Fanny Malhière

Maître de conférences
Droit public.
UFR Droit et Sciences Économique et Politique

Centre de Recherche sur le Droit des Marchés et des Investissements Internationaux
Responsable de la formation :
  • THESE

    La brièveté des décisions de justice (Cour de cassation, Conseil d'Etat, Conseil constitutionnel) : Contribution à l'étude des représentations de la justice, soutenue en 2011 à Montpellier 1 sous la direction de Dominique Rousseau, membres du jury : Hélène Pauliat (Rapp.), Lauréline Fontaine (Rapp.), Christian Vigouroux et Alexandre Viala   

  • Fanny Malhière, Julie Allard, Boris Bernabé, Guy Canivet, Louis de Carbonnières [et alii], L'office du juge, Dalloz et ENM, 2020, 573 p. 

    Fanny Malhière (dir.), Comment rédiger une décision de justice au XXIe siècle ?: [actes du colloque], Dalloz, 2018, Thèmes et commentaires ( Actes ), 147 p. 

    Fanny Malhière (dir.), Comment rédiger une décision de justice au XXIe siècle ?, Dalloz, 2018, Thèmes et commentaires 

    Fanny Malhière, Louis Bahougne, Jacques Caillosse, Jean-Yves Chérot, Lucie Cluzel-Métayer [et alii], Les méthodes en droit administratif: colloque organisé les 7, 8 et 9 juin 2017 par l'Association française pour la recherche en droit administratif et par l'Institut de droit public et de la science politique de l'Université de Rennes 1, Dalloz, 2018, Thèmes et commentaires 

    Fanny Malhière, Louis Bahougne, Jacques Caillosse, Jean-Yves Chérot, Lucie Cluzel-Métayer [et alii], Les méthodes en droit administratif: [actes du 11e Colloque annuel de l'Association française pour la recherche en droit administratif, AFDA, les 7, 8 et 9 juin 2017, Rennes 1], AFDA et Dalloz, 2018, Thèmes & commentaires, 276 p. 

    Fanny Malhière, L'élaboration des décisions des cours constitutionnelles et européennes,, 2017, 352 p.  

    La montée en puissance des cours constitutionnelles et européennes dans le processus de fabrication des normes, par leur activité d’interprétation - et de création – des normes suprêmes et leur pouvoir de contrôle, rend plus que jamais nécessaire la compréhension de leurs décisions. Le terme de décision désignant à la fois une action et son résultat, un processus et son aboutissement, la pleine compréhension - et acceptation - des décisions de justice ne peut se faire sans une connaissance précise de leur mode d’élaboration. Cette étude vise précisément à décrire et à comparer les modes d'élaboration des décisions des juridictions constitutionnelles et européennes, compétentes pour assurer le respect des normes suprêmes. Cette recherche a pour ambition d’identifier les éléments communs, permettant de rapprocher ces juridictions, ainsi que les spécificités propres à chacune, invitant à les distinguer. Par l’observation et la confrontation des pratiques, il s’agit de montrer et d’expliquer les différences existantes entre ces cours et de déterminer si, derrière la diversité des traditions et des systèmes juridiques, il existe des points de convergence au travail des juges. Cette étude a été menée à travers une double approche, empirique et comparative. A partir de l’observation des pratiques et d’entretiens semi-directifs, il s’agissait de faire ressortir les contraintes matérielles et institutionnelles qui déterminent le choix du processus décisionnel, les éléments ayant un impact mesurable sur la prise de décision et les évolutions des pratiques. La confrontation des résultats devait permettre d’établir une grille de lecture des modes d’élaboration des décisions et des juridictions. Vaste chantier, l’élaboration des décisions de justice s’organise autour de trois éléments structurants - les matériaux, les artisans et l’œuvre - qui unissent et distinguent à la fois les cours constitutionnelles et européennes. Agissant à la fois comme une contrainte et une ressource pour le juge, les matériaux utilisés ont une fonction ambivalente et un impact variable sur les décisions rendues. Les acteurs du procès jouent un rôle essentiel dans ce processus. Si leur participation est conditionnée par leur statut, leur influence dépend surtout des relations qui se nouent entre eux, faisant de la décision rendue une œuvre réalisée à plusieurs mains. Malgré certains rapprochements liés à l’évolution des cours suprêmes, persistent des approches différentes du contrôle, de la collégialité ou de la rédaction des décisions. La tradition juridique, l’histoire et les contraintes propres à chaque juridiction sont de nature à expliquer ces différences. Or, le contexte d’européanisation invite à en dépasser certaines.

    Fanny Malhière, Anne-Laure Cassard-Valembois (dir.), Droit international et démocratie, MA éditions et ESKA, 2015, 166 p. 

    Fanny Malhière, La brièveté des décisions de justice (Conseil constitutionnel, Conseil d'État, Cour de cassation): contribution à l'étude des représentations de la justice, Dalloz, 2013, Nouvelle Bibliothèque de Thèses, 665 p.  

    La 4e de couverture indique : "Travailler sur la brièveté des décisions de justice c'est travailler sur le métier de magistrat. ['] réduire, réduire encore et réduire toujours plus l'expression de leur pensée, de leur jugement. Pas étonnant que les décisions de justices soient brièvement rédigées. ['] La question est simple et clairement posée, comme il se doit, dès l'entrée de la recherche : quel(s) sens donner à la brièveté des décisions de justice ? Et pour mener le lecteur dans cette recherche, le chemin est balisé avec soin : le terme «brièveté» est définit avec grande précaution, celui de «décision» est circonscrit à la motivation car, écrit l'auteure, elle en est «l'âme» et les décisions de justice sont celles rendues par le Conseil constitutionnel, le Conseil d'État et la Cour de cassation. ['] La brièveté n'est pas univoque ; elle change de sens avec les époques, le contexte culturel, les circonstances politiques, la configuration juridictionnelle ; elle peut tout à la fois assurer l'autorité des décisions ou l'affaiblir, éviter un conflit avec une autre institution ou la provoquer, être source d'incompréhension ou ménager des évolutions jurisprudentielles futures. ['] Une belle thèse où, en faisant sienne la pensée de Pascal ' «trop de longueur et trop de brièveté du discours l'obscurcit» ' Fanny Malhière dévoile toute la mesure de son jugement et tout son talent d'universitaire. "

  • Fanny Malhière, Coralie Richaud, Sylvie Salles, « La jurisprudence du Conseil constitutionnel est-elle perméable à une lecture algorithmique ? », Constitution et Démocratie, Mélanges en l’honneur du Professeur Dominique Rousseau, Lextenso, 2020 

  • Fanny Malhière, « L'autorité du juge à l'épreuve (du refus) de son pouvoir d'interprétation », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2020, n°04   

    Fanny Malhière, « Sites internet et revues électroniques », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, Dalloz , 2019, n°03, p. 451       

    Fanny Malhière, « Sites internet et revues électroniques », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, Dalloz , 2018, n°04, p. 641       

    Fanny Malhière, Coralie Richaud, « La communication de la Cour suprême américaine », Aix-en-Provence : Presses Universitaires d'Aix-Marseille, Paris : Economica et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2018, pp. 45-57    

    Malhière Fanny, Richaud Coralie. La communication de la Cour suprême américaine. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 33-2017, 2018. Juge constitutionnel et interprétation des normes - Le juge constitutionnel face aux transformations de la démocratie. pp. 45-57.

    Fanny Malhière, « Sites Internet et revues électroniques », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, Dalloz , 2017, n°01, p. 179     

    Fanny Malhière, « Chronique de jurisprudence de question prioritaire de constitutionnalité [octobre 2016 – février 2017] », Gazette du Palais, Gazette du Palais - Gazette du Palais, Lextenso , 2017, n°11, pp. 32-33 

    Fanny Malhière, Coralie Richaud, « La communication de la Cour suprême américaine », Annuaire International de Justice Constitutionnelle, Économica : Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2017, pp. 45-52 

    Fanny Malhière, « Chronique de jurisprudence de question prioritaire de constitutionnalité [juin-octobre 2016] », Gazette du Palais, Gazette du Palais - Gazette du Palais, Lextenso , 2016, n°43, pp. 41-45 

    Fanny Malhière, « Sites internet et revues électroniques », Constitutions : Revue de droit constitutionnel appliqué, Dalloz , 2016, n°01, p. 177     

    Fanny Malhière, « Chronique de jurisprudence de question prioritaire de constitutionnalité [janvier-juin 2016] », Gazette du Palais, Gazette du Palais - Gazette du Palais, Lextenso , 2016, n°25, pp. 33-37 

    Fanny Malhière, « Le considérant est mort ! Vive les décisions du Conseil constitutionnel ? », Gazette du Palais, Gazette du Palais - Gazette du Palais, Lextenso , 2016, n°19, p. 11 

  • Fanny Malhière, L'élaboration des décisions des cours constitutionnelles et européennes, 2017, 352 p.   

  • Fanny Malhière, « Global administrative law et constitutionnalisme global : déclin ou renouveau ? », le 25 mars 2024  

    Journée d'étude organisée par l'équipe de droit public du CREDIMI, Université de Bourgogne sous la direction scientifique de Anne-Laure Cassard-Valembois, Cécile Chaussard, Fanny Malhière, Raphaël Maurel et Hélène Tourard

    Fanny Malhière, « La réception de la parole du juge », L'office du juge, dire le droit, En ligne, le 15 novembre 2021 

    Fanny Malhière, « Dialogisme et fonction juridictionnelle », le 21 octobre 2021  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Marie Rota et Johanna Noel, Maîtres de conférences en droit public, Université de Lorraine / IRENEE

    Fanny Malhière, « Le Conseil constitutionnel, la déontologie et la transparence », le 10 juin 2021  

    Organisé par Le CERSA, Université Paris 2-CNRS, et le Centre de recherche et d'étude en droit et science politique (CREDESPO) de l'université de Bourgogne Franche-Comté, en partenariat avec l’Observatoire de l’éthique publique.

    Fanny Malhière, « Sources du droit, commerce international, éthique et marchés », le 13 décembre 2018 

    Fanny Malhière, « La motivation du choix de la peine », le 05 décembre 2017 

    Fanny Malhière, Nicole Maestracci, Anne-Laure Cassard-Valembois, « Nouveau mode de rédaction des décisions du Conseil constitutionnel », Comment rédiger une décision de justice au XXIème siècle ?, Dijon, le 16 juin 2017  

    Organisé avec le soutien de la Mission Droit et Justice (Ministère de la justice) sous la Responsabilité scientifique de Fanny Malhiere, Maître de conférences à l’Université de Bourgogne

    Fanny Malhière, « Énoncer : les méthodes de rédaction des décisions de justice en droit administratif », Les méthodes en droit administratif - 11e colloque annuel de l'AFDA, Rennes, le 07 juin 2017  

    11e Colloque Annuel de l’ Association Française pour la Recherche en Droit Administratif et 9e Printemps de la recherche, ayant pour sujet : Léon Aucoc.

    Fanny Malhière, « Le sens de la brièveté des décisions de justice comme mode d’écriture du droit », Pouvoir des formes, écriture des normes. Sur l’action normative des formes brèves en droit, littérature, philosophie, histoire (Moyen Age - Temps modernes), Dijon, le 13 juin 2013 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Alexia David, L'impartialité du Conseil constitutionnel, thèse soutenue en 2021 à Normandie sous la direction de Jean-Manuel Larralde et Marie-Joëlle Redor, membres du jury : Dominique Rousseau (Rapp.), Pierre Esplugas-Labatut (Rapp.)  

    L’impartialité est une exigence relative : le juge impartial n’est pas le juge dénué d’opinions, mais celui qui n’a pas encore pris parti et qui, donc, conserve sa liberté de réflexion. À l’inverse, le juge partial est celui qui a pris parti a priori, de façon prématurée et qui, de ce fait, a perdu cette liberté de réflexion. Cette définition permet d’affirmer que les juges constitutionnels français peuvent être impartiaux s’ils en ont la volonté. Néanmoins, l’impartialité n’est pas seulement affaire de volonté : le juge peut être placé dans une situation favorable ou défavorable à son impartialité. Or, le risque de partialité apparaît fort pour le juge constitutionnel. L’appréciation de la conformité de la loi aux droits et libertés garantis par la Constitution est une opération subjective, portant sur des questions complexes, mettant en conflit des valeurs et laissant donc une large place à l’expression des préjugés individuels des juges. Le risque de partialité connaît cependant certaines limites, car les juges constitutionnels disposent d’outils pour objectiver leur raisonnement et subissent un certain nombre de contraintes juridiques qui réduisent ce risque. La question de l’impartialité du Conseil constitutionnel se pose ensuite en termes de garanties d’impartialité. Or, si l’impartialité est une qualité recherchée par le Conseil, cette recherche doit être approfondie, au bénéfice de son impartialité mais aussi, plus largement de son rôle au sein de la démocratie, en tant que lieu où se discute le sens de la loi et de la Constitution.