Florence Faberon

Professeur
Droit public.

Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie
  • Florence Faberon, Morgane Rivoal, Morgane Rivola (dir.), Handicap, jeunesse et vie sociale, Actes du colloque de Nouméa de juillet 2022, F. Faberon et M. Rivoal (dir.), Recherches sur la cohésion sociale, 2023, 316 p.   

    Florence Faberon (dir.), Les régimes des autochtones et populations locales des outre-mers français: droit et politques comparés, Recherches sur la cohesion soiciale, 2023, 388 p. 

    Florence Faberon, Sana Benbelli, Jamal Khalil, Maria Fernanda Arentsen (dir.), Handicap et espaces, Handicap et citoyenneté - Université Clermont Auvergne, 2020, Handicap et citoyenneté, 355 p.     

    Florence Faberon, Jean-Yves Faberon (dir.), Les fédéralismes, Editions Recherches sur la cohésion sociale, 2020, Recherches en cohésion sociales, 470 p. 

    Florence Faberon (dir.), De la cohésion sociale: théories et pratiques, Editions Recherches en cohésion sociales, 2020, Recherches en cohésion sociales, 550 p. 

    Florence Faberon, Maria Fernanda Arentsen (dir.), Regards croisés sur le handicap en contexte francophone, Presses universitaires Blaise Pascal, 2020, Handicap & Citoyenneté, 498 p. 

    Florence Faberon (dir.), Pratiques, performance sportive et handicap, UCA, 2020, Handicap et citoyenneté, 145 p. 

    Florence Faberon, Maria Fernanda Arentsen, Thierry Morel (dir.), Handicap, emploi et insertion, UCA, 2020, Handicap et citoyenneté, 409 p. 

    Florence Faberon (dir.), Au défi de l'occupation ennemie: protection, résistance et résilience, UCA, 2020, Mémoire et transmission, 179 p. 

    Florence Faberon, Philippe Destable (dir.), Résistance & résilience: à l'occasion de la commémoration du 75e anniversaire de la rafle du 25 novembre 1943, Presses universitaires Blaise Pascal, 2019, 153 p. 

    Florence Faberon, Antoine Leca, Vāhi Sylvia Tuheiava-Richaud, Carole Atem, Florent Atem [et alii], Les Us et coutumes mā’ohi en quelques mots, Association Tā’atira'a Parau, 2019, 262 p. 

    Florence Faberon, Léon Wamytan, Ilaïsaane Lauouvea, Arnaud Paturet (dir.), Inégalités sociales & décolonisation. Les rééquilibrages de la Nouvelle-Calédonie. Actes du Colloque de Nouméa des 14 et 15 décembre 2017, Éditions l'Épitoge, 2018, Collection L'unité du droit, 340 p.   

    Florence Faberon (dir.), Le droit de l'aide et de l'action sociales à la croisée des chemins, Éditions Cujas, 2018, Collection Actes & études, 193 p.  

    La 4e de couverture indique : "Issues des grandes lois sociales instaurées par la IIIe République à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, inscrites dans le Préambule de la Constitution de 1946 (alinéa 11), l'aide et l'action sociales sont aujourd'hui, aux côtés de la Sécurité sociale, le second pilier de notre système de protection sociale. Aide et action sociales comprennent trois niveaux : l'aide sociale dite « légale », accessible de droit pour les individus remplissant les conditions d'obtention fixées par la loi (aide médicale d'État, aide sociale à l'enfance, aux personnes âgées ou handicapées, aide sociale à l'insertion) ; l'aide sociale dite « extralégale » qui reprend les dispositifs de l'aide sociale légale, mais pour laquelle l'organisme chargé de l'attribution décide de montants d'aide plus favorables ou de conditions d'octroi plus souples ; et enfin, l'action sociale qui recouvre toutes les mesures facultatives que des organismes publics ou privés (collectivités territoriales, organismes de sécurité sociale, mutuelles, caisses de retraites, associations, etc.) peuvent engager, de façon discrétionnaire, auprès de populations ciblées, en dehors ou en complément des régimes de sécurité sociale et de l'aide sociale. Partant, on voit bien que l'aide et l'action sociales constituent un ensemble complexe qui, au-delà du strict cadre défini par la loi, permet, voire encourage, la diversité des mesures d'accompagnement. L'intérêt de cet ouvrage est donc d'aborder quantité de questions qui sont au coeur des institutions et des politiques induites par le droit de l'aide et de l'action sociales : qu'il s'agisse du rôle de l'éthique dans la mise en oeuvre des politiques sociales ou de la position spécifique qu'occupe le droit qui les régit au sein de l'ordonnancement juridique (entre droit public et droit privé) ; qu'il s'agisse des règles applicables aux usagers (droits et devoirs, modalités d'accueil) ou à certains publics spécifiques (mineurs étrangers non accompagnés, gens du voyage), des pratiques qui impactent les actions mises en oeuvre (évaluation, rôle des données numériques, secret et partage d'informations) ou des partages qui structurent les compétences (entre État et département) ; ou qu'il s'agisse des dispositions qui régulent à la fois l'accès aux prestations (lieu de résidence) et la défense du droit (régime pré-contentieux et contentieux), de la situation qui prévaut à l'étranger (Belgique) ou encore du devenir du système global de protection (aide/action sociales et sécurité sociale)."

    Florence Faberon (dir.), L'Union européenne et ses outre-mers: quelle communauté de destin ?, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2018, Collection Droit d'Outre-mer, 148 p.   

    Florence Faberon, Claire Marliac, L'organisation du système de santé , 25e éd., Les Études hospitalières édition (LEH Édition), 2017, 198 p. 

    Florence Faberon, Stéphanie Urdician (dir.), Culture, droit et handicap, F. Faberon et S. Urdician (dir.), Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 10 avril 2015, PUAM Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2017, 214 p: actes du colloque organisé le 10 avril 2015 à l'École de droit de l'Université d'Auvergne, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2017, 214 p. 

    Florence Faberon (dir.), Diversité de la démocratie, Presses électroniques de la Maison de la Mélanésie, 2017   

    Florence Faberon, Claire Marliac-Négrier (dir.), L'organisation du système de santé: quelle efficacité?, LEH Édition, 2017, 194 p. 

    Florence Faberon, Antoine Leca, Frédéric Vangheluwe (dir.), 101 mots pour comprendre la santé en Nouvelle-Calédonie, Centre de documentation pédagogique de Nouvelle-Calédonie, 2017, 101 mots pour comprendre, 251 p. 

    Florence Faberon, Benoît Coquelet (dir.), La prévention de la délinquance en Nouvelle-Calédonie, Impr. CDP Nouvelle-Calédonie et Centre de documentation pédagogique de la Nouvelle-Calédonie, 2017, 177 p.   

    Florence Faberon (dir.), Diversité de la démocratie, Presses életroniques de la Maison de la Mélanésie - Paul de Deckker, 2016, Centre Michel de l'Hospital, 599 p.  

    La 4e de couv. indique : "Démocratie : pouvoir du peuple. Mais de quel peuple, de quels peuples ? Tous les peuples ne sont pas identiques, loin s'en faut. Sauraient-ils dès lors se donner le même type de pouvoir ? Le pourraient-ils ? Le voudraient-ils ? Les types d'organisation du pouvoir ont vocation universelle : pouvoir d'un seul, de quelques-uns, de tous, c'est-à-dire du peuple. Le progrès s'entendant dans le respect de chacun et de tous, les hommes ont généralement lutté pour se donner une organisation sociale où le pouvoir émane d'eux-mêmes : du peuple, une organisation démocratique. La démocratie veut concilier le pluralisme et la cohésion sociale. Les Etats de l'Occident européen et américain évoquent leur paternité de ce qui fait la démocratie, étant entendu que l'Antiquité grecque ou latine était déjà riche de réflexions et de pratiques relatives au champ de la démocratie. Pourtant, il existe bien une vocation globale de la démocratie, par sa nature et par son succès historique. La démocratie a gagné du terrain et s'est étendue à tous les continents. Cela ne pouvait évidemment se produire qu'en procédant à des adaptations. Peut-on vraiment adopter une typologie où la catégorie "démocratie" convient pour englober un ensemble de régimes pourtant bien différenciés ? Est-ce là la preuve de la réussite totalisante de la démocratie ou, au contraire, la voie de la dégradation d'une notion attrape-tout et propre à susciter des dérives ? Pour avancer dans cette réflexion, il convient de caractériser les valeurs fondamentales minimales sans lesquelles on ne saurait parler de démocratie. On les cherchera dans deux voies : celle du droit, de l'Etat de droit, du respect de la règle, de moyens juridiques destinés à assurer l'effectivité de la pyramide des normes à la base de laquelle s'émet la volonté du peuple ; et celle de la politique, de l'effectivité des libertés d'expression, d'association, de la controverse politique et des garanties des minorités, des contre-pouvoirs et de la détermination commune des politiques publiques d'intérêt général. Comment ces cadres fondamentaux peuvent-ils baliser des réalités différentes, par l'histoire et la géographie, par la sociologie et les cultures ? Quelles sont les marges d'adaptation propres des régimes ? Quand leurs caractères en viennent-ils aux confins de la démocratie et quand en sortent-ils ? Nos analyses portent sur un ensemble de pays caractérisé par sa situation géographique aux antipodes du berceau de la démocratie et par la diversité de ses territoires liés cependant sur les plans non seulement géographique mais aussi ethnique et historique : la Mélanésie. Elle est composée de cinq pays très différents, tout en étant les cinq terres mélanésiennes occupées par les peuples mélanésiens Fidji, la Nouvelle-Calédonie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Iles Salomon et le Vanuatu. Ils établissent chacun à sa manière l'Etat de droit et le pluralisme politique. Démocratiques, ils le sont pourtant diversement."

    Florence Faberon (dir.), Établissements de santé et moyens financiers: la satisfaction de l'intérêt général à la mesure de son coût, LEH Édition, 2016, 268 p. 

    Florence Faberon, Léon Wamytan, Antoine Leca (dir.), La coutume kanak et ses institutions, Centre de documentation pédagogique de la Nouvelle-Calédonie, 2016, 101 mots pour comprendre, 253 p. 

    Florence Faberon (dir.), The diversity of democracy, Presses életroniques de la Maison de la Mélanésie - Paul de Deckker, 2016, 190 p. 

    Florence Faberon (dir.), Liberté religieuse et cohésion sociale: la diversité française, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2015, Droit et Religions, 624 p. 

    Florence Faberon (dir.), La mobilité des publics en insertion, PUAM, 2015, 146 p.  

    4ème de couv. : "Au moment où certains voient dans les restrictions à la mobilité une contribution possible à la transition écologique, la mobilité est surtout devenue un enjeu central de l'insertion, tant sociale que professionnelle. La non-insertion engendre l'enfermement ; offrir et/ou rendre la mobilité, c'est mettre en capacité de se raccorder au monde.Les personnes en insertion se voient reconnaître des droits et une dignité dont est partie intégrante le droit à la mobilité, au moins implicitement, comme en témoignent les nombreuses initiatives depuis maintenant plus de 20 ans. [...] La mobilité demande d'interroger l'accès à la chaîne de déplacement ainsi que les rapports des stratégies de déplacement aux inégalités. Elle demande de confronter le cadre juridique aux difficultés particulières des publics en insertion et de mettre en avant les expériences novatrices (auto-école d'insertion, plateforme mobilité, garages solidaires, covoiturage...). Elle implique de se questionner sur la reconnaissance des acteurs de la mobilité et la qualité des prestations afin d'accompagner les publics en insertion vers des solutions autonomes et durables dans une démarche de labellisation."

    Florence Faberon, Jean-Yves Faberon (dir.), Religion et société en Nouvelle-Calédonie et en Océanie, Université d'Auvergne, Ecole de droit et LGDJ-Lextenso éditions, 2013, Centre Michel de l'Hospital, 484 p. 

  • Florence Faberon, « "Le cas du docteur Laurent et l’accouchement sans douleur : un film populaire au service d’une cause médico-sociale" », in Centre Michel de L'Hospital CMH UR 4232 (dir.), Ce que le cinéma dit (ou ne dit pas) de la bioéthique et du droit, Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 24 novembre 2022, C. Lassalas et R-M. Borgès (dir.), Clermont-Ferrand, Editions du Centre Michel de L'Hospital, 2023, 291 p., Lextenso/LGDJ, 2023, pp. 129-135   

    Florence Faberon, Morgane Rivoal, « "Avant-propos" », in Réseau de recherches sur la cohésion sociale (dir.), Handicap, jeunesse et vie sociale, Actes du colloque de Nouméa de juillet 2022, F. Faberon et M. Rivoal (dir.), Clermont-Ferrand, Réseau de recherches sur la cohésion sociale, 2023, 316 p., 2023, pp. 7-10   

    Florence Faberon, « Prolégomènes : commémorer et résister », Résistance et résilience, Presses universitaires Blaise Pascal, 2019, pp. 24-25 

    Florence Faberon, « "Le drapeau et la commune. Sur une expression des identités plurielles", in: Etat du droit, état des droits - Mélanges en l'honneur du Pr D. Turpin, C. Marliac (dir.), Editions du Centre Michel de l'Hospital, La Collection des Mélanges - LGDJ Lextenso, 2017, N° 1, pp. 689-707 », in Centre Michel de l'Hospital CMH EA 4232 (dir.), Etat du droit, état des droits - Mélanges en l'honneur du Pr D. Turpin, C. Marliac (dir.), Editions du Centre Michel de l'Hospital, La Collection des Mélanges - LGDJ Lextenso, 2017, N° 1, 859 p., LGDJ-Lextenso, 2017, pp. 689-707   

    Florence Faberon, « "Nouvelle-Calédonie", in: Dictionnaire encyclopédique de la décentralisation, N. Kada, R. Pasquier, C. Courtecuisse (dir.), Berger-Levrault, 2017, pp. 740-746 », in Berger-Levrault (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la décentralisation, N. Kada, R. Pasquier, C. Courtecuisse (dir.), Berger-Levrault, 2017, 1096 p., 2017, pp. 740-746 

    Florence Faberon, « "L'Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie", in: 101 mots pour comprendre la santé en Nouvelle-Calédonie, A. Leca, F. Vangheluwe et F. Faberon (dir.), Centre de documentation pédagogique de Nouvelle-Calédonie, Nouméa, 2017, pp. 18-19 », in Centre de documentation pédagogique de Nouvelle-Calédonie (dir.), 101 mots pour comprendre la santé en Nouvelle-Calédonie, A. Leca, F. Vangheluwe et F. Faberon (dir.), Centre de documentation pédagogique de Nouvelle-Calédonie, Nouméa, 2017, 251 p., 2017, pp. 18-19 

    Florence Faberon, « "Do Kamo, plan de santé calédonien", in: 101 mots pour comprendre la santé en Nouvelle-Calédonie, A. Leca, F. Vangheluwe et F. Faberon (dir.), Centre de documentation pédagogique de Nouvelle-Calédonie, Nouméa, 2017, pp. 84-85 », in Centre de documentation pédagogique de Nouvelle-Calédonie (dir.), 101 mots pour comprendre la santé en Nouvelle-Calédonie, A. Leca, F. Vangheluwe et F. Faberon (dir.), Centre de documentation pédagogique de Nouvelle-Calédonie, Nouméa, 2017, 251 p., 2017, pp. 84-85 

  • Florence Faberon, préfacier , Laïcité et pluralisme religieux: actes du Colloque de l'École de droit de l'Université d'Auvergne, 6 octobre 2016, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2018, Droit et religions, 294 p. 

  • Florence Faberon, Carole Hassoun, « Présentation du dossier : L'état d'urgence sanitaire en Guyane », Sociétés, cultures et politiques - Les cahiers des débats de l'Université, 2023, n°2, pp. 13-19 

    Florence Faberon, « Chronique des États d’Océanie », Revue française de droit constitutionnel, 2020, n°2, pp. 489-508 

    Florence Faberon, « Allocution d'accueil, Le Dossier : De l'accès au droit à l'exercice de la citoyenneté, Actes du colloque de Clermont-Ferrand des 24-25 septembre 2015, textes réunis par F. Faberon et A. Habrial, La Revue du Centre Michel de l'Hospital [ édition électronique ], 2017, n° 12, pp. 15-18 », La Revue du Centre Michel de l’Hospital , 2017, n°12, pp. 15-18     

    Florence Faberon, Claire Marliac, « Avant-propos, in: L'organisation du système de santé : quelle efficacité ? Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 14 novembre 2016, F. Faberon et C. Marliac (dir.), Les Cahiers de droit de la santé, LEH Edition, 2017, n° 25 », Les cahiers de droit de la santé, 2017, n°25 

    Florence Faberon, « Modulation des tarifs de stationnement sur la voirie et quotient familial : une indexation contraire au principe d'égalité », AJCT. Actualité juridique Collectivités territoriales, 2017, n°0708, p. 399   

    Florence Faberon, « L'Assistance publique/Hôpitaux de Paris », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2017, n°03, p. 588   

    Florence Faberon, « Commission des droits et de l'autonomie, Orientation dans un établissement, Droit à la continuité des parcours, Déscolarisation, Responsabilité, Observations sous Cour de cassation (2e civ.), 19 janvier 2017, n° 16-13.394 », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2017, n°3, p. 567   

    Florence Faberon, Antoine Leca, Jean-Baptiste Manga, « Droit à la santé et prison en Nouvelle-Calédonie, Actes du séminaire de Koné du 15 avril 2016, A. Leca, F. Faberon et J-B. Manga (dir.), Revue juridique politique et économique de Nouvelle-Calédonie, 2017/1, n° 29, pp. 150-177 », Revue juridique, politique et économique de Nouvelle-Calédonie, 2017, n°29, pp. 150-177 

    Florence Faberon, « Mineur étranger isolé, Droit d'asile, Droit à l'hébergement, Expertise osseuse, Décision judiciaire, Décision d'admission à l'aide sociale, Pouvoirs du président du conseil départemental, Observations sous Conseil d'État, 28 juillet 2016, n° 401626 », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°5, p. 975   

    Florence Faberon, « Accueil dans une structure d'hébergement d'urgence, Refus d'admission, Aide sociale, Incompétence des juridictions spécialisées, Observations sous Conseil d'État, 27 juillet 2016, n° 400144 », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2016, n°5, p. 980   

    Florence Faberon, « Le fédéralisme, solution française de décolonisation : le cas de la Nouvelle-Calédonie », Revue française de droit constitutionnel , 2015, n° ° 101, pp. 53-72   

    Florence Faberon, « Un système de santé unique : une utopie ? », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°04, p. 781   

    Florence Faberon, « Constitutions et Santé », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°03, p. 589   

    Florence Faberon, « La sécurité sanitaire, alimentaire et environnementale entre droit et science », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°03, p. 590   

    Florence Faberon, « La République et la coutume à Wallis et Futuna », Actualité juridique Droit administratif, 2014, n°9, p. 518   

    Florence Faberon, « Les temporalités de l'action sociale », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°01, p. 206   

    Florence Faberon, « Parcours des allocataires du revenu de solidarité active », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2014, n°01, p. 207   

  • Florence Faberon, « "Conclusions" », colloque Engagé(es) et engagements - 80e anniversaire de la rafle du 25 novembre 1943 de l'Université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, le 20 novembre 2023   

    Florence Faberon, « Le diagnostic de l’autisme à l’âge adulte », le 26 octobre 2023  

    Conférence organisée dans le cadre du cycle Sociétés, cultures et politiques - Transmission, citoyenneté et engagement, Université de Guyane, sous la responsabilité de Florence Faberon, Professeur de droit public.

    Florence Faberon, « Les droits des usagers », le 24 octobre 2023  

    Conférence organisée dans le cadre du cycle Sociétés, cultures et politiques - Transmission, citoyenneté et engagement, Université de Guyane, sous la responsabilité de Florence Faberon, Professeur de droit public

    Florence Faberon, « Les recrutements dans les métiers sanitaires et sociaux », le 23 octobre 2023  

    Conférence organisée par l'Université de Guyane dans le cadre du cycle "Sociétés, cultures et politiques - Transmission, citoyenneté et engagement"

    Florence Faberon, « Les Terres australes et antarctiques françaises », le 17 octobre 2023  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Florian Aumond, MCF en droit public, Université de Poitiers.

    Florence Faberon, « Handicap et discrimination », le 09 octobre 2023  

    Conférence organisée dans le cadre du cycle "Sociétés, cultures et politiques. Transmission, citoyenneté et engagement" par l'Université de Guyane

    Florence Faberon, « Les soixante-dix ans des tribunaux administratifs », le 04 octobre 2023  

    Conférence organisée dans le cadre de La Nuit du Droit par l'Université de Guyane et le MINEA

    Florence Faberon, « L'école en Guyane et en Nouvelle-Calédonie », le 19 septembre 2023  

    Conférences organisées par Florence Faberon, Professeure de droit public, et François Rezki, Directeur des études du BUT Carrières sociales - Université de Guyane dans le cadre du cycle "Société, culture et politiques - Transmission, citoyenneté et engagement"

    Florence Faberon, « La Nouvelle-Calédonie : enjeux institutionnels et sociaux d’un PTOM de l’Union européenne », le 16 février 2023  

    Organisée par l’Université Toulouse 1 Capitole dans le cadre d'un projet d'exposition et conférence : "les Outre-mer européens, entre unité et diversité"

    Florence Faberon, « Petit traité d’écologie opérationnelle », le 01 février 2023  

    Conférence organisée dans le cadre du cycle Société, cultures et politiques - Transmission, citoyenneté et engagement, Université de la Guyane, sous la responsabilité de Florence Faberon.

    Florence Faberon, « Commémoration de la rafle du 25 novembre 1943 », le 21 novembre 2022  

    Manifestations organisées sous la responsabilité de Florence Faberon, Professeure de droit public à l’Université de Guyane et chargée de projets Handicap et mémoire à l’Université Clermont Auvergne.

    Florence Faberon, « Les régimes des autochtones et populations locales des outre-mers français », le 24 octobre 2022  

    Organisé par l'Université de Guyane avec le soutien de l’Institut d’études et de la recherche sur le droit et la justice

    Florence Faberon, « Handicap, jeunesse et vie sociale », le 06 juillet 2022  

    Organisé par les universités de Guyane et Clermont Auvergne ainsi que le collectif handicap de Nouvelle-Calédonie

    Florence Faberon, « Santé, Handicap(s) et dépendance(s) », le 11 mars 2022  

    Organisé par l’Université Lyon 3 et l’Université de Guyane

    Florence Faberon, « Mémoire(s), valeurs et transmission », le 23 novembre 2021  

    Organisé par l’École de droit, Université Clermont Auvergne

    Florence Faberon, « Le droit et l'environnement en Guyane », le 18 novembre 2021  

    Organisée par le Tribunal administratif de la Guyane et l'Université de la Guyane

    Florence Faberon, « Constitution et institutions politiques au Brésil », le 17 novembre 2021  

    Conférence organisée par Florence Faberon, professeur de droit public, dans le cadre du cycle Sociétés, cultures et politiques - Transmission, citoyenneté et engagement, Université de Guyane.

    Florence Faberon, « Pauvreté et outre-mers français », le 28 septembre 2021  

    Conférence organisée par le Centre de recherche juridique, Université de La Réunion.

    Florence Faberon, « Cartes et cartographie », le 07 mai 2021  

    Dans le cadre du cycle « Sociétés, cultures et politiques. Les débats en visioconférence de l'Université de Guyane ».

    Florence Faberon, « Handicap, éducation et enseignement supérieur », le 13 octobre 2020  

    Conférence à distance organisée par l’Université de la Guyane, l'Université Clermont Auvergne et l'Université de Saint-Boniface.

    Florence Faberon, « Identité, dignité et handicap », le 26 mars 2020  

    Organisé par le Centre de Recherche en Droit Antoine Favre, ex CDPPOC dans le cadre du projet « Handicap, francophonie et enseignement supérieur »

    Florence Faberon, « Le régime des cultes en Guyane », le 29 janvier 2020  

    Conférence organisée par Florence Faberon, Professeur de droit public, Université de Guyane.

    Florence Faberon, « Handicap, pauvreté et droit(s) », le 17 octobre 2019  

    Organisé par le CECOJI sous la direction de Monsieur Florian AUMOND, Maître de conférences à l’Université de Poitiers

    Florence Faberon, « Secret professionnel, partage d'informations et éthique en matière sociale et médico-sociale », le 06 juin 2019  

    Organisé sous la direction de Florence Faberon et Claire Marliac, MCF HDR en droit public par le Centre Michel de l’Hospital, Université Clermont-Auvergne

    Florence Faberon, « Le logement social au défi de la diversité des handicaps », le 26 mars 2019  

    Organisé par le Centre Michel de l’Hospital, sous la direction de Florence Faberon, MCF HDR en droit public

    Florence Faberon, « De la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme aux nouvelles demandes de protection juridique : entre permanence et renouvellement », le 10 décembre 2018  

    Organisé par le Centre de droit économique de la Faculté de droit et de science politique d'Aix Marseille Université (EA 4224), l'Institut de droit de l'environnement et du développement durable (IDEDD) et le Centre de droit de la santé (UMR ADES 7268)

    Florence Faberon, « Handicap, emploi et insertion », le 13 novembre 2018  

    Organisé sous la direction de Florence Faberon, Université Clermont Auvergne ; Maria Fernanda Arentsen, Professeure titulaire, Université de Saint-Boniface, Manitoba, Canada et Thierry Morel, sociologue, formateur-chercheur, ITSRA de Clermont-Ferrand.

    Florence Faberon, « Regards croisés en France et au Japon sur les conséquences juridiques et sociales du vieillissement », le 22 mars 2018  

    Organisé par Emmanuel Aubin, Professeur et Loïc Levoyer, Maître de conférences HDR en partenariat avec l'Université de TOKYO, Tetsushi Saito, Directeur de l'Institut de Science Sociale - Masahiko Iwamura, Doyen de la Faculté de droit

    Florence Faberon, « Les regroupements dans l'enseignement supérieur et la recherche », le 09 novembre 2017  

    Colloque international

    Florence Faberon, « Pauvreté et droit », le 17 octobre 2017  

    Table ronde organisée par le CECOJI-UP et animée par Florian Aumond

    Florence Faberon, « Le droit de l'aide et de l'action sociales à la croisée des chemins : dynamiques et perspectives », le 18 mai 2017  

    Organisé par le Centre Miche de l’Hospital de l’École de droit de l'Université Clermont Auvergne avec la participation du comité d'éthique du conseil départemental du Puy-de-Dôme

    Florence Faberon, « Logement social et vivre ensemble », le 23 mars 2017  

    Organisé sous la direction de Florence Faberon, Maître de conférences de droit public, HDR, Université Clermont Auvergne

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Amlan Gbandama, Les mineurs non accompagnés : au croisement entre le droit des étrangers et le dispositif français de protection de l'enfance, thèse soutenue en 2024 à Université Clermont Auvergne 2021 en co-direction avec Arnaud Paturet, membres du jury : Hervé Rihal (Rapp.), Vincent Tchen (Rapp.), Claire Marliac-Négrier et Florian Aumond    

    Figure symbolique de l'adolescence migrante, la protection des mineurs non accompagnés de leurs représentants légaux est reconnue en France. Elle se traduit par une prise en charge de ces mineurs en danger par l'aide sociale à l'enfance. Partant du contenu positif de cette protection, l'étude vise à en proposer une lecture au regard des objectifs antinomiques du droit des étrangers et du dispositif de la protection de l'enfance. À l'évidence, les écarts apparaissant entre les pratiques et le droit à la protection des mineurs non accompagnés conduisent à une analyse en faveur d'une protection renforcée et permanente. Toutefois, l'étude propose une analyse nouvelle compte tenu de l'évolution des instruments juridiques nationaux qui l'encadrent et de leur limitation constante. Le postulat est non plus la seule recherche d'effectivité mais l'interrogation du sens de l'effectivité de la protection des mineurs non accompagnés. Ainsi, le droit de la protection des mineurs non accompagnés ne vise principalement qu'à légitimer la décision d'admission ou de non admission à l'Aide sociale à l'enfance. À force d'emprunt au droit des étrangers, la protection des mineurs non accompagnés s'en trouve façonnée aux contours du dispositif français de protection de l'enfance.

    Benoît Coquelet, La prévention de la délinquance : une priorité de l'action publique. De l'exigence de sécurité à celle de sûreté., thèse soutenue en 2019 à Université Clermont Auvergne‎ 20172020, membres du jury : Carine Gindre David (Rapp.), Éric de Mari (Rapp.), Dominique Turpin, Evan Raschel, Jacques de Maillard, Claire Marliac-Négrier et Jacques Alain Bénisti    

    La prévention de la délinquance est devenue en France l’objet d’une politique transversale à part entière. En pratique, et que ce soit à l’échelle interministérielle ou à l’échelon local, elle est généralement conçue comme un élément de la politique de sécurité. De ce fait les acteurs ont souvent une conception restrictive de la prévention de la délinquance. Elle se trouve souvent inféodée à d’autres domaines de compétence. Par ailleurs, dans un contexte troublé, l’intérêt des pouvoirs publics pour ce domaine d’action décline peu à peu. Pourtant, avec la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance, la prévention conceptuellement revisitée devait opérer une métamorphose de l’action publique et une mutation des pratiques professionnelles de l’ensemble des acteurs qui participent, même indirectement, à sa matérialisation. Outre la problématique de l’effectivité de la loi et de son efficacité, cette situation interroge la capacité de la puissance publique à produire le changement et, en l’espèce, à influer sur le comportement des professionnels pour produire ses effets. Il s’agit dès lors en partie de mesurer l’écart entre ce que dit le droit et ce qui est réellement entrepris ou, autrement dit, d’apprécier l’impact du recours au droit dans l’efficience d’une politique publique et de cerner les ressorts de légitimation qui orientent l’action publique. Or dans bien des situations, la définition de la stratégie de prévention de la délinquance et sa mise en œuvre sont confiées à une administration qui n’en perçoit pas tous les enjeux et dont ce n’est pas réellement la culture. L’absorption de la prévention dans le Code de la sécurité intérieure est ainsi une conséquence logique d’une conception ancienne, conception liée à la relation traditionnelle entre sécurité et prévention. Ainsi, au-delà des jeux d’acteurs et dans une relation dialectique entre légalité et légitimité, l’étude cherche à révéler l’impact des principes qui sous-tendent l’action publique à partir de deux hypothèses. La première procède rétrospectivement à une remise en cause du fait que la prévention de la délinquance emprunte la légitimité qui est attachée au « principe sécurité », afin de montrer qu’il est historiquement porteur de valeurs et de pratiques qui in fine la fragilise. En conséquence, la seconde postule la recherche d’une autre assise conceptuelle à la prévention de la délinquance, en l’espèce le principe de sûreté, pour lui permettre de constituer un espace de cohérence de l’action publique.

    Alice Ratier, Les personnes sourdes face au droit : l'exemple de la détention, thèse soutenue en 2019 à Université Clermont Auvergne‎ 20172020, membres du jury : Florence Benoît-Rohmer (Rapp.), Laurent Sermet (Rapp.), François Cafarelli, Claire Marliac-Négrier, Hervé Rihal, Jonas Ruškus et Anne-Blandine Caire    

    En subissant un cumul de vulnérabilités, les personnes sourdes détenues nous invitent à examiner leur situation. Dans quelle mesure leur condition juridique tient compte de celle-ci ? Quelle régulation effective le droit public peut-il aménager à leur égard ? Insensibles aux bruits qui caractérisent le milieu carcéral, les personnes sourdes détenues sont malgré tout, sensibles au silence qui les concernent. Enfermé dans une conception médicale du handicap, le droit français ne peut pas entendre les besoins de ces personnes. Sourde à leurs sollicitations et aux obligations internationales qu’elle a acceptées, la France maintient ces personnes dans des conditions de détention inhumaines et dégradantes. L’isolement social qui en découle n’est que le reflet d’une société inaccessible à la surdité et le constat d’une absence de reconnaissance juridique effective.

    Berthey-Lee Adja Oke, L'État laïque au défi du droit de l'enfant à l'éducation en France : approches juridiques pour la cohésion sociale face aux nouveaux phénomènes identitaires et religieux, thèse soutenue en 2018 à Université Clermont Auvergne‎ 20172020, membres du jury : Pierre-Henri Prélot (Rapp.), Marc Joyau (Rapp.), Emmanuel-Pie Guiselin (Rapp.), Blandine Chélini-Pont, Françoise Marillia, Claire Marliac-Négrier et Clément Benelbaz    

    En tant que principe d’organisation de l’État et de l’ensemble des services publics en France, la laïcité est un principe essentiel du droit public qui a toujours suscité l’intérêt du publiciste et qui continue d’interroger le monde de la recherche, étant précisé qu’elle se nourrit sans cesse des mutations profondes qui s’observent dans la société française. Elle est en ce sens un processus, une succession de réalités nouvelles où, dans le tumulte, la dialectique de la neutralité de l’État et de la liberté religieuse interroge constamment le vivre-ensemble et la cohésion sociale. C’est le cas de l’école publique, terrain privilégié de la laïcité, où la mise en œuvre du principe est constamment au centre des préoccupations sociales. Ainsi, avec l’émergence, à la suite des vagues migratoires qui firent suite à la décolonisation, des nouvelles identités et radicalismes religieux, il sera question de voir en quoi l’État et les collectivités territoriales intègrent ces particularismes sociaux dans les domaines tels que la liberté de l’instruction religieuse, la liberté de culte, la restauration scolaire ou encore le port de signes religieux à l’école publique. La laïcité de l’école publique ne pouvant s’entendre indépendamment du respect du pluralisme religieux et de la cohésion sociale, l’intérêt de l’étude est d’analyser le principe au regard de l’exigence de cohésion sociale afin de suggérer des réponses juridiques nouvelles aux diverses problématiques qui se posent dans le secteur public de l’enseignement en France. Par ailleurs, le déploiement du principe dans le secteur privé de l’enseignement, espace d’exercice naturel de la liberté de conscience, sera également considéré. À cet effet, les questions induites par l’émergence, aux côtés de l’enseignement catholique diocésain et de l’enseignement juif, d’établissements confessionnels caractérisés par des discours intégristes et une orthopraxie religieuse, seront abordées. Sur ce point, dans un climat social où renaît le conflit des « deux France », l’auteur suggère, face au défi posé à l’État de concilier le respect de la liberté l’enseignement privé avec celui de la liberté de conscience des enfants, de réinvestir le contrat d’association par la réouverture des crédits afin de favoriser l’association à l’État de ces nouveaux établissements confessionnels et ainsi préparer l’émergence d’un véritable système cohésif d’éducation.

  • Amadou Diallo, Les défis de la mise en place de dispositifs juridiques et politiques de régulation de la pollution de l'air ambiant, thèse soutenue en 2023 à Université Clermont Auvergne 2021 sous la direction de Claire Marliac-Négrier, membres du jury : Mokhtar Fall Mohamedou (Rapp.), Séverine Nadaud (Rapp.), Hugues Hellio et Victoria Chiu  

    La thèse sur « Les défis de la mise en place de dispositifs juridiques et politiques de régulation de la pollution de l'air ambiant » analyse les différentes réglementations et politiques mises en place pour lutter contre la pollution de l'air en France. Elle se concentre sur l'évaluation de l'efficacité de ces mesures et sur les différentes normes de qualité de l'air en vigueur. La régulation de la pollution de l'air a été mise en place en réponse à l'évolution rapide des connaissances scientifiques et de la prise de conscience des effets de la pollution de l'air sur la santé humaine et l'environnement. Depuis la loi cadre française sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie en 1996, de nombreux instruments juridiques et politiques ont été mis en place pour protéger la qualité de l'air et limiter les polluants atmosphériques, ainsi que certaines substances à l'origine de pollution. Ces instruments ont cherché à s'attaquer aux sources de pollution, en particulier celles liées aux transports, aux activités industrielles et au chauffage. Des programmes nationaux et communautaires ont été adoptés pour améliorer la qualité de l'air et réduire les émissions de polluants. De plus, différentes normes de qualité de l'air ont été mises en place pour évaluer les niveaux de pollution et suivre les progrès réalisés. Malgré ces efforts, les dispositifs juridiques et politiques de régulation de la pollution de l'air ambiant n'ont pas atteint l'efficacité souhaitée. En effet, les sources de pollution sont souvent multiples et diffuses, ce qui rend difficile leur contrôle. De plus, les politiques publiques doivent faire face à des enjeux économiques et sociaux qui peuvent limiter leur efficacité. En conclusion, bien que les instruments juridiques et politiques de régulation de la pollution de l'air ambiant représentent une avancée importante dans la protection de l'environnement et de la santé publique, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre les objectifs de qualité de l'air fixés au niveau national et international. Mots clés : pollution de l'air ambiant; réglementation de la pollution de l'air; dispositifs juridiques; politiques de lutte contre la pollution de l'air; normes de qualité de l'air; impact sur la santé; mesures de réduction des émissions; émissions industrielles; transport et pollution de l'air; conformité réglementaire; évaluation des politiques; droit; contentieux pour la qualité de l'air; surveillance et information sur la qualité de l'air.

    Boris Lama, Pouvoir colonial, figures politiques et société en Guyane française (1830-1910), thèse soutenue en 2020 à Guyane sous la direction de Serge Mam-Lam-Fouck, membres du jury : Jean-Pierre Sainton (Rapp.), Myriam Cottias (Rapp.), Linda Amiri et Jacques Dumont  

    Dans le contexte de la colonie de la Guyane française de 1830 à 1910, la relation instaurée entre le pouvoir colonial et les acteurs de la vie politique a déterminé la difficile évolution du territoire vers l’intégration à la nation française. En août 1848, l’esclavage est aboli et les « noirs » ainsi libérés, qui constituent la majorité de la population de la colonie, sont faits citoyens français. Les représentants élus de la population revendiquent alors, de 1848 au début de la IIIème République, avec une remarquable constance, la reconnaissance de l’égalité entre citoyens de la colonie et ceux de la métropole. Mais, en dépit d’une application progressive des institutions politiques de la France dans un sens qui paraît favorable à l’intégration revendiquée, tout concourt à y faire obstacle. En premier lieu la distribution du peuplement dans le vaste espace de la Guyane qui couvre, dans ses limites actuelles, quelque 84 000 km2 sur le Plateau des Guyanes. Au temps de l’esclavage sous la monarchie de Juillet (1830-1848), les habitants propriétaires blancs ont cantonné leurs habitations sur la zone littorale, tandis que l’intérieur de la colonie couvert d’un vaste manteau forestier, abrite des Amérindiens et des « noirs marrons ». L’étendue de l’espace disponible et l’existence de ressources naturelles comme l’or et les produits forestiers conduisent, à la suite de l’abolition de l’esclavage de 1848, à l’abandon du travail sur les habitations au profit de la création d’abattis, donnant aux esclaves libérés les moyens de vivre. Mais la désertion des habitations a pour conséquence la ruine des blancs de la colonie, jusque là détenteurs des leviers de la production et du pouvoir politique. La disparition de la classe sociale des blancs, effective dans les années 1880, n’ouvre pourtant pas toute grande les portes du pouvoir que pourraient exercer les hommes de couleur dans les municipalités et au conseil général. La racialisation des rapports sociaux qui est de règle dans la société coloniale s’y oppose fermement. Sous l’empire de l’idéologie du progrès un nombre significatif d’administrateurs coloniaux, tant dans la colonie que dans la métropole, pensent en effet que les hommes de la « race noire » n’ont aucune aptitude à prendre en charge les affaires de la colonie. Une fois les institutions politiques démocratiques rétablies après la chute du Second Empire en 1870, forts de leur qualité de citoyens français, les figures et les acteurs politiques s’engagent dans la lutte pour que soient reconnues au conseil général de la colonie les mêmes attributions dont jouissent les conseils généraux en France. Mais des gouverneurs aux larges pouvoirs finissent par avoir raison de la détermination d’élus comme un Gustave Franconie et un Henri Ursleur. De nouveaux acteurs politiques, issus notamment de l’immigration en provenance des Antilles françaises, s’emparent du pouvoir au conseil général et font élire en 1910 comme représentant de la colonie à la Chambre des députés, Albert Grodet, un ancien gouverneur. Le ministère des Colonies reprend ainsi en main les affaires de la colonie que les premières générations d’hommes de couleur de la période post-esclavagiste avaient pour ambition de contrôler. Il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que les aspirations politiques des hommes de couleur débouchent, en mars 1946, sur l’intégration de la colonie de la Guyane au sein de la nation française, sous la forme de l’un des départements de la République

    Frédéric Patane, Les représentations sociales du handicap en milieu kanak et leurs résonances sur les pratiques sociales, thèse soutenue en 2019 à Lyon sous la direction de Charles Gardou, membres du jury : Lucia De Anna et Frédéric Angleviel  

    L’enjeu multiculturel du handicap en Nouvelle-Calédonie est devenu une question centrale lorsque le territoire s’est doté, en 2009, d’une loi du pays en faveur des personnes en situation de handicap, calquée sur un modèle occidental. En institutionnalisant la prise en charge du handicap, les pouvoirs publics fragilisent les solidarités de proximité kanak. L’étude des représentations et des pratiques sociales du handicap dans le monde kanak permet de comprendre l’impact que peut avoir ce dispositif législatif auprès des familles et des personnes avec une déficience. Afin de légitimer notre démarche anthropologique, nous montrons que le handicap est une situation culturellement située. L’étude des données disponibles sur le handicap dans le monde océanien et kanak en particulier révèlent la diversité des pratiques selon les contextes économiques et sociaux. Les entretiens semi-dirigés et l’observation participante, réalisés en zone tribale et urbaine, révèlent que l’approche magico-religieuse occupe une place importante dans l’interprétation du handicap. Dans l’univers kanak, interpréter le handicap revient, au final, à rechercher ce qui se cache derrière une explication biomédicale.Si la coutume kanak garantit la protection et la solidarité de proximité en direction des personnes avec une déficience, elle encourage leur participation sociale uniquement dans le cadre d’activités traditionnelles. La loi du pays de 2009 en faveur des personnes avec une déficience introduit des concepts étrangers a�� la culture kanak comme le taux de handicap, la perte d’autonomie, le projet de vie. De plus, en tant que facteur d’individualisation, elle fragilise les solidarités ancestrales basées sur des réseaux familiaux de dépendance et de protection. Le système occidental, en investissant le champ du handicap, amène les Kanak à s’interroger sur le niveau de différenciation culturelle qu’ils souhaitent préserver en matière de prise en charge des plus vulnérables

  • Ismaël Eluassi, La monarchie marocaine et ses mécanismes d’adaptation à des situations de crise , thèse soutenue en 2020 à Université Clermont Auvergne‎ 20172020 sous la direction de Raphaël Piastra  

    Le régime monarchique est maintenu au Maroc depuis plus de douze siècles, malgré la survenance d'événements exceptionnels qui auraient pu l'ébranler. Pourquoi ? Il n'y a pas si longtemps, contrairement aux autres pays de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient, la vague des contestations née dans le sillage du printemps arabe de 2011 n'a pas eu d'effet dévastateur sur la monarchie marocaine. Au contraire, au Maroc, cette vague a accéléré le rythme des réformes juridiques, politiques et institutionnelles. En d’autres termes, cette dynamique contestataire de 2011 a aisément renversé quelques régimes politiques, comme elle a ébranlé et transformé les autres. Par contre, le principe monarchique est resté indemne au Maroc. La présente thèse estime que si le Maroc est aujourd’hui une monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale, c’est parce qu’il a su, tout au long de son histoire politique, comment rebondir face à des chocs exogènes et des secousses endogènes. Cela signifie que pendant des situations de crise surtout, la monarchie marocaine parvient à développer une certaine faculté d'accommodation à son entourage interne et international. Et, cette même faculté se traduit sur le terrain en termes de réformes juridiques, politiques et institutionnelles. Alors, l’ambition de cette thèse est de démontrer que la pérennité du principe monarchique au Maroc semble être le fruit de nombreuses réformes introduites opportunément pour dépasser des périodes de crise. A cette fin, il semble judicieux d’étudier la monarchie marocaine sous l’angle de trois temps forts de son histoire. Le premier temps fort porte sur la monarchie marocaine sous la modernité occidentale à la charnière du XIXème et XXème siècle (partie préliminaire). Le second temps fort tient à soumettre la monarchie marocaine à l’épreuve du processus transitionnel des années 1990 (première partie). Alors que le troisième temps fort envisage la monarchie marocaine confrontée au printemps arabe de 2011 (deuxième partie).

    Wendkouni Adelphe Sabine Ouedraogo, Étude comparée de l’intégration juridique de la tradimédecine dans les systèmes de santé publique en Afrique de l’Ouest : les cas du Ghana et du Burkina Faso, thèse soutenue en 2019 à AixMarseille sous la direction de Guylène Nicolas, membres du jury : Carine Gindre David (Rapp.), Daniel Orban    

    La médecine et la pharmacopée traditionnelles ouest-africaine constituent encore aujourd'hui, l'unique moyen de prise en charge des maladies pour des milliers de personnes vivant en zone rurale et même en zone urbaine. Cette réalité est souvent présentée comme découlant uniquement de la faiblesse du système allopathique de santé, cependant, elle peut être le fruit d'un choix socioculturel. En effet, les conceptions traditionnelles des maladies, c’est-à-dire la distinction entre maladies naturelles et maladies provoquées influencent encore le choix thérapeutique dans les communautés africaines surtout en zone rurale. Pendant longtemps, ce retour à la médecine et à la pharmacopée traditionnelle s'est fait sans la mise en place des mesures d'encadrement et d'accompagnement nécessaires. Ce qui engendre d’énormes risques sanitaires. De plus, la multiplication des bio-prospections sans contrôle des États a conduit à une forte croissance des appropriations illicites des savoirs tradimédicaux. Cet état des faits a fait émerger au sein des institutions internationales compétentes de nouvelles questions : celles des droits des communautés locales et autochtones sur leurs ressources et leurs savoirs tradimédicaux associés, et la nécessité de la construction d'un système équitable d'exploitation des ressources et des savoirs médicaux traditionnels à des fins de recherches et de développement. Les États burkinabè et ghanéen ont, pour pallier ces difficultés, adopté des législations encadrant les pratiques traditionnelles de soins ainsi que la production et la mise sur leurs marchés nationaux de médicaments traditionnels et néo traditionnels

    Arnaud Busseuil, L'autonomie dans la République : bilan politique et juridique de trente années d'autonomie en Polynésie française, 1984-2014, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de André Roux et Sémir Al Wardi, membres du jury : Justin Daniel (Rapp.), Laurent Sermet    

    La Polynésie française, collectivité d'outre-mer, vit sous le régime juridique de l'autonomie depuis 1977. Ce n'est toutefois qu'à partir de 1984 que les attributions et les symboles d'une véritable autonomie commencent à échoir à la collectivité. Or l'autonomie dans la République est source de nombreuses difficultés juridiques, entre respect d'un principe de subsidiarité à son paroxysme et conciliation des droits et libertés fondamentaux garantis par la République. Ainsi, trente années après les véritables débuts de l'autonomie polynésienne, il est désormais temps de dresser un bilan juridique et politique de l'application dans la collectivité d'un tel régime juridique. Afin de parvenir à un bilan le plus significatif possible, ce travail de recherche propose d'analyser les principales matières qui sont le soubassement du développement d'un territoire, matières dont les compétences ont été transférées à la collectivité territoriale. Ainsi, une analyse juridique et des politiques publiques issues des compétences suivantes est dressée : droit, économie, fiscalité, éducation, santé publique. De surcroît, cette recherche est l'occasion de déterminer les causes de l'échec relatif de l'autonomie polynésienne : gouvernance politique locale, statuts juridiques ou encore vacance étatique. Enfin, un bilan ne peut trouver d'intérêt que dans la projection qu'il peut susciter et il convenait donc de discuter de l'avenir de la Polynésie française, à la fois dans son développement économique et social local et dans sa relation à la République, relation qui pose à nouveau la problématique du délitement hypothétique de l'état unitaire à la française

    Rukiye Mehtap Dölek, L'Union européenne et les collectivités locales turques, thèse soutenue en 2016 à AixMarseille sous la direction de Urbain Ngampio, membres du jury : Françoise Fraysse (Rapp.), Jean-Marie Pontier  

    Suite à un long processus, la Turquie a obtenu le statut de pays candidat en 1999 et elle a commencé les négociations avec les institutions européennes en 2005. En effet, la Turquie s’engage à l’harmonisation de ses systèmes juridique, politique et institutionnel avec celui de l’UE. Certes, c’est l’État turc qui exclusivement participe à ces négociations, ses collectivités locales sont cependant concernées. Depuis 2003, le gouvernement a mis en place une série de réformes pour moderniser l’administration publique. Cette modernisation s’appuie sur « la décentralisation à la turque » qui permet de réorganiser les relations et les répartitions des compétences entre l’État et ses collectivités locales auxquelles les lois confèrent une autonomie administrative et financière. Grâce à l’introduction des instruments variés, le droit des collectivités locales est en pleine mutation. Plusieurs indices mentionnés révèlent, que les revendications et le droit de l’UE sont à l’origine de cette mutation. Partant de l’idée que la pratique des pays membres, conduit à reconnaître que l’UE et les entités infra-étatiques sont comme des partenaires, les collectivités locales turques cherchent un nouveau rôle vis-à-vis de l’UE. Ce partenariat se base sur la gouvernance à multi-niveaux. Cependant, ni le droit turc ni le droit de l’UE ne privilégient la place des collectivités locales turques dans cette politique. D’ailleurs, certaines relations que les collectivités locales entretiennent avec leurs homologues européens au sein de l’UE et ses institutions engendrent une véritable intégration

    Jean-Édouard Antz, La recherche médicale et la condition juridique des prélèvements d'origine humaine, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Antoine Leca et Georges Leonetti, membres du jury : Franck Petit (Rapp.), Jean-Philippe Agresti et Caroline Raja  

    Pour progresser sans cesse, guérir ou accroitre les connaissances, le prélèvement d’origine humaine devient le support de la recherche. Celui-ci réunit alors une diversité de réalités médicales et juridiques.De plus, l’évolution historique et médicale a transcendé la matérialité du corps pour devenir immatérialité de l’être. Le polymorphisme de l’objet le rend complexe et connexe à d’autres disciplines pour en déterminer ses fins. D’un tableau du prélèvement, il faut alors en dessiner les contours, les cadres pour en préciser les usages : sans structure pas d’ossature. Son intérêt dans la recherche comme sa nature rendent essentiel l’encadrement de son utilisation. De cette ambivalence de l’outil scientifique s’associe celle de l’outil juridique qui fonde l’équilibre dans son usage. Celui-ci doit s’accommoder. D’une part des nouvelles résonances juridiques du corps, marquées de la distanciation qui s’opère en fait en en droit entre le prélevé et le prélèvement. D’autre part des progrès de la science, dont les connaissances dépassent notre essence risquant de faire perdre alors à la société tout son sens

    Eun Tae Yeo, La gestion de l'eau en Corée et en France, thèse soutenue en 2015 à Paris 1 sous la direction de Jean-Marie Pontier, membres du jury : Urbain N'Gampio (Rapp.)  

    Le but principal de la gestion de l'eau et de faire en sorte que l'eau soit gérée rationnellement et protégée de manière à ce qu'elle soit propre et saine pour les humains et l'environnement. En ce sens, nous nous interrogeons sur le régime juridique coréen actuel de gestion de l'eau qui est très fragmenté ne répond pas au but principal de la gestion de l'eau. De plus, «conflit» est le terme qui caractérise la mise en œuvre de la politique de la gestion de l'eau en Corée. Les débats sur la réforme de la gestion de l'eau ne sont certainement pas nouveaux en Corée. En effet, des études antérieures menées sur les aspects administratifs et législatifs de gestion de l'eau insistent sur la nécessité d'un nouveau cadre juridique reflétant un changement de paradigme vers une gestion par bassins versants qui soit participative donc incluant le gouvernement local et les habitants. C'est la raison pour laquelle nous nous intéressons à la loi française sur la gestion de l'eau. Depuis plus d'un demi-siècle, avec la Loi sur l'eau de 1964, la France a opté pour une gestion administrative intégrée des ressources en eau niveau des bassins versants. Dans le domaine du droit de l'eau, la France a entreprit d'améliorer sa législation en adoptant des principes reconnus du droit international de l'environnement concernant la gestion de l'eau. Ainsi, nous considérons que l'effort législatif fourni par la France envers la gestion de l'eau peut servir de référence pour guider la recherche législative de la Corée en droit de l'eau.

  • Moustapha Aladji, Migration, efficacité des structures et déséquilibre de développement en Guyane, thèse soutenue en 2022 à Guyane sous la direction de Paul Roselé Chim, membres du jury : Krzysztof Malaga, Syoum Négassi, Alain Redslob, Béatrice Boulu-Reshef, Isabelle Hidair-Krivsky et Claudio Ruff Escobar  

    En Guyane, la diversité de la population est le fruit de vagues migratoires d'arrivées successives. Elle est composée essentiellement d'Amérindiens, de Créoles, de Noirs marrons, d'Asiatiques et de Métropolitains au début des années 1960. Elle s'est ensuite diversifiée avec l'arrivée d'immigrés natifs du Brésil, d'Haïti, du Guyana, du Suriname ou de Sainte-Lucie. Jusqu’aux années 80, les grandes vagues d’immigration en Guyane témoignent de l’instabilité politique dans les pays alentours : troubles politiques en Haïti, guerre civile au Suriname, problèmes sociaux et économiques au Guyana. Aujourd’hui, ce territoire reste un ilot de richesses au cœur de l’Amérique du Sud et beaucoup d’immigrés viennent s’y installer pour des raisons économiques ou familiales. De plus, il ne faut pas oublier la perméabilité des frontières qui ont fait de la Guyane une terre de migrations : deux fleuves frontières, la forêt au sud et la mer au nord. Le nombre d’immigrés dans la population guyanaise est stable en 1990. Par la suite entre 1990 et 1999 une diminution s’opère. Selon l’Insee en 2020, les immigrés représentent 30 % de la population de Guyane. C'est le taux d'accueil régional le plus élevé devant celui d'Île-de-France (17,6 %) et d’Alsace (10,3 %). Si l'origine de la population immigrée a changé au cours du temps, son profil aussi a évolué : on compte désormais plus de femmes que d'hommes. En dehors des faits migratoires sur ce territoire, la précarité touche également un bon nombre de la population. Elle concerne principalement les personnes actives ayant un emploi précaire que ce soit la population immigrée ou celle non immigrée. Selon le rapport d’étude réalisée conjointement par l’Institut National de la Statistique des Études Économiques (INSEE) et la Direction de l’Environnement et de l’Aménagement du Logement en Guyane (DEAL) en 2014 sur le logement, 15 % à 20 % de la population Guyanaise n’a pas d’accès aujourd’hui aux infrastructures de base (eau potable, électricité, téléphone, logement etc.) ; 30 % des ménages guyanais de la bande littorale vivent en surpeuplement contre 9 % en métropole. L’immigration, trop souvent oubliée, ne génère pas seulement des répercussions négatives, n’est pas complètement détachée de la volonté politique. L’histoire nous a enseigné que la Guyane a été construite en partie par l’immigration, force motrice du développement de ce territoire, quelle que soit son origine, qu’elle soit voulue ou forcée. Aujourd’hui sur le territoire guyanais, une partie importante d’immigré participe activement à la vie économique et au développement du territoire. L’objet de cette thèse est de démontrer d’un point vu économique, sociale et culturelle la vision la plus vraisemblable et objective de l’impact de l’immigration dans l’économie Guyanaise.

    Ansebert Baltus, Politiques publiques de gestion de l'insécurité en France : le cas de la Guadeloupe, thèse soutenue en 2021 à Antilles sous la direction de Fred Réno, membres du jury : Isabelle Hidair-Krivsky, Justin Daniel et Yves Montouroy  

    Cette thèse intitulée : « Les politiques publiques de gestion de l’insécurité en France : le cas de la Guadeloupe », se propose d’étudier comment ce modèle de lutte contre l’insécurité a évolué et s’est progressivement métamorphosé dans les différents territoires français et singulièrement en Guadeloupe, notamment depuis l’avènement de la politique de décentralisation initiée par le Président François Mitterand dès le début des années 1980. Ces constantes remises en question des programmes de lutte contre l’insécurité illustrent dans une large mesure toute la complexité que revêt leur élaboration jusqu’à leur application finale sur le terrain. Si à l’origine, cette politique était exclusivement une compétence régalienne, elle tend de plus en plus à s’internationaliser. Par ailleurs, l’implication des collectivités locales, d’acteurs de la société civile ainsi que des entreprises commerciales expertes en sécurité sont de plus en plus effectives et consolident l’action de l’Etat dans sa politique de prévention et de répression. Nous nous trouvons désormais dans une logique de co-production de la sécurité. En examinant les évolutions qui se sont opérées dans la politique criminelle de l’Etat particulièrement en Guadeloupe, notre étude tend à démontrer que les nouvelles formes qu’ont prises les actions menées par le pouvoir central telles que la décentralisation et la privatisation tout comme le processus d’hybridation des régulations, combinés à la « co-production » de sécurité, nouvelle forme de l’interventionnisme du pouvoir central pour lutter plus efficacement contre l’insécurité, n’ont toujours pas donné les résultats escomptés. Tout au contraire l’aggravation de l’insécurité a pris une tournure inédite en Guadeloupe et s’est encore davantage accentuée depuis le début des années 2000 en raison notamment de ce que nous pouvons appeler la périurbanisation de la délinquance.

    Jean-Marc Glenat, Des hétérotopies incluantes : exploration des usages du tango argentin dans le champ du handicap, thèse soutenue en 2019 à Paris 10 sous la direction de Éric de Léséleuc, membres du jury : France Joyal (Rapp.), Denis Fleurdorge (Rapp.), Sandrine Amaré et Anne Marcellini    

    L'objectif de cette thèse est d’explorer des lieux où se rencontrent le monde du handicap et celui du tango argentin. Dans ces espaces, qui relèvent d'institution spécialisées ou d'initiatives associatives, des personnes en situation de handicap font, à travers la pratique du tango argentin, l'expérience d'une relation singulière à leur propre corps, au corps de l'autre et à des modes de sociabilité distincts du monde ordinaire. Ces activités permettent également à des personnes « valides », de se confronter à l'altérité à travers des modalités corporelles et sensorielles particulières. En questionnant, ces usages du corps dans une danse où l’esthétique, les formes et les modes de sociabilité sont les marqueurs d’une identité forte, ce travail vient interroger la corporéité contemporaine et questionner les enjeux d’assignation ou d’inclusion qui traversent les pratiques de médiation. M'appuyant sur un concept développé par Michel Foucault (Foucault, 2009), je qualifie ces espaces d'hétérotopies incluantes. L'analyse et l'interprétation du processus de production de ces territoires hétérotopiques, qui prennent la forme d’ateliers, de bals ou d’évènements sont ainsi mises en perspective des discours sur l'inclusion qui traversent nos sociétés. Cette exploration fait appel à une démarche inductive qui a nécessité le recueil de données issues de différentes sources : entretiens, images, observation participante. L'étude de terrain s'est déroulée sur des territoires diversifiés, en France, en Autriche et en Uruguay, sur une période de 4 années. S'appuyant sur une approche sociologique compréhensive, il est étayé, au plan théorique, par des approches multidimensionnelles (sociologie de corps et de l'individu contemporain, sociologie du handicap, généalogie et esthétique du tango argentin, médiations corporelles).