revue Lexsociété, Université Côte d'Azur, 2021  

    Damien Fallon, « Rejet du recours contre l'utilisation des lanceurs de balles de défense », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2019, n°24, p. 1401  

    Damien Fallon, « Les vicissitudes de l'incompétence négative en QPC », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, Dalloz , 2018, n°02  

    Damien Fallon, « L'organisation d'un rassemblement burlesque appelé La nuit des noirs ne porte pas d'atteinte à une liberté fondamentale », AJCT. Actualité juridique Collectivités territoriales, Dalloz , 2018, n°0708, p. 399  

    Damien Fallon, « Police administrative et libertés fondamentales : quand l'administration peut rester passive », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2018, n°13, p. 754  

    Damien Fallon, « Le contrôle concret de constitutionnalité des lois par le Conseil constitutionnel », Revue belge de droit constitutionnel, Bruylant (Bruxelles, Belgique) , 2017  

    Damien Fallon, « Le juge et l'abrogation de la loi », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2017, n°05  

    Damien Fallon, « État d'urgence, assignations à résidence et référé-liberté », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2016, n°5 

    Damien Fallon, « Le prisonnier, l'euthanasie et la convention européenne des droits de l'homme », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2015, n°08  

    Damien Fallon, « Pas de censure du régime spécifique d'admission en unités pour malades difficiles »: (Cons. const., 14 février 2014, n° 2013-367 QPC, Consorts L. [Prise en charge en unité pour malades difficiles des personnes hospitalisées sans leur consentement], AJDA 2014. 375 ; D. 2014. 427), Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, Dalloz , 2014, n°01, p. 95  

    Damien Fallon, « Léon Blum et la fonction administrative », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2013, n°01, p. 162  

    Damien Fallon, « Le Conseil constitutionnel précise sa position sur le régime de l'hospitalisation sans consentement », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, Dalloz , 2012, n°01, p. 140  

  • Damien Fallon, L'inscription de l'interruption volontaire de grossesse au sein de la Constitution : entre intérêts juridiques et choix politiques, 2024  

  • Damien Fallon, « Les administrativistes littérateurs », le 29 novembre 2024  

    Journée d'étude organisée par l'IHD, Université de Poitiers sous la direction scientifique de Adrien Lauba

    Damien Fallon, « Regards juridiques sur la dissolution de l'assemblée nationale », le 25 novembre 2024  

    Table ronde organisée par le PPP et l'IDP, Faculté de droit, Université de Poitiers

    Damien Fallon, « Langue, Langage et Droit », le 26 juin 2023  

    8e édition de l'Université d’été "Facultatis Iuris Pictaviensis" de l'Université de Poitiers organisée sous la direction scientifique de Michel Boudot, Professeur, Institut Jean Carbonnier et Adrien Lauba, MCF, Institut d’Histoire du droit

    Damien Fallon, « Le droit pénal face au changement climatique : l’échelle locale », le 10 mars 2023  

    Organisé par l'ISCRIM, Université de Poitiers, et l'ISCJ, Université de Bordeaux, sous la direction scientifique de Julien Lagoutte et Romain Ollard

    Damien Fallon, « Le Parlement escamoté ? », le 15 décembre 2022  

    Organisé par l'Institut de Droit Public (IDP), Faculté Droit et Sciences Sociales, Université de Poitiers sous la Direction scientifique de Damien Fallon et Basile Ridard, Maîtres de conférences en droit public

    Damien Fallon, « Tintin au pays des juristes », le 20 mai 2021  

    Organisée par l'Association Thesa Nostra avec le concours de l'école doctorale Pierre Couvrat, Université de Poitiers

    Damien Fallon, « Est-il légitime pour le droit de s'intéresser à la pop culture ? », le 29 avril 2021  

    Organisé pour l’ERDP, Université de Poitiers dans le cadre du Séminaire Philo-juridique par Alexis Cukier et Hania Kassoul

    Damien Fallon, « Légitimité et normativité de la Constitution », le 08 avril 2021  

    10e séance du Séminaire philo-juridique organisé dans le cadre de la double licence Droit et Philosophie par l'Equipe de recherche en droit privé (ERDP), Université de Poitiers.

    Damien Fallon, « Normativité et Légitimité », le 19 mars 2020  

    Colloque organisé sous la direction de Michel Boudot, Alexis Cukier, Hania Kassoul et Gilles Marmasse

    Damien Fallon, « Dura lex sed lex ? », le 17 octobre 2019  

    Organisé par le R.E.R.D.H. (Réseau européen de Recherche en Droits de l'Homme)

    Damien Fallon, « Le renoncement en droit public », le 10 octobre 2019  

    Organisé par l’Université de Toulouse Capitole sous la direction du Pr Nathalie Jacquinot

    Damien Fallon, « Harry Potter et le droit », le 23 mai 2019  

    Organisé par l’association Thesa Nostra sous la direction scientifique de Damien Fallon, Maître de conférences

    Damien Fallon, « La déontologie. Aspects de droit public », le 01 février 2018  

    Organisée dans le cadre de la 4ème rencontre du Tribunal administratif et de la Faculté de droit et des sciences sociales (Institut de droit public)

    Damien Fallon, « Pouvoir exécutif, autorité judiciaire », le 17 février 2017  

    Colloque organisé par l’Ordre des Avocats, la faculté de droit et des sciences sociales, l’Aumônerie du monde juridique.

    Damien Fallon, « Colloque AFDA, La responsabilité administrative », le 06 juin 2012 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Sephora Marie-Claire Nourestani, Accommodements raisonnables et effectivité des droits et libertés , thèse en cours depuis 2018 en co-direction avec Antoine Claeys  

    Selasee Ange Romain Léandre Sessi, La Cinquième République et les états d'exception, thèse en cours depuis 2018 en co-direction avec Antoine Claeys  

  • Gbati Fare, La contradiction dans le contrôle de constitutionnalité des lois, thèse soutenue en 2020 à Poitiers sous la direction de Samy Benzina, membres du jury : Benjamin Fargeaud (Rapp.), Mathilde Heitzmann-Patin (Rapp.)   

    Alors que la contradiction est considérée aussi bien en droit interne qu'en droit international et européen comme un principe fondamental du procès, le Conseil constitutionnel a longtemps paru vouloir maintenir un tel principe à distance de la procédure du contrôle de constitutionnalité des lois. Longtemps, la doctrine a dénoncé l'absence d'une véritable contradiction devant le Conseil et les caractères informel et précaire de la procédure menée par le juge constitutionnel dans le contrôle a priori des lois. En pratique, ce contrôle exercé par la Haute instance sur le fondement de l'article 61 alinéa 2 de la Constitution n'est pas complètement hermétique au contradictoire dans la mesure où il repose sur des échanges d'écritures entre les différents acteurs institutionnels du procès. Cette place du contradictoire dans le contrôle de constitutionnalité a priori demeure cependant limitée d'autant que cette procédure n'admet pas d'audience publique, un des cadres du débat contradictoire. En revanche, le contrôle de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui trouve son fondement dans l'article 61-1 de la Constitution prévoit dans le cadre du déroulement de cette procédure, l'application formelle de la contradiction devant le Conseil constitutionnel. Les textes prévoient d'ailleurs, l'organisation d'audiences publiques QPC devant la Haute instance. Cette innovation fait suite à la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 et est entrée en vigueur le 1er mars 2010. Cette émergence de la contradiction dans le contrôle a priori puis sa formalisation lors de l'introduction de la QPC n'a, à ce jour, pas fait l'objet d'études doctrinales d'ampleur. Cette recherche s'attache aussi bien à l'étude de l'application de la contradiction, qu'à l'analyse de son influence dans les décisions de constitutionnalité rendues par le Conseil constitutionnel. En premier lieu, cette étude vise à démontrer que la contradiction est une nécessité dans le contrôle de constitutionnalité des lois aussi bien d'un point de vue juridique que pratique. Du point de vue juridique, cette contradiction s'impose au Conseil dans la mesure où elle est garantie par des normes constitutionnelles comme supranationales. En pratique, la contradiction est une méthode de recherche de la vérité en droit processuel. Elle est indispensable au juge pour identifier l'ensemble des éléments pertinents à son jugement. En second lieu, l'étude s'attache à déterminer le véritable poids de la contradiction dans les décisions du Conseil constitutionnel. Il résulte de cette recherche que, d'une part, face aux singularités du contrôle de constitutionnalité des lois, aux difficultés d'ordre organisationnel et procédural auxquelles le Conseil constitutionnel est confronté, la contradiction a une place et une influence limitées dans le procès constitutionnel et dans les décisions. D'autre part, cette réalité oblige le Conseil constitutionnel à une mobilisation de documents additionnels, en vue d'une complète instruction des questions de constitutionnalité. L'étude procède à une analyse de l'influence de ces ressources dans les décisions du Conseil constitutionnel.