Jacques Fialaire

Professeur émérite
Droit public.
Faculté de Droit et Sciences Politiques

Droit et Changement Social
  • THESE

    De la décentralisation du service public d'éducation nationale, soutenue en 1987 à Paris 1 sous la direction de Gérard Timsit 

  • Jacques Fialaire (dir.), Du droit à l'éducation à la protection de l'enfance, LexisNexis, 2018, 144 p.  

    "Le droit à l'éducation et plus largement les droits de l'enfant reposent sur un socle en droit international consacrant un droit général au "bien-être" de l'enfant. Mais l'effectivité des droits et garanties de première nécessité se heurte encore à des formes de "vulnérabilité sociale" mal surmontées ; pour preuve la situation des mineurs étrangers non accompagnés. Au-delà, la quête du bonheur - versus la réparation du malheur - se laisse aborder pour l'élève scolarisé comme pour l'enfant protégé par une lecture spéciale de certaines branches du droit et politiques publiques. Émerge alors le "préjudice juvénile" en droit de la responsabilité, tout comme le concept de "bienveillance" imprégnant des politiques globales visant l'équilibre de vie des jeunes. Ce droit matériel se présente alors comme un instrument tourné vers la réalisation du bonheur, dans ses dimensions individuelle et collective"

    Jacques Fialaire, Gérard Marcou (dir.), Trente ans de la fonction publique territoriale, Editions L'Harmattan, 2014, GRALE, 239 p.  

    Établie par la loi du 26 janvier 1984, la fonction publique territoriale s'inscrit dans une tradition républicaine selon laquelle la situation des agents publics locaux est régie par la voie statutaire et elle est, comme la fonction publique de l'État, soumise au principe de l'égal accès aux emplois publics sans autre distinction que celles que justifient les capacités. Mais son évolution est marquée par une série de contradictions qui ont déterminé des adaptations : contradictions entre le principe de libre administration des collectivités territoriales, tout d'abord, et l'introduction de statuts particuliers nationaux ; entre le cadre statutaire et l'argument managérial ; entre le rapprochement avec la fonction publique d'État en catégorie A, et les libertés prises avec le régime statutaire pour la catégorie C, la plus nombreuse dans les collectivités territoriales. De nombreuses réformes ponctuelles ont, depuis le début des années 2000, été inspirées par une logique de remise en cause du cadre statutaire, mais ce dernier a pu jusqu'ici absorber ces réformes. Qu'en sera-t-il à l'avenir ? Les contributions réunies tentent d'éclairer le sens des évolutions possibles.

    Jacques Fialaire, Jerry Kimboo (dir.), Le nouveau droit du procès administratif, L'Harmattan, 2013, Logiques juridiques, 212 p. 

    Jacques Fialaire, Éric Mondielli, Alexandre Graboy-Grobesco, Libertés et droits fondamentaux, 2e éd., Ellipses, 2012, Universités ( Droit ), 678 p. 

    Jacques Fialaire, Abdelhamid Abidi (dir.), Quelle gouvernance au service de la mobilité durable ?: [actes du colloque, 7 juin 2010, Nantes], L'Harmattan, 2011, Sociologies et environnement, 218 p. 

    Jacques Fialaire (dir.), Les stratégies du développement durable, l'Harmattan, 2009, Collection GRALE 

    Jacques Fialaire, Pierre De Montalivet (dir.), Coopération locale et territoires: actes du colloque organisé par l'Institut de recherche sur les entreprises et les administrations (IREA) le 15 mars 2007, à la Faculté de droit, des sciences économiques et de gestion de l'Université de Bretagne-Sud (Vannes), 18e éd., LexisNexis, 2008, Colloques & débats, 159 p. 

    Jacques Fialaire, Jean-Luc Albert, Vincent de Briant (dir.), L'intercommunalité et son coût: rapport d'étude de l' Observatoire de la décentralisation (GRALE), L' Harmattan, 2008, Collection GRALE, 311 p. 

    Jacques Fialaire (dir.), Les stratégies du développement durable, l'Harmattan, 2008, Collection GRALE, 419 p. 

    Jacques Fialaire (dir.), Liberté de culte, laïcité et collectivités territoriales: [colloque, Nantes, décembre 2005, Litec, 2007, Colloques & débats, 218 p. 

    Jacques Fialaire, Éric Mondielli (dir.), L'homme, ses territoires, ses cultures: mélanges offerts à André-Hubert Mesnard, LGDJ, 2006, Décentralisation et développement local, 403 p. 

    Jacques Fialaire, Éric Mondielli, Droits fondamentaux et libertés publiques, Ellipses, 2005, Universités ( Droit ), 558 p. 

    Jacques Fialaire (dir.), Subsidiarité infranationale et territorialisation des normes: état des lieux et perspectives en droit interne et en droit comparé, Presses universitaires de Rennes, 2005, L'univers des normes, 170 p. 

    Jacques Fialaire, Éric Mondielli, Les libertés et droits fondamentaux en QCM, Ellipses, 2005, Le droit en QCM, 124 p. 

    Jacques Fialaire (dir.), Les contrats et le système éducatif, l'Harmattan, 2004, Logiques juridiques, 309 p. 

    Jacques Fialaire (dir.), Principe de subsidiarité, droit à l'expérimentation et organisation territoriale: recherche collective,, 2003, 124 p. 

    Jacques Fialaire, Jean-Luc Bodiguel (dir.), Le renouveau de l'aménagement du territoire: [actes du colloque tenu à l'Hôtel de Région à Nantes, le 6 octobre 2000], L'Harmattan, 2002, Logiques juridiques, 305 p.  

    Universitaires et praticiens se sont réunis pour réviser le contenu de la notion d'aménagement du territoire qui a largement évolué depuis ses origines. La décentralisation, la mondialisation, la prise en compte des impératifs de l'environnement ont contribué à en renouveler la conception et à changer la philosophie de l'intervention de l'Etat. Longtemps considéré comme spécifique à la France, une vision comparative de l'aménagement du territoire montre qu'il a gagné l'Europe. Ce renouveau se marque par une série de traits distinctifs : meilleure prise en compte de la transversalité et rapprochement avec la notion de service public ; foyer d'innovation administrative qui fait entrer dans les faits la démarche de projet ou modifie de nombreux mécanismes financiers ; introduction d'une culture d'évaluation des politiques publiques ; reconnaissance d'une pluralité d'acteurs investis de pouvoirs de décision appelés à coopérer. Le renouveau de l'aménagement du territoire produit des effets sur les structures. Il dessine en pointillé une nouvelle carte administrative de la France et contribue à reconfigurer le territoire en faisant émerger les pays. Ces nouveaux espaces de solidarité socio-économique exigent une assise démocratique et demandent de réfléchir sur les voies à emprunter pour leur donner de la légitimité. Des réponses sont esquissées à travers les exemples de l'aménagement culturel du territoire et les expériences de démocratie sanitaire au plan régional. A travers les contributions réunies, c'est toute une réflexion sur l'inévitable réforme de l'Etat et la redéfinition de ses missions ainsi que sur celle des institutions administratives qui se dessine. La lourdeur des dispositifs de l'aménagement du territoire due à l'empilement des structures appelle une simplification institutionnelle.

    Jacques Fialaire, Le droit des services publics locaux, LGDJ, 1998, Systèmes, 190 p.   

    Jacques Fialaire, Claude Durand-Prinborgne (dir.), Espace et temps scolaires à l'épreuve de la décentralisation, CRDP de Bourgogne et CRDP des Pays-de-Loire, 1997, Documents, actes et rapports pour l'éducation, 93 p.   

    Jacques Fialaire, De la centralisation du service public d'éducation nationale,, 1986, 1 p. 

  • Jacques Fialaire, « L'évaluation des politiques locales en matière d'insertion sociale et professionnelle des jeunes en temps de crise sanitaire », Droit et gestion des collectivités territoriales. L'administration locale face à la crise sanitaire, Le Moniteur, 2021, pp. 199-215 

    Jacques Fialaire, « Préface », in Bélibi Sébastien Daila (dir.), L’universalisme du droit à l’éducation : portée et limites, Editions européennes, 2018 

    Jacques Fialaire, « L’approfondissement de la planification en matière touristique et ses effets », in Nathalie Fabry, Jacques Spindler (dir.), Le tourisme : un domaine de compétence partagé, L'Harmattan, 2018, pp. 25-38 

    Jacques Fialaire, « La concertation pour la promotion du sport : Quelle place pour les collectivités territoriales ? », in Maylis Douence (dir.), L’exercice des compétences locales entre rationalisation et créativité, L'Harmattan, 2018, pp. 77-97 

    Jacques Fialaire, « Les sources du droit de la Fonction publique territoriale », Etude 105, Le Lamy fonction publique territoriale, Wolters Kluwer, 2017, pp. 18 

    Jacques Fialaire, « Présentation juridique de l'emploi territorial », Etude 115, Le Lamy fonction publique territoriale, Wolters Kluwer, 2017, pp. 18 

    Jacques Fialaire, « Agent public territorial », Etude 120, Le Lamy fonction publique territoriale, Wolters Kluwer, 2017, pp. 37 

    Jacques Fialaire, « Quel agent recruter ? », Etude 205, Le Lamy fonction publique territoriale, Wolters Kluwer, 2017, pp. 23 

    Jacques Fialaire, « Comment recruter ? », Etude 206, Le Lamy fonction publique territoriale, Wolters Kluwer, 2017, pp. 14 

    Jacques Fialaire, « Organismes de gestion et de participation propres à la Fonction publique territoriale », Etude 130, Le Lamy fonction publique territoriale, Wolters Kluwer, 2017, pp. 36 

    Jacques Fialaire, « Droits et obligations des agents territoriaux », Etude 605, Le Lamy fonction publique territoriale, Wolters Kluwer, 2017, pp. 63 

    Jacques Fialaire, « Abandon de poste dans la Fonction Publique », Etude 700, Le Lamy fonction publique territoriale, Wolters Kluwer, 2017, pp. 18 

    Jacques Fialaire, « L’inscription de la Caisse des Dépôts (CDC) dans les territoires locaux », Droit et gestion des collectivités territoriales, Le Moniteur, 2017, pp. 107-118 

    Jacques Fialaire, « L’organisation des métropoles dans les États d’Afrique noire francophones », Mélanges en l’honneur de Gérard Marcou, IRJS Editions, 2017, pp. 179-194 

    Jacques Fialaire, « Préface », in Salami Yacoubou Ibikounle (dir.), Politiques d’éducation et de formation et coopération internationale décentralisée au Bénin, L'Harmattan, 2016, pp. 9-11 

    Jacques Fialaire, « Les interactions entre la recomposition territoriale et la gestion de l’emploi public local », in Marie-Christine Steckel-Assouère (dir.), Recomposition territoriale : la décentralisation entre enjeux et obstacles, L'Harmattan, 2016 

    Jacques Fialaire, « Redécoupage régional et philosophie de l'action publique : les leçons de l'histoire », in Jean-Claude Némery (dir.), Quelle organisation pour les grandes régions en France et en Europe ?, L'Harmattan, 2015, pp. 33-45 

    Jacques Fialaire, Patrice Mestayer, Abdelhamid Abidi, Michel André, Erwan Bocher [et alii], « Environmental impact assessment of urban mobility plan: a methodology including socio-economic consequences », in Sébastien Rauch, Gregory M. Morrison (dir.), Urban Environment - Proceedings of the 10th Urban Environment Symposium, Springer Netherlands, 2011, pp. 15-26   

  • Jacques Fialaire, « Les interférences entre le principe de laïcité et le respect de rites religieux », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2024, n°1, p. 35   

    Jacques Fialaire, « Le droit de la fonction publique sous l'état d'urgence sanitaire : entre autonomie et travaillisation », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, Publications du Moniteur - Éditions Dalloz , 2021, n°06, p. 311   

    Jacques Fialaire, « Quelle place pour la liberté de l'enseignement dans le droit au séjour des étrangers ? », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2021, n°21, p. 1187   

    Jacques Fialaire, « La mobilité et les transitions professionnelles dans la loi de transformation de la fonction publique », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, Publications du Moniteur - Éditions Dalloz , 2019, n°05, p. 258   

    Jacques Fialaire, « La laïcité, le fait religieux et la liberté religieuse dans les maisons d'enfants à caractère social », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, Sirey ; Dalloz , 2017, n°5, p. 845   

    Jacques Fialaire, « La réforme du droit de la fonction publique sous contrainte financière : jusqu'où ? », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, Publications du Moniteur - Éditions Dalloz , 2017, n°3, p. 138   

    Jacques Fialaire, « L’Etat territorial et la mise en oeuvre de la politique de prévention de la radicalisation religieuse », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, Institut de la décentralisation, 2017, n°109, pp. 66-74 

    Jacques Fialaire, « IV. L’inscription de la Caisse dépôts dans les territoires locaux », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2017, pp. 107-118    

    Fialaire Jacques. IV. L’inscription de la Caisse dépôts dans les territoires locaux. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 37, 2017. Les territoires de l’Etat. pp. 107-118.

    Jacques Fialaire, « Les corps enseignants soumis à des statuts particuliers dérogatoires : approche contentieuse », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, Publications du Moniteur - Éditions Dalloz , 2016, n°1, p. 6   

    Jacques Fialaire, « Développement touristique et mutation des institutions locales », Les Cahiers européens des sciences sociales, Éditions Talaia (Canet-en-Roussillon, France) , 2016, n°72015, pp. 81-99 

    Jacques Fialaire, « La répartition des compétences entre Etat et collectivités territoriales dans l'éducation, la culture et les sports », Revue française d’administration publique, Institut international d'administration publique - École nationale d'administration (ENA) - Institut national du service public (INSP) , 2015, n°156, pp. 1065-1076 

    Jacques Fialaire, « La réforme du service des enseignants du second degré », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, Publications du Moniteur - Éditions Dalloz , 2015, p. 223   

    Jacques Fialaire, « Plénitude des effets du transfert de personnel d'une commune à une intercommunalité », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2015, n°3, p. 168   

    Jacques Fialaire, « Liberté de la preuve et obligation de loyauté de l'administration vis-à-vis de ses agents », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, Publications du Moniteur - Éditions Dalloz , 2015, n°2, p. 110   

    Jacques Fialaire, « Les nouvelles compétences locales à l’issue de la loi NOTRe : quelle simplification ? », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, Institut de la décentralisation, 2015, n°106, pp. 40-46 

    Jacques Fialaire, « Introduction. Education, formation et recherche : quels rôles pour les collectivités territoriales ? », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2014, pp. 49-61    

    Fialaire Jacques. Introduction. Education, formation et recherche : quels rôles pour les collectivités territoriales ? . In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 34, 2014. Éducation, formation, recherche. Quelle place pour les collectivités territoriales ? pp. 49-61.

    Jacques Fialaire, Sophie Hocquet de Lajartre, « II. Les communes au défi de la pluralité des temps éducatifs. Interview d'une élue locale : Sophie Hocquet de Lajartre. Enquête recueillie par Jacques Fialaire », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2014, pp. 85-93    

    Hocquet de Lajartre Sophie, Fialaire Jacques. II. Les communes au défi de la «pluralité des temps éducatifs». Interview d'une élue locale : Sophie Hocquet de Lajartre. Enquête recueillie par Jacques Fialaire. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 34, 2014. Éducation, formation, recherche. Quelle place pour les collectivités territoriales ? pp. 85-93.

    Jacques Fialaire, Philippe Brest, « IV. Les relations comptables entre les chefs d'établissement scolaire et les collectivités territoriales de rattachement. Interview de Philippe Brest. Enquête recueillie par Jacques Fialaire », Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2014, pp. 111-121    

    Brest Philippe, Fialaire Jacques. IV. Les relations comptables entre les chefs d'établissement scolaire et les collectivités territoriales de rattachement. Interview de Philippe Brest. Enquête recueillie par Jacques Fialaire. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 34, 2014. Éducation, formation, recherche. Quelle place pour les collectivités territoriales ? pp. 111-121.

    Jacques Fialaire, « L'intercommunalité face au principe de libre administration », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2013, n°24, p. 1386   

    Jacques Fialaire, Abdelhamid Abidi, « Des enjeux normatifs, politico-organisationnels, économico-financiers et un indicateur de changement social », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2012, pp. 45-54    

    Fialaire Jacques, Abidi Abdelhamid. Des enjeux normatifs, politico-organisationnels, économico-financiers et un indicateur de changement social. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 32, 2012. Transports et politiques locales de déplacement. pp. 45-54.

    Jacques Fialaire, « V. Les spécificités des transports scolaires : portée et limites », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2012, pp. 107-120    

    Fialaire Jacques. V. Les spécificités des transports scolaires : portée et limites. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 32, 2012. Transports et politiques locales de déplacement. pp. 107-120.

    Jacques Fialaire, « Les rapports entre les collectivités territoriales et les cultes. Quel nouveau cadre théorique forgé par la jurisprudence ? », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2012, n°42, p. 2305   

    Jacques Fialaire, « Quelle évaluation pour la gouvernance appliquée au logement social durable ? »: rapport de synthèse du colloque de Vannes du 11 mars 2010, Cahiers administratifs et politistes du Ponant, Institut français des sciences administratives. Section Ouest, 2011, n°17, pp. 129-149   

    Jacques Fialaire, « V. L'accès à l'eau et ses usages domestiques comme droit fondamental. Quelle part pour l'action publique locale ? », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2010, pp. 99-114    

    Fialaire Jacques. V. L'accès à l'eau et ses usages domestiques comme droit fondamental. Quelle part pour l'action publique locale ?. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 30, 2010. Les enjeux de la gestion locale de l'eau. pp. 99-114.

    Jacques Fialaire, « Vers un bloc de compétence judiciaire dans le contentieux des contrats aidés », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, Publications du Moniteur - Éditions Dalloz , 2010, n°1, p. 5   

    Jacques Fialaire, « IV. Que reste-t-il de l'objet social dans les politiques locales du logement et de l'habitat ? », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2009, pp. 65-77    

    Fialaire Jacques. IV. Que reste-t-il de l'objet social dans les politiques locales du logement et de l'habitat ?. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 29, 2009. L'action sociale des collectivités territoriales. pp. 65-77.

    Jacques Fialaire, « Développement touristique du littoral et organisation administrative du tourisme: quels conflits? », Cahiers administratifs et politistes du Ponant, Institut français des sciences administratives. Section Ouest, 2008, n°15, pp. 25-42   

    Jacques Fialaire, « Les enjeux du droit individuel à la formation », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, Publications du Moniteur - Éditions Dalloz , 2008, n°5, p. 225   

    Jacques Fialaire, Marie-Cécile Bégué, « IV. Développement urbain durable et politique énergétique locale : éléments juridiques d'un défi majeur », CNRS Editions, Paris : CNRS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2007, pp. 63-78    

    Bégué Marie-Cécile, Fialaire Jacques. IV. Développement urbain durable et politique énergétique locale : éléments juridiques d'un défi majeur. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 27, 2007. Les collectivités territoriales et l'énergie. pp. 63-78.

    Jacques Fialaire, « L'action pédagogique à l'épreuve du contrôle juridictionnel de la délivrance des diplômes d'université », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2006, n°34, p. 1912   

    Jacques Fialaire, « Le droit de la consommation protège-t-il efficacement les usagers des SPIC locaux ? », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2006, n°23, p. 1289   

    Jacques Fialaire, « L'encadrement constitutionnel des pouvoirs normatifs des régions italiennes et espagnoles », Cahiers administratifs et politistes du Ponant, Institut français des sciences administratives. Section Ouest, 2005, n°12, pp. 79-93   

    Jacques Fialaire, « Responsabilité en matière d'enseignement et sorties éducatives », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2000, n°12, p. 977   

    Jacques Fialaire, « La centralisation du système éducatif britannique : le marché s’administre », Paris : Institut international d'administration publique et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 1996, pp. 535-543    

    The Centralisation of the British Education System : “the Market Rules”. During the 1980s the organisation of education in the UK passed from the era of “local government” to a conception based upon a mixture of centralisation and entrepreneurial vision. The introduction of the national curriculum in the important 1988 law on schools marked the first stage of centralisation and has been followed by a growth in the areas of government intervention at the expense of local education authorities. In order to ensure a more efficient education system centralisation has been combined with a reinforcement of the managerial responsibilities of those in charge of schools, that is school governors and headteachers. The recent reforms aim to establish a “market” in education, relying upon an increase in financial support from businesses and upon the recognition of the powers of parents in their guise as “consumers” of education services.

    Jacques Fialaire, « Les stratégies de la mise en œuvre des centres de responsabilité », Institut de Management Public, Paris : Institut de Management Public et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1993, pp. 33-49    

    Différentes stratégies de mise en œuvre des centres de responsabilité (CDR) sont repérables au-delà des seuls objectifs affichés, variant selon le type d'administration concernée. Derrière des finalités globales communes transparaît un éventail large de stratégies dont une classification est établie (I). Inspirée de la démarche de projet, l'expérience des CDR se heurte, malgré certains assouplissements, à différentes contraintes juridiques liées à la gestion publique. Elle est aussi fragilisée par l'emploi du procédé contractuel. La mise en œuvre des CDR rencontre également des obstacles pour pénétrer la logique organisationnelle de l'administration, dont la résolution revêt un intérêt stratégique (II). Si la conduite de stratégies de mise en œuvre des CDR doit s'ouvrir au management public, les particularités de l'appareil administratif doivent être intégrées.

    Jacques Fialaire, « L'évolution des politiques d'informatisation de l'administration publique en France. Quelles articulations entre services centraux et déconcentrés de l'Etat ? », Institut de Management Public, Paris : Institut de Management Public et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1992, pp. 55-63    

    Les politiques d'informatisation de l'administration publique ont été marquées par une longue phase de "déterminisme technoloqique". Des services informatiques étroitement centralisés ont prospéré à l'écart de l'Administration traditionnelle. Ce schéma organisationnel simple n'a pas résisté à la révolution des techniques informatiques, dont on s'est pris à penser qu'elles pouvaient, contrairement à l'informatique de production des débuts, être mises au service de la réforme administrative. De là l'analyse des rapports entre services centraux et déconcentrés dans la conception et l'application des politiques d'informatisation au sein de l'administration de l'Etat. Cette combinatoire nous conduit rapidement à une administration "plurielle", où seront perçues les divisions organiques horizontales (administrations centrales/services extérieurs) et verticales (ministères). Des transformations sensibles marquent ainsi les interactions entre choix d'informatisation et appareil administratif. La diffusion de l'informatique dans l'Administration publique française, restée jusqu'à la fin des années 70 cantonnée à la prise en charge de fonctions de gestion courante (I), change depuis quelques années de dimension. L'automatisation de tâches administratives touchant désormais à l'aide à la décision entretient des rapports plus complexes avec l'organisation des services (II). Si classiquement les politiques d'informatisation apparaissent induites par l'état des technologies, des orientations nouvelles s'esquissent. Des fonctions administratives sont à reconsidérer (III).

  • Jacques Fialaire, 2 - Compte rendu de la Journée d'étude sur «Le renouveau de l'aménagement du territoire », Nantes, Hôtel de Région des Pays de la Loire, Vendredi 6 octobre 2000, Centre de Recherche Juridique de l'Ouest, Rennes : Centre de Recherche Juridique de l'Ouest et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, pp. 129-137    

    Fialaire Jacques. 2 - Compte rendu de la Journée d'étude sur «Le renouveau de l'aménagement du territoire », Nantes, Hôtel de Région des Pays de la Loire, Vendredi 6 octobre 2000. In: Revue juridique de l'Ouest, 2001-1. pp. 129-137.

  • Jacques Fialaire, « Les collectivités territoriales et le sport », Chap.11, actualisation N°2018-1, Encyclopédie Dalloz collectivités locales, les attributions des collectivités territoriales, Dalloz, 2018 

    Jacques Fialaire, « Les collectivités territoriales et l’enseignement privé », chap.12, actualisation N°2018-3, Encyclopédie Dalloz collectivités locales, les attributions des collectivités territoriales, Dalloz, 2018 

    Jacques Fialaire, « Administration », in Jean-Luc Pissaloux (dir.), Dictionnaire collectivités territoriales et développement durable, Lavoisier, 2017, pp. 17-20 

    Jacques Fialaire, « Intermodalité », in Jean-Luc Pissaloux (dir.), Dictionnaire collectivités territoriales et développement durable, Lavoisier, 2017, pp. 268-270 

    Jacques Fialaire, « Transport durable », in Jean-Luc Pissaloux (dir.), Dictionnaire collectivités territoriales et développement durable, Lavoisier, 2017, pp. 489-493 

    Jacques Fialaire, « Les collectivités territoriales et les cultes », refonte N°2017-1, Encyclopédie Dalloz collectivités locales, les attributions des collectivités territoriales, Dalloz, 2017 

    Jacques Fialaire, « Les collectivités territoriales et le développement touristique », chap.12, N°2015-4., Encyclopédie Dalloz collectivités locales, les attributions des collectivités territoriales, Dalloz, 2015 

  • Jacques Fialaire, Yvette Lazzeri, De l’ingénierie territoriale à l’intelligence territoriale pour des territoires durables, 2016   

  • Jacques Fialaire, « Les transferts de compétences de l'Etat vers les collectivités territoriales : 40 ans de déplacement des politiques publiques », le 06 avril 2023  

    Organisé par le CRDT, sous la direction de Olivier Dupéron, Professeur de droit public, avec le soutien de l’URCA, de la Faculté de Droit de Reims, du GRALE et du GRIDAUH et le parrainage de l’AFDCL

    Jacques Fialaire, Antony Taillefait, « Observations sur les orientations générales des politiques de lutte contre le décrochage scolaire », Du droit à l'éducation à la protection de l'enfance. Entre bonheur et bien-être, Nantes, le 01 janvier 2018 

    Jacques Fialaire, « L’exercice des compétences locales : entre rationalisation et créativité », le 23 novembre 2017  

    Co-organisé avec l’Université de droit de Pau et des Pays de l’Adour

    Jacques Fialaire, « Du droit à l'éducation à la protection de l'enfance », le 02 juin 2017  

    Dans le cadre des journées scientifiques de l'Université de Nantes, l'Axe 2 organise une journée d'études traitant du bonheur, par le prisme du droit à l'éducation et la protection de l'enfance.

    Jacques Fialaire, « Dynamiques de la responsabilité », le 15 février 2017  

    Séminaire entre le 15 février et le 12 avril 2017

    Jacques Fialaire, « Doctrines et réalité(s) du bonheur », le 08 décembre 2016 

    Jacques Fialaire, P. Mestayer, Abdelhamid Abidi, Michel André, Erwan Bocher [et alii], « Urban mobility plan environmental impacts assessment: a methodology including socio-economic consequences - The Eval-PDU project », 10th Urban Environnement Symposium Urban Futures for a Sustainable World, Göteborg Sweden (SE), le 09 juin 2010   

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Nelly Demonfort, L’influence du droit européen sur l’organisation politique et administrative des États et de leurs entités infra-étatiques, thèse soutenue en 2021 à Nantes en co-direction avec Renan Le Mestre, membres du jury : Roselyne Allemand (Rapp.), Jean-François Brisson (Rapp.)  

    Le Conseil de l’Europe et l’Union européenne sont deux organisations créées par des États de l’Europe occidentale après la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs autres États de l’Europe occidentale adhèrent aux deux organisations avant l’ouverture du mur de Berlin en 1989. Cependant, un changement s’opère à partir de cette année-là. Des États de l’ex-Europe de l’Est et de l’ex-Union soviétique souhaitent adhérer aux deux organisations européennes. Néanmoins, ils ne sont préparés, ni politiquement, ni économiquement. De plus, ils ne disposent par nécessairement de personnels compétents pour réformer les administrations publiques. Conditionnalités géographique, politique et économique, intégration de l’acquis européen, réforme des des administrations sont préalablement posées pour adhérer au Conseil de l’Europe et/ou l’Union européenne. Les entités infra-étatiques sont aussi concernées par les actions conduites par les deux organisations. Garant ab initio des droits de l’homme, le Conseil de l’Europe est devenu le défenseur des entités infra-étatiques. Au nom de la concurrence libre et non faussée, l’Union européenne a fixé un cadre juridique en matière de financement et service à rendre au public. Enfin, une action spécifique a été conduite par l’Union européenne pour limiter les déficits publics excessifs des administrations publiques, ce qui a contraint les États membres à réformer leur organisation administrative.

    Bélibi Sébastien Daila, L'universalisme du droit à l'éducation : portée et limites, thèse soutenue en 2017 à Nantes, membres du jury : Jérôme Francis Wandji K. et Florence Crouzatier-Durand  

    Toute réflexion sur l’homme et ses relations dans la société a une dimension universelle, une vocation universelle et des prétentions universalistes. Le droit à l’éducation, ou dans une vision plus restreinte le droit à l’instruction est un des droits-créances. Ce droit fondamental est d’une part, consacré à l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme(DUDH) de 1948 et aux articles 13 et 14 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels(PIDESC) de 1966 et d’autre part, dans les conventions régionales et catégorielles des droits de l’homme. Ce faisant, le droit à l’éducation est un droit de l’homme. Et il tire donc son universalisme de celui des droits de l’homme. Cependant, quoique consacré formellement, le droit à l’éducation est confronté à des difficultés de mise en oeuvre partout dans le monde nonobstant la contribution des Nations unies et ses organisations spécialisées pour assurer l’éducation pour tous. Sans nul doute, la nature programmatique du droit à l’éducation défendue par une partie de la doctrine pour réfuter sa justiciabilité constitue une limite à son universalisme. Le mouvement vers la justiciabilité observé à travers les décisions rendues par les organes juridictionnels nationaux, régionaux, et internationaux ainsi que les organes quasi-juridictionnels donne à espérer que l’universalisme du droit à l’éduction n’est pas une chimère.

    Amidou Mouna, Contribution à l'étude du droit à la citoyenneté , thèse soutenue en 2015 à Nantes en co-direction avec Éric Mondielli  

    Avec la démocratisation des pays africains, la nationalité est à la base des crises identitaires meurtrières. En Côte d’Ivoire, la limitation du corps électoral a conduit à des élections par « élimination préventive ». Le déni de citoyenneté repose sur « la nationalité douteuse » découlant de l’antériorité de l’occupation du territoire. Sous le prisme de l’ivoirité, l’option pour une citoyenneté de préférence autochtone a conduit à des crises socio-militaropolitiques et institutionnelles. Cette crise pluridimensionnelle basée sur l’exclusion et la discrimination, repose sur des facteurs historiques et contemporains aux relents culturels, administratifs, socio-économiques et politico-juridiques. Conçue et née sur les ruines de l’Etat colonial, la citoyenneté ivoirienne a vu son évolution affectée par le legs colonial. L’État ivoirien qui en vertu du droit international allait déterminer la nationalité des populations résidant sur son territoire au moment de l’indépendance n’a pu éviter la crise de citoyenneté. Les innovations systémiques et organiques découlant des accords de paix et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU n’ont pu juguler les facteurs de la crise. L’insécurité juridique tributaire de leur juridicité incertaine pose la question de la réception des normes internationales dans le droit interne en matière de citoyenneté. Outre la résurgence de la crise de citoyenneté ivoirienne avec la crise post-électorale de 2010, les récentes mesures gouvernementales tendant à sa résorption sont ambiguës. Le raffermissement du droit à la citoyenneté ivoirienne passe par l’éducation à la citoyenneté et une véritable réforme normative et institutionnelle.

    Salami Yacoubou Ibikounle, L'impact de la coopération décentralisée entre les collectivités territoriales françaises et béninoises sur les politiques de l'éducation et de la formation au Bénin, thèse soutenue en 2014 à Nantes  

    Toutes les réformes éducatives opérées au Bénin ont certes apporté chacune, une touche d'amélioration au système éducatif. C'est au cours de la décennie 90 qu'a été initiée la décentralisation territoriale et par conséquent celle du secteur de l'éducation et de la formation. Grâce à cette décentralisation, les communes béninoises, seul échelon décentralisé se sont vues transférer un certain nombre de compétences dont l'éducation et la formation. Néanmoins, le transfert de dotations devant suivre le transfert des compétences n'étant pas suffisant, les collectivités territoriales béninoises ne peuvent pas consacrer une part importante de leur budget à la gestion matérielle de l'éducation et de la formation. Alors, elles sont contraintes de se tourner vers leurs homologues étrangères dont celles françaises en vue de réaliser leur planification relative à ladite compétence. Et, d'ailleurs, le cadre juridique de la décentralisation leur concède cette faculté d'entreprendre la coopération décentralisée, laquelle dépasse le cadre français de la dite coopération. En effet, elles peuvent nouer des partenariats avec des collectivités territoriales étrangères, des organismes et associations voire des organisations non gouvernementales internationales. Le soutien, à la fois matériel, technique et financier de tous les partenaires des communes béninoises leur a permis de rendre performantes les politiques publiques de l'éducation et de la formation au Bénin. Comme effet de cette coopération décentralisée, on assiste aujourd'hui, au Bénin, à une floraison d'écoles et de salles de classes modernes bien équipées en mobiliers voire des matériels pédagogiques, didactiques et informatiques appropriés sans oublier les cantines et internats pour élèves nécessiteux. Il y a aussi les enseignants, qui par le biais de la coopération décentralisée, ont bénéficié des formations avec une amélioration des conditions de vie telle que la revalorisation de salaire. La conséquence de cette coopération, c'est que le Bénin a dépassé le taux de 100% en matière de scolarisation universelle tout en ayant amélioré le taux de maintien, l'écart entre filles et garçons, voire le ratio enseignant/élèves. Également, les centres de formation construits grâce à la coopération décentralisée permettent de former des apprentis susceptibles de satisfaire les attentes des entreprises artisanales locales sans toutefois oublier l'accroissement du taux d'alphabétisation suscitant la réduction de la pauvreté.

    Marie Chantal Ngo Tong, Intercommunalité, coopération décentralisée et stratégies de lutte contre la pauvreté au Cameroun , thèse soutenue en 2012 à Nantes  

    Les nouvelles mesures d'application des Programmes d'Ajustement Structurel (PAS) élaborées par les Institutions Financières Internationales sont axées sur la lutte contre la pauvreté. Ces nouvelles mesures combinées à l'Initiative Pays Pauvres Très Endettés, sont à l'origine de l'élaboration des Cadres Stratégiques de Lutte contre la Pauvreté (CSLP). Le contexte sociopolitique dans lequel s'élaborent ces CSLP au Cameroun est marqué par les processus de décentralisation, avec transfert de compétences et de ressources aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD). L'intercommunalité et la coopération décentralisée s'inscrivent dans cette dynamique décentralisatrice comme moyens d'actions des CTD dans la mise en oeuvre des stratégies élaborées dans ces CSLP. Les villes de Kribi, Limbé du fait des projets structurants qu'elles vont abriter (port en eau profonde dans chacune des villes) ont en perspectives de grands enjeux de développement urbains et de développement économique à maîtriser. La commune de Dschang est également confrontée à ces enjeux mais pour des raisons différentes. Leurs faibles potentialités ne leur permettant pas de faire face aux besoins complexes et surdimensionnés qu'entraînent leur croissance, la coopération décentralisée et l'intercommunalité leur permettent de mettre en place un système efficient d'entraide et de mutualisation des moyens pour une action publique locale efficace.

    Romain Capron, La contribution des organisations internationales aux politiques éducatives, thèse soutenue en 2010 à Nantes  

    La contribution des organisations internationales aux politiques éducatives est difficile à aborder parce qu’elle fait intervenir de très nombreux acteurs et parce qu’elle prend des formes variées. A travers cette recherche, nous proposons de la décrire à l’aide d’un modèle qui distingue des contributions de niveau universel et des contributions interrégionales qui appauvrissent ou approfondissent celui-ci. Cette recherche fait le lien entre le développement d’une éducation à dimension internationale, les droits de l’homme et le développement économique. De plus, elle permet de mieux comprendre la relation entre les Etats et les organisations dans le domaine éducatif. Celle-ci se trouve fondée sur un modèle coopératif en raison des faiblesses institutionnelles des OI mais aussi sur une logique de subsidiarité qui s’explique par la légitimité que les OI ont su acquérir.

    Francisco R. Barbosa Delgado, Les limites de la marge nationale d'appréciation et la liberté d'expression , thèse soutenue en 2010 à Nantes  

    Cette thèse tend à démontrer comment la doctrine de la marge nationale d'appréciation a une incidence sur l'exercice d'interprétation des droits de l'homme, en particulier s’agissant de la protection de la liberté d'expression, dans le système européen comme dans le système interaméricain. Cette incidence peut se résumer avec le corollaire suivant : le niveau de méfiance envers l'État sur le continent américain est plus élevé, ce qui fait que la marge nationale d'appréciation est moindre que dans le système européen. En deuxième lieu, les limites de cette marge nationale d'appréciation se sont rationalisées à travers l'étude des limites intrinsèques et extrinsèques. Ces deux hypothèses résolues apportent une solution à une problématique qui partait du postulat fallacieux que la marge nationale d'appréciation était une notion ambiguë et sans contenu qui aurait été introduite dans le domaine jurisprudentiel pour maintenir un équilibre politique entre le droit interne et le droit international.

    Francisco R. Barbosa Delgado, Intercommunalité, cooperation decentralisée et stratégie de lutte contre la pauvreté au Cameroun , thèse soutenue en 2008 à Nantes en co-direction avec Jean Njoya 

    Eric Rottier, Les conseils, comités et commissions de l'administration scolaire et universitaire , thèse soutenue en 2008 à Nantes  

    Il règne une certaine confusion autour des conseils, de leur fonctionnement et de leur rôle. La notion même de « collégialité », à laquelle recourt le législateur, est ambiguë. Pour approcher ces organes que l'on préfère qualifier de « collectifs », on a choisi de ne considérer que ceux de l'administration scolaire et universitaire. Dans cet ensemble relativement cohérent, la finalité de l'étude est la recherche d'un droit commun afin de promouvoir la construction d'un statut. La summa divisio de la recherche distingue le droit interne des collectifs de celui qui régit les organes collectifs au sein de l'appareil administratif. Mais, derrière cet ordre apparent, se dévoile un système complexe, insaisissable avec les catégories traditionnelles et qui, de ce fait, appelle une nouvelle démarche : la « nouvelle comitologie »

    Christophe Vocat, La censure des arts graphiques de 1881 à nos jours, thèse soutenue en 2006 à Nantes  

    Cette thèse concerne la censure dans les arts graphiques, dans la perspective d’une évolution depuis l’adoption de la loi de 1881 sur la liberté de la presse jusqu’à nos jours. Les arts graphiques sont les dessins, affiches, photographies, gravures. Le cinéma est exclut de cette étude. Il existe plusieurs formes de censure. La censure directe va concerner toutes les mesures de police administrative visant à empêcher la diffusion des œuvres d’art graphique (titre 1). La censure indirecte va se manifester au travers de l’usage du droit pénal (titre2). Il faut également tenir compte des nouveaux visages de la censure, avec le recours alternatif au droit civil et la nécessaire adaptation aux nouvelles technologies (titre 3)

  • Kouassi Aimé Malanhoua, Les organisations non gouvernementales (ONG) à l'epreuve du droit des associations, thèse soutenue en 2017 à Nantes sous la direction de Martine Long, membres du jury : Stéphanie Damarey (Rapp.), Anne-Laure Vaurs-Chaumette (Rapp.), Philippe Ryfman  

    La liberté associative fait partie des libertés fondamentales, en droit positif français. Elle a valeur constitutionnelle et, comme telle, constitue le socle même du droit des associations sur lequel semble se fonder la catégorie juridique d'Organisation Non Gouvernementale (ONG). La notion d'ONG est présente dans l'environnement français et au plan international. Elle a été, pour la première fois, utilisée par l'ONU pour qualifier l'ensemble des acteurs d'essence non étatiques, avec qui elle est en collaboration dans les domaines relevant de sa compétence. Cette thèse a pour objectif de montrer que les ONG, objet d'une diversité de statuts juridiques tant dans l'ordre interne, en droit européen qu'en droit international, doivent bénéficier d'un statut juridique sui generis. Elles sont, à tort, soit des associations, soit des fondations. D'autres avancent qu'elles jouissent d'un statut européen et même d'un statut de société civile internationale. D'autres, par contre, leurs reconnaissent qu'un statut consultatif de l'ECOSOC et des institutions spécialisées de l'ONU. Cette profusion de statuts juridiques ne reflète pas le rôle et le caractère incontournable des ONG sur la scéne internationale. Ces différents statuts juridiques sont inadaptés. Il y a bien des raisons de croire que l'ONG est dotée d'un statut particulier dérogatoire des catégories juridiques d'associations, de fondations et autres. Elle est, dans une certaine mesure, une forme spécifique d'organisation qui peut réclamer le statut international du Comité International de la Croix-Rouge (C!CR) ou à tout le moins relever d'un ordre juridique transnational et partant d'un droit singulier, une lex humanitatis.

    Angel Tuiran Sarmiento, L’action internationale des collectivités territoriales en Colombie : contribution à l'analyse de l'action internationale décentralisée dans les États à faible structuration administrative et politique locale, thèse soutenue en 2016 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Jean-Charles Froment, membres du jury : Gustavo Quintero Navas (Rapp.), Bénédicte Fischer    

    Le scénario international n’est aujourd’hui, ni unique ni exclusif des États. Les collectivités territoriales interagissent avec des autres acteurs du système international de façon décidée. L’essor de l’action internationale des administrations locales, se manifeste dans un contexte marqué par une série de dynamiques économiques, sociales et politiques, qui contribuent ensemble à renforcer les institutions locales. Les collectivités locales colombiennes ne sont pas l’exception dans ce phénomène, mais, les conditions pour qu’une collectivité territoriale donnée mène des actions à contenu international, sont liées aux aspects politiques, normatives et institutionnels. Ainsi, les aspects pris en compte pour définir ces conditions sont, en substance, les suivants : a) la forme de État; b) le modèle d’organisation territoriale; c) le modèle de décentralisation implanté; d) la capacité à conclure des accords avec des collectivités territoriales étrangères et e) le monopole et l’usage de la violence par l’État.Or, dans le cas où l’État n’a pas ces capacités, et où, le niveau local a une faible structure politique et administrative, cela a-t-il un sens d’attribuer des compétences aux collectivités territoriales pour développer une action internationale ? Ce travail de recherche, à comme objectif d’analyser les conditions politiques, normatives, administratives et institutionnelles qui freinent ou conditionnent l’action internationale décentralisée en Colombie. Dans le cas de la Colombie, malgré les obstacles institutionnels générés par la forme de l’État, le manque de capacité administrative au niveau local et la cooptation du territoire par des groupes illégaux, ce n’est pas un thème inaccessible aux collectivités territoriales colombiennes. En dépit de les difficultés, il est tout à fait possible de planifier et exécuter cette action, en coordination avec les politiques du niveau central et en partant d’une approche régionale.

  • Elie Ghazo, Les relations entre les actions disciplinaires et pénales à l'encontre du fonctionnaire civil en France et au Liban, thèse soutenue en 2017 à Rennes 1 sous la direction de Hélène Muscat, membres du jury : Caroline Duparc (Rapp.), Gweltaz Éveillard  

    Lorsque les fonctionnaires adoptent des comportements fautifs, qui entravent le bon déroulement des missions publiques, l’Administration est en droit d’exercer une action disciplinaire à leur encontre. Par ce biais, l’Administration contrôle, compense ou neutralise les déviances risquant de nuire à l’action publique et à son image. En toute logique, les modalités d’exercice des pouvoirs disciplinaires varient selon les États, conformément aux dispositions propres à chaque fonction publique. Il est rare de trouver une conformité absolue entre les divers régimes disciplinaires. L’objet de la présente thèse est de comparer et d’identifier les caractéristiques propres à l’action disciplinaire applicable dans la fonction publique en France et au Liban, en faisant un rapprochement entre cette dernière action et l’action pénale. Il s’agit ainsi d’observer dans quelle mesure les principes généraux régissant l’action pénale peuvent fournir des éléments de perfectionnement du régime disciplinaire, que ce soit français ou libanais, en le rendant plus équitable.

    Robinson Herrick Mouafo Djontu, Territorialisation du droit à l'éducation à partir d'une analyse des dynamiques de pouvoir : le cas de la région de l'extrême nord du Cameroun, thèse soutenue en 2017 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Nicolas Kada, membres du jury : Claude-Ernest Kiamba (Rapp.), Florence Crouzatier-Durand (Rapp.), Jamil Sayah  

    Dans la quasi-totalité des nations du monde, l’éducation s’impose comme un droit fondamental de la personne. Les Etats africains, suite à leur accession à l’indépendance dans les années 60, ont également accordé une primauté absolue à l’éducation, parce que condition sine qua non de tout développement. De la Conférence d’Addis-Abeba en 1961 aux assises de Harare en 1982, en passant par les rencontres d’Abidjan en 1964 et Lagos en 1968, l’éducation a toujours été au cœur des préoccupations des Chefs d’Etats et de Gouvernements. Elle est consignée dans un ensemble d’instruments juridiques internationaux. Ces instruments relatifs au droit à l’éducation ont été internalisés dans le corpus juridique interne du Cameroun. Au Cameroun, l’expansion de l’école en général et celle et de l’enseignement de base en particulier, a connu un ralentissement remarquable avec la crise économique du milieu des années 80, entraînant un fort taux de déscolarisation, dont le plus élevé s’observe dans la Région de l’Extrême-Nord. Bien que le tout premier Président du Cameroun ait été issu de cette Région et qu’elle dispose de la population la plus importante à l’échelle nationale, il n’en a pas pour autant résulter, au profit de cette région, une action publique conséquente en matière d’investissement éducatif. L’application des instruments relatifs au droit à l’éducation garanti à ceux qui en sont bénéficiaires de pouvoir disposer de la pleine capacité de participer à la gestion des affaires publiques, de développer leur potentiel tout en contribuant au développement national. Sauf que, l’effectivité de ces instruments est loin d’être assurée au niveau local en raison de contraintes politiques, économiques, démographiques, géographiques, sociales et culturelles du système éducatif. Divers politiques publiques, dont celle liée à la décentralisation ont été adopté en vue d’accroître l’efficacité de l’action publique locale. Toute chose qui ne peut qu’impacter positivement sur la qualité de l’investissement éducatif. Politique de décentralisation tendant vers une « nouvelle gouvernance fondée sur les dynamiques locales » . Cette décentralisation est elle-même plombée par de nombreuses contradictions qui retarde ou diffère son effectivité dans le contexte camerounais.

    Regina Helena Gomes da Silva, L'externalisation dans les services publics au sens restreint à destination des personnes privées : étude comparée France-Brésil, thèse soutenue en 2017 à Rennes 1 sous la direction de Hélène Muscat, membres du jury : Lucie Cluzel-Métayer (Rapp.), Gweltaz Éveillard  

    La présente étude a pour objet de confronter et de comparer les modèles français et brésilien pour analyser les différentes caractéristiques-clés de l’externalisation dans les services publics au sens restreint à destination des personnes privées. Son but principal est d’apporter un éclairage sur leurs développements et leurs enjeux. La relation entre l’administration et ses partenaires revêt un caractère stratégique mais constitue une potentielle source de conflits d’intérêts. La performance est envisagée comme un élément de gestion et de contractualisation, qui contraint l’administration à réaliser précisément les mécanismes et les critères de sélection de ses prestataires privés.

    Mohamed Ammar, Le projet d’autonomie territoriale et régionalisation avancée au Maroc : défis et perspectives, thèse soutenue en 2015 à Reims sous la direction de Jean-Claude Némery, membres du jury : Bernard Dolez (Rapp.)  

    Après une préparation très minutieuse, le Maroc propose à la communauté internationale un projet d'autonomie territorial afin de résoudre le conflit sur le Sahara dit occidental, un conflit qui dérange toute la région depuis maintenant 40 ans. Ce projet est un ensemble de propositions sérieuses que le Maroc offre au POLISARIO afin d'ouvrir des négociations dans le but d'arriver à une solution mutuellement acceptable, cette dernière sera incorporée dans la constitution afin de garantir davantage l'engagement du pouvoir central dans résolution de ce conflit.L'octroi d'une autonomie territoriale au Population sahraoui et à la région du Sahara risque de créer l'asymétrie autrement dit deux pays qui roulent à deux vitesses différentes, donc il est nécessaire de mettre en place la politique de régionalisation, une politique publique capable de garantir au Sahara au sud comme au régions du Nord, l'exercice d'une citoyenneté complète, la construction d'un Etat de droit démocratique, poursuivre le processus de consolidation et de renforcement des institutions d'un Etat moderne, ayant pour fondement les principes de participation, de pluralisme et de bonne gouvernance,une société solidaire où tous jouissent de la sécurité, de la liberté, de l'égalité des chances, ainsi que de la justice sociale.

    Koffi Rameaux Niangoran, Le financement des collectivités territoriales en Côte d'Ivoire : essai sur la gouvernance publique locale en Afrique, thèse soutenue en 2015 à Paris 1 sous la direction de Amavi Kouévi, membres du jury : Jean-Luc Pissaloux (Rapp.)  

    La décentralisation est l'innovation institutionnelle majeure que connaissent les pays africains depuis les années 1990. Si elle est irréversible, il n'en demeure pas moins que la capacité des collectivités territoriales à fournir des services publics locaux aux populations locales et à impulser le développement économique et social est contrainte par l'étroitesse des moyens juridique, financier, humain et matériel. Cette thèse de droit public porte sur le financement des collectivités territoriales en Côte d'Ivoire. L'objectif général de cette étude est de démontrer d'une part, les différentes politiques publiques locales financées par les institutions locales, et d'autre part, les moyens mis en œuvre pour les financer. Au bout d'une enquête qui aura utilisé plusieurs types de données (documents, entretiens, observations directes, etc.) il apparaît que les atouts de financement des collectivités territoriales en Côte d'Ivoire sont avérés, et peuvent faire état d'une réussite en matière de réalisation d'investissement local. Toutefois, les outils et dispositifs législatifs existants consacrés au développement local durable soulèvent des difficultés qui incitent à s'interroger sur l'efficacité même du système de financement de ces entités décentralisées. C'est dire que des dysfonctionnements existent à ce sujet, et entravent les initiatives des élus locaux. En s'appuyant sur une série d'études de cas africains et sur un grand nombre d'exemples dans d'autres parties du monde, cette thèse propose des pistes concrètes pour moderniser le système de financement des collectivités territoriales ivoiriennes. L'évolution du développement économique et social à l'échelle de la Côte d'Ivoire dépend largement de cette réforme juridique, institutionnelle et sociologique.

    Francisco-Javier Jiménez Lechuga, Le contentieux administratif et l'exécution juridictionnelle des arrêts en droit comparé : (le cas de la France, de l'Allemagne, de l'Espagne, communautaire et du droit de l'Union), thèse soutenue en 2013 à Paris 1 sous la direction de Marie-France Christophe-Tchakaloff  

    Cette thèse porte sur l’étude des procédures administratives en droit comparé, parmi d’autres, sur le droit français, allemand, espagnol et celui de l’Union européenne. Une attention particulière est accordée à l’arrière-plan historique (très brièvement) ainsi que l’ouverture, l’enquête et la décision mettant fin au processus et à la bataille juridique entre les administrations publiques concernées ou entre celles-ci et les citoyens, cette mesure étant le cas le plus fréquent. Dans la deuxième partie, on a décrit le contenu et le but des divers recours juridiques contre les jugements rendus en première instance par le tribunal du contentieux-administratif. On a également étudié assez largement l’autorisation et les autorités administratives, ainsi que leurs compétences (maintenant autorités décidant en voie de recours sur tout objet ou toute personne juridique) et, en général, les chemins ou voies de recours qui semblent répondre aux systèmes juridiques européens exposés ont été omis ici, peut-être pour des raisons d’espace et de temps, d’un développement historique plus profond que ce que la question nécessitait comme ils l’ont fait dans une très belle étude les professeurs français cités à l’intérieur de cet ouvrage (SASSIER, Y. et SAINT-BONNET, F., Histoire des institutions avant 1798, Éd. Montchrestien, Paris, 2006). Enfin, quelques conclusions mettant fin à des travaux laissant les canaux ouverts aux futurs chercheurs. Un précédent illustre en existe en France. Certes, il s’agit des apports offerts par le professeur Michel Fromont le faisant d’une manière claire et pédagogique. La science est toujours une journée de portes ouvertes au lendemain.

  • Sophie Macaire, La reconnaissance de la réalité juridique du contrat de recrutement en fonction publique, thèse soutenue en 2008 à Dijon sous la direction de Pierre Boutelet  

    Le rejet vigoureux du « contrat de fonction publique » pour les fonctionnaires a abouti à une situation paradoxale. Bien que l’administration soit admise à recruter des agents non fonctionnaires qualifiés le plus souvent d’agents contractuels, leur contrat a longtemps été considéré comme un « faux contrat ». Or, le rapprochement d’éléments textuels et jurisprudentiels disparates permet de montrer que s’est progressivement dégagée une réalité juridique du contrat de recrutement en fonction publique. Cette réalité se manifeste d’abord à travers la place reconnue au contrat de recrutement. Le cadre juridique permettant d’accueillir le contrat au sein de la fonction publique traduit cette reconnaissance. Le champ du contrat est à la fois délimité et consolidé au profit des agents non fonctionnaires. De plus, il est placé dans un régime de droit public et conclu en principe pour une durée déterminée, ce qui l’inscrit dans le respect du système statutaire de la fonction publique. La réalité juridique du contrat de recrutement se manifeste par ailleurs à travers son effectivité juridique, à la fois en tant qu’acte d’accès à l’emploi public et acte de définition des conditions d’emploi. Ainsi, ces deux éléments contribuent à en faire désormais un véritable mode de recrutement, complémentaire du recrutement statutaire. En outre, cette réalité juridique du contrat de recrutement s’inscrit dans la recherche d’un équilibre entre l’intérêt du service et l’intérêt des agents. La thèse démontre ainsi que le contrat offre un support juridique garantissant aux agents non titulaires la protection de leurs droits, dans le respect de l’intérêt du service et ainsi de l’intérêt général.