Alexandre Jeannin

Professeur
Histoire du droit et des institutions.
UFR Droit et Sciences Économique et Politique

Centre de Recherche et d'Étude en Droit et Science Politique
Responsable de la formation :
  • THESE

    Formules et formulaires : Marculf et les praticiens du droit au premier Moyen Âge (Ve-Xe siècles), soutenue en 2007 à Lyon 3 sous la direction de Christian Lauranson-Rosaz 

  • Alexandre Jeannin, Stéphane Baudens, Les pièces de procédure des archives du parlement de Flandre: rapport d'activité, Revue du Nord, 2009, 739 p. 

  • Alexandre Jeannin, Gilduin Davy, « Les origines de la Common law vues de la Normandie : sources, débats, enjeux au XVIIIe siècle », La culture judiciaire anglaise au moyen Âge, IIe partie, 2022 

    Alexandre Jeannin, « La justice dans le royaume franc d’après les formules de Sens. Éléments de réflexion », in Patrick Charlot, Karen Fiorentino (dir.), Justice, justices. Études en hommage à Jean-Jacques Clère, EUD (Editions Universitaires de Dijon), 2019, pp. 49-65 

    Alexandre Jeannin, « Vigor actorum – La mise en forme romanisante de la pratique (Chapitre 5) », in Soazick Kerneis (dir.), Une histoire juridique de l'Occident. Le droit et la coutume (IIIe-IXe siècle), PUF (Presses Universitaires de France), 2018, pp. 249-300 

    Alexandre Jeannin, « Aux origines mérovingiennes des États généraux et du Parlement : chimère ou réalité historique mal comprise ? », in Françoise Hildesheimer, Louis de Carbonnières (dir.), Autour des États généraux de 1614, Honoré Champion, 2016, pp. 13-34 

    Alexandre Jeannin, « Quelques remarques à propos de la collection de Flavigny et de la pratique formulaire en Bourgogne », Histoire, peuple et droit. Mélanges en l’honneur du Professeur Jacques Bouveresse, 2014 

    Alexandre Jeannin, « Le Code Théodosien confronté à la désuétude : les enseignements des interpretationes », in Luc Guéraud (dir.), La désuétude. Entre oubli et mort du droit ?, PULIM, 2014, pp. 23-42 

    Alexandre Jeannin, « L’interprétation des sources altimédiévales par les praticiens du droit et les érudits de l’Ancien Régime : l’exemple de David Hoüard », David Hoüard (1725-1802), un juriste et son temps, PURH, 2012, pp. 133-149 

    Alexandre Jeannin, « Quelques aspects à propos des professionnels de l’écrit à Brioude au premier Moyen Âge », in Alain Dubreucq, Christian Lauranson-Rosaz, Bernard Sanial (dir.), Brioude aux temps carolingiens, Actes du Colloque international organisé les 13, 14 et 15 septembre 2007, Edition de la Société académique du Puy et de la Haute-Loire, 2010, pp. 247-258 

    Alexandre Jeannin, « Le greffier durant le haut Moyen Âge, quelle réalité ? », in Olivier Poncet, Isabelle Storez-Brancourt (dir.), Une histoire de la Mémoire judiciaire de l’Antiquité à nos jours, 2009, pp. 117-132 

    Alexandre Jeannin, « La persistance du droit romain dans le centre de la Gaule à travers l’exemple des formules d’Auvergne », in Alain Dubreucq (dir.), Traditio iuris. Permanence et/ou discontinuité du droit romain durant le haut Moyen Âge, 2005, pp. 45-56 

    Alexandre Jeannin, Christian Lauranson-Rosaz, « La résolution des litiges en justice durant le haut Moyen Age : l’exemple de l’apennis à travers les formules, notamment celles d’Auvergne et d’Angers  », Le règlement des conflits au Moyen Age, XXXIe Congrès de la S.H.M.E.S., 2001 

  • Alexandre Jeannin, « Modèle de pratique formulaire ou genre formulaire ? L’influence marculfienne (VIIIe-XIXe siècles) », Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique, Société pour l'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique (SHFD) |2008-....], 2015, pp. 11-30   

    Alexandre Jeannin, Christian Lauranson-Rosaz, « La résolution des litiges en justice durant le haut Moyen Âge : L'exemple de l'apennis à travers les formules, notamment celles d'Auvergne et d'Angers », Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public, Paris : Publications de la Sorbonne et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2000, pp. 21-34    

    Lauranson-Rosaz Christian, Jeannin Alexandre. La résolution des litiges en justice durant le haut Moyen Âge : L'exemple de l'apennis à travers les formules, notamment celles d'Auvergne et d'Angers. In: Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, 31ᵉ congrès, Angers, 2000. Le règlement des conflits au Moyen Âge. pp. 21-34.

  • Alexandre Jeannin, Bemerkungen zum Gerichtsverfahren in der Formelsammlung von Angers , 2019 

  • Alexandre Jeannin, « Autour de l’héritage juridique burgonde », le 20 juin 2024  

    Journée d'études organisée par le CREDESPO, Université de Bourgogne sous la direction scientifique de Alexandre Jeannin

    Alexandre Jeannin, « Le bréviaire d'Alaric ou la loi romaine des Wisigoths », le 28 juin 2023  

    Conférence organisée par le CTHDIP, Université Toulouse Capitole, TRACES de l’Université Toulouse Jean Jaurès et le CREDESPO, Université de Bourgogne

    Alexandre Jeannin, « La souveraineté européenne », le 10 mars 2022  

    Organisé par le CREDESPO, Université de Bourgogne

    Alexandre Jeannin, « La justice contractuelle », le 19 novembre 2021  

    Organisée par le Centre Innovation et Droit (CID EA 7531), avec le Centre Lyonnais d’Histoire du Droit et de la Pensée Politique (CLHDPP EA 669), de l’Université de Bourgogne et de la région Bourgogne-Franche-Comté

    Alexandre Jeannin, « La fonction de notaire – Émergence, rôle et compétences », le 16 novembre 2021  

    Organisé par l'IFG, Université de Lorraine sous la direction scientifique de Paul Klötgen, Maître de conférences à l'Université de Lorraine ; Nicolas Damas, Professeur, Université de Lorraine et Marta Peguera Poch, Professeure, Université de Lorraine

    Alexandre Jeannin, « Les instruments de la représentation politique en Europe (Moyen Âge-Temps modernes) », Les instruments de la représentation politique en Europe : Moyen âge-Temps modernes, Dijon, le 11 octobre 2018  

    Organisé par Arnaud Fossier, ARTeHIS - UMR 6298 ; Dominique Le Page, CGC, UMR CNRS uB 7366 et Bruno Lemesle, ARTeHIS - UMR 6298 en partenariat avec le Centre Lucien Febvre, Univ.de Franche-Comté et le Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire

    Alexandre Jeannin, « Ce que les formulaires font au Droit », le 05 mars 2020  

    Colloque organisé par Soraya Amrani-Mekki (CEDCACE) et Soazick Kerneis (CHAD), Université Paris Nanterre

    Alexandre Jeannin, « L’Histoire de l’idée de fonction publique en Europe », Les Fonctions publiques en Europe. Existe-t-il une exception française ?, Dijon, le 05 décembre 2019    

    Organisé par le CREDESPO, Université Bourgogne avec les soutiens de la Maison de l'Europe, l'Ecole Nationale des Greffes, la Mission de recherche Droit et Justice et le M2 DRHFP - Master 2 Droit des Ressources Humaines des Fonctions Publiques

    Alexandre Jeannin, « Société d'histoire du droit. Conférences 2018-2019 », le 13 octobre 2018  

    6 séances, du 13 octobre 2018 au 16 mars 2019. Les Journées annuelles de la Société auront lieu à Clermont-Ferrand, du 23 au 26 mai 2019, sur le thème : « La culture juridique européenne, entre mythes et réalités ».

    Alexandre Jeannin, « Diskussion der Themen und Beispiele unter besonderer Berücksichtigung der Rechtsgeschichte und der Geschichte des Notariats : Der apennis von Angers : zwischen Erscheinen und institutioneller Kontinuität », 52. Deutscher Historikertag, Münster Germany (DE), le 25 septembre 2018 

    Alexandre Jeannin, « Justice des hommes, justice de l’au-delà », le 08 juin 2018 

    Alexandre Jeannin, « Entre particularisme et permanence de la pratique notariale en Occident : l’exemple des formules visigothiques (premières réflexions) », Les mutations médiévales. Hommage de ses élèves au Pr. Christian Lauranson-Rosaz, Clermont-Ferrand, le 06 octobre 2017 

    Alexandre Jeannin, « Autour de l’Epitome Guelpherbytana : l’interprétation des dispositions romaines à propos de l’emptio-venditio », Quand l’interprétation se fait loi (IVe - VIIIe siècle) - 1re Journée d’ Étude « L’esprit des lois » De l’Antiquité au premier Moyen Âge, Dijon, le 09 juin 2017 

    Alexandre Jeannin, « L’Histoire du droit en France. Nouvelles tendances, nouveaux territoires », le 28 janvier 2013 

    Alexandre Jeannin, « SHFD, Journée: "Genres littéraires des juristes et nature du droit" (V), Paris, 5 juillet 2013 », le 05 janvier 2013 

    Alexandre Jeannin, « Le Code Théodosien au prisme du Bréviaire confronté à la pratique du haut Moyen Âge : l’exemple des formules », Aux sources juridiques de l’histoire de l’Europe : le Code Théodosien, Clermont-Ferrand, le 04 décembre 2008 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • David Pinczon, En quête d'une Histoire de l'Histoire du droit : l'érudition médiévale au service du pouvoir (1748-1799), thèse soutenue en 2023 à Bourgogne FrancheComté, membres du jury : Xavier Godin (Rapp.), Solange Ségala (Rapp.), Nicolas Warembourg  

    L'anticomanie des hommes de la Révolution française a depuis longtemps été mise en exergue (J. Bouineau, Les toges du pouvoir). L'Antiquité classique a l'avantage, notamment aux yeux des parlementaires, d'élever le discours en le détachant de toutes références aux institutions de l'Ancien Régime et à l'Ancien Droit. Si le rejet de « l'ordre gothique » est indéniable et que tous espèrent faire table rase de ce passé, la rhétorique antique est cependant insuffisante à la réaliser. Afin de pouvoir abolir les anciens droits, encore faut-il les identifier et en connaitre leur origine pour les supprimer à leurs racines. C'est toute l'érudition liée à l'Ancien Régime qui est une dernière fois sollicitée pour fournir aux parlementaires les instruments de sa destruction. La recension, dans les débats parlementaires et les discours révolutionnaires, des références aux sources et aux coutumes germaniques ainsi qu'au premier Moyen Âge démontre l’existence d’un courant parallèle de pensée et dans le discours développé par ces hommes de la fin de l’Ancien Régime. Ce courant est bien antérieur à la Révolution et traverse toute la seconde moitié du XVIIIème siècle à travers un mouvement érudit. Ce mouvement, bien que conscient de l’affaiblissement de ses positions, va tenter tout au long du siècle jusqu’à la fin de la Révolution de redessiner les contours de sa fonction. Toujours présents dans un rôle de conseil, les érudits après 1748 continuent avec fidelité à servir un pouvoir parfois vacillant et dont les transformations brutales accompagnent aussi l’évolution d’un Droit Public Français en pleine mutation. Par la définition de la méthode érudite de la fin du XVIIIème siècle et de ses influences dans la pensée des hommes de cette époque, c’est un pan jusqu’alors peu exploré de l’Histoire de l’Histoire du droit qui se révèle progressivement.

    Luce Lecourtois, La loi ripuaire : étude sur le phénomène d'uniformisation du droit à l'époque carolingienne, thèse soutenue en 2019 à Nantes en co-direction avec Grégoire Bigot, membres du jury : Jacques Péricard (Rapp.), Vincent Martin (Rapp.), Agathe Baroin  

    La pluralité des lois à l’époque carolingienne ainsi que le nombre important de réformes mène à certaines interrogations sur la volonté du législateur carolingien. La loi ripuaire reste l’un des meilleurs exemples du phénomène d’uniformisation du droit principalement par son absence de réelles spécificités. La place particulière que tient l’institution ecclésiastique permet de différencier la loi ripuaire des lois antérieures.Peu d’études ont été axées sur la loi ripuaire. Les hypothèses liées à sa création sont datées et souvent à débattre au regard du contexte idéologique dans lequel elles ont été faites. Autant d’à priori et de certitudes nous obligent à une relecture de la loi ripuaire en l’envisageant tout à la fois comme instrument juridique et politique par le pouvoir carolingien. Cette lex doit être abordée comme étant un témoin privilégié de cet idéal politique qualifié de renovatio carolingienne.

    Damien Skowronek, La maîtrise foncière durant le haut Moyen Âge. Survie/extinction de la notion romaine de propriété (Ve-Xe siècle), thèse en cours depuis 2018  

    La conception de la propriété romaine n'a jamais été linéaire et le vocabulaire juridique en est le révélateur. Il a déjà été démontré que les distinctions rigoureuses du droit romain classique entre dominium et possessio ne correspondaient plus aux nouvelles réalités des rapports fonciers des IVe et Ve siècles (Laquerrière-Lacroix 2004). Le nouveau langage juridique qui commence à s'établir avec le droit romain post-classique (sine inquietudine possidere, ius dominii possidere...) continue d'évoluer et de se complexifier au premier Moyen Âge (habere, tenere, possidere...). A partir du VIe siècle, tout semble apparemment destiné à se confondre et à céder le pas à de nouveaux rapports fonciers qui se construisent autour de la vague notion de « saisine ». Cette dernière se substitue, à terme, aux notions de propriété et de possession. Les lois altimédiévales, les diplômes, et plus encore les actes de la pratique, sont étudiées afin de mettre en évidence ce lent passage vers un nouveau schéma de maitrise foncière. Les auteurs ecclésiastiques, par leur connaissance de la notion de propriété et leur influence dans la mise en place des nouveaux rapports fonciers ne seront pas négligés.

  • Perrine Rodrigues, Le discours des vices et des vertus aux époques carolingiennes et ottonienne. De l'écrit à l'image (IXe - XIe siècle), thèse soutenue en 2018 à Lyon sous la direction de Alain Dubreucq, membres du jury : Laurence Rivière Ciavaldini (Rapp.), Thomas Deswarte et Christiane Veyrard-Cosme    

    Le discours des vices et des vertus est une étude qui porte sur la définition des notions de bien et de mal, de droit et d’interdit dans le cadre de la renouatio carolingienne, débutée sous le règne de Charlemagne et poursuivit sous ses successeurs, puis redynamisée sous le règne des Ottoniens. Les genres littéraires et artistiques où apparaissent les allégories des vices et des vertus constituent un corpus très varié de sources (judiciaire, morale, iconographique…). La diversité des sources permet de faire émerger la définition d’un idéal permettant de conduire l’homme à son salut, tout en mettant en place des codes moraux et une norme qui permettent d’encadrer la société dans tous les domaines.

    Laura Viaut, Les mécanismes de gestion des conflits dans l'espace aquitain au haut Moyen-Age (VIII-XIIe siècle), thèse soutenue en 2018 à Limoges sous la direction de Jacques Péricard, membres du jury : Soazick Kerneis (Rapp.), Pascal Texier, Hélène Débax et Vincent Martin  

    Le premier Moyen Âge a longtemps souffert d’une mauvaise réputation, celle d’être une période sombre et particulièrement violente. À l’appui de nouvelles grilles de lecture, la recherche a entrepris, au cours des dernières décennies, une réévaluation de sa justice. Mais ce champ d’études est encore lacunaire, et plus encore pour l’Aquitaine. La présente étude s’attache donc à reconstituer ses cadres institutionnels et sociétaux entre le début de la période carolingienne et la fin du XIIe siècle. Une étude d’anthropologie historique du droit permet, à partir de cas concrets, de démontrer les mécanismes par lesquels les conflits pouvaient être gérés, tout en dégageant les évolutions majeures qui s’observent dans les sources. Appréhender la justice altimédiévale passe par la reconstitution des structures, des procédures judiciaires et des stratégies sociales alors déployées pour trouver une solution aux différends. Il apparaît bien vite que les juges se sont appliqués à donner des réponses aux litiges en privilégiant les accords et la paix, plus que la coercition. Leur action se situe à la croisée du droit, du social et du religieux. Dans cette perspective, il est nécessaire de regarder le Moyen Âge, non pas du dehors avec des yeux modernes, mais du dedans pour comprendre les logiques qui en soutiennent toute la structure. Cette analyse donne l’occasion de mettre en lumière les manuscrits juridiques aquitains, dont une partie est encore inédite, pour reconsidérer l’efficacité de la justice altimédiévale.

    Laura Viaut, "Fecimus concordiam": les mécanismes de gestion des conflits dans l'espace aquitain au haut Moyen-Age (VIII-XIIe siècle), thèse soutenue en 2018 à Limoges sous la direction de Jacques Péricard, membres du jury : Soazick Kerneis (Rapp.), Pascal Texier, Hélène Débax et Vincent Martin    

    Le premier Moyen Âge a longtemps souffert d’une mauvaise réputation, celle d’être une période sombre et particulièrement violente. À l’appui de nouvelles grilles de lecture, la recherche a entrepris, au cours des dernières décennies, une réévaluation de sa justice. Mais ce champ d’études est encore lacunaire, et plus encore pour l’Aquitaine. La présente étude s’attache donc à reconstituer ses cadres institutionnels et sociétaux entre le début de la période carolingienne et la fin du XIIe siècle. Une étude d’anthropologie historique du droit permet, à partir de cas concrets, de démontrer les mécanismes par lesquels les conflits pouvaient être gérés, tout en dégageant les évolutions majeures qui s’observent dans les sources. Appréhender la justice altimédiévale passe par la reconstitution des structures, des procédures judiciaires et des stratégies sociales alors déployées pour trouver une solution aux différends. Il apparaît bien vite que les juges se sont appliqués à donner des réponses aux litiges en privilégiant les accords et la paix, plus que la coercition. Leur action se situe à la croisée du droit, du social et du religieux. Dans cette perspective, il est nécessaire de regarder le Moyen Âge, non pas du dehors avec des yeux modernes, mais du dedans pour comprendre les logiques qui en soutiennent toute la structure. Cette analyse donne l’occasion de mettre en lumière les manuscrits juridiques aquitains, dont une partie est encore inédite, pour reconsidérer l’efficacité de la justice altimédiévale.

    Renaud Almeras, De bonis damnatorum : les biens du condamné dans l'ancien droit, thèse soutenue en 2016 à Montpellier sous la direction de Jean-Luc Coronel de Boissezon et Pascal Vielfaure, membres du jury : Elise Frêlon (Rapp.), Joël Hautebert et Rémy Cabrillac  

    Le sort des biens du condamné a sollicité l'attention des juristes depuis toujours et particulièrement dans l'ancien droit. Ces biens sont naturellement revendiqués par le fisc au titre des peines patrimoniales fixées par les sentences des juridictions répressives. Cependant, certains mécanismes limitent les revendications du fisc qui pourraient apparaître comme abusives.De même, les proches et les ayants cause du condamné défendent leur propre droit sur les biens compris dans la confiscation. Ils refusent de supporter la peine d’un crime qu'ils n'ont pas commis. Cependant, leur proximité avec le délinquant peut les rendre suspects, et ainsi fragiliser leurs droits.