Rebecca Legendre

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
UFR de Droit et  Science politique

Centre de Droit International de Nanterre
  • THESE

    Droits fondamentaux et droit international privé : Réflexion en matière personnelle et familiale, soutenue en 2018 à Paris 2 sous la direction de Léna Gannagé, membres du jury : Louis d' Avout, Sylvain Bollée, Petra Hammje et Fabien Marchadier   

  • Rebecca Legendre, Alain Bénabent, Droit de la famille, 7e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2024, Précis Domat droit privé, 587 p.  

    Tourné tant vers les étudiants que les professionnels du droit civil de la famille, magistrats, avocats et notaires en particulier, cet ouvrage a pour objet de présenter l'ensemble de ce droit tel qu'il est ressorti, refondu de fond en comble, du changement de siècle, sous l'effet de la double révolution des droits de l'homme et des progrès médico-scientifiques. De la création du pacs (1999-2006) au débat sur la PMA et la GPA, en passant par la réforme du divorce (2004-2016-2019), la refonte de l'autorité parentale (2002), la transformation du droit de la filiation (2005-2009), la réforme des successions (2006), l'organisation de la parole en justice des enfants (2009), l'ouverture du mariage à "tous" (2013) ou le divorce sans juge (2016), puis aux toutes récentes lois 2021-2022 (ouverture de la PMA, réforme de l'adoption puis du régime du nom de famille), sans oublier celles de 2024 (protection du droit à l'image de l'enfant, réforme de l'autorité parentale), il ne subsiste plus grand-chose du siècle dernier dans ce "nouveau droit de la famille" aujourd'hui à la fois en vigueur et en devenir, auquel s'intéresse régulièrement l'opinion publique. Assorti de divers tableaux permettant de comparer les solutions d'un droit essentiellement pluraliste, ainsi que de données sociologiques actuelles, le livre suit en trois parties les liens familiaux : - Liens d'alliance : mariage, veuvage, divorce, pacs, concubinage. - Liens de descendance : filiation (spontanée, médicalement assistée ou adoptive), autorité parentale et éducation. - Liens de solidarité : nom de famille, obligations alimentaires.

    Rebecca Legendre, Droits fondamentaux et droit international privé: réflexion en matière personnelle et familiale, Dalloz, 2020, Nouvelle Bibliothèque de Thèses, 355 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Le droit international privé est éprouvé par les droits fondamentaux. Les données à partir desquelles la discipline a été pensée ont d’abord évolué. Les droits de l’homme créent une meilleure connexion entre les ordres juridiques étatiques et protègent la mobilité internationale des personnes. Si cette évolution ne remet pas en cause l’existence du problème de droit international privé, force est d’admettre que les droits fondamentaux modifient aujourd’hui son analyse. Tandis que les conflits d’ordres juridiques sont transformés en conflit de valeurs, la hiérarchie des intérêts du droit international privé est remplacée par leur mise en balance. Les solutions de droit international privé sont, ainsi, perturbées par l’application contentieuse des droits fondamentaux. La proportionnalité est plus précisément à l’origine de cette perturbation. Technique casuistique de réalisation des droits de l’homme, la proportionnalité a une incidence inégale sur la discipline. Si le contrôle de proportionnalité épargne les méthodes de droit international privé, il bouleverse en revanche ses solutions. Les Cours européennes ont, en effet, tendance à privilégier la continuité des situations juridiques sur la défense de la cohésion interne. Ce faisant, elles pressent le droit international privé à libéraliser ses solutions. L’application contentieuse des droits fondamentaux doit, dès lors, être clarifiée pour préserver l’autorité et la prévisibilité des solutions du conflit de lois et de juridictions. C’est en dissociant l’application des droits de l’homme de l’exception d’ordre public international, d’une part, et en corrigeant la mise en œuvre du contrôle de proportionnalité, d’autre part, que l’équilibre du droit international privé pourrait, nous semble-t-il, se reconstruire. Thèse pour le doctorat en droit de l'Université Panthéon-Assas (Paris II) présentée et soutenue publiquement le 6 décembre 2018. Préface de Léna Gannagé".

  • Rebecca Legendre, « Le renforcement des droits de l’enfant », Le nouveau droit international privé européen en matière de désunion matrimoniale, de responsabilité parentale et de déplacements illicites d'enfants : le règlement Bruxelles II ter n°2019/1111, 2024 

    Rebecca Legendre, « L'accès à l'alimentation durable par les droits fondamentaux », La prise en compte par le droit des enjeux de l'alimentation durable, 2023 

    Rebecca Legendre, « RECOGNITION AND ENFORCEMENT IN INTERNATIONAL FAMILY LAWA Legal Patchwork or Systems Made to Measure ? », Changing families, changing family law in Europe, 2023 

  • Rebecca Legendre, « À propos de l'inopposabilité de l'article 370-3 du code civil à un jugement d'adoption étranger », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2024, n°02, p. 291   

    Rebecca Legendre, « Éclairage sur… Les propositions de la Commission européenne pour renforcer la protection des adultes dans les situations transfrontières », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2023, n°4, p. 947   

    Rebecca Legendre, « Sur les propositions de la Commission européenne pour renforcer la protection des adultes dans les situations transfrontières », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2023 

    Rebecca Legendre, « A propos de la proposition de règlement en matière de filiation », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2023 

    Rebecca Legendre, « Sur la loi n° 2022-219 du 21 février 2022 visant à réformer l'adoption : aspects de droit international privé », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2022 

    Rebecca Legendre, « L’article 311-14 du Code civil s’impose encore et toujours au juge », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2022 

    Rebecca Legendre, Louis d'Avout, « Mobilité européenne et filiation : l’état civil à la carte ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2022 

    Rebecca Legendre, « À propos de l'application du Règlement Bruxelles II bis dans les relations avec les États tiers », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2021, n°01, p. 146   

    Rebecca Legendre, « L’ancrage du contrôle de proportionnalité en droit international privé de la famille », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2021 

    Rebecca Legendre, « L'échec de la concentration du contentieux familial dans l'espace judiciaire européen », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, Sirey - Dalloz , 2020, n°03, p. 503   

    Rebecca Legendre, « Autorité de la chose jugée et fait nouveau : quand l'exécution d'une décision justifie sa révision », Recueil Dalloz, Dalloz , 2020, n°04, p. 267   

  • Rebecca Legendre, « L'exploitation des ressources naturelles à l'épreuve de la transition énergétique », le 05 décembre 2024  

    Colloque organisé par le CEDIN, Université Paris Nanterre sous la direction scientifique de Rebecca Legendre et Denys-Sacha Robin

    Rebecca Legendre, « Droit international privé », le 18 novembre 2024  

    Colloque organisé par la Cour de Cassation

    Rebecca Legendre, « Jeux olympiques et consommateurs », le 17 juin 2024  

    Table ronde organisée par la Chaire droit de la consommation, Université CY Cergy-Paris en partenariat avec Lextenso

    Rebecca Legendre, « Sport et droit international », le 30 mai 2024  

    Colloque annuel de la S.F.D.I organisé avec le CEDIN, Université Paris-Nanterre à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sous la direction scientifique de Mathias Forteau et Franck Latty, professeurs de droit public à l’Université Paris Nanterre

    Rebecca Legendre, « Quel avenir pour la filiation en droit international privé », le 19 juin 2023  

    Table ronde organisée par le CEJEC, Université Paris Nanterre

    Rebecca Legendre, « Le juge face aux clauses et aux contrats de compliance », le 07 avril 2023  

    Organisé pour le CDED, Université de perpignan Via Domitia par Walid Chaiehloudj et Sarah Andjechairi-Tribillac sous la direction scientifique de Walid Chaiehloudj et Marie-Anne Frison-Roche

    Rebecca Legendre, « La filiation dans les droits des Etats de l’Union : entre convergences et particularismes », Le juge face aux clauses et aux contrats de compliance, Perpignan (Université de Perpignan), le 01 janvier 2023 

    Rebecca Legendre, « Règlement Bruxelles I bis et arbitrage à la suite de l’arrêt London Steamship », L’agression de la Russie contre l’Ukraine : que dit, que peut le droit international ?, Nanterre (Université Paris X), le 30 novembre 2022  

    7e Entretien de droit international privé, organisé par le CEDIN, Université Paris-Nanterre, sous la responsabilité scientifique de Rebecca Legendre et Marie Nioche

    Rebecca Legendre, « La prise en compte par le droit des enjeux de l’alimentation durable », le 25 novembre 2022  

    Organisé par l’Université Paris 13 Sorbonne Nord et la Structure Fédérative des communs. Il est porté par Fanny Giansetto, MCF à l’Université Paris 13 Sorbonne Nord et cofondatrice d’Ecotable, une structure qui accompagne les restaurateurs dans leur transition écologique.

    Rebecca Legendre, « Convention européenne des droits de l'homme et droit international privé », le 07 octobre 2022  

    Organisée par le Master Droit international privé et du commerce international, avec le soutien du CRDI, sous la direction de Monsieur le professeur Louis d'Avout et Madame le professeur Sabine Corneloup

    Rebecca Legendre, « Le nouveau droit international privé européen en matière de désunion matrimoniale, de responsabilité parentale et de déplacements illicites d'enfants : le règlement Bruxelles II ter n°2019/1111 », le 01 juillet 2022  

    Organisé par l'IRDEIC avec le soutien de l'Ordre des avocats de Toulouse - Barreau Avocats Toulouse, sous la direction scientifique de Estelle Gallant, Professeure de Droit privé, Université Toulouse Capitole, IRDEIC et Lukas Rass-Masson, Professeur de droit privé, Université Toulouse 1 Capitole

    Rebecca Legendre, « L'Ukraine agressée par la Russie : que dit, que peut le droit international ? », le 07 mars 2022  

    Organisée par l'UFR DSP et le CEDIN, Université Paris-Nanterre

    Rebecca Legendre, « L'identité de l'État dans la globalisation », le 06 février 2020  

    Colloque organisé par le LEJEP et le CPJP sous la responsabilité scientifique de Maxence Chambon et Pierre-Marie Raynal.

    Rebecca Legendre, « Responsabilité civile ; Réformes : les trois temps de la valse », le 31 janvier 2020  

    Organisée par l'Institut d'Études Judiciaires "Pierre Raynaud" (IEJ), Université Paris II Panthéon-Assas

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Rodrigue Costa, Les sanctions économiques dans les contentieux internationaux civils et commerciaux, thèse en cours depuis 2024  

    Les sanctions économiques adoptées par des États ou organisations régionales telle que l'Union européenne (UE), sur décision – ou pas – du Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nation Unies (ONU), peuvent avoir des conséquences importantes sur les acteurs économiques, personnes privées. Aussi peuvent-elles compromettre l'exécution d'un contrat – en cas, par exemple, d'interdiction d'importation ou d'exportation – ou la réalisation de saisies – en cas, par exemple, de gel des avoirs. Mais pour déjouer les prévisions légitimes des parties, encore faut-il que ces sanctions internationales puissent s'appliquer. Et c'est naturellement au droit international privé d'en décider. Or la réception des sanctions par la discipline n'a pas encore fait l'objet d'une étude d'ampleur alors même que leur nombre ne cesse d'augmenter et de susciter des interrogations dans les contentieux internationaux. A la manière d'un corps étranger, les sanctions viennent perturber, irriter la discipline : les grilles de lecture traditionnelles du droit international privé sont-elles adaptées ? les sanctions doivent-elles être qualifiées de règle et/ou de décision ? peuvent-elles être assimilées à des lois de police ? Autant de question auxquelles la thèse cherche, entre autres, à répondre. Car c'est de l'application des sanctions dans les contentieux civils internationaux que va, in fine, dépendre leur effectivité et leur légitimité à produire des effets à l'égard des tiers.

    Laurine Gerard, L'approche unitaire du règlement européen succession à l'épreuve des régimes scissionnistes des pays de Common Law., thèse en cours depuis 2024 en co-direction avec Marjolaine Roccati  

    Le règlement (UE) numéro 650/2012 du Parlement Européen et du Conseil en date du 4 juillet 2012 marque la fin du système scissionniste pour le règlement des successions internationales ouvertes après le 17 août 2015 en consacrant un principe d'unité de la loi applicable et de la compétence des juridictions. L'approche unitaire du règlement européen pose ainsi, pour les successions ouvertes à partir du 17 août 2015, un principe général selon lequel une unique loi sera applicable au règlement de la succession. Cette règle trouvera des tempéraments lorsqu'elle trouvera à s'articuler avec des systèmes juridiques étrangers adoptant un régime scissionniste comme les pays de Common Law, tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie ou encore la Nouvelle-Zélande . L'intervention de ces États dans le règlement des successions internationales peut amener les praticiens à rencontrer des difficultés liquidatives, du fait de l'application de plusieurs lois au règlement de la succession arborant des principes juridiques différents voire opposés entraînant des problématiques relatives à la sécurité juridique, la reconnaissance et l'efficacité des actes établis. De par cette réalité du morcellement de la loi successorale encore présent en droit international des successions, des outils ont été mis en place pour apporter des solutions à ces problématiques pratiques grâce à la coopération entre les praticiens des pays de Common Law et des pays de Droit latin afin de garantir une sécurité juridique et une efficacité des actes établis par le praticien dans le cadre de la succession.

  • Nouha Trabelsi, La compétence internationale directe au prisme des droits fondamentaux, thèse soutenue en 2023 à Limoges sous la direction de Marie-Christine Meyzeaud-Garaud et Fabien Marchadier, membres du jury : Étienne Farnoux (Rapp.), Delphine Tharaud  

    Les règles de compétence internationale sont des règles élaborées pour résoudre un conflit de juridictions. Leur fonction se résume normalement dans l’identification du juge qui pourrait statuer pour résoudre un litige international privé. Prima facie, en droit français et en droit de l’Union européenne, ces règles sont neutres et destinées à résoudre un problème bien déterminé de façon cartésienne. Toutefois, le mouvement d’humanisation du droit international privé, identifié depuis un certain temps par les études doctrinales, n’a pas impacté seulement les règles de conflit de lois et les règles régissant les effets des décisions rendues à l’étranger mais également les règles de compétence internationale directe.Ce mouvement d’humanisation concerne les fondements des règles de compétence internationale ainsi que leur contenu. Le droit d’accès au juge et le droit à la réparation des violations graves des droits de l’Homme sont des règles exceptionnelles de compétence en pleine évolution dans les pratiques de différents États. Ces règles exceptionnelles constituent l’exemple type de la substantialisation du contenu des règles de compétence. En revanche, l’influence des droits de fondamentaux sur le contenu de ces règles ne se limite pas à cette possibilité, elle concerne également les règles ordinaires de compétence. Dans ce sens, le respect du droit à un procès équitable exige, pour l’exercice ordinaire de la compétence, l’existence d’un lien de rattachement suffisant entre le juge et le litige.

    Emna Zghal, La concentration du contentieux en droit international privé, thèse soutenue en 2023 à Limoges sous la direction de Marie-Christine Meyzeaud-Garaud et Fabien Marchadier, membres du jury : Ludovic Pailler (Rapp.), Olivera Boskovic  

    La complexité croissante des affaires engendre la multiplication des actions à l’échelle internationale avec l’implication de juges appartenant à des États différents. L’harmonie des décisions ainsi que l’économie des coûts et du temps deviennent des objectifs difficiles à atteindre. Une solution consiste à concentrer le contentieux, c’est-à-dire soumettre l’ensemble de l’affaire à une seule juridiction. Cette dernière se développe de plus en plus, ce qui mène à se demander si un objectif de concentration est sous-jacent et, précisément, dans quelle mesure cet objectif est poursuivi en droit international privé. À cet égard, bien qu’il n’existe pas une règle générale qui assure la concentration et malgré la diversité des mécanismes qui la créent, le processus est toujours le même et se divise en deux étapes. Tout d’abord, il faut s’intéresser aux éléments du contentieux sur lesquelles la concentration agit. À ce stade, l’objectif de concentration va de pair avec les autres objectifs du droit de la compétence internationale. Il est et doit être renforcé. Ainsi, la concentration agit sur des éléments du contentieux présentant un lien. Celui-ci doit recevoir une définition qui ne se limite pas au critère classique du risque des décisions inconciliables. Ce critère, présentant des problèmes de sécurité juridique et de prévisibilité de la compétence, doit laisser la place à celui de l’identité de la situation de fait et de droit. La seconde étape consiste à désigner le juge de la concentration et à déterminer l’étendue de sa compétence. Cette étape est sujette à des conflits avec les autres objectifs du droit de la compétence internationale, notamment le principe de la sécurité juridique et la prévisibilité des solutions. Un équilibre doit donc être recherché à travers un mécanisme de principe à exception. C’est ainsi que, en principe, pour chaque affaire, il y a un seul juge de concentration qui peut être saisi. Exceptionnellement, la pluralité concerne certaines hypothèses de rapports plurilocalisés, les compétences dérivées générales ou répond à une nécessité d’un for subsidiaire. De surcroît, la concentration reste sujette à l’effet dispersif des règles relatives à ces conflits, notamment la priorité donnée au juge premier saisi.