Eric Desmons, Éric Desmons, Julien Boudon, Jacky Hummel, Le «Tarif» à l'heure des négociations transatlantiques, puf, 2017, 241 p.
Eric Desmons, Éric Desmons, La citoyenneté contre le marché ?, Presses universitaires de France, 2009, La condition humaine, 153 p.
Eric Desmons, Éric Desmons, Marie-Anne Paveau (dir.), Outrages, insultes, blasphèmes et injures: violences du langage et polices du discours, L'Harmattan, 2008, 188 p.
Eric Desmons, Éric Desmons (dir.), Figures de la citoyenneté, l'Harmattan, 2006, Logiques juridiques, 247 p.
Eric Desmons, Éric Desmons, Mourir pour la patrie ?, Presses universitaires de France, 2001, Béhémoth, 112 p.
Eric Desmons, Éric Desmons, Droit et devoir de résistance en droit interne: contribution à une théorie du droit positif, LGDJ, 1999, Bibliothèque de droit public, 239 p.
Eric Desmons, Éric Desmons, La responsabilité pénale des agents publics, Presses universitaires de France, 1998, Que sais-je ?, 127 p.
Eric Desmons, Éric Desmons (dir.), Etudes sur les origines de la Vème république L'état de droit dans les nouvelles démocratie , Les presses universitaires de la Faculté de droit Université d'Auvergne, 1998, 256 p.
Eric Desmons, Éric Desmons, Le Consensualisme de Grotius dans le "De jure belli ac pacis" de 1625, l'auteur, 1990
Eric Desmons, « À propos de la critique de la bourgeoisie de gauche en France par Jean-Claude Michéa », Droits , 2020, n° ° 69, pp. 159-167
Eric Desmons, « L’oligarchie des juristes », Droits , 2019, n° ° 68, pp. 127-140
Eric Desmons, « Présence du droit chez Deleuze (À propos de présentation de Sacher-Masoch) », Droits , 2017, n° ° 61, pp. 195-206
Eric Desmons, « L’indignité nationale en trompe-l’œil », 2015
Les récents attentats ont conduit le gouvernement et certains parlementaires à proposer de renforcer la batterie des mesures anti-terroristes. Ainsi évoque-t-on – mais l’initiative n'est pas inédite – l'idée d'instituer une incrimination d'indignité nationale, inspirée des ordonnances des 26 août et 26 décembre 1944 réprimant les faits de collaboration, non sans entretenir une certaine ambiguïté quant à ses conséquences. A cet égard, il convient de se reporter au très éloquent rapport du dépu...
Eric Desmons, « Avant-propos », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques , 2015, n° ° 42, pp. 9-12
Eric Desmons, « Lectures critiques », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques , 2015, n° ° 41, pp. 259-264
Eric Desmons, « Propos introductifs : la politique des droits de l'homme et le "révolutionnarisme" », 2014
« Loin de l'engourdissement satisfait qu'on eût pu craindre, la société de l'individu marche à l'intégration protestataire ». Marcel Gauchet, Quand les droits de l'homme deviennent une politique. Articuler la définition formelle de la révolution - mutation irrégulière et souvent violente des autorités politiques conduisant à l'avènement d'un nouvel ordre, avec la question des droits de l'homme revient à lui conférer une place particulière dans ce que l'on peut convenir de nommer la philosoph...
Eric Desmons, « Illustration d'une manie francaise. Le devoir d'ingérence sous la deuxième République », Droits , 2014, n° ° 56, pp. 129-138
Eric Desmons, « La notion d'exécution chez Pufendorf et Burlamaqui », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques , 2012, n° ° 34, pp. 245-252
RésuméLa fonction d’exécution est pensée, pour les auteurs de l’École moderne du droit naturel, dans le cadre de la théorie des parties de la souveraineté. Pour eux, la souveraineté est originairement indivisible dans son principe, même si elle peut s’exercer par des actes distincts, possédant des objets différents. Il y a donc, au sein de la puissance souveraine et la composant, « une pluralité de pouvoirs différenciés », mais qui ne remettent pas en cause sa substance unique.
Eric Desmons, « Le Risorgimento et la France », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques , 2009, n° ° 30, pp. 227-230
Eric Desmons, « Réflexions sur la politique et la religion, de Rousseau à Robespierre », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques , 2009, n° ° 29, pp. 77-93
RésuméLoin d'être antagonique, le rapport du politique au religieux, chez Rousseau comme chez Robespierre, est intime. De la religion civile au culte de l'Être suprême, on trouve l'idée, puisée dans une culture latine commune aux deux auteurs, que toute cité est impensable sans un système de croyance. L'athéisme celui que professent les philosophes des Lumières est alors aussi funeste qu'aristocratique, plein de mépris pour un peuple marqué par sa condition malheureuse et à qui la religion apporte réconfort. Si le montage juridique du contrat social peut être compris comme figurant la raison du citoyen, la religion civile qui ne peut cependant pas être le christianisme en est le c ur.
Eric Desmons, « Lectures critiques », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques , 2008, n° °27, pp. 185-198
Eric Desmons, « Sur la mort patriotique », Droits , 2007, n° ° 46, pp. 57-66
Eric Desmons, « Le pro patria mori et le mystère de l'héroïsme », 2006, pp. 27-34
Desmons Eric. Le pro patria mori et le mystère de l'héroïsme. In: Quaderni, n°62, Hiver 2006-2007. Le thanatopouvoir : politiques de la mort. pp. 27-34.
Eric Desmons, « Philosophie sur la barricade. Blanqui : l’insurrection contre la démocratie représentative », Le Genre humain , 2005, n° ° 44, pp. 103-118
Eric Desmons, « Le sceptre et le sabre : Joseph-Barthélemy et la séparation du pouvoir civil et du pouvoir militaire en temps de guerre », Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle , 2005, n° ° 23, pp. 75-91
Eric Desmons, « Ledru-rollin et l'expédition de rome : De l'apologie de la légalité républicaine à la proclamation de la république insurrectionnelle », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques , 2005, n° °21, pp. 89-111
RésuméLa politique extérieure de la seconde République a entraîné de profondes discordes intérieures, annonciatrices du coup d’État de 1851. L’affaire de Rome est peut-être l’épisode le plus tragique de l’opposition entre les républicains et le parti de l’ordre : tandis que le gouvernement de février avait proclamé son soutien aux patriotes italiens, Louis-Napoléon prit la décision d’écraser l’insurrection romaine. Ledru-Rollin a vu là une violation manifeste de la légalité républicaine appelant une condamnation politico-juridique, pourtant impossible à mettre en oeuvre dans le cadre d’institutions dominées par le parti de l’ordre. Dès lors, il va remettre en cause l’idée même de représentation et plaider pour le droit d’insurrection et le gouvernement direct.
Eric Desmons, « L'insurrection et le despotisme représentatif », Cités , 2004, n° ° 17, pp. 73-86
Eric Desmons, « La rhétorique des commissaires du gouvernement près le Conseil d’État », Droits , 2002, n° ° 36, pp. 39-56
Eric Desmons, « La république belliqueuse : La guerre et la constitution politique de la IIIe République », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques , 2002, n° ° 15, pp. 113-133
RésuméPour les penseurs classiques du républicanisme, la citoyenneté repose sur un ethos guerrier qui reconduit à la source d’une violence fondatrice où la fraternité d’armes cristalliserait les valeurs essentielles du politique. Aux antipodes de l’ homo œconomicus replié sur son intérêt égoïste, le soldat-citoyen qui meurt pour défendre sa patrie incarne l’esprit de sacrifice contenant toutes les vertus civiques garantes de la cohésion sociale et de la liberté politique. Le caractère martial de la république en fait ainsi un régime adapté à la guerre, de sorte que les circonstances peuvent parfois l’imposer. C’est une manière de comprendre le succès d’une certaine idée républicaine entre 1871 et 1918, à une époque où la perspective de la guerre avec l’Allemagne est une donnée politique majeure.