Caroline Siffrein-Blanc

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Laboratoire de Droit Privé et de Sciences Criminelles

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Directrice adjointe de la Faculté de droit et de science politique d'Aix-marseille université Vice doyenne aux affaires générales
  • HDR

    Les personnes, l'enfant, les familles : Quelles évolutions ?, HDR soutenue en 2021   

    THESE

    Le système de parenté en droit civil français, soutenue en 2008 à AixMarseille 3 sous la direction de Emmanuel Putman 

  • Caroline Siffrein-Blanc, Fabien Bacro, Guillaume Kessler, Michel Grangeat (dir.), La séparation parentale : le temps, la justice et l'enfant, Presses universitaires de Rennes, 2023, Essais, 248 p. 

    Caroline Siffrein-Blanc, Fabien Bacro, Guillaume Kessler (dir.), Le temps, la crise familiale, l'enfant et la justice: entre urgence et prudence, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2023, Laboratoire de droit privé & de sciences criminelles ( Droit privé ), 138 p.  

    Les travaux réalisés au sein du Conseil Interdisciplinaire sur la Responsabilité Parentale PArtagée (CIRPA-France) ont fait émerger la question du temps comme un enjeu crucial dans la protection de l'intérêt de l'enfant. Mais qu'en est-il du temps pour les enfants et particulièrement en situation de crise aggravée ? Face à la crise familiale, la justice familiale en France est aujourd'hui décriée, jugée tantôt trop lente, tantôt expéditive. Agir avec célérité semble pourtant fondamental pour répondre aux besoins de sécurité de l'enfant. Toutefois, prendre le temps de l'évaluation et de l'écoute apparaît comme essentiel pour mesurer l'importance de la crise et apporter une réponse proportionnée et adaptée. Entre prudence et urgence, l'équilibre semble parfois difficile à trouver. À travers une approche pluridisciplinaire impliquant des chercheurs (droit, psychologie, sociologie, éducation, santé) et des professionnels (magistrats, pédopsychiatres, psychologues, avocats, médiateurs, intervenants sociaux), l'ouvrage propose d'aborder trois grandes questions : la définition des situations de danger de l'enfant (première partie), l'organisation institutionnelle, le fonctionnement de la justice et la place de l'approche-médiation face au danger (deuxième partie), pour terminer sur l'analyse des mesures susceptibles d'être prises pour répondre au besoin de protection de l'enfant (troisième partie).

    Caroline Siffrein-Blanc, Mariëlle Bruning, Thierry Moreau, Mona Paré (dir.), L'accès des enfants à la justice: bilan critique, Dalloz, 2022, Thèmes et commentaires ( Études ), 229 p.  

    Présentation de l'éditeur : "L'accès des enfants à la justice est un sujet important dans le domaine des droits de l'enfant. Dans une approche comparative, cet ouvrage aborde les défis dans différents domaines du droit et dans différents pays : la France, le Canada, la Belgique et les Pays-Bas, entre autres. Ce bilan critique s’accompagne de solutions pratiques suggérées par les auteurs"

    Caroline Siffrein-Blanc, Mona Paré, Mariëlle Bruning, Thierry Moreau (dir.), Children's access to justice: a critical assessment, Intersentia, 2022, 257 p. 

    Caroline Siffrein-Blanc, Anne-Claire Reglier (dir.), L'intérêt de l'enfant , Institut Universitaire Varenne, 2018, Colloques & Essais, 244 p.    

    Le site internet du diffuseur indique : "Alors que pendant longtemps, l'enfant n'a été qu'objet de protection juridique car il était considéré que la protection relevait naturellement de la famille, progressivement ont été mises en place par l'État des mesures censées assurer l'intérêt de l'enfant. L'enfant est alors devenu sujet de protection. Ainsi, graduellement a été consacrée la notion d'intérêt ou d'intérêt supérieur de l'enfant. Toutefois, la notion juridique apparaît difficilement saisissable et la supériorité de l'intérêt de l'enfant semble être remise en cause lors de son application concrète. Dans le cadre du colloque, qui a eu lieu à Aix-Marseille Université, le 4 décembre 2017, a donc été engagée une réflexion transversale, pluridisciplinaire afin de se rapprocher d'une vision plus juste de cette notion. Cette dernière se retrouve, en effet, dans différentes branches du droit qui ont été sensibles aux évolutions connues en pédopsychiatrie. Aussi était-il opportun de croiser les regards du médecin, des sociologues, des juristes en droits international, européen, étranger et interne pris dans sa très grande diversité."

    Caroline Siffrein-Blanc, Nathalie Chapon, Gérard Neyrand, Nathalie Chapon-Crouzet, Les liens affectifs en famille d'accueil, Cairn et ERES, 2018, Enfance et parentalité, 332 p.  

    Que signifie « faire famille » pour un enfant séparé de ses parents et élevé par une famille qui n'est pas la sienne ? Cet ouvrage rend compte de la première recherche en France sur la question sensible des liens affectifs en famille d'accueil. La situation particulière d'un enfant élevé par une autre famille que la sienne sans pour autant avoir été abandonné par ses parents interroge les dimensions familiales et parentales, mais aussi les liens affectifs et électifs développés au quotidien avec les adultes mais aussi l'ensemble des enfants. Cette analyse s'inscrit au sein du débat contemporain sur les mutations familiales et la parentalité. En croisant les approches sociologique et juridique les auteurs interrogent le rapport à la filiation, les modes de transmission, d'échanges, les fonctions et les rôles parentaux. Des propositions juridiques concrètes répondent aux situations observées

    Caroline Siffrein-Blanc, La parenté en droit civil français: étude critique, Presses universitaires d’Aix-Marseille et OpenEdition, 2015  

    Prix Gabriel de Bonnecorse décerné en 2008 à l'étudiant ayant excellé dans une réflexion fondamentale sur l'évolution du droit. Faisant référence à un assemblage d’éléments en interaction permanente, la parenté présente les caractéristiques d’un système. La thèse repose sur l’idée selon laquelle la parenté est aujourd’hui insaisissable à plus d’un titre tant dans sa structure, que dans ses fondements. Très vite, il est apparu que sous l’apparente stabilité de la notion, le système de parenté était en réalité menacé de déconstruction. Face à cette menace de déconstruction, il fallait tant préserver que restructurer le système de parenté. Préserver d’abord, ce qui doit demeurer inaliénable et indisponible, c’est-à-dire les structures essentielles au système, la bilinéarité, la différenciation des sexes et des générations ainsi que la pérennité du lien établi. Restructurer ensuite, c’est-à-dire redéfinir les fondations de la parenté sur une éthique de responsabilité afin d’axer la vie de la parenté sur un principe d’effectivité. Le système de parenté doit donner une place juridique au père et à la mère qui ont décidé de répondre de cette fonction. Il en résulte que l’établissement volontaire du lien de parenté doit être valorisé afin de consacrer corrélativement une responsabilité irrévocable limitant de facto le contentieux de la parenté. Par ailleurs, le lien de parenté ne doit pas se résumer à une inscription sociale, à un titre, il doit exister et perdurer dans le temps. Dès lors, la relation parentale comme…

    Caroline Siffrein-Blanc, Emmanuel Putman, Jean-Philippe Agresti (dir.), Lien familial, lien obligationnel, lien social, Presses universitaires d’Aix-Marseille et OpenEdition, 2015, Inter-normes  

    Depuis la fin du xxe siècle, toute une série de travaux n’a cessé de croiser lien familial et lien obligationnel, droit de la famille et droit des obligations. En effet, le lien de famille crée des droits et des devoirs dont il est facile de constater les particularités, mais beaucoup plus délicat d’esquisser une théorie générale. Tantôt droits et devoirs constituent un ensemble ordonné en vue d’une finalité et créent une situation juridique complexe, dont la dimension obligatoire n’est qu’un aspect.Tantôt il existe une charte de devoirs dont on se demande si la technique juridique de l’obligation permet d’en tracer le régime : ainsi les devoirs conjugaux correspondent pour partie à des obligations civiles au sens classique du terme, pour partie à des liens d’une nature qui semble différente. Dans une troisième série d’hypothèses, c’est bien la technique de l’obligation civile qui sert de fondement. Néanmoins, les rapports familiaux modifient le régime juridique classique des obligations. Par exemple, la réception de l’article 1382 du Code civil dans le domaine de la responsabilité civile des acteurs familiaux fait débat dans la mesure où certains auteurs y voient l’application pure et simple de la théorie de la faute civile, alors que d’autres soutiennent en revanche que la faute, entre membres d’une même famille, n’a pas la même portée qu’entre des personnes étrangères les unes aux autres. Enfin, la figure juridique du contrat semble de longue date, assez ambivalente lorsqu’elle rencontre des liens familiaux. Le contrat de mariage par exemple semble toujours posé par opposition : opposition entre le contrat et le sacrement, opposition entre le contrat et l’institution, opposition entre le contrat de famille ou pacte de famille et d’autres contrats, opposition entre le contrat et l’arrangement familial… Cette opposition va suffisamment loin pour que, d’un certain point de vue le lien contractuel et le lien familial puissent presque passer pour des antonymes. Le lien familial, de ce point de vue, serait tellement pétri d’impératifs que sa « contractualisation » pourrait être suspectée de le vider progressivement de sa substance. On le devine, les deux axes autour desquels se construit la difficile relation entre les obligations et le lien de famille sont, d’une part, la contractualisation du lien familial, et d’autre part, la responsabilisation des acteurs familiaux. Contractualisation et responsabilisation sont bien sûr des figures du discours juridique, de sorte qu’elles se chargent de connotations allant au-delà du sens technique du contrat et de la responsabilité civile. La tendance à la responsabilisation ou le phénomène de contractualisation font sens en faisant image. Pour autant, il serait mal avisé de sous-estimer ces mouvements. En effet, ce sont aussi des concepts qui, dans la pensée juridique, ont une histoire, et qui correspondent à des évolutions marquantes, aussi bien de la politique législative que de la politique jurisprudentielle, évolution que la globalisation du droit ne fait qu’amplifier. L’ouvrage permet d’offrir une réflexion croisée et pluridisciplinaire, entre droit, sociologie, histoire et philosophie sur ce lien d’interdépendance qui peut exister entre lien obligationnel et lien de famille.

    Caroline Siffrein-Blanc, Emmanuel Putman, Jean-Philippe Agresti (dir.), Lien familial, lien obligationnel, lien social, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2014, Collection Inter-normes, 220 p. 

    Caroline Siffrein-Blanc, Emmanuel Putman, Jean-Philippe Agresti (dir.), Lien familial, lien obligationnel, lien social, Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2013, Collection Inter-normes, 239 p. 

    Caroline Siffrein-Blanc, Emmanuel Putman, Jean-Philippe Agresti (dir.), Le droit patrimonial, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2012, Collection Inter-normes, 146 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit patrimonial de la famillle dans son ensemble a beaucoup évolué au cours du dernier quart de siècle, tandis qu’évoluaient les structures familiales. Il est dès lors pertinent de se demander si les deux évolutions ont suivi le même cours, ou à tout le moins, des cheminements comparables. La question peut être utilement éclairée aux lumières de l’histoire juridique et du droit comparé. D’une part, l’harmonie ou la dysharmonie des phénomènes familiaux avec le droit qui leur est applicable est une question qui se pose à toutes les époques et pas seulement à l’époque contemporaine. D’autre part, le droit comparé et le droit international privé confirment que les déplacements transfrontières qui affectent de nombreuses familles à la suite des mariages mixtes, des adoptions internationales, des recompositions familiales, se reflètent dans les textes internationaux pertinents."

    Caroline Siffrein-Blanc, Emmanuel Putman, Jean-Philippe Agresti (dir.), Les rapports parents-enfants en quête de repères: journée d’études organisée à Aix-en-Provence le 1er avril 2010, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2011, Collection Droit et religions, 129 p. 

    Caroline Siffrein-Blanc, La parenté en droit civil français: étude critique, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2009, Collection du Centre Pierre Kayser, 679 p. 

  • Caroline Siffrein-Blanc, « Juristes et Réformes, Propos conclusifs », Juristes et réformes, PUAM, coll. Droits, pouvoirs et sociétés, 2023, pp. 73 

    Caroline Siffrein-Blanc, Adeline Gouttenoire, « La pratique de l’audition de l’enfant dans la procédure d’assistance éducative », in Dalloz (dir.), Accès à la justice des enfants et vulnérabilité, Sous la direction de M. Paré, C. Siffrein-Blanc, M. Bruning et T. Moreau, Dalloz, Thèmes et commentaires, 2022 

    Caroline Siffrein-Blanc, « De la filiation à l’affiliation : quelle place pour la supériorité de l’intérêt de l’enfant ? », Intérêt de l’enfant : mythe ou réalité, 2018, pp. 177-191 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Le contrôle de proportionnalité en droit de la famille », in Le juge judiciaire face au contrôle de proportionnalité, sous la direction de J.-P. Agresti, PUAM, collection, « Droits, pouvoirs & sociétés », 2018, pp. 81-92 

    Caroline Siffrein-Blanc, « L’identité des personnes : une identité pour soi ou pour autrui ? », in PUT (dir.), Personnes et Familles - Hommage à Jacqueline Pousson-Petit, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2016, pp. 435     

    Caroline Siffrein-Blanc, « Une lecture juridique du lien de filiation au soutien de la famille d’accueil », in Nathalie Chapon (dir.), Parentalité d’accueil et mémoire, Presses de L'Université de Provence, 2016, pp. 67-78   

    Caroline Siffrein-Blanc, Nathalie Chapon, « « La parole … de l’enfant à son parent… Regard et représentation croisées en accueil familiale » », La protection de l’enfance. La parole des enfants et des parents, Lacharité C., Sellenet C., (dirc), , 2015, pp. 99-110 

    Caroline Siffrein-Blanc, Catelan Nicolas, « Vie privée et vie familiale de la personne privée de liberté », Les droits fondamentaux des personnes privées de liberté, Putman E., Giacopelli M. (dirc),, Mare et Martin, 2015, pp. 175-204     

    Caroline Siffrein-Blanc, « « Le lien de filiation à l’épreuve de la sécurité juridique », », Lien familial, lien obligationnel, lien social, Livre II –Lien familial et lien social, , PUAM, 2014, pp. 133-168 

    Caroline Siffrein-Blanc, « L'architecture de la famille ou la famille définie par l'architecture », Droit et Architecture, reconsidérer les frontières disciplinaires, leurs interactions et leurs mutations, PUAM, 2014, pp. 109   

  • Caroline Siffrein-Blanc, « Mineur et honorabilité dans le sport », Droit de la famille, 2024, n°6 

    Caroline Siffrein-Blanc, Bonfils Philippe, « La nouvelle loi visant à mieux protéger et accompagner les enfants victimes et covictimes de violences intrafamiliales », Droit de la famille, 2024, n°5, p. 33 

    Caroline Siffrein-Blanc, « L’approche juridique des négligences », Vie sociale, 2024, n°44, p. 43   

    Caroline Siffrein-Blanc, « L’évolution des pouvoirs du juge des enfants dans la réforme relative à la protection des enfants de la loi n° 2022-140 du 7 février 2022 », Actualité juridique Famille, 2022, p. 10 

    Caroline Siffrein-Blanc, « L'extension des compétences du juge des enfants en matière d'autorité parentale : un risque pour la protection de l'enfant ? », Actualité juridique Famille, 2022, n°05, p. 258   

    Caroline Siffrein-Blanc, Valérie Avena-Robardet, « Actes usuels/non usuels de l'autorité parentale : tableau comparatif », Actualité juridique Famille, 2022, n°05, p. 261   

    Caroline Siffrein-Blanc, « La professionnalisation dans les programmes de formation », Cahiers de Méthodologie Juridique , 2021, n°35, pp. 1708-1725   

    Caroline Siffrein-Blanc, Adeline Gouttenoire, « L’accès à la parenté pour tous, consacré par la loi bioéthique du 2 août 2021, Hebdo éd. Privé, Edition n°878 du 23/09/2021 », Lexbase Hebdo, 2021 

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Résidence alternée et intérêt de l’enfant : Parole de magistrats, AJF, juillet-août 2021, n°7-8, p. 403 », Actualité juridique Famille, 2021 

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Résidence alternée et intérêt de l'enfant : regards croisés des magistrats », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, p. 403   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Aix-en-Provence - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Arras - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Brest - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Guéret - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Versailles - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Évreux - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Évry - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Mamoudzou - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Marseille - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Montpellier - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Metz - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Saint-Brieuc - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Sens - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, Bruno Lehnisch, « Saint-Denis de La Réunion - Paroles de magistrats, Questionnaires JAF », Actualité juridique Famille, 2021, n°0708, pp. 422-   

    Caroline Siffrein-Blanc, « COVID-19 et autorité parentale : Quels impacts sur les droits et sur les relations parents-enfants ?, Dr. fam., nov. 2020 dossier n°21. », Droit de la famille, 2020 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Les critères de la mise en place de la résidence alternée : étude de décisions de cours d’appel (Bordeaux, Lyon, Aix-en-Provence, Versailles) », Droit de la famille, 2019, n°78, p. 15   

    Caroline Siffrein-Blanc, Emmanuelle Bonifay, « Clarifier les mesures de protection », Actualité juridique Famille, 2017, n°06, p. 339   

    Caroline Siffrein-Blanc, E Bonifay, « Propos introductifs sur la protection de l’enfant », Actualité juridique Famille, 2017, n°332 

    Caroline Siffrein-Blanc, E Bonifay, « Regards critiques sur les mesures de protection de l’enfant », Actualité juridique Famille, 2017, n°333 

    Caroline Siffrein-Blanc, E Bonifay, « Clarifier les mesures de protection de l’enfant », Actualité juridique Famille, 2017, n°339 

    Caroline Siffrein-Blanc, E Bonifay, « Renforcer la philosophie d’une justice consensuelle et collaborative dans les dispositifs de protection de l’enfance », Actualité juridique Famille, 2017, n°343 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Tests génétiques post-mortem : quelles volontés ? », Le Lamy - Droit de la Santé, 2016, n°23 

    Caroline Siffrein-Blanc, « L’attribution et le changement du prénom », Le Gnomon : revue internationale d'histoire du notariat, 2016, n°186, p. 55 

    Caroline Siffrein-Blanc, « L’opposition aux tests génétiques post-mortem », Le Lamy - Droit de la Santé, 2016 

    Caroline Siffrein-Blanc, « CEDH, 1re octobre 2015, Okitaloshima Okonda Osungu c. France et Selpa Lokongo c. France (requêtes n° 76860/11 et 51354/13 », Actualité juridique Famille, 2015, p. 689 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Impossibilité de changer son nom pour le patronyme de son conjoint », AJCT. Actualité juridique Collectivités territoriales, 2012, n°03, p. 155   

    Caroline Siffrein-Blanc, « Délivrance d'un titre de voyage à un enfant né à l'étranger d'une gestation pour autrui », AJCT. Actualité juridique Collectivités territoriales, 2011, n°09, p. 414   

    Caroline Siffrein-Blanc, « Mère porteuse : refus de transcription à l'état civil », AJCT. Actualité juridique Collectivités territoriales, 2011, n°06, p. 301   

    Caroline Siffrein-Blanc, « La gestation pour autrui heurte les principes essentiels du droit français », Dalloz Actualité, 2011, n°0917130   

    Caroline Siffrein-Blanc, « Conditions de l'adoption simple par les beaux-parents », Dalloz Actualité, 2011   

    Caroline Siffrein-Blanc, « Le refus de métamorphoser une kafala en adoption n'est pas contraire aux droits fondamentaux », Dalloz Actualité, 2011   

    Caroline Siffrein-Blanc, « La filiation maternelle résulte de l'indication du nom de la mère dans l'acte de naissance », Dalloz Actualité, 2011   

    Caroline Siffrein-Blanc, « Vers une réforme de la responsabilité civile des parents », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2011, n°3, p. 479   

    Caroline Siffrein-Blanc, « Pas d'expertise biologique en matière de constatation de possession d'état », Dalloz Actualité, 2011, pp. -20475   

    Caroline Siffrein-Blanc, « Concubinage - La rupture fautive du concubinage implique nécessairement une rupture brutale », La Semaine juridique. Édition générale, 2010, p. 1876   

    Caroline Siffrein-Blanc, « Durée de l'usufruit constitué au profit d'une personne morale », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, 2009, n°05, p. 352   

  • Caroline Siffrein-Blanc, Lavallee Carmen, Emmanuelle Bonifay, Gouttenoire Adeline, Rivest-Beauregard Alexandra [et alii], Quelles protections pour les enfants en placement longue durée ? Approche comparée France-Québec , 2024   

    Caroline Siffrein-Blanc, Nathalie Chapon, La question des liens en accueil familial, Qu’est-ce qui fait famille en accueil familial ?, 2017 

  • Caroline Siffrein-Blanc, Clavin Catherine, « L’adoption forcée » de l’enfant issu d’un projet parental commun : Quid de la condition légale de protection ?, obs. sous Cass. 1ère civ., 23 mai 2024, pourvoi n°22-20.069,, 2024   

    Caroline Siffrein-Blanc, Enfant en danger et médiation familiale, 2024   

    Caroline Siffrein-Blanc, L’intérêt de l’enfant passe au premier plan ! », obs. sous Cass. 1re civ 18 octobre 2023, n° 22-11.883, publié le 10 janvier 2024, CIRPA-France, 2024   

    Caroline Siffrein-Blanc, Quand la recherche produit ses fruits, obs. sous CA Besançon – 2e ch. civ, 24 février 2022/n° 21/00526, https://cirpa-france.fr/quand-la-recherche-produit-ses-fruits/, 2022 

    Caroline Siffrein-Blanc, La résidence alternée privilégiée dans l’intérêt de l’enfant, obs. sous Cour d’appel de Besançon – 2e ch. civ. 24 février 2022/n° 21/00526, https://cirpa-france.fr/la-residence-alternee-privilegiee/, 2022 

    Caroline Siffrein-Blanc, « La révolution des familles », in Un universitaire entre droit et économie, Mélanges S. Schweitzer, PUAM, p. 401., 2019   

    Caroline Siffrein-Blanc, Anne-Claire Reglier, Emmanuelle Bonifay, Les conflits en droit international privé, 2018, 205 p. 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Homme ou femme pas de place pour le sexe neutre », note ss CA Orléans, 22 mars 2016, N° RG : 15/03281, 2016 

  • Caroline Siffrein-Blanc, « Les coopérations bilatérales en matière familiale », le 27 septembre 2024  

    Colloque organisé par la Faculté de droit, Université d'Aix-Marseille sous la direction scientifique de Isabelle Barrière-Brousse et Emmanuelle Bonifay (LDPSC).

    Caroline Siffrein-Blanc, « Approche pluridisciplinaire de l'emprise », le 19 septembre 2024  

    Cycle de conférences organisé par le C3RD, Faculté libre de droit de Lille et le CRJ, Université de La Réunion, sous la direction de Cathy Pomart, Anastasia Conroux et Blandine Mallevaey.

    Caroline Siffrein-Blanc, « Regards sur l’actualité juridique : les temps forts 2023/2024 », le 06 juin 2024  

    Journée des doctorants co-organisée par la faculté de droit et de science politique et l'École doctorale "Sciences juridiques et politiques" (ED 67) avec le soutien de la fédération de recherche "Droits, pouvoirs et sociétés" (FED 4280)

    Caroline Siffrein-Blanc, « Médiateur familial et Avocat : quel couple ?! », le 31 mai 2024  

    Colloque organisé par la faculté de droit, Aix-Marseille Université sous la direction scientifique de Caroline Siffrein-Blanc, MCF, HDR

    Caroline Siffrein-Blanc, « Les négligences intrafamiliales », Les négligences intrafamiliales Définition, évaluation et prise en charge, PAris, le 01 janvier 2022   

    Caroline Siffrein-Blanc, « L'argent dans la famille : combien on s'aime ? », le 16 juin 2023  

    Organisée par le LDPSC avec l'association Résonances Médiations et l'EDASE, Aix-Marseille Université sous la direction scientifique de Mme Caroline Siffrein-Blanc, MCF HDR du laboratoire

    Caroline Siffrein-Blanc, « Le temps, la crise familiale, l'enfant et la justice : entre urgence et prudence », le 30 novembre 2022  

    Journées d'études CIRPA France - Conseil Interdisciplinaire sur la Responsabilité Parentale Partagée, organisées par le LDPSC sous la direction scientifique de Madame Caroline Siffrein-Blanc

    Caroline Siffrein-Blanc, « Le cadre juridique et institutionnel du harcèlement scolaire », Agora de la santé, Violences et santé en corse, repérer, protéger, accompagner, Ajaccio, le 05 octobre 2022 

    Caroline Siffrein-Blanc, « L'office du juge », le 09 juin 2022  

    Organisé par la faculté de droit d'Aix-Marseille Université dans le cadre des "Entretiens Portalis"

    Caroline Siffrein-Blanc, « « Traitement judicaire du conflit : les critères de résolution » », Conflits parentaux internes et internationaux, Aix-en-Provence, le 06 mai 2022  

    Organisé par le LDPSC sous la direction scientifique de Isabelle Barrière Brousse, Vincent Egéa, Emmanuelle Bonifay et Caroline Siffrein-Blanc

    Caroline Siffrein-Blanc, « Juristes et réformes », le 04 mai 2022  

    Journée des doctorants de l'ED67, organisée en partenariat avec la Faculté de Droit et de Science Politique d'Aix-Marseille et avec le soutien de la Fédération de recherche "Droits, Pouvoirs et Sociétés" (FED 4280)

    Caroline Siffrein-Blanc, « « Hauts conflits et allégations de violences : de l’interprétation à la pratique de la loi » », Médiation, espaces familiaux et hauts conflits colloque organisé par la FENAMEF (Fédération nationale de la médiation et des espaces familiaux), Paris, le 24 mars 2022 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Résidence de l’enfant, coparentalité, état des lieux et prospectives », Droit de la famille et du patrimoine - Conseil national des barreaux, Paris, le 08 mars 2022 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Le temps, la séparation parentale, l'enfant et la justice : entre urgence et prudence », le 02 décembre 2021  

    Organisé par le Conseil Interdisciplinaire sur la Responsabilité Parentale Partagée (CIRPA-France) en partenariat avec EnJeu[x]

    Caroline Siffrein-Blanc, « La formation des juristes », le 25 novembre 2021  

    Organisé par le Laboratoire de Théorie du droit - LTD, Aix-Marseille Université sous la direction du Professeur Frédéric Rouvière.

    Caroline Siffrein-Blanc, « Éthique et déontologie de la recherche auprès de mineurs protégés », Séminaire organisé par la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse en partenariat avec la Mission de recherche Droit et Justice & l’Observatoire national de la protection de l'enfance. Avec le soutien du Centre Norbert Elias (UMR 8562, Marseille), Marseille, le 10 novembre 2021 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Les violences conjugales », le 28 avril 2021  

    Troisième édition de "La Faculté au Palais" organisée dans le cadre du partenariat de la Faculté de droit et de science politique avec la cour d'Appel d'Aix-en-Provence

    Caroline Siffrein-Blanc, « Besoins et droits de l’enfant et de l’adolescent dans les ruptures familiales », le 10 décembre 2020  

    Organisées par le Centre de recherche en droit Antoine Favre, Université Savoie Mont Blanc, et l’International Council on Shared Parenting

    Caroline Siffrein-Blanc, « Les 30 ans d'application de l'article 12 la Convention internationale des droits de l'enfant », le 29 novembre 2019  

    Organisé par le CERFAPS, Université de Bordeaux dans le cadre de la convention de recherche avec l'université d'Ottawa (Canada), Accès à la justice des enfants et vulnérabilité

    Caroline Siffrein-Blanc, « Variations autour de la sanction pénale », le 26 septembre 2019  

    Organisé par l’ISPEC, Aix-Marseille Université

    Caroline Siffrein-Blanc, « Les différents statuts en matière de protection de l'enfance », le 20 mai 2019  

    Organisé par le Laboratoire de droit privé et science criminelle, Faculté de droit et de science politique, Aix Marseille Université, et l'Université de Sherbrooke.

    Caroline Siffrein-Blanc, « La Faculté au Palais », le 23 avril 2019 

    Caroline Siffrein-Blanc, « La destination de l’immeuble », le 17 avril 2019  

    Organisé par Le GREDIAUC est à Faculté de droit et science politique Aix-Marseille Université dans le cadre des Entretiens du GREDIAUC

    Caroline Siffrein-Blanc, « La Faculté au Palais », le 09 février 2018  

    Organisé par la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de l’Université Aix-Marseille, l’Ecole Nationale de la Magistrature et la Cour d’Appel d’Aix en Provence

    Caroline Siffrein-Blanc, « De la filiation à l’affiliation : quelle place pour la supériorité de l’intérêt de l’enfant ? », « Le contrôle de proportionnalité en droit de la famille », In Le juge judiciaire face au contrôle de proportionnalité, aix en provence, le 04 décembre 2017  

    Colloque inter-laboratoires, Centre de Droit Economique et Laboratoire de Droit Privé et de Sciences Criminelles organisé sous la direction d’Anne-Claire Réglier et de Caroline Siffrein-Blanc

    Caroline Siffrein-Blanc, « Le juge judiciaire face au contrôle de proportionnalité », le 19 mai 2017 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Les 10 ans des lois du 5 mars 2007 », le 03 mars 2017 

    Caroline Siffrein-Blanc, « La mise en œuvre de la protection de l’enfance, regards croisés entre théorie et pratique », Les dix ans des lois du 5 mars 2007, Clermont Ferrand, le 01 mars 2017 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Actualisation du droit de la famille », Séminaire de formation continue de l'Ecole des avocats du Sud-Est, Aix Toulon, le 13 février 2016 

    Caroline Siffrein-Blanc, « Une lecture juridique du lien de filiation au soutien de la famille d’accueil », Regards croisés sur l’enfance et la famille, famille d’accueil et représentation, France, le 01 janvier 2016 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Marion Rousseaux, L'instrumentalisation de l'enfant mineur par ses parents, thèse soutenue en 2023 à Valenciennes Université Polytechnique HautsdeFrance sous la direction de Blandine Mallevaey, membres du jury : Clotilde Brunetti-Pons (Rapp.), Sophie Paricard (Rapp.), Eric Delemar et François-Xavier Roux-Demare  

    Signifiant « fait de considérer quelque chose ou quelqu’un comme un instrument, sous un angle utilitaire, pour parvenir à une fin », il peut être surprenant de voir le terme « instrumentalisation » associé aux termes « enfant mineur ». Pourtant, ces dernières années, la jurisprudence française emploie de manière croissante cette expression.Ne bénéficiant pas d’une définition légale, la notion d’instrumentalisation d’un enfant mineur par ses parents est particulièrement subjective. Tout individu, juriste ou profane, peut en avoir une perception propre, plus ou moins péjorative, eu égard à son éducation, ses convictions personnelles ou son vécu. La présente thèse a alors vocation à étudier l’appréhension juridique de cette notion en menant une réflexion sur la conciliation entre, d’une part, le droit des parents d’éduquer leur enfant comme ils l’entendent et, d’autre part, le respect de l’intérêt de l’enfant et des droits de ce dernier. La première partie est consacrée à un essai de définition de la notion d’instrumentalisation parentale. Une étude empirique permet de constater que les magistrats n’y font référence que dans les cas d’un conflit familial aigu ou de violences conjugales. La définition du terme « instrumentalisation » laisse pourtant présumer un champ plus vaste de la notion. L’appréhension jurisprudentielle étant trop réductrice, est alors proposée une conception élargie de l’instrumentalisation parentale s’articulant autour de deux critères cumulatifs : la finalité recherchée par les parents et l’atteinte à la santé, la sécurité, la moralité, l’image ou les relations personnelles de l’enfant. Cette approche élargie permet alors d’englober dans la notion diverses situations telles que l’enfant influenceur par ricochet, l’enfant associé à une idéologie parentale, l’enfant subissant une atteinte injustifiée à son corps humain ou encore l’enfant victime d’inceste. La seconde partie, relative au traitement juridique de l’instrumentalisation de l’enfant mineur par ses parents, présente les mesures existantes, en droit civil et en droit pénal, pour protéger l’enfant et réparer son préjudice mais aussi pour accompagner et au besoin sanctionner les parents. Face aux lacunes identifiées, des améliorations sont proposées et la création de nouveaux outils à ces différentes fins est préconisée.

  • Diane Assoko Mve, Pour une codification réelle du droit de la santé publique au Gabon, thèse soutenue en 2022 à Toulon sous la direction de Mélina Douchy-Oudot, membres du jury : Charles Mba-Owono (Rapp.)    

    Les autorités administratives et sanitaires semblent montrer une volonté de garantir et de protéger la santé des personnes. Or, l’état des lieux du droit de la santé publique ne traduit pas cette volonté d’améliorer les conditions sanitaires des populations. Ce travail de recherche contient des éléments issus des enquêtes sur le terrain pour cerner la réalité du pays. Cette étude permet de répondre au besoin de la codification réelle du droit de la santé publique pour organiser l’administration de santé publique, pour encadrer les activités en lien avec la santé publique, pour sécuriser la pratique médicale et tradimédicale, pour déterminer les droits des usagers du système de santé, pour protéger la santé des personnes par les moyens de santé publique, en montrant les forces et les faiblesses du système de santé gabonais. Des recommandations ont été faites pour inciter les autorités compétentes à réaliser des améliorations visant à rendre le système de santé gabonais efficace et de qualité.

    Katia Aribi, La place de l'enfant au sein de sa famille en droit algérien, thèse soutenue en 2021 à Bordeaux sous la direction de Adeline Gouttenoire, membres du jury : Mohammed Amin Al-Midani (Rapp.), Jean-Jacques Lemouland et Marie Lamarche  

    En droit de la famille algérien, la famille est la cellule de base de la société. Fidèle aux préceptes du droit musulman, le législateur algérien n’admet aucune relation en dehors du cadre du mariage, car celles-ci sont illicites par excellence. De ce fait, le droit de la famille algérien ne reconnait l’existence d’aucune famille constituée en dehors des liens du mariage. Cela explique en outre le peu d’intérêt que le législateur algérien a manifesté à l’égard de l’enfant né hors mariage.Le code de la famille algérien ne reconnait que la filiation légitime conçue dans les liens du mariage. Cette filiation légitime est caractérisée par la domination d’une conception patrilinéaire de la famille. Le père est présenté dans le code de la famille algérien comme le maitre du lien de filiation. Le législateur algérien n’organise que les règles relatives à la filiation paternelle légitime en négligeant la filiation maternelle de l’enfant né dans le mariage. La filiation de l’enfant né hors mariage est méconnue par la législation algérienne comme en droit musulman. L’enfant né en dehors du cadre d’un lien légal entre le père et la mère ne pourrait être légitiment rattaché à son géniteur. La prohibition du rattachement de l’enfant né hors mariage à son père engendre des conséquences néfastes. L’enfant légitime bénéficie d’un statut supérieur par rapport à l’enfant né hors mariage. Seul l’enfant légitime profite des droits d’ordre personnel et d’ordre patrimonial à l’égard de son père ; l’enfant issu de parents non mariés en est quasiment dépouillé. Ce dernier bénéficie de droits personnels restreints et très inférieurs à ceux de l’enfant légitime car il ne peut jouir de ses droits que vis-à-vis de sa mère si cette dernière le reconnait.

  • Nadia Ben Othman, La recherche d’un droit fondamental de l’enfant à la filiation : approche comparée, thèse soutenue en 2022 à Paris 8 sous la direction de Kamel Saïdi, membres du jury : Géraldine Mathieu (Rapp.), Mohammed Amin Al-Midani et Astrid Marais  

    Existe-t-il un droit fondamental de l’enfant à la filiation ? Cette question s’est posée à l’administration et au juge français, à propos d’enfants français comme étrangers (provenant notamment du Maghreb), pour qui l’établissement d’un lien de filiation s’est avéré tantôt difficile, tantôt impossible. Aujourd’hui encore, les conceptions traditionnelles de la filiation tant en France qu’au Maghreb font parfois obstacle à la reconnaissance d’un droit fondamental de l’enfant à la filiation. Ces conceptions traditionnelles sont perceptibles à travers la formulation ou l’interprétation tant de dispositions nationales de droit positif que d’instruments internationaux à vocation universelle. .../...Cette thèse s’attache à démontrer qu’il est possible de garantir un droit fondamental de l’enfant à une filiation, en France comme au Maghreb, en recherchant dans les textes- nationaux comme internationaux- mais également la jurisprudence, les éléments constitutifs de ce droit. .../...En France, les récents débats sur la filiation des enfants nés sous X, issus de GPA, ou de PMA de femmes, démontrent qu’en dépit des -récentes- avancées, il demeure difficile pour certaines catégories d’enfants de faire valoir leur droit à la filiation. Et ce, d’autant que les instruments internationaux ne garantissent pas suffisamment le caractère fondamental du droit à la filiation. .../...Dans le cas de l’Algérie et la Tunisie, il existe des sources textuelles incontestables plaidant en faveur de la reconnaissance d’un droit fondamental à la filiation de l’enfant. En droit marocain, bien que le code de la famille prohibe expressément l’établissement de la filiation paternelle naturelle, il semble que ce problème puisse être contourné par le biais de la procédure de de la reconnaissance. .../...L’étude de ces différents systèmes juridiques montre également qu’il existe, au-delà de leurs différences, des convergences qu’il est judicieux de mieux prendre en compte pour trancher certaines questions à dimension transnationale. Les sources de droit musulman, dont s’inspirent les législations relatives au droit de la famille des pays du Maghreb, ne contredisent pas notre analyse et révèlent à quel point les interprétations politiques et jurisprudentielles à l’œuvre pour nier à l’enfant le droit à une filiation sont davantage fondées sur un conservatisme moral que sur l’existence de normes sacrées prohibitives. Il ressort de ce travail comparatif que la garantie du droit de l’enfant à la filiation requiert un changement de paradigme tant au moment de la rédaction que de l’interprétation des lois en matière de filiation.