Jean-Yves Maréchal

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales
Centre de Recherche Droits et Perspectives du Droit
Equipe de Recherches Appliquées au Droit Privé
Centre de Recherche Droits et Perspectives du Droit
Spécialités :
Droit pénal ; Procédure pénale.

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Codirecteur de l'Institut de criminologie de Lille
  • THESE

    Essai sur le résultat dans la théorie de l'infraction pénale, soutenue en 1999 à Lille 2 sous la direction de Alain Prothais 

  • Jean-Yves Maréchal, Cours de droit pénal: tout le programme en 80 fiches et en schémas, 6e éd., Enrick B. Éditions, 2024, Collection CRFPA, 671 p.    

    La collection CRFPA est conçue pour faciliter une acquisition rapide et progressive des connaissances indispensables à l'examen d'entrée en Centre de formation professionnelle des avocats. Cet ouvrage se compose de 80 fiches comprenant chacune trois rubriques avec trois niveaux de lecture et d'approfondissement différents :- L'essentiel : résumé du cours en quelques lignes ;- Les connaissances : synthèse et rappel des connaissances indispensables (textes, jurisprudence, points clés) ;- Pour aller plus loin : repères bibliographiques pour approfondir des points de cours.Élaborés avec le concours de psychologues, enrichis d'infographies originales et de tableaux, les ouvrages de la collection CRFPA s'appuient sur le Legaldesign pour stimuler la mémorisation du lecteur.À jour en permanence grâce aux actualisations en ligne, chaque ouvrage contient des QR codes donnant accès à des vidéos pédagogiques et aux conseils de l'auteur. À jour de la loi LOPMI du 24 janvier 2023, cet ouvrage est basé sur le programme de l'épreuve de droit pénal à l'examen d'accès au CRFPA, défini par l'arrêté du 17 octobre 2016, modifié par arrêté du 6 mars 2018. Il retrace donc à la fois le droit pénal général, le droit pénal spécial et le droit pénal des affaires.Résolument concret, synthétique et opérationnel, il s'adresse à l'étudiant de L2 ou L3, au candidat au CRFPA ou à l'ENM, ainsi qu'au praticien soucieux de mettre à jour ses connaissances en droit pénal.

    Jean-Yves Maréchal, Cours de procédure pénale : tout le programme en 50 fiches et en schémas, 6e éd., Enrick B. éditions, 2024, Collection CRFPA, 416 p.    

    A jour de la loi Justice du 20 novembre 2023. Cet ouvrage est conçu autour du programme de procédure pénale à l'examen d'accès au CRFPA tel que fixé par l'arrêté du 17 octobre 2016, modifié par arrêté du 6 mars 2018. Il retrace donc à la fois la procédure pénale et l'exécution des peines. Sont étudiés : les acteurs du procès pénal, les actions, les investigations, l'action publique, l'instruction, le jugement et les peines. Résolument concret, synthétique et opérationnel, il s'adresse à l'étudiant de L2 ou L3, au candidat au CRFPA ou à l'ENM, ainsi qu'au praticien soucieux de mettre à jour ses connaisances en procédure pénale.

    Jean-Yves Maréchal, Cours de procédure pénale: tout le programme en 50 fiches et en schémas, 6e éd., Enrick B. éditions, 2023, Collection CRFPA 

    Jean-Yves Maréchal, Cours de procédure pénale: tout le programme en 50 fiches et en schémas, 5e éd., Enrick B. Éditions, 2022, Collection CRFPA, 410 p. 

    Jean-Yves Maréchal, Cours de droit pénal: tout le programme en 80 fiches et en schémas, 5e éd., Enrick. B. éditions, 2022, Collection CRFPA, 668 p. 

    Jean-Yves Maréchal, Cours de procédure pénale: tout le programme en 80 fiches et en schémas, 5e éd., Enrick B. éditions, 2022, Collection CRFPA 

    Jean-Yves Maréchal, Cours de droit pénal: tout le programme en 80 fiches et en schémas, 4e éd., Enrick B. Éditions, 2021, Collection CRFPA, 662 p. 

    Jean-Yves Maréchal, Cours de procédure pénale: tout le programme en 50 fiches et en schémas, 4e éd., Enrick B. éditions, 2021, Collection CRFPA, 395 p. 

    Jean-Yves Maréchal, Cours de droit pénal: tout le programme en 80 fiches et en schémas, 3e éd., Enrick B. Éditions, 2020, Collection CRFPA, 646 p.  

    La 4ème de couverture indique : "À jour du Code de la justice pénale des mineurs, cet ouvrage est basé sur le programme de l'épreuve de droit pénal à l'examen d'accès au CRFPA, défini par l'arrêté du 17 octobre 2016, modifié par arrêté du 6 mars 2018. Il retrace donc à la fois le droit pénal général, le droit pénal spécial et le droit pénal des affaire"

    Jean-Yves Maréchal, Cours de procédure pénale: tout le programme en 50 fiches et en schémas, 3e éd., Enrick B. Éditions, 2020, Collection CRFPA, 376 p.  

    La 4e de couverture indique : "À jour du Code de la justice pénale des mineurs, cet ouvrage est conçu, autour du programme de procédure pénale à l'exament d'accès au CRFPA tel que fixé par l'arrêté du 17 octobre 2016, modifié par arrêté du 6 mars 2018. Il retrace donc à la fois la procédure pénale et l'exécution des peines"

    Jean-Yves Maréchal, Cours de droit pénal: tout le programme en 80 fiches et en schémas, 2e éd., Enrick B. Editions, 2019, Collection CRFPA, 648 p.  

    La 4ème de couverture indique : "À jour de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de réforme pour la Justice, cet ouvrage est basé sur le programme de l'épreuve de droit pénal à l'examen d'accès au CRFPA, défini par l'arrêté du 17 octobre 2016, modifié par arrêté du 6 mars 2018. Il retrace donc à la fois le droit pénal général, le droit pénal spécial et le droit pénal des affaires. Résolument concret, synthétique et opérationnel, il s'adresse à l'étudiant de L2 ou L3, au candidat au CRFPA ou à l'ENM, ainsi qu'au praticien soucieux de mettre à jour ses connaissances en droit pénal."

    Jean-Yves Maréchal, Cours de procédure pénale: tout le programme en 50 fiches et en schémas, 2e éd., Enrick B. Éditions, 2019, Collection CRFPA, 372 p.  

    La 4e de couverture indique : "À jour de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de réforme pour la Justice, cet ouvrage est conçu autour du programme de procédure pénale à l'examen d'accès au CRFPA tel que fixé par l'arrêté du 17 octobre 2016, modifié par arrêté du 6 mars 2018. Il retrace donc à la fois la procédure pénale et l'exécution des peines. Résolument concret, synthétique et opérationnel, il s'adresse à l'étudiant de L2 ou L3, au candidat au CRFPA ou à l'ENM, ainsi qu'au praticien soucieux de mettre à jour ses connaissances en procédure pénale."

    Jean-Yves Maréchal, Cours de procédure pénale: tout le programme en 50 fiches, Enrick B. Éditions, 2018, Collection CRFPA, 348 p.  

    "À l'exception de la note de synthèse, les épreuves écrites d'admissibilité au CRFPA sont des cas pratiques ou des consultations juridiques. La collection CRFPA est conçue pour faciliter une acquisition rapide et progressive des connaissances. Chaque ouvrage ne dépasse pas en moyenne 400 pages. Les chapitres sont remplacés par des "fiches". Chaque fiche est composée de trois rubriques récurrentes, conçues pour proposer trois niveaux de lectures différents : l'essentiel (résumé du cours en vingt lignes maximum) ; les connaissances (rappel des connaissances) ; pour aller plus loin (indications bibliographiques utiles, le cas échéant, à l'approfondissement du cours). Cet ouvrage est conçu autour du programme de l'épreuve de procédure pénale défini par l'arrêté du 17 octobre 2016 fixant le programme et les modalités de l'examen d'accès au centre régional de formation professionnelle d'avocats : Procédure pénale ; Droit de l'exécution des peines. Le présent ouvrage de procédure pénale couvre l'intégralité du programme de l'examen d'accès au CRFPA. Résolument concret, cet ouvrage s'adresse aux étudiants de L2 ou L3, aux candidats au CRFPA ou à l'ENM, ou aux praticiens soucieux de mettre à jour leurs connaissances en procédure pénale." (Source : 4e de couv.)

    Jean-Yves Maréchal, Cours de droit pénal: tout le programme en 80 fiches et en schémas, Enrick B. Éditions, 2018, Collection CRFPA, 630 p.  

    A l'exception de la note de synthèse, les épreuves écrites d'admissibilité au CRFPA sont des cas pratiques ou des consultations juridiques. La Collection CRFPA est conçue pour faciliter une acquisition rapide et progressive des connaissances. Les chapitres sont remplacés par des « fiches ». Chaque fiche est composée de trois rubriques récurrentes, conçues pour proposer trois niveaux de lectures différents : - L'essentiel (résumé du cours en vingt lignes maximum) ; - Les connaissances (rappel des connaissances) ; - Pour aller plus loin (indications bibliographiques utiles). Chaque ouvrage de la collection CRFPA est connecté et comporte un ou plusieurs QR Code donnant accès à des mises à jour en ligne disponibles jusqu'à la veille de l'examen ou à des vidéos sur des points de cours avec les conseils méthodologiques des auteurs. Le programme de l'épreuve de droit pénal, défini par l'arrêté du 17 octobre 2016 fixant le programme et les modalités de l'examen d'accès au centre régional de formation professionnelle d'avocats, est très large, englobant le droit pénal général et le droit pénal spécial, le droit pénal des affaires et le droit pénal du travail. A jour des dernières réformes (loi "Egalité et citoyenneté" du 27 janv. 2017 et loi du 27 févr. 2017 portant réforme de la prescription en matière pénale) et de la jurisprudence la plus récente, le présent ouvrage de droit pénal couvre l'intégralité du programme de l'examen d'accès au CRFPA. Résolument concret, cet ouvrage s'adresse aux étudiants de L2 ou L3, aux candidats au CRFPA ou à l'ENM, ou aux praticiens soucieux de mettre à jour leurs connaissances en droit pénal.

    Jean-Yves Maréchal, Mikaël Benillouche, Leçons de droit pénal spécial, Ellipses, 2011, Collection "Leçons de droit", 302 p. 

    Jean-Yves Maréchal, Essai sur le résultat dans la théorie de l'infraction pénale, l'Harmattan, 2003, Logiques juridiques, 559 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le résultat constitue un des aspects les moins bien élucidés de la théorie générale de l'infraction pénale. Les incertitudes qui entourent cette notion n'empêchent pas cependant la doctrine et la jurisprudence de l'utiliser comme outil de réflexion dans plusieurs domaines fondamentaux, tels celui de la détermination de la consommation et de la tentative de l'infraction ou encore celui de la faute pénale, intentionnelle ou non. L'intérêt de fixer les contours exacts du concept de résultat ne peut faire de doute, dès lors que l'absence de définition suffisamment précise est de nature à fragiliser les analyses construites à partir de la notion. En outre, la prise en compte du résultat et de sa survenance s'avère souvent déterminante, en pratique. pour l'établissement des éléments constitutifs matériel et moral de l'infraction et donc pour fixer le seuil de la répression pénale. La recherche de la définition du résultat ainsi que de son rôle au sein de l'infraction est donc menée dans l'objectif essentiel de proposer une construction théorique harmonieuse et en adéquation avec le droit positif, c'est-à-dire avec les textes d'incrimination, tels qu'ils sont appliqués et interprétés par les juges répressifs. La présence, tout comme l'absence du résultat parmi les composantes de l'infraction n'est jamais indifférente, aussi bien en termes de technique juridique que de politique criminelle. L'approche donnée ici de la notion de résultat, qui se veut la plus rationnelle possible, a pour but de contribuer à faire mieux apparaître son intérêt primordial tant pour l'analyse du droit pénal d'aujourd'hui que pour la construction du droit pénal de demain."

  • Jean-Yves Maréchal, « La protection de l'avocat par la la loi pénale », Mélanges en l'honneur du Professeur Philippe Conte, 2024 

    Jean-Yves Maréchal, Julie Alix, Nicolas Derasse, Clemence Quentin, Massimo Donini [et alii], « National Reports. France », https://hdl.handle.net/11380/1249927, 2022 

  • Jean-Yves Maréchal, « Specialised police and investigation’s methods for the identification of the criminally liable », Revue Juridique de l'Environnement, 2023, n°2023-09  

    La police environnementale, regroupant diverses catégories d’agents, parmi lesquels figurent principalement les inspecteurs de l’environnement, joue un rôle essentiel dans la recherche des infractions et de leurs auteurs. Elle dispose de pouvoirs d’investigation étendus, proches de ceux des officiers de police judiciaire, et elle peut être associée, à certaines conditions, à l’enquête de police ou à l’instruction, la spécialisation de ses membres pouvant être décisive dans la mise en état des affaires.

    Jean-Yves Maréchal, « Le refus de communiquer le code de déverrouillage d'un téléphone portable utilisé pour commettre une infraction peut constituer un délit ( Cass. ass. plén., 7 nov. 2022, n° 21-83.146, B+R : JurisData n° 2022-018406 ) », Semaine Juridique (La), Édition générale, 2022, n°2022-11-14 

    Jean-Yves Maréchal, « Trouble psychique et responsabilité pénale : les apports limités de la loi n° 2022-52 du 24 janvier 2022 », Revue générale de droit médical, 2022, n°2022-09 

    Jean-Yves Maréchal, « Pénaliser la folie...par la bande. Commentaire du titre I de la loi 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure », Droit pénal, 2022, n°2022-03 

    Jean-Yves Maréchal, « Un pas de plus vers la responsabilité pénale directe des personnes morales », Recueil Dalloz, 2010, n°32, p. 2135   

    Jean-Yves Maréchal, « La privation de soins ou d'aliments : une infraction de prévention ? », Recueil Dalloz, 2006, n°35, p. 2446   

    Jean-Yves Maréchal, « La responsabilité des agences de voyages : dura lex, sed lex ! », Recueil Dalloz, 2006, n°15, p. 1016   

    Jean-Yves Maréchal, « La concubine dépitée et le testateur inconstant », Recueil Dalloz, 2005, n°24, p. 1621   

    Jean-Yves Maréchal, « Un abus de faiblesse préjudiciable... sans préjudice », Recueil Dalloz, 2001, n°10, p. 813   

  • Jean-Yves Maréchal, « Le juge et l'expert : en quête de vérité », le 09 octobre 2024  

    Colloque organisé par la Faculté de sciences juridiques, politiques et sociales, Université de Lille, l'IPAG et le CHJ.

    Jean-Yves Maréchal, « La responsabilité de l'IA : chimère ou réalité juridique », le 28 mars 2024  

    Colloque organisé par l'ERADP, Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales, Université de Lille en partenariat avec l'INRIA Lille, sous la direction scientifique de Juliette Jombart, Jean-claude Planque et Christophe Mondou

    Jean-Yves Maréchal, « L'enquête de police. État des lieux et perspectives », le 10 novembre 2023  

    Colloque organisé par le CRDP et le LERADP, Faculté de droit, Université de Lille sous la direction de Jean-Yves Maréchal, Professeur à l'Université de Lille

    Jean-Yves Maréchal, « Le droit pénal de l’avenir », le 09 novembre 2023  

    Congrès organisé sous la direction scientifique des Pr. Pascal Beauvais, David Chilstein et Emmanuel Dreyer.

    Jean-Yves Maréchal, « La lutte contre la délinquance environnementale : défis et perspectives pour les acteurs de la justice », le 10 mai 2022  

    Organisé sous la direction scientifique de Corinne Robaczewski, Professeur à l'Université de Lille, avec le partenariat de l’École Nationale de la Magistrature et la Cour d'appel de Douai

    Jean-Yves Maréchal, « Spécificités et enjeux du droit pénal de l'environnement », le 01 avril 2022  

    Organisé par les étudiants du Master 2 Etudes pénales et criminelles de l'Université de Lille et les étudiants du Master 2 Droit pénal fondamental, Université Jean Moulin Lyon 3 sous la direction scientifique de Julie Alix, Pr., Univ. Lille et Patrick Mistretta, Pr., Univ. Jean Moulin Lyon 3

    Jean-Yves Maréchal, « La prise en charge des mineurs sous main de justice », le 12 mars 2020  

    Organisé par le CDEP, Université d’Artois sous la responsabilité de M. Julien Faidherbe, Docteur en droit.

    Jean-Yves Maréchal, « Gravité et droit pénal », le 05 mars 2020  

    Organisé par l'AFDP avec le soutien de l'ENM et de l'ENPJJ sous la direction de Julie Alix et Audrey Darsonville

    Jean-Yves Maréchal, « De la récidive et du pardon : à la croisée des chemins du destin ? », le 06 novembre 2019  

    Organisé par la Faculté de droit de l’Université Catholique de Lille, dans le cadre des activités du département interfacultaire de criminologie (ECCE) et le C3RD

    Jean-Yves Maréchal, « Le parcours de la personne condamnée », le 19 mars 2019  

    Journée d'étude organisée par le Centre Droit, Ethique, Procédures (CDEP), Université d'Artois, avec le concours de l'Ordre des Avocats au barreau de Douai et l'Institut de criminologie, Université de Lille

    Jean-Yves Maréchal, « Interstices de transnationalité et protection des droits humains », le 30 novembre 2018  

    Organisé dans le cadre du projet de recherche « Interstices de transnationalité et protection des droits humains », dirigé par Juliette Lelieur, UMR 7354 DRES, Mélanie Schmitt, UMR 7354 DRES et Delphine Porcheron, CDPF

    Jean-Yves Maréchal, « Faut-il rethéoriser le droit pénal ? », le 13 octobre 2016  

    Colloque organisé par le Centre de Recherche Juridique Pothier de l'Université d'Orléans

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Charlotte Vincent-luengo, Le rôle du silence dans la répression des atteintes aux personnes, thèse en cours depuis 2020  

    Si l'oralité, l'aveu, le témoignage sont autant d'éléments qui caractérisent le système pénal français, le silence, souvent présent en la matière pose de nombreuses difficultés. Il est important d'une part de comprendre comment les juridictions pénales réagissent face à une personne qui entend à tous les stades de la procédure jouir de son droit de garder le silence. D'autre part, le silence se caractérise par celui des victimes. Ce silence devient alors un frein à l'activation de l'arsenal répressif des atteintes contre les personnes. Ainsi le silence est un élément bicéphale en matière pénale. Parfois protégé il peut au contraire être un élément incriminé dans les atteintes contre les personnes. Quand le silence et ses difficultés ne découlent pas des protagonistes au procès, encore faut-il que le silence ne vienne pas du droit lui même. Là où règne le principe de la légalité des délits et des peines, le silence devient un danger dans certaines situations et empêche alors la poursuite de comportements dangereux par l'institution judiciaire.

    Julien Faidherbe, Contribution à l’analyse de la justice restaurative, thèse soutenue en 2019 à Université de Lille 20182021    

    L’idée centrale de notre paradigme juridique est qu’une peine juste devrait être celle qui régénère les liens sociaux blessés par le crime. Si l’édifice de la justice des hommes a connu de nombreuses transformations, les éclairages historiques et philosophiques demeurent indispensables pour étudier la délicate question du sens de la peine. Les sciences criminelles doivent ainsi prendre en compte les intérêts de la société, de l’auteur de l’infraction ainsi que ceux de la victime. En ce sens, la loi du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales prévoit, pour la première fois en droit positif, un texte consacré à la justice restaurative. L’objet de celle-ci consiste à permettre de restaurer le lien social rompu par la commission d’une infraction en offrant la possibilité à l’auteur des faits de rencontrer la victime. Réparer le préjudice causé à la victime, réinsérer l’auteur de l’infraction dans la société, rétablir la paix sociale et prévenir la récidive : tels sont les objectifs de la justice restaurative. L’étude particulière de l’article 10-1 du Code de procédure pénale soulève pour autant deux questions essentielles : La justice restaurative est-elle envisageable dans le cadre de toute procédure pénale ? La justice restaurative peut-elle trouver sa place à tous les stades de la procédure ? Pour permettre à la réflexion théorique de se nourrir des réalités concrètes, il convient de s’interroger sur les règles de procédure qui pourraient permettre d’encadrer rigoureusement la justice restaurative afin que, débarrassée de l’image utopique dont elle pourrait être affublée, elle puisse devenir un mécanisme juridique efficace.

    Leila Hebbadj, L’avenir du droit de l’enfance délinquante, thèse soutenue en 2018 à Université de Lille 20182021    

    Le droit de l'enfance délinquante est principalement régi par les dispositions de l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante. La philosophie associée à la version initiale de cette ordonnance est le primat donné au relèvement éducatif du mineur, auteur d'infraction, plutôt qu'à la seule sanction de l'acte qu'il a commis. Cependant, celle-ci a été modifiée à de multiples reprises. En sus d'ébrécher l'esprit initial du texte de 1945, les nombreuses modifications législatives ont profondément altéré la lisibilité et la cohérence du droit pénal des mineurs. Avant de formuler des voies de réforme de ce droit, la thèse propose d'optimiser le cadre supralégislatif du droit de l'enfance délinquante. En effet, ses faiblesses en ont désactivé le rôle de garde-fou de sorte que le législateur a pu sans difficulté réagencer les principes initiaux de la justice pénale des mineurs

    Guillaume Wattellin, L’élaboration des principes directeurs du droit pénal des mineurs : l'exemple du Nord (XVIe-XIXe siècles), thèse soutenue en 2016 à Lille 2 en co-direction avec Pascal Vielfaure    

    Adoptée au lendemain de la Libération par le Gouvernement provisoire de la République française, l’ordonnance du 2 février 1945 établit toute une série de principes qui, encore aujourd’hui, forment le socle du droit pénal des mineurs. Ainsi, la responsabilité progressive par paliers calquée sur l’évolution du discernement, la primauté de l’éducation sur la répression, la mitigation des peines ou encore l’adaptation des procédures, sont autant de règles dérogatoires qui structurent et orientent le traitement juridique de l’enfance coupable. Cet ensemble forme, selon l’expression consacrée, les « principes directeurs » du droit pénal des mineurs. Le recours à une étude historique permet de mieux comprendre la construction progressive du droit pénal des mineurs contemporain.

    Joseph Sinclair Mbogning Kenfack, L'influence des systèmes juridiques Romano-Germanique et de Common Law sur la construction des droits de la défence dans la procédure pénale au Cameroun., thèse soutenue en 2016 à Lille 2    

    En dépit de leurs histoire et géographie distinctes, les systèmes juridiques romano-germanique et de common law ont longtemps influencé et continuent encore d’influencer, au Cameroun, le développement de la procédure pénale en général et des droits de la défense en particulier.D’une influence distincte et imposée dès la colonisation, avec pour caractéristiques principales, en matière pénale, l’existence de deux codes de procédures pénales et une disparité des droits de la personne poursuivie en fonction de la partie du territoire camerounais (ex-Cameroun oriental/ ex-Cameroun occidental), le législateur est parvenu en 2005, sur la base d’une influence commune et voulue des systèmes juridiques romano-germanique et de common law, à construire une procédure et un système de défense pénale uniques, caractérisés par un accroissement des droits de la défense.Produits des compromis et vecteurs du creuset d’influences réciproques des différents systèmes de droit romano-germanique et de common law, les droits de la défense au Cameroun, de la phase préparatoire à la phase décisoire du procès pénal, ont été construits autour des lignes de partage variables, qui traduisent plus une volonté de métissage du droit que l’hégémonie d’un seul système.

  • Guillaume Dumont, La criminalité domestique, thèse soutenue en 2017 à Amiens sous la direction de Mikaël Benillouche, membres du jury : Xavier Labbée (Rapp.), Daniel Bert, Georges Fauré et Cécile Manaouil  

    La maison, en tant que lieu d'habitation, est aujourd'hui un espace juridiquement protégé tant par le droit civil que par le droit pénal. En matière pénale, la maison est le lieu du paradoxe. Elle possède une criminalité qui lui est propre, avec cette particularité que tout se déroule dans le plus grand secret. Il s'agit d'un espace de l'intime où aucun fait contraire à l'ordre public ou aux bonnes moeurs ne doit être dévoilé, mais si l'affaire sort de cette enceinte, elle doit nécessairement subir une sanction majeure. Protégée par une série de circonstances aggravantes, elle reste un endroit où la justice doit montrer patte blanche pour pénétrer. La maison est, de surcroît, un milieu protéiforme où se mêle parfois à la famille, des individus considérés comme des tiers. Dans cet univers domestique, certaines infractions ont connu une évolution telle qu'elles sont aujourd’hui totalement repensées : le parricide, voire même abrogées : l'infanticide et le vol domestique. Tandis que d'autres ont évolué en faveur d'une plus grande fermeté répressive : violences et les infractions sexuelles commises contre les mineurs et au sein du couple. L'intérêt essentiel est de présenter très précisément des infractions éclairantes sur la protection des valeurs au sein de la maison et de rendre compte de leur évolution, sous l'impulsion à la fois des politiques pénales, de la jurisprudence, et de l'opinion publique. Un regard critique mérite également d'être porté sur le système répressif actuel en matière de protection de l'état de vulnérabilité intra-domestique et d'émettre des hypothèses de transformations constructives de l'état du droit positif

    Alice Gascon, La responsabilité pénale des personnes morales dans le domaine médical, thèse soutenue en 2014 à Poitiers sous la direction de Michel Danti-Juan, membres du jury : François Fourment (Rapp.), Danièle Cristol  

    Les personnes morales sont pleinement assujetties à une responsabilité pénale du fait de l'activité médicale à laquelle elles participent. Dotées en effet d'une personnalité morale punissable, il faut également constater que le domaine de l'imputabilité s'étend aux infractions médicales ou apparentées. Toutefois, le mode d'imputation indirect de l'infraction prévu par l'article 121-2 du Code pénal est identifié comme la principale cause du confinement de la responsabilité dans ce domaine. Il apparaît en effet que les professionnels de santé, dont les médecins, ne peuvent commettre une infraction pour le compte de l'entité, ceux-là ne disposant pas de la qualité d'organe ou de représentant requise par le texte. Le mécanisme impose également de rapporter la preuve de l'implication de la figure décisionnelle, ce qui se révèle particulièrement délicat. Aussi, la responsabilité doit être considérée comme inadaptée à la matière médicale. Le déploiement de la responsabilité passera donc par l'application d'un nouveau modèle d'imputation de l'infraction. Le premier, fondé sur une présomption d'implication des organes ou représentants, devra finalement être écarté en raison des nombreuses faiblesses qu'il comporte. Un second modèle, fondé sur une imputation directe de l'infraction et sur l'identification d'une faute médicale fonctionnelle, donnant lieu à une responsabilité fonctionnelle, sera finalement retenu. Un tel choix nécessitera cependant de modifier les termes de l'actuel article 121-2 du Code pénal.

  • Chloé Mitaine, Les marques corporelles : contribution au statut du corps humain, thèse soutenue en 2023 à Université de Lille 2022 sous la direction de Xavier Labbée et Frédéric Archer, membres du jury : Nathalie Nevejans (Rapp.), Xavier Daverat (Rapp.), Fanny Vasseur-Lambry    

    Le corps humain est-il la personne ou n’est-il qu’un instrument mis à son service ? Est-il le sujet ou n’est-il qu’un objet ? Pour tenter de résoudre cette énigme, la doctrine classique distingue le régime du corps associé à la personne de celui qui en est dissocié. Quand le corps abrite un sujet, il est protégé par le droit civil et pénal des personnes. Lorsqu’il ne l’abrite pas ou plus, il tomberait alors dans le droit civil et pénal des biens. Le droit des personnes et des biens s’articulerait pour assurer au corps humain une protection complète. L’appréhension des marques corporelles, innées ou voulues, sur la scène juridique (à l’image du tatouage, du body painting, des scarifications) interpelle : ne vient-elle pas bouleverser l’analyse classique ? Le corps humain ne devient-il pas un simple objet dont l’individu serait propriétaire ? Pourquoi les lois de bioéthique n’encadrent-elles pas ces nouvelles pratiques culturelles ? Faut-il les laisser dans le « non droit » ? Le principe de respect de la dignité humaine doit-il se résumer au respect de la volonté de l’individu qui doit pouvoir transformer son corps comme il l’entend sous couvert d’un ordre public libérateur ? Le mot « marque » n’est pas neutre et évoque la propriété intellectuelle : le droit de l’individu sur son corps doit-il être irréductiblement rattaché au droit de propriété ? Faut-il dissocier définitivement le corps de la personne ?

    Roxanne Allain, Le pluralisme culturel en droit pénal, thèse soutenue en 2023 à Université de Lille 2022 sous la direction de Audrey Darsonville, membres du jury : Valérie Malabat (Rapp.), Xavier Pin (Rapp.)    

    Bien qu’inhérente aux sociétés occidentales, la diversité culturelle ne fait l’objet que de très peu d’études, et ce tout particulièrement en France. Or, face à la montée grandissante des revendications identitaires, les enjeux de la multiculturalité se font de plus en plus prégnants. La question n’est plus de savoir comment combattre les phénomènes culturels qui se heurteraient au droit pénal mais davantage comment concilier les identités culturelles minoritaires avec les valeurs sociales protégées par le droit pénal, autrement dit les normes majoritaires. Pourtant, le droit pénal témoigne à l’heure actuelle d’une certaine sévérité de la part des pouvoirs publics à l’égard des infractions culturelles. Néanmoins, l’émergence au sein de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme d’un droit à la différence laisse entrevoir une possible évolution de l’approche française des particularismes culturels.

    Nadir Ouchene, L’applicabilité de la loi pénale à l’endroit de la cybercriminalité dissimulée, thèse soutenue en 2018 à Paris 2 sous la direction de Francis Balle, membres du jury : Jean-Marie Cotteret, Bernard Valade et Valérie Depadt-Sebag  

    Les formes de la criminalité varient selon la personnalité des auteurs d’infractions mais aussi en fonction de l’évolution des technologies. A ce titre, le développement très rapide de l’internet constitue un facteur susceptible de bouleverser les règles ordinaires du droit et de la procédure pénale en raison des problèmes particuliers que crée cet outil qui peut aisément devenir un moyen de commettre de multiples infractions pénales. En outre, l’internet présente des formes plus variées qu’il n’y paraît au premier abord car, au-delà de sa partie visible aisément accessible, les spécialistes ont mis en lumière l’existence de ce qu’ils appellent le « Deep web » ou « Web profond ».Ce « Deep web » est une partie du web en ligne non référencée par les moteurs de recherche habituels tels que Google ou Yahoo par exemple. Et selon Chris Sherman et Gary Price, dans leur livre The Invisible Web, seuls 3 à 10 % des pages seraient indexés sur internet. Le reste, non accessible pour les internautes ordinaires, constitue le web invisible et il existerait ainsi plus d’un milliard de données « cachées ». Les raisons pour lesquelles certains sites ne sont pas référencés sont diverses. Dans certains cas, les documents sont trop volumineux ou les bases de données sont trop complexes pour que leur contenu soit indexé, mais dans d’autres cas, des individus décident de ne pas référencer leur site afin de « privatiser » l’information puisque seuls ceux connaissant la dénomination du site pourront y accéder. Il s’agit donc de ce qui pourrait être appelé « partie immergée » d’Internet. Mais au delà du web profond, des outils de reconnaissance indétectables par les moteurs de recherches habituels sont apparus, ce sont les darknets. Ils permettent de décrypter les pages invisibles et garantissent un anonymat quasi absolu et surtout un accès au Darkweb, aussi appelé Web sombre. C’est ainsi que ce dernier a hébergé divers types de marchés noirs, de la drogue aux armes en passant par le trafic d’êtres humains. Le Hidden Wiki, sorte de Wikipédia illégal, se charge de référencer ces portes d’entrées sur cette partie d’Internet. De nombreux sites, commerciaux ou non, sont alors créés. A titre d’exemple, le site « Shroomtastic » permet d’apprendre à faire pousser des champignons hallucinogènes, activité illicite. Le site Silkroad, quant à lui, constitue un marché clandestin permettant d’acheter toutes sortes de drogues et il existe d’autres sites permettant de blanchir de l’argent, offrant les services de tueurs à gage, ou permettant d’obtenir de fausses cartes d’identité… En pratique, il est possible d’obtenir nombre de produits ou marchandises illégaux et, pour la livraison, cette couche d’internet possède même sa propre monnaie, le bitcoin. Il suffit alors au client de se mettre en relation avec le vendeur pour lui envoyer l’adresse de livraison de manière cryptée et anonyme grâce à une méthode de communication décentralisée.Sur le plan juridique, le thème présente de multiples intérêts et pose de nombreuses questions, la principale étant de savoir dans quelle mesure la répression peut-elle avoir lieu et comment peut s’organiser la lutte contre cette forme de cybercriminalité. Le sujet conduit notamment à se demander comment la loi pénale doit s’appliquer dans l’espace, de quelle manière le droit international peut appréhender efficacement le phénomène, comment coordonner la répression entre les différents États et quelles règles de procédure appliquer, la question se posant encore de savoir si des infractions spéciales devraient être créées ou si, au contraire, les incriminations de droit commun sont suffisantes pour permettre une répression efficace. Le sujet touche donc de nombreux thèmes essentiels du droit pénal général, du droit pénal spécial, de la procédure pénale, du droit pénal international ou même de la criminologie.

    Claire-Annie Schmandt, La réouverture du procès pénal : contribution à l'étude de l'efficacité des procédures actuelles de révision et de réexamen en droit pénal français, thèse soutenue en 2012 à Lille 2 sous la direction de Xavier Labbée, membres du jury : Jean-Pierre Bonthoux, Eric Kerckhove, Jean-Pierre Marguénaud et Damien Roets    

    Une condamnation pénale définitive ne peut en principe plus être remise en cause. La chose jugée doit en effet être tenue pour vraie. L’adage non bis in idem et les principes de l’autorité et de la force de la chose jugée semblent dès lors interdire de rouvrir le procès pénal. Toutefois, le législateur français prévoit deux procédures distinctes permettant de remettre en cause la condamnation prononcée : la révision et le réexamen. Les conditions de mise en œuvre de ces procédures et leurs spécificités en font des procédures très exceptionnelles. Par la présentation d’éléments nouveaux de fait pour la révision, et de droit pour le réexamen, le requérant peut dans certains cas prétendre à nouvelle étude de son affaire. Cependant cette réouverture ne pourra être décidée que par une juridiction ad hoc et sera de type différent selon le nouveau procès envisagé. De plus, l’issue de ce nouveau procès pourra permettre de maintenir la condamnation en dépit des nouveaux faits présentés ou reconnaître l’innocence du condamné.