Marie Gren

Professeur
Droit public.
École de Droit de la Sorbonne

Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne
  • THESE

    De la suprématie législative à la suprématie constitutionnelle : étude comparée d'un changement de paradigme en France : en Israël et au Royaume-Uni, soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Otto Pfersmann 

    THESE

    De la suprématie législative à la suprématie constitutionnelle, soutenue en 2017 sous la direction de Otto Pfersmann, membres du jury : Suzie Navot (Rapp.), Duncan Fairgrieve (Rapp.), Michael Thaler   

  • Marie Gren, Le changement de paradigme constitutionnel: étude comparée du passage de la suprématie législative à la suprématie constitutionnelle en France, en Israël et au Royaume-Uni, Dalloz, 2019, Nouvelle Bibliothèque de Thèses, 481 p. 

  • Marie Gren, « La puissance du standard constitutionnel mondial de garantie des droits fondamentaux par le contrôle de constitutionnalité. À propos de la création du contrôle de constitutionnalité par la Cour constitutionnelle israélienne », in Mathieu Disant, Gregory Lewkowicz, Pauline Türk (dir.), Les standards constitutionnels mondiaux, Bruylant, 2017, pp. 409-436 

    Marie Gren, « Qu’est-ce qu’enseigner le droit ? Réflexions sur une transmission des codes des juristes au service de l’égalité des chances ou comment l'habit ne fait pas le moine mais il fait le juriste », in Ruth Sefton-Green (dir.), « Démoulages » : du carcan de l'enseignement du droit vers une éducation juridique, Société de Législation Comparé, 2015, pp. 29-44 

    Marie Gren, « The prison governor and the prisoners, a peculiar relationship. A comparative legal analysis of the French and English disciplinary powers of prison governors », La recherche en droit constitutionnel comparé, L’Harmattan, 2014, pp. 47-70 

  • Marie Gren, « La Cour suprême israélienne un adversaire institutionnel et idéologique au populisme », 2020, pp. 53-65    

    Gren Marie. La Cour suprême israélienne un adversaire institutionnel et idéologique au populisme. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 35-2019, 2020. Constitution et environnement- La justice prédictive. pp. 53-65.

    Marie Gren, Agnès Roblot-Troizier, Marie-Caroline Arreto, Claire Bloquet, Anne-Charlène Bezzina [et alii], « Vers l’émergence d’un droit processuel constitutionnel ? », Titre VII – Les Cahiers du Conseil constitutionnel, 2020, pp. 99-113 

    Marie Gren, Marine Fleury, Marie-Caroline Arreto, Claire Bloquet, Benjamin Pouchoux [et alii], « Vers l’émergence d’un droit processuel constitutionnel ? », Titre VII – Les Cahiers du Conseil constitutionnel, 2020 

    Marie Gren, « Le droit à la réputation de l’État, », Tribonien. Revue critique de législation et de jurisprudence, 2019, n°3, pp. 144-145   

    Marie Gren, « La face judiciaire du Brexit : une confirmation de la constitutionnalisation du Royaume-Uni par les juges : de l'affaire Factortame àl'affaire Miller, réflexions sur les constitutional statues », Politeia , 2017, n°32, pp. 315-330   

    Marie Gren, « Privatisation des prisons et habilitation constitutionnelle des personnes publiques »: L’apport du juge constitutionnel israélien, JURISdoctoria, 2011, n°5, pp. 153-178     

  • Marie Gren, « Judges at Constitutional Courts and Supreme Courts », Max Planck Encyclopedia of Comparative Constitutional, 2021 

  • Marie Gren, Legislative elections in France: a choice between more presidentialism or more parliamentarism, 2022 

    Marie Gren, Should we fear a Frexit?, 2017 

  • Marie Gren, « La vulnérabilité », prévue le 17 septembre 2024  

    Colloque franco-japonais organisé par la Société de législation comparée (SLC) et la Société franco-japonaise de science juridique (SFJSJ)

    Marie Gren, « Les sociétés savantes : quel intérêt pour la (jeune) recherche ? », le 27 février 2024  

    Table ronde organisée par Aurore Gaillet, Professeure, Université de Toulouse, Marie Gren, Professeure, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et Nicoletta Perlo, Maître de conférences, Université de Toulouse, Section française d'ICON'S

    Marie Gren, « Strategic Judicial Empowerment », le 06 décembre 2023  

    Conférence organisée par l'ISJPS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Marie Gren - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Eleonora Bottini - Unicaen/ISJPS dans le cadre du Cycle de conférences de droit constitutionnel comparé (axe démocratie)

    Marie Gren, « Le juriste et la société », le 16 novembre 2023  

    Conférence organisée par le LIER, CNRS / EHESS

    Marie Gren, « La démocratie semi-directe dans une perspective comparative », le 09 novembre 2023  

    Colloque organisé par l'ISJPS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Xavier Philippe - ISJPS, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et CNRS, Vincent Martenet - Université de Lausanne et Luc Gonin - anciennement Université de Fribourg

    Marie Gren, « Séminaire de Philosophie constitutionnelle », le 27 octobre 2023  

    Cycle de conférences IMH organisé par le Professeur Mathieu Carpentier dans le cadre de sa chaire IUF

    Marie Gren, « Le financement des transferts de compétences de l'État aux collectivités locales », le 26 octobre 2023  

    Colloque organisé par le Centre Maurice Hauriou (Université Paris Cité) et le Laboratoire d'étude et de recherche en droit public, CRDP (Université de Lille), avec le soutien de la délégation aux collectivités territoriales du Sénat, en partenariat avec la Société de Législation comparée.

    Marie Gren, « Réécriture de la Constitution française par des juristes étrangers / Rewriting of the French Constitution by Foreign Scholars », le 03 octobre 2023  

    Colloque organisé par l'ISJPS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Marie Gren, Centre Sorbonne constitutions & libertés

    Marie Gren, « Personnalisation et concentration du pouvoir dans les régimes démocratiques contemporains », le 21 septembre 2023  

    Colloque organisé par le Pr. Stéphane Mouton, en partenariat avec l'Institut Louis Favoreu et le Centre Maurice Hauriou, événement soutenu par la Faculté de Droit de Toulouse

    Marie Gren, « La contractualisation du droit - Acte II », le 19 juin 2023  

    Colloque organisé par la SLC, Section Amérique latine, le PGE Rio de Janeiro, la Faculté de droit de l'Université Côte d'Azur, le LEJEP, le GREDEG, le CHROME, UNîmes et le CIEC

    Marie Gren, « Paradigme constitutionnel et neutralité scientifique : quel équilibre pour les enseignants-chercheurs en droit constitutionnel ? », le 16 janvier 2023  

    Séance du séminaire mensuel de l'UMR DICE, Université Aix-Marseille / CNRS.

    Marie Gren, « Écrire une nouvelle Constitution au Chili », le 12 juillet 2022  

    Organisées par l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le cadre du programme COINCIDE

    Marie Gren, « Constitutionalism in Context », le 08 juillet 2022  

    Organisée par l'ISJPS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Marie Gren, « Penser le droit constitutionnel », le 11 février 2022  

    1ère conférence du Cycle du Centre de Droit Constitutionnel organisé par la faculté de droit, Université Lyon 3

    Marie Gren, « La représentation politique et ses critiques », le 17 septembre 2021  

    Organisé par l’IRJS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’Université de Turin

    Marie Gren, « Raviver la démocratie », le 03 octobre 2019  

    Organisé par le Laboratoire Marchés, Institutions, Libertés (MIL)

    Marie Gren, « Pédagogiquement vôtre 2 ! », le 02 juillet 2019  

    Journée non conventionnelle dont le but est de partager des expériences de pédagogie innovante, pouvant être utilisées dans l’enseignement.

    Marie Gren, « Semaine doctorale intensive », le 17 juin 2019  

    Organisée par Sciences Po Paris

    Marie Gren, « Droit et science », le 25 janvier 2019 

    Marie Gren, « Les élections brésiliennes d’octobre 2018 : une nouvelle victoire du populisme ? », le 28 novembre 2018  

    Organisé par le Centre Sorbonne Constitutions & Libertés -CRDC

    Marie Gren, « 1re Journée de la jeune Recherche en Droit constitutionnel », le 24 janvier 2012 

    Marie Gren, Ariana Macaya Lizano, Jean-Philippe Derosier, « Le Conseil d’État, juge constitutionnel ? », L’examen de la constitutionnalité de la loi par le Conseil d’État, Paris, le 01 janvier 2011 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Victor Bertolotto, Le rôle de juge constitutionnel français et brésilien dans l'émergence des droits environnementaux, thèse en cours depuis 2023 

    Ahmed Essadiq, Les premiers ministres en Afrique , thèse en cours depuis 2023 

  • Matthieu Febvre-Issaly, Les cours constitutionnelles et la transformation sociale en Colombie et en Afrique du Sud, thèse soutenue en 2023 à Paris 1 sous la direction de Pierre Brunet, membres du jury : Marie-Claire Ponthoreau (Rapp.), Arnaud Le Pillouer (Rapp.), Bernardo Andrés Carvajal Sanchez  

    Les Cours constitutionnelles de Colombie et d'Afrique du Sud ont été créées dans les années 1990 après des transitions constitutionnelles ambitieuses et des régimes politiques jugés excluants et inégalitaires. Les deux juridictions sont alors chargées d'un contrôle de constitutionnalité qui s'adosse à des textes riches en valeurs et en droits fondamentaux et en droits sociaux, si bien qu'il est devenu courant, dans les deux pays et dans l'espace du droit comparé, d'évoquer un nouveau constitutionnalisme du Sud ou un constitutionnalisme transformateur. Les deux juridictions s'approcheraient du pouvoir qu'il est courant d'appeler un gouvernement des juges depuis l’essor de la justice constitutionnelle au XXème siècle, avec la particularité d'une transformation sociale par le droit. Une étude contextualiste et critique appelle à nuancer et approfondir cette présentation initiale en insistant sur la diversité des influences et des relations qui ont pu former des facteurs explicatifs de l’activité des deux juridictions. C'est un activisme judiciaire radical qui s’est déployé, où les cours n’ont pas seulement exercé un pouvoir, lequel doit être relativisé, mais participé elles-mêmes d'une reconfiguration des rapports entre droit et politique. Les deux juridictions ont produit un discours sur la transformation sociale et sur le monde qui lui-même s’inscrit dans des espaces de discours du constitutionnalisme. Juges, politiciens, militants, universitaires ont contribué à élaborer une forme de constitutionnalisme dans lequel le langage du droit constitutionnel et l'autorité discursive des cours constitutionnelles jouent un rôle central.

    Rodolphe Royal, Les limites constitutionnelles à la privatisation : étude de droit comparé (France, Allemagne, Royaume-Uni), thèse soutenue en 2023 à Paris 1 sous la direction de Bertrand Mathieu, membres du jury : Guillaume Tusseau (Rapp.), Céline Roynier (Rapp.), Otto Pfersmann et Dieter Grimm  

    Entendue comme transfert à des personnes privées de compétences jusque-là attribuées à l’Etat, la privatisation est, avec la globalisation, l'une des transformations de fond affectant la structure des ordres juridiques contemporains. À la question des limites constitutionnelles dont elle est affectée, les doctrines des différents ordres juridiques nationaux ont apporté des réponses variées. Se fondant sur les outils d’analyse développés par la doctrine juridique allemande, et à la lumière des développements les plus récents de la jurisprudence des trois ordres juridiques nationaux comparés, la thèse entendra renouveler l’analyse de telles limites jusque-là retenue par la doctrine française, éclairer sous un nouveau jour la question de leur existence au Royaume-Uni, et inscrire la comparaison de ces trois ordres juridiques nationaux dans leur contexte européen commun. La comparaison permettra notamment de résoudre les difficultés auxquelles s’expose la thèse, majoritairement admise en France, d’après laquelle certaines activités seraient « par nature » insusceptibles de privatisation, au profit d’une analyse centrée sur la garantie des droits fondamentaux et du principe britannique de la Rule of Law. À l’aide de la théorie des systèmes sociaux du sociologue allemand Niklas Luhmann, elle permettra de déterminer si le droit constitutionnel étatique possède, dans le cadre du système européen pluri-niveaux de garantie des droits fondamentaux, des ressources pour répondre à la « crise » d’un « constitutionalisme stato-centré » à laquelle participeraient tant la privatisation que la globalisation.

    Frédéric Ponsot, Les immunités en droit constitutionnel dans la doctrine publiciste française de 1789 à aujourd’hui, thèse soutenue en 2020 à Paris 1 sous la direction de Marie-Anne Cohendet, membres du jury : Arnaud Le Pillouer (Rapp.), Julien Boudon (Rapp.), Pierre Brunet  

    Cette thèse examine la façon dont les privilèges du chef de l'Etat, des ministres et des parlementaires ont été bâtis et pensés par la doctrine publiciste française depuis la Révolution de 1789 jusqu'à aujourd'hui. À cet égard, le traitement doctrinal de cette question n'est pas uniforme tout au long de notre histoire compte tenu d'un environnement constitutionnel et scientifique fluctuant. L'étude des travaux doctrinaux au sens large au cours de cette longue période met en lumière l'existence de deux grandes générations de penseurs. La première génération qualifiée de « fondateurs » (1789-1875) examinée dans la première partie, joue un rôle pionnier dans l'élaboration et la conceptualisation des immunités constitutionnelles. Toutefois, ces derniers réfléchissent encore de manière pragmatique sans véritable systématisation au gré des circonstances politiques agitées, malgré les prémices d'une rationalisation résultant de l'apparition d'une chaire de droit constitutionnel en 1834. La seconde génération, celle des « héritiers » (1875-2020), envisagée dans la seconde partie, liée à l'affirmation d'un corps de professeurs spécialisés en droit constitutionnel, aborde à nouveau, mais de façon synthétique et théorisée, le thème des privilèges exorbitants, forte de l'expérience du régime représentatif et républicain. Cependant, cet héritage tend à être remis en cause par une partie des constitutionnalistes contemporains sous l'influence de l'idéologie du droit commun portée par le concept de l 'Etat de droit. La méthode contextualiste utilisée éclaire ainsi les facteurs historiques, politiques et scientifiques qui structurent la théorie française des immunités constitutionnelles.