Bruno Dondero

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
École de Droit de la Sorbonne

Institut de Recherches Juridiques de la Sorbonne
  • THESE

    Les groupements dépourvus de personnalité juridique en droit privé, soutenue en 2001 à Paris 10 sous la direction de Hervé Le Nabasque 

  • Bruno Dondero, Paul Le Cannu, Droit des sociétés, 10e éd., LGDJ un savoir-faire de Lextenso, 2023, Hypercours Dalloz ( Cours & TD ), 1176 p. 

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, Droit des sociétés, 9e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2022, Précis Domat ( Droit privé ), 1154 p. 

    Bruno Dondero, Déconfinons l'enseignement par le numérique !, Éditions Il est midi, 2021, 63 p. 

    Bruno Dondero, Droit des sociétés, 7e éd., Dalloz, 2021, Hypercours Dalloz ( Cours & TD ), 737 p.  

    Sur l'écran d'accueil : "Le droit des sociétés est une matière fondamentale du droit des affaires. Cette branche du droit régit les différentes étapes de la vie des sociétés ainsi que les relations entre les acteurs du fonctionnement de ces groupements : dirigeants, associés, organes de contrôle, etc. Le présent ouvrage traite tant du droit commun des sociétés que des dispositions propres aux différentes formes sociales (SA, SAS, SARL, SNC, sociétés civiles, etc.). Il est à jour des dernières lois et ordonnances (loi PACTE du 22 mai 2019, loi Soilihi du 19 juillet 2019 de simplification, de clarification et d’actualisation du droit des sociétés, etc.). Ce sont également les avancées de la jurisprudence, extrêmement riche ces dernières années en droit des sociétés, qui ont été prises en compte. Le lecteur retrouvera ainsi, parmi de nombreuses autres solutions, l’apport des arrêts de la Cour de cassation relatifs à la cession de parts sociales et d’actions, à la situation de l’usufruitier de droits sociaux, aux droits des associés ou encore au devoir de loyauté des dirigeants."

    Bruno Dondero, Ludovic Duguet, Bruno Gouthière, Pascal Julien Saint-Amand, Guillaume Viardot, Les holdings: guide juridique et fiscal, 8e éd., Éditions Francis Lefebvre, 2020, Dossier pratique, 552 p. 

    Bruno Dondero, Alain Couret, Loi Pacte et droit des affaires, Editions Francis Lefebvre, 2019, Dossier pratique, 299 p. 

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, Droit des sociétés, 6e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2019, Hypercours Dalloz ( Cours & travaux dirigés ), 1151 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit des sociétés est une matière fondamentale du droit des affaires. Cette branche du droit régit les différentes étapes de la vie des sociétés ainsi que les relations entre les acteurs du fonctionnement de ces groupements : dirigeants, associés, organes de contrôle, etc. La matière, très riche du point de vue théorique (personnalité morale, vote majoritaire, intérêt social, règles propres aux sociétés cotées en bourse, gouvernement d'entreprise, par exemple), a également un important intérêt pratique, détenant la clé des problèmes juridiques les plus cruciaux du droit des affaires, de la manière de convoquer correctement une assemblée à la question de la validité des "parachutes dorés" en passant par le contentieux des cessions de droits sociaux, des garanties de passif et des pactes d'actionnaires. Le présent ouvrage traite tant du droit commun des sociétés que des dispositions propres aux différentes formes sociales (SA, SAS, SARL, SNC, sociétés civiles, etc.). Il est à jour des dernières lois et ordonnances (loi PACTE du 22 mai 2019, loi Soilihi du 19 juillet 2019 de simplification, de clarification et d'actualisation du droit des sociétés, etc.). Ce sont également les avancées de la jurisprudence, extrêmement riche ces dernières années en droit des sociétés, qui ont été prises en compte. Le lecteur retrouvera ainsi, parmi de nombreuses autres solutions, l'apport des arrêts de la Cour de cassation relatifs à la cession de parts sociales et d'actions, à la situation de l'usufruitier de droits sociaux, aux droits des associés ou encore au devoir de loyauté des dirigeants."

    Bruno Dondero, Alain Couret, Le bénéficiaire effectif, Joly éditions une marque de Lextenso, 2018, Pratique des affaires, 214 p. 

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, Droit des sociétés, 7e éd., LGDJ, 2018, Domat droit privé, 1127 p. 

    Bruno Dondero, Apprendre le droit avec...: des professeurs de droit très particuliers : Cyril Hanouna, Junior le poney, les Soprano, Michel Platini, Bernard Laporte, Louis C. K., Mon oncle Charlie, etc., Enrick B. Éditions, 2018, Le meilleur du droit, 148 p. 

    Bruno Dondero, Droit des sociétés, 5e éd., Dalloz, 2017, HyperCours, 669 p.  

    4ème de couv. : "Le droit des sociétés est une matière fondamentale du droit des affaires. Cette branche du droit régit les différentes étapes de la vie des sociétés ainsi que les relations entre les acteurs du fonctionnement de ces groupements dirigeants, associés, organes de contrôle, etc. La matière, très riche du point de vue théorique (personnalité morale, vote majoritaire, intérêt social, règles propres aux sociétés cotées en bourse, gouvernement d'entreprise, par exemple), a également un important intérêt pratique, détenant la clé des problèmes juridiques les plus cruciaux du droit des affaires, de la manière de convoquer correctement une assemblée à la question de la validité des « parachutes dorés », en passant par le contentieux des cessions de droits sociaux, des garanties de passif et des pactes d'actionnaires. Le présent ouvrage traite tant du droit commun des sociétés que des dispositions propres aux différentes formes sociales (SA, SAS, SARL, SNC, sociétés civiles, etc.). Il est à jour des dernières lois et ordonnances (Loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, Loi du 27 mars 2017 sur le devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d'ordre, Directive 2017/1132 du 14 juin 2017 du parlement européen et du Conseil, Ordonnance n° 2017-1165 du 12 juill. 2017 sur l'obligation d'information à la charge des sociétés, etc ) La réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations, issue de l'ordonnance du 10 février 2016, est par ailleurs intégrée dans l'ouvrage. Ce sont enfin les avancées de la jurisprudence, extrêmement riche ces dernières années en droit des sociétés, qui ont été prises en compte. Le lecteur retrouvera ainsi, parmi de nombreuses autres solutions, l'apport des arrêts de la Cour de cassation relatifs à la cession des parts sociales, à la situation de l'usufruitier de droits sociaux, aux droits des associés ou encore à la responsabilité des dirigeants à l'égard des tiers."

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, Droit des sociétés, 6e éd., LGDJ-Lextenso éditions, 2015, HyperCours, 1080 p. 

    Bruno Dondero, Droit 2.0, LGDJ-Lextenso éditions, 2015, Forum, 510 p.    

    La 4e de couverture indique : "Les étudiants en droit fréquenteront- ils toujours les amphithéâtres, ou apprendront ils bientôt exclusivement par des vidéos et par des MOOCs ? Les avocats, les notaires, les juristes d'entreprise rédigeront-ils encore des contrats eux-mêmes, ou seront-ils remplacés par des robots ? La justice telle que nous la connaissons va-t-elle devenir entièrement automatisée, les justiciables saisissant non plus un avocat mais une plate-forme proposée par une start-up du droit ? Le Parlement votera-t-il encore la loi, ou celle-ci sera-t-elle rédigée par la voie du crowdsourcing ? La loi Macron participe-t-elle à l'uberisation du droit ? Et quelle peut être l'influence de la France et du français dans la bataille internationale du droit ? Plus qu'une évolution, le droit vit une révolution, et elle n'est pas seulement due aux innovations technologiques. Le développement du numérique et de l'internet joue bien sûr un rôle important, mais la manière dont fonctionne aujourd'hui l'enseignement supérieur et la complexification du droit, sans oublier les nouvelles exigences des clients des professionnels du droit, sont autant de phénomènes qui transforment profondément la manière dont nous apprenons le droit, la manière dont nous le pratiquons, et plus largement la manière dont nous le vivons. Ce droit moderne, c'est le droit 2.0, auquel est consacré ce livre."

    Bruno Dondero, Alain Couret, Jean-Philippe Dom (dir.), Le droit des affaires à la confluence de la théorie et de la pratique: mélanges en l'honneur du Professeur Paul Le Cannu, Dalloz, LGDJ, IRJS et Thomson Reuters Transactive, 2014, 803 p. 

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, Droit des sociétés, 3e éd., LGDJ et Lextenso éditions, 2013, HyperCours, 1068 p. 

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, Droit des sociétés, 2e éd., Montchrestien et Lextenso éd., 2011, HyperCours, 1071 p. 

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, Droit des sociétés, 3e éd., Montchrestien-Lextenso éditions, 2009, HyperCours, 1087 p. 

    Bruno Dondero, Les groupements dépourvus de personnalité juridique en droit privé: contribution à la théorie de la personnalité morale, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2006, 699 p. 

  • Bruno Dondero, Anne Charvériat, Marc-Étienne Sébire, François Gilbert, Barthélemy-Antoine Mercadal, « Principales nouveautés 23 », - Index, Sociétés commerciales 23, Éditions Francis Lefebvre, 2022, pp. 1928 

    Bruno Dondero, Anne Charvériat, Marc-Étienne Sébire, François Gilbert, Barthélemy-Antoine Mercadal, « Principales nouveautés 22 », - Index, Sociétés commerciales 22, Editions Francis Lefebvre, 2021, pp. 1949 

  • Bruno Dondero, « Pas de solidarité si l'on est seul tenu », Recueil Dalloz, 2024, n°21, p. 1068   

    Bruno Dondero, « Panachage d'une assemblée générale et d'une consultation écrite des associés ? », Revue des Sociétés , 2024, n°05, p. 323   

    Bruno Dondero, « La responsabilité civile du liquidateur amiable entre droit commun et droit spécial », Revue des Sociétés , 2023, n°12, p. 790   

    Bruno Dondero, « Le pseudo-associé et la cascade des nullités », Recueil Dalloz, 2023, n°39, p. 2024   

    Bruno Dondero, « Administrateurs judiciaires : société succédant à un professionnel personne physique », Revue des Sociétés , 2023, n°11, p. 677   

    Bruno Dondero, « Le rituel de résurrection d'une société décédée », Recueil Dalloz, 2023, n°33, p. 1739   

    Bruno Dondero, « La réforme des fusions, scissions, apports partiels d'actifs et transferts de siège des sociétés commerciales (Ord. no 2023-393 du 24 mai 2023) », Recueil Dalloz, 2023, n°29, p. 1473   

    Bruno Dondero, « Quand la qualification de convention réglementée est déduite des conditions d'exécution », Revue des Sociétés , 2023, n°06, p. 373   

    Bruno Dondero, « Ordonnance relative à l'exercice en société des professions libérales réglementées », Revue des Sociétés , 2023, n°05, p. 271   

    Bruno Dondero, « Refus d'agrément : la société tenue de racheter au prix de l'expert ? », Revue des Sociétés , 2023, n°04, p. 234   

    Bruno Dondero, « Groupe de sociétés : payer, est-ce tromper ? », Recueil Dalloz, 2023, n°03, p. 164   

    Bruno Dondero, « Décès du gérant et associé unique : qu'advient-il de l'EURL ? », Revue des Sociétés , 2023, n°01, p. 28   

    Bruno Dondero, « Nullité d'une convention réglementée : domaine limité de la prescription triennale », Revue des Sociétés , 2022, n°12, p. 672   

    Bruno Dondero, « Peut-on pratiquer un test d'affectio societatis sur son conjoint ? », Recueil Dalloz, 2022, n°36, p. 1838   

    Bruno Dondero, « Fixation des objectifs d'une prime et preuve du juste motif de révocation : tout repose sur la société ! », Revue des Sociétés , 2022, n°0708, p. 425   

    Bruno Dondero, « Un apport en société n'est pas une vente », Recueil Dalloz, 2022, n°24, p. 1250   

    Bruno Dondero, « Nouveau statut de l'entrepreneur individuel : textes réglementaires », Revue des Sociétés , 2022, n°06, p. 335   

    Bruno Dondero, « Place à l'entrepreneur individuel à deux patrimoines (EI2P) ! », Revue des Sociétés , 2022, n°04, p. 199   

    Bruno Dondero, « Les sociétés par les nombres », Recueil Dalloz, 2022, n°12, p. 611   

    Bruno Dondero, « L'unanimité, mais laquelle ? », Revue des Sociétés , 2022, n°03, p. 167   

    Bruno Dondero, « La loi Rixain et le mystère des instances dirigeantes », Recueil Dalloz, 2022, n°04, p. 208   

    Bruno Dondero, « La rigueur de la procédure d'agrément dans les SARL : confirmation », Revue des Sociétés , 2021, n°12, p. 700   

    Bruno Dondero, « L'ordonnance créant au sein du code de commerce un chapitre spécifique sur les sociétés cotées », Recueil Dalloz, 2020, n°38, p. 2168   

    Bruno Dondero, « Pour un droit plus systématique : vers la fin des notes de jurisprudence ? », Recueil Dalloz, 2020, n°05, p. 292   

    Bruno Dondero, « Nouvelle rédaction des arrêts de la Cour de cassation : panique à l'Université ! », Recueil Dalloz, 2020, n°03, p. 145   

    Bruno Dondero, « La loi PACTE du 22 mai 2019 empêche-t-elle de sanctionner les abus de majorité ? », Recueil Dalloz, 2019, n°24, p. 1349   

    Bruno Dondero, « L'intérêt indirect dans les conventions réglementées », Recueil Dalloz, 2019, n°08, p. 468   

    Bruno Dondero, « Pas de neutralisation des droits de vote de l'auteur d'un abus de minorité », Revue des Sociétés , 2018, n°02, p. 91   

    Bruno Dondero, « Justice prédictive : la fin de l'aléa judiciaire ? », Recueil Dalloz, 2017, n°10, p. 532   

    Bruno Dondero, Jean-Marc Moulin, « Responsabilité du dirigeant social pour insuffisance d’actif »: note sous Cass. com., Chronique de droit des sociétés, Gazette du Palais, 2017, pp. 62-74 

    Bruno Dondero, Jean-Marc Moulin, « L’autonomie du compte courant d’associé : salvateur rappel »: note sous Cass. com., 11 janvier 2017, n° 15-14064, Chronique de droit des sociétés, Gazette du Palais, 2017 

    Bruno Dondero, Jean-Marc Moulin, « Précisions sur l’indication du prix devant figurer dans la notification de la demande d’agrément »: note sous Cass. com., Chronique de droit des sociétés, 11 janvier 2017, n° 15-10325, Gazette du Palais, 2017 

    Bruno Dondero, Jean-Marc Moulin, « Retour sur le non-respect d’un dispositif informationnel dans une garantie de passif »: note sous Cass. com., 25 janvier 2017, n° 15-17137 et 15-18246) Chronique de droit des sociétés, Gazette du Palais, 2017 

    Bruno Dondero, « Loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2016, n°01, p. 129   

    Bruno Dondero, « Ordonnance portant réduction du nombre minimal d'actionnaires dans les sociétés anonymes non cotées », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2016, n°01, p. 139   

    Bruno Dondero, « Champ d'application de la procédure des conventions réglementées : extension par la fraude et la cause », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2016, n°01, p. 141   

    Bruno Dondero, « De la validité du cautionnement donné par une SAS », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2016, n°01, p. 143   

    Bruno Dondero, « Le sens du singulier », Recueil Dalloz, 2015, n°44, p. 2574   

    Bruno Dondero, « Une personne morale sans patrimoine, ça n'existe pas ! », Recueil Dalloz, 2015, n°23, p. 1356   

    Bruno Dondero, « Réforme des actions de préférence », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2015, n°01, p. 111   

    Bruno Dondero, « Réforme des opérations sur titres », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2015, n°01, p. 113   

    Bruno Dondero, « Retour sur la déchéance de la garantie de passif », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2015, n°01, p. 116   

    Bruno Dondero, « Conflit d'intérêts et révocation du gérant de société civile », Revue des Sociétés , 2015, n°02, p. 93   

    Bruno Dondero, « L'arbitrabilité de la cession d'une société commerciale », Recueil Dalloz, 2015, n°01, p. 56   

    Bruno Dondero, Jean-Marc Moulin, Anne-Françoise Zattara-Gros, « Pacte tontinier et abus de majorité »: Chronique de droit des sociétés, Gazette du Palais, 2015 

    Bruno Dondero, Jean-Marc Moulin, Anne-Françoise Zattara-Gros, « Garantie de passif, apport partiel d’actif »: Chronique de droit des sociétés, Gazette du Palais, 2015 

    Bruno Dondero, Jean-Marc Moulin, Anne-Françoise Zattara-Gros, « Dissolution pour mésentente entre associés, intérêt social et sûretés pour autrui »: Chronique de droit des sociétés, Gazette du Palais, 2015 

    Bruno Dondero, Jean-Marc Moulin, Anne-Françoise Zattara-Gros, « Exclusion d’un associé d’un GAEC, autonomie juridique des sociétés membres d’un groupe, révocation du dirigeant et réorganisation de la gouvernance sociale »: Chronique de droit des sociétés, Gazette du Palais, 2015 

    Bruno Dondero, « L'article 1843-4 du code civil et la date d'évaluation des droits sociaux », Recueil Dalloz, 2014, n°42, p. 2446   

    Bruno Dondero, « Ordonnance relative au droit des sociétés », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2014, n°03, p. 641   

    Bruno Dondero, « L'information des salariés sur la cession de l'entreprise : belles questions en perspective », Recueil Dalloz, 2014, n°34, p. 1946   

    Bruno Dondero, « L'ordonnance du 31 juillet 2014 relative au droit des sociétés », Recueil Dalloz, 2014, n°33, p. 1885   

    Bruno Dondero, « La faute séparable des prérogatives de l'associé et la concurrence déloyale », Revue des Sociétés , 2014, n°09, p. 491   

    Bruno Dondero, « L'exclusion de l'exclu de l'exclusion exclue... et conséquences », Recueil Dalloz, 2014, n°25, p. 1485   

    Bruno Dondero, « La transmission du bail commercial en cas de dissolution-confusion », Recueil Dalloz, 2014, n°24, p. 1432   

    Bruno Dondero, « L'obligation du porte-fort », Recueil Dalloz, 2014, n°20, p. 1185   

    Bruno Dondero, « L'appel tardif de la garantie de passif », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2014, n°01, p. 139   

    Bruno Dondero, « La convention (réglementée) d'indemnisation et la révocation du directeur général », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2014, n°01, p. 142   

    Bruno Dondero, « Article 1843-4 du code civil : de l'importance d'être consentant », Recueil Dalloz, 2014, n°12, p. 759   

    Bruno Dondero, « Prescription et fraude », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2014, n°04, p. 767   

    Bruno Dondero, « Faut-il encourager le rachat des entreprises par leurs salariés ? », Revue de droit du travail, 2014, n°01, p. 10   

    Bruno Dondero, « Les statuts (et le contrat) fermés aux tiers », Recueil Dalloz, 2014, n°03, p. 183   

    Bruno Dondero, « Le code AFEP-MEDEF révisé : un nouveau départ », Revue des Sociétés , 2014, n°01, p. 7   

    Bruno Dondero, « Révocation du dirigeant : quand la loyauté s'en mêle », Recueil Dalloz, 2013, n°34, p. 2319   

    Bruno Dondero, « La faute séparable des fonctions... de l'associé », Revue des Sociétés , 2013, n°06, p. 346   

    Bruno Dondero, « Chacun cherche sa prescription », Recueil Dalloz, 2013, n°20, p. 1384   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Loi relative à la simplification du droit et à l'allégement des démarches administratives », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2013, n°01, p. 81   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « L'indemnité de cessation de fonctions a-t-elle été autorisée ? La convention qui la prévoyait a-t-elle été exécutée, fût-ce partiellement ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2013, n°01, p. 85   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Délégation de créance et autorisation des garanties par le conseil d'administration », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2013, n°01, p. 87   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Démission du commissaire aux comptes : il faut un motif légitime », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2013, n°01, p. 88   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Le devoir de loyauté du dirigeant de SAS et l'opportunité d'affaires », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2013, n°01, p. 90   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Pouvoir d'engagement d'un administrateur de SA ou de SAS ; validité partielle d'un pacte d'actionnaires comprenant notamment une convention de vote, une clause d'agrément et une clause d'exclusion », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2013, n°01, p. 94   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Pas de secret pour les comités de SAS », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2013, n°01, p. 100   

    Bruno Dondero, « La pleine inopposabilité des garanties non autorisées par le conseil d'administration », Recueil Dalloz, 2013, n°09, p. 624   

    Bruno Dondero, « Exception de nullité sur convention réglementée partiellement exécutée ne vaut.. », Recueil Dalloz, 2013, n°08, p. 539   

    Bruno Dondero, « Céder les parts d'une société en participation : c'est possible », Revue des Sociétés , 2013, n°02, p. 88   

    Bruno Dondero, « Les dirigeants de sociétés publiques locales », Revue française de droit administratif, 2013, n°06, p. 1116   

    Bruno Dondero, « Le Blog du professeur Bruno Dondero », 2013, p. -   

    Bruno Dondero, « La lettre d'intention : une ambiguïté assumée, des effets inattendus », Recueil Dalloz, 2012, n°44, p. 3014   

    Bruno Dondero, « La qualité de professionnel de l'immobilier d'une société », Revue des Sociétés , 2012, n°12, p. 710   

    Bruno Dondero, « Clause de non-concurrence et coopérative d'entreprises de transport routier », Recueil Dalloz, 2012, n°37, p. 2497   

    Bruno Dondero, « L'instrumentalisation du droit des sociétés : les sociétés publiques locales », Recueil Dalloz, 2012, n°36, p. 2408   

    Bruno Dondero, « Société créée de fait de viticulteurs : le raisin et la raison (sociale) », Revue des Sociétés , 2012, n°10, p. 557   

    Bruno Dondero, « La reconnaissance du préjudice moral des personnes morales », Recueil Dalloz, 2012, n°34, p. 2285   

    Bruno Dondero, « Faute séparable des fonctions : culpa lata dolo non aequiparatur ? », Revue des Sociétés , 2012, n°07, p. 418   

    Bruno Dondero, « Le traitement juridique des conflits d'intérêts : entre droit commun et dispositifs spéciaux », Recueil Dalloz, 2012, n°26, p. 1686   

    Bruno Dondero, « La reconnaissance de la dette de son client par l'expert-comptable n'interrompt pas la prescription », Recueil Dalloz, 2012, n°25, p. 1661   

    Bruno Dondero, « Caractère restrictif des nullités en droit des sociétés... et trouble », Recueil Dalloz, 2012, n°24, p. 1581   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La lettre d'intention est une garantie au sens de l'article L. 225-68 du code de commerce », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2012, n°01, p. 139   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La délégation est une garantie au sens de l'article L. 225-35 du code de commerce », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2012, n°01, p. 140   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « L'agrément ne peut être assorti de conditions », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2012, n°01, p. 141   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Les conditions de désignation d'un expert de gestion : précisions sur le risque d'atteinte à l'intérêt social des opérations litigieuses », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2012, n°01, p. 144   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Le protocole d'accord du président de SAS révoqué n'est pas remis en cause par le non-respect de la procédure des conventions réglementées », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2012, n°01, p. 146   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « L'incidence du non-respect de la procédure des conventions réglementées dans la SAS : premier arrêt de la Cour de cassation », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2012, n°01, p. 148   

    Bruno Dondero, « Indemnité de révocation et transformation », Revue des Sociétés , 2012, n°04, p. 234   

    Bruno Dondero, Alain Couret, « Du dol consistant à ne pas révéler que l'homme clé est interdit de gérer », Recueil Dalloz, 2012, n°14, p. 918   

    Bruno Dondero, « L'impact de la liquidation judiciaire du gérant associé sur ses pouvoirs sociétaires », Recueil Dalloz, 2012, n°09, p. 593   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Décret n° 2011-1473 du 9 novembre 2011 relatif aux formalités de communication en matière de droit des sociétés », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2012, n°04, p. 763   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La compétence de l'assemblée générale extraordinaire pour autoriser la résiliation d'un contrat d'enseigne », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2012, n°04, p. 764   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La coexistence de l'expertise in futurum et de l'expertise de gestion, C. pr. civ., art. 145 et C. com., art. L. 225-231 », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2012, n°04, p. 766   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La condition de détention d'actions par les membres du conseil de surveillance », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2012, n°04, p. 767   

    Bruno Dondero, « Le notaire et la femme de paille », Revue des Sociétés , 2011, n°12, p. 683   

    Bruno Dondero, « La valeur d'une lettre d'intention », Recueil Dalloz, 2011, n°41, p. 2848   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La garantie de passif n'est pas une garantie au sens de l'article L. 225-35 du code de commerce », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°03, p. 584   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La déclaration de créance par le directeur général délégué d'une SAS », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°03, p. 586   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La sanction de la violation d'un pacte de non-acquisition », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°03, p. 587   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La qualité d'actionnaire requise de l'administrateur », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°03, p. 590   

    Bruno Dondero, « L'avocat n'est pas ducroire », Recueil Dalloz, 2011, n°38, p. 2644   

    Bruno Dondero, « Le pacte d'actionnaires signé par la société », Revue des Sociétés , 2011, n°10, p. 535   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « L'abus de pouvoir du PDG qui compose le comité des rémunérations », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°02, p. 368   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La preuve de la date d'une délégation de pouvoir », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°02, p. 370   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La garantie de passif à l'épreuve de la mauvaise foi du bénéficiaire », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°02, p. 371   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Les droits des actionnaires des sociétés cotées », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°01, p. 124   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Dispense de rapport de gestion dans certaines sociétés par actions simplifiées unipersonnelles », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°01, p. 126   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Information par le conseil d'administration des actionnaires réunis en AGE : pas de rapport sans texte ! », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°01, p. 126   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Un administrateur qui s'est porté caution peut avoir la qualité d'emprunteur averti », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°01, p. 129   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « SAS et délégation du pouvoir de licencier et d'embaucher », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°01, p. 130   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Transmission universelle de patrimoine et inscriptions hypothécaires », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°01, p. 131   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La transmission d'un allègement de charges sociales en cas de fusion », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°01, p. 132   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Transmission et exécution du pacte d'actionnaires : que d'audace ! », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°01, p. 134   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Le liquidateur amiable peut avoir la qualité de tiers saisi », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°01, p. 135   

    Bruno Dondero, « Avocats : le partnership est une personne morale, le partner est un collaborateur, et le collaborateur est responsable », Recueil Dalloz, 2011, n°21, p. 1463   

    Bruno Dondero, « Société en participation et passation de marchés publics : une autre conséquence de l'absence de personnalité morale », Revue des Sociétés , 2011, n°05, p. 293   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Le développement des informations sociales et environnementales du rapport de gestion », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°04, p. 740   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Mieux vaut tard et partiellement que jamais, ou le début de la transposition de la directive concernant l'exercice de certains droits des actionnaires de sociétés cotées », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°04, p. 743   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Retour sur l'exception de nullité en cas de non-respect de la procédure des conventions réglementées », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°04, p. 744   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « De la réparation du préjudice causé par une révocation abusive », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°04, p. 746   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La prime d'arrivée n'est pas la bienvenue en droit des sociétés », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°04, p. 748   

    Bruno Dondero, « L'infraction pénale intentionnelle est une faute séparable des fonctions sociales », Revue des Sociétés , 2011, n°02, p. 97   

    Bruno Dondero, « L'exclusion d'un associé, les droits de la défense et le régime restrictif des nullités du droit des sociétés », Recueil Dalloz, 2010, n°43, p. 2880   

    Bruno Dondero, « La décision modifiant l'activité de la société doit être prise aux conditions de modification des statuts », Revue des Sociétés , 2010, n°09, p. 502   

    Bruno Dondero, « La fin des sociétés créées de fait entre concubins ? », Revue des Sociétés , 2010, n°08, p. 430   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « L'engagement de substitution dans un engagement de caution suppose l'autorisation du conseil d'administration », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°02, p. 371   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Répartition des pouvoirs entre conseil d'administration et directeur général : les plans d'attributions d'options », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°02, p. 372   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Le montant des sommes en jeu peut justifier une erreur sur les pouvoirs », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°02, p. 373   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Précisions utiles sur l'action en réparation du préjudice individuel des actionnaires d'une SA cotée », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°02, p. 374   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La présomption de faute pesant sur l'administrateur qui participe à une décision fautive du conseil d'administration », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°02, p. 377   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La charge de la preuve et la clause d'earn out », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°02, p. 378   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Clauses léonines : l'épouvantail bouge encore ! (au sujet des promesses d'achat d'actions) », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°02, p. 379   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « L'achat de ses propres actions par l'intermédiaire d'un prête-nom n'est pas sanctionné par la nullité », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°02, p. 382   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Le commissaire aux comptes dirigeant ou associé d'une société titulaire d'un mandat engage sa responsabilité par les actes professionnels qu'il signe », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°02, p. 384   

    Bruno Dondero, « La décision fautive du conseil d'administration fait présumer la faute de l'administrateur », Recueil Dalloz, 2010, n°26, p. 1678   

    Bruno Dondero, « La non-assistance à salarié en danger économique n'est pas encore sanctionnée », Recueil Dalloz, 2010, n°18, p. 1129   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La preuve de la convocation des actionnaires à l'assemblée incombe à la société », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°01, p. 149   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La preuve du caractère justifié d'un complément de retraite incombe à son bénéficiaire », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°01, p. 150   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Qui veut dominer l'assemblée ménage son quorum », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°01, p. 153   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Garanties légales et contractuelles dans une cession d'actions », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°01, p. 155   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Déchéance de la garantie de passif en cas d'inexécution de son obligation d'information par le bénéficiaire », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°01, p. 157   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Le champ d'application du pacte de préemption extrastatutaire », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2010, n°01, p. 159   

    Bruno Dondero, « La frontière entre sociétés en formation et créée de fait », Revue des Sociétés , 2010, n°01, p. 26   

    Bruno Dondero, « Compétence du tribunal de commerce pour les fautes se rattachant par un lien direct à la gestion d'une société commerciale », Recueil Dalloz, 2010, n°05, p. 296   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Haro sur le groupe de sociétés ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°04, p. 759   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Package du mandataire social et conventions réglementées », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°04, p. 762   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Représentation de la SAS en justice par une subdéléguée », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°04, p. 764   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « SAS bi-personnelle et administrateur provisoire », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°04, p. 765   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La compétence consulaire relative aux actions en responsabilité contre les dirigeants de droit ou de fait d'une SAS », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°04, p. 766   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La Cour de cassation, protectrice de l'autonomie des sociétés d'un même groupe », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°04, p. 768   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « L'activité des actionnaires de holding », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°04, p. 769   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Preuve de la propriété des actions : quand la présomption fondée sur la possession de bonne foi prend le relais de la présomption fondée sur l'inscription en compte », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°04, p. 770   

    Bruno Dondero, « Le caractère abusif de la décision refusant d'augmenter le gérant d'une SARL », Revue des Sociétés , 2009, n°03, p. 601   

    Bruno Dondero, « La Cour de cassation et le double mystère de l'article 1843-4 du code civil », Recueil Dalloz, 2009, n°32, p. 2195   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Apport partiel d'actif : soumission au régime des scissions et périmètre de l'apport », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°03, p. 573   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Commissaire aux apports conflicté : nullité absolue ! », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°03, p. 574   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Pacte entre associés de SAS et protection des salariés », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°03, p. 576   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « L'actionnaire agissant ut singuli en responsabilité contre un dirigeant peut demander l'exécution de la condamnation sous astreinte », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°03, p. 578   

    Bruno Dondero, « Garantie de passif et bonne foi », Revue des Sociétés , 2009, n°02, p. 334   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La réforme des actions de préférence », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°02, p. 378   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La réforme des instruments financiers », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°02, p. 380   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La cession des actions détenues par une holding n'emportant pas extinction de son objet et n'impliquant pas sa dissolution », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°02, p. 381   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La décision d'accorder au président une rémunération supérieure aux bénéfices n'était pas constitutive d'un abus de majorité », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°02, p. 383   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Le contrat de franchise, conclu intuitu personae, ne se transmet qu'avec l'accord du franchiseur en cas de fusion ou d'apport partiel d'actif soumis au régime des scissions », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°02, p. 385   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « En cas d'apport partiel d'actif soumis au régime des scissions, la transmission opérée ne suppose pas une description des éléments transmis », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°02, p. 387   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La solidarité entre sociétés apporteuse et bénéficiaire en cas d'apport partiel d'actif placé sous le régime des scissions », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°02, p. 389   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Validité des actes du président statutaire de SAS remplacé avant l'immatriculation : nécessité d'un examen individuel de chaque acte », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, n°02, p. 391   

    Bruno Dondero, « Attribution judiciaire des parts d'une ancienne SCI données en nantissement et responsabilité de la société en cas de faute de son gérant », Revue des Sociétés , 2009, n°01, p. 113   

    Bruno Dondero, « La présomption de solidarité en matière commerciale : une rigueur à modérer », Recueil Dalloz, 2009, n°16, p. 1097   

    Bruno Dondero, « Répartition des pouvoirs en cas de démembrement de droits sociaux... et reconnaissance de la qualité d'associé à l'usufruitier ? », Recueil Dalloz, 2009, n°11, p. 780   

    Bruno Dondero, « L'ordonnance n° 2008-1145 du 6 novembre 2008 relative aux actions de préférence », Revue des Sociétés , 2009, n°04, p. 715   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Loi de modernisation de l'économie n° 2008-776 du 4 août 2008 », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°04, p. 784   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Recommandations AFEP-MEDEF sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux de sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°04, p. 791   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Encore les pouvoirs du bureau », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°04, p. 793   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Possibilité pour le cessionnaire d'actions d'invoquer une garantie de passif postérieurement à la revente des actions », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°04, p. 794   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Clause d'agrément et fusion : nouvelles précisions sur les conséquence d'une nullité de la cession », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°04, p. 798   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Prolongation conventionnelle du délai d'expertise en cas de refus d'agrément », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°04, p. 801   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Expertise de gestion : précision de la demande et utilité de la réponse », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°04, p. 801   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La réduction de capital en cours de liquidation n'est pas un partage d'actif », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°04, p. 802   

    Bruno Dondero, « L'expérience des pays de Common Law à travers l'exemple mauricien (comparaison des droits des sociétés française et mauricien) », Revue juridique de l'Océan Indien, 2008, n°08, pp. 37-46   

    Bruno Dondero, « Société en participation : opposabilité des exceptions au cessionnaire d'une créance entre associés », Revue des Sociétés , 2008, n°03, p. 620   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Décret d'application complétant l'encadrement des parachutes dorés par la loi TEPA », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°03, p. 584   

    Bruno Dondero, « La société en participation, réfractaire à la théorie de la faute détachable ? », Recueil Dalloz, 2008, n°30, p. 2113   

    Bruno Dondero, « La société en participation entre dit et non-dit (admission de la prorogation tacite du terme statutaire) », Revue des Sociétés , 2008, n°02, p. 383   

    Bruno Dondero, « Cession d'actions. Compétence commerciale. Litige né à l'occasion d'une cession de titres d'une société commerciale », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°02, p. 358   

    Bruno Dondero, « Expertise de gestion. Conditions de désignation de l'expert. Utilité de la mesure », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°02, p. 361   

    Bruno Dondero, « SA. Conseil d'administration. Société Gaz de France. Administrateurs représentant les salariés. Droit individuel à l'information. Obligation du président », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°02, p. 363   

    Bruno Dondero, « SA. Cautionnement hypothécaire consenti par la société. Contrariété à l'intérêt social. Nullité », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°02, p. 366   

    Bruno Dondero, « SAS. Augmentation de capital réservée aux salariés. Application de l'article L. 225-129-6 du code de commerce », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°02, p. 369   

    Bruno Dondero, « De la durée des pactes d'actionnaires », Recueil Dalloz, 2008, n°15, p. 1024   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Responsabilité du dirigeant social et faute séparable des fonctions », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°01, p. 128   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Quand le recours aux prud'hommes justifie une révocation », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°01, p. 131   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Expertise de gestion. Actions indivises », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°01, p. 133   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Indemnisation du préjudice résultant de la perte de stock-options », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°01, p. 136   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Prescription de l'action en responsabilité contre un commissaire aux comptes », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°01, p. 138   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Si ce n'est moi, c'est donc ma soeur », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2008, n°01, p. 139   

    Bruno Dondero, « Délimitation de la mission d'un administrateur provisoire », Revue des Sociétés , 2008, n°04, p. 767   

    Bruno Dondero, « De la condition potestative licite », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2007, n°04, p. 677   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Encadrement des parachutes dorés par la loi TEPA », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2007, n°04, p. 764   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La contradiction précédant une révocation : recadrage utile », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2007, n°04, p. 773   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Démission rétractée, révocation de fait, cumuls de rémunérations et d'indemnités au bénéfice d'un membre du directoire », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2007, n°04, p. 776   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Précisions attendues sur les pouvoirs du bureau de l'assemblée générale des actionnaires d'une SA », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2007, n°04, p. 779   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Compétence du tribunal de commerce pour le litige né à l'occasion d'une cession de titres d'une société commerciale », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2007, n°04, p. 783   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « La garantie de passif peut être invoquée au titre d'une dette née à cause du bénéficiaire », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2007, n°04, p. 786   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Violation des statuts de SAS : quelle sanction ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2007, n°04, p. 789   

    Bruno Dondero, Paul Le Cannu, « Les associés minoritaires d'une SAS peuvent-ils exclure leur associé majoritaire ? », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2007, n°04, p. 791   

    Bruno Dondero, « Du possible refus, par la Cour de cassation, de la qualité d'associé à l'usufruitier de droits sociaux », Revue des Sociétés , 2007, n°02, p. 319   

    Bruno Dondero, « L'interdiction de l'apport en jouissance d'une action en justice », Revue des Sociétés , 2006, n°01, p. 114   

    Bruno Dondero, « La représentation des propriétaires indivis d'actions à une assemblée sur le fondement d'un mandat tacite », Revue des Sociétés , 2005, n°03, p. 650   

    Bruno Dondero, « Du préjudice résultant de l'exercice illégal de la profession de banquier », Recueil Dalloz, 2004, n°38, p. 2782   

    Bruno Dondero, « Incidence des fonctions de la caution au sein de la société cautionnée sur la mise en jeu de la responsabilité du banquier dispensateur de crédit », Revue des Sociétés , 2004, n°02, p. 352   

    Bruno Dondero, « Réflexions sur les mécanismes d'autorisation des sûretés et garanties consenties par les sociétés anonymes », Recueil Dalloz, 2004, n°06, p. 405   

    Bruno Dondero, « Définition de la faute séparable des fonctions du dirigeant social », Recueil Dalloz, 2003, n°38, p. 2623   

    Bruno Dondero, « La lettre d'intention génératrice d'une obligation de résultat à nouveau reconnue par la Chambre commerciale », Recueil Dalloz, 2003, n°08, p. 545   

    Bruno Dondero, « La responsabilité des associés d'une SARL en raison des fautes commises lors de la révocation du gérant », Revue des Sociétés , 2002, n°04, p. 818   

    Bruno Dondero, « L'abus de majorité négatif », Recueil Dalloz, 2000, n°03, p. 63   

  • Bruno Dondero, « Nouvelles technologies : des horizons élargis pour le juriste ? », le 22 mars 2024  

    48ème Colloque de l’association Droit et Commerce

    Bruno Dondero, « Le droit des sociétés à l'ère numérique », le 08 juin 2021  

    Co-organisé par Tanguy Allain et des étudiantes du master 2 Droit du numérique, ce colloque se déroulera en présentiel et en distanciel le 8 juin 2021.

    Bruno Dondero, « Droit et émotion », le 27 novembre 2020  

    Organisé par l’IRJS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’Ecole de droit de la Sorbonne

    Bruno Dondero, « Blockchains : entre mystères et fantasmes », le 27 février 2020  

    Deuxième année du cycle organisé par l'IRDA, Université Sorbonne Paris Nord, et la Cour de Cassation

    Bruno Dondero, Ioannis Panoussis, Pierre Berlioz, Noëlle Lenoir, « Le droit au service de l’intérêt général : l’entreprise et le Juriste acteur de la société », Grenelle 3 du droit: L’avenir de la filière juridique, Paris, le 15 novembre 2019 

    Bruno Dondero, « Les enjeux démocratiques de l'intégration de l'intelligence artificielle dans le droit économique », le 23 octobre 2019  

    Organisé par l’IRJS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Bruno Dondero, « La gouvernance des entreprises familiales », le 13 juin 2019  

    Colloque organisé sous la responsabilité scientifique de Rémy Gentilhomme

    Bruno Dondero, « Pour une réforme du droit des contrats spéciaux », le 17 novembre 2017  

    Cette manifestation sera consacrée à la présentation des textes de la future réforme du droit des contrats spéciaux en partenariat avec l’Association Henri Capitant et le Ministère de la Justice.

    Bruno Dondero, « Droit des biens et pratique des affaires », le 10 novembre 2017  

    Organisé sous la direction scientifique de Frédérique Julienne, Maître de conférences-HDR, IRDAP

    Bruno Dondero, « Groupes de sociétés et droit du travail », le 13 octobre 2017  

    Organisé en collaboration avec l’École Nationale de la Magistrature ; le Centre de droit privé et de sciences criminelles d’Amiens (CEPRISCA) et le Laboratoire de droit privé de l'Université de Cergy (LEJEP)

    Bruno Dondero, « Le droit civil à l'ère numérique », le 21 avril 2017  

    XIe colloque annuel organisé par le Master 2 Droit privé général et le Laboratoire de droit civil

    Bruno Dondero, « La gouvernance des entreprises », le 30 mars 2017 

    Bruno Dondero, « Les États généraux de la recherche sur le Droit et la Justice », le 30 janvier 2017 

    Bruno Dondero, « Indépendance juridique de la personne morale versus dépendance économique », le 08 décembre 2016  

    Sous la direction d'Anne Danis-Fatôme, Maître de Conférences-HDR et Laurence Sinopoli, Professeure à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense avec le soutien de l'Ecole Doctorale de Droit et Science Politique et du GIP Mission Droit et Justice

    Bruno Dondero, « Regards sur l’évolution du droit des sociétés depuis la loi du 24 juillet 1966 », le 23 juin 2016  

    Sous le haut patronage du ministère de la Justice

    Bruno Dondero, « Enseigner le droit au XXIe s. », le 24 octobre 2013 

  • Bruno Dondero, Les apports 

    Bruno Dondero, Le compte courant d’associé 

    Bruno Dondero, Les droits des associés 

    Bruno Dondero, Les sociétés commerciales – généralités 

    Bruno Dondero, Les assemblées et autres décisions collectives 

    Bruno Dondero, La convocation et les autres étapes préalables 

    Bruno Dondero, L’approbation des comptes et l’affectation du résultat 

    Bruno Dondero, La résolution 

    Bruno Dondero, Résolution et résiliation 

    Bruno Dondero, La théorie des nullités 

    Bruno Dondero, Le cursus de droit à distance proposé par le CAVEJ, le Centre Audiovisuel d'Études Juridiques 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Sina Eskini, Les mécanismes de protection des parties dans les fusions entre sociétés commerciales, thèse soutenue en 2024 à Paris 1, membres du jury : Sophie Schiller (Rapp.), Yann Paclot (Rapp.), Clément Barrillon  

    La fusion emporte, par l’effet de la loi, une union forte entre les sociétés participantes résultant de la transmission universelle du patrimoine. Or les parties à la fusion, c’est-à-dire les sociétés participantes et indirectement leurs actionnaires, ne sont pas à l’abri d’une déception contractuelle. Il est dès lors primordial de savoir comment ces parties, au sens large, pourront se prémunir contre les risques inhérents à cette opération complexe. A l’instar d’autres opérations voisines telles que la cession de droits sociaux, l’analyse débute par une recherche au sein des mécanismes légaux de protection fournis à la fois par le droit des obligations, tels que la théorie de la protection du consentement ou l’exigence d’une contrepartie réelle et sérieuse, mais aussi par le droit commun des fusions, tels que la demande de nullité ou d’ajournement de la décision ayant approuvé l’opération ou encore l’intervention du commissaire à la fusion. Face à l’efficacité relative de ces mécanismes de protection d’origine légale, l’étude poursuit la quête parmi les mécanismes de protection d’origine conventionnelle et leur éventuelle adaptation nécessaire à la fusion. La recherche des mécanismes de protection conventionnels passe par l’analyse des techniques contractuelles transposables à la fusion. Ces techniques permettent aux parties de maîtriser les risques identifiés en aménageant le déroulement de l’opération ainsi que la parité retenue. L’étude desdits mécanismes s’achève enfin par la tentative de transposition des mécanismes de garanties de passif lato sensu, couramment employés dans le cadre des cessions de droits sociaux, à la fusion.

    Yasmine Missaoui, La durabilité dans la règlementation financière, thèse en cours depuis 2022 

    Hadrien Torron, Prévention des risques, contrôle des programmes de conformité et nouveaux mécanismes de responsabilité : étude de la loi Sapin 2 (titre I) et de la loi relative au devoir de vigilance, thèse soutenue en 2022 à Paris 1, membres du jury : Yann Paclot (Rapp.), Sophie Schiller (Rapp.), Catherine Malecki  

    La loi Sapin 2 (titre 1) et la loi relative au devoir de vigilance ont profondément modifié le paysage juridique français en portant l’avènement de la prévention des risques et en l’assortissant de sanctions inédites. Qu’il s’agisse du renouveau de la lutte contre la corruption ou de la protection des intérêts couverts par le devoir de vigilance (droits humains et libertés fondamentales, santé et sécurité des personnes, environnement), ces deux lois d’ampleur constituent des réactions face à des constats d’échecs importants. Les transformations opérées par leur caractère tantôt évolutif, tantôt révolutif, plongent ainsi les entreprises dans le monde de la conformité. En ce sens, les deux lois étudiées mettent en place une dichotomie identique : une première phase préventive consistant à identifier et gérer les risques, une deuxième phase relevant du contrôle, voire du contentieux. Si les phases préventives comportent de nombreux points communs, des axes de divergence se dessinent dès la mise en application du programme de conformité. Ces divergences deviennent complètes dès lors que le contrôle et le contentieux succèdent à la prévention. Ces mouvements d’identité et de dissemblance caractérisent l’étude commune de la loi Sapin 2 et de la loi relative au devoir de vigilance. Ils permettent également d’appréhender les évolutions françaises et européennes données à ces textes que l’on pourrait qualifier d’initiatives ambitieuses, heureuses mais inachevées et, dès lors, en mutation constante. Notre thèse ambitionne de donner une grille de lecture pour comprendre comment ces deux lois, absolument majeures, ont modifié le rapport de la personne morale à ses objectifs et desseins par l’instauration de bornes et limites là où les outils que constituent les incitations à la RSE et les classiques actions publique et civile n’ont pas réussi à s’imposer.

    Maxime Panhard, Arbitrage international et garanties de passif, thèse soutenue en 2019 à Paris 1, membres du jury : Denis Mouralis (Rapp.), Marie-Laure Coquelet (Rapp.), Maximin de Fontmichel  

    L’arbitrage est devenu la règle dans les opérations du commerce international. Si les cessions de droits sociaux n’échappent pas à ce phénomène, il subsistait encore en droit français quelques complications qui ont été écartées au fil des réformes et de l’évolution de la jurisprudence sur les deux dernières décennies. Par ailleurs, la pratique a poursuivi son évolution, que ce soit du point de vue de l’arbitrage international ou de l’harmonisation qui s’opère entre les pratiques propres aux opérations de cessions de droits sociaux. Or, les garanties de passif concentrent une majeure partie des litiges post-acquisition, et révèlent de nombreuses particularités techniques. L’évolution favorable à la rencontre entre arbitrage international et garantie de passif en fait donc un sujet d’étude pertinent, aussi bien au regard de son utilité pratique, que des enseignements à tirer sur l’évolution des solutions de droit français. Cette thèse vise ainsi à étudier les particularités de cette rencontre, notamment compte tenu des spécificités techniques, parfois propres au droit français, qui s’attachent aux garanties de passif, et du contexte unique de l’arbitrage international. Les conclusions tirées s’attachent à la pratique du droit français d’abord, en dégageant la pertinence du choix de l’arbitrage pour les contrats de garantie de passif tout en prévoyant les conséquences et éventuels écueils d’une telle rencontre. Elles permettent également d’apporter des éléments aux sujets propres à l’arbitrage international.

    Jean-baptiste Gualbert, L'efficience économique en droit des affaires, thèse en cours depuis 2019 en co-direction avec Thierry Kirat 

    Pierre-alain Marquet, La responsabilité des dirigeants dans les litiges des actionnaires, thèse en cours depuis 2017 

    Farid Fatah, Techniques contractuelles et gestion des risques dans les opérations de fusion-acquisition, thèse en cours depuis 2016 

    Alexandre Allegret-pilot, Investisseurs et structure de marché, thèse en cours depuis 2016 

    Dominique Annereau, Le complément de prix dans les cessions de droit sociaux : (ou clause d'earn-out), thèse soutenue en 2015 à Paris 1, membres du jury : Thomas Clay (Rapp.), Renaud Mortier (Rapp.), Alain Couret  

    Un chef d'entreprise peut s'adresser à un successeur potentiel, pour le convaincre de la bonne mesure de son œuvre à lui vendre, en liant une partie de son prix aux futures performances de l'entreprise. Cette formule d'intéressement comme composante de prix de vente, nous vient des États-Unis d'Amérique où est utilisée pour la désigner, l'expression «earn out». Le verbe anglais «earn» signifie «gagner» et l'adverbe « out » signifie «dehors». Avec ces deux courts mots, l'un de quatre lettres, l'autre de trois, les anglo-saxons parviennent à dénommer la technique particulière de transmission d'entreprise en société, qui consiste à parier sur l'avenir, en donnant à celui qui est désormais en «dehors» du capital social, l'occasion de participer à la vie et aux « gains » de cette entreprise. Cette modalité de complément de prix, s'exprime dans les accords entre vendeur et acquéreur, par l'introduction d'une clause dite d'earn out.

    Justyna Angelika Sobczyk, La Business Judgment Rule : l'essai sur les sources de la règle, thèse soutenue en 2015 à Paris 1, membres du jury : David Robine (Rapp.)  

    La première source de la business judgment rule a été la jurisprudence. Celle-ci a été la source des codifications incitatives et contraignantes. Nos recherches ont mis en évidence deux types de formulations de la business judgment rule. Le premier type est la formulation prétorienne lato sensu et stricto sensu. Le second type est la formulation codifiée (Model Business Corporation Act, Corporate Director's Guidebook, Principles of Corporate Governance, lois limitant la responsabilité personnelle des dirigeants). De plus, nos recherches ont dégagé 9 types de termes qui se retrouvent dans tous les types des formulations. Les 4 premiers types de termes correspondent respectivement (1) aux pouvoirs des dirigeants et à leur discrétion, (2) au statut des dirigeants, (3) aux devoirs des dirigeants, (4) aux degrés de devoirs requis et à la gravité de la transgression de ces devoirs sanctionnée (standard of conduct). Les cinq types de termes suivants correspondent respectivement (1) au droit à l'erreur, (2) à la présomption de comportement/conduite, (3) au refus d'un contrôle judiciaire, (4) à la charge de la preuve, (5) à la justification de la business judgment rule (standard of revision). Les deux différences fondamentales entre les formulations de la business judgment rule sont les suivantes. La première différence se situe au niveau des conditions d'application de la règle et concerne la relation entre le standard de conduite, c'est-à-dire le type des devoirs, le degré des devoirs et la gravité de la transgression des devoirs, et le standard de responsabilité, c'est-à-dire les devoirs examinés quand la business judgment rule s'applique. La seconde différence fondamentale entre les formulations se situe au niveau des effets de la règle et concerne l'étendue d'un contrôle judiciaire sur le résultat de l'action ou de l'omission des dirigeants, c'est-à-dire le prix grossièrement inadéquat, l'abus de discrétion, le dépassement grossier, etc.

    Tounes Eleuchi, La diversification des valeurs mobilières en droit des sociétés., thèse en cours depuis 2015 

    Nelson Fernandes bernardo, La gouvernance d'entreprise au niveau international , thèse en cours depuis 2015 

    Xavier Heyman, L'expatriation des personnes physiques entre la France et l'Australie , thèse en cours depuis 2014 

    Catherine Richard, Les obligations exclusives du groupe de sociétés, thèse soutenue en 2011 à Paris 1  

    Etymologiquement, le groupe de sociétés est constitué d'un ensemble de mots symbolisant son antagonisme endogène du fait de l'emploi du singulier et du pluriel. Il est à la fois un «groupe», allégorie de son unité,«de sociétés », traduction de sa pluralité. Or, ces deux caractéristiques sémantiques se traduisent dans le contexte juridique par l'adoption d'obligations exclusivement dédiées au groupe selon un schéma similaire. Face à la difficulté réelle d'appréhender avec justesse cette architecture sociétaire multicellulaire, le cadre normatif s’attache au groupe, un et multiple. Non doté de la personnalité morale, le groupe de sociétés incarne, néanmoins, une organisation contraignante où est mise en œuvre une politique commune dont le vecteur réside dans l'admission d'une hégémonie du pouvoir décisionnaire de la société mère. Toutes les sociétés plurielles sont assujetties à une unité de fait, celle du groupe de sociétés. Et, la démonstration de ce lien fort entre elles participe à l'édification d'obligations singulières qui ont vocation à intégrer le groupement dans tous les pans du droit des affaires malgré son défaut de personnification juridique. La pluralité naturelle du groupe est maîtrisée lors de la création d'obligations informatives. L'unité implicite du groupe est acceptée à travers les obligations basées sur le fonctionnement intra groupe.

  • Olivier Beddeleem, Essai sur la rupture des pourparlers en droits français et anglais : analyse pluri-disciplinaire de la jurisprudence, thèse soutenue en 2022 à Paris 1 sous la direction de Grégoire Loiseau, membres du jury : Olivier Deshayes (Rapp.), Christophe Jamin (Rapp.)  

    Le critère de la responsabilité pour rupture des pourparlers est important tant en droit français qu’en droit anglais. Le mythe d’une formation instantanée du contrat posé par les rédacteurs du Code civil en 1804 est remis en cause par l’ampleur de la jurisprudence relative à la phase précontractuelle. Le droit anglais comme le droit français présentent une certaine imprévisibilité pour les négociateurs. En droit français, le Code civil impose une obligation générale de bonne foi pendant la négociation. Toutefois, ce terme n’est pas défini par le Code et la responsabilité relève de l’analyse souveraine des juges du fond. La vision morale véhiculée par ce terme peut également se révéler trompeuse pour les négociateurs. Dans l’arrêt Walford v. Miles, le droit anglais pose le principe inverse selon lequel chacune des parties peut mettre fin aux pourparlers à tout moment et qu’il ne peut pas exister d’obligation de bonne foi dans la négociation. Toutefois, l’analyse de la jurisprudence permet de faire apparaître de nombreuses situations dans lesquelles les juges anglais reconnaissent une responsabilité pour rupture des négociations. L’analyse de la rupture des pourparlers par le droit comparé permet d’analyser les ressemblances et différences entre ces responsabilités. L’analyse de la jurisprudence permet de relativiser les différences entre ces droits mais aussi de justifier la cohérence tant du droit français que du droit anglais de la responsabilité pour rupture des pourparlers. L’analyse statistique, économique et psychologique permet quant à elle de justifier le critère de la responsabilité tant en droit français qu’en droit anglais.

    Marie-Rose Audin, Réflexions sur l'assurance responsabilité civile des dirigeants sociaux, thèse soutenue en 2017 à Ecole doctorale SDOSE Paris sous la direction de Pascal Etain, membres du jury : Louis Perdrix (Rapp.), Marie-Christine Monsallier  

    La souscription d’une assurance responsabilité civile des dirigeants sociaux apparaît aujourd’hui comme indispensable au bon fonctionnement et développement des sociétés.Mais se pose nécessairement la question de la réelle efficacité de cette assurance, souscrite par la société, pour protéger ses dirigeants en cas de mise en cause de leur responsabilité personnelle.

    Nedra Abdelmoumen, Hiérarchie et séparation des pouvoirs dans les sociétés anonymes de type classique, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 sous la direction de Alain Couret, membres du jury : Jean-Marc Moulin (Rapp.), Arnaud Reygrobellet (Rapp.)  

    Aucun texte de loi n'affirme que la société anonyme est régie selon les principes de hiérarchie et de séparation des pouvoirs. C'est la jurisprudence de l'arrêt Motte qui fonde ces principes à l'image d'une démocratie politique. L'enjeu consiste donc à vérifier l'application de ces principes dans les sociétés anonymes de type classique. La présence du principe de séparation des pouvoirs semble associée à la présence du principe de hiérarchie. Pourtant, les rapports entre les deux principes sont traditionnellement tumultueux. Pour autant, il ne s'agit guère d'un simple constat. L'affirmation selon laquelle l'assemblée d'actionnaires occupe une position souveraine dans la hiérarchie ne résiste pas longtemps à l'analyse. L'apparente cohabitation 'paisible entre principe de hiérarchie et principe de séparation des pouvoirs s'érode devant les exigences du marché. Ce marché est un acteur externe à la société anonyme mais démontre intensément que les règles régissant l'organisation des pouvoirs dans la société anonyme reflètent imparfaitement les rapports entre ces principes. Les différentes figures de ces principes ont permis de constater la présence de forts déséquilibres très contraignants et paradoxaux, voire une distorsion entre la pratique de ces principes et ce qu'exige l'essence de leurs déterminants. Ces constats ne s'opposent pas à la possibilité de retrouver une cohérence et une harmonie générale au fonctionnement de la société anonyme. Toutefois, le développement des solutions alternatives ne devrait guère contester l'influence légitime du marché; bien au contraire, il convient d'affirmer le rôle économique de la société anonyme. Ainsi, l'un des objectifs premiers de cette thèse est de montrer que si les principes de hiérarchie et de séparation des pouvoirs sont des principes fondateurs du fonctionnement des sociétés anonymes; ils nécessitent néanmoins une refondation. Celle-ci consiste à déterminer les finalités des principes, la redéfinition des pouvoirs de l'organe souverain, ainsi qu'une rationalisation des pouvoirs de l'organe de gestion. Enfin, pour renouer le dialogue entre ces deux organes, il convient de relativiser leurs rapports, en intégrant les valeurs de collaboration et de conciliation dans la culture de la société anonyme.

  • Christophe Masle, La gouvernance de la société anonyme cotée, thèse soutenue en 2023 à Normandie sous la direction de Jean-Philippe Dom, membres du jury : Catherine Malecki (Rapp.), Dominique Bureau et Véronique Magnier  

    La gouvernance des sociétés cotées est un sujet toujours brûlant d’actualité, qui questionne la répartition des pouvoirs et des responsabilités au sein d’une société donnée, autrement dit, son système de gouvernance. Ce dernier repose dans la société anonyme classique sur trois organes hiérarchisés (assemblée générale, conseil d’administration et direction générale) auxquels sont associés trois pouvoirs distincts (souverain, de surveillance et exécutif). Pour que la gouvernance de la société soit efficace, le système doit fonctionner de manière démocratique. Ce n’est qu’à cette condition que chaque organe social peut remplir pleinement le rôle qui est le sien. Le développement d’une authentique « démocratie actionnariale », idéal souvent malmené en pratique, est une revendication forte des investisseurs et du marché à laquelle il convient d’apporter constamment de nouvelles réponses. Toutefois, une gouvernance efficace ne repose pas uniquement sur son système encadré essentiellement par des normes contraignantes (hard law). Les sociétés cotées doivent pouvoir adapter ce dernier en fonction de leurs besoins et spécificités (taille, composition de l’actionnariat ou encore secteur d’activité). Les Codes de gouvernement d’entreprise, recueils de « bonnes pratiques » de gouvernance relevant du droit « souple » (soft law), ont justement pour vocation de permettre aux sociétés cotées de définir une gouvernance « sur-mesure » (« One size does not fit all »). Grâce au principe « appliquer ou expliquer » (ou « comply or explain »), une société peut choisir d’appliquer certaines recommandations d’un Code (comply) et d’en écarter d’autres à condition de s’en expliquer (explain). En pratique, ce principe ne fonctionne pas de manière optimale. Aussi convient-il d’envisager les moyens pour renforcer son efficacité, puisqu’avec le système de gouvernance, ledit principe est le garant d’une « bonne » gouvernance.

    Edouard-Robert Aquereburu, Le quasi associé en Droit OHADA et Droit Français, thèse soutenue en 2022 à Paris 12 sous la direction de Arnaud de Nanteuil et Akodah Ayewouadan, membres du jury : Marie Goré (Rapp.)  

    Ce travail ambitionne d’étudier des notions ayant des droits et un régime proche de celui de l’associé mais auquel le droit ne reconnaît pas la qualité d’associé. Jusqu’ici, la doctrine s’est contentée de définir, de distinguer l’associé de celui qui ne l’était pas. En effet, les auteurs à partir des critères de qualification de l’associé refusent la qualité d’associé au porteur dans le cadre d’une convention de portage. Il existe un débat doctrinal nourri par d'autres auteurs autour de la qualification d’associé de l’usufruitier. A cette idée, rejoignent des fondements textuels qui refusent également, la qualité d’associé aux titulaires de valeurs mobilières donnant accès au capital ainsi qu’aux fiduciaires.Aussi ce travail a pour intérêt de démontrer qu’il existe un cadre commun à plusieurs de ces concepts juridiques existant autour de la notion d’associé au sein du droit français et au sein de l’espace régit par le droit OHADA. La notion de quasi-associé a été encore peu interrogée aussi bien en droit Français qu’en droit OHADA. Largement inspiré du droit français, le droit OHADA recèle quelques particularités en raison du contexte et de la coutume africaine. Ce travail comparatif entre le droit Français et le droit OHADA relèvera les singularités existantes au sein du droit OHADA sur la notion de quasi associé.Deux approches méthodologiques sont mobilisées pour étudier le quasi-associé au sein du droit des sociétés français et de l’espace OHADA.La première approche est de comparer les critères de qualification de l’associé aux concepts juridiques retenus. La seconde approche est de s’appuyer sur les outils jurisprudentiels, textuels et la doctrine afin d’identifier d’autres critères.les concepts juridiques sélectionnés agissent comme étant des associés sans pour autant recevoir la qualification d’associé.Enfin, le travail aura pour objectif final d’identifier les conditions et le régime pour ce quasi-associé. Bref, définir ce qu’est un quasi-associé à la lumière du droit français et du droit OHADA.

    Giovanna Polidoro, Le gouvernement du conseil d'administration des sociétés cotées : étude comparée du droit francais et italien des sociétés, thèse soutenue en 2019 à Paris 2 sous la direction de Michel Germain, membres du jury : Sophie Schiller (Rapp.), Yann Paclot et Christian Schricke  

    La gouvernance d’entreprise peut être définie comme l’ensemble de mécanismes et de processus à travers lesquels les entreprises sont contrôlées et dirigées. Ceux-ci sont indispensables pour garantir la répartition des droits, des rôles et des responsabilités au sein d’une société cotée. La question principale concerne l’équilibre des pouvoirs et les mesures prises pour éviter et gérer les conflits d’intérêts entre les administrateurs et les actionnaires. Les entreprises sont gérées par un conseil d’administration (CA), nommé par les actionnaires pour diriger la société en leur nom. Le conseil d’administration délègue à son tour son autorité au P-DG (chef de la direction) qui est responsable de la gestion de l’entreprise. Au cours de ces dernières années, la gouvernance d’entreprise, en France et en Italie, a fait l’objet d’une révision considérable. Comme dans d’autres pays, ces réformes sont consécutives à des scandales financiers déterminant l’effondrement de certaines entreprises. Diverses initiatives internationales ont influencé la gouvernance d’entreprise dans les deux pays, notamment les Principes de l’OCDE et plusieurs directives et règlements européens adoptés sur la base des Plans d’action de l’UE de 2003 et 2012 visant à moderniser le droit des sociétés et à améliorer la gouvernance des sociétés cotées européenne. L’objectif de cette thèse est de décrire et d’examiner les textes législatifs et réglementaires adoptés en France et en Italie, de 1995 à 2018, en analysant tout particulièrement les recommandations des Codes de gouvernance d’entreprise, qui, à cet effet, recommandent au conseil d’administration de promouvoir la création de la valeur à long terme et de mettre en place les mécanismes de gouvernance d’entreprise afin d’assurer une plus grande transparence dans la gestion des sociétés cotées.

    Tristan Girard-Gaymard, Les opportunités d'affaires en droit privé, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Hugo Barbier, membres du jury : Maud Laroche (Rapp.), Pierre-Yves Gautier, Emmanuel Putman et Jacques Mestre    

    La réflexion juridique relative aux opportunités d’affaires est traditionnellement cantonnée au domaine qui a vu leur émergence : le droit des relations fiduciaires. Dans ce cadre, une opportunités d'affaires est traditionnellement regardée comme une chance captée par le dirigeant social. Mais n’est-il pas souhaitable de donner à la notion d’opportunité d’affaires une dimension plus large ? Une opportunité d’affaires est en effet une occasion de s’engager dans une opération ou une activité. En tant que chance économique, une opportunité d’affaires émerge sur le marché. À quelle condition, néanmoins, une occasion de contracter peut-elle être jugée opportune par celui qui s’apprête à la saisir ? Toute opportunité est-elle, par ailleurs, librement saisissable ? Quel est, autrement dit, le traitement juridique des opportunités d’affaires ? Identifier une opportunité d’affaires consiste à déterminer si une opération ou une activité est ou non opportune pour celui qui est appelé à la saisir. En toute hypothèse, le droit contrôle les moyens de l’identification d’une opportunité d’affaires, l’identification d’une opportunité d’affaires ne doit pas être l’occasion de tous les excès. Le traitement juridique des opportunités d’affaires est double. Au terme de sa fonction traditionnelle d’interdiction, le droit dissuade la captation d’une opportunité d’affaires. Mais embrassant désormais une perspective complémentaire de celle qui est classiquement la sienne, le droit reçoit pour mission d’inciter à saisir des opportunités d’affaires. Le sens de l’étude est ainsi de révéler l’appréhension, bien plus large qu’il n’y paraît, des opportunités d’affaires par le droit privé

    Elsa Guégan, Essai de réforme des nullités des décisions sociales, thèse soutenue en 2016 à Rennes 1 sous la direction de Renaud Mortier, membres du jury : Hervé Synvet (Rapp.), Edmond Schlumberger, Bertrand Fages et Thomas Genicon  

    Le droit des sociétés prévoit un régime de nullité dérogatoire du droit commun, applicable aux actes et délibérations de la société. Cependant, l’accroissement du contentieux, encouragé par des textes particulièrement sibyllins, et l’important travail d’interprétation fourni par la jurisprudence révèlent manifestement l’insuffisance des dispositions actuelles. C’est ce que nous nous proposons de constater dans une première partie. L’imperfection des textes apparait dès l’étude du domaine du droit spécial, les notions d’acte et de délibération ne permettant pas d’en tracer correctement les contours. L’analyse des causes de nullité confirme les lacunes du droit positif. Le système des nullités, reposant sur une distinction infondée entre violation d’une disposition expresse et violation d’une disposition impérative, soulève d’inextricables difficultés. L’imprévisibilité des solutions est du reste renforcée par une politique jurisprudentielle instable, tantôt audacieuse, tantôt rigoureuse. Dans le même sens, l’étude des règles processuelles, gouvernant l’action en nullité et le prononcé de la sanction, met en évidence la confusion entourant le régime des nullités sociales. Tous ces maux nous conduisent à une même conclusion : la nécessité d’une réforme. Fort de ce constat, nous proposons dans une seconde partie les moyens d’une éventuelle réforme. Pour rendre la matière plus lisible et plus prévisible, il nous faut redéfinir le domaine des nullités sociales mais aussi simplifier et moderniser les règles de nullité, au regard des mutations ayant marqué le droit des sociétés ces dernières années. Au demeurant, l’équilibre du système de nullités des décisions sociales suppose de repenser les règles processuelles, dans l’optique de juguler le contentieux et d’inhiber les effets perturbateurs de la sanction sur le fonctionnement de la société.

    Jean-Baptiste Lhuillier, Le cyber-actionnaire : adaptation du droit des sociétés à l'évolution des technologies d'information et de communication. Étude en droits européen, français et allemand comparés, thèse soutenue en 2015 à Paris 10 sous la direction de Marie-Laure Coquelet et Jens Petersen, membres du jury : Philippe Didier (Rapp.), Tilman Bezzenberger, Arnaud Reygrobellet et Jean-Paul Valuet    

    Dès la loi NRE de 2001, le législateur français s’est intéressé à l’utilisation de la voie électroniqueen période d’assemblée générale des actionnaires. Il laisse au pouvoir réglementaire la liberté deposer les modalités de toute forme d’interaction à distance entre la société anonyme et sesactionnaires. Le régime juridique allemand relatif aux assemblées générales a quant à lui étémodernisé en profondeur par la seule ARUG de 2009. Cette loi transpose la directiveeuropéenne 2007/36/CE du 11 juillet 2007 concernant l’exercice de certains droits desactionnaires de sociétés cotées. Ces textes ont conçu un actionnaire qui utiliserait la voieélectronique pour faciliter l’exercice de ses droits, un « cyber-actionnaire ». Si les textes françaisont bien pour objectif de faciliter l’exercice des droits de l’actionnaire, un nouveau cadre juridiquesemble s’être greffé sur la réglementation connue jusqu’alors. À trop chercher à s’en distinguer,notamment pour marquer la nouveauté, un régime juridique spécial semble s’être constitué, alorsque le droit allemand paraît aisément assimiler la voie électronique aux modes traditionnels decommunication. Or l’on ne fait pas face à une nouvelle catégorie d’actionnaires qui justifierait untraitement particulier. Le cyber-actionnaire n’est qu’un actionnaire exerçant par voie électroniqueses droits relatifs à l’information, à la communication et à la prise de décision collective enpériode d’assemblée générale. Pour s’en convaincre, la présente étude tire le bilan del’implication de la voie électronique en droit des sociétés par actions français et allemand.

    Olivia Franco, L’ordre public, obstacle à l’harmonisation ou trait d’union entre les droits ? L’exemple du droit des sociétés et des procédures d’insolvabilité : étude de droit européen et de droit comparé, thèse soutenue en 2014 à Paris 10 sous la direction de Emmanuelle Claudel, membres du jury : Nicolas Rontchevsky (Rapp.), Bénédicte Fauvarque-Cosson et Marie-Laure Coquelet    

    L’ordre public est un concept fuyant. Dans les ordres juridiques nationaux comme dans l’ordre juridique européen, il renvoie à des réalités diverses. Pourtant, il s’agit d’un concept nécessaire. Il est en effet irréductible aux concepts qui lui sont proches : l’indisponibilité, l’illicéité et l’impérativité. Malgré la difficulté que présente sa définition, il peut être identifié dans sa singularité. Des critères d’identification tels que le libellé de la règle et sa sanction sont généralement retenus. Ils sont cependant insuffisants et peuvent être utilement complétés par la détermination de l’intérêt protégé, la prise en compte de la valeur en cause et la contextualisation de la règle. Le concept d’ordre public ainsi délimité présente des atouts indéniables dans une perspective comparatiste ayant pour objet les ordres juridiques nationaux de l’Union européenne. Il est une notion nécessaire à l’harmonisation du droit en général et à celle du droit commercial en particulier. Dès lors, il convient de penser l’harmonisation du droit commercial en fonction des règles d’ordre public. Ces dernières apparaissent comme un élément d’explication des échecs passés. Que les obstacles à l’harmonisation aient été liés à un « ordre public de structure » ou à un « ordre public de fonctionnement », ils peuvent s’expliquer par la diversité des règles d’ordre public. Toutefois, plus qu’un obstacle, les règles d’ordre public constituent un élément d’union entre les différents droits nationaux. La protection de certaines catégories de sujets, la lutte contre l’abus et la fraude, sont en effet des objectifs communs qui trouvent leur meilleure traduction dans des règles d’ordre public.

    Fatimata Tagourla, Le statut des dirigeants sociaux dans l'espace Ohada : étude critique et comparaison avec le systeme francais, thèse soutenue en 2014 à Paris 10 sous la direction de Philippe Dubois, membres du jury : Anne-Catherine Muller (Rapp.), Barnabé Georges Gbago, Aurélie Ballot-Lena et Augustin Boujeka    

    Les dirigeants sociaux se trouvent au cœur de la problématique de la gouvernance des sociétés. Le législateur OHADA, reprenant les règles posées par son homologue français, dans la loi de 1966, a établi un ensemble de règles applicables au dirigeant et visant à lui construire un statut. Ces règles sont relatives à l’organisation des fonctions sociales, aux pouvoirs dévolus aux dirigeants ou encore à la responsabilité et au régime de révocation qui leur sont applicables. Toutefois, s’il faut reconnaitre au droit OHADA le mérite d’avoir structuré et unifié des régimes autrefois marqués par la disparité et l’archaïsme, il n’en demeure pas moins qu’il reprend les failles du système français. En effet, ce dernier est, d’une part, marqué par l’absence d’un statut unique pour le dirigeant et, d’autre part, par un certain dualisme et déséquilibre entre les dirigeants. Il en est par exemple ainsi lorsque l’on considère le régime de révocation des dirigeants, lequel assure une protection à certains alors que d’autres demeurent dans une relative instabilité. Cette disparité se manifeste également à travers le régime de responsabilité obligeant à distinguer selon la situation patrimoniale de la société. L’objet de la présente thèse sera, après avoir dressé un inventaire de l’effort de structuration posé par le droit uniforme, de dresser des pistes de réflexion pour l’émergence d’une bonne gouvernance des sociétés commerciales.

    Carla Habre, La subsidiarité en droit privé, thèse soutenue en 2014 à Paris 2 sous la direction de Hervé Lécuyer, membres du jury : Séverine Cabrillac (Rapp.), Rémy Cabrillac et Jacques Mestre  

    La subsidiarité qui constitue un principe directeur du droit européen a aussi sa place en droit privé. C’est une notion fonctionnelle qui ne peut être appréhendée que d’après ses applications ; la recherche de la place qu’elle occupe en droit privé passe par l’analyse des différentes fonctions qu’elle remplit. C’est une notion autonome qui doit être distinguée de situations voisines où il existe un concept qui s’élabore par rapport à un autre dit principal ou premier. Il faut donc la distinguer notamment des rapports qui régissent le principal et l’accessoire, de la supplétivité et de l’équivalence. Révélée et connue comme étant une caractéristique de l’action de l’enrichissement sans cause, elle s’étend à diverses matières du droit privé. La subsidiarité y remplit deux fonctions : la première, c’est celle de préserver la primauté du principal, la deuxième, c’est celle d’assurer la suppléance du principal. Sa première fonction est illustrée par l’obligation de la caution, l’obligation des associés au passif social dans les sociétés civiles et les groupements assimilés, ainsi que la subsidiarité des voies d’exécution, plus précisément, celle de la saisie-vente. A côté de ces illustrations relatives au droit substantiel, la subsidiarité est également illustrée dans le droit processuel ; c’est celle qui se concrétise dans la marche du procès. Sa deuxième fonction est illustrée par l’action en enrichissement sans cause, en tant que voie de droit subsidiaire, par les recours-nullité, en tant que voies de recours subsidiaires, ainsi que par la vocation subsidiaire du droit commun, illustrée par le droit commun de la responsabilité civile. La subsidiarité est employée pour éviter toute subversion de l’ordre juridique. Elle contribue à combler les lacunes du Droit et à garantir l’efficacité du système juridique.

    Bee Receveur, La Force obligatoire du contrat de société : contribution à l'étude des relations entre droit des contrats et droit des sociétes, thèse soutenue en 2013 à CergyPontoise sous la direction de Anne-Sophie Barthez, membres du jury : Marie Caffin-Moi, Olivier Deshayes et Gaël Chantepie    

    La rumeur s'est répandue depuis plus d'un siècle dans le monde juridique que la société aurait quitté la sphère contractuelle provoquant ainsi la rupture du droit des contrats et du droit des sociétés. Et les auteurs, qui n'en sont pas convaincus, pensent néanmoins que la société se serait recluse dans une catégorie contractuelle singulière, celle des contrats-organisation au régime bien spécifique. Une des principales raisons de la remise en cause de la nature de la société réside dans l'avènement de la loi de la majorité jugée incompatible avec la conception volontariste de la force obligatoire du contrat forgée par le droit commun.Une étude approfondie de la force obligatoire du contrat de société révèle cependant que la société souffre d'une marginalisation excessive. Ses particularités ne l'empêchent pas en effet d'appliquer le principe de la force obligatoire : la société est soumise au principe d'intangibilité contractuelle et toute atteinte se résout par une sanction effective, exécution forcée ou résiliation.Mieux encore, à l'analyse, on constate qu'un certain nombre des spécificités dénoncées de la société, en particulier la durée, l'intérêt commun et l'intérêt social, se retrouvent en réalité à des degrés différents dans les autres contrats. Aussi, cette nouvelle perception du contrat à l'image de la société incite à une appréhension moins rigoureuse de la force obligatoire et de ses corollaires que sont l'immutabilité et l'irrévocabilité contractuelles. L'alliance du droit des contrats et du droit des sociétés favorise, ce faisant, l'élaboration d'une force obligatoire renouvelée plus adaptée à la réalité contractuelle.

  • Houda Alhoussari, La SAS : Essai sur la notion du modèle en droit des sociétés, thèse soutenue en 2019 à Rennes 1 sous la direction de Catherine Barreau, membres du jury : France Drummond (Rapp.), Jean-Christophe Pagnucco (Rapp.), Estelle Scholastique et Nicolas Thomassin  

    La notion de « modèle » n’a jamais été définie en droit français des sociétés. Le législateur n’utilise pas cette notion, la jurisprudence non plus. Les travaux doctrinaux permettent toutefois de considérer que le terme de « modèle » suppose la réunion de deux critères cumulatifs : l’existence d’une référence et l’imitation de cette référence. De ce point de vue, les traits du « modèle » sont bien présents en droit des sociétés. L’objet de cette étude consiste à s’interroger sur l’applicabilité de la notion de modèle à la société par action simplifiée (SAS). À première vue, le régime juridique de la SAS conduit à en douter. En effet, lors de l’élaboration du régime juridique de la SAS, le législateur a utilisé la technique de la législation par référence qui consiste à se référer explicitement au régime juridique de la SA. Ce dernier a ainsi constitué un modèle pour la SAS. Le rattachement de ces deux régimes pose actuellement un certain nombre de difficultés pour la vie de la SAS qui était initialement conçue comme une société distincte des autres formes sociétaires du fait de sa souplesse. En d’autres termes, alors que la SAS renferme des atouts incontestables liés à sa flexibilité et pourrait, de ce fait, être une référence pour l’élaboration d’autres formes sociétaires, le rattachement de son régime juridique à celui de la SA constitue à l’heure actuelle un obstacle à l’affirmation de la SAS comme modèle. Afin de résoudre cette difficulté, une approche plus créative du régime de la SAS permet de proposer une solution : détacher législativement le régime de la SAS de celui de la SA. L’autonomisation du régime juridique de la SAS constitue alors la condition essentielle qui permettra à la SAS de s’affirmer comme modèle, au sein du système juridique français comme au-delà des frontières nationales.

    Antoine Guilmain, Le principe de proportionnalité à l'aune des technologies de l'information : pour une modernisation en modération de la procédure civile, thèse soutenue en 2018 à Paris 1 sous la direction de Emmanuel Jeuland et Karim Benyekhlef, membres du jury : Cécile Chainais (Rapp.), Arthur Oulaï (Rapp.), Catherine Piché  

    Depuis le 1er janvier 2016, un nouveau Code de procédure civile est entré en vigueur pour faire passer la justice civile québécoise au XXIe siècle. Bien plus qu’une simple réforme, c’est une « nouvelle culture judiciaire » qui est encouragée, assurant des solutions adaptées aux besoins des justiciables. Dans cette perspective, il convient désormais, selon la lettre du Code, de «privilégier l’utilisation de tout moyen technologique approprié», c’est-à-dire satisfaisant au principe de proportionnalité. Une telle proposition, anodine de prime abord, est en réalité assez inédite : un principe relativement ancien – la proportionnalité procédurale – vient réguler un objet nouveau – les technologies de l’information. La présente thèse vise en ce sens à identifier toutes les ramifications et implications d’une telle approche, et ce, en deux temps successifs. Dans un premier temps, nous délimiterons la notion juridique de proportionnalité procédurale, qui a été relativement peu étudiée jusqu’à présent. Quant à ses origines, le principe de proportionnalité remonte à des millénaires avant notre ère, et n’a cessé de gagner de l’importance dans de nombreux domaines de droit : c’est donc l’histoire d’un «succès en puissance». Néanmoins, ce n’est qu’au milieu du XXe siècle, dans un contexte de crise de la justice civile et sous l’influence des théories utilitaristes, que la proportionnalité s’est développée en procédure civile (d’abord aux États-Unis, puis en Angleterre, pour ensuite percoler dans plusieurs autres juridictions). Ainsi, au Québec, la proportionnalité est aujourd’hui érigée en principe directeur de la procédure civile, qui porterait un véritable «effet système». Cette réussite n’est toutefois pas unanime puisque d’autres pays civilistes, dont la France au premier plan, relèguent la proportionnalité à l’état de simple concept, à la croisée de nouveaux principes managériaux (qualité, efficacité, célérité, etc.). Dans un deuxième temps, nous dégagerons l’action technologique que peut jouer le principe de proportionnalité procédurale. Selon nous, la nouvelle «procédure technologique», fondée sur la transmission technologique des actes et les technologies audiovisuelles, est insuffisante à elle seule : il s’agit d’un amas de règles techniques, sans cohérence, sans cohésion, trop mécaniques. Le principe de proportionnalité, appliquée aux moyens technologiques, apparaît alors comme une piste intéressante pour unifier et humaniser cette procédure technologique. Concrètement, le tribunal devrait autoriser, refuser ou ordonner le recours aux moyens technologiques selon une appréciation in concreto et in globo des intérêts en jeu. Par exemple, dans le cas d’un litige complexe, un témoignage à distance du témoin principal par Skype qui vivrait à côté du Palais de justice, devrait être refusé, car manifestement disproportionné. On voit alors poindre un sous-principe émergent de «proportionnalité technologique» qui aurait sa propre définition, son propre test, ses propres finalités. Plus avant, le juge devrait désormais assumer un nouvel office par rapport aux technologies de l’information, notamment en faisant des choix technologiques, en assurant une forme de Technology Assessment. Au bout du compte, une telle approche, qui se développe dans le contexte québécois, offre un discours assez inédit sur la technique en procédure civile : la proportionnalité n’est ni reniée (passé, tradition, juridico), les technologies ne sont ni rejetées (avenir, innovation, technico), l’un et l’autre doivent être indissociables. C’est donc un message en trois mots que porte la présente thèse : modernisation en modération.

    Jorge Balmaceda, La vente de marchandises dans les systèmes de droit civil et de common law : une étude des droits anglais, chilien et français, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Philippe Dupichot, membres du jury : Cyril Grimaldi (Rapp.), Christophe Vernières (Rapp.)  

    La common law et le droit civil sont les principaux systèmes de droit dans le monde et la vente de marchandises est le contrat le plus important. La vente de marchandises a été soumise à la loi anglaise et au droit civil, indistinctement, ce qui a parfois posé des problèmes, suite à des approximations différentes en fonction de certains principes et institutions. La Convention de Vienne du 11 avril 1980 sur la vente internationale de marchandises a essayé d'harmoniser ces différences avec une technique codificatrice, typique du droit civil, en privilégiant des règles de droit civil le plus souvent, mais a aussi introduit des institutions de la common law, qui ne sont pas incompatibles avec le droit civil, comme nous le verrons. Les principes généraux du système de droit civil et les principes d'Unidroit aident à ce but d'harmonisation en intégrant les dispositions de la Convention de Vienne de 1980, et même, lors de la phase interprétative. La force de la codification s'impose par rapport à la common law, en donnant ainsi certitude et sophistication législative à ce sujet, dont l'importance est capitale pour le commerce mondial.

    Julien Delvallée, La collégialité en droit des sociétés, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Paul Le Cannu, membres du jury : Hugo Barbier (Rapp.), Antoine Gaudemet (Rapp.)  

    Notion fondamentale du droit des sociétés, la collégialité est souvent réduite aux organes sociaux, voire cantonnée au processus de formation des décisions collectives. L'étude tend à dépasser la dimension institutionnelle du pouvoir collégial. Il s'agit de rechercher, en dépit de la diversité des collèges, les fondements, l'unité, le régime, les limites et la valeur de la collégialité en tant que notion et pratique. À cette fin, il convient d'envisager autant l'organisation collégiale que le fonctionnement collégial. Il en résulte que toute collégialité suppose une pluralité de personnes ou des collèges (au moins deux) (1) qui ensemble et à égalité par voie de délibération en concertation (2), poursuivent la réalisation d'un projet commun ou l'exécution d'une mission commune (3). Toutefois il existe deux catégories de collégialité selon ce qui fait l'unité du collège: projet commun (associés) ; fonction ou mission commune (autres organes). Ce qui fait l'unité du collège influence la nature et l'intensité des droits et obligations que toute organisation collégiale suppose pour ses membres. Il en est de même du fonctionnement. Unitaire en ce qu'il renvoie au processus de formation de l'acte collectif unilatéral, le fonctionnement collégial suppose des techniques variables selon chaque figure. Enfin, la collégialité est-elle un principe du droit des sociétés ? Pour les associés, cela est certain : la collégialité renvoie au groupement qu'ils forment, organisation et fonctionnement, sans qu'une prévision en ce sens ne soit nécessaire. Pour les autres organes la réponse est variable. Elle n'est un principe d'organisation et de fonctionnement qu'autant qu'une norme l'impose.

    Nadège Jullian, La cession de patrimoine, thèse soutenue en 2016 à Rennes 1 sous la direction de Renaud Mortier, membres du jury : Estelle Naudin (Rapp.), Thierry Revet (Rapp.), Olivier Deshayes et Thomas Genicon  

    La cession de patrimoine est une institution récente du droit positif. Introduite par la loi n° 2010-658 du 15 juin 2010 relative à l’Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée (EIRL), elle a pour objet la transmission d’un patrimoine entre vifs. Cependant, son avènement se heurte à la célèbre théorie subjective du patrimoine qui, élaborée par AUBRY et RAU à la fin du XIXème siècle, fait du patrimoine une émanation de la personne. Ainsi conçu comme indissociable de la personne, le patrimoine ne peut en être séparé même par voie de cession. Dès lors se pose la question de savoir comment la figure de la cession de patrimoine a pu être admise dans notre droit.L’introduction de la cession de patrimoine invite en réalité à revenir sur la théorie du patrimoine, et ce afin de comprendre comment ce qui jusqu’à présent ne pouvait être réalisé du vivant de la personne peut désormais l’être. De cette analyse, il ressort que, sous certaines conditions, une personne peut volontairement céder un patrimoine dans son intégralité et sans liquidation préalable. La transmission opérant à titre universel, elle peut prendre plusieurs formes, notamment celle d’une vente ou d’une donation du patrimoine (Première partie. L’admission de la cession de patrimoine).Le caractère novateur de la cession de patrimoine a rendu très délicat l’élaboration de son régime. Dépassé par un bouleversement qu’il a causé mais dont les implications dépassent parfois l’imagination, le législateur a certes organisé la cession du patrimoine de l’EIRL, mais en concevant un régime tout à la fois imparfait et lacunaire. Afin de corriger et de compléter ce qui doit l’être, il faut, plutôt que de concevoir le droit ex nihilo, puiser dans l’existant, et tout spécialement dans les règles régissant déjà certaines transmissions universelles de patrimoine, comme le droit des fusions et des transmissions successorales. Pour autant, ces règles doivent être adaptées aux spécificités de la cession de patrimoine que sont, d’une part, la réalisation entre vifs et, d’autre part, – la pluralité des patrimoines étant désormais admise – le maintien possible du patrimoine comme universalité distincte chez le cessionnaire (Seconde partie. Le régime de la cession de patrimoine).

    Tamara Baydoun, Regards croisés sur l'usufruit des droits sociaux : France - Liban, thèse soutenue en 2016 à Paris Est sous la direction de Georges Decocq, membres du jury : Hervé Lécuyer (Rapp.), Tony Georges Atallah (Rapp.), Georges Naffah    

    L’usufruit est essentiellement envisagé comme un droit réel portant sur un bien immobilier.Jadis, les immeubles constituaient l’élément le plus important du patrimoine des particuliers. Depuis un siècle, il y a une transformation de la nature des patrimoines caractérisé par le développement des fortunes mobilières à côté de celle immobilières.L'objet de l'usufruit des droits sociaux se trouve au confluent de deux disciplines totalement étrangères l’une à l’autre : le droit des biens et le droit des sociétés.Le droit des biens tend à privilégier l’approche réelle de la matière, ce qui peut conduire à négliger la spécificité de l’objet de l’usufruit. Alors que le droit des sociétés met l’accent sur les mécanismes internes de la société et du droit d’associé, ce qui peut perdre de vue que ce droit est envisagé comme un bien.L’ouvrage explore les différents mécanismes d’utilisation de ce procédé d’ingénierie patrimoniale aussi bien en matière d’optimisation qu’en matière de transmission fiscales. Il envisage aussi d’expliciter les différents aspects de conciliation que requiert l’application de cet outil juridique et financier au sein de la société.Cette thèse encouragera le législateur libanais à introduire et adopter la notion de l’usufruit des droits sociaux au Liban et permettra de mettre en place une étude mise à jour et plus riche en la matière.

    Étienne Casimir, Les catégories d'actionnaires, thèse soutenue en 2015 à Paris 2 sous la direction de Daniel Cohen, membres du jury : Marie Caffin-Moi, Alain Couret et Hervé Synvet  

    Il est acquis qu’il n’existe pas une, mais plusieurs figures de l’actionnaire. Le fait est aujourd’hui largement acté en droit : on ne compte plus les règles, dans l’ensemble des disciplines du droit des affaires, qui ne s’appliquent qu’à certaines catégories d’actionnaires plutôt qu’à tout actionnaire. Une étude d’ensemble des catégories d’actionnaires permet dès lors de déterminer, pour chacune de ces règles, quelle est la catégorie d’actionnaires « pertinente ». Une telle démarche commande en premier lieu de s’interroger sur les critères des catégories d’actionnaires. Un premier critère, suggéré en doctrine et repris en droit positif, repose sur la psychologie de l’actionnaire. Il doit être rejeté, son admission n’apparaissant juridiquement ni possible ni utile. Un second critère, qui n’a jusqu’alors pas été envisagé en tant que tel, réside dans le pouvoir de l’actionnaire. Il mérite d’être consacré, étant vecteur d’une meilleure compréhension et d’une amélioration de notre droit.L’étude des catégories d’actionnaires conduit en second lieu à les aborder individuellement au sein d’une typologie des catégories d’actionnaires. Elle permet de dégager une vision d’ensemble des pouvoirs de l’actionnaire et d’en faire apparaître toute la richesse. En confrontant les pouvoirs de l’actionnaire les uns aux autres, elle facilite en outre la recherche de leur signification et de leur bonne utilisation en droit.

    Sébastien Docq, Essai sur le renouveau de la notion d'apport en droit des sociétés, thèse soutenue en 2015 à Paris 1 sous la direction de Alain Couret, membres du jury : Thibaut Massart (Rapp.), Nicolas Binctin (Rapp.)  

    Donnée à la fois économique et juridique, l’apport en société demeure de façon constante une condition indispensable à la formation du contrat de société. Ces dernières années l’obligation d’apporter a pu être réduite à son strict minimum. Cela signifie-il pour autant son éradication du droit des sociétés ? À vrai dire, ce serait plutôt l’inverse. Une telle affirmation implique cependant de comprendre les évolutions subies par cette notion centrale du droit des sociétés. Pour cela, il importe d’en comprendre sa définition. L’apport en société désigne un acte et un objet. Il est un acte juridique d‘affectation de ressources permettant à la société de réaliser son objet social. En outre, il désigne un objet, ce qui correspond à la substance de ce qui est mis en société, du numéraire, un bien ou l’industrie. Le droit français des sociétés entretient un attachement historique à la corporalité des biens. Pour preuve, une hiérarchie des apports s’instaure et relègue l’apporteur en industrie, exclu du capital social, au rang du plus petit des associés. Faisant fi de sa contribution économique, cette approche peut être dépassée. Autrement dit, l’essor de l’économie dématérialisée suppose de rétablir la place de l’apporteur en industrie dans le contrat de société. En outre, affirmer qu’une société peut fonctionner sans apport ignore la contribution économique des apports non formalisés, tel est le cas de la notoriété. Cette évolution du droit suscite une exacerbation de la difficulté à évaluer son contenu. Elle implique la mise en œuvre de solutions nouvelles. La sophistication à l’infini des méthodes d’évaluations ne saurait constituer une réponse adaptée à cette problématique émergente. La contrepartie de l’apport constituée par la remise de droits sociaux peut s’adapter, notamment par la reconnaissance d’une contrepartie formée d’options de souscriptions d’actions. Ces titres répondent à l’indétermination de la valeur de certains biens et appréhendent de façon plus satisfaisante le potentiel économique. Il demeure donc possible de rémunérer un apport en nature par des bons de souscription d’actions.

    Iris M. Barsan, La société coopérative européenne (SCE) : entre identité coopérative et efficacité économique, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 sous la direction de Paul Le Cannu et Barbara Dauner-Lieb, membres du jury : Bernard Saintourens (Rapp.), Klaus Jürgen Hopt (Rapp.), Hans Hans-Hermann Münkner et Marc-Philippe Weller  

    La société coopérative européenne (SCE), sœur cadette du GEIE et de la société européenne (SE), a vu le jour le 22 juillet 2003. Nouvelle forme sociale européenne, elle était censée combiner mobilité européenne et identité coopérative, tout en offrant des outils «modernes» de gouvernance et de financement destinés à relever les défis auxquels les coopératives font face. Hélas, en juxtaposant des outils tantôt des droits nationaux, tantôt empruntés à son aînée la SE, le législateur européen s'est perdu et porte ainsi la responsabilité de l'échec d'une SCE qui ne parvient ni à répondre aux besoins des coopératives, ni à créer une identité coopérative européenne, ni à permettre aux coopératives de tirer effectivement avantage du marché unique et à concourir à son développement. Les raisons à cet échec sont multiples. D'une part, la méthode utilisée consistant à s'inspirer largement du statut de la SE néglige la spécificité coopérative et ignore la complexité croissante des droits coopératifs nationaux. Ainsi, l'adoption d'un règlement-cadre offrant un grand nombre d'options aux législateurs nationaux et renvoyant excessivement aux droits coopératifs nationaux, non harmonisés et pour certains d'une complexité sans pareil, aboutit à la création de 30 variantes nationales de la SCE, qui ne conservent d'européen que l'étiquette. L'identité coopérative de la SCE apparaît ainsi comme une identité variable et plus proche de l'identité des coopératives nationales de l'État membre d'immatriculation que de celle des SCE immatriculées dans d'autres États membres. Le législateur européen, soucieux de ménager les susceptibilités nationales et l'autocompréhension nationale des mouvements coopératifs qui diverge fortement entre États membres, a ainsi négligé de doter la SCE d'une identité coopérative européenne assumée et discriminante. D'autre part, les atouts européens de la SCE, comme la constitution par voie de fusion ou le transfert du siège social, répondent mal aux besoins des coopératives, dont l'ancrage local est prononcé à raison du particularisme de leur objet. De même, les outils supposés procurer à la SCE une efficacité économique supérieure déçoivent car importés sans cohérence particulière de droits coopératifs nationaux. L'introduction de cette hétérogénéité aggrave le dilemme interne et externe des coopératives. Pour finir, le législateur communautaire néglige l'environnement disparate dans lequel évoluent les coopératives. En particulier, !'instrumentalisation du droit fiscal par certains États membres, adeptes du concept d'économie sociale, est préjudiciable à la SCE en termes de mobilité et de distorsion de concurrence sous l'angle des aides d'État.Dans ces conditions, la SCE ne paraît pas en mesure de remplir les objectifs fixés par le législateur européen et son échec ne saurait surprendre. Pourtant une autre voie était possible, consistant pour le législateur européen à proposer l'institution d'une coopérative européenne dotée d'une identité discriminante et de la flexibilité nécessaire à son efficacité, offrant ainsi une réelle alternative aux coopératives nationales et permettant de donner au mouvement coopératif européen un nouveau souffle. Pour ce faire, il aurait été nécessaire de se démarquer de la méthode adoptée pour la SE et des droits coopératifs nationaux, de réduire les renvois aux droits nationaux au maximum, de hiérarchiser les principes coopératifs et de recentrer la SCE sur son objet si particulier, tout en flexibilisant les principes coopératifs qui relèvent davantage d'une conviction idéologique que d'une nécessité juridique et qui, partant, ne contribuent pas à conférer à la SCE une identité propre.

    Jean-Baptiste Galvin, Les conflits d'intérêts en droit financier, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 sous la direction de Alain Couret, membres du jury : France Drummond, Thierry Bonneau et Dominique Schmidt  

    Les conflits d'intérêts sont une menace pour la confiance inhérente aux marchés financiers. Leur fonctionnement fait naître des situations conflictuelles aussi nombreuses qu'originales menaçant tant l'intérêt des intervenants que l'intégrité du marché. Longtemps reléguée dans la sphère de l'autorégulation, cette question est devenue une préoccupation politique majeure. Face à la diversité des situations et à l'insuffisance des réponses traditionnelles, le marché s'est doté de règles en vue de prévenir et de résoudre les conflits d'intérêts tout en essayant de concilier les impératifs de sécurité et d'efficacité. La thèse répond, sous l'angle du droit financier, à deux types d'interrogations : d'une part, l'identification des situations conflictuelles et, d'autre part, leur traitement juridique. La complexité des conflits d'intérêts naît de leur diversité. L'identification suppose de définir le cadre juridique, personnel et matériel des conflits d'intérêts. Celle-ci répond au besoin de dépasser l'analyse casuistique en dégageant les éléments caractéristiques, dans la perspective d'une approche juridique opérationnelle. Le régime des conflits d'intérêts et leur maîtrise par le droit financier révèlent ses spécificités par rapport au droit commun. Ce particularisme tient aux impératifs de protection de l'intérêt des investisseurs et de l'intégrité du marché mais également d'efficacité, à la méthode empruntée, tournée principalement vers la prévention et la gestion des conflits d'intérêts, enfin, aux instruments utilisés. L'étude du régime montre que la voie d'une approche juridique unitaire des conflits d'intérêts, aussi séduisante soit-elle, demeure encore incertaine.