Jean-François Hamelin, Vincent Bonnet, Lionel Bosc, Hubert Bosse-Platière, Anne-Sophie Brun-Wauthier [et alii], Dictionnaire de droit des biens, Bruylant, 2024, Collection Paradigme ( Vocabulaire ), 751 p.
Plus qu'un simple répertoire de vocabulaire cet ouvrage est un dictionnaire de type encyclopédique qui présente les grandes notions du droit des biens à travers leur définition, mais aussi des éléments de droit positif, d'histoire, de théorie juridique, organisés selon un ordre d'approfondissement progressif. Il s'adresse aux étudiants qui cherchent des éléments d'explication sur les mécanismes et les concepts élémentaires de la matière, mais aussi aux juristes confirmés qui souhaitent approfondir leurs connaissances et trouver des pistes de recherche pour les compléter. Outil de travail pour tout juriste, le Dictionnaire de droit des biens, grâce aux entrées rédigées par les meilleurs spécialistes, révélera ainsi toute la richesse d'une matière particulière qui entretient les liens les plus étroits avec toutes les autres disciplines juridiques.
Jean-François Hamelin, Régis Vabres, Dirk Baugard, Nicolas Borga, Anne-Sophie Chavent Leclere [et alii], Que reste-t-il du principe d'autonomie de la personne morale ?: journée d'études du DJCE de Lyon, Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Thèmes & commentaires ( Actes ), 137 p.
Principe cardinal du droit des personnes et vecteur de sécurité juridique, l'autonomie de la personne morale est un pilier de notre système juridique. Il est au coeur du droit des obligations dès lors qu'il participe à l'identification du débiteur de l'obligation, du droit patrimonial en ce qu'il favorise de nombreuses opérations de gestion ou de transmission ou encore du droit de l'entreprise. Ce principe connaît toutefois de profondes remises en cause dans plusieurs branches du droit. Une approche économique, s'extirpant de la réalité juridique, tend en effet à se disséminer dans de nombreuses situations et cela afin de préserver d'autres intérêts et poursuivre des objectifs jugés prioritaires. L'atténuation de la distinction entre une entreprise individuelle et une société dotée de la personnalité morale, le maintien de la responsabilité pénale en dépit d'une fusion, la mise en oeuvre de la responsabilité d'une société en raison des actes commis par sa filiale sont autant de manifestations invitant à redéfinir l'étendue de l'autonomie de la personne morale. Cet ouvrage réunit les contributions d'universitaires, en droit des contrats, droit du patrimoine, droit des sociétés, etc. sur des thèmes actuels et faisant écho à des évolutions législatives et jurisprudentielles importantes sur les plans théorique et pratique.
Jean-François Hamelin, Anouk Gilet, La distinction sociétés civiles et sociétés civiles commerciales entre convergences et conséquences, 2023, 80 p.
Jean-François Hamelin, Charlotte Cuisinier, L'intervention des tiers en présence d'un dysfonctionnement social interne: une variété de mécanismes de résolution, 2023, 71 p.
Jean-François Hamelin, Nadège Jullian (dir.), La réforme du statut de l'entrepreneur individuel: analyse et commentaires de la Loi du 14 février 2022 et des décrets du 28 avril et 14 juin 2022, LGDJ un savoir-faire de Lextenso, 2022, 304 p.
Un statut unique pour l’entrepreneur individuel a été mis en place par la loi du 14 février 2022 et les décrets du 28 avril et du 14 juin de la même année. Ce nouveau dispositif, entré en vigueur le 15 mai 2022, poursuit un objectif clair : renforcer la protection des biens personnels de l’entrepreneur individuel. Pour ce faire, la loi instaure automatiquement un patrimoine professionnel pour tout entrepreneur individuel. Tout entrepreneur individuel dispose donc désormais de deux patrimoines : son patrimoine personnel et son patrimoine professionnel. Le nouveau dispositif se distingue du dispositif précédent, celui de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée – EIRL –, sur plusieurs plans. Tout d’abord, le nouveau dispositif est automatique et obligatoire. Ensuite, l’entrepreneur ne dispose que d’un seul patrimoine professionnel peu important qu’il exerce plusieurs activités professionnelles indépendantes. Enfin, le patrimoine professionnel disparaît en cas de décès de l’entrepreneur. Autrement dit, le décès de l’entrepreneur individuel emporte réunion du patrimoine professionnel et personnel. L’objectif du présent ouvrage est d’offrir à ceux qui s’intéressent aux entrepreneurs individuels les clefs de compréhension de ce nouveau dispositif, les réflexes pratiques à adopter en présence de ce nouvel entrepreneur, mais également d’entamer une réflexion sur les améliorations à apporter à ce dispositif. En effet, l’examen de celui-ci révèle, comme on pouvait le craindre, que la célérité avec laquelle ce texte a été adopté n’a pas permis de résoudre l’ensemble des difficultés qu’entraîne l’introduction d’une pluralité de patrimoines dans un paysage juridique façonné par la pensée d’Aubry et Rau. La première partie de l’ouvrage présente ainsi le nouveau dispositif. Sont successivement abordés l’instauration de ce patrimoine, son fonctionnement, la possibilité d’en organiser le transfert et les conditions de son extinction. La seconde partie de l’ouvrage présente l’articulation de ce statut avec d’autres pans du droit – articulation que le législateur n’a qu’esquissé – soit avec le droit des procédures collectives, le droit patrimonial de la famille, mais également le droit social.
Jean-François Hamelin, Teddy Robineau, La Société Civile de Construction Vente: entre responsabilité des associés marqueur de la société et régime fiscal avantageux, 2022, 63 p.
Jean-François Hamelin (dir.), Le financement dans tous ses états: projet associatif, Dalloz, 2021, Hors-série de Juris associations, ISSN 2115-8150, (2021-01), 194 p.
"L'importance du secteur associatif en France est indiscutable et quelques chiffres permettent de s'en convaincre. Le budget des associations représentait en 2017 environ 113 milliards d'euros et presque 5% du PIB français. Les associations emploient 1,8 million de salariés, soit près d'un salarié sur dix du secteur privé, et ont recours à 20,5 millions de bénévoles. Leur activité irrigue tous les aspects de notre vie sociale et sanitaire, de l'éducation, du sport, de la culture ou encore de la défense de nos droits et causes. Pour autant, les associations se trouvent confrontées depuis plusieurs années à des défis en ce qui concerne leurs financements. Les ressources publiques se raréfient puisque les subventions publiques ne cessent de baisser et que le recours aux contrats aidés se restreint. Dans le même temps, le montant des commandes publiques stagne. L'appel à la générosité des particuliers fait donc l'objet d'une concurrence accrue entre les associations alors même que le mécénat d'entreprise ne cesse de se développer. Dans ce contexte de tensions financières, les associations n'ont pas d'autres choix que d'innover : généralisation du prélèvement bancaire, campagne de financement participatif, cagnottes anniversaires sur les réseaux sociaux, générosité embarquée, etc. Les innovations se multiplient. L'exercice d'une activité économique ainsi que les opérations de restructuration et notamment de fusion se banalisent, le secteur associatif s'inspirant alors du secteur marchand. Conscients des mutations en cours et des défis à relever, les pouvoirs publics réagissent. Ainsi, après que le gouvernement a engagé une politique de développement de la vie associative le 9 novembre 2017, le secrétaire d'Etat à la vie associative Gabriel Attal a présenté le 29 novembre 2018 des mesures pour répondre aux défis rencontrés par les acteurs du monde associatif notamment en termes de financement. Par ailleurs, une proposition de loi visant à améliorer la trésorerie des associations a été déposée à l'Assemblée nationale le 17 octobre 2018. En dernier lieu, les députées Sarah El Haïry et Naïma Moutchou ont remis le 20 février 2020 au Premier ministre un rapport consacré à la philanthropie à la française où les questions de financement associatif tiennent une place de choix. Face à une telle effervescence, une étude d'ensemble du financement associatif se devait d'être entreprise. Grâce à une subvention de la région Bourgogne Franche-Comté, elle a pu l'être sous l'égide du Centre Innovation et Droit (EA 7531) de l'université de Bourgogne Franche-Comté. Cette étude a été réalisée par un groupe de travail pluridisciplinaire dirigé par le professeur Jean-François Hamelin. Tous les aspects juridiques du financement associatif ont été envisagés, puisqu'est appréhendé le droit des associations, le droit des successions et libéralités, le droit social, le droit bancaire, le droit fiscal ou encore le droit administratif. Ce faisant, ce panorama donne une vue complète sur le financement des associations en mettant en exergue ses évolutions, ses innovations et ses possibles améliorations. Il éclairera tous ceux qui sont confrontés à cette thématique qu'il s'agisse des acteurs associatifs, des décideurs publics, des avocats et des universitaires."
Jean-François Hamelin, Sandrine Tisseyre, Gilles Auzero, Bernard Baudry, Lucas Bettoni [et alii], Sécuriser la sous-traitance: quels nouveaux défis ?, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2019
La sous-traitance est une opération économique répandue, qui fait l’objet d’un traitement juridique qui mériterait peut-être d’être repensé et rationalisé. Tout d’abord, la loi relative à la sous-traitance a certes posé le cadre général de l’opération juridique. Toutefois, les contextes juridique et économique ont tous deux grandement évolué depuis les années 1975, ce qui conduit à s’interroger sur l’adaptation des règles alors posées. En outre, et plus encore, les obligations se sont largement densifiées, de même que le recours à la sous-traitance s’est accru. Le changement est patent en termes de volume normatif, et la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 en est une illustration, mais cet accroissement n’en est pas le seul reflet. La mutation de la source, avec l’intégration dans le droit dit « dur » d’un droit plus « souple », a également mené au renouvellement du corpus de règles à observer, à leur teneur, ce qui pose des difficultés de mise en œuvre. En outre, la place du risque dans la société contemporaine, qu’il prenne sa source dans le contrat, ou dans le fait juridique, oblige à repenser les techniques qui l’anticipent et permettent sa prévention, ou son traitement.
Jean-François Hamelin, Le contrat-alliance, Economica, 2012, Recherches juridiques, 593 p.
Jean-François Hamelin, Le contrat-alliance, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 2011, Lille-thèses
Jean-François Hamelin, Nicolas Molfessis, Le contrat-alliance,, 2010, 648 p.
La notion de contrat-alliance désigne le contrat par lequel les alliés décident de mettre en commun des prestations, c’est-à-dire d’exercer une activité commune. Son étude invite, d’une part, à relire et à restituer au droit des contrats son empire, car celui-ci a été traditionnellement réduit aux échanges. Elle permet, d’autre part, d’enrichir d’une théorie générale les droits spéciaux relatifs aux différents contrats-alliance, notamment le droit des associations et des sociétés.L’existence du contrat-alliance doit dès lors être établie. Pour ce faire, il faut d’abord relever que la notion de contrat a été injustement réduit au contrat-échange et que les qualifications de statut, de quasi-contrat ou d’acte collectif qui ont pu être opposées à celle de contrat ne sont pas pertinentes. Il faut ensuite noter que les contrats-alliance sont des contrats spécifiques, parce que leur identification suppose qu’une même activité soit à la fois ce à quoi s’engagent les alliés – leur objet commun – et ce pourquoi les alliés s’engagent – leur intérêt commun – et parce qu’ils ont leurs propres classifications.Les effets du contrat-alliance reflètent cette spécificité. Celui-ci a des effets essentiels, puisqu’il donne toujours lieu à une agrégation, formée par les engagements des alliés et variant au gré des exclusions et des retraits, et à une distribution des résultats. Il a aussi des effets naturels, puisqu’il instaure parfois une organisation – incarnée par un organe délibératif reposant sur l’octroi de droits de vote et par un organe exécutif supposant qu’un dirigeant reçoive un mandat des alliés – et une personne morale exprimant l’intérêt commun des alliés à l’égard des tiers.
Jean-François Hamelin, « L'absence d'immixtion trompeuse de la mère du fait du seul paiement partiel des dettes de sa filiale », Revue des Sociétés , Dalloz , 2023, n°04, p. 227
Jean-François Hamelin, « Point d'action sociale ut singuli possible contre les dirigeants d'association », Recueil Dalloz, Dalloz , 2022, n°37, p. 1886
Jean-François Hamelin, « Quel taux d'intérêt légal appliquer en cas de non-paiement du prix d'une cession de droits sociaux ? », Revue des Sociétés , Dalloz , 2022, n°09, p. 483
Jean-François Hamelin, « Une clause de conciliation doit être plus contraignante que le devoir d'exécuter les contrats de bonne foi ! », Revue des Sociétés , Dalloz , 2022, n°04, p. 212
Jean-François Hamelin, « La franchise participative », le 01 décembre 2023
Colloque organisé par la Faculté de droit, Université Lyon 3 sous la direction scientifique de Adrien Bézert, Maître de conférences à l'Université Jean Moulin Lyon 3, Directeur du Centre de Droit de l'Entreprise, Equipe Louis Josserand
Jean-François Hamelin, « Réforme du droit des contrats spéciaux », le 23 janvier 2023
Organisée par le CID - Centre innovation et droit, Université de Bourgogne en partenariat avec le Comité stratégique Avocat de Dalloz
Jean-François Hamelin, « Que reste-il du principe d'autonomie de la personne morale ? », le 04 novembre 2022
Journée d'étude du DJCE de Lyon organisée sous la direction scientifique de Régis VABRES, Professeur à l’Université Jean Moulin Lyon 3, IDEA, Centre de droit de l’entreprise, Équipe de recherche Louis Josserand
Jean-François Hamelin, « Le nouveau visage de l'entrepreneur individuel », le 07 octobre 2022
Organisé par le CDE en collaboration avec l'IDA, la Fédération de Recherche de la Faculté de Droit, l'INFN, le CD13 et le Cabinet Bollet et Associés sous la responsabilité scientifique de M. Jean-Noël Stoffel
Jean-François Hamelin, « Les 20 ans de la loi NRE : contrats et concurrence », le 25 novembre 2021
Organisé pour le CERCRID, Université Jean Monnet St Etienne par Mathieu Combet et Matthieu Zolomian, MCF en droit privé à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne
Jean-François Hamelin, « La justice contractuelle », le 19 novembre 2021
Organisée par le Centre Innovation et Droit (CID EA 7531), avec le Centre Lyonnais d’Histoire du Droit et de la Pensée Politique (CLHDPP EA 669), de l’Université de Bourgogne et de la région Bourgogne-Franche-Comté
Jean-François Hamelin, « La distribution en réseau : entre risques et opportunités », le 08 octobre 2021
Organisé par le CDA, l'IFR et la faculté de droit de Toulouse 1 Capitole sous la direction scientifique de Lucas Bettoni, Maître de conférences, Université Toulouse Capitole et Gérard Jazottes, Professeur, Université Toulouse Capitole
Jean-François Hamelin, « Actualité législative 2019 du droit des sociétés », le 23 janvier 2020
Organisé par le CID, Université de Bourgogne.
Jean-François Hamelin, « Marc Desserteaux (1885-1949) ou la postérité de la rénovation de la science juridique », le 21 novembre 2019
Conférence organisée dans le cadre du cycle "Doctrine et innovation à la Faculté de Droit de Dijon", sous la direction du professeur Jean-François Hamelin.
Jean-François Hamelin, « Maurice Cozian : penser et enseigner le droit autrement », le 18 octobre 2019
Organisé par le CID, Université de Bourgogne, dans le cadre du cycle « Doctrine et innovation à la Faculté de Droit de Dijon », sous la direction du professeur Jean-François Hamelin
Jean-François Hamelin, « Proudhon et son Cours de législation et de jurisprudence française », le 19 septembre 2019
Organisé par Le Centre d'Innovation & Droit - CID dans le cadre du cycle « Doctrine et innovation à la Faculté de Droit de Dijon », sous la direction du professeur Jean-François Hamelin
Jean-François Hamelin, « Conférence inaugurale du Centre Innovation et Droit (CID EA 7531) », le 20 juin 2019
Jean-François Hamelin, « La prise de décision dans l’entreprise », le 15 mars 2019
Organisé par l’Université de Franche-Comté (M2 Droit social), en partenariat avec la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) Bourgogne Franche-Comté, et l'Université de Bourgogne
Jean-François Hamelin, « Sécuriser la sous-traitance : quels nouveaux défis ? », le 08 mars 2019
Co-organisé par le CDA et l'IEJUC sous la responsabilité scientifique de Sandrine Tisseyre, Professeur de Droit privé au CDA, UT Capitole
Jean-François Hamelin, « Ethique et contrats », le 11 octobre 2018
Organisé sous la direction de Charles-André Dubreuil, Professeur de droit public et Vincent Mazeaud, Professeur de droit privé et de sciences criminelles
Jean-François Hamelin, « Contrats de droit privé et Contrats de droit administratif », le 14 juin 2018
Jean-François Hamelin, « Brexit et Catalogne : conséquences et enjeux pour les sociétés », le 02 mars 2018
Organisé par le Master II Juriste d'Affaires Internationales, Promotion Laurence Ravillon, de l'Université de Bourgogne
Jean-François Hamelin, « Pour une réforme du droit des contrats spéciaux », le 17 novembre 2017
Cette manifestation sera consacrée à la présentation des textes de la future réforme du droit des contrats spéciaux en partenariat avec l’Association Henri Capitant et le Ministère de la Justice.