Mélina Douchy-Oudot

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit de Toulon - Draguignan
Droits International, Comparé et Européen
Centre de Droit et de Politique comparés Jean-Claude Escarras
  • THESE

    La notion de quasi-contrat en droit positif français, soutenue en 1996 à AixMarseille 3 sous la direction de Alain Sériaux 

  • Mélina Douchy-Oudot, Guillaume Payan, Philippe Vallin (dir.), Justice étatique et justice ecclésiale: les droits et libertés fondamentaux au service d'une protection effective de la personne, Les éditions du Cerf, 2024, 493 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, famille, 12e éd., Dalloz, 2023, Hypercours Dalloz ( Cours & TD ), 619 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Introduction, personnes, famille, 12e éd., Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Hypercours 

    Mélina Douchy-Oudot, Frédérique Ferrand, Cécile Chainais, Constantin S. Delicostopoulos, Ioannis S. Delicostopoulos [et alii], Droit processuel. Droit commun et droit comparé du procès équitable, 11e édition, Dalloz, 2021 

    Mélina Douchy-Oudot, Yves Strickler (dir.), Études de droit canonique, L'Harmattan, 2021, 499 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, famille, 11e éd., Dalloz, 2021, Hypercours Dalloz ( Cours & TD ), 585 p.  

    Présentation de l'éditeur : "L'ensemble des composantes du programme de droit civil en L1. Ce manuel couvre l'ensemble des composantes du programme de droit civil tel qu'il est enseigné durant les deux semestres de la 1re année de Licence : introduction au droit civil, droit des personnes et droit de la famille. Pour aborder ces matières fondamentales du droit, l'HyperCours regroupe en un seul ouvrage : L'essentiel des connaissances, y compris une approche méthodologique ; Des compléments pédagogiques à la fin de chaque chapitre pour mieux mémoriser et bien préparer les épreuves de travaux dirigés et l'examen terminal"

    Mélina Douchy-Oudot, Laurent Sebag, Guide des procédures relatives aux mineurs: 2022-2023, LexisNexis, 2021, 654 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Soraya Amrani-Mekki, Matthieu Babin, Bernard Beignier, Matthieu Boccon-Gibod [et alii], La réforme de la procédure civile, LexisNexis, 2020, Actualité, 240 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Pascal Oudot, Travail et vie de famille: une perspective chrétienne, Artège, 2020, 312 p.   

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, famille, 10e éd., Dalloz, 2019, Hypercours Dalloz ( Cours & travaux dirigés ), 563 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Ce manuel couvre l'ensemble des composantes du programme de droit civil tel qu'il est enseigné durant les deux semestres de la 1re année de Licence : introduction au droit civil, droit des personnes et droit de la famille. Pour aborder ces matières fondamentales du droit, l'HyperCours regroupe en un seul ouvrage : l'essentiel des connaissances, y compris une approche méthodologique ; des compléments pédagogiques à la fin de chaque chapitre pour mieux mémoriser et bien préparer les épreuves de travaux dirigés et l'examen terminal. Cette 10e édition intègre les différentes modifications consécutives à la loi n° 1547-2016 du 18 no-vembre 2016 relative à la modernisation de la justice, entrées en vigueur en 2017, telles que le di-vorce sans juge, PACS en mairie, changement du nom, du prénom, du sexe à l’état civil, ainsi que celles résultant de la loi n° 222-2019 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice modifiant notamment la procédure contentieuse de divorce et les pouvoirs du juge aux affaires familiales en matière d’autorité parentale"

    Mélina Douchy-Oudot, Laurent Sebag, Guide des procédures relatives aux mineurs: 2019/2020, LexisNexis, 2018, 615 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, famille, Dalloz, 2017, HyperCours, 572 p.  

    La 4e de couverture indique : "Ce manuel couvre l'ensemble des composantes du programme de droit civil tel qu'il est enseigné durant les deux semestres de la 1ère année de Licence : introduction au droit civil, droit des personnes et droit de la famille. Pour aborder ces matières fondamentales du droit, l'HyperCours regroupe en un seul ouvrage : l'essentiel des connaissances, y compris une approche méthodologique ; des compléments pédagogiques à la fin de chaque chapitre pour mieux mémoriser et bien préparer les épreuves de travaux dirigés et l'examen terminal. Cette 9e édition intègre les différentes modifications consécutives à la loi n° 1547-2016 du 18 novembre 2016 relative à la modernisation de la justice, entrées en vigueur en 2017, telles que le divorce sans juge, PACS en mairie, changement du nom, du prénom, du sexe à l'état civil."

    Mélina Douchy-Oudot, Isabelle Barrière-Brousse (dir.), Les contentieux familiaux. Droit interne, international et européen: droit interne, international et européen, 2e éd., LGDJ une marque de Lextenso, 2016, Les Intégrales, 763 p.  

    La 4e de couverture indique : "À jour de l'ultime réforme en vue de la modernisation de la famille intervenue en 2015 et achevée le 23 février 2016, mais également de la loi n° 2016-297 du 14 mars 2016 relative à la protection de l'enfant, l'ouvrage offre des réponses aux questions soulevées par des situations familiales complexes, en particulier celles comportant un élément d'extranéité supposant l'application de la règle dans une superposition des ordres juridiques. Couples, filiation, autorité parentale, responsabilités en lien avec l'enfant, divorce, désunions, aliments, régimes matrimoniaux, successions, sont autant d'éléments soumis aux fluctuations de la vie affective des personnes et de la mobilité croissante des individus. Les divers contentieux susceptibles de s'élever dans une famille souvent instable se règlent généralement devant les tribunaux, eux-mêmes de plus en plus spécialisés. Le législateur favorise cependant le recours à des modes alternatifs de résolution, en particulier la médiation : c'est là un des apports de cette deuxième édition."

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, famille, 8e éd., Dalloz, 2015, HyperCours, 531 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Procédure civile, 6e éd., Gualino et Lextenso, 2014, Master, 427 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Bernard Menut, Mathieu Chardon, Stéphane Gensollen, Emmanuel Guinchard [et alii], Transmission, signification ou notification des actes: les droits du requérant et du destinataire, aspects de droit interne, européen et international, 2e éd., LexisNexis, 2014, Droit & professionnels ( Procédures ), 334 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Serge Guinchard, Cécile Chainais, Constantin S. Delicostopoulos, Loannis S. Delicostopoulos [et alii], Droit processuel. Droit commun et droit comparé du procès équitable, 12e édition, Dalloz, 2013 

    Mélina Douchy-Oudot, Isabelle Barrière-Brousse (dir.), Les contentieux familiaux: droit interne, international et européen, Lextenso éditions, 2013, Les Intégrales, 630 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, famille, 7e éd., Dalloz, 2013, Hypercours Dalloz ( Cours & travaux dirigés ), 471 p. 

    Mélina Douchy-Oudot (dir.), La réforme du mariage: prospectives en matière familiale, DMM, 2013, 174 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage, écrit par des spécialistes de cette question, doit être accueilli pour ce qu'il est, un ouvrage critique sur les mutations familiales, à partir de la loi du 17 mai 2013 relative à l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe en raison, notamment, de ses conséquences prévisibles sur les familles et sur la parenté. La maîtrise des modèles possibles de familles est l'un des moyens les plus sûrs de transformer de l'intérieur une société et les valeurs qui la fondent ; il est proprement "révolutionnaire". Le processus a été enclenché autour des années soixante-dix. Il se poursuit inexorablement au moyen de lois successives, la loi numéro 2013-404 du 17 mai 2013 n'étant, à cet égard, qu'une étape de plus sur le chemin de la déconstruction opérée. L'exemple d'autres pays montre la voie qui a été ouverte par les législations modernes, sans que le voyage ne soit encore achevé..."

    Mélina Douchy-Oudot, Emmanuel Guinchard (dir.), La justice civile européenne en marche, Dalloz, 2012, Thèmes et commentaires, 277 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Procédure civile, 5e éd., Gualino et Lextenso Editions, 2012, Fac universités ( Master pro ), 404 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, famille, 6e éd., Dalloz, 2011, Hypercours Dalloz ( Cours & travaux dirigés ), 443 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Procédure civile, 4e éd., Gualino-Lextenso éditions, 2010, Fac universités ( Master pro ), 390 p.   

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, familles, 5e éd., Dalloz, 2009, Hypercours Dalloz ( Cours & travaux dirigés ), 434 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Procédure civile: l'action en justice, le procès, les voies de recours, 3e éd., Gualino, 2008, Fac universités ( Manuels ), 432 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, famille, 4e éd., Dalloz, 2007, Cours Dalloz ( Série Hypercours ), 418 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, familles, 5e éd., Dalloz, 2007, HyperCours 

    Mélina Douchy-Oudot, Procédure civile: l'action en justice, le procès, les voies de recours, 2e éd., Gualino, 2006, Fac Universités ( Manuels ), 432 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, famille, 3e éd., Dalloz, 2005, Hypercours Dalloz, 424 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Procédure civile: l'action en justice, le procès, les voies de recours, Gualino Ed., 2005, Fac universités ( Manuels ), 423 p. 

    Mélina Douchy-Oudot (dir.), Le visage inconnu de l'espace judiciaire européen, Ed. juridiques et techniques, 2004, Collection Droit et Procédures, 192 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année, 2e éd., Dalloz, 2003, Cours Dalloz ( Série Hypercours ), 420 p. 

    Mélina Douchy-Oudot, Droit civil 1re année: introduction, personnes, familles, Dalloz, 2001, Cours Dalloz ( Série Hypercours ), 449 p.   

    Mélina Douchy-Oudot, La notion de quasi-contrat en droit positif français, Economica et Impr. EMD, 1997, Collection Droit civil ( Série Études et recherches ), 297 p.   

    Mélina Douchy-Oudot, La notion de non-droit, 1991 

  • Mélina Douchy-Oudot, « « Incursion en terres ecclésiales au détour d’un voyage en Italie » », Liber Amicorum en hommage à Maryse Baudrez, Bruylant, 2024 

    Mélina Douchy-Oudot, « « Le contradictoire en justice ecclésiale » », Mélanges Loïc Cadiet, LexisNexis, 2023, pp. 497? 

    Mélina Douchy-Oudot, « La connaissance du droit par algorithmes, questions épistémologiques », in LGDJ (dir.), Mélanges en l'honneur de Philippe Théry, 2022 

    Mélina Douchy-Oudot, Vincent Égéa, Isabelle Barrière-Brousse, Federica Gemignani, B Menut [et alii], « Les contentieux familiaux– droit interne – droit international – droit européen, 2ème éd. », (rédaction de plusieurs chapitres relatifs au contentieux international de l’autorité parentale et au droit patrimonial de la famille), Les contentieux familiaux– droit interne – droit international – droit européen, 2ème éd., Defrénois, 2016 

    Mélina Douchy-Oudot, « L'office du juge », in Dalloz (dir.), Mélanges en l'honneur du professeur Gilles Goubeaux, 2009 

  • Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2024, n°09, p. 441   

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1400-45 : PROCÉDURES PARTICULIÈRES. – Régimes de protection des majeurs  », JurisClasseur Procédure civile , 2024 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Liquidation et de partage de la communauté et obligation de motivation des juges  », Procédures, 2023, n°322 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fixation des honoraires du notaire par le juge taxateur  », Procédures, 2023, n°297 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Reconnaissance de paternité mensongère  », Procédures, 2023, n°298 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1100-85 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Procédure contentieuse écrite – Procédure ordinaire : mise en état  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1100-90 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Procédure contentieuse écrite – Procédure ordinaire : clôture de l’instruction. Renvoi à l’audience de plaidoirie  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1200-05 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Autres procédures. – Procédure à jour fixe - ordonnances de référé - ordonnances sur requête - procédure sur décision de renvoi de la juridiction pénale - procédure accélérée au fond  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1100-55 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Juge aux affaires familiales  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1100-95 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Procédure contentieuse orale - la procédure ordinaire  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1100-75 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Procédure devant le tribunal judiciaire– Dispositions communes  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1100-80 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Procédure contentieuse écrite. – Procédure ordinaire. – Orientation de l’affaire - Attribution de l’affaire à un juge unique  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1100-65 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Juge des contentieux de la protection  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1100-45 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Compétence matérielle et territoriale  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  V° Tribunal judiciaire - Fasc. 12 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Organisation et compétence  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 600-25 : Audition du mineur en justice  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, « Fasc. 1100-70 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Président du tribunal judiciaire. Fonctions de coordination. – Contrôle des mesures d’instruction et commissions rogatoires en provenance de l’étranger. Indemnisation d’infractions et d’actes de terrorisme », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1100-40 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Organisation et fonctionnement. – Service juridictionnel - Chambre de proximité - Greffe – Parquet  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 1100-35 : TRIBUNAL JUDICIAIRE. – Organisation et administration  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Fasc. 900-30 Autorité de la chose jugée au civil sur le civil ?  », JurisClasseur Procédure civile , 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Action en révision de la rente demandée par les héritiers  », Procédures, 2023, n°243 

    Mélina Douchy-Oudot, «  L’information du mineur capable de discernement de son droit à être entendu par le juge Focus , », Procédures, 2023, n°6 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Demande de mainlevée de l’opposition à la transcription d’un mariage célébré à l’étranger  », Procédures, 2023, n°176 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Compétence du juge aux affaires familiales pour statuer sur une demande d’indemnité d’occupation formée par une concubine  », Procédures, 2023, n°175 

    Mélina Douchy-Oudot, «  L’aide universelle d'urgence pour les personnes victimes de violences conjugales Focus  », Procédures, 2023, n°5 

    Mélina Douchy-Oudot, «  QPC : responsabilité des parents du fait de l’enfant mineur  », Procédures, 2023, n°116 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Honoraire de résultat de l’avocat dans la procédure de divorce : droit à rémunération complémentaire pour service rendu  », Procédures, 2023, n°114 

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial 2022 », Recueil Dalloz, 2023, n°10, p. 523   

    Mélina Douchy-Oudot, «  Admission en soins psychiatriques sans consentement sous la forme d’une hospitalisation complète au groupe hospitalier  », Procédures, 2023, n°77 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Modalités de composition et de fonctionnement du Conseil national de l’adoption  », Procédures, 2023, n°46 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Réforme de l’adoption  », Procédures, 2023, n°47 

    Mélina Douchy-Oudot, «  Appel principal du ministère irrecevable : non-usage de la voie électronique  », Procédures, 2023, n°177 

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial 2021 », Recueil Dalloz, 2022, n°10, p. 528   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial janvier 2020 -décembre 2020 », Recueil Dalloz, 2021, p. 499   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2021, n°09, p. 499   

    Mélina Douchy-Oudot, « Note sous Civ. 1re, 21 novembre 2018, n° 17-21095 », Procédures, 2020, p. 228   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2020, n°09, p. 506   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial janvier 2019 -décembre 2019 », Recueil Dalloz, 2020   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2019, n°09, p. 505   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial 2018 », Recueil Dalloz, 2019   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2018, n°12, p. 641   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial janvier 2017 -décembre 2017 », Recueil Dalloz, 2018   

    Mélina Douchy-Oudot, « Le dialogue ou les dés pipés du protocole n° 16 en gestation pour autrui pratiquée à l'étranger », Revue générale de droit médical, 2018, n°69, pp. 239-251     

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial janvier 2016 -décembre 2016 », Recueil Dalloz, 2017   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2017, n°09, p. 470   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2016, n°12, p. 674   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial janvier 2015 -décembre 2015 », Recueil Dalloz, 2016   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2015, n°11, p. 649   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial janvier 2014 -décembre 2014 », Recueil Dalloz, 2015   

    Mélina Douchy-Oudot, « Le divorce ne serait-il que question d’argent ? », Archives de philosophie du droit, 2014   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial janvier 2013 -décembre 2013 », Recueil Dalloz, 2014, n°11, p. 689   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2014, n°11, p. 689   

    Mélina Douchy-Oudot, « Chronique Espace judiciaire civil et européen - Un espace de justice commun : l'Année européenne des citoyens 2013 . Les droits conférés automatiquement à tous les citoyens de l'Union européenne », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2013, n°02, p. 327   

    Mélina Douchy-Oudot, « L'inconventionnalité de l'article L. 224-8, alinéa 1er, du code de l'action sociale et des familles », Recueil Dalloz, 2013, n°16, p. 1106   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2013, n°12, p. 798   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial janvier 2012 -décembre 2012 », Recueil Dalloz, 2013   

    Mélina Douchy-Oudot, « Chronique Espace judiciaire civil européen - Présentation brève du règlement (UE) n° 650/2012 du Parlement européen et du conseil du 4 juillet 2012 relatif à la compétence, la loi applicable, la reconnaissance et l'exécution des décisions, et l'acceptation et l'exécution des actes authentiques en matière de successions et à la création d'un certificat successoral européen », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2012, n°04, p. 897   

    Mélina Douchy-Oudot, « Chronique Espace judiciaire civil européen - Mise en application du règlement (UE) n° 1259/2010 du Conseil du 20 décembre 2010 mettant en oeuvre une coopération renforcée dans le domaine de la loi applicable au divorce et à la séparation de corps », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2012, n°03, p. 685   

    Mélina Douchy-Oudot, « Chronique Espace judiciaire civil européen - Médiation, un outil au service de la famille », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2012, n°03, p. 687   

    Mélina Douchy-Oudot, « Chronique Espace judiciaire civil européen - Règlement (CE) n° 2201/2003 relatif à la compétence, la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale abrogeant le règlement (CE) n° 1347/2000 et la décision de placement d'un enfant dans un établissement fermé d'un autre Etat membre pour des fins thérapeutiques », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2012, n°03, p. 688   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2012, n°16, p. 1033   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial janvier 2011 -décembre 2011 », Recueil Dalloz, 2012   

    Mélina Douchy-Oudot, « Chronique Espace judiciaire civil européen », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2011, n°02, p. 465   

    Mélina Douchy-Oudot, « Chronique Espace judiciaire civil européen - Le Règlement (CE) n° 1259/2010 du Conseil du 20 décembre 2010 mettant en oeuvre une coopération renforcée dans le domaine de la loi applicable au divorce et à la séparation de corps », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2011, n°02, p. 478   

    Mélina Douchy-Oudot, « Chronique Espace judiciaire civil européen - L'exception de litispendance soulevée dans une instance en divorce », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2011, n°02, p. 479   

    Mélina Douchy-Oudot, « Chronique Espace judiciaire civil européen - La notion de résidence habituelle au sens des articles 8 et 10 du règlement CE n° 2201/2003 », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2011, n°02, p. 481   

    Mélina Douchy-Oudot, « Chronique Espace judiciaire civil européen - L'exécution de la décision certifiée ordonnant le retour d'un enfant illicitement retenu », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2011, n°02, p. 482   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2011, n°16, p. 1107   

    Mélina Douchy-Oudot, « Espace judiciaire civil européen », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2010, n°02, p. 421     

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2010, n°16, p. 989   

    Mélina Douchy-Oudot, « LA DIGNITE DE LA PERSONNE EN TANT QU'ETRE HUMAIN », Revue Lamy Droit civil, 2010, n°72, pp. 36-42   

    Mélina Douchy-Oudot, « Les enfants et la séparation des parents », 2010, pp. 623-651    

    La mobilité internationale propre au marché de l’emploi conduit inéluctablement à une modification du paysage familial dans les États concernés. Plus particulièrement, l’idée d’une union méditerranéenne passe par la confrontation des systèmes juridiques concernés en matière de statut personnel et familial. Cette étude révèle les points d’ancrage de ces civilisations et les difficultés de détermination du droit applicable à l’enfant dans un contexte de crise familiale. L’opposition des pays confessionnels ou pluriconfessionnels et des pays laïcs reste pour l’instant irréductible et influencera consécutivement les solutions applicables dans les litiges transfrontières.

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial - Preuve du divorce : prise en compte par le juge des minimessages, dits SMS, reçus sur le téléphone portable », Procédures, 2009, n°10, p. 323   

    Mélina Douchy-Oudot, « Notification internationale et droits de la défense », Recueil Dalloz, 2009, n°03, p. 212   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial - Divorce et tierce opposition », Procédures, 2009, n°1, p. 18   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2009, n°01, p. 53   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial - Filiation : expertise biologique et motif légitime », Procédures, 2008, n°89, p. 238   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial - Succession : de quelques solutions en matière successorale avant la loi du 23 juin 2006 et de leur maintien », Procédures, 2008, n°7, p. 210   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial - Assistance éducative », Procédures, 2008, n°2, p. 47   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial - Pourvoi en cassation et preuve de la filiation », Procédures, 2008, n°1, p. 15   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2007, n°38, p. 2690   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2006, n°35, p. 2430   

    Mélina Douchy-Oudot, « Contentieux familial », Recueil Dalloz, 2005, n°27, p. 1821   

    Mélina Douchy-Oudot, « Prédisposition ou existence d'une maladie génétique grave : faut-il informer la famille ? », Recueil Dalloz, 2004, n°08, p. 528   

    Mélina Douchy-Oudot, « Privation du recours à l'IVG : exigence d'une faute médicale caractérisée », Recueil Dalloz, 2004, n°08, p. 530   

    Mélina Douchy-Oudot, « Privation du recours à l'IVG : existence d'un préjudice », Recueil Dalloz, 2004, n°08, p. 530   

    Mélina Douchy-Oudot, « Principe de précaution et assistance médicale à la procréation : l'ICSI », Recueil Dalloz, 2004, n°08, p. 531   

    Mélina Douchy-Oudot, « Recherche biomédicale : les biobanques et les biothèques », Recueil Dalloz, 2004, n°08, p. 534   

    Mélina Douchy-Oudot, « Savoir mourir, une question de sens », Recueil Dalloz, 2004, n°08, p. 535   

    Mélina Douchy-Oudot, « Le décret n° 98-1231 du 28 décembre 1998 modifiant le code de l’organisation judiciaire et le nouveau code de procédure civile : l’adoption partielle des propositions du rapport de J.-M. Coulon », Gazette du Palais, 1999   

    Mélina Douchy-Oudot, « Les avis de la Cour de cassation en matière de procédures civiles d’exécution », Justices : Revue générale de droit processuel, 1997   

  • Mélina Douchy-Oudot, Andréa Bonomi, Denis Tappy, Dimiti Gaulis, Emilie Kohler. -Nouvelle procédure civile et espace judiciaire européen, 2012, Paris : Société de législation comparée et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2014, pp. 165-166    

    Douchy-Oudot Mélina. Andréa Bonomi, Denis Tappy, Dimiti Gaulis, Emilie Kohler. -Nouvelle procédure civile et espace judiciaire européen, 2012. In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 66 N°1,2014. pp. 165-166.

  • Mélina Douchy-Oudot, Les filiations électives à l'épreuve du droit, vingt ans après, 2015   

    Mélina Douchy-Oudot, Propos impertinents sur l'amour conjugal, 2012   

    Mélina Douchy-Oudot, La scission des phases de l’instance : la mise en état, 2009   

    Mélina Douchy-Oudot, Courtes prescriptions et forclusions en droit de la consommation, 2004   

    Mélina Douchy-Oudot, Le procès civil et les affaires transfrontalières : vers un espace judiciaire européen, edilaix, 2003   

  • Mélina Douchy-Oudot, « « Les abus et emprises dans l’Église catholique » », Colloque international Justice étatique et justice ecclésiale Les droits et libertés fondamentaux au service d’une protection effective de la personne, M. Douchy-Oudot, G. Payan et Ph. Vallin (dir.), Toulon, le 26 octobre 2023  

    Colloque organisé par le Laboratoire CDPC Jean-Claude Escarras, le CERC, Université de Toulon, le DRES, l’Institut de droit canonique, Faculté de théologie catholique, Université de Strasbourg sous la responsabilité scientifique de Mélina Douchy-Oudot, Pr. de droit privé - Université de Toulon, Guillaume Payan, Pr. de droit privé - Université de Toulon et Philippe Vallin, Pr. à la Faculté de théologie catholique - Université de Strasbourg

    Mélina Douchy-Oudot, « « Le caractère écrit ou oral de la procédure, quel paradigme pour demain ? » », Congrès de droit processuel, Nice, le 22 septembre 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, « Conférence « La filiation dans le code sénégalais de la famille et le code civil français » », Colloque international - Les 50 ans du code sénégalais de la famille, Dakar Senegal (SN), le 01 juin 2023 

    Mélina Douchy-Oudot, « La procédure au service de l'humain », le 22 septembre 2022  

    Congrès International des Procédures à la mémoire du Professeur Jean-François Renucci, organisé par l'Université Côte d'Azur sous la direction scientifique du Professeur Yves Strickler

    Mélina Douchy-Oudot, « Les conflits parentaux internes et internationaux », le 06 mai 2022  

    Organisé par le LDPSC sous la direction scientifique de Isabelle Barrière Brousse, Vincent Egéa, Emmanuelle Bonifay et Caroline Siffrein-Blanc

    Mélina Douchy-Oudot, « La révision des lois bioéthiques et l’évolution de la conception de la personne humaine », le 17 octobre 2019  

    Journées de la jeune recherche organisées par les deux écoles doctorales n°548 « Mer et sciences » et n°509 en SHS « Civilisations et sociétés euro-méditerranéennes et comparées » accompagnées du collège des études doctorales de l’Université de Toulon

    Mélina Douchy-Oudot, « Intérêt de l'enfant et mutations du droit de la famille », le 04 juin 2019  

    Organisé par le Laboratoire de droit privé, la Cour d'Appel de Montpellier et la faculté de droit et science politique, dans le cadre des journées Cambacérès

    Mélina Douchy-Oudot, « Jean-Etienne-Marie Portalis, illustre varois, enfant du Beausset », le 16 novembre 2018  

    Organisé en partenariat avec l’Université de Toulon, l’association beaussétane HARPS, dirigée par Patrick Penel, ancien professeur à l’UTLN

    Mélina Douchy-Oudot, « La régulation des recours juridictionnels et les exigences du procès équitable », le 19 octobre 2018  

    Si louable soit-elle, la préoccupation d’une régulation des recours juridictionnels pose cependant la question sensible de la conformité des différentes réformes aux exigences du procès équitable telles qu’elles ont été identifiées par la CEDH.

    Mélina Douchy-Oudot, « La Loi « J 21 » et les actions de groupe : une nouvelle dynamique ? », le 08 juin 2017  

    Organisé par l'Équipe de recherche Louis Josserand, sous la direction de Blandine Rolland, Maître de conférences – HDR, Université de Lyon – Jean Moulin, Équipe Louis Josserand (EA 3707)

    Mélina Douchy-Oudot, « Mater semper certa est : passé, présent, avenir d'un adage », le 24 novembre 2016  

    Sous la direction de Karen Fiorentino, Professeure à l'Université de Bourgogne Franche-Comté, CREDESPO, et Allison Fiorentino, Maître de Conférences à l'Université d'Auvergne

    Mélina Douchy-Oudot, « L’application de l’adage "Mater semper certa est" dans et hors du mariage », Mater semper certa est, passé, présent, avenir d'un adage, Dijon, le 24 mars 2016   

    Mélina Douchy-Oudot, « La réforme annoncée de la Cour de cassation », Quarantième anniversaire du Code de procédure civile, Paris, le 04 janvier 2016   

    Mélina Douchy-Oudot, « L'office du juge dans le contentieux familial », Vieillir. Anticiper, accompagner, apprendre, Toulon, le 21 février 2015   

    Mélina Douchy-Oudot, « L'office du juge dans le contentieux familial », Colloque Lexis Nexis Procédures, Paris, le 17 octobre 2014   

    Mélina Douchy-Oudot, « Le lien familial en dehors du droit civil de la famille – la procédure civile », Le lien familial hors du droit civil de la famille, Grenoble, le 28 juin 2013   

    Mélina Douchy-Oudot, « Les principes généraux de la procédure et l'esprit du Code de procédure civile face aux transformations opérées par le décret Magendie », L’appel et la procédure d’appel au XXIème siècle, entre présent et à venir, Pau, le 16 mai 2014   

    Mélina Douchy-Oudot, « Le divorce dix ans après la loi n° 2004-439 du 26 mai 2004 », DIVORCE: LES OBJECTIFS DU LEGISLATEUR DE 2004 ONT-ILS ETE ATTEINTS?, Aix-en -Provence, le 28 mars 2014   

    Mélina Douchy-Oudot, « Le lien familial peut-il être désinstitué ? », Lien familial, Lien obligationnel, Lien social, Aix-en-Provence, le 18 octobre 2013   

    Mélina Douchy-Oudot, « Gratuité et coût de la justice », La gratuité, Aix-en-Provence & Marseille, le 28 mars 2013   

    Mélina Douchy-Oudot, « Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au service de la justice du XXIème siècle, synthèse », Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au service de la justice du XXIème siècle, Dijon, le 13 octobre 2011   

    Mélina Douchy-Oudot, « L'exécution au sein de l'espace judiciaire européen, questions d'actualité », Institutes européennes, Aix-en-Provence, le 14 mars 2013   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Diane Assoko Mve, Pour une codification réelle du droit de la santé publique au Gabon, thèse soutenue en 2022 à Toulon, membres du jury : Caroline Siffrein-Blanc (Rapp.), Charles Mba-Owono (Rapp.)    

    Les autorités administratives et sanitaires semblent montrer une volonté de garantir et de protéger la santé des personnes. Or, l’état des lieux du droit de la santé publique ne traduit pas cette volonté d’améliorer les conditions sanitaires des populations. Ce travail de recherche contient des éléments issus des enquêtes sur le terrain pour cerner la réalité du pays. Cette étude permet de répondre au besoin de la codification réelle du droit de la santé publique pour organiser l’administration de santé publique, pour encadrer les activités en lien avec la santé publique, pour sécuriser la pratique médicale et tradimédicale, pour déterminer les droits des usagers du système de santé, pour protéger la santé des personnes par les moyens de santé publique, en montrant les forces et les faiblesses du système de santé gabonais. Des recommandations ont été faites pour inciter les autorités compétentes à réaliser des améliorations visant à rendre le système de santé gabonais efficace et de qualité.

    Delphine de Saint Denis, Informations et données personnelles dans le cadre de l'exécution des titres exécutoires, thèse soutenue en 2020 à Toulon en co-direction avec Guillaume Payan, membres du jury : Natalie Fricero (Rapp.), Dominique d' Ambra (Rapp.), Marie-Cécile Lasserre et Loïs Raschel    

    L’effectivité des titres exécutoires en matière civile et commerciale requiert d’avoir une transparence des informations, tant personnelles que patrimoniales, permettant de pouvoir procéder à une exécution forcée. Ces informations sont multiples et foisonnantes mais assujetties au règlement général de la protection des données à caractère personnel. Dès lors, toutes les informations sur les personnes et leur patrimoine ne sont pas obtenables ou utilisables pour l’exécution. La transparence des informations doit donc être proportionnée avec le titre à mettre en œuvre tant dans leur obtention que dans leur exploitation subséquente. Une fois obtenue, l’information doit être protégée de toute atteinte de tiers. Cette protection s’étend depuis l’obtention de l’information au-delà de la fin de son utilisation, jusqu’à sa destruction effective après la phase d’archivage légale.Entre transparence et opacité, les informations personnelles et patrimoniales doivent être facilement accessibles pour l’agent d’exécution tout en étant hors d’atteinte de la prédation des tiers. L’huissier de justice doit être à la fois le garant des intérêts contradictoires des parties et maintenir la translucidité de l’information au service de l’effectivité des titres exécutoires et donc d’une bonne justice.

    Hariz Saidani, La rupture du contrat, thèse soutenue en 2016 à Toulon, membres du jury : Élodie Gavin-Millan et Olivier Salati  

    Le contentieux contractuel éclate lorsque l'une des parties n'exécute plus ou pas ses obligations. La préoccupation essentielle en matière contractuelle, consiste à lutter contre une rupture abusive et arbitraire du contrat. La particularité du droit civil français en matière de rupture du contrat, est la place très importante qu'occupe le juge judiciaire. L'assurance de la protection des intérêts des parties et la garantie d'une sanction juste et équitable, reposent en effet, sur les épaules du juge. Il est par conséquent inconcevable que le juge soit écarté du jeu de la rupture contractuelle. L'orientation traditionnelle a toujours fait du juge un pilier dans le domaine de la séparation contractuelle, mais cette tendance commence quelque peu à se dissiper. Le juge doit toujours jouer un rôle très important en droit des contrats en général et dans sa rupture en particulier. Une protection efficace des parties donnerait à l'intervention du juge une utilité plus importante. Il est primordial, que le juge soit un acteur, en matière de rupture contractuelle, dont le rôle serait la garantie du respect des lois et la protection complète des parties ; le cas contraire, pourrait réduire alors la portée du code civil actuel à un simple catalogue de lois régissant l'anéantissement du contrat.

    Dyaa Sfendla, Couple et Famille , thèse soutenue en 2016 à Toulon  

    La consécration de la notion juridique de couple par la loi du 15 novembre 1999 a permis la reconnaissance de nouvelles formes de conjugalité au sein du Code civil. À la famille légitime autrefois valorisée par le Code napoléon succède une famille constituée d’un couple, marié ou non, de sexe différent ou de même sexe. Si la reconnaissance de l’autonomie de la notion de couple émanait d’une volonté d’adaptation du droit aux faits et nouvelles valeurs de la société, la reconnaissance par le législateur en 2013 du mariage entre personnes de même sexe atteste d’un processus en cours de dématrimonialisation du droit de la famille. Il a semblé utile de mettre en perspective l’évolution qu’a connu le droit français en la matière. À cet égard, l’approche comparée permet de révéler les contradictions et les atouts des conceptions renouvelées du couple et de la famille. Surtout, elle permet d’ouvrir sur une autre manière de concevoir les rapports familiaux, particulièrement au sein du système juridique marocain qui connaît nombre de transformations sociales. L’attention n’a que trop été portée sur les divergences entre les systèmes juridiques occidentaux et les systèmes d’inspiration islamique en matière familiale, sans s’intéresser à leurs causes profondes. Une telle attitude éloigne de la démarche comparative et favorise une réception à sens unique d’un système juridique par l’autre. Le choix du Maroc comme pays de comparaison n’est pas fortuit. Ce dernier a procédé en 2004 à la réforme du droit de la famille en portant une attention particulière à l’exigence d’égalité. Tout le défi pour le législateur est de nouer avec la modernité en adaptant le droit aux évolutions de la société, dans le respect du fondement du système politique et social : l’Islam. L’étude des droits de la famille des deux systèmes juridiques n’a pas pour objet leur rapprochement car les réponses apportées à la question familiale ne sont pas les mêmes. Pour autant, l’individu demeure au cœur de la réflexion, et le droit est appelé à assurer sa fonction classique d’organisation de la société. Il s’agit davantage, dans ce travail, de construire un pont pour favoriser une communicabilité entre deux systèmes juridiques différents.

    Dyaa Sfendla, Couple et Famille: étude comparative des systèmes juridiques français et marocain, thèse soutenue en 2016, membres du jury : Hubert Bosse-Platière (Rapp.), Abdallah Ounnir (Rapp.), Dominique Fenouillet et Vincent Égéa    

    La consécration de la notion juridique de couple par la loi du 15 novembre 1999 a permis la reconnaissance de nouvelles formes de conjugalité au sein du Code civil. À la famille légitime autrefois valorisée par le Code napoléon succède une famille constituée d’un couple, marié ou non, de sexe différent ou de même sexe. Si la reconnaissance de l’autonomie de la notion de couple émanait d’une volonté d’adaptation du droit aux faits et nouvelles valeurs de la société, la reconnaissance par le législateur en 2013 du mariage entre personnes de même sexe atteste d’un processus en cours de dématrimonialisation du droit de la famille. Il a semblé utile de mettre en perspective l’évolution qu’a connu le droit français en la matière. À cet égard, l’approche comparée permet de révéler les contradictions et les atouts des conceptions renouvelées du couple et de la famille. Surtout, elle permet d’ouvrir sur une autre manière de concevoir les rapports familiaux, particulièrement au sein du système juridique marocain qui connaît nombre de transformations sociales. L’attention n’a que trop été portée sur les divergences entre les systèmes juridiques occidentaux et les systèmes d’inspiration islamique en matière familiale, sans s’intéresser à leurs causes profondes. Une telle attitude éloigne de la démarche comparative et favorise une réception à sens unique d’un système juridique par l’autre. Le choix du Maroc comme pays de comparaison n’est pas fortuit. Ce dernier a procédé en 2004 à la réforme du droit de la famille en portant une attention particulière à l’exigence d’égalité. Tout le défi pour le législateur est de nouer avec la modernité en adaptant le droit aux évolutions de la société, dans le respect du fondement du système politique et social : l’Islam. L’étude des droits de la famille des deux systèmes juridiques n’a pas pour objet leur rapprochement car les réponses apportées à la question familiale ne sont pas les mêmes. Pour autant, l’individu demeure au cœur de la réflexion, et le droit est appelé à assurer sa fonction classique d’organisation de la société. Il s’agit davantage, dans ce travail, de construire un pont pour favoriser une communicabilité entre deux systèmes juridiques différents.

    Catherine Tzutzuiano, L'effectivité de la sanction pénale, thèse soutenue en 2015 à Toulon sous la direction de Sylvie Cimamonti, membres du jury : Évelyne Bonis-Garçon (Rapp.), Muriel Giacopelli (Rapp.), Édouard Verny  

    La question de l’effectivité de la sanction pénale fait régulièrement débat. La sanction pénale serait, bien souvent, partiellement effective. Il faut dire que selon une acception classiquement répandue, l’effectivité de la sanction pénale correspondrait au taux d’application de la sanction prononcée et au rapport de conformité entre la sanction prononcée et la sanction exécutée. Tout écart entre ces deux pôles serait la manifestation d’une situation d’ineffectivité. Cette approche de l’effectivité est réductrice, elle ne permet pas d’appréhender cette notion dans sa globalité. Considérant comme effectif « ce qui produit un effet », l’étude de l’effectivité de la sanction pénale ne peut se limiter à une simple vérification de la correspondance entre la sanction prononcée et la sanction exécutée, elle s’étend à l’appréciation des effets produits par la sanction. L’effectivité, qui est un état, ne peut se confondre avec l’exécution qui correspond à l’ensemble du processus permettant d’y parvenir. Au cœur de la recherche de production des effets de la sanction, l’exécution est alors source de l’effectivité recherchée. Selon toute probabilité, la sanction exécutée produira des effets. Pourtant, sauf à vider de son sens la notion d’effectivité, il n’est pas possible de considérer que tous les effets que la sanction est susceptible de produire relèvent de son effectivité. Seuls les effets conformes à la finalité qui lui est assignée intègrent cette notion. Tout en distinguant l’effectivité de l’efficacité, l’effectivité de la sanction s’appréciera à l’aune des effets qui contribuent au maintien de la paix sociale.

    Laurent Montet, Le dualisme des ordres juridictionnels, thèse soutenue en 2014 à Toulon, membres du jury : Dominique d' Ambra (Rapp.), Frédéric Rouvière (Rapp.), Maryse Baudrez et Yves Strickler    

    Il ne s'agit pas de s'attarder sur la classique question de savoir si un ordre juridictionnel est mieux que deux ordres. Il y une volonté d'aller au-delà de ce qu'il y a lieu de qualifier de querelle. En effet, la question de fond portée par ce sujet repose sur le souci d'effectivité du droit et du caractère structural (voir MOTULSKY dans 'principe d'une réalisation méthodologique du droit privé") de l'autorité juridictionnelle. Dès lors, il s'agit d'appréhender en profondeur les effets escomptés par le principe de séparation des autorités puis de porter une réflexion sur les mutations qu'ils subissent

    Ilyass Gorfti, Le mariage et le ministère public, partie principale : une étude de l'évolution du droit marocain à la lumière du droit français, thèse soutenue en 2013 à Toulon en co-direction avec Valérie Bouchard, membres du jury : Isabelle Barrière-Brousse (Rapp.), Frédéric Leclerc (Rapp.), Mohamed Zriouel    

    Le droit de la famille s’est contractualisé et laisse aujourd’hui de larges espaces pouvant être régis par les seules volontés individuelles. Néanmoins, le mariage étant un acte très important, la loi prévoit que l’État se devait d’agir toujours en cette matière. La dimension institutionnelle du mariage traduit le contrôle exercé sur le mariage et sur la famille, par le ministère public.Depuis 2004 le Ministère public marocain occupe en droit de la famille la qualité de partie principale. Il peut déclencher toute action afin d’appliquer les dispositions du Code de la famille. L’observateur extérieur ne pouvait que louer pareille réforme, toutefois tout en ayant cette audace manifeste les dispositions concernant le Ministère public en matière familiale restent contradictoires. L’article 3 du Code de la famille et l’article 9 du Code de procédure civile, deux textes promulgués le même jour, sont antinomiques.Force est de constater que le mariage et le ministère public, partie principale suscite de multiples questions. De façon plus générale, quel est l’état actuel de ces deux institutions et comment évoluent - elles? C’est précisément à cette interrogation que notre travail a pour vocation de répondre. Pour mener à bien notre étude, il était utile de s’intéresser aux solutions consacrées par le droit français, lorsque ce dernier a été confronté à des questions identiques à celles que connaît le droit marocain actuellement.

    Élisabeth Deirmendjian, La stratégie d'anticipation procédurale en matière civile, thèse soutenue en 2012 à Toulon, membres du jury : Cyril Bloch (Rapp.), Natalie Fricero (Rapp.), Serge Guinchard et Jean-Baptiste Racine  

    La stratégie d’anticipation procédurale en matière civile permet d’effectuer un choix approprié entre les différentes règles existantes en fonction du but poursuivi. L’anticipation du procès et la stratégie au cœur de l’action dessinent en creux le champ de la liberté individuelle laissée au justiciable dans le procès civil. En anticipant la survenance du litige ou en envisageant les modalités de résolution de ce dernier, la technique contractuelle fait de l’évitement du recours juridictionnel une stratégie d’anticipation. Une fois le litige né, le choix d’agir en justice suppose l’évaluation des chances de succès de l’action par rapport au résultat escompté. Seront parfois préférés les modes amiables de règlement des différends, voire le recours à un juge privé en la personne de l’arbitre. Mais si l’action est diligentée, le justiciable devra nécessairement soulever un certain nombre de questions nécessaires à l’élaboration de la stratégie qu’il retiendra pour son affaire. Pour réduire l’aléa judiciaire, plusieurs paramètres doivent être pris en compte tels que l’évolution du droit, de la jurisprudence, la réaction de l’adversaire ainsi que l’office du juge. L’efficacité de la stratégie d’anticipation varie selon le degré de prévisibilité de ces différents éléments qui forment l’objet de cette étude.

    Amine Triki, L'excès en droit civil, thèse en cours depuis 2012 

    Géraldine Maugain, La modélisation du procès civil. : émergence d'un schéma procédural en droit interne, thèse soutenue en 2010 à Dijon  

    Le XXème siècle a marqué le réveil de la procédure, instrument de défense des droits du justiciable, notamment en raison de l’influence des garanties du modèle supranational du procès équitable. Avec la fin du siècle, des enjeux plus économiques sont également apparus. L’efficacité de la justice a fait corps avec la qualité de la décision judiciaire dans un concept de bonne administration de la justice. Cette communauté de valeurs explique l’émergence d’un schéma procédural, qui préfigure la justice civile du XXIème siècle. Au niveau de la structure procédurale, la scission de la phase contentieuse aboutit à une mise en état forte et une phase de jugement complémentaire. Ces deux temps doivent maintenant être précédés d’une phase consensuelle, recherchée par tous, mais qui peine à s’imposer. Au plan décisionnel, l’office du juge doit rester de dire le droit. L’objectif est alors de donner au juge les moyens de sa fonction par une régression de ses offices secondaires, afin de redessiner ce qui constitue son office originel.

  • Shaikhah Altrad, Le droit à l'appel en matière civile : étude comparative entre les droits français et koweïtien, thèse soutenue en 2023 à Strasbourg sous la direction de Philippe Hoonakker, membres du jury : Catherine Tirvaudey-Bourdin (Rapp.), Dominique d' Ambra, Masad Alenzi et Sâmi Hazoug    

    La thèse a pour objet l'étude du droit à l'appel et sa conception dans les deux droits. La différence entre les deux droits se trouve dans le degré d’admission de l’évolution du litige en appel, qui sera justifiée par la conception de l’appel. Entre trancher le litige définitivement au stade de l’appel pour gagner du temps et imposer un retour à la première instance en cas d’évolution du litige, ce sont les droits des parties qui seront touchés, que soit mise en avant soit la célérité de la justice soit le double degré de juridiction. Aussi, notre étude sera consacrée aux règles applicables quant aux conditions de l’ouverture de l’appel puisque ces conditions affecteront le droit du justiciable quant à son droit d’être jugé devant un tribunal du second degré. La réforme de l’ancien code de procédure civile français de 1806, dont le code de procédure civile koweitien s’est inspiré, a montré qu’il était nécessaire de donner au juge un rôle plus actif ; celui-ci n’a pas évolué en droit koweitien. L'approche comparative entre les deux systèmes juridiques permet une meilleure compréhension du sujet et permet de mettre en lumière les points positifs et négatifs des deux systèmes. Nous ne soutenons pas l’idée de suivre l’évolution français actuel, mais jugeons pertinent de mettre en place des réformes qui garantissent un équilibre entre le rôle du juge et celui des parties pour le bon déroulement de l’instance.

    Sarah Belattar, Le droit au culte en milieu carcéral, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur sous la direction de Fabienne Ghelfi et Fabienne Ghelfi-Tastevin, membres du jury : Guillaume Champy (Rapp.), Christine Courtin  

    La notion culte n'a jamais été clairement définie ni par le législateur ni par le Conseil Constitutionnel. Pourtant, c'est une notion essentielle, et même s'il semble évident de comprendre à quoi il fait référence, il n'en demeure pas moins que son appréhension concrète n'est pas aisée d'autant plus en milieu carcéral. Peut-on, dès lors, réellement assimiler religion et culte ? A priori, la réponse semble positive, le culte est une des manifestations de la liberté de religion. Cette liberté est protégée par l'article premier de la Constitution du 4 octobre 1958, l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme et l'article 26 de la loi pénitentiaire. Ces dispositions oscillent entre deux intérêts équivalents, qui sont, d'un côté, la liberté de culte et de l'autre, la sécurité. Le premier ne pouvant porter atteinte au second. La loi pénitentiaire n'a pas tranché cette pomme de discorde.Les agents de l'Administration pénitentiaire ont une fonction de prévention des atteintes à la liberté de manifester sa religion. Cette manifestation de la liberté de religion doit cependant être rigoureusement encadrée. La loi n'a pas déterminé la notion de culte, c'est donc la jurisprudence européenne, constitutionnelle, administrative et pénale qui a apporté un statut juridique particulier à la liberté de manifestation de la religion. Si très peu d'arrêts visent les personnes détenues, néanmoins cette liberté de religion a fortiori absolue s'adresse indifférente à toute personne libre ou privée de sa liberté d'aller et de venir. Cependant, et malgré l'absence d'un large arsenal législatif, les personnes privées de la liberté d'aller et de venir peuvent donc exercer le culte de la confession de leur choix. Le droit d'exercer le culte de son choix en détention est nécessaire pour lutter contre l'oisiveté des détenus, le développement des activités prosélytes et assurer une anti-radicalisation.

    Pierre-Claver Kamgaing, Les délais de procédure. Essai d'une théorie générale, thèse soutenue en 2022 à Université de Dschang sous la direction de Yves Strickler et Moïse Timtchueng, membres du jury : Jean-Marie Tchakoua (Rapp.)  

    Les délais sont au cœur du procès et de la procédure. Ils apparaissant sous différentes formes et durées, de sorte que leur manque de cohérence soit aujourd'hui unanimement dénoncé. Or, les travaux doctrinaux entrepris en la matière se sont le plus souvent limités aux champs disciplinaires respectifs de leurs auteurs. D'où l'opportunité et la nécessité, aujourd'hui, d'aborder les délais de procédure, à l'aune des droits fondamentaux processuels, dans le cadre d'une théorie générale. En effet, traiter de cette problématique sous l'angle d'une théorie générale permet, dans une certaine mesure, d'inverser la démarche classique qui consiste à envisager les délais de procédure comme une charge processuelle, ceci au seul regard des sanctions qui les accompagnent.L'étude s'intéresse, dans un premier temps, aux délais de procédure en droit, c'est-à-dire à la recherche de la place qu'ils occupent dans l'organisation et la conduite du procès. Cette approche conduit à une vue d'ensemble, plus claire et plus cohérente, de la fonction commune de tous les délais de procédure, quels qu'ils soient et quel que soit le type de contentieux envisagé. Ainsi, contrairement à l'idée répandue, les délais de procédure sont avant tout une garantie, avant d'être une charge processuelle. En tant que garantie processuelle, les délais de procédure trouvent leur fondement dans divers instruments juridiques internationaux et cette garantie manifeste, au cours du procès, par la recherche d'une égalité temporelle entre les parties. Comme charge processuelle, les délais impriment un rythme à l'instance en limitant les manœuvres dilatoires et en participant au maintien de la sérénité de la procédure.Partant de là et dans un second temps, l'étude entend aussi mettre en évidence le droit des délais de procédure, c'est-à-dire l'ensemble des règles et mécanismes qui leurs sont applicables. Cela aboutit à dégager un régime général des délais de procédure reposant sur la nécessité, dans tous les contentieux, de trouver un équilibre entre les intérêts des parties et l'efficacité du service public de la justice. Cet équilibre transparaît aussi bien dans les règles de computation que dans les sanctions des délais. Mais à côté de ce régime général, il faut également envisager un régime adapté ou dérogatoire permettant de mettre en lumière et d'expliquer la diversité de règles souvent observable en la matière, une diversité qui n'est finalement qu'une déclinaison du régime général.

    Peter Stephen Assaghle, Vulnérabilité des femmes et violences dans la région des Grands Lacs africains : cas des femmes du Grand Kivu, thèse soutenue en 2020 à Toulon sous la direction de Philippe Pédrot, membres du jury : François Vialla (Rapp.), Jean-François Akandji-Kombé (Rapp.)    

    Depuis les années 1990, les deux (2) provinces du Kivu connaissent une profonde instabilité née non seulement de la déstructuration de l’État congolais et de ses institutions, mais aussi des affrontements régionaux qui ont y ont lieu sur leurs sols et qui les dévastent. Ces désordres sont facteurs de violences diverses auxquelles les femmes du Grand Kivu ont du mal à résister. Elles sont exposées à la négation de leurs droits et à des atteintes à leur intégrité dont le paroxysme est atteint lorsque les affrontements surgissent. C’est cette vulnérabilité qui est la question centrale de notre travail. Celui-ci s’intéresse donc, d’une part, à la démonstration des réalités problématiques qui fondent la situation de faiblesse des femmes du Grand Kivu, d’autre part, à l’analyse des carences criardes dans la protection de cette vulnérabilité, malgré l’adoption par la RDC de conventions régionales et internationales de protection des droits des femmes.

    Apostolos Tzaros, La procédure devant les tribunaux ecclésiastiques de l'Église de Grèce : une analyse nomocanonique de la loi étatique 5383/1932, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg sous la direction de Marc Aoun et Grigorios D. Papathomas, membres du jury : Vasileios Somarakis (Rapp.), Marcel Metzger    

    Le présent travail intitulé « La procédure devant les tribunaux ecclésiastiques de l’Église de Grèce : une analyse nomocanonique de la loi étatique 5383/1932 », ambitionne d’être la première monographie consacrée à la Loi 5383/1932, loi concernant les tribunaux ecclésiastiques grecs, dite aussi, d’après la définition du Conseil d’État, loi du droit disciplinaire ecclésiastique. Elle concerne 82 métropoles et l’archevêché d’Athènes. La procédure disciplinaire est une procédure judiciaire ; elle consiste en un procès au cours duquel doivent être appliqués tous les principes d’un procès juste. Ces tribunaux aussi doivent offrir la garantie d’un jugement juste. Le critère consiste à savoir s’ils saisissent une différence selon les règles du droit, avec compétence pour cette différence dans le cadre d’une procédure préétablie. La Loi 5383/1932 est un texte juridique et, pour la traiter, nous avons appliqué les méthodes juridiques et canoniques, dites nomocanoniques, d’analyse et d’interprétation.

    Caroline Bonnes-Aguilar, L'intérêt patrimonial de l'enfant au sein des familles recomposées, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Élodie Gavin-Millan, membres du jury : Pascal Oudot (Rapp.), Vincent Égéa  

    La famille a fortement évolué ces dernières décennies. Aux côtés de la famille traditionnelle, les schémas familiaux, devenus multiples, ont bouleversé l’équilibre juridique tel que prévu par le Code civil de 1804. Toutefois, l’enfant demeure au cœur de ces familles, car aujourd’hui plus que jamais, l’enfant fait famille. Si au fil des siècles la protection légale de l’enfant commun s’est renforcée pour aujourd’hui atteindre un niveau efficient, l’augmentation du nombre de familles recomposées souligne les insuffisances de la loi quant à la protection des intérêts de l’enfant non commun. L’absence de lien de filiation entre le beau-parent et son bel-enfant peut se traduire par une atteinte à ses intérêts patrimoniaux. Sont appréhendés dans ces travaux les deux volets de la protection des intérêts patrimoniaux de l’enfant non commun : la protection imposée au couple recomposé et la protection souhaitée par le couple recomposé dans l’esprit d’une meilleure intégration de l’enfant non commun. Ainsi, de lege lata, quels sont les mécanismes de protection des intérêts patrimoniaux de l’enfant non commun ? Et quels seraient, de lege ferenda, les outils nécessaires pour une meilleure prise en compte de ses intérêts ? Le législateur doit-il intervenir, ou laisser la place à une plus grande contractualisation en droit de la famille ?

    Anna Rosso Roig, Les droits et libertés du majeur protégé : "l'effectivité de la loi n° 2007-308 du 5 mars 2007", thèse soutenue en 2016 à Toulon sous la direction de Guillaume Payan, membres du jury : Isabelle Barrière-Brousse (Rapp.), Didier Cholet    

    Une jeune femme handicapée est retrouvée morte à son domicile. Sa mesure de protection arrivée à son terme n'avait pu être renouvelée. Or cette personne par ses déficiences était incapable de subvenir à ses besoins les plus élémentaires. C'est pourquoi se retrouvant sans appui extérieur d'un tuteur, elle s'était laissée mourir de faim. On pourrait donc se demander légitimement par quelle aberration la mesure de cette majeure avait pris fin. La réponse en est un véritable leitmotiv : le manque de moyens des tribunaux pour assurer le suivi et le contrôle des mesures de protection et notamment leur renouvellement. Un manque de moyens que rencontre finalement tous les acteurs de la tutelle qui en dépit de cela doivent faire face aux impératifs imposés par la réforme du 5 mars 2007 : le respect des libertés et des traits fondamentaux de la personne. Presque un impossible défi quand on sait qu'il n'y a pas de protection sans contrainte. La protection et - c'est le plus grand risque pour l'individu - peut enfermer, avilir, nier la personne. La réforme avait pour objectif de remettre la personne au centre du dispositif, de rechercher son épanouissement, d'assurer l'effectivité de ses droits. Y est-on parvenu? Le bilan est plutôt mitigé. Les pratiques et la vision parfois ancestrale du traitement de la déficience demeurent bien ancrés ouvrant la porte à la spoliation et à la maltraitance. A l'heure, où l'on fêtera les dix ans de la loi ne pourrait-on se saisir de l'occasion pour faire de la loi le rempart contre les atteintes aux plus faibles ? Il faut l'espérer car le phénomène concernera bientôt un million de personnes. Il sera dans un premier temps analysé comment, par l'élaboration d'un statut général de protection et la recherche de l'autonomie du majeur vulnérable, la loi n° 2007-308 du 5 mars 2007 a permis une avancée certaine en termes de primauté de la personne et de ses droits. Dans un second temps, seront envisagées les limites à apporter à la protection afin que celle-ci ne se retourne pas contre le majeur vulnérable.

    Magali Lardeux, Le pluralisme juridictionnel en droit de la famille, thèse soutenue en 2015 à Toulon sous la direction de Elisabeth Paillet, membres du jury : Vincent Égéa (Rapp.), Isabelle Corpart (Rapp.), Laurent Sebag  

    Lorsqu’au sein d’une famille le recours à la justice devient nécessaire, la spécificité du droit de la famille, les différents intérêts en présence laissent entrevoir un particularisme, le pluralisme juridictionnel. Ce pluralisme juridictionnel est apprécié comme la coexistence de plusieurs juridictions dans un même système de justice familiale. Ainsi, pourront intervenir, le juge aux affaires familiales, le juge des enfants, le juge des tutelles, ou encore le Tribunal de grande instance. Nous nous sommes demandé si cette pluralité était justifiée. D’une manière générale le pluralisme juridictionnel en droit de la famille paraît être conditionné par la recherche de la meilleure application de la règle de droit aux personnes. Le pluralisme juridictionnel traduit ainsi l’adaptation de la loi à l’évolution de la famille. Il est la traduction de l’évolution du pluralisme des modes de vie en famille. Dès lors le pluralisme juridictionnel permet différentes manières d’appliquer la règle de droit à l’ensemble des membres de la famille et réserve une protection plus spécifique à l’enfant.

    Anne-Claude Marey, La menace en droit pénal, thèse soutenue en 2005 à Dijon sous la direction de Hervé Bonnard  

    L'emploi de la notion de menace s'est profondément accru ces dernières années en droit pénal ce qui a rendu nécessaire d'en dégager un régime cohérent. La menace doit, tout d'abord, être distinguée des violences et de la contrainte, avec lesquelles elle est souvent confondue. Si toutes trois sont des moyens de coercition, permettant de caractériser des infractions, seule la menace intervient en présence d'un consentement qu'elle vicie. C'est alors un impératif égalitaire d'ordre public qui vise à réprimer la menace en préservant le principe d'autonomie de la volonté. Mais la notion de menace peut aussi justifier par elle-même une répression. En effet, la société ne peut tolérer qu'une personne la défie impunément de violer ses normes. Dans ce cas, l'impératif sécuritaire d'ordre public est troublé et doit être rétabli, nul ne pouvant se targuer de contrevenir au contrat social. La menace apparaît donc comme une notion fonctionnelle, son régime dépendant de son utilisation par le droit.

  • Sonia Massot, Les manoeuvres dilatoires dans le procès civil, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Laura Weiller, membres du jury : Yves Strickler (Rapp.), Emmanuel Putman  

    La commission de manoeuvres dilatoires dans le procès civil heurte le déroulement pérenne de la procédure en l’allongeant. Effectivement, ces comportements processuels enrayent le bon fonctionnement du service public de la justice. Le plaideur détourne le temps déloyalement, afin de pouvoir le mettre à son profit, au détriment de son adversaire. Ces manoeuvres dilatoires se retrouvent tout au long du procès, et même avant la saisine du juge, jusqu’aux voies de recours. Le législateur s’efforce alors de fluidifier le cours des procédures, par diverses réformes de la procédure civile. Il met en place tout un ensemble de principes, de mécanismes et de sanctions afin de lutter contre ce phénomène dans le dessein d’améliorer la célérité de la justice. Il est intéressant de s’interroger sur la question de savoir si ces moyens de lutte permettent de contrecarrer ce fléau. L’analyse révèle que la compréhension de la notion même de « manoeuvre dilatoire » n’est a priori pas évidente pour les juristes. Elle est parfois confondue avec d’autres concepts présentant des traits communs, ce qui n’est guère souhaitable. L’éradication de ce phénomène passe donc d’abord par l’appréhension du concept et sa nécessaire clarification, afin de pouvoir déterminer quelles peuvent être les solutions les mieux adaptées pour lutter contre la survenance des manoeuvres dilatoires dans le procès civil

    Marie-Sophie Filippi, La maternité, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Isabelle Barrière-Brousse, membres du jury : Thierry Garé (Rapp.), Vincent Égéa    

    La maternité se définit de manière intuitive par le fait de porter un enfant et de le mettre au monde. Notion universelle, la maternité semble empreinte d’évidence et de certitude et à ce titre n’a guère suscité d’interrogation jusqu’à une époque récente. Pourtant, cette évidence supposée caractériser la maternité n’est bien qu’une évidence relative, tant du point de vue de la science que du droit. En effet, la maternité biologique peut désormais être divisée entre maternité utérine et génétique, elle n’est donc plus certaine. Ensuite, la notion juridique de maternité ne procède pas d’un pur décalque de la biologie. Au contraire, s’il s’appuie sur le fait biologique de la maternité, le droit en adopte une interprétation singulière, laissant découvrir l’existence d’un véritable concept juridique de maternité. Le contexte de la maternité apparaît en outre aujourd’hui profondément bouleversé, si bien que cette notion semble se restructurer autour de la seule volonté et subir un brouillage de sa distinction avec la paternité. Ainsi bouleversée, la maternité peut-elle alors être repensée ? S’il est nécessaire de prendre en compte les facteurs de bouleversement de la maternité, sa spécificité tirée de l’accouchement ne semble guère devoir être remise en cause. Une telle affirmation n’exclut toutefois pas d’admettre une réception conditionnée des formes nouvelles de maternité

    Nawel Belmanaa, Le monopole de l'huissier de justice face à la libre concurrence, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Olivier Salati, membres du jury : Jean-Louis Respaud (Rapp.), Emmanuel Putman et Xavier Titton    

    La question de l’ouverture des professions réglementées est d’actualité depuis le début de la Vème République avec le rapport Rueff-Armand. Ce rapport considère les professions réglementées comme un obstacle au développement économique. Plus récemment, en novembre 2014, le député Richard Ferrand a remis au ministre de la justice un rapport proposant plusieurs mesures de modernisation des professions réglementées. C’est dans ce même esprit que la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron », a été promulguée. Le volet de la loi sur la libéralisation des professions réglementées a pour objectif de promouvoir une réforme profonde des professions du droit. Mais peut-on concilier les objectifs de compétitivité économique avec la mission qu’exercent les huissiers de justice en France ? La politique économique fondée sur la libre concurrence, a conduit à une remise en cause du monopole des professions réglementées qui nous amène à nous questionner sur le bien-fondé du monopole de la profession de l’huissier de justice. Si le monopole de l’huissier de justice apparaît nécessaire à une justice de qualité au service de l’État de droit, il semble insuffisant pour préserver la profession face aux nombreuses évolutions. Force est de constater que certaines attributions liées au monopole de l’huissier de justice doivent s’adapter aux exigences actuelles d’ouverture du marché du droit

    Pauline Charles, Les modes alternatifs de règlement des litiges en matière familiale, thèse soutenue en 2016 à AixMarseille sous la direction de Laura Weiller, membres du jury : Philippe Théry et Vincent Égéa  

    Les modes alternatifs de règlement des litiges en matière familiale se développent considérablement en droit français. Divers types ont pu être observés : médiation familiale, droit collaboratif, ou encore convention de procédure participative. Cette étude a pu mettre en évidence que le droit substantiel de la famille donne une consistance particulière aux modes alternatifs qui y sont concevables. Ils se détachent d’un droit commun des modes alternatifs pour s’émanciper et devenir autonome. Les modes alternatifs de règlement des litiges donnent un cadre structuré de négociation aux membres de la famille. Toutefois, il existe certaines normes impératives dont les individus ne peuvent s'écarter dans leurs conventions, des principes considérés comme fondamentaux qui imposent d’encadrer la volonté privée : le rôle du juge est irréductible en droit de la famille

    Ernest Tonawa Akuesson, Les exceptions de procédure dans le procès civil, thèse soutenue en 2016 à Paris 1 sous la direction de Emmanuel Jeuland et Joseph Djogbenou, membres du jury : Roch C. Gnahoui David (Rapp.)  

    La fausse qualification de «moyen de défense» attribuée par tradition à l'exception de procédure a conduit le législateur à la soumettre à un régime totalement incohérent et inadapté. L'illustration en est donné par l'échec constaté de l'exclusivité de compétence attribuée au juge de la mise état sur les exceptions de procédure, échec se matérialisant par les nombreuses dérogations que ne cesse d'apporter la jurisprudence à leur régime. Elle se traduit aussi par la quasi-impossibilité pour le demandeur à l'action principale de s'en prévaloir, ce en totale contradiction avec l'esprit des textes. Cette incohérence est illustrée enfin par les confusions opportunistes entre exception de procédure, fin de non-recevoir, incident et défense au fond. L'exception de procédure n'est pas un moyen de défense mais une demande incidente relative à la marche de la procédure qui en termes d'ordre logique doit être examinée par préalable au fond. Elle n'intéresse donc que les rapports procéduraux c'est-à-dire l'instance dont l'ouverture et la conduite aux termes des articles 1 et 2 du Code de procédure civile appartiennent aux parties. La classification et le régime des exceptions de procédure doivent en tenir compte. Il faut donc distinguer les exceptions de procédure opposées à l'ouverture de l'instance de celles qui sont opposées à sa continuation. Seules les premières doivent relever de la compétence exclusive du juge de la mise en état de qui on doit réussir à faire un véritable juge de l'introduction de l'instance. Les exceptions de procédure opposées à la continuation, par contre, doivent pouvoir être proposées au fur et à mesure de leur survenance ou de leur révélation sauf la possibilité pour le juge de les écarter ou de prononcer des condamnations pécuniaires à l'encontre de la partie qui se serait abstenue dans une intention dilatoire ou abusive de les soulever plus tôt.

    Aminata Touré, L'influence des nouvelles technologies dans l'administration de la justice pénale, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Sylvie Cimamonti, membres du jury : Cédric Ribeyre (Rapp.), Jean-Baptiste Perrier et Jean-Jacques Galli  

    Procédant dʼune volonté de modernisation et de rationalisation de lʼinstitution judiciaire, la présence des nouvelles technologies dans l’administration de la justice pénale est croissante. Ces outils esquissent un changement sans précédent, dans une institution pourtant marquée par un certain traditionalisme. Touchant aux aspects juridiques, symboliques, humains, et gestionnaires de lʼintervention judiciaire, cette émergence du numérique pose les jalons de la justice pénale du XXIe siècle. Inexorablement, le formalisme qui caractérise lʼinstant de justice, procédural ou ritualisé, subit de profondes modifications, parfois dans le sens dʼune altération ; le fond culturel fondamental de la justice pénal est alors mis à lʼépreuve. Entre influence néfaste et renouveau bénéfique, les apports de ces instruments du travail judiciaire sont marqués par lʼambivalence. La résistance obstinée semble inadaptée, et le modernisme irréfléchi au nom d’une optimisation des moyens de l’institution, à proscrire. Seule la régulation de lʼusage dʼoutils qui sʼimmiscent jusque dans le contenu de la décision de justice peut être gage dʼune évolution harmonieuse. Afin que cette transition technologique nʼinduise pas une dénaturation de lʼintervention judiciaire, mais constitue au contraire, une aide à la relégitimisation dʼune justice pénale encore traversée par une crise à la fois de confiance et fonctionnelle, un véritable processus dʼintégration des nouvelles technologies doit sʼinstaurer, mêlant considérations éthiques, juridiques et institutionnelles

    Laura Pizarro, Le traitement juridique de la rupture du couple : réflexion sur l'émergence d'un droit commun de la rupture du couple, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Isabelle Barrière-Brousse, membres du jury : Virginie Larribau-Terneyre (Rapp.), Anne Leborgne et François Sauvage  

    La consécration sur la scène juridique, en 1999, des modes de conjugalité alternatifs au mariage - le concubinage et le PACS-, a contribué à renouveler l'appréhension de la notion de couple, placée au coeur des préoccupations législatives. De plus en plus envisagé comme une notion unitaire, le couple est désormais compris dans une acception qui transcende les modes de conjugalité, au point que la réalité d'un droit commun du couple encouragé par le législateur est aujourd'hui tangible. Dans cette logique, on observe un rapprochement des processus de rupture résultant de l'extension de certaines règles protectrices du divorce aux ruptures du PACS et du concubinage. Dès lors, le développement d'un droit commun de la rupture du couple au détriment de la spécificité du divorce est-il inéluctable ? ou à l'inverse, la rupture est-elle encore le symbole des différences fondamentales entre les modes de conjugalité, en révélant ce qui est l'essence irréductible de chacun d'eux -et ceci, dans un contexte du droit de la conjugalité profondément renouvelé par l'appréhension nouvelle du mariage en tant qu'union ouverte aux personnes de même sexe ?Telle est l'alternative pour le législateur à qui il incombe de donner une nouvelle cohérence au droit de la conjugalité.

    Sâmi Hazoug, De la représentation du tiers en matière de tierce-opposition, thèse soutenue en 2014 à Strasbourg sous la direction de Georges Wiederkehr et Yves Strickler, membres du jury : Emmanuel Jeuland (Rapp.), Nicolas Rontchevsky    

    Le Code de procédure civile écarte expressément, de l’exercice de la tierce-opposition, la « partie » et le « tiers représenté » sans définir ce dernier. L’exclusion de la partie ne pose pas de difficulté, la notion de sa définition peut être trouvée dans le régime de l’appel. En revanche, à la question de savoir qui est « tiers représenté » aucune réponse n’est donnée. Ni la qualité de tiers, ni celle de partie, ne soulève a priori de difficultés, à l’inverse de celle de « tiers représenté ». C’est donc que cette représentation constitue un élément perturbateur des qualifications classiques, en conduisant à la remise en cause de la dichotomie de « tiers » et « partie ». Représentation qui ne produit pas de représentation du représenté (qui reste tiers), il ne s’agirait que d’une étrangeté dont il faudrait s’accommoder au seul motif de sa consécration textuelle. Les auteurs en font d’ailleurs état en mettant l’accent sur sa spécificité, sans autre justification que les dispositions du code et le régime prétorien secrété en la matière, en majeure partie sous l’empire de l’ancien code de procédure civile. Au-delà de la pluralité des cas de figure, ressort la préexistence de cette « représentation » reconnue en droit substantiel, préalablement à tout litige. Il ne saurait être alors question d’une particularité processuelle. L’étude à l’aune du droit processuel de ces décisions permet de détecter la constance de l’absence d’un droit propre du « représenté », soit qu’il n’en a pas, soit que ceux dont il est titulaire n’ont pas été affectés par la décision rendue. Le « représenté » est donc soit un tiers sans intérêt, soit une partie. La représentation ne constitue ici aucunement un critère de rattachement à une catégorie intermédiaire qui serait celle de « tiers représenté ». L’exerçant n’est donc jamais, en définitive, « tiers représenté » qui n’est qu’une description et non une prescription, ni une catégorie de rattachement. Cette représentation n’est d’aucun apport au droit processuel, et l’article 583 alinéa 1er du Code de procédure civile ne fait que consacrer la réception d’un élément exogène perturbateur. Cette disposition pourrait être abrogée, et la« représentation du tiers » tout comme la notion, sinon le concept, de « tiers représenté » qui en procède, être abandonnés.

    Mélinda Garompolo Devidal, Droit international public et action humanitaire : deux "acteurs" de la protection des droits de l'enfant, thèse soutenue en 2014 à Dijon sous la direction de Hélène Tourard, membres du jury : Emmanuella Doussis (Rapp.)  

    En faisant un tour d’horizon des diverses règles de Droit International Public en vigueur, ce travail tentera de faire comprendre à son lecteur l’importance de la protection des droits de l’enfant dans le monde entier. Aujourd’hui encore trop d’enfants meurent chaque jour à cause de conflits, de maladies, de malnutrition…, beaucoup trop sont exploités et n’ont pas la possibilité de suivre des cours dans une école, voyant ainsi leur avenir leur échapper tous les jours un peu plus. C’est contre tous ces problèmes, trop récurrents, que les Etats se doivent d’intervenir en exerçant leur rôle de législateur, tant sur le plan international que sur le plan national. Mais ils doivent aussi assumer celui de sujet de droit en respectant les conventions internationales qu’ils se sont engagés à respecter de leur plein gré. Ce respect les oblige à protéger les enfants afin de leur offrir la possibilité de bénéficier des programmes d’aide mis en place sur le terrain par de nombreuses organisations humanitaires clamant haut et fort que tout le monde doit agir, d’une manière ou d’une autre, pour permettre le développement d’actions de plus en plus variées et de plus en plus efficaces malgré les difficultés.

    Yannick Joseph-Ratineau, La privatisation de la répression pénale, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille sous la direction de Muriel Giacopelli, membres du jury : François Rousseau (Rapp.), Évelyne Bonis-Garçon et Emmanuel Putman  

    Il est traditionnellement admis que le droit pénal a pour fonction de défendre l’intérêt général, ce qui explique le rôle prééminent de l’État tout au long du processus répressif. Pourtant, l’analyse du droit positif met en exergue une extension de la fonction normative du droit pénal en direction des intérêts privés, individuels ou collectifs qui ne peut que bouleverser les fonctions traditionnellement assignées à la responsabilité pénale et à la sanction pénale qui l’accompagne. Parce que les intérêts privés concurrencent l’intérêt général dans l’ordre des valeurs protégées par les textes d’incrimination, les règles de la responsabilité pénale et les fonctions de la sanction pénale sont désormais sollicitées pour résoudre des litiges entre particuliers, et assurer la réparation du dommage causé par l’infraction. Parce que la configuration des acteurs au procès pénal n’est que le reflet des valeurs protégées par la norme pénale, l’introduction des intérêts privés dans le champ de protection de la loi pénale a naturellement entraîné une mutation de la répartition traditionnelle des rôles processuels du juge et des parties dans le procès pénal au profit des parties privées. Même si cette mutation a trouvé dans l’influence du modèle européen de procès équitable le terreau favorable à une telle évolution, celui-ci n’a joué qu’un rôle catalyseur dans l’ascension des parties dans la maîtrise de la direction de l’instance pénale comme dans la maîtrise de la matière litigieuse ; la véritable cause de ces évolutions.

    Jocelyn Ngoumbango Kohetto, L'accès au droit et à la justice des citoyens en République centrafricaine, thèse soutenue en 2013 à Dijon sous la direction de Noël-Jean Mazen  

    Située au centre de l’Afrique, l’Oubangui Chari, ex colonie française a accédé à l’indépendance le 13 Août 1960 et est devenue la République centrafricaine. Le droit applicable et l’organisation judiciaire sont restés fortement influencés par la culture juridique de la France certains n’hésitant pas à parler de véritable mimétisme. En dehors d’une tendance à utiliser la technique du « copier-coller », il est important de souligner que le droit français reste applicable sur le territoire centrafricain en vertu de l’ordonnance PLANTEY du 06 octobre 1958 qui accordait survie, dans les nouveaux États ayant accédé à l’indépendance, aux textes coloniaux tant que le pouvoir législatif local n’en aurait pas disposé autrement etc. Il n’est dès lors pas étonnant que la population centrafricaine, majoritairement analphabète (près de 70%), et parlant la langue nationale le « Sango » rejette ce droit écrit dans une langue étrangère dans lequel elle ne trouve pas de repère et continue de recourir au droit traditionnel et à la justice coutumière (justice des chefs de quartier, de village, des chefs religieux etc.).L’accès au droit et aux institutions judiciaires se heurte à de multiples difficultés : problème de langue, de culture, de structures adaptées pour la diffusion du droit, d’éloignement géographique, de manque de confiance dans le personnel judiciaire et policier, du coût de la justice et des professionnels du droit par rapport au revenu moyen de la population, … Il se pose alors la question de la redéfinition du droit centrafricain qui devrait d’une part, intégrer les réalités locales et réhabiliter la justice traditionnelle en l’adaptant à l’évolution de la société; d’autre part, tout mettre en œuvre pour faciliter l’accès de la population au droit et à la justice officiels.

    Marwan Assaad, La qualité pour agir en justice en droit procédural français et égyptien : thèse en droit comparé France-Egypte avec référence en droit musulman, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de Anne Leborgne  

    Avoir une qualité est une condition indispensable pour que l’action soit recevable. La question de la qualité évoque certaines controverses sur la détermination et la définition de son sens et de sa nature juridique. Pour certains auteurs, la qualité est une condition distincte de la recevabilité de l’action, pour d’autres auteurs la qualité ne constitue qu’une condition parmi d’autres. La majorité de la doctrine française et égyptienne considère la qualité comme une condition autonome de recevabilité de l’action, elle se distingue des autres conditions, et notamment de celle de l’intérêt. Le législateur français distingue entre la qualité comme condition de recevabilité de l’action et la qualité comme condition de validité de la procédure. Dans le premier cas, le législateur consacre la qualité comme telle et ne considère pas l’intérêt comme seule condition de recevabilité de l’action ; dans le deuxième cas, la qualité constitue une condition de validité de l’acte de procédure. En revanche, le législateur égyptien ne prévoit pas de texte consacrant expressément la qualité comme condition de recevabilité. En outre, la controverse relative à la nature juridique soulève la question sur la sanction applicable en cas de défaut. Le législateur français a soumis le défaut de qualité nécessaire à la validité de l’acte de procédure et la qualité pour recevabilité de l’action à une sanction variable en fonction de la nature juridique, alors que le législateur égyptien n’ a prévu qu’une seule sanction en cas de défaut de qualité : la fin de non recevoir.

  • Kevin Boyer, Les droits de la défense dans le système judiciaire haitien, thèse soutenue en 2022 à Toulon sous la direction de Guillaume Payan, membres du jury : Marie-Cécile Lasserre (Rapp.), Didier Cholet (Rapp.)    

    Depuis une trentaine d'années, le système judiciaire en Haïti s'est considérablement fragilisé. Les juridictions font face à des dysfonctionnements permanents qui entravent leur bonne marche. Cette fragilisation s'inscrit dans le contexte plus vaste d'un pays confronté à des difficultés politiques, économiques et sociales. La complexité de la situation juridictionnelle en Haïti a ainsi d'importantes incidences sur l'effectivité des droits de la défense, notamment en matière civile. Malgré certaines avancées normatives, les garanties procédurales des parties an cours d'un procès ne sont pas suffisamment protégées par le droit haïtien.Cette étude sur les droits de la défense dans le système judiciaire haïtien cherche à analyser l'effectivité de ces droits en amont, au cours et à l'issue de l'instance. Elle tente plus particulièrement de pointer les causes juridiques et extra-juridiques qui expliqueraient l’inefficacité de la protection des droits de la défense en Haïti. Tout en faisant appel au dynamisme du droit français, notamment sous l'impulsion de la Convention européenne des droits de l'homme, cette thèse aborde en parallèle des propositions de réformes qui permettraient de renforcer les garanties procédurales de tous les justiciables haïtiens.

    Essodjilobouwè Peketi, Essai critique sur la notion d’homologation judiciaire, thèse soutenue en 2018 à Paris 2 sous la direction de Philippe Théry, membres du jury : Claude Brenner, Cécile Chainais et Lucie Mayer  

    S’il est une activité judiciaire qui exprime à elle seule les métamorphoses de la fonction de juger, c’est bien celle de l’homologation, procédure judiciaire qui assure le contrôle d’actes déjà valides entre les parties ou qui le deviendront si leur conformité aux exigences du droit substantiel est judiciairement reconnue. Mais si l’homologation implique toujours un acte conventionnel auquel s’adjoint une intervention du juge, force est d’observer que les procédures d’homologation n’ont de commun que le nom. Car, ce que l’on désigne par homologation judiciaire, ce sont, en termes de finalités, des procédures distinctes les unes des autres. Il faut dire que les règles procédurales de l’homologation judiciaire dépendent fortement du droit substantiel en cause. Ici, le fond commande la procédure. C’est le droit de fond qui, dans chaque matière dans laquelle l’homologation est demandée, dicte sa conduite procédurale au juge. A preuve, l’étendue du contrôle judiciaire exercé sur l’acte des parties. Large en matière administrative et en droit du travail, le contrôle judiciaire est restreint dans le cadre des autres transactions extrajudiciaires. Qu’en est-il du régime des accords homologués ? C’est encore, et d’abord, une affaire de droit substantiel. On pourrait multiplier les exemples. Bornons-nous à l’autorité de la chose jugée, reconnue à l’accord homologué dans les matières pénale et de divorce consensuel, et refusée à l’acte notarié homologué en matière de changement de régime matrimonial. Chose jugée également reconnue aux transactions homologuées en matière administrative, mais refusée aux transactions homologuées dans les matières civiles. Ces brèves indications confortent sans doute cette idée que l’homologation judiciaire relève d’abord des exigences du droit substantiel. Elles expriment aussi le fait qu’il n’existe pas une, mais des notions d’homologation. Partant, l’activité judiciaire d’homologation des actes juridiques se prêtera mal à une théorie générale.

    Alain Lagadec, De l'interprétation des clauses contractuelles à la qualification du contrat, thèse soutenue en 2017 à Toulon sous la direction de Alain Guillotin, membres du jury : Vincent Égéa et Laetitia Tranchant  

    De la volonté des parties de s’accorder sur les éléments essentiels d’un contrat, naît tout un processus contractuel qui se traduit par la création d’obligations, éléments susceptibles d’être à l’origine d’un désaccord. Dès lors qu’un juge est saisi d’un litige, les opérations d’interprétation et de qualification du contrat litigieux auxquelles il se consacre se définissent par une double fonction. Dans un premier temps, l’interprétation du contenu du contrat permet au juge de repérer les éléments de fait qui ont été déterminants de la volonté des parties de contracter. Dans un second temps, une fois déterminés, ces éléments qui sont porteurs du sens du contrat, vont permettre au juge d’apporter, une solution au désaccord qui oppose les parties. Or, la solution ne trouvera son efficacité que si le juge applique aux éléments de fait qu’il a identifiés le droit approprié ; il faut pour cela qualifier le fait au sens où la qualification, consiste à déterminer la catégorie dans laquelle s’inscrit le contrat, afin de lui appliquer le régime juridique qui lui correspond. Elle est en cela le préalable à l’application d’une règle juridique. Opération intellectuelle, la qualification fait ainsi office de charnière entre les deux fonctions attachée à l’opération d’interprétation que sont l’interprétation des données de fait et la solution apportée par le juge sur le contenu contractuel litigieux.

    Sylvain Jobert, La connaissance des actes du procès civil par les parties, thèse soutenue en 2016 à Paris 2 sous la direction de Philippe Théry, membres du jury : Cécile Chainais, Emmanuel Jeuland et Lucie Mayer  

    En procédure civile, la connaissance des actes du procès par les parties est essentielle ; des garanties importantes y sont attachées, à commencer par le respect du principe du contradictoire. Une difficulté se pose, toutefois : il est malaisé de déterminer si une partie a eu connaissance de l’acte qui lui a été communiqué. Toute la question est alors de savoir comment le droit s’accommode de cette difficulté. À cette fin, deux modèles contraires peuvent être dégagés. Dans le premier, formaliste, il est fait le choix de favoriser la connaissance des actes du procès par les parties en amont, pour pouvoir se désintéresser de leur connaissance effective en aval, tous les moyens ayant été mis en oeuvre pour y parvenir. Dans le second, réaliste, on se désintéresse de la façon dont les actes du procès sont portés à la connaissance des parties, mais, par la suite, on prête beaucoup d’intérêt à la connaissance que les parties en ont réellement eue. L’étude révèle que le droit du procès civil reposait initialement sur un modèle à dominante formaliste, mais que ce modèle a évolué, particulièrement au cours des dix dernières années. Sous l’influence des soucis contemporains de rationalisation des coûts de la justice et de protection accrue des droits fondamentaux des parties, le formalisme du droit du procès civil s’est tempéré. Faudrait-il qu’il le soit davantage ? Ce travail ne plaide ni pour la subversion du modèle classique, ni pour son rétablissement. Plutôt, c’est une évolution nuancée du droit qui est suggérée, proposant d’exalter le formalisme lorsque la sécurité juridique l’exige, sans renoncer à tirer profit de règles l’atténuant quand cela s’impose.

    Marie-Pierre Schreiber, Constat d'huissier de justice et le droit à la preuve, thèse soutenue en 2013 à Nice sous la direction de Natalie Fricero, membres du jury : Serge Guinchard et Yves Strickler  

    Bien que non répertorié dans le code civil au titres des modes de preuve admissibles, le constat d'huissier de justice n'en demeure pas moins un outil de référence dans l'établissement de la preuve des faits juridiques. La souplesse de son régime, à laquelle participe notamment la liberté dévolue au constatant dans la relation matérielle, en fait un procédé probatoire malléalble, adapté aux situations les plus diverses. Instrument de prévention des litiges, voire de règlement anticipé de ces derniers, le constat peut aussi permettre au plaideur de satisfaire à la charge processuelle qui lui incombe de rapporter la preuve des faits au soutien de ses prétentions. A cet égard, il constitue assurément un moyen de réalisation du droit à la preuve, entendu comme celui d'imposer au juge une offre ou une demande de preuve présentant un intérêt probatoire légitime et récemment consacré par la jurisprudence sur le fondement de l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme. L'absence de carcan juridique enfermant la réalisation de la mesure de constat pourrait cependant faire douter de la qualité de celle-ci. L'allégation mérite d'être éprouvée au regard de la qualité particulière de son auteur. Indifférent à la règlementation sporadique de la mesure, l'huissier de justice en garantit une réalisation licite, respectueuse des principes directeurs du procès et des droits subjectifs des tiers. Le renforcement en matière civile de la valeur probante des constatations établies par cet officier ministériel est à ce titre une confirmation officielle de leur qualité indiscutable.

    Virginie Voisin, L'adoption en droits français et anglais comparés, thèse soutenue en 2003 à Dijon sous la direction de Éric Loquin 

    Marc Mignot, Les obligations solidaires et les obligations "in solidum" en droit privé français, thèse soutenue en 2000 à Dijon sous la direction de Éric Loquin  

    Selon l'analyse classique, l'obligation solidaire et l'obligation in solidum sont conçues comme des obligations au total stricto sensu. Chaque codébiteur est censé être débiteur principal de l'intégralité de la dette. Autrement dit, ces deux types d'obligation donneraient naissance à un faisceau d'obligations au total principales groupées autour d'un même objet. Une analyse plus poussée de la matière révèle que cette vision travestit leur vraie nature juridique. Depuis longtemps déjà, l'obligation solidaire et l'obligation in solidum n'appartiennent plus à la catégorie des obligations au total stricto sensu mais à celle des obligations au total lato sensu. Elles doivent être qualifiées de la sorte parce qu'elles permettent effectivement au créancier d'exiger de chaque codébiteur le paiement de toute la dette. Cependant, cet effet n'est pas dû au fait que chacun est tenu en qualité de débiteur principal par une obligation principale au total, mais parce que le faisceau d'obligations qui en découle combine des obligations principales et des obligations de garantie accessoires aux premières. Souvent, les coobligés se garantissent réciproquement et sont tenus a la fois par une obligation principale pour une fraction de la dette globale et par une obligation de garantie pour le surplus. Chacun agit pour partie à titre de débiteur principal et pour partie à titre de garant des autres codébiteurs. Par ailleurs, l'obligation solidaire et l'obligation in solidum connaissent d'autres schémas explicatifs : la garantie simple, la garantie mutuelle au second degré ou la garantie simple appliquée à une garantie mutuelle.

    Valentin Ionescu, L' équilibre juridique de l'opération immobilière d'habitation, thèse soutenue en 2000 à Dijon sous la direction de François Magnin  

    L'opération de promotion immobilière implique un équilibre dont chaque branche, en interaction avec l'autre, correspond aux étapes chronologiques de l'opération. Au départ, le législateur a prévu un système qui désigne le lieu de construction et autorise l'édification de l'immeuble envisagé par le promoteur. Le but consiste à faire cohabiter l'intérêt général et individuel. L'équilibre ainsi établi se prolonge dans la phase contractuelle par l'addition de la somme d'équilibres propres à chaque convention du bloc contractuel de la construction. Par cet enchainement des différents régimes juridiques, l'opération de promotion immobilière se présente comme un ensemble homogène et non comme un conglomérat de protections disparates. Entendue ainsi, la recherche d'équilibre se justifie par la spécificité même de la matière. Un promoteur immobilier dispose de droits plus étendus que ceux dont dispose un professionnel en droit de la consommation. Parallèlement, un accédant à la propriété apparait plus responsable lors de ses choix qu'un acheteur d'un bien de consommation. Enfin, les pouvoirs publics sont davantage concernés par les dérives potentielles dans le domaine immobilier, que par celles qui affectent les actes de consommation courante. Tous ces éléments convergent vers une finalité juridique commune : la sauvegarde des intérêts en cause lors d'une opération de promotion immobilière. Dans ce contexte, l'équilibre recherché s'analyse par rapport à l'environnement de l'opération envisagée et par rapport à la réalisation de l'opération elle-même.