Colloque organisé par l'Université de Trente, et les Universités de Lille, de Limoges et de Nantes sous la direction des professeures Luisa Antoniolli et Cinzia Piciocchi...
Colloque organisé par la Faculté de droit et de science politique, Université de Reims Champagne Ardenne, en l'honneur de M Marcel Sinkondo ...
Conférence organisée par l'Association Nantaise de Droit Public ...
Workshop organised by Basile Ridard, Agustín E Ferraro and Juan José Rastrollo, Universidad Salamanca...
Colloque de clôture : La standardisation de la réparation du dommage corporel organisé par le centre de recherche en droit Antoine Favre, l'IUF et la Faculté de droit, Université...
Une séance des Déjeuners du droit parlementaire, organisés par Damien Connil, Priscilla Jensel Monge et Audrey de Montis ...
Séminaire interdisciplinaire organisé par la Faculté de Droit, Université de Poitiers sous la direction scientifique de Sébastien Kott, Université de Poitiers INSP...
10e Conférence du Cycle de séminaires "L’urgence écologique au prétoire" par Sciences Po Toulouse, le LASP, et la SFDE sous la direction scientifique de Christel Cournil, Sciences Po Toulouse...
Vous recherchez une formation en droit ou en science politique ?univ-droit présente les diplômes et formations dispensés dans les facultés de droit et les IPAG.
Consulter les manifestations scientifiques ayant fait l’objet d’enregistrements vidéos.
La question de la souveraineté sur les océans et le début de la mo...
29mars2024
Conférence organisée par Carlos-Miguel Herrera, directeur du CPJP, CY Cergy Paris Université.
Tradition et usage politique de l'histoire constitutionnelle : un dia...
10juin2022
Co-organisée par Institut franco-allemand de sciences historiques et sociales et Max-Planck-Institut für Rechtsgeschichte und Rechtstheorie...
Les cercles viennois de l’entre-deux-guerres
10déc.2021
Colloque international organisé par le CPJP sous la responsabilité de Carlos Miguel Herrera et François Lecoutre
Krausisme juridique et politique en Europe
12mars2021
Droit et politique au service de l'idéal de l'Humanité
Colloque pluridisciplinaire organisé par Oscar Ferreira, historien du droit au CREDESPO.
Droits subjectifs et citoyenneté
Classiques Garnier11 / 2019
Langues et Nations au XIXe siècle
9juin2017
Organisé par le Centre de Philosophie Juridique et Politique de l’Université de Cergy-Pontoise
Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, 3...
SHFD12 / 2015
La pensée du Doyen Hauriou à l'épreuve du temps : quel(s) héritag...
Près de cinquante contributions autour de l'actualité de l'oeuvre de Maurice Hauriou
Presses Universitaires d'Aix-Marseille01 / 2015
Droit naturel et droits de l’homme
Actes des Journées Internat. de la SHD, Grenoble-Vizille, 27-30 mai 2009
Presses universitaires de Grenoble03 / 2011
27mai2009
Journées internationales de la Société d'Histoire du Droit
Caroula Argyriadis-Kervégan, « Tradition et usage politique de l'histoire constitutionnelle : un dialogue interdisciplinaire et comparatiste », le 09 juin 2022
Co-organisée par Institut franco-allemand de sciences historiques et sociales et Max-Planck-Institut für Rechtsgeschichte und Rechtstheorie et soutenue par l'Université franco-allemande
Léna Sylvestre, Le régime linguistique des Nations Unies , thèse en cours depuis 2021 en co-direction avec Frederick Dhondt
Le régime linguistique d'une Organisation Internationale est un élément qui constitue bien plus qu'un simple outil de communication. C'est tout du moins ce qu'explique R. Phillipson lorsqu'il évoque le multilinguisme des Nations Unies, « le régime linguistique actuel reflète le pouvoir politique plus qu'un quelconque principe d'égalité » (R.Phillipson, Langues internationales et droits humains internationaux, 2002). Cette citation décrit parfaitement le postulat de départ de cette thèse intitulée « Le régime linguistique des Nations Unies : un multilinguisme coincé entre intérêts étatiques et volonté d'affirmation. » En effet, il s'agit d'étudier ici l'enjeu géopolitique, mais aussi juridique et linguistique de l'instauration et de l'évolution du plurilinguisme onusien. Bien que la question de la communication soit l'un des défis fondamentaux qui se présentent aux États membres lors de l'institution d'une Organisation Internationale, elle est très souvent politisée et le régime linguistique devient plus un instrument de puissance que de compréhension entre pays. À cet égard, il existe dès la création des Nations Unies une certaine corrélation entre l'évolution du régime linguistique de l'ONU et la situation géopolitique de la Guerre froide, le sujet de l'accession au statut de langue de travail étant généralement abordé lors de périodes charnières de cette époque. Toutefois, cette politisation du régime linguistique onusien est encore présente dans les années post-guerre froide, notamment avec la volonté de plus en plus croissante pour des États comme l'Allemagne, le Japon ou même l'Inde de voir leurs langues parvenir au statut de langue onusienne. Finalement, la question qui reste en suspens est de comprendre dans quelle mesure ce multilinguisme très politique des Organisations Internationales est à la fois un outil jouant en faveur et en défaveur de la communication dans les grandes instances du système onusien, mais aussi démontrant les rapports de force entre États membres.
Bruno Martin-Gay, L' agent public confronté à l'enjeu de la candidature officielle (1852-1870) : contribution à une réévaluation du césarisme démocratique et libéral, thèse soutenue en 2012 à Paris 11 sous la direction de Brigitte Basdevant-Gaudemet, membres du jury : Patrice Rolland (Rapp.), François Saint-Bonnet et Nathalie Goedert
Dans l’inconscient collectif et la culture nationale, l’image du Second Empire fut longtemps couverte par un voile d’opprobre. La défaite de Sedan, les diatribes de Victor Hugo et le coup d’État se conjuguèrent pour fixer durablement une légende noire. Des travaux historiographiques ont en partie réparé cette image, en montrant la réalité de la mutation libérale durant la décennie 1860 et la particularité de la conception du suffrage universel. Il restait à envisager les conséquences sur l’agent de l’État, en particulier dans son rapport avec l’une des spécificités de l’Empire : la candidature officielle. L’idéologie césarienne consiste à subordonner l’existence de l’Empire à la victoire du candidat recommandé par le Gouvernement lors de chaque élection, locale ou nationale. Le salut impérial requiert donc de placer tous les « fonctionnaires » sous la dépendance de ce candidat. L’opération est facilitée par deux points : d’une part, il n’existe pas de statut protégeant les fonctionnaires ; d’autre part, les libertés publiques sont sévèrement contrôlées. Mais la dépendance ne saurait être absolue. Le rôle de l’État évolue et les agents compétents qui parviennent à se rendre indispensables s’ouvrent un espace d’autonomie. Surtout, la législation électorale promouvant les grands principes modernes relatifs à la liberté des scrutins commence à être appliquée par la jurisprudence du Conseil d’État. L’agent devient donc partagé entre les nécessités inhérentes au soutien du candidat patronné et les obligations légales contrôlées par le Conseil d’État.