Despina Sinou

Maître de conférences
Droit public.
UFR Droit, Sciences politiques et sociales

Institut de droit public, sciences politiques et sociales
Centre de Recherche sur les Droits de l'Homme et le Droit Humanitaire
Spécialités :
Droit humanitaire ; Droits de l'homme ; Organisations.

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Vice-doyen aux Relations internationales et institutionnelles, Faculté de Droit, Sciences politiques et sociales, Université Sorbonne Paris Nord
  • Co-directrice du M2 Coopération internationale & ONG
  • Membre élu du Conseil de la Faculté de Droit, Sciences politiques et sociales
  • THESE

    L'Union européenne, acteur juridique de la protection internationale des droits de l'homme, soutenue en 2007 à Paris 2 sous la direction de Emmanuel Decaux 

  • Despina Sinou, Paolo Duret, Giovanni Guiglia, Jean-Jacques Menuret (dir.), Droit souple et nouvelle(s) normativité(s), Edizioni Scientifiche Italiane, 2022, Collana del dipartimento di scienze giuridiche dell'Università di Verona ( sezione ricerche, raccolte e atti di convegno ), 186 p. 

    Despina Sinou, Paolo Duret, Giovanni Guiglia, Jean-Jacques Menuret (dir.), Le juge et les nouvelles formes de démocratie participative, Edizioni scientifiche italiane, 2018, Collana del Dipartimento di scienze giuridiche dell'Università di Verona ( Sezione ricerche, raccolte e atti di convegno ), 119 p. 

    Despina Sinou, Le pacte international relatif aux droits civils et politiques: article 27, Economica, 2010, 595 p. 

    Despina Sinou, Emmanuel Decaux, Alice Yotopoulos-Marangopoulos (dir.), La pauvreté, un défi pour les droits de l'homme, Éditions A. Pedone, 2009, Publications de la Fondation Marangopoulos pour les droits de l'homme, 281 p. 

    Despina Sinou, Emmanuel Decaux, Alice Yotopoulos-Marangopoulos (dir.), L'Union européenne et la lutte contre la pauvreté, A. Pedone, 2009, 71 p. 

  • Despina Sinou, « Le droit répressif de l'environnement et l'alternative diplomatique ou hard law vs. soft law : le cas de l'Union européenne », 2018, pp. 71-91    

    La conscience des enjeux environnementaux globaux au niveau européen a conduit à l’intégration progressive, dans le cadre des politiques «traditionnelles » de l’Union européenne, d’une dimension environnementale dotée d’un potentiel inédit de normes de soft law, se présentant comme une alternative diplomatique au droit répressif européen de l’environnement. Le développement de cette «diplomatie environnementale » de l’Union européenne évoque l’hypothèse d’une mutation du cadre juridique habituel pour mieux servir cette nouvelle orientation de l’Union, dans le but de fournir des réponses globales et transversales aux problèmes surgis. La viabilité et l’effectivité de ce processus dépend notamment des capacités des acteurs impliqués à tirer profit d’un arsenal juridique polymorphe, adapté en l’occurrence à la spécificité des besoins en matière environnementale, afin de mener à bien une action politique et juridique cohérente dans ce domaine.

  • Despina Sinou, « Le Rojava démocratique et le Droit », le 22 mai 2023  

    7ème Journée de Droit international de l’ENS et de Paris Cité organisée par Nathalie Clarenc-Bicudo et Florian Couveinhes Matsumoto

    Despina Sinou, « Le droit d'asile aux États-Unis », le 24 mars 2023  

    Organisée dans le cadre du cycle annuel de conférences du M2 Contentieux des droits et libertés et du M2 Coopération internationale et ONG - DSPS, Paris 13

    Despina Sinou, « Crimes sans châtiment ? Figures de l’impunité à l’épreuve de la justice transitionnelle », le 22 juin 2022  

    Premières Rencontres franco-argentines organisées par l'IDPS, Université Paris 13

    Despina Sinou, « Union européenne et solidarité(s) », le 09 juin 2022  

    Congrès annuel de l'Association Française d'Etudes Européennes (AFEE) organisé par le Laboratoire de droit international et européen (LADIE, UPR 7414) et la chaire Jean Monnet « Union européenne et gestion des crises » d’Université Côte d’Azur

    Despina Sinou, « Droit souple et nouvelle(s) normativité(s) », le 19 mai 2022  

    3ème journée d’études franco-italiennes organisées par l'IDPS, Paris 13 et le Département de Sciences juridiques de l’Université de Vérone sous la direction scientifique de Despina Sinou et Jean-Jacques Menuret, MCF - Université Sorbonne Paris Nord et Giovanni Guiglia et Paolo Duret, professeurs à l’Université de Vérone

    Despina Sinou, « Vulnérabilités et crise pandémique », le 11 mars 2022  

    Organisé par Université Sorbonne Paris Nord, le DSPS, l’Université de Tours et le Campus Condorcet

    Despina Sinou, « L'Afghanistan aujourd'hui. Questions de droit international », le 22 novembre 2021  

    Organisée par le Centre Thucydide, Université Paris II Panthéon-Assas

    Despina Sinou, « Evolutions du vocabulaire du droit », le 02 mars 2020  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Catherine Fabregoule et Jean-Jacques Menuret, avec le soutien de l’Institut de Droit public, Sciences Politiques et Sociales (IDPS), Université Sorbonne Paris Nord.

    Despina Sinou, « Les droits économiques, sociaux et culturels sont-ils des droits de l'homme comme les autres ? », le 03 février 2020  

    Organisé par le CRDH (Centre de recherche sur les droits de l'homme et le droit humanitaire), Université Paris II Panthéon-Assas

    Despina Sinou, « Penser en exil : les intellectuels grecs en France (1945-1980) », le 29 novembre 2019  

    Organisé à la MSH Paris-Nord par l'Institut de droit public, sciences politiques et sociales (IDPS), Université Paris 13.

    Despina Sinou, « Justice sociale et juges », le 27 juin 2019  

    Colloque international organisé par le CUREJ, Université de Rouen

    Despina Sinou, « Le Comité des droits de l’homme des Nations‐Unies : actualités et perspectives », le 11 mars 2019  

    Conférence organisée par les Master 2 Contentieux des Droits et Libertés Fondamentaux & Master 2 Coopération Internationale et ONG.

    Despina Sinou, « La justice et les nouvelles formes de défense des droits de l'homme », le 08 novembre 2018  

    2e journée d’études franco-italienne organisé par le Centre d'études et de recherches administratives et politiques (CERAP) de l'Université Paris 13 en partenariat avec l'Université de Vérone

    Despina Sinou, « Le juge et les nouvelles formes de démocratie participative », le 07 juin 2018  

    1ère Journée d’études franco-italiennes coorganisée par le CERAP et l’Université de Vérone

    Despina Sinou, « Substance et procédure en droit international public : dialectique et influences croisées », le 12 décembre 2016  

    Sous le parrainage du sénateur Jacques Legendre

    Despina Sinou, « Crise économique et droits sociaux : un standard de protection affaibli ? », le 13 octobre 2016  

    Le colloque proposé aura pour problématique générale la question des effets de la crise sur le standard de protection des droits sociaux.

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Wendkoigda Eloi Kabore, Globalisation de la lutte contre l'impunité et Statut de Rome de la Cour pénale internationale, thèse soutenue en 2024 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Hélène Tourard et Jean-François Roulot, membres du jury : Roger Koussetogue Koudé (Rapp.), Marie Lemey (Rapp.)  

    Le 17 juillet 1998, la communauté internationale adopte le Statut de Rome prévoyant la création d’une Cour pénale internationale permanente pour juger les présumés responsables de crimes internationaux à une échelle universelle. L’objet de cette étude consiste, en effet, à examiner la capacité de la Cour pénale internationale à atteindre cet objectif.En réalité, la Cour constitue un progrès majeur vers une meilleure mise en œuvre du droit international humanitaire et un pas en avant manifeste dans la lutte contre l'impunité. Elle se distingue à bien d’égards des autres tribunaux pénaux internationaux et elle vient consolider et renforcer leurs acquis. Pour autant, l’ampleur des crimes et surtout le statut des sujets commettants sont autant d’éléments caractéristiques de son institution tardive mais également de la complexité de la mission qui lui est confiée. La photographie actuelle révèle que son activité est parsemée d’embûches, de défis politico-juridiques qui suscitent des critiques très vives par certains États, voire une délégitimation de son existence dans cette société actuelle fortement marquée par des violations graves des droits humains. Cela dit, ces critiques sont-elles fondées ? Peut-on imaginer notre société actuelle sans une Cour pénale internationale permanente, capable de de se saisir des situations de crimes internationaux ? Objectivement, même s’il convient de souligner que la CPI a montré ses insuffisances et ses failles, il est tout aussi fondamental de relever que la CPI est, aujourd’hui, une lueur d’espoirs pour toutes les victimes de crimes internationaux.

    Marine Denis, Les enjeux de la protection des déplacés environnementaux : du cadre du mandat à l'intérêt politique, contribution à l'étude des fonctions juridiques et humanitaires du HCR et de l'OIM, thèse soutenue en 2023 à Paris 13 sous la direction de Christel Cournil et Catherine Colard-Fabregoule, membres du jury : Bérangère Taxil (Rapp.), Agnès Michelot (Rapp.), Catherine Wihtol de Wenden  

    Le HCR et l'OIM ont été créés dans un contexte international post-Seconde Guerre mondiale afin de répondre aux demandes des États relatives au flux de personnes réfugiées et déplacées. Les compétences de protection et d'assistance assurées par ces deux institutions internationales s'inscrivent dans le cadre d'un mandat, délimité par les États. Les déplacements forcés de population en raison des effets du changement climatique ont amené le HCR et l'OIM à se positionner sur ce nouvel enjeu de protection internationale. Au regard de leurs mandats, les deux institutions internationales n'ont pas de compétence spécifique pour assurer la protection, tant juridique qu'opérationnelle de cette nouvelle catégorie de personnes déplacées. Cependant, leurs interventions post-catastrophes naturelles récurrentes depuis les années 90 révèlent une pratique d'assistance humanitaire à destination d'un nouveau public de bénéficiaires qui ne relèvent ni de la Convention de Genève ou du droit international des migrations. La protection des déplacés environnementaux est un enjeu double pour le HCR et l'OIM. Il traduit une environnementalisation progressive des deux institutions, non sans conséquences politiques en interne et à l'égard des États. Par ailleurs, l'intérêt du HCR et de l'OIM pour la question environnementale a été un facteur d'opportunité pour intégrer de nouveaux espaces de gouvernance, du régime climat à la gouvernance internationale des risques.

    Ali El Hamine, Le droit international des études d'impact. Éléments pour une théorie des études d'impact en droit international de 1 'environnement, thèse soutenue en 2022 à Paris 13 sous la direction de Éric Naim-Gesbert et Catherine Colard-Fabregoule, membres du jury : Laurent Fonbaustier (Rapp.), Christel Cournil et Aurore Laget-Annamayer  

    Face à la dégradation continue de l'environnement à l'échelle internationale, les sujets du droit international ainsi que les acteurs internationaux ont expérimenté des instruments de toute nature. Parmi eux, existe les études d'impact, définies comme une méthode permettant d'identifier, de mesurer, d'examiner systématiquement et de manière constante les impacts environnementaux potentiels découlant d'une activité. Ce mécanisme a permis d'insérer les préoccupations environnementales dans tous les domaines qui structurent les relations entre les sujets et les acteurs du droit international public, et ce faisant, il a recomposé le droit international de l'environnement afin de le rendre plus performant. Ainsi, cette recherche contribue à mettre en valeur les fonctions procédurale et substantielle des études d'impact en vue d'esquisser une théorie juridique de ces dernières en droit international de l'environnement.

    Nikolaos Kouloglou, Contribution à l'analyse du concept des "zones grises" en Amérique latine : le cas du Mexique et de la Colombie, thèse soutenue en 2020 à Paris 13 sous la direction de Jean-René Garcia, membres du jury : Alfredo Islas Colín (Rapp.), Anne Kupiec et Patrice Vermeren  

    Le concept des « zones grises » a été fondé sur l’idée des espaces non-couverts par les radars afin de permettre une explication à l’ambiguïté. En termes de science politique, ce concept est apparu en vue d’analyser des phénomènes où la souveraineté et l’autorité étatiques ne sont pas claires. Dans le cas de l’Amérique latine, où les frontières extérieures des pays sont plus au moins bien définies, le phénomène des « zones grises » est notamment présent à l’intérieur des États. Il s’agit aussi du cas de la Colombie et du Mexique. Ce doctorat propose une reconceptualisation du phénomène à travers l’analyse comparative des deux cas intrinsèquement différents selon leurs motivations et leur fonctionnement, comme la guérilla des FARC en Colombie et les organisations criminelles (cartels) au Mexique. Néanmoins, via l’analyse des opérations de ces groupes armés illégaux nous apercevons que les raisons de l’apparition des « zones grises » demeurent similaires dans les deux États mettant en lumière la défaillance de l’État moderne latino-américain, la fragilité de l’État de droit dans ces pays -en raison de la fragmentation des institutions pendant la colonisation espagnole- ainsi que l’échec des systèmes politiques d’exprimer la volonté générale. Notre approche se fonde aussi sur l’analyse du contrôle territoriale et la manière dont les FARC ont réussi à dominer des grandes régions du pays de 1964 à 2016 lorsque les accords de paix ont été mises en place ainsi que sur l’émergence d’un autre type du phénomène au Mexique depuis 2006. À travers la comparaison entre les FARC et les organisations criminelles mexicaines nous proposons une nouvelle typologie des « zones grises » qui met l’accent sur la manière de contrôler le terrain. Ainsi, nous appelons les « zones grises de type de présence non-physique » les espaces contrôlés par les organisations criminelles mexicaines et les « zones grises de présence physique » les espaces sous l’occupation des FARC.