Historiquement, l’Union européenne a assez rapidement inscrit son action économique dans un cadre qui a eu pour objet de respecter les droits de la personne humaine : nombre de ses politiques ont été imprégnées de la volonté de faire respecter, en son sein comme à l’égard des pays tiers, ce que l’on appelle communément ses « valeurs ».
Avec l’entrée en vigueur de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, cet aspect du processus de la construction européenne est devenu tout à la fois visible et majeur. Or, face aux crises qui étreignent l’Union (crise économique, crise migratoire, crise identitaire), il devient indispensable de découvrir la manière dont elle déploie son pouvoir et ses compétences pour faire face à des défis qui marquent son présent et son futur.
Objectif du diplôme :
Si les droits de l’homme irriguent le champ du discours public en s’apparentant à une rhétorique politique, ils sont également saisis par le droit.
Ce diplôme entend présenter aux étudiants une vue générale et critique sur la manière dont le droit de l’Union européenne (mais également le droit international au sens large) appréhende les droits de l’homme au point d’en faire une technique de protection ainsi qu’une politique de promotion.
La plus-value du diplôme repose sur une approche théorique, pratique et interdisciplinaire de la question. Des cours seront en effet assurés par des juristes (publicistes et privatistes), spécialistes de droit de l’Union et du droit international, mais également des politistes.
Chaque année, un professeur invité d’une Université européenne ou américaine dispensera en anglais le Cours intitulé ‘Questioning European Integration and Human Rights’ et sera l’occasion d’aborder de grandes questions d’actualité (terrorisme, migrations, statut des lanceurs d’alerte, liens entre économie et droit de l’homme etc…)
L’insertion de cours en anglais marque la volonté de préparer au mieux les étudiants à un monde compétitif où la maîtrise de cette langue est indispensable dès que l’on désire intégrer des structures européennes ou internationales.
Master « indifférencié », il permettra aux étudiants soit de faire un stage (dans l’optique d’une insertion professionnelle rapide), soit d’écrire un mémoire (dans l’optique d’une poursuite des études par un doctorat ou éventuellement un deuxième M2).
Les étudiants seront ainsi en mesure de se spécialiser dans le domaine de la protection des droits de l’homme, domaine toujours plus pointu (techniquement) et essentiel (politiquement), à l’échelle nationale, européenne et internationale. A cette fin, ils seront formés afin de perfectionner leur maîtrise du raisonnement juridique, leur technique de recherche ainsi que leur aptitude oratoire.