Nathalie Wolff

Maître de conférences
Droit public.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre de Recherche Versailles Saint Quentin Institutions Publiques
  • THESE

    La tranquillité publique et les polices administratives, soutenue en 2008 à Paris 1 sous la direction de Yves Jégouzo 

  • Nathalie Wolff, Laura El Makki (dir.), La justice selon Kafka: [Journée d'étude, 7 mars 2024, Paris, Lefebvre Dalloz, 2024, 147 p.  

    Cent ans après sa mort, le 3 juin 1924, Franz Kafka est l'un des écrivains les plus traduits au monde, l'un des plus vivants aussi, lui qui, pourtant, a tant souffert de ne pas savoir comment exister. Universitaires, magistrats, traducteur, éditrice et artistes se réunissent dans ce livre autour de son oeuvre pour analyser le regard qu'il pose sur la justice, son fonctionnement, son rôle, ses insuffisances, et ce qu'elle dit de notre humanité. La pluralité des contribueurs permet ainsi de découvrir, ou de se réapproprier, l'infinie densité littéraire, juridique et politique de cet auteur.

    Nathalie Wolff, La laïcité est-elle contre les religions ?, La Martinière jeunesse, 2024, Alt, 28 p.    

    Afin d'éviter les malentendus et les confusions parfois dangereuses, l'auteure explicite la notion de laïcité, son sens et ses fondements. Elle rappelle son origine et son rôle, montre ses avantages et ses limites, et se penche sur l'adéquation entre féminisme et religion.

    Nathalie Wolff, Laura El Makki (dir.), La justice selon Kafka, Dalloz et Lefebvre-Dalloz, 2024, Hors collection Dalloz  

    À l’occasion du centenaire de la mort de l'écrivain Franz Kafka (1883-1924), universitaires, magistrats, traducteur, éditeur et artistes se réunissent autour de son œuvre pour analyser le regard qu’il pose sur la justice, son fonctionnement, son rôle, ses insuffisances, et ce qu’elle dit de notre humanité. Le 3 juin 1924, à l’âge de 40 ans, Franz Kafka s’éteignait au sanatorium de Kierling près de Vienne. Cent ans après sa mort, il est l’un des écrivains les plus traduits au monde, l’un des plus vivants aussi, lui qui, pourtant, a tant souffert de ne pas savoir comment exister. Universitaires, magistrats, traducteur, éditeur et artistes se réunissent dans ce livre autour de son œuvre pour analyser le regard qu’il pose sur la justice, son fonctionnement, son rôle, ses insuffisances, et ce qu’elle dit de notre humanité. La pluralité des contributeurs permet ainsi de découvrir, ou de se réapproprier, l’infinie densité émotionnelle, littéraire mais aussi juridique et politique de cet auteur

    Nathalie Wolff, Olivier Pluen (dir.), La déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Thèmes & commentaires ( Actes ), 314 p.  

    Alors que le « Grand débat national » fait ressurgir le spectre du passage à une nouvelle Constitution, sur fond d’exigence d’une « meilleure égalité » fiscale et d’une « plus grande participation » citoyenne, la référence – justifiée ou non - à la chute de l’Ancien Régime vient rappeler que cette année accueillera également l’anniversaire des 230 ans de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Au premier abord, pourtant, le rejet actuel du régime représentatif ne semble pas atteindre directement ce texte dont le préambule débute par les termes : « Les représentants du peuple français… ». La Déclaration aura d'ailleurs survécu à tous les changements de régime survenus depuis la chute de la Monarchie constitutionnelle en 1792, en dépit des nombreuses périodes de mise à l’écart et tentatives de remplacement. Alors qu’elle a longtemps été regardée comme un texte philosophique, elle aura aussi été pleinement saisie par les juridictions judicaires et administratives après la Seconde Guerre mondiale, puis par le Constitutionnel à partir du début des années 1970, se trouvant ainsi portée au sommet de notre hiérarchie des normes en droit interne. Cette longévité et cette importance sont a priori le résultat d’une spécificité ou d’un ensemble de spécificités tenant à l’essence de la Déclaration. Mais il semble cependant aujourd’hui nécessaire de reprendre et de pousser plus avant cette réflexion, dans un contexte politique et social de défiance envers la démocratie libérale et non plus d’hommage. Alors qu’à l’échelle du monde 1989 coïncidait avec la chute du mur de Berlin et la fin de la Guerre froide, ou avec le début du processus de suppression de l’Apartheid en Afrique du Sud, semblant ainsi impulser un nouvel élan pour la vision universaliste des droits de l’homme – les « vieilles » déclarations de droits faisant alors office d’étendard -, la période actuelle, dominée par la montée des populismes, paraît bien au contraire dessiner un mouvement de reflux, et à minima une régionalisation différenciée des droits et libertés. Or, si en France, plus spécifiquement, les références à la Révolution sont explicites dans le contexte d’aujourd’hui, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen évolue en 2019 dans un ordonnancement juridique et un espace social qui, non seulement ne sont fondamentalement plus les mêmes qu’en 1789, mais ce trouvent à leur tour fragilisés. Ainsi est-il possible de mentionner, pêle-mêle : la concurrence de droits économiques et sociaux liés à l’essor d’un État providence, désormais en recul ; celle d’une influence européenne des droits et libertés d’inspiration anglo-saxonne, semble-t-il parfois dépassée par le développement de l’individualisme et du communautarisme ; ou encore le succès d’un État de droit, néanmoins en proie à l’« hypertrophie » (G. Vedel). Tel sera en conséquence le double objet du présent colloque qui cherchera à capter cette essence et cette/ces spécificité(s) de la Déclaration, tout en s’interrogeant de manière sous- jacente sur les limites du texte et, peut-être, le point de rupture au-delà duquel il cesserait malheureusement d’être « la » Déclaration de 1789.

    Nathalie Wolff, Denis Maillard, Gilles Clavreul, Jean-François Dunyach (dir.), Laurent Bouvet: portrait d'un intellectuel engagé, Éditions de l'Observatoire, 2022, 327 p.  

    Un hommage vibrant à Laurent Bouvet, politologue engagé et fondateur du Printemps républicain, par quelques-uns des plus grands intellectuels français. Politologue, essayiste, professeur d’université, membre du Conseil des sages de la laïcité… En une trentaine d’années de carrière et d’engagement, Laurent Bouvet a marqué la recherche et le débat public, s’emparant avec conviction et courage de nombreux sujets qu’on disait sensibles : le multi-culturalisme américain, la social-démocratie européenne, la gauche française, la question du populisme, celles de l’identité et de la laïcité… Reprenant les thèmes phares qui ont nourri les travaux de ce républicain universaliste, vingt et une grandes figures de la vie intellectuelle et politique française brossent avec respect et admiration son portrait, parmi lesquelles Dominique Schnapper, Marcel Gauchet, Raphaël Enthoven, Pierre-André Taguieff, Nathalie Wolff, Brice Couturier ou encore Pierre-Henri Tavoillot

    Nathalie Wolff, Marc Crapez, Farah Mébarki (dir.), Femmes, totalitarisme et tyrannie, les Éditions du Cerf, 2019, 374 p. 

    Nathalie Wolff, Aude Zaradny, Thibaut Charles Fleury (dir.), La fin du droit ?: actes du colloque des 5 et 6 décembre 2013, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Mare & Martin, 2015, 293 p. 

  • Nathalie Wolff, « L'élection au suffrage universel direct des représentants des EPCI », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2011, n°20, p. 1120   

    Nathalie Wolff, Olivier Pluen, « Plaidoyer pour une contribution active des étudiants au renouveau de l'Université », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2010, n°08, p. 409   

    Nathalie Wolff, « L'exigence croissante du juge sur la précision des documents d'urbanisme », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2009, n°34, p. 1905   

    Nathalie Wolff, « Querelle de clocher du XXIe siècle », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2004, n°14, p. 778   

  • Nathalie Wolff, « Sport, santé et environnement », le 22 novembre 2024  

    Colloque organisé par Anaïs Szkopinski, Maître de conférences en droit privé à la Faculté de droit de Versailles (UVSQ, Paris Saclay), membre du laboratoire DANTE

    Nathalie Wolff, « Sport et activités économiques », le 26 avril 2024  

    Colloque organisé par Anaïs Szkopinski, maître de conférences en droit privé à la Faculté de droit de Versailles (UVSQ, Paris Saclay), membre du laboratoire DANTE. Ce colloque est le deuxième du cycle Sport et droit, organisé à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

    Nathalie Wolff, « La justice selon Kafka », le 07 mars 2024  

    Journée d'étude organisée par le Centre tchèque de Paris avec l'Université de Versailles St Quentin - USVQ, le VIP avec la participation du Club « Droit et Littérature » du Tribunal administratif de Paris et des Éditions Gallimard Folio sous la direction scientifique de Nathalie Wolff et Laura El Makki

    Nathalie Wolff, « Sport et politiques publiques », le 11 janvier 2024  

    Colloque organisé par le DANTE, Université de Versailles St Quentin et la MSH Paris Saclay dans le cadre du cycle de colloques "Sport et droit" à l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sous la direction scientifique d'Anaïs Szkopinski, Maître de conférences en droit privé, laboratoire DANTE, UVSQ / Université Paris-Saclay

    Nathalie Wolff, « Savoirs et censure : où en sont nos libertés académiques ? », le 19 septembre 2023  

    Conférence organisée par Jean-Paul Markus, Pascale Bertoni, Raphaël Matta-Duvignau et Nathalie Wolff, enseignants-chercheurs au Centre de recherche Versailles Saint-Quentin Institutions publique (VIP).

    Nathalie Wolff, « Un corps à soi », le 06 avril 2023  

    Projection-conférence organisée par Nathalie Wolff, Maître de conférences en droit, Vice-doyen en charge de la culture, UVSQ

    Nathalie Wolff, « Droit, science politique et théâtre », le 13 mars 2023  

    Organisé par le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines avec la Faculté de Droit, UVSQ-Paris-Saclay

    Nathalie Wolff, « Le droit à... l’éducation », le 23 juin 2022  

    Colloque organisé sous la direction de Pascale Bertoni et Raphaël Matta-Duvignau

    Nathalie Wolff, « La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 230 ans après », le 18 mars 2020  

    Colloque organisé par le laboratoire VIP, avec le soutien de l’Établissement public du Château et de la Ville de Versailles, et de la Fondation Anthony Mainguené.

    Nathalie Wolff, « La mémoire du droit dans la lutte contre les formes d'esclavage », le 11 octobre 2019  

    Organisé sous l’égide de l’Association française pour l’histoire de la justice (AFHJ) avec le soutien des laboratoires de recherche VIP et DANTE, et de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines

    Nathalie Wolff, « 9m2 : de l’autre côté du parloir », le 20 avril 2018 

    Nathalie Wolff, « Extension du domaine juridique et politique : Éléments d’analyse de l’œuvre de Michel Houellebecq », le 29 mars 2018 

    Nathalie Wolff, « Destins de bâtards », le 18 décembre 2017 

    Nathalie Wolff, « Des robots et des hommes », le 23 octobre 2017  

    Organisé dans le cadre du cycle : "L'arbre des libertés"- Droit, libertés et littérature

    Nathalie Wolff, « La laïcité en entreprise », le 02 décembre 2016 

    Nathalie Wolff, « France-Québec : regards croisés sur la laïcité », le 18 octobre 2016 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Li Zhang, La prise en compte des objectifs de protection de l'environnement dans le droit de l'urbanisme en Chine, thèse soutenue en 2016 à Paris 1 sous la direction de Gérard Marcou, membres du jury : Jean-Marie Pontier (Rapp.), Banggui Jin (Rapp.)  

    Le droit de l’urbanisme actuellement en Chine, prend vraiment en compte les objectifs de la protection environnementale ? C’est en s’appuyant d’abord sur la réforme du système de la propriété foncière publique que la thèse entend répondre, concrètement à cette question, en s’appuyant sur un système dual : propriété foncière étatique et collective. Il s’agit une analyse initiale, plutôt macro-vision, le parcours des réformes foncières (un lien direct d’évolution de l’urbanisation) et les utilisateurs de terres. En général, en Chine, l’État reste le seul propriétaire réel de tous les terrains et par délégations, les gouvernements locaux gèrent eux aussi l’utilisation de terres. Suscité par un grand intérêt, ce dernier ne remplit pas leur rôle et la dégradation environnement au cours de l’urbanisation poursuit…À partir de cette observation, on traite son administration. Il s’agit précisément qui sont les acteurs et au sein de ces-ci comment les pouvoirs se partagent. Les structures d’urbanisme manquent de transparence et d’indépendance, les diversités des organes ont des ambitions d’une protection complète mais des conflits apparaissent. Dans sa deuxième partie, plutôt micro-vision, on constate les règlementations d’urbanisme, les procédures et les démarches de cette prise en compte. En effet, on constate que le volume de règles a pris une extension inquiétante et sa refonte, au nom de la cohérence, l’accessibilité et de l’intelligibilité du droit, devient urgente. En privilégiant ensuite des analyses procédurales, ce travail interroge la mise en œuvre concrète de cette prise en compte : la procédure d’évaluation environnementale et la procédure de participation. Ceux-ci s’appuient sur le fait que, la rapide urbanisation entraîne une reconfiguration de l’espace urbain et divers intérêts surmontent, la dégradation de l’environnement jointe à l’importance de l’urbanisation est devenue un défi majeur de gouvernance. Les peuples sont plus en plus sensibles aux questions qui concernent l’habitat, le bien-être et la citoyenneté, le gouvernement devrait changer leurs méthodes. À partir de différents angles d’observation- historique, politique, administratif,juridique et social- la recherche se propose de déterminer dans quelle mesure qu’il y aura une meilleure protection environnementale dans le droit de l’urbanisme. Cependant, les réformes sont envisagées et un triple problème surgit : celui de l’harmonisation et de la cohérence entre les règlements, celui de la clarté du droit au nom de l’efficacité et de la sécurité juridique, celui de l’amélioration de la procédure. Contrairement aux idées reçues,le gouvernement a une intention d’accorder une importance à cette question, ce qu’il manifeste par sa constance à conduire des innovations et des réformes dans la matière. Le fait est, pour le moment, la planification, au lieu d’être un moyen de la protection, est mise au service de la croissance d’économie. Faute de réglementation plus efficace, la prise en compte reste encore très limitée.