David Cumin, Stratégies militaires contemporaines, 2e éd., Ellipses et Cyberlibris, 2025, 253 p.
Le présent ouvrage offre un tour d'horizon comparatif des stratégies militaires contemporaines. Après avoir relaté l'évolution du concept de stratégie, il en retient l'acception militaire. Puis il rappelle la réflexion du maître de la pensée militaire : Clausewitz. Sur le fil conducteur clausewitzien, sont analysées, d'une part, les stratégies classiques (aéroterrestres), en retrait relatif, d'autre part, les stratégies nucléaires, les stratégies navales et aériennes, les stratégies subversives et contre-subversives (la guerre irrégulière et la contre-guerre irrégulière), les plus pratiquées depuis le second XXème siècle. Le champ des stratégies militaires s'en trouve systématisé et clarifié, étayé enfin par les principales références bibliographiques en langue française au XXIème siècle. On lit ainsi un manuel théorique général, didactique, en la matière.
David Cumin, Manuel de relations internationales contemporaines: XXe-XXIe siècles, Ellipses et Cyberlibris, 2023, 316 p.
Conçu et rédigé de façon didactique, ce manuel géréral permet de connaître les relations politiques internationales. Il en présente les notions clés ainsi que l'histoire contemporaine, de la guerre froide à la « guerre au terrorisme », le choc des Puissances et le choc des cultures, la position de la France. Il en saisit les sujets, États, organisations intergouvemementales, peuples et individus ; les objets, espaces géographiques, échanges économiques, langues et religions ; le conflit et la coopération, sécurité, diplomatie, belligérance. On a ainsi une véritable introduction aux relations internationales, exposant l'essentiel des problématiques, des controverses et des paradoxes du vaste monde, accessible à tout étudiant et à toute personne intéressée par la découverte des enjeux internationaux.
David Cumin, Le droit de la guerre: traité sur l'emploi de la force armée en droit international, 2e éd., l'Harmattan, 2023, Droit comparé, 490 p.
"Droit de la guerre". L'expression peut surprendre. La guerre ne serait-elle pas le non-droit, et le droit ne serait-il pas synonyme de paix ? A cette question, il convient de répondre par la négative. La guerre est une institution juridique. Le droit de la guerre existe - y compris les sanctions aux violations des règles -, aussi ancien que la guerre, aussi ancien que le droit international, dont il constitue le coeur historique, en ses deux branches : jus ad bellum, jus in bello, le droit de la neutralité relevant des deux. Le XXe siècle, du Pacte de la Société des nations à la Charte des Nations unies, n'a pas davantage aboli le droit de guerre, ni transformé le jus ad bellum en jus contra bellum et le jus in bello en "droit international humanitaire", lui-même annexe au "droit international des droits de l'homme". Croisant droit et polémologie, le présent traité dissipe l'illusion. Portant sur les conflits armés internationaux comme sur les conflits armés internes, il expose, explique et reconstruit, de manière systématique, l'ensemble du droit international contemporain relatif à l'emploi de la force armée, aussi bien les auteurs de la belligérance (Etats, organisations intergouvernementales, mouvements de libération nationale, autres groupes ou entités non étatiques) que les acteurs de la belligérance (militaires ou combattants réguliers, partisans ou combattants irréguliers), les buts de la belligérance (légitime défense, sécurité collective, autodétermination des peuples, autres justae causae belli revendiquées), les moyens (armements), les théâtres (terre, mer, air, espace extra-atmosphérique, cyberespace) et les régimes de la belligérance (régimes relatifs aux combats, aux combattants victimes des hostilités, aux personnes et biens civils, aux institutions et biens culturels, à l'occupation, à l'environnement), proposant en outre une analyse critique de la responsabilité réparatrice et punitive.
David Cumin, Emmanuelle] Gaucherand, Le droit international face aux enjeux de l’eau douce au Moyen-Orient: entre tensions et coopération. Le cas du Nil, du Jourdain, du Tigre et de l’Euphrate, Équipe de droit international, européen et comparé, 2022, Les mémoires de l'Équipe de droit international, européen et comparé
L’eau douce. Un sujet vaste et passionnant. Un sujet qui rassemble. Un sujet qui divise aussi. Un enjeu vital surtout. L’eau douce est au cœur de toutes les préoccupations et se présente comme l’un des grands défis du XXIe siècle. Entre accroissement de la population et aléas climatiques, entre surexploitation et pollution des ressources, entre jeux de puissance et rapports de forces interétatiques, l’eau douce est devenue le vecteur d’enjeux multiples et intrinsèquement liés. La question du partage et de la gestion de l’eau douce se veut particulièrement problématique dans certaines régions du monde comme le Moyen-Orient, une région marquée par une raréfaction et une inégale répartition de l’eau, une forte croissance démographique et une grande interdépendance entre les États riverains. La présente contribution met ainsi en évidence les lacunes et les insuffisances juridiques qui rendent difficile tout dialogue autour du partage et de la gestion des bassins du Nil, du Jourdain, du Tigre et de l’Euphrate, l’eau devenant alors un vecteur de conflits au Moyen-Orient. En dépit des fortes tensions autour de l’eau, l’évolution vers un nouveau cadre juridique fondé sur la coopération est non seulement indispensable mais réalisable pour faire de l’eau douce un instrument de paix au Moyen-Orient. Ce travail de recherche s’attache dès lors à mettre en lumière les différentes solutions juridiques mais aussi économiques, techniques, politiques et diplomatiques pour asseoir une véritable coopération entre les États riverains du Moyen-Orient et garantir une gestion équitable de l’eau dans cette région. Il met également l’accent sur la mobilisation indispensable de la communauté internationale en vue de la prévention et de la résolution des conflits relatifs à l’eau. La présente étude se veut ainsi une synthèse des divers enjeux socioculturels, sanitaires, environnementaux, économiques et politiques de l’eau douce au Moyen-Orient, par le biais d’une approche pluridisciplinaire : sous l’angle de la géopolitique de l’eau mais avant tout du droit international public et en particulier du droit international de l’eau douce. Dans une région où le couple tensions/coopération connaît bien des vicissitudes en ce début du XXIème siècle, l’application du droit international à l’égard du partage et de la gestion du Nil, du Jourdain, du Tigre et de l’Euphrate y est plus que nécessaire pour réguler les conflits et consolider la culture de l’eau pour la paix.
David Cumin, Géopolitique de l'Eurasie: avant et depuis 1991, L'Harmattan et L'Harmattan, 2022, Épistémologie et philosophie des sciences, 270 p.
En février 2022, la Russie a envahi l'Ukraine. Comment en est-on arrivé là ? Depuis 1998-1999, les crises se succèdent au sein et autour de l'ex-soviétique, c'est-à-dire l'espace eurasien. De même entre la Russie et l'Occident, au point qu'on parle de « nouvelle guerre froide ». Pour comprendre la configuration actuelle, il importe de retourner à 1991, l'année de la dissolution de l'URSS, et, plus avant, à 1917, l'année de l'effondrement de l'Empire russe, puis 1922, l'année de la création de l'Union Soviétique. L'Empire russe comme l'URSS étaient des formes d'unité politique de l'Eurasie. L'URSS n'était cependant pas qu'un Etat-continent eurasien ; elle était aussi un Parti-Etat universaliste ; celui-ci a entraîné celui-là dans sa chute. Depuis, un gigantesque bras de fer se déroule entre la logique centrifuge de balkanisation de l'Eurasie, ou de consolidation de l'indépendance des Etats postsoviétiques, et la logique centripète d'unité de l'Eurasie, ou de préservation de l'hégémonie panrusse. Face au roll back occidental, se substituant au containment, le Kremlin, depuis Poutine, mène une double politique « eurasienne » et « eurasiatique », s'inspirant de « l'eurasisme. »
David Cumin, Frédéric Ramel, Clémence Mallatrait, Emmanuel Vianès (dir.), Philosophie des relations internationales: anthologie, 3e éd., Presses de Sciences Po et Cairn, 2022, Références, 477 p.
Les liens entre la philosophie et les relations internationales peuvent paraître ténus. Pourtant, les deux disciplines se fréquentent de longue date. De Machiavel et Dante à Rousseau et Kant hier, de Rawls et Habermas à Walzer et Nussbaum aujourd'hui, la philosophie réfléchit à l'essence des relations entre les Etats et, par-delà les entités nationales, appréhende l'unité d'un monde composé d'une pluralité d'êtres vivants. Sans surprise, la guerre et les catastrophes sont son principal dilemme et l'éthique, son point d'ancrage. Existe-t-il des guerres répondant au critère de guerre juste ? Faut-il sauver des populations que l'on ne connaît pas au nom d'un critère moral ? Quelle est la meilleure organisation internationale ? Telles sont les questions que se pose la philosophie au XXIe siècle alors que les conflits font rage et que la crise écologique met à mal l'ordre mondial. Cette anthologie commentée et contextualisée relit et interroge les grands penseurs de la philosophie politique en pénétrant au coeur même de leur oeuvre.
David Cumin, Israël/Palestine: Des constructions nationales en miroir, Éditions de l'Ill, 2022, Polémo-logiques, 316 p.
2022 est l'année du centenaire du mandat britannique en Palestine, confié par la SDN, aux fins d'y établir un « foyer national juif ». C'est l'occasion de revenir sur le long et complexe conflit israélo-palestinien, ainsi que sur les violentes querelles au sein du camp palestinien et arabe, auxquelles s'ajoute l'irruption de l'Iran depuis 1982. Pour comprendre la situation au Levant, il importe de retourner aux origines d'Israël, c'est-à-dire au projet sioniste, datant des années 1880, et, par contrecoup, à l'histoire du mouvement palestinien. Le projet, transformant une partie de la diaspora (émigrée) en un peuple, a abouti à un État en 1948. Le mouvement palestinien, après la création d'une autre diaspora muée en un peuple, a lui aussi abouti à un « État » en 2013 ? mais les guillemets s'imposent en raison du manque d'effectivité territoriale. En deux volets, du sionisme à Israël suivi du mouvement palestinien à « l'État de Palestine », sont retracées la trajectoire des deux nationalismes et leur lutte séculaire, tant locale et régionale que mondiale.
David Cumin, Thomas Meszaros (dir.), Annuaire 2021 du droit de la sécurité défense, Mare & martin, 2021, Droit de la sécurité et de la défense, 318 p.
L’Annuaire du droit de la sécurité et de la défense 2021, issu du Colloque de Lyon des 24 et 25 septembre 2020, expose les thèmes de la sécurité et de la Constitution, de la défense et de la sécurité internationale, du renseignement et de la cybersécurité, des polices et de la sécurité intérieure. Les contributions émanent de spécialistes reconnus. L’Annuaire entend ainsi répondre, de façon argumentée, aux problèmes actuels du droit de la sécurité et de la défense, tout en ayant le recul nécessaire à la réflexion. Il s’adresse aussi bien aux universitaires et aux professionnels qu’aux citoyens soucieux de connaître l’actualité réfléchie du droit de la sécurité et de la défense.
David Cumin, La pensée de Carl Schmitt (1888-1985): 1888-1985, l'Harmattan, 2021, Commentaires philosophiques, 1144 p.
Longtemps attendu, l'ouvrage restitue, pour la première fois en langue française, l'exégèse et l'interprétation complètes de l'œuvre publiée par Carl Schmitt de son vivant, dans ses champs et ses séquences, avant et après 1945. La première partie concerne la philosophie schmittienne du droit et sa fondation théologique : le "décisionnisme" et "l'institutionnalisme" ou "pensée de l'ordre concret". La deuxième partie porte sur la théorie du droit constitutionnel sous la République de Weimar, puis sous le IIIe Reich, ainsi que les commentaires sur la Loi Fondamentale de Bonn. Autant d'éléments d'une analyse critique renouvelée de l'État de droit démocratique, parlementaire et pluraliste. La troisième partie traite du concept du politique, point d'articulation fondamental entre le droit constitutionnel et la théorie de l'État d'une part, le droit international et la théorie de la guerre d'autre part. La quatrième partie porte sur la doctrine du droit international sous Weimar, puis sous le IIIe Reich, enfin après 1945, dont la rétrospective du jus publicum europaeum. Une somme objective, exposant l'ensemble, donnant à chacun la possibilité de savoir, puis laissant à chacun le soin de juger
David Cumin, La pensée de Carl Schmitt, 1888-1985: 1888-1985, l'Harmattan, 2021, Commentaires philosophiques, 540 p.
Longtemps attendu, l'ouvrage restitue, pour la première fois en langue française, l'exégèse et l'interprétation complètes de l'œuvre publiée par Carl Schmitt de son vivant, dans ses champs et ses séquences, avant et après 1945. La première partie concerne la philosophie schmittienne du droit et sa fondation théologique : le "décisionnisme" ? et "l'institutionnalisme" ? ou "pensée de l'ordre concret" ? La deuxième partie porte sur la théorie du droit constitutionnel sous la République de Weimar, puis sous le IIIe Reich, ainsi que les commentaires sur la Loi Fondamentale de Bonn. Autant d'éléments d'une analyse critique renouvelée de l'État de droit démocratique, parlementaire et pluraliste. La troisième partie traite du concept du politique, point d'articulation fondamental entre le droit constitutionnel et la théorie de l'État d'une part, le droit international et la théorie de la guerre d'autre part. La quatrième partie porte sur la doctrine du droit international sous Weimar, puis sous le IIIe Reich, enfin après 1945, dont la rétrospective du jus publicum europaeum. Une somme objective, exposant l'ensemble, donnant à chacun la possibilité de savoir, puis laissant à chacun le soin de juger.
David Cumin, Géopolitique de l'Eurasie: avant et depuis 1991, l'Harmattan, 2020, Épistémologie et philosophie des sciences, 269 p.
Les crises se succèdent, depuis 1988, entre la Russie et l'Occident, au point que certains parlent de « nouvelle guerre froide ». Sur cette tension de niveau mondial se greffent de multiples conflits locaux au sein et autour de l'espace ex-soviétique, c'est-à-dire l'espace eurasien. Pour comprendre la configuration actuelle, il importe de retourner à 1991, lorsque l'URSS correspondait en gros, au plan géographique, à l'Empire russe de 1914. Qu'est devenue l'Eurasie depuis et où en est-on aujourd'hui ? Quinze États, de nombreux conflits potentiels ou réels nationalitaires et frontaliers, une tension à la fois locale et mondiale entre forces centrifuges postsoviétiques et force centripète panrusse. Le livre apporte des pistes pour comprendre cette situation.
David Cumin, Manuel de droit de la guerre, 2e éd., Bruylant, 2020, Masters Droit, 549 p.
David Cumin, Stratégies militaires contemporaines, Ellipses et Cyberlibris, 2020, 239 p.
Le présent ouvrage offre un tour d'horizon comparatif des stratégies militaires contemporaines. Après avoir relaté l'évolution du concept de stratégie, il en retient l'acception militaire. Puis il rappelle la réflexion du maître de la pensée militaire : Clausewitz. Sur le fil conducteur clausewitzien, sont analysées, d'une part, les stratégies classiques (aéroterrestres), en retrait relatif, d'autre part, les stratégies nucléaires, les stratégies navales et aériennes, les stratégies subversives et contre-subversives (la guerre irrégulière et la contre-guerre irrégulière), les plus pratiquées depuis le second XXème siècle. Le champ des stratégies militaires s'en trouve systématisé et clarifié, étayé enfin par les principales références bibliographiques en langue française au XXIème siècle. On lit ainsi un manuel théorique général, didactique, en la matière.
David Cumin, Histoire de la guerre, 2e éd., Ellipses et Numérique Premium, 2020, 307 p.
"Cette Histoire de la guerre présente en dix points, vu d'Europe, le phénomène «guerre». Après une introduction terminologique, l'auteur définit la notion d'agressivité ; puis il aborde la guerre dans la Préhistoire, la mythologie et la guerre, puis la question des religions et la guerre. Enfin, depuis « l'invention de la guerre » jusqu'à nos jours, il retrace une histoire de la guerre dans l'Antiquité, au Moyen Âge, à l'époque classique (XVIe-XVIIIe siècle) et à l'époque moderne, spécialement le XXe siècle. Cette Histoire de la guerre est donc une véritable synthèse accessible à tous, étudiant ou lecteur curieux"
David Cumin, Manuel de droit de la guerre, Bruylant, 2020, Masters Droit, 534 p.
David Cumin (dir.), Centenaire de la Deuxième Révolution russe: perceptions et représentations contemporaines, L'Harmattan et L'Harmattan, 2019, Épistémologie et philosophie des sciences, 175 p.
2017 fut l'année du centenaire de la Révolution russe. Les contributions regroupées dans cet ouvrage s'intéressent aux perceptions et aux représentations contemporaines de cet événement. Comment perçoit-on le bolchevisme et l'URSS de nos jours, aussi bien en Russie qu'en France ou en Europe occidentale ? Andreï Gratchev (ancien conseiller de Mikhaïl Gorbatchev) fournit une réponse inédite sur ce point. Depuis 1998, les crises se succèdent entre la Russie et l'Occident, au point que certains parlent d'une a nouvelle guerre froide ". Il importe donc de prendre du recul pour évaluer la situation actuelle : la contribution de Marie-Pierre Rey est alors éclairante sur les relations entre la Russie et l'Europe occidentale après Octobre 1917. Par ailleurs la période soviétique des années 1920 est en fait relativement méconnue : la contribution de François-Xavier Nérard, originale, est particulièrement bienvenue. L'URSS disparaît purement et simplement le 25 décembre 1991, emportant avec elle l'unité politique de l'Eurasie. A sa place, surgissent quinze états postsoviétiques, dont la Fédération de Russie, continuant internationalement l'URSS mais correspondant géographiquement à la RSFSR. Empire russe, URSS, Fédération de Russie : continuité ou changement géopolitique ? C'est la contribution de Pascal Marchand. L'URSS enfin n'était pas un Etat comme les autres — sa dénomination suffit à en témoigner. C'était à la fois un Parti-Etat universaliste et un Etat-continent eurasien. Deux contributions illustrent cette double identité, par-delà le "totalitarisme" : celle de Lucien Samir Oulahbib sur le renouveau de l'influence du communisme russe en France dans les années 1970, celle de Lorraine de Meaux sur l'Eurasisme.
David Cumin, Le terrorisme, Ellipses, 2018, 212 p.
David Cumin, Le droit de la guerre: traité sur l'emploi de la force armée en droit international, l'Harmattan, 2015, Droit comparé, 1681 p.
"Droit de la guerre". L'expression peut surprendre. La guerre ne serait-elle pas le non-droit, et le droit ne serait-il pas synonyme de paix ? A cette question, il convient de répondre par la négative. La guerre est une institution juridique. Le droit de la guerre existe - y compris les sanctions aux violations des règles -, aussi ancien que la guerre, aussi ancien que le droit international, dont il constitue le coeur historique, en ses deux branches : jus ad bellum, jus in bello, le droit de la neutralité relevant des deux. Le XXe siècle, du Pacte de la Société des nations à la Charte des Nations unies, n'a pas davantage aboli le droit de guerre, ni transformé le jus ad bellum en jus contra bellum et le jus in bello en "droit international humanitaire", lui-même annexe au "droit international des droits de l'homme". Croisant droit et polémologie, le présent traité dissipe l'illusion. Portant sur les conflits armés internationaux comme sur les conflits armés internes, il expose, explique et reconstruit, de manière systématique, l'ensemble du droit international contemporain relatif à l'emploi de la force armée, aussi bien les auteurs de la belligérance (Etats, organisations intergouvernementales, mouvements de libération nationale, autres groupes ou entités non étatiques) que les acteurs de la belligérance (militaires ou combattants réguliers, partisans ou combattants irréguliers), les buts de la belligérance (légitime défense, sécurité collective, autodétermination des peuples, autres justae causae belli revendiquées), les moyens (armements), les théâtres (terre, mer, air, espace extra-atmosphérique, cyberespace) et les régimes de la belligérance (régimes relatifs aux combats, aux combattants victimes des hostilités, aux personnes et biens civils, aux institutions et biens culturels, à l'occupation, à l'environnement), proposant en outre une analyse critique de la responsabilité réparatrice et punitive."
David Cumin, Jean-Paul Joubert, L'Allemagne et le nucléaire, L'Harmattan, 2014, Pouvoirs comparés, 283 p.
"Depuis la catastrophe de Fukushima, le gouvernement allemand a décidé de renoncer au nucléaire civil. A voir... En 1990, il avait confirmé la même position pour le nucléaire militaire. Que signifie cette politique ? Le présent ouvrage, aidé par le ministère de la Défense, répond. de façon "réaliste" et "constructiviste". L'histoire de la tentation nucléaire de l'Allemagne éclaire certes le contenu du traité sur la non-prolifération de 1969, sa genèse, son interprétation, ses lacunes, à travers une politique qui semble s'être enfermée dans un "triangle" national, atlantique, européen et une dissuasion "concertée", "partagée". Mais la RFA a conservé la possibilité technique d'acquérir une défense nucléaire autonome, au-delà de la restriction de sa souveraineté de 1949 à 1989. Depuis sa réunification, elle affirme une volonté d'indépendance et de retour à la puissance. Il s'en faut de beaucoup que les aléas de sa politique énergétique aient diminué son potentiel militaire. Située en première ligne durant le conflit Est-Ouest, la Bundeswehr a été préparée et entraînée à la guerre nucléaire ou nucléaro-conventionnelle en Europe centrale. Elle a partagé avec les forces anglo-américaines basées outre-Rhin des milliers de têtes nucléaires. Elle dispose des vecteurs adéquats : artillerie, sous-marins, missiles. avions. Le commerce nucléaire avec l'Inde, le Pakistan, le Brésil, l'Argentine, l'Afrique du Sud, l'Irak ou l'Iran s'est montré hautement "proliférateur", jusqu'à ce que le contrôle des exportations ait été resserré en 1990-1992. Les scandales dans la presse, les informations délivrées par les douanes, les procès pour exportations illégales de matériels à usage militaire, ont révélé les capacités allemandes. En l'absence de réglementation contraignante sur le commerce extérieur, ce pays a le pouvoir de priver de toute efficacité le régime international de non-prolifération. In fine, le niveau technologique atteint par l'industrie nucléaire, les stocks de matériaux fissiles à usage dual et l'expérience de la Bundeswehr, font de la RFA une puissance nucléaire "en filigrane". Celle-là même qui participe depuis 2002, aux côtés de la France et de la Grande-Bretagne d'une part, des trois autres membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations unies d'autre part, aux discussions sur le nucléaire iranien !"
David Cumin, Histoire de la guerre, Ellipses, 2014, 240 p.
David Cumin, Cynthia Nkala, La coopération internationale et la prévention des crimes internationaux en République démocratique du Congo,, 2011, 158 p.
David Cumin, Tony Nassib, La licéité en jus in bello de l'opération militaire israélienne dans la Bande de Gaza en 2008,, 2011, 201 p.
David Cumin, Louise Favre, Les nouveaux enjeux de la catastrophe industrielle en droit international public,, 2011, 91 p.
David Cumin, Alberto Eduardo Buela Lamas, Stefano Pietropaoli, Carl Schmitt: diritto e concretezza, All'insegna del veltro, 2011, Quaderni di geopolitica, 107 p.
David Cumin, Hervé Coutau-Bégarie, Jean-Nicolas Corvisier, Stratégies irrégulières, Institut de stratégie comparée et diff. Economica, 2009, 731 p.
David Cumin, Maria Boutros Abdel-Nour, La Charte africaine des droits de l'homme et des peuples: élaboration et inspiration,, 2009, 109 p.
David Cumin, Michel Depeyre, Hervé Coutau-Bégarie, L'évolution de la pensée navale, Institut de stratégie comparée et Économica, 2007, Hautes études stratégiques, 250 p.
David Cumin, Jean-Paul Joubert, Le Japon: puissance nucléaire ?, Editions L'Harmattan, L'Harmattan et l'Harmattan, 2007
David Cumin, Carl Schmitt: biographie politique et intellectuelle, Editions du Cerf, 2005, Passages, 244 p.
David Cumin, Unité et division de l'Afrique du Sud: l'interdépendance par la constitution, Editions L'Harmattan, L'Harmattan et l'Harmattan, 2005
David Cumin, Unité et division de l'Afrique du Sud: l'interdépendance par la constitution, l'Harmattan, 2003, Interdépendance africaine-études africaines, 132 p.
David Cumin, Jean-Paul Joubert, Le Japon: puissance nucléaire ?, l'Harmattan, 2003, Pouvoirs comparés, 232 p.
"Le présent ouvrage analyse la politique nucléaire du Japon, deuxième puissance économique mondiale, dans le cadre de sa politique étrangère et de sécurité en Asie Pacifique, depuis la fin de la guerre froide, notamment les rapports avec les Etats-Unis et la Chine populaire. Seul pays à avoir subi des bombardements nucléaires, le Japon est à la fois un Etat non nucléaire, favorable à la dénucléarisation, un Etat allié à la puissance nucléaire dont il était jusqu'en 1945 l'ennemi, un Etat virtuellement nucléaire menant une dissuasion nucléaire virtuelle. C'est dire combien est problématique la distinction entre Etats dotés d'armes atomiques et Etats non dotés d'armes d'atomiques, pourtant à la base des études ou des négociations stratégiques ! L'archipel continue d'adhérer à sa constitution pacifiste et à l'alliance américaine. Mais les gouvernements successifs, soutenus par les Etats-Unis, car enrôlés dans le containment anticommuniste, n'ont pas manqué depuis cinquante ans de réinterpréter la Constitution, à défaut de pouvoir la réviser, tout en restant dans le cadre du "pacifisme constitutionnel", ni d'accroître la liberté d'action au sein de l'alliance, à défaut de pouvoir s'en passer, tout en continuant à bénéficier de la garantie américaine. Parallèlement, les pressions des Etats-Unis pour un accroissement de la contribution japonaise à la défense de l'Asie du Nord-Est légitimèrent le réarmement, cependant que l'innovation du "pacifisme constitutionnel" permettait simultanément de résister à ces pressions, afin de limiter les coûts de l'alliance bilatérale. C'est ainsi que le Japon, Etat pacifique, possède depuis le début des années quatre-vingt-dix le deuxième budget de la défense du monde, mobilisant seulement 1 % de son PIB ! Le Japon est une "puissance civile" parce qu'il a soumis l'institution militaire à de sensibles restrictions juridiques et parce qu'il ne compte pas sur la force année pour promouvoir ses intérêts nationaux. Mais il est une "puissance militaire" du fait du volume, de la qualité et du potentiel de ses forces. Le discours antinucléaire s'accompagne de la reconnaissance de la nécessité de la dissuasion, de la maîtrise des processus industriels et filières énergétiques susceptibles d'application militaire, de l'excellence acquise dans l'ensemble des technologies stratégiques. Pour un pays qui ne peut actualiser l'option de défense nucléaire sans s'attirer une hostilité générale, la stratégie de "l'arsenal virtuel" apparaît comme une forme crédible d'armement autonome, adaptée à un complexe militaroindustriel high tech immergé dans l'économie civile. Cultivant l'ambiguïté, le Gouvernement japonais peut envoyer un message dissuasif parfaitement lisible, forme de communication de la menace latente constituée par la puissance nucléaire virtuelle d'un Etat partie prenante au traité de non prolifération."
David Cumin, Jean-Paul Joubert, LA PENSEE DE CARL SCHMITT (1888-1985),, 1996, 700 p.
David Cumin, « 12e colloque annuel de l'Association Française de Droit de la Sécurité et de la Défense », le 26 septembre 2024
Colloque organisé par l'AFDSD - l'Association Française de Droit de la Sécurité et de la Défense avec le CERDACFF, Université Côte d'Azur et l'Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (AMSCC) et le Centre de Recherche de Coëtquidan (CReC)
David Cumin, « La diplomatie des petits Etats », le 06 mars 2024
Colloque organisé par le Master Relations internationales et diplomatie, Faculté de droit, Université Lyon 3
David Cumin, « Forces armées, gardiennes des institutions et des libertés », le 24 novembre 2022
Colloque organisé sous la direction scientifique de Oscar Ferreira et Fabrice Hoarau
David Cumin, « 10ème colloque annuel de l'Association Française de Droit de la Sécurité et de la Défense », le 29 septembre 2022
Organisé par l'AFDSD, le CERDACFF et la Faculté de droit et science politique, Université Nice Côte d'Azur
David Cumin, « L'Union européenne a-t-elle une diplomatie ? », le 09 mars 2022
Organisé par le master II Relations internationales, Faculté de droit, Lyon 3 sous la direction de M. David Cumin et Mme Mireille Couston
David Cumin, « 9ème colloque annuel de l’AFDSD », le 23 septembre 2021
Organisé par les laboratoires de recherche juridique de l’Université de Toulon (Centre d’Études et de Recherche sur les Contentieux - CERC, Centre de Droit et Politique Comparés Jean-Claude Escarras - CDPC).
David Cumin, « 8e Colloque annuel de l’Association Française de Droit de la Sécurité et de la Défense », le 24 septembre 2020
Colloque organisé par la Faculté de droit de l'Université Lyon 3
David Cumin, « Hommage à Pierre Hassner », le 23 octobre 2019
Organisé par le CLESID, EA 4586, Faculté de Droit, Université Jean Moulin Lyon 3 et l'Université de Lyon
David Cumin, « 7ème Colloque annuel de l'Association Française de Droit de la Sécurité et de la Défense », le 26 septembre 2019
Colloque organisé par le CESICE et le CRJ, Université Grenoble-Alpes
David Cumin, « 5e Colloque annuel de l’Association Française de Droit de la Sécurité et de la Défense », le 28 septembre 2017
Organisé sous la direction scientifique de : Florent Baude, Vincent Cattoir-Jonville, Franck Durand, Olivier Gohin, Patrick Meunier, Johanne Saison-Demars, Bertrand Warusfel et Marc Watin-Augouard
David Cumin, Sylvie Lemasson, « Mots d’ouverture », La Chine et l’Union européenne : une relation win-win ?, Lyon, le 09 mars 2017
David Cumin, « L’hypothèse de la guerre contre le terrorisme : implications juridiques », le 09 février 2017
Organisé sous la direction scientifique de Julie Alix et Olivier Cahn dans le cadre du programme ANR "(NI)²" porté par D. Linhardt (EHESS) et C. Moreau de Bellaing (ENS).
David Cumin, « Opérations civilo-militaires et maintien de la paix en Afrique francophone », le 09 décembre 2016
Organisé par le C.L.E.S.I.D. (Centre Lyonnais D’Études de Sécurité Internationale et de Défense)
David Cumin, Thomas Meszaros, « Paix et guerre dans l'histoire des idées politiques internationales », 13e Congrès de l’Association Française de Science Politique, Aix-en-Provence, le 01 juin 2015
David Cumin, Thomas Meszaros, « La guerre dans les philosophies des relations internationales », Congrès francophone des associations de Science Politique, Lausanne, le 01 janvier 2015