Laurent Richer

Professeur émérite
Droit public.
École de Droit de la Sorbonne

Institut de Recherches Juridiques de la Sorbonne
  • Laurent Richer, François Lichère, Droit des contrats administratifs, 13e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2024, Manuel, 875 p. 

    Laurent Richer, François Lichère, Droit des contrats administratifs, 12e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2021, Manuel, 828 p. 

    Laurent Richer, Maude Lajoinie (dir.), Théorie générale du contrat administratif, Editions La mémoire du droit, 2020, 572 p. 

    Laurent Richer, François Lichère, Droit des contrats administratifs, 11e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2019, Manuel, 764 p.  

    La 4ème de couverture indique : "Dans ce manuel, qui a déjà été utilisé par plusieurs générations d'étudiants et de praticiens, sont étudiés d'une part le régime général des contrats administratifs, d'autre part celui des principaux contrats administratifs spéciaux et, en particulier, des contrats régis par le Code de la commande publique de 2018. - Compte tenu du rôle fondamental du juge administratif dans la définition des notions et des règles, un des principaux objets de l'ouvrage est de présenter, expliquer et critiquer la jurisprudence. - Quelle que soit la place de la jurisprudence, le droit écrit, national et européen tient une place de plus en plus grande. En l'absence d'un code général des contrats publics, le droit écrit est avant tout le droit des contrats spéciaux, dont les plus importants sont les marchés publics. - À cet égard, l'ouvrage est à jour des importantes réformes apportées par les textes transposant les directives du 26 février 2014 puis par le Code de la commande publique entré en vigueur le 1er avril 2019. - Ces nouveaux textes marquent un tournant, sans que, pour autant, tout change. Le droit des occupations domaniales lui aussi a connu des évolutions importantes. Les nouveaux textes sont analysés dans leur genèse, leur contenu et leur portée. - Au point de vue contentieux, l'arrêt du Conseil d'État du 4 avril 2014 Département du Tarn-et-Garonne a mis fin à la théorie plus que centenaire de l'acte détachable du contrat administratif. La jurisprudence est venue apporter des précisions sur le mode d'emploi du nouveau recours et sur certains recours dans le cadre de l'exécution du contrat. - Cette 11e édition fait le point sur tous ces changements et sur les perspectives d'évolution ouvertes par les réformes récentes en n'oubliant pas de prendre en compte l'influence des circonstances économiques sur les pratiques contractuelles qui, elles aussi, se modifient."

    Laurent Richer, Guillaume Cantillon, Achat public et économie des territoires, LGDJ, une marque de Lextenso, 2017, Systèmes ( Perspectives ), 168 p.  

    Dans cette réflexion sur l'efficacité du système de la commande publique, on constate que, si au niveau national comme au niveau européen, le préférence nationale ou infranationale est en principe bannie, au niveau local, voire national, est souvent affirmée la légitimité d'une orientation de l'achat public en soutien à l'économie locale ou nationale. Etat du droit et analyse des pratiques. ­Electre 2018

    Laurent Richer, Loïc Cadiet (dir.), Réforme de la Justice, réforme de l'État, Cairn et Presses Universitaires de France, 2016, Droit et justice  

    L'accord se fait plus ou moins sur la nécessité de réformer, témoin l'insatisfaction récurrente des justiciables, les mouvements de protestation des professionnels de la justice, les critiques des hommes politiques estimant être la cible de "croisades" judiciaires. Mais quel contenu donner à ces réformes ? et le lien est rarement fait entre la réforme de la justice et la réforme de l'Etat. Le malaise de la Justice pose aujourd'hui la question plus générale de la place de la Justice au sein de l'Etat dans l'architecture des pouvoirs étatiques

    Laurent Richer, François Lichère, Droit des contrats administratifs, 10e éd., LGDJ-Lextenso, 2016, Manuel, 778 p. 

    Laurent Richer, La concession en débat, LGDJ - Lextenso éditions, 2014, Systèmes ( Perspectives ), 219 p. 

    Laurent Richer, Droit des contrats administratifs, 9e éd., LGDJ et Lextenso, 2014, Manuel, 668 p. 

    Laurent Richer, Droit des contrats administratifs, 8e éd., L.G.D.J, 2012, Manuel, 798 p. 

    Laurent Richer, Juliette Gaté, Raphaël Leonetti (dir.), Bien public, bien commun: mélanges en l'honneur de Étienne Fatôme, Dalloz, 2011, Études, mélanges, travaux, 478 p.   

    Laurent Richer, Droit des contrats administratifs, 7e éd., LGDJ - Lextenso-éditions, 2010, Manuel, 713 p. 

    Laurent Richer, L'Europe des marchés publics: marchés publics et concessions en droit communautaire, L.G.D.J.-lextenso éd., 2009, Droit des affaires, 393 p. 

    Laurent Richer, Droit des contrats administratifs, 6e éd., Numilog, 2008, Manuel, 765 p. 

    Laurent Richer (dir.), Concurrence pour le marché et concurrence dans le marché, L.G.D.J., 2007, Bibliothèque de l'Institut André Tunc, 123 p. 

    Laurent Richer, Droit des contrats administratifs, 5e éd., LGDJ, 2006, Manuel, 738 p. 

    Laurent Richer, Droit des contrats administratifs, 4e éd., LGDJ et Impr. France Quercy, 2004, Manuel, 677 p. 

    Laurent Richer, Loïc Cadiet (dir.), Réforme de la Justice, réforme de l'État, Presses universitaires de France, 2003, Droit et justice, 335 p. 

    Laurent Richer, Droit des contrats administratifs, 3e éd., LGDJ et Impr. France Quercy, 2002, Manuel, 587 p. 

    Laurent Richer, Droit des contrats administratifs, 2e éd., LGDJ et Impr. France Quercy, 1999, Manuel, 557 p.   

    Laurent Richer, Droit des contrats administratifs, LGDJ, 1995, Manuel, 492 p.   

    Laurent Richer, Édouard Bonnefous, Eric Peuchot (dir.), Droit au musée, droit des musées: [colloque, Paris, 30 avril 1993], Dalloz, 1994, 152 p.   

    Laurent Richer, Les contrats administratifs, Dalloz, 1991, Connaissance du droit, 117 p.   

    Laurent Richer, Le droit de l'immigration, Presses Universitaires de France, 1986, Que sais-je ?, 125 p.   

    Laurent Richer, Alberto Azzena, Christian Chêne (dir.), Décentralisation, Presses de l'Université, 1984, 178 p. 

    Laurent Richer (dir.), L'activité désintéressée, réalité ou fiction juridique ?, Economica, 1982, Travaux et recherches ( Série Faculté de droit, d'économie et des sciences sociales d'Angers ), 142 p.   

    Laurent Richer, Les droits de l'homme et du citoyen, Economica, 1982, 406 p.   

    Laurent Richer, Taxe locale d'équipement: dix années de jurisprudence, Actualité juridique. Propriété immobilière, 1979, Actualité juridique ( Propriété immobilière ) 

    Laurent Richer, La faute du service public dans la jurisprudence du Conseil d'État, Économica, 1978, 183 p.   

  • Laurent Richer, « Sur une altération profonde et irréversible », Actualité juridique Droit administratif, 2023, n°31, p. 1625   

    Laurent Richer, « Appel à projets et commande publique », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°12, p. 624   

    Laurent Richer, « L'imprévision et les marchés publics », Actualité juridique Droit administratif, 2022, n°26, p. 1497   

    Laurent Richer, « Retour sur la cession des contrats de la commande publique », Actualité juridique Droit administratif, 2021, n°21, p. 1183   

    Laurent Richer, « Les bases constitutionnelles du droit du domaine public », Revue française de droit administratif, 2020, n°05, p. 918   

    Laurent Richer, « La responsabilité pour éviction illégale après Tarn-et-Garonne », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°34, p. 1952   

    Laurent Richer, « Transparence et opération in house », Actualité juridique Droit administratif, 2020, n°02, p. 118   

    Laurent Richer, « Recouvrement des créances : pas de renonciation anticipée à la faculté d'option », Actualité juridique Droit administratif, 2019, n°41, p. 2450   

    Laurent Richer, « L'appel à projets Fluctuat nec mergitur », Actualité juridique Droit administratif, 2019, n°25, p. 1433   

    Laurent Richer, « Le comportement de la personne publique valant résiliation tacite du marché public », Actualité juridique Droit administratif, 2019, n°18, p. 1056   

    Laurent Richer, Yves Jégouzo, Jean-François Lafaix, « In memoriam Etienne Fatôme », Actualité juridique Droit administratif, 2018, n°42, p. 2361   

    Laurent Richer, Xavier Dupré de Boulois, « Table ronde sur les enjeux scientifiques et méthodologiques de la thèse en droit administratif », Revue française de droit administratif, 2017, n°06, p. 1099   

    Laurent Richer, « La fin des contrats », Revue française de droit administratif, 2016, n°02, p. 294   

    Laurent Richer, « Contrats à objet immobilier et de travaux : le critère de l'objet principal, critère second », Actualité juridique Droit administratif, 2015, n°28, p. 1577   

    Laurent Richer, « Une analyse décalée », Actualité juridique Droit administratif, 2015, n°19, p. 1065   

    Laurent Richer, « L'avis du Conseil d'Etat du 8 juin 2000 sur la cession de contrat », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°34, p. 1925   

    Laurent Richer, « Le code de 2016 », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°13, p. 705   

    Laurent Richer, « Le ministre du redressement productif et les marchés publics : exemplaire ! », Actualité juridique Droit administratif, 2013, n°42, p. 2401   

    Laurent Richer, « Monopole, concurrence et qualité », Actualité juridique Droit administratif, 2013, n°36, p. 2090   

    Laurent Richer, « Les marchés des offices publics de l'habitat », Actualité juridique Droit administratif, 2013, n°02, p. 107   

    Laurent Richer, « Constitution, contrats et commande publique », Les Cahiers du Conseil constitutionnel, 2012, n°37, p. 37   

    Laurent Richer, « Collectivités locales et modes alternatifs de règlement des litiges : identifier, organiser et résoudre le litige », AJCT. Actualité juridique Collectivités territoriales, 2012, n°05, p. 237   

    Laurent Richer, « Concession de travaux et droit d'exploitation », Actualité juridique Droit administratif, 2012, n°13, p. 682   

    Laurent Richer, « Un contrat d'entente intercommunale n'est pas une délégation de service public », Actualité juridique Droit administratif, 2012, n°10, p. 555   

    Laurent Richer, « L'arrêt d'assemblée du 19 juillet 2011 Mme Vayssière et le BEA », Actualité juridique Droit administratif, 2011, n°35, p. 2010   

    Laurent Richer, « Contrats d'achat d'électricité : quand le Tribunal des conflits fait du contrôle de conventionnalité », Actualité juridique Droit administratif, 2011, n°08, p. 439   

    Laurent Richer, « Les recours indemnitaires », Actualité juridique Droit administratif, 2011, n°06, p. 325   

    Laurent Richer, « La recomposition du secteur privé du logement social », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, 2009, n°0708, p. 526   

    Laurent Richer, Sophie Nicinski, « Actualités du droit de la concurrence et de la régulation », Actualité juridique Droit administratif, 2009, n°23, p. 1236   

    Laurent Richer, « Droit commun, droit spécial et contrats de service public de transport de voyageurs », Actualité juridique Droit administratif, 2009, n°19, p. 1023   

    Laurent Richer, Sophie Nicinski, « Actualité du droit de la concurrence et de la régulation », Actualité juridique Droit administratif, 2009, n°10, p. 521   

    Laurent Richer, « Délégation de service public : le critère du risque financier », Actualité juridique Droit administratif, 2008, n°44, p. 2454   

    Laurent Richer, Sophie Nicinski, « Actualités du droit de la concurrence et de la régulation », Actualité juridique Droit administratif, 2008, n°13, p. 1129         

    Laurent Richer, « Crédits pourris et rationalité administrative », Actualité juridique Droit administratif, 2008, n°39, p. 2137   

    Laurent Richer, Charles Jarrosson, « Pour un projet viable de réforme de l'arbitrage en droit administratif », Actualité juridique Droit administratif, 2008, n°12, p. 617   

    Laurent Richer, Sophie Nicinski, « Actualités du droit de la concurrence et de la régulation », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°21, p. 1105       

    Laurent Richer, « Que reste-t-il de la délégation de service public ? », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°41, p. 2225   

    Laurent Richer, « L'hédonisme au Conseil d'Etat », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°38, p. 2057   

    Laurent Richer, « Utilisation implicite et application de la notion de dol incident par le juge administratif », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°36, p. 1978   

    Laurent Richer, « SBA à la française », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°35, p. 1897   

    Laurent Richer, « La transparence tempérée par la loi », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°22, p. 1153   

    Laurent Richer, « Les services de l'eau potable et de l'assainissement dans la loi sur l'eau », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°22, p. 1168   

    Laurent Richer, « La procédure de passation des concessions d'aménagement », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°08, p. 409   

    Laurent Richer, « La Constitution, la loi, le contrat, le juge », Actualité juridique Droit administratif, 2007, n°05, p. 217   

    Laurent Richer, « Actualités du droit de la concurrence et de la régulation », Actualité juridique Droit administratif, 2006, n°09, p. 1142         

    Laurent Richer, « Les personnes publiques soumises au code des marchés publics, entités adjudicatrices », Actualité juridique Droit administratif, 2006, n°32, p. 1773   

    Laurent Richer, « La production d'eau potable peut être érigée en service public autonome et déléguée », Actualité juridique Droit administratif, 2006, n°32, p. 1781   

    Laurent Richer, « L'appel en contentieux administratif », Actualité juridique Droit administratif, 2006, n°24, p. 1307   

    Laurent Richer, « Questions sur les nouvelles concessions d'aménagement », Actualité juridique Droit administratif, 2006, n°17, p. 926   

    Laurent Richer, « Droit d'accès et service public », Actualité juridique Droit administratif, 2006, n°02, p. 73   

    Laurent Richer, « Actualités du droit de la concurrence et de la régulation », Actualité juridique Droit administratif, 2005, n°09, p. 1216         

    Laurent Richer, « Alignement mis en ligne », Actualité juridique Droit administratif, 2005, n°27, p. 1481   

    Laurent Richer, « Actualités du droit de la concurrence et de la régulation », Actualité juridique Droit administratif, 2004, n°02, p. 1508         

    Laurent Richer, « Consolidation progressive du partenariat », Actualité juridique Droit administratif, 2004, n°38, p. 2073   

    Laurent Richer, « Une nouvelle conception du service public de l'électricité et du gaz », Actualité juridique Droit administratif, 2004, n°38, p. 2094   

    Laurent Richer, « L'illégalité des aides apportées à Ryan Air », Actualité juridique Droit administratif, 2004, n°07, p. 396   

    Laurent Richer, « Le Conseil constitutionnel et le droit commun de la commande publique et de la domanialité publique », Actualité juridique Droit administratif, 2003, n°44, p. 2348   

    Laurent Richer, « L'individualisation des contrats de fourniture d'eau », Actualité juridique Droit administratif, 2003, n°22, p. 1159   

    Laurent Richer, « La contractualisation comme technique de gestion des affaires publiques », Actualité juridique Droit administratif, 2003, n°19, p. 973   

    Laurent Richer, « Un non-événement marquant », Actualité juridique Droit administratif, 2003, n°14, p. 697   

    Laurent Richer, « L'assistance technique de l'Etat aux communes peut-elle réellement s'affranchir de la concurrence ? », Actualité juridique Droit administratif, 2002, n°16, p. 1056   

    Laurent Richer, « L'instance de référé d'urgence », Revue française de droit administratif, 2002, n°02, p. 269   

    Laurent Richer, « Convergences parallèles », 2002, pp. 13-16    

    Richer Laurent. Convergences parallèles. In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 54 N°1, Janvier-mars 2002. pp. 13-16.

    Laurent Richer, « Sur la tacite reconduction des marchés publics », Actualité juridique Droit administratif, 2001, n°03, p. 219   

    Laurent Richer, « Concession de service public », Actualité juridique Droit administratif, 2001, n°01, p. 106   

    Laurent Richer, « Le juge économiste ? », Actualité juridique Droit administratif, 2000, n°09, p. 703   

    Laurent Richer, « Marchés publics et conventions de délégation de service public : conditions de validité du changement de cocontractant résultant d'une cession de contrat », Actualité juridique Droit administratif, 2000, n°09, p. 758   

    Laurent Richer, « Commentaire de la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité », Actualité juridique Droit administratif, 2000, n°03, p. 239   

    Laurent Richer, « Le droit à la paresse ? Essential facilities, version française », Recueil Dalloz, 1999, n°44, p. 523   

    Laurent Richer, « Présence du contrat », Actualité juridique Droit administratif, 1999, p. 34   

    Laurent Richer, « Notion d'activité économique », Actualité juridique Droit administratif, 1999, n°06, p. 532   

    Laurent Richer, « Incidence de l'annulation d'un acte détachable sur le contrat administratif », Actualité juridique Droit administratif, 1999, n°02, p. 183   

    Laurent Richer, « 4- Service public et conventions », 1999, pp. 31-33    

    Richer Laurent. 4- Service public et conventions. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 19, 1999. pp. 31-33.

    Laurent Richer, « Les droits fondamentaux : une nouvelle catégorie juridique ? », Actualité juridique Droit administratif, 1998, p. 1   

    Laurent Richer, « Commentaires de différents décrets relatifs aux marchés de services », Actualité juridique Droit administratif, 1998, n°0708, p. 602   

    Laurent Richer, « Conséquences de l'annulation d'un acte détachable sur le contrat », Actualité juridique Droit administratif, 1998, n°02, p. 169   

    Laurent Richer, « Sort du contrat administratif en cas d'illégalité de la décision de signer », Actualité juridique Droit administratif, 1998, n°02, p. 172   

    Laurent Richer, « Légalité de la vente de terrains communaux à des entreprises pour le franc symbolique », Actualité juridique Droit administratif, 1997, n°12, p. 1010   

    Laurent Richer, « Remarques sur les entreprises privées de service public », Actualité juridique Droit administratif, 1997, p. 103   

    Laurent Richer, « Régie intéressée et maîtrise d'ouvrage publique », Actualité juridique Droit administratif, 1997, n°06, p. 492   

    Laurent Richer, « Les modes alternatifs de règlement des litiges et le droit administratif », Actualité juridique Droit administratif, 1997, n°01, p. 3   

    Laurent Richer, « Les personnes susceptibles d'être maîtres d'ouvrage délégués », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°04, p. 457   

    Laurent Richer, « La fin de la convention de délégation », Actualité juridique Droit administratif, 1996, n°09, p. 648   

    Laurent Richer, « Les déchets dans le Titre IV de la loi du 2 février 1995 sur l'environnement », Revue française de droit administratif, 1996, n°02, p. 236   

    Laurent Richer, « Notion de clause réglementaire », Actualité juridique Droit administratif, 1995, n°12, p. 941   

    Laurent Richer, « Qui de l'établissement public ou de la collectivité territoriale est compétent pour conclure les marchés relatifs au chauffage des lycées et collèges ? », Actualité juridique Droit administratif, 1995, n°10, p. 752   

    Laurent Richer, « Réformes de février 1995 relatives aux conventions de délégation de service public et aux marchés publics », Actualité juridique Droit administratif, 1995, n°04, p. 295   

    Laurent Richer, « L'article 1er du Code des marchés publics doit-il être révisé ? », Actualité juridique Droit administratif, 1994, p. 13   

    Laurent Richer, « Le statut des agents de France Telecom », Actualité juridique Droit administratif, 1994, n°06, p. 463   

    Laurent Richer, « Nature et contenu du contrat d'aménagement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1994, n°02, p. 169   

    Laurent Richer, « Le principe du contradictoire n'oblige pas à communiquer les conclusions aux fins de sursis à exécution au défendeur », Actualité juridique Droit administratif, 1993, n°06, p. 510   

    Laurent Richer, « En cas d'appel d'offres avec concours, le jury a l'obligation de motiver son avis », Actualité juridique Droit administratif, 1993, n°01, p. 69   

    Laurent Richer, « L'action en désaveu d'avocat aux conseils peut être formée devant toute juridiction administrative », Actualité juridique Droit administratif, 1992, n°11, p. 775   

    Laurent Richer, « Responsabilité de l'Etat pour faute lourde à raison de la diffusion, en connaissance de cause, de produits sanguins contaminés par le VIH », Actualité juridique Droit administratif, 1992, n°10, p. 678   

    Laurent Richer, « Un problème de coordination au sein de la juridiction administrative », Actualité juridique Droit administratif, 1992, n°03, p. 205   

    Laurent Richer, « La convention conclue entre un office public d'HLM et un CROUS est un contrat administratif », Actualité juridique Droit administratif, 1992, n°02, p. 157   

    Laurent Richer, « Compétence du juge judiciaire pour statuer sur la responsabilité de l'Etat en raison d'un accident survenu à un élève appartenant à un établissement privé sous contrat avec l'Etat », Actualité juridique Droit administratif, 1991, n°04, p. 330   

    Laurent Richer, « Régime de la responsabilité du fisc », Actualité juridique Droit administratif, 1991, n°01, p. 53   

    Laurent Richer, « Le juge judiciaire est compétent pour connaître du recours de plein contentieux fondé sur l'illégalité des décisions de la COB », Actualité juridique Droit administratif, 1990, n°12, p. 907   

    Laurent Richer, « Le refus d'autoriser l'exercice d'une profession dans un local à usage d'habitation doit être motivé », Actualité juridique Droit administratif, 1990, n°09, p. 642   

  • Laurent Richer, Linotte (Didier), Mestre (Achille) : Services publics et Droit public économique, Tome 1. Librairies techniques, 1982, Paris : Institut international d'administration publique et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 1982, pp. 164-165    

    Richer Laurent. Linotte (Didier), Mestre (Achille) : Services publics et Droit public économique, Tome 1. Librairies techniques, 1982. In: Revue française d'administration publique, N°24, 1982. Le management public. pp. 164-165.

  • Laurent Richer, François Lichère, Fabrice Melleray, Répartition et traitement des risques dans la commande publique: 7e Rapport de la Chaire de droit des contrats publics, 2024   

  • Laurent Richer, « L'intuitu personae et les contrats de la commande publique », le 31 mai 2024  

    Journée organisée par le CRLD, Université d'Evry., sous la direction scientifique de Vincent Bouhier, Florian Poulet et David Riccardi.

    Laurent Richer, « 30 ans après la première loi Sapin : où en est-on de la lutte contre la corruption ? », le 10 mars 2023  

    Colloque organisé sous la direction scientifique d’Alexis Bavitot, François Lichère, Xavier Pin et Elise Untermaier-Kerléo

    Laurent Richer, « Current transformations in public procurement law – a european perspective/ Les transformations contemporaines du droit de la commande publique – une perspective européenne », le 15 décembre 2022  

    Organisé par l'UPEC, le MIL, la Chaire Jean Monnet, et l'IUS

    Laurent Richer, « L'efficacité de la commande publique », le 30 septembre 2022  

    Organisé par la Chaire DCP, Université Jean Moulin Lyon 3 sous la direction scientifique des Professeurs François Lichère et Laurent Richer

    Laurent Richer, « Les remèdes aux vices de la formation du contrat », le 28 janvier 2022  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Pierre Bourdon, Université Cergy-Paris, et Pauline Marcou, Université de Montpellier.

    Laurent Richer, « La discussion dans les contrats publics », le 24 septembre 2021  

    Organisé par l'Equipe de droit public de l'Université Jean Moulin Lyon 3 sous la direction scientifique des Professeurs Laurent Richer et François Lichère

    Laurent Richer, « L’exclusion de la procédure de passation de la commande publique », le 08 avril 2021  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Vincent Bouhier.

    Laurent Richer, « Journée en hommage à Étienne Fatôme », le 10 janvier 2020  

    Journée organisée par le GRIDAUH.

    Laurent Richer, « La communication des décisions du juge administratif », le 12 avril 2019  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Pierre Bourdon, Professeur de droit public à l’Université du Mans

    Laurent Richer, « L’exécution des contrats administratifs », le 27 avril 2017 

    Laurent Richer, « La thèse en droit administratif », le 11 décembre 2015  

    Journée d'études de l'Association française pour la Recherche en Droit Administratif (AFDA)

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Dionysios Kelesidis, Recherche comparative sur la notion de pouvoir adjudicateur et d'entité adjudicatrice, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 en co-direction avec Laurent Richer  

    Les notions de pouvoir adjudicateur et d'entité adjudicatrice délimitent le champ d'application personnel de la réglementation européenne des marchés passés respectivement dans les domaines classiques de l'activité administrative et dans certains secteurs d'utilité publique organisés en réseau. Ces notions sont définies selon une approche fonctionnelle qui soulève des interrogations au regard de différents concepts du droit interne. L'étude de trois exemples représentatifs, à savoir le droit français, le droit allemand et le droit anglais, permet de mettre en évidence ces problèmes qui peuvent être synthétisés autour de deux thématiques: la forme juridique de l'acheteur et sa dépendance à l'égard des pouvoirs publics. D'une part, il s'agit d'étudier les incidences de la nature publique ou privée et, plus généralement, de Ia personnalité morale d'une entité sur la mise en œuvre en droit interne des notions de pouvoir adjudicateur et d'entité adjudicatrice. D'autre part, il s'agit d'examiner, à partir de l'interprétation jurisprudentielle de ces notions mais aussi de certaines réglementations nationales spéciales, dans quelle mesure l'activité de différents organismes et les liens, notamment économiques, qu'ils entretiennent avec les pouvoirs publics justifient de les soumettre à la réglementation de marchés publics.

    Amine Abdelmadjid, La régulation du service public de distribution d'eau potable, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Laurent Richer  

    L'eau potable ne peut plus être seulement perçue comme la première ressource vitale universelle, mais désormais toujours aussi comme une ressource économique et stratégique. Bien que la gestion de la distribution d'eau potable se pose avec moins de sévérité en France qu'au Proche-Orient, ou même qu'en Californie et dans la péninsule ibérique, la France n'échappe pas à la problématique mondiale de l'eau. Mais cette moindre sévérité peut être un atout scientifique en ce qu'elle permet de poser la question du meilleur mode de gestion de la distribution d'eau potable avec plus de sérénité. Par «meilleur mode de gestion», il faut entendre celui qui propose le cadre juridique et la logique économique les plus à même de réaliser la conciliation de l'impératif social de la distribution d'eau potable et de ses impératifs économiques et techniques. Dans cette optique le problème porte sur les modes de gestion utilisés pour le service de distribution d'eau potable. Pour l'eau comme pour tout autre domaine, nous pourrions avoir naturellement tendance à réduire la pluralité des modes de gestion possibles à la traditionnelle dualité public-privé. Cette opposition, en France, aujourd'hui, n'a pas de sens. Pour comprendre la différence entre les modes de gestion de la distribution d'eau en France, il faut donc substituer dans l'analyse, au traditionnel couple gestion publique - gestion privée, le couple gestion directe - gestion déléguée. Le meilleur mode de gestion de la distribution d'eau sera celui qui, dans l'horizon technique et juridique que nous avons présenté, saura concilier justice sociale et efficacité économique. Justice sociale, c'est-à-dire la garantie de l'accès continu à l'eau potable pour tous à un prix acceptable par tous. Efficacité économique, c'est-à-dire que ce prix doit permettre le maintien technique des équipements, et même leur amélioration, par des investissements constants. La méthode, vers laquelle entraîne une telle position de la question du meilleur mode de gestion de la distribution d'eau, est comparative. Il s'agirait de comparer les deux principaux modes de gestion que sont la gestion directe et la gestion déléguée à l'aune du compromis justice social - efficacité économique. À une méthode comparative qui reproduirait l'ordre historique des alternances des modes de gestion, et qui par là même risquerait d'être stérile, nous préférerons donc une méthode dialectique fondée sur ces deux questions : comment passer de l'ère de la gestion déléguée comme compromis de la gestion publique et de la gestion privée, à l'ère d'un compromis de la gestion déléguée et de la gestion directe? Quelle peut être la nature d'un tel compromis?

    Guillaume Cantillon, Concurrence et objectifs de politiques publiques en droit des marchés publics : le droit des marchés publics et la régulation, thèse soutenue en 2015 à Paris 1 sous la direction de Laurent Richer  

    Avec l'adoption des nouvelles directives marchés publics s'achève un cycle d'une quinzaine d'années au cours duquel l'objectif concurrentiel assigné au droit des marchés publics aura tout à la fois été renforcé par le principe de libre concurrence et concurrencé par des objectifs de politiques publiques. Doublement instrumentalisé par ces deux séries d'objectifs, le droit des marchés publics est ainsi devenu un des outils dont la puissance publique dispose pour, dans une démarche caracté1istique de la régulation instaurer un équilibre économique optimum que le marché n'est pas capable de produire par lui-même. La théorie selon laquelle les collectivités publiques seraient devenues des entités sociales banalisées s''en trouve fortement nuancée. Leur présence dans l'économie ne disparaît pas au profit. du «tout marché » mais emprunte des voies nouvelles. Dans le droit des marchés publics comme dans le droit public économique, la démarche de régulation permet ainsi le dépassement de la concurrence par sa conciliation avec d'autres objectifs d'intérêt général. Autrement dit cette démarche y est porteuse d'un intérêt général pluraliste dont la définition relève par essence du politique. C'est pourquoi, si la conciliation entre concurrence et politiques publiques dans les marchés publics nécessite pour les acheteurs et le juge du contrat l'usage de raisonnements économiques issus du droit public de la concurrence, elle appelle aussi l'instauration d'une gouvernance des marchés publics au service de la définition d'une politique d'achat.

    Rami Saad, L'arbitrage dans les contrats administratifs : étude comparée, droit français-droit libanais, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 sous la direction de Laurent Richer  

    L'étude L'arbitrage dans les contrats administratifs peut surprendre du fait que les deux notions n'appartiennent pas à la même branche de droit dans les pays de tradition francophone. De même, l'activité des personnes morales de droit public est régie par des règles exorbitantes du droit commun qui permettent à l'intérêt général de l'emporter sur l'intérêt particulier. L'arbitrage est un mode juridictionnel consenti et égalitaire de règlement des litiges. Ainsi, les juridiction étatiques devront nécessairement intervenir pour ordonner l'exequatur de la sentence arbitrale, qui permettra l'exécution forcée de la sentence. Le recours à l'arbitrage en droit administratif est fait pour certaines raisons dont la lenteur de la juridiction administrative causé par l'encombrement des tribunaux administratifs en France et au Liban. De même, la compétence technique de l'arbitre a conduit le législateur à organiser en droit interne des dérogations ponctuelles à la prohibition du recours à l'arbitrage pour les personnes morales de droit public. De même, pour le C.E. Français qui, par sa décision Sueur et autres du 29 octobre 2004, a en effet considéré que, compte tenu de la complexité de ces contra rendant nécessaire la mise en place de modalités adaptées de règlement des litiges, l'ordonnance du 17 juin 2004 qui le créait avait pu déroger au principe général du droit prohibant le recours à l'arbitrage pour les personnes morales de droit public. Le droit international a lui aussi contribué à de telles dérogations, tel que le cas de l'accord du 6 mars 2007, relatif au musée universel d'Abou Dhabi. Ces évolutions attestent l'intérêt évident des personnes publiques pour l'arbitrage auquel il est nécessaire de répondre. D'où la nécessité de démontrer que l'arbitrage peut s'adapter à la nature particulière des missions assignées aux personnes publiques et à la nature juridique des contrats publics ainsi de trouver le régime juridique adéquate.

    Séverine Chavarochette-Boufferet, L' interprétation des directives de l'Union sur les marchés publics par la Cour de justice, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 en co-direction avec Laurent Richer  

    Parce que les traités constitutifs de l'Union ont pour objet la construction du Marché intérieur et d'un marché unique, des directives Marchés publics ont été adoptées par les institutions de l'Union pour participer de façon systématique à l'intégration économique, sociale et politique des Etats membres. Le dispositif normatif européen en matière de marchés publics, dispositif juridique autonome et fonctionnel, repose sur des concepts juridiques difficiles à cerner et des dispositions généralement incomplètes. La juridiction suprême de l'Union, la Cour de justice de l'Union européenne, a par conséquent été amenée à préciser les directives Marchés publics en interprétant leurs dispositions à la lumière des exigences du droit primaire. En d'autres termes, l'imprécision des concepts juridiques (en particulier celui de marché public) autant que le caractère lacunaire des directives l'ont poussée à compléter par sa jurisprudence, de façon substantielle, le droit de l'Union des marchés publics. Partant, le juge de l'Union dit le droit en ce domaine. La riche production jurisprudentielle de la Cour en matière de marchés publics expose donc à la lumière la question de l'apport de cette juridiction, à travers son activité d'interprétation, à l'oeuvre d'élaboration normative en matière de marchés publics. Ce qui conduit, dès lors, à analyser l'essence et la portée de l'interprétation de la Cour de justice en droit de l'Union des marchés publics.

    Olivier Boussant, Légalité et politique chez Léon Michoud, thèse soutenue en 2012 à Paris 1 en co-direction avec Laurent Richer  

    LÉON MICHOUD (1855-1916) appartient à cette génération historique de publicistes français, celle des années 1880, dont l'œuvre s’évertua à bâtir le concept juridique d'État de droit. Définis sur la base d'un critère organique, subsumés sous la catégorie des actes administratifs unilatéraux, les actes du pouvoir exécutif procurent l'exécution de la loi et intègrent le champ de la légalité. Jusque-là fondée sur une hypothétique nature gouvernementale ou une dangereuse raison d'état, l'immunité juridictionnelle des actes de gouvernement est rejetée. Leur conversion en actes du pouvoir discrétionnaire de l'Administration réalise la soumission de l'Etat au droit, sanctionnée par un juge administratif indépendant. Imprégné par la science juridique allemande, Léon Michoud renouvelait la compréhension de la «discrétionnalité» administrative. La fonction du concept de pouvoir discrétionnaire est d'arbitrer entre les exigences d'une action administrative, dont les décisions efficaces et opportunes répondent de leur légalité devant le juge administratif, et la protection juridictionnelle des droits et liberté, des administrés. Il s’agit d'exécuter les lois de l'harmonie juridique quand les principes s’accordent pour conjurer tout pouvoir arbitraire, réconciliant le droit et la politique.

    Pierre Bourdon, Le contrat administratif illégal, thèse soutenue en 2012 à Paris 1 en co-direction avec Laurent Richer  

    La sanction de nullité est la conséquence de l'irrégularité du contrat administratif. Ce dogme n'a jamais coïncidé avec la réalité. En effet, la nullité n'est pas tant une sanction qu'un remède à l'irrégularité du contrat. De plus, la conséquence de l'irrégularité du contrat n'a jamais été la seule nullité et s'apparente plutôt à l'inefficacité juridique. Ainsi, la catégorie de l'inefficacité juridique recouvre l'ensemble des remèdes à l'irrégularité du contrat. Les clauses de l’irrégularité du contrat sont nombreuses. Toutefois, les classifications actuelles, très inspirées des causes de nullité du contrat civil, sont inadaptées. Une classification propre au contrat administratif peut être proposée. Elle s'articule autour des trois catégories que sont l'irrégularité d'habilitation, l'irrégularité d'appréciation et l'irrégularité du consentement. Entre les causes et les conséquences de l'irrégularité du contrat, des liens forts peuvent exister. Néanmoins, il ne s'agit jamais de liens nécessaires. Des variables sont toujours susceptibles de rompre la liaison la mieux établie entre une irrégularité et un remède. L'analyse des causes et des conséquences de l'irrégularité du contrat, contenue dans cette étude, permet d'exposer une théorie du contrat administratif illégal et, en même temps, de combler les insuffisances de la théorie de la nullité du contrat.

    Anne Goumaz, Les délégations de services d'intérêt général en France, Suisse, Allemagne et Italie., thèse en cours depuis 2010 en co-direction avec Laurent Richer 

    Mathieu Maisonneuve, L'arbitrage des litiges sportifs, thèse soutenue en 2007 à Paris 1 en co-direction avec Laurent Richer  

    L'arbitrage des litiges sportifs présente des spécificités qui dépassent largement la seule originalité de son champ d'application. La définition juridique traditionnelle de l'arbitrage - selon laquelle il est un mode de règlement des litiges conventionnel par son fondement et juridictionnel par sa fonction - ne rend ainsi que très imparfaitement compte de ce qu'est l'arbitrage en matière sportive. D'une part, le fondement de l'arbitrage des litiges sportifs n'est pas uniquement conventionnel. Il est superficiellement conventionnel et profondément institutionnel. Recouvert d'un voile conventionnel destiné à en assurer l'efficacité en droit positif, l'arbitrage en matière sportive est fondamentalement un arbitrage imposé par les fédérations sportives et comités olympiques aux personnes placées dans l'aire d'exercice de leur pouvoir. Or ce pouvoir n'est pas un simple pouvoir de fait. Il est, selon la théorie de l'Institution du doyen Hauriou, un véritable pouvoir de droit. D'autre part, la fonction de l'arbitrage des litiges sportifs n'est pas seulement juridictionnelle. Elle est isolément juridictionnelle et globalement jurisprudentielle. À la fonction consistant à dire le droit pour trancher un litige donné, s'ajoute une fonction visant à créer un droit omnisport applicable à tout litige sportif. Ce qui est attendu des arbitres en matière sportive, c'est pour partie qu'ils contribuent à l'émergence d'un ordre juridique sportif transnational.

    Benjamin Royannez, Asymétrie d'information et contrats administratifs., thèse en cours depuis 2006 en co-direction avec Laurent Richer 

    Vincent Chamard sablier, La transposition d'une institution en droit public , thèse en cours depuis 2006 en co-direction avec Laurent Richer 

    Georgios Nikopoulos, Service public et régulation dans le seceur de l'énergie , thèse en cours depuis 2005 en co-direction avec Laurent Richer 

    Cyrille Emery, Recherches sur l'économie du droit des marchés publics., thèse en cours depuis 2004 en co-direction avec Laurent Richer 

    Beatrice Legat, Les limites de la rétroactivité des annulations pour excès de pouvoir., thèse en cours depuis 2003 en co-direction avec Laurent Richer 

    Anne Vannier, La notion d'accessoire., thèse en cours depuis 2002 en co-direction avec Laurent Richer 

    Nil Symchowicz, La mutation des procédés contractuels des personnes publiques , thèse soutenue en 2002 à Paris 1 en co-direction avec Laurent Richer  

    Depuis une vingtaine d'années, les personnes publiques, et en particulier les collectivités locales, ont de plus en plus recours aux "montages contractuels complexes", qui correspondent davantage à une réalité économique qu'à une véritable catégorie juridique. A la faveur d'une liberté contractuelle des personnes publiques depuis longtemps admise, mais désormais proclamée, nombreux sont désormais les montages qui, se substituant aux procédés classiques, permettent la réalisation d'équipements publics, et même, parfois, leur exploitation technique et/ou commerciale. La faculté de recourir aux montages contractuels complexes n'est cependant pas sans limites car la liberté contractuelle des personnes publiques est conçue de manière plus limitée que celle des personnes privées. La réception de ces montages par le droit public n'est en outre pas chose aisée. En particulier, leur qualification au regard du droit international et communautaire des marchés publics et délégations de service public est plus que problématique. L'emploi désormais usuel de ces montages révèle un vaste mouvement de recul du droit public à travers une véritable mutation des procédés contractuels des personnes publiques

    Jean-Michel Charzat, Les fonctions de la cour de discipline budgétaire et financière, thèse soutenue en 2001 à Paris 1 en co-direction avec Laurent Richer  

    Depuis le XIXème siècle, l'irresponsabilité pécuniaire de l'administrateur est posée en principe sauf dérogation du législateur. La loi du 25 septembre 1948 constitue à cet égard un texte spécial : sans remettre en cause ni les nombreux contrôles administratifs, ni les attributions de la Cour des comptes, le législateur décide au lendemain de la libération d'instaurer une juridiction administrative spécialisée chargée de réprimer l'inobservation de certaines règles financières. Les manquements incriminés visent les administrateurs qui appartiennent à l'un des organismes relevant de la compétence de la Cour. Ce bloc englobe au fur et à mesure des adaptations législatives un nombre très conséquent de justiciables potentiels tout en excluant les autorités ministérielles. De même, en dépit de l'amorce consentie par le législateur en 1993, les attributions de la Com restent limitées à l'égard des élus sociaux ou locaux. Compte tenu de la sanction encourue, la Cour fait à la fois figure d'instance quasi disciplinaire et de juridiction quasi pénale. La pénalisation de la procédure, notamment sous l'empire de l'article 6 de la Convention européenne, n'est pas sans influencer le fonctionnement de cette juridiction financière. La Cour s'attache à la défense de l'ordre public. Malgré un nombre restreint d'arrêts, la Cour a dégagé une jurisprudence originale fondée sur la responsabilité personnelle des administrateurs. Toutefois, la Com est l'objet de nombreuses interrogations sur son devenir au sein du système administratif, marqué depuis les années 1990 par la montée en puissance du juge pénal.

    Sophie Nicinski, L'usager du service public industriel et commercial, thèse soutenue en 2000 à Paris 1 en co-direction avec Laurent Richer  

    L'idée qui illustre le mieux l'usager du service public industriel et commercial est celle d'ambivalence. Son histoire reflète un conflit entre intérêt général et intérêts particuliers. Sa notion s'appréhende à l'aide de critères objectifs et subjectifs. Son statut est un compromis entre le droit conventionnel et le droit statutaire. Son régime se situe à l'intersection du droit public et du droit privé : c'est un régime autonome ayant ses propres principes de fonctionnement.

    Laurence Jégouzo-Viénot, Etablissement public et logement social, thèse soutenue en 2000 à Paris 1 en co-direction avec Laurent Richer  

    Les offices publics d'H. L. M. Paraissent aujourd'hui au coeur des réflexions sur la notion d'établissement public. L'état reste attaché au domaine du logement social en raison de la mise en oeuvre de la solidarité nationale. Ce secteur d'activité peut-il être géré par des établissements publics décentralisés ? ou bien restent-ils les instruments d'une politique de l'état ? Les offices sont généralement au centre des interrogations qui portent sur la corrélation entre la nature du service public et celle de l'établissement public qui le gère. L'unification de ces deux statuts vers une forme d'établissement public industriel et commercial conduit à dissocier ces deux notions pour des raisons d'opportunité.

    Frédérique Munoz, La conciliation , thèse soutenue en 1997 à Paris 1 en co-direction avec Laurent Richer  

    Les modes alternatifs de réglement des litiges sont aujourd'hui à la mode ; parmi eux, la conciliation présente l'intérêt de pouvoir etre menee tant au sein des tribunaux qu'en dehors du cadre juridictionnel, préalablement à la saisine du juge. Cela explique que se multiplient aujourd'hui les discours favorables à son développement en droit français ; ce développement s'avère cependant difficile, la conciliation n'ayant été strictement définie ni par les textes, ni par la doctrine. La conciliation est apparue dans l'office du juge judiciaire en 1790 ; son objet était alors de maintenir le juge dans son rôle de serviteur de la loi, et elle était en conséquence le monopole du juge de paix. Elle a depuis étendu sa place puisqu'il entre désormais dans l'office du juge judiciaire de concilier les parties. Inconnue ou presque en contentieux administratif jusqu'en 1986, elle constitue aujourd'hui une mission dévolue aux tribunaux administratifs. Malheureusement, eu egard à l'encombrement du rôle des tribunaux, elle se dilue parmi l'ensemble des missions du juge. La conciliation hors du cadre juridictionnel est elle apparue à la fin du siècle dernier, et a connu un développement spectaculaire dans les années 1980, surtout en droit privé, où elle intervient dans les contentieux les plus variés. Les procédures sont cependant souvent mal conçues et organisées, faute d'une véritable reflexion sur la notion de conciliation et ce que l'on attend d'elle. Il est ainsi nécessaire de définir la notion pour déterminer ce que doit être le régime de droit commun de la conciliation.

    Bernard Malgouyres, Le droit des marchés des grandes entreprises nationales, thèse soutenue en 1992 à Paris 5 en co-direction avec Laurent Richer 

    Michel Degoffe, La juridiction administrative spécialisée, thèse soutenue en 1992 à Paris 5 en co-direction avec Laurent Richer  

    Dans cette these, l'auteur tente de definir la juridiction administrative specialisee (l'on trouve en fin de these une liste des organismes ainsi qualifies). La these se compose de deux parties : dans la premiere partie, il s'agit de preciser la place des juridictions administratives specialisees dans le principe de separation de la juridiction et de l'administration. Dans la seconde partie, l'on trouve une tentative de definition ou statut des organismes etudies.

    Hervé Rihal, Le juge administratif et la securite de l'emploi, thèse soutenue en 1991 à Angers en co-direction avec Laurent Richer  

    Dans ce domaine, le juge administratif intervient de deux facons. Il intervient d'abord directement quand il se prononce sur les mesures de licenciement et de revocation des agents publics. Il intervient ou est intervenu indirectement lorsqu'il se prononce sur les autorisations de licenciement donnees par les inspecteurs et le ministre du travail. Tel est le cas pour le licenciement des salaries proteges et pour le licenciement economique. Le controle du juge et son efficacite sont variables. Parfois il n'inflechit pas sa jurisprudence et ne tient pas compte de la presence du salarie ; parfois, au contraire, il utilise des methodes efficaces de controle.

  • Alioune Ly, Le renouveau de l'encadrement, du contrôle et du contentieux des marchés publics dans l'espace UEMOA ; Contribution à l'étude du droit de la commande publique, thèse soutenue en 2022 à université ParisSaclay co-présidée avec Laurent Richer    

    Sous l'influence du droit communautaire de l'UEMOA, lui-même influencé l'internationationlisation du droit de la commande publique, le droit des marchés publics sénégalais connait un nouveau souffle. Le cadre juridique et institutionnel se peaufine prenant en compte les objectif fixés par les standards internationaux. Des organes de régulations, autorités administratives indépendantes sont instituées pour mettre en œuvre un contrôle plus préventif que curatif. L'office des juges administratif, financier et pénal subit une mutation. Le droit public sénégalais se trouve au cœur d'une transformation entre contrôle interne régulation et déjudiciarisation. L'intérêt de cette étude est de faire le point sur le contrôle et le contentieux des marchés publics. Ainsi, on assiste d'une part à un renouvellement des fondements juridico-institutionnels du contrôle dans lequel l'élément transparence occupe une place centrale et d'autre part, à un contrôle faisant intervenir plusieurs organes et plusieurs juges. L'étude se propose de cerner la problématique du contrôle et du contentieux des marchés publics en mettant l'accent sur son effectivité et son efficacité. De ce fait, sont passés en revue ses principes et moyens de fonctionnement, ses fondements juridico-institutionnels, ses modalités de mis en œuvre, les organes chargés du contrôle, qu'ils soient administratifs ou juridictionnels, mais ses acquis et ses insuffisances. Pour ce faire, il nous parait indiqué de faire du droit comparé. Cette comparaison s'est faite non seulement dans le cadre interne et communautaire mais aussi international. Il faudra dès lors étudier l'existant en jetant un regard sur l'évolution de l'environnement juridique du contrôle et du contentieux des des marchés publics.

    Ferdi Youta, L'ordre public contractuel en droit administratif, thèse soutenue en 2022 à Université de Montpellier 2022 présidée par Laurent Richer  

    L'étude de l'ordre public contractuel en droit administratif, qui était nécessaire compte tenu de l'absence de recherche doctorale sur ce thème majeur du droit des contrats, permet d'aboutir à plusieurs conclusions qui sont intéressantes à la fois pour la notion et pour le droit administratif lui-même. S'agissant d'abord de l'ordre public contractuel, son examen en droit administratif confirme que la notion ne peut être définie, mais seulement identifiée, le critère permettant d'effectuer cette identification étant l'automaticité de la sanction attachée à la règle. S'agissant ensuite du droit administratif, l'inscription de l'ordre public contractuel parmi les notions cardinales de ce droit a contribué au perfectionnement du droit et du contentieux des contrats administratifs. Le maniement de la notion permet au juge administratif de moduler le traitement des causes d'invalidité, d'orienter la théorie générale du contrat administratif, mais aussi, parfois, de se démarquer du juge judiciaire en retenant une conception singulière de l'ordre public contractuel.

    Bakary Drame, Le rapprochement des droits des marchés publics dans l'espace UEMOA : le dynamisme et l'insuffisance de la construction d'un droit commun des marchés publics, thèse soutenue en 2018 à Université ParisSaclay ComUE co-présidée avec Laurent Richer    

    L’intégration à travers le domaine des marchés publics a été l’occasion pour l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) de s’intéresser au cadre juridique de cette sphère du droit public des affaires. C’est dans ce contexte que la nouvelle architecture communautaire de l’achat public par mérite a vu le jour par l’édiction de directives permettant de renouveler la définition de la notion des marchés publics, les règles fondamentales de passation, d’exécution et du cadre contentieux.Cette mutation a permis la construction d’un cadre harmonisé des règles des marchés publics par l’adoption d’innovations procédurales et institutionnelles intéressantes. Toutefois, ce nouveau droit n’a pas encore atteint la maturité adéquate. Cela s’observe à travers l’incohérence de réglementations nationales : l’inefficacité de la phase de passation, d’exécution et de résolution des litiges sont de phénomènes négatifs à ce processus.La présente étude a pour objectif de retracer le degré de convergence entre les Etats membres dans l’application des règles communautaires ouest africaine. Cette analyse nécessite l’étude critique de la formulation, de la réception et des conséquences de la réforme des droits des marchés publics dans les Etats membres de l’UEMOA, notamment les cas du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Sénégal au regard des directives communautaires. L’étude a tout de même recours à l’examen d’autres systèmes juridiques africains et européens afin d’illustrer et d’enrichir certains propos et commentaires.L’objectif est de participer à la théorisation du droit ouest africain des marchés publics. Dans cette perspective, l’objet est d’effectuer non seulement une réflexion d’ensemble sur les innovations apportées par les nouveaux textes quant aux objectifs fixés et leur effectivité, mais aussi de relever les insuffisances et les défauts de cette refonte afin de proposer d’autres orientations qui sont nécessaires et qui pourront être plus adaptées au système africain.A cet égard, l’étude propose la révision de certains instruments juridiques non adaptés et inappropriés. Il serait dès lors, pertinent que l’UEMOA, puisse s’appuyer sur le droit originaire africain afin de revoir son système juridique, notamment dans le cas de la commande publique.Au vu de l’accroissement des institutions et des règles du droit public des affaires sur le continent africain et du succès de l’OHADA, l’étude formule deux séries de propositions consistant à réfléchir à des évolutions dans le domaine du droit public des affaires. Il conviendrait de réfléchir d’une part à la possibilité de mise en place d’un espace harmonisé dans le domaine du droit public des affaires sur le continent sous la même forme que l’OHADA, ou alors d’autre part de faire intégrer la sphère du droit public des affaires dans les statuts de l’OHADA.

    Christian Pornet, La réforme de l'Etat et les personnels : le cas de France Télécom (1990-2015), thèse soutenue en 2017 à Paris 1 co-présidée avec Laurent Richer  

    Dans le cadre de la réforme de l’État en France, le secteur des télécommunications, auparavant intégré à l'administration des PTT, a été détaché de celle-ci par la loi du 2 juillet 1990, qui a conduit à terme à sa privatisation. Cette dernière, dont un des objectifs était la réduction des dépenses publiques principalement par celle du personnel, a été supportée pour l'essentiel par celui-ci ; au mépris de son statut de fonctionnaire de l’État, dont il s'était vu garantir le maintien, et auquel sera progressivement substitué de facto le régime courant du droit du tram.il, à travers la multiplication de catégories aux défini1ions souvent ambiguës. A défaut de pouvoir recourir aux licenciements directs, un management brutal aux effets parfois dramatiques s'est exercé dans le cadre de l'entreprise France Télécom/Orange, pour susciter des départs volontaires. Il a ciblé et cible encore tout particulièrement les agents ayant explicitement manifesté leur attachement au statut de la fonction publique. Les autres objectifs de l'opération - ouverture au marché, présentation et amélioration du service public des télécommunications - ont-ils été réellement remplis ? On peut en douter. Certes, la modernisation des services, leur multiplication et l'intégration des progrès technologiques ont eu lieu. Mais malgré la multiplication des opérateurs, les effets d'une concurrence imparfaite, dont les principaux bénéficiaires ont été les entreprises, sont restés limités en termes de tarifs pour les particuliers. Quant au service public, on peut se demander dans quelle mesure ses principes - et notamment l'égalité de tous les usagers et la mutabilité - ont survécu, devant la disparition des supports de communication traditionnels au bénéfice d'une dématérialisation généralisée, facteur aggravant de l'exclusion sociale. Ce volet de la réforme participe du recul général de la place de l’État dans l'économie et la société française, et de l'alignement progressif de la France sur des normes européennes. Il interroge ce faisant sur les méthodes appliquées. Flou et imprécision des textes de lois, décrets et règlement, et surtout interprétation élastique de ces derniers par les autorités juridictionnelles : ces pratiques interrogent quant au rôle, mire à la légitimité de la justice administrative, spécificité institutionnelle française. Elles questionnent aussi quant à l'évolution même du Droit en France, devant cette étonnante «souplesse».

    Khaled El Zanati, Le pouvoir de l'administration dans la modification et la résiliation unilatérales des contrats administratifs : études comparatives des droits français, égyptien et libyen, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 co-présidée avec Laurent Richer  

    Le droit privé érige le contrat en loi des parties. Cette règle connaît des exceptions en droit administratif: branche du droit dans laquelle la puissance publique dispose d’un pouvoir de modification et de résiliation unilatérales. Cependant, si l’administration dispose de pouvoirs étendues dans l’exercice de son pouvoirs de modification et de résiliation unilatérales des contrats administratifs pour des motifs tenant à l’intérêt général, aucune définition minutieuse de la notion d’intérêt général n’a encore été consacrée. Cette imprécision conduit, dans certains cas, à l’exercice quasi arbitraire par l’administration de ses pouvoirs et au déséquilibre du contrat. Cette situation a entraîné divers préjudices pour les bénéficiaires de projet en raison de la suspension de la mise en œuvre de plusieurs contrats importants pour une longue période et, en conséquence, a accru le nombre des litiges.

    David Riccardi, Les sanctions contractuelles en droit administratif, thèse soutenue en 2017 à Université ParisSaclay ComUE présidée par Laurent Richer  

    Les sanctions de l’inexécution des contrats administratifs constituent un thème classique mais peu traité du droit administratif. Elles méritaient une étude globale renouvelée. Les principales sanctions applicables en cas d’inexécution ou d’exécution fautive de ces contrats existent en effet au moins depuis la première moitié du XXème siècle. Les présentations théoriques qui en sont faites remontent également à cette période et ont peu changé, même si certaines évolutions importantes du droit positif sont intervenues. Cette stabilité de la discipline cache pourtant une réelle complexité qui se décèle dès l’analyse de la notion-même de « sanction contractuelle ». En effet, les mesures auxquelles cette notion renvoie connaissent une pluralité d’objets (résiliation, exécution autoritaire des obligations, dommages-intérêts, pénalités…) et de fonctions (prévenir, réparer, punir…) bien distincts, les uns des autres. En cherchant a priori à éviter l’inexécution et a posteriori, à la surmonter, les sanctions contractuelles apparaissent à la fois comme des mesures préventives qui peuvent s’apparenter à de véritables mesures de police du service public et à des punitions intervenant dans un cadre répressif et disciplinaire particulier, caractéristique d’un ordre contractuel autonome. La complexité et le particularisme du droit des sanctions contractuelles résulte aussi de l’aspérité de leurs régimes auxquels le droit positif et la doctrine peinent à trouver une cohérence globale. Construits isolément, ces régimes ne résultent en effet d’aucune logique commune et unitaire. Pour autant, un certain nombre de règles applicables à toutes les sanctions peut être repéré, en même temps qu’une tendance progressive à l’harmonisation. A ce jour, la substance qui constitue le droit des sanctions contractuelles apparait ainsi suffisamment homogène pour permettre la consécration d’une catégorie juridique de nature à aboutir à l’application d’un régime cohérent. Au-delà des aspects théoriques de la question, une telle consécration pourrait s’accompagner de certaines évolutions de droit positif dont l’ensemble serait de nature à offrir une lisibilité de la matière et à accroitre la sécurité juridique qui paraissent aujourd’hui indispensables à la pratique et aux acteurs des contrats administratifs.

    Victor Margerin, La reprise des contrats de travail sous le prisme des marchés publics, thèse soutenue en 2016 à La Réunion co-présidée avec Laurent Richer    

    La reprise des contrats de travail est indéniablement déterminée par le transfert d'entreprise. C'est en effet en raison d'une telle opération que le législateur français prévoit, à l'article L1224-1 c.trav., que tous les contrats de travail en cours au jour du transfert sont automatiquement repris par le cessionnaire. Cependant, ce lien est aujourd'hui oublié sous un enchevêtrement de dispositifs alternatifs ou spécifiques, prévoyant une reprise des contrats de travail en dehors de tout transfert d'entreprise. Ces développements s'expliquent notamment par l'échec du droit européen à harmoniser la législation des États membres sur le sujet. Le droit européen, ne souhaitant pas instaurer une protection uniforme, a fait le choix de n'apporter qu'une définition lacunaire des notions qui constituent pourtant l'essence du transfert d'entreprise. En somme, chaque État est donc libre d'interpréter à sa convenance les dispositions des directives successives, avec, pour seule régulation, l'œil avisé de la Cour de Justice de l'Union Européenne. Cette cacophonie juridique est une opportunité certaine. En effet, au vu de la diversité d'appréhension du sujet par différents droits internes (principalement allemand, anglais et espagnol), une étude comparative permet de mettre à jour les avantages et les carences de notre droit français. Pour ce faire, il conviendra de partir du seul consensus européen sur la question : la perte d'un marché ne constitue pas un transfert d'entreprise. De la redéfinition de l'entreprise à la protection des droits de l'employeur et des salariés, la présente étude propose une simplification du droit du transfert d'entreprise.

    Angeliki Charouli, Les considérations sociales et environnementales dans la passation des marchés publics, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 co-présidée avec Laurent Richer  

    Moteur incontournable de l’économie publique, les marchés publics ont toujours fait l’objet de revendications diverses, voire opposées. L’efficacité de la gestion budgétaire et la transparence de la vie publique, s’agissant des ordres juridiques nationaux, la libre concurrence et le libre accès de tous les opérateurs économiques facilitant les échanges intracommunautaires, s’agissant du droit européen : tous ont tenté de monopoliser le droit de la commande publique, afin de se réaliser. Dans le même temps, la perspective de l’instrumentalisation de ce droit au service d’objectifs politiques qui ne lui sont pas directement attribués a suscité des intérêts très variés. Or, la question de la conciliation des politiques sociales et environnementales avec les prescriptions de nature principalement économique du droit des marchés publics s’inscrit dans une logique de valorisation de cet instrument juridique et financier. Ces politiques, répondant à la fois à des finalités d’intérêt général et à des objectifs prioritaires du droit communautaire, sont à la recherche de leur rôle et de leurs instruments en matière de marchés publics. Dans un contexte politique mouvant, la superposition des systèmes juridiques résultant des interventions réglementaires des États, en quête de leur pouvoir discrétionnaire dans la planification des leurs politiques, comme des interventions du droit communautaire dans le cadre de sa propre œuvre d’harmonisation des procédures de passation, vient redéfinir le rôle des politiques sociales et environnementales, tant au sein des objectifs endogènes du droit des marchés publics qu’en dehors de son cadre réglementaire, appelé dans ce cas à servir de levier.

  • Fanette Akoka, Contrats de la commande publique et environnement, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille, membres du jury : Laurent Richer (Rapp.)    

    La situation préoccupante de l’environnement conduit à une diversification des moyens d’action juridiques conduisant à le protéger. Les contrats de la commande publique, dotés d’un pouvoir économique important, sont qualifiés de levier de politique publique. Les contrats de la commande publique peuvent donc être des vecteurs de protection de l’environnement. La portée est relativisée par les sources des contrats étudiés qui font primer la libre-concurrence vis-à-vis de l’environnement et par leur mise en œuvre. Celle-ci, fortement conditionnée par les impératifs concurrentiels et les principes de la commande publique, se trouve confrontée à des obstacles extrinsèques au contrat, tel que l’acte administratif unilatéral à visée environnementale. Les contrats de la commande publique contribuent « de lege lata » à la protection de l’environnement, par certaines obligations législatives, par une pénétration de l’environnement dans les mécanismes contractuels classiques et l’apparition de nouvelles techniques (pré)contractuelles tournées vers la qualité ou la performance environnementale. Une systématisation de l’intégration de l’environnement dans les contrats de la commande publique par le biais d’obligations législatives, couplée à une incitation, tendent à l’exhaustivité « de lege ferenda » de la protection de l’environnement par les contrats de la commande publique

    Nicolas Gabayet, Les contrats publics à l'épreuve de l'aléa en droit anglais et français, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille, membres du jury : Laurent Richer (Rapp.)  

    La question du traitement de l’aléa affectant les contrats publics semble opposer de façon « incommensurable » les droits anglais et français. Si le droit français est doté de règles de droit objectif permettant, dans l’intérêt général, le traitement de l’aléa affectant les contrats publics sans accord des parties, rien de tel n’existe en droit anglais ou la règle de la force obligatoire commande l’intangibilité de l’accord initial. La comparaison anglo-française permet, grâce à cet antagonisme, de mettre en exergue les ressorts profonds du traitement de l’aléa affectant les contrats publics au travers de l’opposition théorique entre force obligatoire et intérêt public. Dans cette perspective, les règles générales permettant, en droit français, le traitement de l’aléa sans accord des parties apparaissent comme étant fondées sur une conception économique et téléologique du contrat et de sa force obligatoire, que l’on peut également identifier dans certains aspects du droit anglais des contrats. En outre, le mode de traitement de l’aléa priviligié en Angleterre aussi bien qu’en France est l’accord de volontés – initial ou subséquent. Néanmoins, les possibilités de modification du contrat en cours d’exécution sont drastiquement limitées par le droit de l’Union européenne. A l’inverse, les stipulations initiales qui tendent à ériger, du fait de la généralisation des clauses standardisées, un régime contractuel autonome de traitement de l’aléa, apparaissent désormais comme le mode incontournable d’adaptation des contrats publics en cours d’exécution.

    Cécile Chaussard, Les voies de règlement des litiges sportifs , thèse soutenue en 2006 à Dijon, membres du jury : Laurent Richer (Rapp.)  

    Les décisions prises par les fédérations sportives et les instances olympiques pour l'organisation des compétitions sont source d'un contentieux spécifique. L'inadaptation des procédures juridictionnelles classiques à la nature éphémère et internationale du sport compétitif, ainsi que la volonté du mouvement sportif de soustraire les litiges nés de ses décisions aux tribunaux ordinaires, ont provoqué la création de divers procédés contentieux extérieurs à la justice étatique : système de justice interne aux fédérations, procédure de conciliation obligatoire prévue par la loi française, ou encore, institution d'arbitrage conciliation obligatoire prévue par la loi française, ou encore, institution d'arbitrage international (Tribunal arbitral du sport) issue du mouvement sportif. Le contentieux sportif est donc marqué par la coexistence des différentes formes de justice, associative, étatique, amiable et arbitrale. L'étude de leurs caractéristiques propres et des modalités de leur articulation révèle que si le développement de la justice sportive interne n'a pas suffi à évincer la justice d'Etat, l'aménagement de procédures de conciliation et d'arbitrage adaptées aux spécificités sportives a en revanche conduit à faire des modes alternatifs les voies habituelles du règlement des litiges sportifs.

  • Robin Ferré, L'identification du contrat administratif, thèse soutenue en 2016 à Lyon, membres du jury : Laurent Richer (Exam.)    

    L’identification du contrat administratif est connue pour être une notion bâtie par la jurisprudence. Les critères d’identification de la notion ont été certes apportés par le Conseil d’État au début du XXe siècle, et la jurisprudence conserve encore aujourd’hui une importance indéniable dans la matière. La multiplication des qualifications légales, depuis le début du nouveau millénaire, pose cependant question. Il serait tentant de voir dans cet essor un bouleversement de la notion de contrat administratif. Ces changements auraient toutefois pour conséquence une perte de sens qui ne pourrait entraîner qu’une disparition à terme, voire paver la voie à une unification du contentieux des contrats, le contrat administratif ayant perdu toute spécificité. Or c’est cette spécificité qui justifie l’existence d’un corps de règle spécial – le régime du contrat administratif – et d’un juge spécial, le juge administratif. Envisager le problème en ces termes est tentant, mais ne reflète que partiellement la réalité. Il faut en effet rappeler que les qualifications légales sont très tôt intervenues dans la définition du contrat administratif, et qu’elles ont cohabité avec les critères tirés de la jurisprudence jusqu’à la période contemporaine. Malgré les apparences, c’est toujours le cas. Les qualifications légales les plus récentes n’ont pas remis en cause la spécificité du contrat administratif. Celui-ci est toujours identifié en fonction de sa nature particulière, et seul son champ d’application change. Critères jurisprudentiels et qualifications légales partagent en effet une même conception du contrat administratif, fondée sur la proximité avec l’intérêt général. Loin d’être affaiblie, la notion de contrat administratif révèle donc sa permanence. Seule recule de fait l’intervention de la jurisprudence en son sein, hormis dans l’application des textes.

    Martin Morales, La liberté de choix des personnes publiques entre le contrat et l'acte unilatéral, thèse soutenue en 2016 à Montpellier, membres du jury : Laurent Richer (Exam.)  

    Les personnes publiques ont la faculté de produire des normes par voie unilatérale ou contractuelle. Toutefois, ni la jurisprudence ni les textes n'affirment l'existence d'une liberté de choix entre ces deux instruments. L'observation du droit montre davantage de situations dans les personnes publiques ne peuvent pas librement choisir que des situations dans lesquelles elles ont effectivement cette liberté de choix. Le Conseil d'État est particulièrement actif, imposant tantôt le contrat, tantôt l'acte unilatéral pour l'exercice des compétences. Aussi, dans une discipline telle que le droit administratif, où l'action des personnes publiques est strictement encadrée par les normes de compétence, la doctrine n'est en général pas favorable à la reconnaissance de véritable liberté dans l'action au profit de l'Administration. Pourtant, le caractère objectif du droit administratif n'obère pas totalement la qualité de sujet de droit des personnes publiques ni leur capacité à exprimer une volonté propre. Le principe de la liberté de choix des modes de gestion illustre par exemple cette dimension libérale de l'action administrative. En réalité, dès l'instant où les normes de compétence n'ont pas vocation à prescrire l'instrument au moyen duquel une compétence doit être exercée, les personnes publiques disposent d'une liberté de choix entre le contrat et l'acte unilatéral. Si le législateur ou le Conseil d'État imposent aux personnes publiques d'utiliser le contrat ou l'acte unilatéral pour l'exercice de telle ou telle compétence, cela ne signifie pas pour autant que, en amont, les personnes publiques n'ont pas une liberté de choix. Au contraire, l'existence de limitation à la faculté d'agir révèle l'existence d'une liberté. Dès lors, la liberté de choix entre le contrat et l'acte unilatéral et son encadrement par le droit objectif constituent les deux pièces d'une même médaille, formant ainsi un droit général du recours au contrat ou à l'acte unilatéral. Il s'est agi de tracer les contours précis, tant sur un plan conceptuel que pratique, de la liberté de choix et de l'encadrement de cette liberté de choix, en révélant les mécanismes et critères en action sur les deux versants de deux droits.

    Alioune Badara Fall, La responsabilité extra-contractuelle de la puissance publique au Sénégal , thèse soutenue en 1994 à Bordeaux 1, membres du jury : Laurent Richer (Exam.)  

    Cette etude sur le droit administratif senegalais cherche-a travers une analyse des regles relatives a la responsabilite administrative au senegal-a repondre a la question de savoir ce qu'est devenu le droit administratif francais dans les ex-colonies d'afrique noire francophone, apres trente annees d'independance, comment le juge senegalais - et generalement les autres jugers africains - forme au droit prive peut-il mainenir l'autonomie des regles de la responsabilite de la puissance publique par rapport a celles de la dans une dualite de juridiction et destine a etre applique a l'administration, a-t-il garde toute sa specificite, son originalite, une fois codifie par le legislateur senegalais et appele a etre applique dans un systeme d'unite de juridiction ? La reponse passe par l'analyse de tous les aspects de la theorie de la responsabilite de l'etat : de la responsabilite pour faute a la responsabilite sans faute sans oublier les regimes legislatifs en la matiere.