Rémi Lefebvre, Municipales : quels enjeux démocratiques ?, 2020e éd., La Documentation française, 2024, Doc' en poche ( Place au débat ), 193 p.
La 4e de couverture indique :"Les élections municipales sont l'occasion de questionner la démocratie locale et ses modes de fonctionnement. L'auteur, Rémi Lefebvre, nous livre ici son point de vue, original et à rebours de certaines analyses, et ouvre ainsi le débat sur plusieurs points. Les communes sont-elles encore les aires privilégiées d'expression et de participation des citoyens, de proximité avec les élus ? Qui sont les élus locaux aujourd'hui ? Leur profil a-t-il évolué ? L'intercommunalité a-t-elle bousculé cette démocratie locale ? Comment s'insèrent les dispositifs de démocratie participative dans cette vie politique locale ? Pour répondre à ces questions, « Place au débat » vous propose le point de vue d'un auteur spécialiste."
Rémi Lefebvre, Les primaires. De l’engouement au désenchantement: de l'engouement au désenchantement ?, 20200e éd., La documentation Française, 2024, Doc' en poche ( Place au débat ), 187 p.
La 4e de couverture indique : "L'analyse pour éclairer le débat : une présentation claire et accessible des enjeux d'un grand débat de société / des comparaisons internationales pour ouvrir la réflexion / des encadrés pour apporter des informations complémentaires. Les primaires : de l'engouement au désenchantement ? 2020 est l'année de l'élection du président des États-Unis, après les longues « primaires » ayant désigné le candidat démocrate. Profondément ancrées dans les moeurs politiques américaines, et existant dans plusieurs pays du monde, les primaires ne se sont imposées que très récemment en France. Louées au départ par d'aucuns comme un outil de modernisation d'une démocratie représentative en crise, elles sont aujourd'hui sévèrement jugées par d'autres. Pourquoi se sont-elles substituées aux modes traditionnels de désignation des candidats dans de nombreux pays ? Quel est le profil sociologique des participants à ce type de consultation ? Quelle est l'efficacité électorale des primaires ? Ont-elles un avenir ? Pour répondre à ces questions,« Place au débat » vous propose le point de vue d'un auteur spécialiste."
Rémi Lefebvre, Les Mots des partis politiques, 20220e éd., Presses universitaire du Midi, 2024, Les mots de, 130 p.
Rémi Lefebvre, Faut-il désespérer de la gauche ?, 20220e éd., Textuel, 2024, Petite encyclopédie critique, 159 p.
La cause paraît entendue : la gauche a perdu la bataille des idées. Les catégories populaires ne s’identifient plus à elle. Elle donne en France depuis des années le spectacle de la désillusion, de la déception et de la désunion. Cet ouvrage propose une analyse plus nuancée : l’affaiblissement de la gauche tient plus à une logique d’offre que de demande. Si la droitisation de l’agenda politique est évidente, celle de « l’opinion » ou de la société est plus contestable. Alors que les inégalités sociales explosent, que la prise de conscience des enjeux écologiques est forte et que les mouvements féministes et antiracistes font preuve d’une grande vitalité, la gauche a toujours un avenir.
Telle est la thèse de Rémi Lefebvre, l’un des observateurs les plus avisés de la vie politique française. Il interroge ici les quatre grands défis de la gauche : conjuguer écologie et justice sociale, définir le peuple qu’elle entend représenter, surmonter la question du leadership et réinventer la forme partisane.
Rémi Lefebvre, Leçons d'introduction à la Science politique - 3e édition, 3e éd., Ellipses et Cairn, 2024, Leçons de droit, 350 p.
- Des leçons détaillées, des repères incontournables et des compléments pour gagner des points- Des sujets corrigés, classiques ou diffi ciles, pour s'entraîner avant l'examen ou le concours- Un questionnaire de 100 QCM pour faire le point sur ses connaissances- Une sélection de lectures pour aller plus loin- Un index
Rémi Lefebvre, Les primaires ouvertes. Un nouveau standard international ?, 2019e éd., 2024
Rémi Lefebvre, Emmanuel Taïeb, Séries politiques. Le pouvoir entre fiction et vérité, 2020e éd., 2024
Rémi Lefebvre, Sébastien Vignon (dir.), Démobilisation électorale dans la France urbaine. Les élections municipales de 2020: les élections municipales de 2020, 20230e éd., Presses universitaires de Rennes, 2024, Res Publica, 262 p.
Les élections municipales de mars 2020, organisées dans un contexte sanitaire inédit, ont enregistré une abstention massive dans la France urbaine. Elles ont été marquées par une écologisation des programmes, la « citoyennisation » des listes et des offres politiques, et la démonétisation des marques partisanes. Les monographies réalisées ici dans 14 grandes villes françaises (Amiens, Avignon, Bordeaux, La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Paris, Reims, Rennes, Strasbourg et Toulouse) analysent les variations de ces
dynamiques selon les configurations locales. Elles parviennent néanmoins à un résultat convergent : la démocratie urbaine se joue désormais entre les différentes fractions des classes supérieures.
Rémi Lefebvre, Sébastien Vignon, Politiser l’intercommunalité, Le cas des élections locales de 2020, 2023e éd., 2024
Si l'intercommunalité a été plus présente dans les débats municipaux que lors des campagnes précédentes, les programmes des candidats restent toujours peu précis sur les prérogatives respectives de la municipalité et de la communauté / métropole. Les propositions de campagne ne se réfèrent que très rarement directement aux leviers d'action des EPCI à fiscalité propre et tendent par conséquent à placer le citoyen à distance de la réalité de l’action publique communautaire. En dévoilant les enjeux et les conséquences pour la commune du renforcement du rôle des institutions intercommunales, les candidats craignent d’affaiblir la croyance en la capacité d’action des maires, et donc de nuire à la mobilisation des citoyens autour du scrutin municipal. Face à la progression de l’abstention, les thèmes de la proximité (« tranquillité », « bien vivre » « sécurité ») sont toujours très présents dans les professions de foi et les programmes des prétendants au pouvoir municipal. La démocratie intercommunale reste évanescente.
Rémi Lefebvre, Myriam Bachir, Guillaume Gourgues, Jessica Sainty (dir.), Des citoyens à la conquête des villes. Les listes citoyennes et participatives lors des élections municipales de 2020: les listes citoyennes et participatives lors des élections municipales de 2020, 20231e éd., CNRS Éditions, 2024, 326 p.
L’irruption de listes citoyennes et participatives (LCP) dans le paysage électoral constitue l’un des phénomènes notables de la campagne pour les municipales de 2020. Composées essentiellement d’individus peu habitués des instances traditionnelles de la démocratie représentative, les LCP emploient des méthodes alternatives de sélection des candidates et candidats et de construction du programme politique, en promettant d’instaurer une démocratie participative rénovée.
Cet ouvrage propose un état des lieux des recherches menées en science politique sur l’émergence de ces LCP lors des élections municipales de 2020, entre analyse d’ensemble et études de cas en contexte urbain (Amiens, Lille, Marseille, Montpellier, Poitiers, Strasbourg, Toulouse) ou rural (Saillans, Crest). Il interroge leurs ambitions politiques, leur composition sociale, leur diversité. A-t-on assisté à la naissance d’un « néo-municipalisme » à la française ? Quels liens établir avec d’autres mobilisations « citoyennes » ? En essayant de répondre à ces questions, l’ouvrage ambitionne de donner des points de repère pour comprendre la suite de la trajectoire des LCP, qui mèneront nombre d’entre elles jusqu’aux élections municipales de 2026.
Rémi Lefebvre, Didier Demazière, Des élus déclassés ?, puf, 2024, La vie des idées, 115 p.
"Classiquement associée au dévouement et à la noblesse de la charge, la condition d’élu devient aujourd’hui plus incertaine et l’image des élus se dégrade. Limitation du cumul des mandats, arrivée de novices en politique, raccourcissement des carrières, surveillance financière, incertitudes électorales, retraits précoces, perte de considération... Assurément, le métier d’élu et les conditions d’exercice des mandats évoluent. Mais dans quelles directions et avec quelle ampleur ? L’objectif de ce livre est d’analyser les transformations récentes du métier d’élu, en scrutant ce qui change dans les conditions d’exercice des mandats, dans les propriétés sociales de leurs détenteurs, dans les parcours politiques et les circulations dans et en dehors du monde politique, dans les modalités d’indemnisation et de rémunération des élus. Il est aussi d’examiner dans quelle mesure ces mouvements convergent, ou non, vers une précarisation des carrières, une dévalorisation des mandats, une banalisation du métier politique… En un mot, vers un déclassement des élus."
Rémi Lefebvre, Bernard Dolez, Anne-Cecile Douillet, Julien Fretel (dir.), L'entreprise Macron à l'épreuve du pouvoir, 2022e éd., Presses universitaires de Grenoble et Cairn, 2023, Libres cours ( Politique ), 296 p.
Après cinq ans au pouvoir, quel bilan peut-on faire de « l’entreprise politique » Macron ?Rassemblant les textes de vingt-neuf spécialistes de la vie politique et des politiques publiques, cet ouvrage porte sur la manière dont le fondateur d’En Marche ! a exercé le pouvoir pendant un mandat marqué par les crises : Gilets jaunes, puis pandémie mondiale.Portant leur réflexion sur les changements traduits par l’arrivée d’Emmanuel Macron à la tête de l’État, les auteurs analysent l’ampleur de la transformation du système partisan, des glissements de l’électorat et du renouvellement des élites politiques. Ils décryptent ainsi le style présidentiel d’Emmanuel Macron dans son rapport avec les institutions, analysent ses soutiens partisans, les opinions et les tendances électorales avec lesquelles il a dû composer, et décortiquent, au regard des promesses du candidat de 2017, les politiques publiques qu’il a entreprises.Loin de poser un regard définitif sur le mandat d’Emmanuel Macron, ce livre trace des perspectives éclairantes à la veille de l’élection présidentielle de 2022.Contribuent à l’ouvrage : V. Behr, K. Bernard, P. Bréchon, J. Bresson, É. Breton, R. Cos, F. Escalona, J.-M. Eymeri-Douzans, S. Fol, B. François, M. Gimat, G. Gourgues, C. Herlin-Giret, F. Jobard, A. Laurent, P. Le Lidec, P. Leroux, V. Martigny, A. Mazeaud, S. Michon, Y. Miot, É. Ollion, F. Pierru, P. Riutort, S. Strudel
Rémi Lefebvre, Bernard Dolez, Julien Fretel (dir.), L'entreprise Macron, 20190e éd., PUG, 2023, Libres cours ( Politique ), 274 p.
Comment résoudre l’énigme de l’élection d’Emmanuel Macron, ce jeune homme politique dépourvu des ressources qui expliquent habituellement la victoire à une présidentielle ?
Pour comprendre ce succès et saisir sa portée, l’ouvrage revisite la campagne et la mobilisation électorales, part à la recherche des électeurs de La République en Marche à la présidentielle et aux législatives puis, enfin, s’attache aux élites, cadres et militants d’une entreprise, dont le principal défi est désormais d’assurer sa pérennité.
Les auteurs proposent ainsi quelques clés essentielles non seulement pour comprendre ce qui s’est joué en 2017, mais aussi pour interroger le nouvel ordre partisan et électoral qui s’est mis en place et ainsi éclairer l’avenir en montrant que toute nouvelle entreprise politique est une construction fragile.
Rémi Lefebvre, Olivier Fillieule, Catherine Leclercq (dir.), Le malheur militant, 20220e éd., De Boeck Supérieur, 2023, Ouvertures politiques, 283 p.
Si les gratifications du militantisme ont été amplement étudiées, on connait moins les souffrances qu'il peut générer : désillusions, dévalorisations, doutes, tensions, usure, répression, exil... Ce livre les explore de manière inédite et propose une analyse sociologique là où les approches psychologisantes sont souvent privilégiées. Loin de décourager l'action collective, il vise à objectiver des mécanismes d'autant plus douloureux qu'ils restent impenses : fermeture des possibles, évolution des rapports de force, des stratégies et des répertoires d'action, tarissement des rétributions, transformations morphologiques des groupes mobilisés, dés-ajustements entre trajectoires institutionnelles et individuelles.
Les auteurs s'attachent à comprendre autant qu'a expliquer ces logiques à partir d'une pluralité de méthodes et d'objets (engagements partisans, associatifs, syndicaux, religieux, à l'échelle locale, nationale ou internationale), faisant de ce volume une référence sur les rouages de l'engagement et une contribution originale à la sociologie des affects.
Rémi Lefebvre, Sébastien Vignon (dir.), Politiser l'intercommunalité ?: le cas des élections locales de 2020, Presses universitaires du Septentrion et OpenEdition, 2023, Espaces politiques, 338 p.
Si l’intercommunalité a été plus présente dans les débats municipaux que lors des campagnes précédentes, les programmes des candidats restent toujours peu précis sur les prérogatives respectives de la municipalité et de la communauté / métropole. Les propositions de campagne ne se réfèrent que très rarement directement aux leviers d’action des EPCI à fiscalité propre et tendent par conséquent à placer le citoyen à distance de la réalité de l’action publique communautaire. En dévoilant les enjeux et les conséquences pour la commune du renforcement du rôle des institutions intercommunales, les candidats craignent d’affaiblir la croyance en la capacité d’action des maires, et donc de nuire à la mobilisation des citoyens autour du scrutin municipal. Face à la progression de l’abstention, les thèmes de la proximité (« tranquillité », « bien vivre », « sécurité ») sont toujours très présents dans les professions de foi et les programmes des prétendants au pouvoir municipal. La démocratie intercommunale reste évanescente
Rémi Lefebvre, Olivier Fillieule, Catherine Leclercq, Le malheur militant, De Boeck Supérieur et Cairn, 2023, Ouvertures politiques
Si les gratifications du militantisme ont été amplement étudiées, on connait moins les souffrances qu'il peut générer : désillusions, dévalorisations, doutes, tensions, usure, répression, exil... Ce livre les explore de manière inédite et propose une analyse sociologique là où les approches psychologisantes sont souvent privilégiées. Loin de décourager l'action collective, il vise à objectiver des mécanismes d'autant plus douloureux qu'ils restent impenses : fermeture des possibles, évolution des rapports de force, des stratégies et des répertoires d'action, tarissement des rétributions, transformations morphologiques des groupes mobilisés, dés-ajustements entre trajectoires institutionnelles et individuelles. Les auteurs s'attachent à comprendre autant qu'a expliquer ces logiques à partir d'une pluralité de méthodes et d'objets (engagements partisans, associatifs, syndicaux, religieux, à l'échelle locale, nationale ou internationale), faisant de ce volume une référence sur les rouages de l'engagement et une contribution originale à la sociologie des affects
Rémi Lefebvre, Leçons d'introduction à la science politique, 4e éd., Ellipses et Cyberlibris, 2022, 357 p.
Rémi Lefebvre, Emmanuel Taïeb, Séries politiques: le pouvoir entre fiction et vérité, deBoeck Supérieur, 2021
Rémi Lefebvre, Anne-Cécile Douillet, Sociologie politique du pouvoir local, Cairn et Armand Colin, 2020, Collection U ( Sociologie )
Site du diffuseur : "L'organisation territoriale est une question politique majeure, comme l'a illustré la récente réforme des régions en France et les vifs débats qu'elle a suscités. C'est en effet à l'échelle locale que le pouvoir politique semble le plus incarné, à travers les élus locaux et les administrations déconcentrées de l'État. Les réformes décentralisatrices ont également rendu les Pouvoirs locaux plus visibles. En s'intéressant aux relations de pouvoir et à la façon dont se déploie l'action publique au niveau infranational, cet ouvrage propose une analyse complète du pouvoir politique local. L'étude des collectivités territoriales, des élus qui sont à leur tête comme de leurs administrations, est en effet articulée à celle des groupes d'intérêts, des experts qui agissent auprès d'elles ou encore des mobilisations sociales locales. C'est ainsi à la fois la place des Pouvoirs locaux dans le système politique national et l'exercice localisé du pouvoir politique qui sont interrogés. À travers cette étude du pouvoir à l'échelle locale, c'est toute une réflexion sur les modalités d'exercice du pouvoir politique dans les démocraties représentatives qui est ici proposée."
Rémi Lefebvre, Municipales: quels enjeux démocratiques?, La Documentaion française et La Documentation française, 2020
Rémi Lefebvre, Bernard Dolez, Julien Fretel, L'entreprise Macron, Cairn et P.U.G., 2020, Libres cours Politique
Comment résoudre l'énigme de l'élection d'Emmanuel Macron, ce jeune homme politique dépourvu des ressources qui expliquent habituellement la victoire à une présidentielle ? Pour comprendre ce succès et saisir sa portée, l'ouvrage revisite la campagne et la mobilisation électorales, part à la recherche des électeurs de La République en Marche à la présidentielle et aux législatives puis, enfin, s'attache aux élites, cadres et militants d'une entreprise, dont le principal défi est désormais d'assurer sa pérennité. Les auteurs proposent ainsi quelques clés essentielles non seulement pour comprendre ce qui s'est joué en 2017, mais aussi pour interroger le nouvel ordre partisan et électoral qui s'est mis en place et ainsi éclairer l'avenir en montrant que toute nouvelle entreprise politique est une construction fragile
Rémi Lefebvre, Emmanuel Taïeb (dir.), Séries politiques: le pouvoir entre fiction et vérité, De Boeck supérieur, 2020, Ouvertures politiques, 192 p.
Rémi Lefebvre, Les primaires: de l'engouement au désenchantement ?, La Documentation française, 2020
Rémi Lefebvre, Après la défaite. Analyse critique de la Rénovation au parti socialiste, 2018e éd., 2019
Rémi Lefebvre, Eric Treille (dir.), Les primaires ouvertes en France: adoption, codification, mobilisation, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019, 319 p.
En s'imposant d'abord en 2006 sous une forme « fermée », puis dans un cadre résolument « ouvert » en 2011, la procédure des primaires n'a pas seulement désigné pour le PS une nouvelle profession de foi démocratique. En déplaçant près de 3 millions de sympathisants socialistes, elle a également inventé un système inédit de sélection des candidats qui irrigue désormais l'ensemble de la vie politique française. Longtemps considérées comme contraires à la culture politique hexagonale et à l'esprit des institutions de la Ve République, les primaires sont aujourd'hui érigées en modèle de participation par les partis politiques, d'EELV à LR. Ce sont les enseignements des recherches proposées par cet ouvrage : la machinerie partisane et l'ingénierie électorale qui donnent le visage des primaires représentent plus qu'une solution procédurale choisie par des formations politiques en crise de leadership. Elles résultent aussi de l'adaptation de la pratique américaine à la culture française d'un fait majoritaire fragilisé depuis 2002 par l'émergence de la tripartition de l'espace politique. Par la rapidité et l'ampleur de leur transposition, elles consacrent également une offre militante, une pratique civique, un rituel de légitimation, un défi logistique et une mise en récit de la vie partisane qui encadrent de manière nouvelle les façons d'élire et de se faire élire. Le choix des primaires ne saurait cependant se lire comme le simple résultat d'une adaptation mécanique d'un système d'investiture étranger. La perte du monopole de la désignation de leur candidat n'a été concédée par les élites et les adhérents de ces organisations qu'au prix de la conservation de la maîtrise des règles du jeu partisan. Les primaires constituent bien en cela un mode de régulation de la concurrence par-delà leur caractère démocratique. L'objectif de cet ouvrage collectif est de revenir sur les processus qui ont conduit à l'adoption – de la pression réformiste à la délégitimation des modes de…
Rémi Lefebvre, Eric Treille (dir.), Les primaires ouvertes: un nouveau standard international ?, Presses universitaires du Septentrion et OpenEdition, 2019, Espaces politiques, 356 p.
La 4e de couv. indique : "Le temps des vertus magiques prêtées aux primaires, du renouvellement de la vie démocratique à la rénovation des partis, aura été de courte durée. Des États-Unis à la France, l'heure est aujourd'hui au désenchantement. Ce retournement d'image doit nous interroger. Comment cet instrument de régulation de la compétition politique a pu se muer en facteur de divisions et d'imprévisibilité électorale ? Pour interroger cette crise de la primarisation des systèmes partisans, les enquêtes rassemblées dans cet ouvrage, menées de l'Argentine à la Russie, montrent pourquoi la contagion de ce système électoral ne saurait se lire comme le simple résultat d'une adaptation mécanique du modèle nord-américain ou d'un processus irrésistible de diffusion. C'est le paradoxe de ce nouveau standard international de désignation. Alors qu'il peine de plus en plus à démontrer son efficacité et sa légitimité, le retour aux modes de sélection antérieurs reste plus que jamais un sujet tabou pour les partis"
Rémi Lefebvre, Michel David, Bruno Duriez, Georges Voix (dir.), Roubaix: 50 ans de transformations urbaines et de mutations sociales, Presses universitaires du Septentrion et OpenEdition, 2019, Histoire et civilisations en ligne
Roubaix a attiré depuis des décennies de nombreux chercheurs de disciplines diverses (sociologues, économistes, historiens, géographes, anthropologues…). Les caractéristiques peu communes de la ville, son histoire industrielle singulière, les transformations successives de son cadre urbain en font, à bien des égards, une ville laboratoire. Ces travaux restent souvent peu connus ou peu accessibles. L’ouvrage, issu d’un colloque organisé en novembre 2003, propose une synthèse de ces divers travaux, récents ou plus anciens, et trace de nouvelles pistes de réflexion sur la ville. Un retour sur les transformations de la ville depuis cinquante ans s’imposait alors que Roubaix est engagé dans une dynamique de renouvellement urbain qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir. L’ouvrage rassemble des contributions d’historiens, de géographes, de sociologues, de politistes mais aussi d’acteurs politiques et administratifs de la ville.
Rémi Lefebvre, Après la défaite: analyse critique de la rénovation au Parti socialiste, 2002-2007-2017, Fondation Jean Jaurès, 2018, Collection dirigée par Gilles Finchelstein et Laurent Cohen, 49 p.
Rémi Lefebvre, Sylvain Lavelle, Martine Legris Revel (dir.), Critiques du dialogue: discussion, traduction, participation, Presses universitaires du Septentrion et OpenEdition, 2018
Le dialogue est-il au cœur de notre vie sociale ? Est-il aujourd'hui un pilier de la démocratie ? Un remède au conflit ou un rempart contre les passions et la violence ? Quels échanges permet-il entre élus et citoyens ou entre experts et profanes ? L’ouvrage tente de répondre à ces questions par la critique des théories et des pratiques du dialogue et de leurs usages politiques. Il prend le parti d’explorer les points aveugles du dialogisme et de ses méthodes, de la logique à l’anthropologie, et de l’éthique à la politique, à partir d’auteurs tels que Habermas, Jacques, Latour, Callon, Mansbridge, Rosanvallon, Honneth. Il s’appuie en outre sur un ensemble de cas qui révèlent les conditions et les limites du dialogue dans une variété d’arènes, de la sphère publique à la sphère privée : Grenelle de l’environnement, débats publics, jurys citoyens, organisations de travail... L’ouvrage tire toute sa richesse des contributions de chercheurs confirmés issus de plusieurs disciplines (philosophie, linguistique, sociologie, science politique,…)
Rémi Lefebvre, Anne-Cécile Douillet, Sociologie politique du pouvoir local, Armand Colin, 2017, Collection U ( Sociologie ), 271 p.
La 4e de couverture indique : "L'organisation territoriale est une question politique majeure, comme l'a illustré la récente réforme des régions en France et les vifs débats qu'elle a suscités. C'est en effet à l'échelle locale que le pouvoir politique semble le plus incarné, à travers les élus locaux et les administrations déconcentrées de l'État. Les réformes décentralisatrices ont également rendu les Pouvoirs locaux plus visibles. En s'intéressant aux relations de pouvoir et à la façon dont se déploie l'action publique au niveau infranational, cet ouvrage propose une analyse complète du pouvoir politique local. L'étude des collectivités territoriales, des élus qui sont à leur tête comme de leurs administrations, est en effet articulée à celle des groupes d'intérêts, des experts qui agissent auprès d'elles ou encore des mobilisations sociales locales. C'est ainsi à la fois la place des Pouvoirs locaux dans le système politique national et l'exercice localisé du pouvoir politique qui sont interrogés. À travers cette étude du pouvoir à l'échelle locale, c'est toute une réflexion sur les modalités d'exercice du pouvoir politique dans les démocraties représentatives qui est ici proposée."
Rémi Lefebvre, Leçons d'introduction à la science politique, Ellipses, 2017
Rémi Lefebvre, Sylvain Lavelle, Martine Legris Revel (dir.), Critiques du dialogue: discussion, traduction, participation, Presses Universitaires du Septentrion, 2016, Espaces politiques, 401 p.
Rémi Lefebvre, Antoine Roger (dir.), Les partis politiques à l'épreuve des procédures délibératives, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2015, 217 p.
Les organisations partisanes sont aujourd'hui affectées par des procédures mises au point dans le but de promouvoir une démocratie délibérative. Elles se trouvent disqualifiées et concurrencées dans leur rôle de production du bien commun et de définition d'une offre politique. En proclamant le déclin de leur représentativité et de leur ancrage social, divers agents se plaisent à caractériser un épuisement de l'encadrement partisan traditionnel et prétendent imposer des formes substitutives d'association à la prise de décision. Eux-mêmes saisis par l'impératif délibératif, les animateurs des partis politiques sont amenés à mettre en place de nouveaux outils centrés sur le débat contradictoire et argumenté ; ils estiment s'adapter ainsi à un contexte de « démocratisation » des modes d'organisation, d'individualisation du militantisme et d'émergence d'une « nouvelle » demande d'engagement. La définition des programmes et des orientations politiques, pendant les campagnes notamment, prend une dimension délibérative inédite en associant militants, adhérents et électeurs. L'objectif de l'ouvrage est d'analyser à la fois les partis dans la démocratie délibérative et la démocratie délibérative dans les partis. L'impératif délibératif, s'il est incorporé et devient un élément d'une rhétorique modernisatrice des partis, produit des effets limités et contrastés. Les contributions ici rassemblées en restituent les usages en les replaçant toujours dans le contexte d'organisations et de configurations données. Peu formalisés et rarement accordés aux principes stricts de la démocratie délibérative, les dispositifs mis en place sont souvent instrumentalisés…
Rémi Lefebvre, Dominique Reynié, Démocratie représentative, démocratie participative, Editions de l'Aube, 2015, 72 p.
Rémi Lefebvre, Christian Le-Bart (dir.), La proximité en politique.: Usages, rhétoriques, pratiques, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2015, 305 p.
Justice de proximité, police de proximité, démocratie de proximité... Le pouvoir politique est aujourd'hui avant tout soucieux de paraître proche des citoyens. Le mot proximité est sans cesse utilisé par les élus. Il n'en a pas toujours été ainsi. La proximité s'est imposée, en quelques années, comme une catégorie d'évidence. Nouvelle idéologie ? Nouveau référentiel d'action publique ? Nouveau mythe propre aux sociétés post-modernes ? Mais de quoi parle-t-on exactement ? Proximité géographique ? Sociale ? Matérielle ? Politique ? Symbolique ? L'objectif de ce livre est d'interroger cette catégorie à partir de contributions qui résultent d'enquêtes de terrain précises. L'ouvrage s'efforcera d'abord de mettre en perspective l'économie symbolique de la proximité au regard de différentes disciplines et traditions de pensée. Il s'intéressera ensuite aux façons de faire de la politique dans ce nouveau contexte : comment fait-on campagne à l'ère de la proximité ? Quels liens y a-t-il entre proximité et parité ? On montrera ensuite comment l'injonction à paraître proche transforme l'action publique. Les décisions doivent être prises au plus près de ceux qu'elles concernent, les politiques publiques doivent coller à leurs besoins immédiats. C'est vrai en matière de sécurité, d'action culturelle, de politique de la Ville, de démocratie locale. Enfin, nous restituerons le rôle des médias dans ces transformations. L'injonction à faire proche est en effet aussi forte chez les journalistes que chez les politiques. De même que les professionnels de la politique cherchent en permanence à conjurer la distance qui, objectivement, les sépare des citoyens ordinaires, les médias entretiennent l'illusion…
Rémi Lefebvre, Leçons d'introduction à la science politique, 2e éd., Ellipses, 2013, Leçons de droit, 335 p.
Présentation par l'éditeur "- Des leçons détaillées et des repères incontournables - Des sujets corrigés, classiques ou difficiles, pour s'entraîner avant l'examen ou le concours - Des sélections de lecture pour aller plus loin - Un index des notions "
Rémi Lefebvre, Les primaires socialistes: la fin du parti militant, Raisons d'agir éditions, 2011, 172 p.
Rémi Lefebvre, Leçons d'introduction à la science politique, Ellipses, 2010, Leçons de droit, 281 p.
Rémi Lefebvre, Alain Garrigou, Jacques Le Bohec, Voter et se taire ?: monopoles politiques, influences médiatiques, Éditions Syllepse, 2008, Document de la Fondation Copernic, 142 p.
Rémi Lefebvre, Martine Legris Revel, Cécile Blatrix, Loïc Blondiaux, Jean-Michel Fourniau, Bertrand Hériard Dubreuil (dir.), Le débat public, La Découverte, 2007, Recherches, 412 p.
Rémi Lefebvre, Michel David, Bruno Duriez (dir.), Roubaix: cinquante ans de transformations urbaines et de mutations sociales, Presses universitaires du Septentrion, 2006, Histoire et civilisations, 296 p.
Rémi Lefebvre, Frédéric Sawicki, La société des socialistes: le PS aujourd'hui, Éditions du Croquant, 2006, Collection Savoir-agir, 255 p.
Rémi Lefebvre, Les métamorphoses d'une identité locale Inventaire bibliographique des travaux universitaires portant sur Roubaix : genèse de la roubaisien-ité, Lire à Roubaix, Médiathèque de Roubaix et Ville de Roubaix, 2003, Les cahiers de Roubaix, 64 p.
Rémi Lefebvre, « Préface », Le "cinéma de banlieue" : représentation des quartiers populaires ? Enjeux d'un cinéma entre réalité et fantasme, 2024
Rémi Lefebvre, « Politistes en Campagne. Les savoirs académiques à l’épreuve de l’élection », À la conquête des villes : sociologie politique des élections municipales de 2014 en France, 2024
Rémi Lefebvre, « Les variations programmatiques de campagne. Primaires et modulations de l’offre politique à droite et à gauche », La présidentielle chamboule-tout, La communication politique au prisme du "dégagisme", 2024
Rémi Lefebvre, « Comment le parti socialiste a-t-il pu s’effondrer si vite ? », Que faire des partis politiques, 2024
Rémi Lefebvre, « Les temporalités bousculées des programmes. Primaires ouvertes et variations de l’offre politique (2016-2017) », Temporalité(s) politique(s), Le temps dans l'action politique collective, 2024
Rémi Lefebvre, « Processus de politisation et constitution d’une scène électorale municipale à Roubaix (1892-1896) », Histoires d'élections, 2024
Rémi Lefebvre, Hélène Michel, Sandrine Lévêque, Jean-Gabriel Contamin, « Socialisme Municipal », Rencontres avec Michel Offerlé, 2024
Rémi Lefebvre, Frédéric Sawicki, « Pourquoi les enseignants français tournent-ils aujourd’hui le dos à l’engagement politique ? », La politique désenchantée ? Perspectives sociologiques autour des travaux de Daniel Gaxie, 2024
Rémi Lefebvre, « Les défaites au Parti socialiste français. La régulation par la « rénovation » du désordre partisan (2002, 2007, 2017) », La défaite électorale. Productions, appropriations, bifurcations, 2024
Rémi Lefebvre, « Introduction générale. Les primaires ouvertes : nouveau standard international de sélection ? », Les primaires ouvertes : nouveau standard international de sélection ?, 2024
Rémi Lefebvre, « « Rien ne s’est passé comme prévu ». Les effets imprévisibles des primaires françaises », Les primaires ouvertes. Un nouveau standard international ?, 2024
Rémi Lefebvre, « Experimenting with open non-partisan primaries : LaPrimaire.org (2016-2017) », Innovations, Reinvented Politics and Representative Democracy, 2024
Rémi Lefebvre, « Introduction générale. La science politique mise au défi par Emmanuel Macron », L’entreprise Macron, 2024
Rémi Lefebvre, « Introduction à la première partie. La victoire improbable d'un candidat surdoté », L’entreprise Macron, 2024
Rémi Lefebvre, « Les députés en Marche issus du Parti socialiste. Sociologie d’une migration partisane », L’entreprise Macron, 2024
Rémi Lefebvre, « Le récit d’une campagne ‘ratée’. La mise en intrigue par la presse écrite de la campagne de Ségolène Royal lors de l’élection présidentielle de 2007 », Médias, campagnes et élections, 2024
Rémi Lefebvre, « La laïcité au Parti socialiste. De l'emblème au problème », Les nouveaux vocabulaires de la laïcité, 2024
Rémi Lefebvre, « Les élections municipales de 1977 et la nationalisation de la vie politique locale », Les élections municipales de 1977, 2024
Rémi Lefebvre, « Démocratiser la démocratie locale : partons d’abord d’un diagnostic », DémocraSi !? Regards croisés sur la démocratie locale à la hauteur de l’urgence écologique et sociale, 2024
Rémi Lefebvre, « Des partis en apesanteur sociale ? », La fin des partis ?, 2024
Rémi Lefebvre, « La gestion complexe de l’emploi du temps de Pierre Mauroy », Pierre Mauroy, passeurs d’avenir ?, 2024
Rémi Lefebvre, « Chapitre 1. Pierre Mauroy l'élu local », Pierre Mauroy, passeurs d’avenir ?, 2024
Rémi Lefebvre, « Se vouer à la politique sans complètement en vivre. Les adjoints au maire et leurs rémunérations », La rémunération du travail politique, 2024
Rémi Lefebvre, « Introduction. L’activité politique au prisme des séries », Séries politiques. Le pouvoir entre fiction et vérité, 2024
Rémi Lefebvre, « Rendre sensible l’illusion du professionnel de la politique. Philippe Rickwaert dans Baron Noir », Séries politiques. Le pouvoir entre fiction et vérité, 2024
Rémi Lefebvre, « Qui sont les élus locaux ? Vers une professionnalisation de la politique locale », Le métier d’élu local. Statuts, pouvoir et transparence, 2024
Rémi Lefebvre, « Etat », Histoire globale des socialismes XIXe-XXIe siècle, 2024
Rémi Lefebvre, « Chapitre 8. Être candidat à l’élection présidentielle : les transformations de la légitimité partisane », Nouvelle sociologie politique de la France, 2024
Rémi Lefebvre, « Introduction générale. À l’épreuve du pouvoir. L’entreprise Macron entre continuités et singularités », L'entreprise Macron à l'épreuve du pouvoir., 2024
Rémi Lefebvre, « Introduction à la deuxième partie. Une entreprise collective ? », L'entreprise Macron à l'épreuve du pouvoir, 2024
Rémi Lefebvre, Olivier Fillieule, Catherine Leclercq, « Les Tribulations de l’engagement. Contribution à une sociologie des affects », Le malheur militant, 2024
Rémi Lefebvre, « Souffrir mais tenir. Militer à la gauche du PS », Le malheur militant, 2024
Rémi Lefebvre, « La transformation d'une hégémonie locale. Lille depuis les années 1970 : du bastion socialiste ou fief aubryiste », Espaces Politiques, 2024
Rémi Lefebvre, « Déprofessionnalisons la politique », Réveiller la démocratie, 2024
Rémi Lefebvre, « Un choc de démocratie », Réveiller la démocratie, 2024
Rémi Lefebvre, « The Undoing of the French Socialist Party », The Resistible Corrosion of Europe's Center-Left after 2008, 2024
Rémi Lefebvre, « François Mitterrand et la conquête du pouvoir. Des mairies à l’Élysée (1971-1981) », François Mitterrand et les territoires. Sensibilités et pouvoirs, 2024
Rémi Lefebvre, « Quelques tendances nationales des élections municipales de 2020 », Res Publica, 2024
Rémi Lefebvre, Sébastien Vignon, « Politiser l'intercommunalité. Configurations favorables, stratégies avortées », Politiser l'intercommunalité ? Le cas des élections locales de 2020, 2024
Rémi Lefebvre, « La Métropole européenne de Lille dans la campagne municipale. Les velléités de politisation de EELV et de la France Insoumise », Politiser l'intercommunalité ? Le cas des élections locales de 2020, 2024
Rémi Lefebvre, « La politique : une affaire de professionnels ? », Manuel indocile de sciences sociales, 2024
Rémi Lefebvre, « Les partis représentent qui ? », Manuel indocile de sciences sociales, 2024
Rémi Lefebvre, « Démocratie participative », Encyclopédie Universalis, 2024
Rémi Lefebvre, « Les gilets jaunes », Encyclopédie Universalis, 2024
Rémi Lefebvre, « La gauche non communiste depuis 1945 », Encyclopédie Universalis, 2024
Rémi Lefebvre, « En Marche ! à l’épreuve du local. Jouer la carte du territoire ? », L'entreprise Macron à l'épreuve du pouvoir, 2023
Rémi Lefebvre, Christian Le Bart, Eric Treille, « Les livres de défaite au Parti socialiste (2002-2007-2017). Luttes interprétatives et prises de position politique », Les livres des politiques : publier pour être élu.e ?, 2023
Rémi Lefebvre, Nathalie Ethuin, « "Rendre le beffroi aux lillois. Le processus de sélection d'une liste citoyenne-La France Insoumise à Lille" », CNRS Alpha, 2023
Rémi Lefebvre, Tristan HAUTE, « Lille : Martine Aubry mise au défi de l’écologie politique », Démobilisation électorale dans la France urbaine. Les élections municipales de 2020, 2023
Rémi Lefebvre, Olivier Fillieule, Catherine Leclercq, « Les tribulations de l’engagement. Contribution à une sociologie des affects », in Olivier Fillieule, Catherine Leclercq, Rémi Lefebvre (dir.), Le malheur militant, De Boeck Supérieur, 2022, pp. 7-31
Rémi Lefebvre, Tudi Kernaleggen, Romain Pasquier, « Des rendez vous électoraux manqués? La nationalisation des scrutins régionaux (1986-2015) », 30 ans de démocratie régionale. Des régions pour quoi faire ?, 2019
Rémi Lefebvre, Sandrine Lévêque, Anne-France Taiclet, « Rationaliser l’informel ? Le porte-à-porte au parti socialiste lors des élections municipales de 2014 », À la conquête des villes. Sociologie politique des élections municipales de 2014 en France, 2019
Les pratiques de campagne, par-delà leur grande variété et inventivité, ne sont pas un univers de pure fluidité. C’est tout l’intérêt de la notion de répertoire que de le montrer (Desrumaux, Lefebvre, 2016 et Tilly, 1984). Le choix des techniques de campagne, plutôt stable dans le temps, se fait sur la base de la préférence pour la familiarité mais sous contraintes (les manières de faire campagne dépendent dans une large mesure des ressources des candidats). Le recours au porte-à-porte présuppose ainsi de fortes ressources militantes et une bonne connaissance et maîtrise du territoire (Schnapper, 2017). Pratique routinisée, il appartient au répertoire de campagne traditionnel en France, même s’il est inégalement pratiqué localement. Partie intégrante du folklore électoral, cette technique qui met en scène le candidat ou le militant en posture d’écoute et d’humilité fait néanmoins l’objet d’un renouveau depuis les années 2000. La valorisation de la « proximité », la montée de l’abste...
Rémi Lefebvre, Bernard Dolez, Julien Fretel, « Introduction générale. La science politique mise au défi par Emmanuel Macron », in Bernard Dolez, Julien Fretel, Rémi Lefebvre (dir.), L'entreprise Macron, Presses universitaires de Grenoble, 2019, pp. 9-17
Rémi Lefebvre, Frédéric Sawicki, « Pourquoi les enseignants français tournent-ils aujourd’hui le dos à l’engagement politique ? », in Lorenzo Barrault-Stella, Brigitte Gaïti, Patrick Lehingue (dir.), La politique désenchantée ? perspectives sociologiques. Mélanges en l’honneur de Daniel Gaxie, Presses universitaires de Rennes, 2019
Rémi Lefebvre, Éric Treille, « Vers une primarisation de la vie politique française ? », in Lefebvre, Remi, Treille, Éric (dir.), Les primaires ouvertes en France. Adoption, codification, mobilisation, Presses universitaires de Rennes, 2016, pp. 11-36
Rémi Lefebvre, « Extr. de : "TGSB", 2000, 2 »: un socialisme devenu institution. Une approche historique de la fédération socialiste du Nord de la France, Extr. de : "TGSB", 2000, 2 - Bibliogr. p. 166-167, Le socialisme des Beffrois,, 2000, pp. -
Rémi Lefebvre, « Extr. de : "Politix", 1997, 38 »: la prise de rôle d'un héritier, Extr. de : "Politix", 1997, 38 - Notes bibliogr, Etre maire à Roubaix,, 1997, pp. -
Rémi Lefebvre, « Les Gilets jaunes et la crise de la représentation », Administration – Revue de l'administration territoriale de l'Etat, 2024, n°2019
Rémi Lefebvre, « Les primaires : de la martingale de la victoire à la machine à perdre ? », https://www.revuepolitique.fr/les-primaires-de-la-martingale-de-la-victoire-a-la-machine-a-perdre/, 2024, n°2018-07-20
Rémi Lefebvre, Thomas Frinault, Sébastien Vignon, « Les élections municipales 2020: enjeux et problématiques », Municipales 2020, des élections pas comme les autres ?, 2024, n°2020
Les élections municipales occupent traditionnellement une place centrale dans la vie politique française à plusieurs titres : commune comme cellule de base de la démocratie ; échelon de proximité ; maire comme personnage politique préféré des Français ; ancrage territorial et distribution de ressources pour les partis ; test national pour l’Exécutif… Celles de 2020 ont en outre eu à connaître un épisode épidémique exceptionnel, qui a les a fortement impactées. Partant, ce scrutin soulève un certain nombre de questions et de regards à la fois divers complémentaires qu’il est proposé d’explorer dans ce dossier : crise des vocations ; connexion du local au national ; équilibre entre logiques partisanes et a-partisanes ; standardisation et différenciation des programmes électoraux ; place désormais faite aux questions d’intercommunalité en général, et analyse de la configuration lyonnaise sui generis ; la question du genre (féminisation) en campagne ; le phénomène abstentionniste, en contexte exceptionnel ; l’organisation du scrutin proprement dite…
Rémi Lefebvre, « Peut-on parler d'une dénationalisation des élections municipales ? », Municipales 2020, des élections pas comme les autres ?, 2024, n°2020
Rémi Lefebvre, « Vers un nouveau modèle partisan ? Entre déclassement des partis de gouvernement et avènement des partis-mouvements », Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux, 2024, n°2018
Rémi Lefebvre, « Les Gilets jaunes et les exigences de la représentation politique », La vie des idées, 2024, n°2019-09-10
Rémi Lefebvre, « Quelles leçons historiques et politiques tirer du municipalisme ouvrier ? », Mouvements : des idées et des luttes, 2024, n°2020-03-03
Les entreprises municipalistes d’aujourd’hui sont souvent présentées sous le registre de la nouveauté. Si ce « néo-municipalisme » présente en effet des caractéristiques originales, en premier lieu par l’importance centrale donnée à la participation des citoyens, beaucoup des questions qu’il soulève ne sont pas nouvelles, mais renvoient à l’expérience du municipalisme ouvrier qui se développe à partir de la fin du XIXe siècle en France. Les expériences du socialisme et du communisme municipal peuvent constituer un réservoir de bonnes pratiques et d’expériences historiques dans lequel puiser dès lors qu’on veut reconstruire des perspectives de changement social.
Rémi Lefebvre, « Municipales 2020 : La République en marche au défi de l’ancrage politique local », Métropolitiques, 2024, n°2020
Rémi Lefebvre, « LaPrimaire.org : une démarche citoyenne à l’épreuve des règles du jeu politique », Quaderni, 2024, n°2020
LaPrimaire.org constitue une initiative inédite en ce qu’elle met en place une procédure de sélection d’un candidat à l’élection présidentielle hors des partis. Elle s’inscrit contre les partis dans la mesure où elle en constitue un substitut, et produit des fonctionnalités qui leur étaient jusque réservées : organiser et réguler un processus compétitif de désignation ouvert via internet, créer les conditions d’un débat, coproduire les programmes, former les candidats, les aider, les financer. LaPrimaire.org témoigne d’une forme de maturation technique et politique de l’idée de faire l’économie des médiations partisanes, mais si la démarche subvertit avec succès le modèle partisan, elle bute sur les règles du jeu institutionnel et politique.
Rémi Lefebvre, « Municipales 2020 : les partis politiques, invisibles et omniprésents », La vie des idées, 2024, n°2020
Rémi Lefebvre, « Vague verte et débâcle d’En Marche », Revue Esprit, 2024, n°2020
Rémi Lefebvre, « Tension and negotiation at the heart of mid-level political professionalization: The case of deputy mayors », Revue Francaise de Science Politique, 2024, n°2021
L’article porte sur les cas de professionnalisation politique intermédiaire et une catégorie spécifique d’élus (les adjoints de communes urbaines) et leur rapport à la rémunération. Il s’appuie sur un corpus de 56 entretiens. Comment les adjoints arrivent-ils à concilier leur métier et leur mandat, souvent chronophage, alors qu’ils ne peuvent vivre exclusivement de leurs indemnités ? Quelles sont les conditions de possibilité de cette conciliation ? À quelles réalités économiques correspond-elle ? Les adjoints sont-ils en mesure de moduler activité professionnelle et activité politique pour ajuster leurs sources de revenus ? La rémunération est certes le résultat de calculs d’utilité mais les transactions dont elle relève sont socialement situées et s’apparentent à des arbitrages. Si la situation des élus est source de tensions financières et personnelles entre leur engagement politique, leur activité professionnelle et la sphère « hors-travail », l’enquête montre que ces élus recherchent un équilibre entre ces divers éléments. Trois séries de variables sont analysées : l’investissement dans le mandat et le montant de l’indemnité perçue, le type de profession occupée et l’inscription dans la sphère familiale.
Rémi Lefebvre, « Les partis politiques comptent-ils encore ? », Études : revue de culture contemporaine, 2024, n°2021
En dépit de la conception gaullienne d’une élection présidentielle conçue comme la rencontre entre une personnalité et le peuple, les partis se sont imposés depuis 1970 comme des acteurs centraux du scrutin. Mais, pour diverses raisons, cette topographie est en crise. Les débats autour des primaires en sont un signe. Pourtant, les partis traditionnels disposent encore d’une bonne implantation locale. Dans la mesure où ils peuvent encore rassembler des ressources collectives, ils n’ont pas dit leur dernier mot.
Rémi Lefebvre, « Emmanuel Macron, from disruption to trivialization », Revue Esprit, 2024, n°2021
Élu à gauche en 2017, Emmanuel Macron vise sans ambiguïtés une réélection à droite, comme en témoignent son programme économique, ainsi que son insistance sur la question des libertés et la concentration des pouvoirs. Mais il est surtout fort des faiblesses de ses adversaires.
Rémi Lefebvre, « Faire campagne pour l'élection présidentielle. La légitimation par le terrain », Métropolitiques, 2024, n°2022
Rémi Lefebvre, « Les primaires : entre désillusion et expérimentation », La vie des idées, 2024, n°2022-04-12
Rémi Lefebvre, Guillaume Petit, Camille Bedock, Marion Paoletti, « Faire face à la contestation de la représentation politique : le rapport des élu.e.s à la démocratie », Politique et Sociétés, 2024, n°2022
Rémi Lefebvre, « Que sont devenus les partis-mouvements ? La France insoumise et La République en marche depuis 2017 », Revue Esprit, 2024, n°2022
Les partis-mouvements LREM et LFI, peu démocratiques, sont surtout des partis personnels, qui ont pour vocation de préparer l’élection de leur dirigeant à la présidence de la République.
Rémi Lefebvre, « Vers une dé-démocratisation partisane ? Une approche comparée de la France insoumise et de la République en Marche », Politique et Sociétés, 2024, n°2022-03
L’article s’attache à l’analyse de deux partis récents (la République en Marche et la France insoumise), qui se présentent comme des mouvements, créés à l’occasion de l’élection présidentielle de 2017. Il porte sur leur modèle de démocratie interne très proche et en rupture avec les formes de démocratie des partis dits « traditionnels » comme le Parti socialiste. Les processus décisionnels de ces partis sont très centralisés. Les adhérents ont un droit de vote et de désignation des candidats et des leaders limités, même s’ils disposent d’une forte autonomie à la base. Au-delà de leurs divergences idéologiques, ces partis sont des entreprises partisanes présidentialisées structurées autour de leur leader.
Rémi Lefebvre, « Les partis politiques : déliquescents et structurants », Revue Esprit, 2024, n°2023-03
Les organisations partisanes sont dans un état de faiblesse historique : sans militants, repliés sur leurs luttes internes, ils suscitent une grande défiance dans l’opinion. Ils sont pourtant essentiels à la démocratie.
Rémi Lefebvre, « Saisir le métier politique par les agendas », Temporalités : revue de sciences sociales et humaines, 2024, n°2022
L’article analyse les agendas d’élus en France (élus locaux, maires, parlementaires) et leur rapport aux temps. L’agenda plonge l’élu dans les dilemmes de l’emploi du temps, qui est à la fois un ensemble de ressources (le capital temps est un capital politique) et un ensemble de contraintes (le temps est compté et défini par des contraintes exogènes)… On met l’accent sur deux points saillants. D’abord la fabrique de l’agenda n’est pas une entreprise individuelle, mais un travail politique collectif dans lequel les entourages et équipes jouent un rôle essentiel. Ensuite cette fabrication suppose un ensemble d’arbitrages liés aux contraintes de rôles, les ressources et la position des élus que les agendas doivent concilier. On s’attache à l’agenda contenant puis à l’agenda contenu. Les élus cherchent à rationaliser leur temps mais ce travail se heurte à de nombreuses limites.
Rémi Lefebvre, « La République en marche. Les marges partisanes de l’entreprise Macron », Politika : la politique à l'épreuve des sciences sociales, 2024, n°2022
Rémi Lefebvre, « The République En Marche party and the 2020 municipal elections: between partisan affirmation and invisibility », Politix, 2023, n°2022
L’article analyse la manière dont La République En Marche a mis en avant ou/et occulté l’étiquette de ses candidats aux élections municipales de 2020. Les candidats du parti présidentiel cherchent à occulter leur appartenance partisane, coûteuse politiquement, mais ne peuvent se soustraire à une forme de visibilité partisane. Dans la première phase de la campagne, le processus de sélection des candidats confère une forte publicité à leur affiliation politique. Faute de structures locales et pour contrôler le processus, LREM a en effet décidé de procéder à la distribution des investitures de manière très centralisée en la confiant à une commission nationale. Les candidats « marcheurs » ont par ailleurs été fortement rappelés à l’ordre de leur identité partidaire, notamment par leurs adversaires. Les candidats sont tiraillés dans leurs communes entre des injonctions et contraintes contradictoires. Entre affirmation et invisibilité partisanes, la direction nationale, tout comme les têtes de listes, cherchent ainsi à construire un optimum territorial de discrétion partisane.
Rémi Lefebvre, Guillaume Petit, Camille Bedock, Marion Paoletti, « Faire face à la contestation de la représentation politique : le rapport des élu.e.s à la démocratie », Politique et Sociétés, 2022, n°2
Rémi Lefebvre, Julien Talpin, Guillaume Petit, « Local councilors and public participation. Sociology of a category of elected representatives between functional specialization and positional subordination », Participations, 2021, n°2020-03-04
Les délégations municipales à la démocratie participative se sont banalisées depuis deux décennies, mais on manque encore d’études systématiques de ce phénomène. À partir d’une description d’ensemble et d’entretiens, l’article analyse ces adjoint·es, afin de restituer leurs caractéristiques sociales et politiques et les logiques de la fonction. Celle-ci s’avère peu valorisée, et ces élu·es oscillent entre spécialisation fonctionnelle et misère positionnelle. Une majorité ne signale pas d’appétence particulière en matière de participation, malgré des dispositions repérables. Nous décrivons quatre types d’élu·es : indifférents, croyants managériaux, croyants militants et opposants, dont l’évolution, d’ensemble et dans les trajectoires, constitue un enjeu de recherche.
Rémi Lefebvre, Julien Talpin, Guillaume Petit, « Les adjoint·es à la démocratie participative. Une catégorie d’élu·es entre spécialisation fonctionnelle et misère positionnelle », Participations - Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, 2020, n°2627, pp. 41-75
Rémi Lefebvre, Sébastien Vignon, « Vers un déconfinement politique de l’intercommunalité dans les campagnes municipales ? », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2020, n°118, pp. 81-85
Rémi Lefebvre, Myriam Bachir, « The construction of civic councils in Amiens and Lille: the random and compulsory nature of audience-building », Participations, 2019, n°2019
Résumé : Si la fabrication des publics est un aspect central de la participation, sa boîte noire a rarement été ouverte. Résultant d’une sollicitation politique, les conseils citoyens (CC) relèvent de cette logique de production institutionnelle d’un public. Nourris des acquis des sciences sociales sur la participation et des effets censitaires qu’elles mettent en exergue, les CC cherchent à impliquer les « sans voix » par le moyen, en autres techniques, du tirage au sort, censé extraire de la population un public de profanes. Cependant, face aux difficultés de recrutement, loin d’être une étape inaugurale, la fabrique du public des CC est un work in progress courant sans cesse après son public.
Rémi Lefebvre, « La "rénovation", réponse aux crises post-défaites de 1993, 2002 et 2007 », Recherche socialiste, 2019, n°2017-07
Rémi Lefebvre, Martine Legris, « Le chercheur au chevet de la démocratie ? Une expérience de recherche impliquée dans la démocratie participative en région Nord-Pas-de-Calais », Sociologies pratiques, 2019, n°2018
Les chercheurs en sciences sociales sont mobilisés comme experts dans les processus et dispositifs de démocratie participative. L’article revient sur une double expérience dans la politique menée par la région Nord-Pas-de-Calais et interroge les transactions entre chercheurs et monde de la participation (pouvoirs publics, professionnels de la participation, élus, techniciens...). Il analyse d’abord la commande sociale puis les logiques d’action des chercheurs-experts. Il montre les tensions et dissensions que génère cette coopération.
Rémi Lefebvre, « Pierre Mauroy et la culture : entre politique de rayonnement et fabrication d'un nouvel électorat local », d5ed1a18-b1a0-4fd1-a6dd-9d2fe5b301e7, 2019, n°2018
Rémi Lefebvre, Myriam Bachir, « La fabrique des publics de la participation : l’aléatoire et l’obligatoire dans la constitution des conseils citoyens à Amiens et Lille », Participations - Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, 2019, n°2, pp. 167-194
Rémi Lefebvre, Thomas Alam, Rafaël Cos, Guillaume Courty, Antonio Delfini [et alii], « Pour une sociologie politique de la nuit »: Introduction, Cultures & conflits, 2017, n°105106
Rémi Lefebvre, Éric Treille, « Le déclenchement des primaires ouvertes chez Les Républicains et au Parti Socialiste. Entre poids du précédent de 2011 et bricolages organisationnels (2016-2017) », Revue Française de Science Politique, 2017, n°6, pp. 1167-1185
Rémi Lefebvre, « Adoption, institutionnalisation et diffusion des primaires ouvertes. Une approche comparée franco-italienne », Revue internationale de politique comparée , 2016, n° 22, pp. 371-395
L’article développe une analyse comparée des primaires en France et en Italie. Quels sont les facteurs ont conduit les élites dirigeantes et les militants à se déposséder de leur fonction de sélection des candidats ? L’adoption des primaires est le plus souvent le produit de bricolages organisationnels dans des conjonctures de crise. Le modèle italien de primaire de coalition n’a pas réussi à s’imposer en France où la diffusion des primaires à l’échelle locale est limitée. D’emblée concurrentielles en France, les primaires y sont utilisées dans le cadre d’un parti politique pour réguler la concurrence interne.
Rémi Lefebvre, « Pour une sociologie des répertoires d’actions électorales », Politix , 2016, n° ° 113, pp. 5-16
Pour analyser les pratiques, les techniques et les savoirs mobilisés lors des campagnes électorales, cet article propose l’usage de la notion de répertoires d’actions électorales. La littérature sur les campagnes électorales est généralement dominée par des considérations d’efficience électorale et les changements observés dans les pratiques sont principalement liés à des évolutions technologiques. La notion de répertoires d’actions électorales permet d’analyser les choix produits par les agents dans un contexte où « le choix des armes » est structuré historiquement et sociologiquement. Les agents puisent dans des répertoires d’actions électorales en fonction de contextes politiques enserrés dans des cadres légaux, en fonction aussi de leur appartenance partisane et du rapport de force interne aux partis. La notion de répertoire permet aussi d’expliquer les mobilisations électorales en tenant compte des trajectoires des agents mobilisés et des interactions qu’ils entretiennent avec leurs publics. Enfin, il s’agit aussi d’analyser les évolutions historiques et géographiques des répertoires en lien avec des croyances qui entourent les modes d’action et les phénomènes de circulation dont ils font l’objet.
Rémi Lefebvre, « La modernisation du porte-à-porte au Parti socialiste. Réinvention d’un répertoire de campagne et inerties militantes », Politix , 2016, n° ° 113, pp. 91-115
Le PS a engagé lors de l’élection présidentielle de 2012 une campagne de porte-à-porte d’une ampleur et d’une forme inédites. Ce dispositif est le produit de la mobilisation de trois jeunes militants ayant participé à la campagne de B. Obama en 2008 et contribué à leur diffusion en France. Ces réformateurs imposent une méthode de porte-à-porte en rupture avec les usages pragmatiques, intuitifs et bricolés de cette technique traditionnelle. Ils sont porteurs d’une conception rationalisée du porte-à-porte qui doit être selon eux « managée », systématisée, ciblée, standardisée et quantifiée. L’article analyse cette entreprise de rationalisation et de managérialisation du porte-à-porte en s’attachant aux raisons de son « succès » mais aussi aux limites qu’elle rencontre.
Rémi Lefebvre, Clément Desrumaux, « Faire campagne [introd. et coord. du dossier du n°113 de Politix] », Politix, 2016, n°113
Rémi Lefebvre, « IV. Les élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Une non-campagne ? », 2016, pp. 93-109
Lefebvre Rémi. IV. Les élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Une non-campagne ?. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 36, 2016. Les élections locales françaises 2014-2015. pp. 93-109.
Rémi Lefebvre, « Du PS à l’UMP : De quoi les primaires sont-elles le nom ? », Savoir/Agir , 2015, n° ° 32, pp. 21-28
Rémi Lefebvre, « Le militantisme socialiste n'est plus ce qu'il n'a jamais été : Modèle de l'engagement distancié et transformations du militantisme au Parti socialiste », Politix , 2013, n° ° 102, pp. 7-33
Construit par Jacques Ion, le modèle de l’engagement distancié a acquis aujourd’hui la force de l’évidence. Il se diffuse et se légitime de manière circulaire des acteurs vers les observateurs. Véritable prophétie autoréalisatrice, il s’est imposé comme une catégorie du sens commun militant qui valorise au Parti socialiste une conception du militantisme centrée sur l’autonomie individuelle. L’article montre que le modèle occulte les phénomènes de continuité et homogénéise les formes d’investissement militant diverses, hier et aujourd’hui. Il montre aussi que la figure du militant distancié est devenue la représentation légitime de l’engagement au Parti socialiste. On cherche ici à penser conjointement représentations du militantisme et pratiques militantes dans cette organisation.
Rémi Lefebvre, Guillaume Marrel, « Logiques partisanes, territorialisation et capital politique européen », 2012
« Je voudrais vous donner la composition des listes européennes. Je vais commencer par les principes : d’abord il ne faut pas confondre le Parlement européen et l’Assemblée nationale. C’est un Parlement où il n’y a pas de 49-3, pas de vote bloqué, pas de vedettariat, pas forcément de notoriété, pas d’ordonnance, il est maître de son ordre du jour. […] Du coup, je voudrais donner quelques conseils à la future direction pour les élaborer. Le premier conseil, cela va vous paraître bizarre mais c...
Rémi Lefebvre, « Politiste et socialiste . Une politique d'enquête au PS », Revue internationale de politique comparée , 2011, n° 17, pp. 127-139
RésuméL’article propose une réflexion sur les effets d’un double statut d’observateur et de militant sur l’étude ethnographique du parti socialiste. Il s’attache à montrer les profits de recherche tirés de cette position mais aussi ses écueils et limites. Les conduites des acteurs observés sont toujours biaisées par l’attribution de rôles. Ces prescriptions de rôles sont sans doute plus fluides et contradictoires dans le cas considéré. Cette renégociation dans le temps prend une forme particulière dans la mesure où la double identité exerce des injonctions fortes à la restitution des travaux aux acteurs.
Rémi Lefebvre, « Entre démocratie d'opinion et démocratie participative », Nouvelles FondationS , 2007, n° ° 7-8, pp. 20-29
Rémi Lefebvre, « Défaite de la gauche : le 21 avril 2002 n'était pas un accident », Savoir/Agir , 2007, n° ° 1, pp. 23-28
Rémi Lefebvre, « Partie II : Comment le socialisme parlementarisme s'est-il nourri du parlementarisme », Parlement, Revue d'histoire politique , 2006, n° ° 6, pp. 81-106
Rémi Lefebvre, « Le socialisme français et la classe ouvrière », Nouvelles FondationS , 2006, n° ° 1, pp. 64-75
Rémi Lefebvre, Jean-François Sirinelli, Gérard Grunberg, « Partie II : Comment le socialisme parlementarisme s'est-il nourri du parlementarisme ? », Parlement, Revue d'histoire politique, 2006, n°6, pp. 81-106
Rémi Lefebvre, « L'action publique de proximité relève-t-elle du client-centrisme ? », 2006, pp. 1-15
On se propose ici d'analyser la diffusion du réfèrent de la proximité dans les dispositifs et les discours d'action publique et son articulation parfois problématique avec la figure de l'usager ou du client. A quelles conceptions et qualifications du public, de l'acteur, du ressortissant... l'action publique de proximité s'adosse-t-elle ? Sur quelle vision de l'acteur la relation dite de « proximité » est-elle indexée ? On montre que la « proximité » constitue le support d'une clientélisation des publics mais que sa plasticité autorise en fait des usages très variables. Dans le flou qui entoure l'action publique de proximité se logent des définitions très différenciées et peu stabilisées de l'usager.
Rémi Lefebvre, « Rapprocher l’élu et le citoyen. La proximité dans le débat sur la limitation du cumul des mandats (1998-2000) », 2005
La proximité est devenue dans le champ politique une référence obligée, un mot d’ordre unanimement mis en avant par le personnel politique et pensé comme un remède à la crise du politique. Dans le contexte de plus en plus intériorisé par les élus d’une crise de la représentation, la proximité est perçue comme une manière de ressourcer la légitimité politique et de refonder le lien représentatif en ancrant les pratiques politiques dans l’immédiateté et la concrétude des problèmes rencontrés pa...
Rémi Lefebvre, Christian Le Bart, « Présentation », 2005
Le succès rencontré par un mot ou une expression constitue toujours un mystère. Nous ne sommes ici pas les premiers à nous étonner des usages de plus en plus fréquents, dans le langage sociopolitique, du terme de « proximité ». Il prend désormais place dans les désignations les plus solennelles : démocratie de proximité, justice de proximité, police de proximité, et finalement République des proximités. Qui plus est, c’est dans la bouche d’un Premier ministre (Jean-Pierre Raffarin), et sous s...
Rémi Lefebvre, « Le socialisme français soluble dans l'institution municipale ? Forme partisane et emprise institutionnelle : Roubaix (1892-1983) », Revue française de science politique , 2004, n° 54, pp. 237-260
Résumé
Les analyses historiques disponibles sur le socialisme français mettent en avant trois caractéristiques qui fondent sa forte singularité : faiblesse de l’organisation, liens relâchés avec le monde ouvrier, rapport tourmenté au pouvoir. L’article se propose de montrer qu’une analyse attentive aux effets qu’a produit le très fort ancrage municipal du socialisme français permet de reconsidérer ces particularités. Dès lors, si l’on fait droit aux réalités municipales dans l’histoire du socialisme français, le municipalisme apparaît comme une des modalités principales de l’intégration à la fois institutionnelle et sociale du socialisme dans le système politique français. L’article s’attache pour ce faire à une étude de cas, celui de Roubaix, ville socialiste, quasiment sans discontinuité entre 1892 et 1983. On montre comment les socialistes intériorisent le rôle de maire, apparaissent peu à peu captifs de l’institution municipale et comment le municipalisme tend à dissoudre le socialisme.
Rémi Lefebvre, « La difficile notabilisation de Martine Aubry à Lille. Entre prescriptions de rôles et contraintes d'identité », 2004, pp. 119-146
La difficile notabilisation de Martine Aubry à Lille. Entre prescriptions de rôles et contraintes d'identité
Rémi Lefebvre
L'objet de l'article est d'étudier le travail d'enracinement local de Martine Aubry, élue maire de Lille lors des élections municipales de 2001. On montre que la prise de fonction de M. Aubry obéit à une stratégie volontariste d'ancrage local et qu'elle participe d'une entreprise de notabilisation dont on analyse l'économie. A Lille, elle cherche à jeter les bases d'une implantation locale « sûre » qui la préserve des infortunes de la carrière politique et lui permette d'enrichir son répertoire politique d'un mandat de « proximité ». Mais cette stratégie volontariste d'ancrage local se heurte à de nombreuses difficultés. Tout se passe comme si la nouvelle élue ne parvenait que difficilement à surmonter les désajustements entre son identité et le rôle auquel elle doit s'ajuster, entre les attentes qu'elles suscitent et les ressources qui sont les siennes, entre ses dispositions sociales et les prescriptions de rôles qui pèsent sur ses pratiques.
Rémi Lefebvre, « Le conseil des buveurs de bière de Roubaix (1892-1902). Subversion et apprentissage des règles du jeu institutionnel », 2001, pp. 87-115
« Le conseil des buveurs de bière » de Roubaix (1892-1902). Subversion et apprentissage des règles du jeu institutionnel
Rémi Lefebvre
A la fin du XIXe siècle, c'est à l'échelle municipale qu'est d'abord concédée une place dans le jeu politique aux élites ouvrières. Les socialistes cherchent alors à s'appuyer sur les municipalités pour en subvertir les règles et augmenter leurs ressources. Ils contribuent par là même à la mise en forme de l'institution municipale. Lieux d'expérimentation du socialisme, les communes constituent ainsi un précieux laboratoire de recherche. A partir d'une étude de cas (la municipalité ouvrière de Roubaix entre 1892 et 1902), l'article vise à montrer comment, en cherchant à transformer l'institution municipale, les socialistes sont transformés par elle. Certes ils contribuent à modifier l'institution en lui conférant un sens politique et en développant l'interventionnisme municipal. Mais, ce faisant, ils doivent en intérioriser les usages et tendent à reproduire les pratiques traditionnelles.
Rémi Lefebvre, « Être maire à Roubaix. La prise de rôle d'un héritier », 1997, pp. 63-87
Être maire à Roubaix. La prise de rôle d'un héritier.
Rémy Lefebvre [63-87].
L'entrée dans une institution est un moment privilégié pour analyser les pratiques et les représentations qui y ont cours. Entendue ici comme une prise de rôle, elle constitue un moment d'apprentissage où un nouvel acteur s'approprie des savoir-faire et intériorise des représentations. L'étude d'une succession mayorale à Roubaix fait apparaître que les rôles qu'endosse le nouvel édile s'articule en trois registres distincts (territorial, politique, managérial) qu'il doit mettre en cohérence. Au prix d'un bricolage permanent et en fonction de ses propres ressources politiques, le maire s'ajuste plus qu'il se conforme à l'ensemble des normes qui définissent à un moment donné le rôle de maire.
Rémi Lefebvre, « Bande(s) dessinée(s), comics, pouvoir et politique », le 13 octobre 2022
Organisé par le LARSH, Polytechnique Hauts-de-France
Rémi Lefebvre, « Baron Noir », le 18 novembre 2021
Organisé pour le laboratoire du changement social et politique de l'Université de Paris par Nathalie Montoya, MCF en sociologie, Université de Paris et Federico Tarragoni, MCF HDR en sociologie et Directeur du CRIPOLIS, Université de Paris
Rémi Lefebvre, « Pierre Mauroy et la culture : entre politique de rayonnement et fabrication d'un nouvel électorat local », le 23 octobre 2019
Vendredi 6 octobre se tiendra, dans l’auditorium du Palais des Beaux-Arts de Lille, un colloque intitulé « Pierre Mauroy et la culture ». Organisé par l’université de Lille-SHS sous la forme de quatre tables rondes, il sera consacré à l’action de Pierre Mauroy en faveur du développement culturel tant au niveau national lorsqu’il était Premier ministre qu’au niveau territorial dans ses nombreuses fonctions d’élu local dans le département du Nord.
Rémi Lefebvre, « Les partis ont-ils encore besoin des militants (et si oui desquels ?) », le 23 octobre 2019
Faut-il, un siècle après la conférence de Weber sur la naissance des partis politiques modernes et les formes l’engagement partisan, souscrire au cliché actuel de la disparition du militantisme classique, de la désyndicalisation et du recul des organisations partisanes au profit de coalitions électorales animées par de simples supporteurs, d’entreprises politiques à durée de vie limitée et sans doctrine précise, de Think Tank et de fondations ? Ne doit-on pas au contraire observer le succès de nouvelles formes de mobilisation et d’action et la substitution –lente ou soudaine- de certains modes de construction des causes à d’autres, plus anciens ou plus institutionnalisés, plus encadrés et moins décentralisés ? Comment penser, autrement que sur les modes symétriques de la déploration (« la fin des militants ») ou de l’enchantement, ces nouveaux engagements et ces nouvelles figures militantes ? Et que nous disent ces changements des manières de faire cause et de ce qui fait qu’une cause prend ou ne prend pas.
Rémi Lefebvre, « La primaire.org : format extra-partisan ou amorce d'un parti plate-forme ? », le 23 octobre 2019
Rémi Lefebvre, « Les députés en Marche issus du Parti socialiste », le 23 octobre 2019
Rémi Lefebvre, « Le cumul des mandats dans le Nord : les parlementaires face aux nouvelles règles du jeu politique », le 23 octobre 2019
Les lois du 14 février 2014 sont censées « mettre un terme définitif » au cumul des mandats électifs, singularité historique et démocratique hexagonale. Pour la troisième fois en près de quarante ans, une majorité socialiste est parvenue à réglementer l’exercice simultané et durable de plusieurs mandats électifs. Le cumul avait d’abord été limité à deux mandats importants en 1985. Depuis 2000, la loi interdisait aux parlementaires européens une autre fonction nationale. Elle limitait le cumul d’un parlementaire national ou européen à un seul mandat local et à deux le cumul de mandats locaux. Elle interdisait en outre le cumul de fonctions exécutives locales. En 2014, ce sont les grandes institutions françaises du « député-maire » ou du « sénateur-président de conseil départemental » qui sont visées, après plusieurs décennies de répit. Les textes prévoient alors qu’un parlementaire ne pourra plus désormais cumuler son mandat avec aucune présidence ou vice-présidence d’une quelconque collectivité territoriale, intercommunalité ou syndicat mixte. Prudemment, les parlementaires planifient la mise en œuvre de cette réforme en reportant son application de plus de trois ans, aux élections postérieures au 31 mars 2017. Outre l’analyse des mobiles politiques d’une incompatibilité finalement assez inattendue, la loi de 2014 et son application à l’issue des deux scrutins législatif et sénatorial de 2017, offrent l’occasion d’un examen « grandeur nature » des effets d’une modification des « règles du jeu » politique sur la structuration du personnel politique français. Cet examen est l’objet de la présente journée d’étude, première étape du volet CUMUL2017 de l’ANR ALCOV, et qui rassemble une dizaine de chercheurs répartis sur une quinzaine de départements. La journée sera l’occasion de présenter les premiers résultats des enquêtes de terrain réalisées dans neuf territoires sur les effets de la loi et ses anticipations plus ou moins contrariées par « le phénomène Macron », parmi les candidats et les élus de juin et septembre 2017, ainsi que les éléments introductifs à l’objectivation statistique nationale des recompositions des positions de pouvoir parmi le personnel politique français.
Rémi Lefebvre, « Le tirage au sort en politique. Etat des lieux et perspectives contemporaines », le 10 octobre 2019
Rémi Lefebvre, « Fiefs et ancrages politiques », le 01 juin 2017
Organisé par le CESSP (CNRS-EHESS-Université Paris 1) et le LIPHA (Université Paris Est) dans le cadre de l’Atelier personnalisation des liens politiques du Labex TEPSIS
Rémi Lefebvre, « Des idées et des partis », le 23 mai 2017
Sous la responsabilité scientifique de Thibaut Rioufreyt, Docteur en science politique, Laboratoire Triangle/Lyon
Rémi Lefebvre, Éric Treille, « La primaire de la belle alliance populaire. Le pluralisme partisan à l'épreuve de l'anticipation de la défaite », Journée d'études "Les primaires ouvertes de droite et de gauche. Le cycle présidentiel 2016-2017", Paris, le 22 février 2017
Rémi Lefebvre, Martine Legris, Myriam Bachir, « S'émanciper pour faire société ? Entre individuel et collectif, pouvoir d'agir et recherche de reconnaissance. Retour critique sur les tensions dans les démarches participatives d'initiative citoyenne », Colloque "Les expérimentations démocratiques aujourd’hui : convergences, fragmentations, portées politiques", Saint-Denis, le 26 janvier 2017
Rémi Lefebvre, Myriam Bachir, « Une comparaison des conseils citoyens dans plusieurs villes en région Hauts de France », Colloque "Participation citoyenne. Expériences et limites d'un idéal de démocratie", Tours, le 16 juin 2016
Rémi Lefebvre, Thomas Alam, Rafaël Cos, Guillaume Courty, Antonio Delfini [et alii], « Un orchestre sans chef ? Un exercice de réflexivité collective autour d’une enquête sur les " Politiques de la nuit " », Enquêtes collectives en sciences sociales, Dijon, le 26 juin 2014
Rémi Lefebvre, Daniela Giannetti, Frédéric Sawicki, « Les primaires en France et en Italie », Congrès de l'Association française de science politique (AFSP), Paris, le 09 juillet 2013