Sarah Vanuxem

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et Science Politique

Groupe de Recherche en Droit, Économie et Gestion
  • THESE

    Les choses saisies par la propriété, soutenue en 2009 à Paris 1 sous la direction de Thierry Revet 

  • Sarah Vanuxem, Des choses de la nature et de leurs droits: conférence-débat organisée par le groupe Sciences en questions au centre-siège INRAE Paris, le 21 janvier 2019, Éditions Quæ et OpenEdition, 2023, Sciences en questions  

    Le droit de l’environnement a pour finalité la protection de la nature, la lutte contre les pollutions et les nuisances, l’amélioration de la qualité de la vie et de la santé publique.À la lumière de récentes innovations juridiques, l’auteure étudie les transformations que le droit de l’environnement fait subir à notre tradition civiliste.Partant de l’hypothèse qu’il est possible, mais aussi souhaitable de regarder le droit de l’environnement autrement que comme un instrument de marchandisation de la nature,elle revisite le droit contemporain de l’environnement en s’inspirant de certains principes du droit médiéval. Elle se demande dans quelle mesure nous n’avons pas déjà rompu avec la conception occidentale moderne, et commencé de construire un système articulé autour des valeurs de service écologique, de solidarité écologique, ou encore de réparation du préjudice écologique

    Sarah Vanuxem, Olivier Gaudin, Bruno Marmiroli, Le droit au paysage, Éditions de la Villette, 2021, Les Cahiers de l'École de Blois, 143 p.  

    Loin de se réduire à l'esthétique ou au loisir, l'hypothèse d'un droit au paysage vise nos appartenances à des lieux singuliers et instables. Face aux désastres en cours, les luttes pour étendre la sphère juridique se multiplient. Des rivières, fleuves, montagnes ou bassins versants deviennent des sujets de droit, dotés de représentants. Ce n'est plus l'environnement qu'il s'agit de protéger, mais des existences et des milieux de vie qu'il faut défendre. L'organisation collective des paysages habités et le partage des droits fondamentaux sont à revoir ensemble. L'enjeu est systémique et transversal. Qui a droit au paysage ? Qui peut y recourir et au nom de qui ? Comment les paysagistes peuvent-ils amplifier le libre usage des lieux publics ? Restrictions, confinements et états d'urgence accroissent le besoin d'exercer nos droits de regard, de visite et de passage. Sous le poids des menaces, émergent de nouveaux paysages peuplés d'interdépendances, de coopérations et d'alternatives

    Sarah Vanuxem, Lionel Maurel, Benoît Borrits, La propriété sans le vol ?: [dossier], Éditions La Découverte, 2020, 89 p. 

    Sarah Vanuxem, Des choses de la nature et de leurs droits: conférence-débat organisée par le groupe Sciences en questions au centre-siège INRAE Paris, le 21 janvier 2019, éditions Quae, 2020, 115 p. 

    Sarah Vanuxem, La propriété de la terre, Wildproject, 2018, Le monde qui vient, 103 p.  

    Contre la doctrine dominante, Sarah Vanuxem démontre dans cet ouvrage que la propriété ne peut pas être conçue comme ce « pouvoir souverain d'un individu sur les choses ». Même dans le droit moderne, dans le code civil lui-même, dans ses racines romaines et médiévales, la propriété est prise dans la communauté – les choses sont enracinées dans le commun. En montrant qu'il est possible d'accorder des droits aux lieux, Sarah Vanuxem permet de sortir, de l'intérieur même de notre droit, de la conception occidentale moderne – et de faire converger nos héritages juridiques avec les perspectives écoféministes et indigènes les plus radicales.

    Sarah Vanuxem, Caroline Guibet Lafaye (dir.), Repenser la propriété: un essai de politique écologique, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2015, Droits de l'environnement, 189 p.   

    Sarah Vanuxem, Les choses saisies par la propriété, IRJS Editions, 2012, Bibliothèque de l'Institut de recherche juridique de la Sorbonne - André Tunc, 743 p.    

    "Fondamentale aux yeux des théoriciens du droit des biens, la summa divisio des choses et des personnes fait pourtant difficulté : les animaux, les éléments et produits du corps humain, les attributs de la personnalité ou encore les œuvres de l’esprit s’insèrent difficilement dans l’une ou l’autre catégorie. Si une solution consiste à offrir à chacun de ces mixtes de choses et de personnes un statut ad hoc, une autre, plus pérenne, revient à modifier notre conception des choses et, partant, celle des personnes, afin que les entités qui se trouvent pour l’heure écartelées entre ces deux groupes prennent sans difficulté place dans l’un et/ou l’autre rang(s). Dans cette perspective, l’auteure invite à concevoir les choses comme des milieux habités par les personnes ; plutôt que d’opposer les choses aux personnes comme les objets aux sujets, l’on pratiquerait une distinction habitants/habités. Les choses regardées comme des milieux et les personnes comme leurs habitants, la propriété serait définie telle une faculté d’habiter, et les droits (ou biens) telles des places appropriées dans les choses ou milieux. Cette vision adoptée, l’indivision et les autres modalités de partage des pouvoirs se comprennent plus aisément, de même que les limites au caractère absolu du droit de propriété. Résultant de la confrontation entre la théorie renouvelée de la propriété et l’hypothèse contemporaine de résurgence des modèles réservataires de jouissance (en philosophie du droit), ces propositions pourraient constituer les linéaments d’une voie alternative aux doctrines classique et nouvelle de la propriété. Encore faut-il préciser que cette nouvelle voie ne serait pas, à proprement parler, une nouvelle théorie, mais procéderait bien plutôt de l’expérimentation, dans divers domaines, de la conception des choses comme des milieux.

  • Sarah Vanuxem, Camille De Toledo, « Des entités légales de la nature avec lesquelles vivre...de Sarah Vanuxem, Marine Calmet, Camille de Toledo », Le parlement des liens, 2021   

    Sarah Vanuxem, Pierre Couturier, « La propriété sectionnale : un modèle de communs pour le retour des paysans ? », in Presses Universitaires du Midi (dir.), Étudier les ruralités contemporaines, 2020   

    Sarah Vanuxem, « Les contrefeux de l’empire : le cas des sectionaux, biens de communautés d’habitants », L’empire de la propriété. L’impact environnemental de la norme en milieu contraint, E. de Mari et D. Taurisson-Mouret (dir.) , Victoires éditions, 2016 

    Sarah Vanuxem, « PIPRA »: (rubrique de dictionnaire), à paraître, Dictionnaire des communs (M. Cornu, F. Orsi, J. Rochfeld (dir.), PUF, 2016 

    Sarah Vanuxem, « Chose »: (rubrique de dictionnaire), in M. Cornu, F. Orsi et J. Rochfeld (dir.), Dictionnaire des communs , PUF, 2016 

    Sarah Vanuxem, Estelle Brosset, « Organismes génétiquement modifiés », Réactualisation prévue pour décembre 2016, avec E. Brosset, du fascicule initialement rédigé par Ch. Noiville, M.A. Hermitte, et E. Brosset., JurisClasseur Environnement et Développement durable, 2016 

    Sarah Vanuxem, « L’appropriation au/du terroir Aït M’hand. Incursion dans le Haut-Atlas marocain », Repenser la propriété, un essai de politique écologique, S. Vanuxem et C. Guibet-Lafaye (dir.), PUAM, 2015, pp. 37-54 

    Sarah Vanuxem, « Le droit de l’environnement comme palliatif aux déséquilibres économiques ? »: L’exemple du programme REDD, in Laurence Boy (dir.), Déséquilibres économiques et droit économique, Larcier, 2014, pp. 65-82 

    Sarah Vanuxem, « Les contrats de services écologiques ou ‘‘la reféodalisation du lien contractuel’’ ? »: L’exemple du projet- pilote REDD+ et des ‘‘compensations pour mises en défens’’ dans la forêt marocaine de Maâmora, in Mathilde Hautereau-Boutonnet (dir.), Le contrat et l’environnement. Étude de droit interne, international et européen, PUAM, 2014 

    Sarah Vanuxem, « Introduction au droit économique de l’environnement », Pour un droit économique de l’environnement. Mélanges en l’honneur de Gilles J. Martin, Editions Frison-Roche, 2014 

    Sarah Vanuxem, Geneviève Cammas, Isabelle Doussan, Lemy Duong, Giulio Cesare Giorgini [et alii], « Introduction au droit économique de l'environnement », in Frison-Roche (dir.), Pour un droit économique de l'environnement, mélanges en l'honneur de G.J.Martin, Frison-Roche, 2013, pp. 15-37 

    Sarah Vanuxem, Irina Parachkevova, Pascale Steichen, Jean-Baptiste Racine, Lemy Duong [et alii], « Introduction au droit économique de l'environnement (article collectif du Centre de recherche en droit économique - CREDECO/GREDEG, UMR 7321, CNRS/INRA) », Pour un droit économique de l'environnement, Mélanges en l'honneur de Gilles J. Martin, Editions Frison-Roche, 2013, pp. 15 

  • Sarah Vanuxem, Estelle Brosset, « Biotechnologies », PUP, 2023  

    I. Le droit français Variétés rendues Tolérantes aux Herbicides (VrTH), la volteface du Conseil d’État ? Au printemps dernier, nous évoquions la possible condamnation de l’État français à payer les astreintes prononcées contre lui par le Conseil d’État, le 8 novembre 2021, pour inexécution d’une partie de la décision rendue par la même juridiction, le 7 février 2020, au sujet des Variétés rendues Tolérantes aux Herbicides (VrTH). Dans cet arrêt du 8 novembre 2021, la haute juridiction admini...

    Sarah Vanuxem, Estelle Brosset, « Biotechnologies », PUP, 2022  

    Si l’actualité en droit des biotechnologies est largement monopolisée par le débat sur le statut règlementaire des nouvelles techniques d’édition du génome et, de façon reliée, sur celui des variétés tolérantes aux herbicides, elle ne s’y limite pas. Après un coup de projecteur sur ces deux questions (I), un panorama sur les autres actualités est donc utile (II). I. Coup de projecteur A. L’application du droit des biotechnologies à l’édition génomique Que l’édition génomique fasse autant disc...

    Sarah Vanuxem, Grégoire Leray, Jennifer Bardy, Gilles J. Martin, « Réflexions sur une application jurisprudentielle du préjudice écologique », Recueil Dalloz, Dalloz , 2020, n°27, p. 1553   

    Sarah Vanuxem, Danièle Magda, Isabelle Doussan, « La transition agroécologique permet-elle de renouer le lien aux non-humains ? Regards croisés d’écologue et de juriste », Les éditions en environnements VertigO, 2020  

    Introduction L’actualité de la transition écologique ravive dans les sphères scientifiques, politiques ou militantes le « vieux » débat sur nos liens avec la nature. Dans un contexte d’urgence et de menaces d’irréversibilités, avec déjà un niveau jamais atteint d’érosion de la biodiversité (cf. rapport 2019 de l’IPBES), les effets avérés de la disparition des ressources minérales comme le phosphore sur certains secteurs de l’économie, la confrontation aux premiers effets du changement climati...

    Sarah Vanuxem, Guy Kastler, Aliénor Bertrand, « DES SAVOIRS PAYSANS,Entretien avec Guy Kastler, in Cahiers Philosophiques, n°152/1, Le végétal, savoirs et pratiques. », Cahiers philosophiques, Vrin, 2018 

    Sarah Vanuxem, Sarah Vanuxem , « Des paiements pour services environnementaux en faveur des populations locales ? Regards de l’administration forestière sur le mécanisme de compensations pour mise en défens marocain », Les éditions en environnements VertigO, 2016  

    Introduction Un droit récent, le droit de l’environnement paraît traversé par des lignes de force contradictoires. D’un côté, il puise dans le courant dominant, libéral, des sciences économiques. Pour ne prendre qu’un exemple, le principe pollueur-payeur, au fondement des droits d’émission de gaz à effet de serre et des marchés carbone, trouve son origine dans la théorie néo-libérale de l’économiste Pigou. D’un autre côté, le droit de l’environnement invite à la découverte de traditions juri...

    Sarah Vanuxem, Said Lahssini, « Les Paiements pour Services Écologiques ou la reconquête de la Mâamora par ses habitants ? », Développement durable et territoires, Réseau « Développement durable et territoires fragiles », 2016, n°1  

    D’une superficie initiale de 132 000 hectares, la Mâamora est une importante forêt de chênes-lièges marocaine. Elle serait même la plus vaste subéraie de plaine au monde. Située au nord-ouest de la meseta marocaine, elle n’était originairement séparée du littoral atlantique que par un étroit cordon dunaire. Désormais coupée de la mer par des constructions, la Mâamora n’en demeure pas moins une forêt du littoral méditerranéen, à raison notamment de son climat, de sa végétation et de sa proximi...

    Sarah Vanuxem, « Des paiements pour services écologiques en faveur des populations locales ? »: Regards de l’administration forestière sur le mécanisme de compensations pour mise en défens marocain, VertigO : La revue électronique en sciences de l'environnement, VertigO, 2016, n°1 

    Sarah Vanuxem, Saïd Lahssini, « Les Paiements pour Services Écologiques ou la reconquête de la Mâamora par ses habitants ? »: Enquête sur une forêt emblématique du littoral méditerranéen marocain, Développement durable et territoires, Réseau « Développement durable et territoires fragiles », 2016 

    Sarah Vanuxem, « La tentative PIPRA (Public Intellectual Property Resource for Agriculture). »: Un ‘‘commun’’ en propriété intellectuelle sur les biotechnologies agricoles ?, Revue internationale de droit économique, Association internationale de droit économique (AIDE) ; De Boeck Université (Bruxelles, Belgique) , 2014 

    Sarah Vanuxem, Benoît Chaffois, Julien Laurent, Thierry Revet, « Changement d’avocat devant la chambre de l’instruction à l’occasion de la remise du mémoire : l’évitement des formalité. Déontologie du barreau et du notariat. Déontologie des professions juridiques », Droit & Patrimoine, Lamy - Wolters Kluwer France - INFO6TM , 2014, pp. 75-78 

    Sarah Vanuxem, Thierry Revet, « Les décisions – juridictionnelles ? – du bâtonnier en matière de rétrocession d’honoraires et de salaires in Déontologie du barreau et du notariat. Déontologie des professions juridiques », Droit & Patrimoine, Lamy - Wolters Kluwer France - INFO6TM , 2014, pp. 72-84 

    Sarah Vanuxem, Caroline Guibet Lafaye, « Repenser la propriété », Revue internationale de droit économique, Association internationale de droit économique (AIDE) ; De Boeck Université (Bruxelles, Belgique) , 2014 

    Sarah Vanuxem, Thomas Boccon-Gibod, Caroline Guibet Lafaye, « Duguit, et après ? Droit, propriété et rapports sociaux », Revue internationale de droit économique, Association internationale de droit économique (AIDE) ; De Boeck Université (Bruxelles, Belgique) , 2014, n°3   

    Sarah Vanuxem, Isabelle Doussan, Pascale Steichen, Séverine Borderon-Carrez, Michael Bouru [et alii], « Chronique de droit privé et de droit économique de l’environnement », Limoges : Société Française pour le Droit de l'Environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2014, pp. 665-687    

    Le droit économique de l’environnement s’affirme et se précise. La protection de l’environnement infiltre le droit de la concurrence. Dans le droit des marchés publics, l’offre économiquement la plus avantageuse peut être l’offre la plus «écologique » . Les entreprises peuvent appuyer l’action des administrations quant au contrôle du respect des réglementations environnementales par leurs concurrents. La transition écologique se prépare dans le droit de l’énergie avec la promotion des énergies renouvelables par les mécanismes de marché. Le même mouvement est à l’oeuvre en matière de droit du travail où la protection et le droit à l’information des salariés se conjuguent avec une meilleure prise en compte de l’environnement. En droit privé, les conditions de la réparation du préjudice écologique, ainsi que les responsabilités et obligations contractuelles des différents acteurs sont précisées. En revanche, le droit des entreprises en difficulté et les nouvelles règles en matière d’urbanisme commercial montrent que la volonté de favoriser les activités économiques peut encore signifier une moindre protection de l’environnement.

    Sarah Vanuxem, Thierry Revet, « La double peine dans le respect du principe de proportionnalité, in Déontologie du barreau et du notariat », Droit & Patrimoine, Lamy - Wolters Kluwer France - INFO6TM , 2013, n°229, pp. 96-99 

    Sarah Vanuxem, « Saisie des récoltes sur pieds », JurisClasseur Procédure civile , Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2013, pp. 1-15 

  • Sarah Vanuxem, Les nouvelles techniques de modification génétique au regard de la réglementation sur les OGM, 2016 

    Sarah Vanuxem, La tentative PIPRA (PUBLIC INTELLECTUAL PROPERTY RESOURCE FOR AGRICULTURE). Un « Commun » en propriété intellectuelle sur les biotechnologies agricoles ?: Étude réalisée sous la direction de Florence BELLIVIER et Christine NOIVILLE dans le cadre du projet de recherche PROPICE (Propriétés, communs et exclusivité).Work package 6 : « Communs » et Domaine Public : les nouveaux enjeux de l'accès, 2012   

  • Sarah Vanuxem, Pour une approche mésologique des choses en droit, http://ecoumene.blogspot.fr/2013/04/la- notion-de-chose-en-droit-s-vanuxem.html, 2013 

  • Sarah Vanuxem, « 1804 – 2024 : quel Code civil à l’heure de l’Anthropocène ? », le 17 octobre 2024  

    Colloque organisé par la Cour de Cassation, les universités d’Aix-Marseille, Paris Panthéon-Sorbonne, Paris Dauphine-PSL, l’IRJS, l’UMR DICE et le CERIC

    Sarah Vanuxem, « La liberté de mouvement à l'âge des bouleversements écologiques », le 20 novembre 2023  

    Séminaire organisé par l'UMR DICE, Faculté de droit, Aix-Marseille Université

    Sarah Vanuxem, « La propriété en droit civil : in or out ? », le 10 juin 2022  

    Organisé par le laboratoire D@NTE - Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines/Paris Saclay et le GRDP - Université du Québec à Montréal sous la direction scientifique de Mélanie Clément-Fontaine et Gaële Gidrol-Mistral et avec le soutien de la MSH Paris Saclay

    Sarah Vanuxem, « Des choses de la nature et de leurs droits », le 13 janvier 2022 

    Sarah Vanuxem, « Le code civil, un code pour l'environnement ? », le 06 décembre 2021  

    Organisée par le GREDEG, Université Côte d'Azur

    Sarah Vanuxem, « Des choses de la nature et de leurs droits », le 19 mai 2021  

    Organisée par l’Université Paris-Saclay, l’IEDP et la section Ile de France de la SFDE

    Sarah Vanuxem, « Quel avenir pour les droits subjectifs ? », le 26 mars 2021  

    Séminaire printanier du GRDP en confinement, Université du Québec à Montréal

    Sarah Vanuxem, « Juridifier l’Anthropocène : personnification de la nature, biens communs, etc. », le 22 novembre 2019  

    Séminaire organisé sous la direction scientifique de Béatrice Parance (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis) et Gilles Lhuilier (ENS Rennes).

    Sarah Vanuxem, « Républicanisme et communs. Quelle république à l’âge des communs ? », le 13 novembre 2019  

    Organisé par CEDRE (PSL), EnCommuns (AFD), ERIAC (Rouen), GREECS (Barcelone), GRHis (Rouen)

    Sarah Vanuxem, « Communautés et pratiques communautaires », le 11 juin 2019  

    Organisé par Mélanie Clément-Fontaine, UVSQ - D@NTE et Gaële Gidrol-Mistral, UQAM - GRDP

    Sarah Vanuxem, « Droit et nature », le 14 décembre 2018  

    2ème séance du Séminaire d'histoire du droit organisé par le laboratoire ERMES

    Sarah Vanuxem, « Recherches en droit de l'environnement : le regard des juristes sur les services écosystémiques », le 27 novembre 2018  

    Journée scientifique du Département SAE2 et du Métaprogramme EcoServ de l’INRA

    Sarah Vanuxem, Daniele Magda, Isabelle Doussan, « La Nature utile ou sensible: deux chemins de la transition socio-écologique », Colloque Transvivant : le vivant dans la transition écologique. De sa mise en débat à sa mise en recherche., Rennes, le 20 juin 2018 

    Sarah Vanuxem, « Les « infrastructures » juridiques de l’économie : histoires et théories », le 10 novembre 2017 

    Sarah Vanuxem, « Entre Etat et Marché, la dynamique du Commun », le 08 juin 2017  

    Organisé par le Centre d’études et de recherches de science administrative (CERSA), Fund for democratic culture (FDC), le Centre éthique, technique et société (ICAM Paris-Sénart),l’ Ecole des hautes études en sciences sociales (GSPR)

    Sarah Vanuxem, « Les sections de communes, nos derniers communaux », Vers une république des biens communs ? N. Alix, J.-L. Bancel, B. Coriat et F. Sultan (dir.), Cerisy, le 08 septembre 2016  

    Colloque de 7 jours sous la direction de : Nicole ALIX, Jean-Louis BANCEL, Benjamin CORIAT, Frédéric SULTAN Animateurs de La Coop des Communs

    Sarah Vanuxem, Pierre Couturier, « La propriété sectionale : un modèle de « communs » pour le retour des « paysans » ?avec Pierre Couturier, colloque « La Renaissance rurale d’un siècle à l’autre ? », 23-27 mai 2016, Toulouse », colloque « La Renaissance rurale d’un siècle à l’autre ? », Toulouse, le 23 mai 2016 

    Sarah Vanuxem, « Les contrefeux de l’empire : le cas des sectionaux, biens de communautés d’habitants », L’empire de la propriété. L’impact environnemental de la norme en milieu contraint II , Montpellier, le 03 décembre 2015 

    Sarah Vanuxem, « Rémanence et résurgence des igoulden, ces ‘‘communs’’ bio-culturels berbères », colloque Retour des territoires, renouveau de la mésologie, Corte, le 26 mars 2015 

    Sarah Vanuxem, Saïd Lahssini, « Les Paiements pour Services Ecologiques ou la reconquête de la Mâamora par ses habitants ? », le 16 septembre 2014 

    Sarah Vanuxem, « La tentative PIPRA (Public Intellectual Property Resource for Agriculture). Un « commun » en propriété intellectuelle sur les biotechnologies agricoles ? », Propriété et Communs. Les nouveaux enjeux de l’accès et de l’innovation partagée. 2013, Paris, le 25 avril 2013   

    Sarah Vanuxem, « Du propriétaire-souverain au propriétaire-habitant », colloque Volonté et biens organisé par Y. Strickler et F. Siiriainen, Nice, le 14 décembre 2012 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Cécile Montanini, La justice écologique : contribution aux approches contemporaines des relations aux non-humains, thèse soutenue en 2023 à Strasbourg sous la direction de Éric Maulin, membres du jury : Laurent Fonbaustier (Rapp.), Yannick Ganne  

    Afin d’offrir de l’intelligibilité à un concept fuyant comme celui de « justice écologique », cette étude se propose d’établir une grille de lecture des différents courants qui la traversent. La justice écologique s’entend, ici, comme une réflexion sur les manières de rééquilibrer les relations entre les êtres humains et les non-humains, dans leurs dimensions anthropologiques, éthiques et juridiques. Au croisement de la philosophie et du Droit, la thèse a pu mettre en évidence trois grands courants au sein de la justice écologique, selon leur positionnement théorique à l’égard des valeurs et institutions de la Modernité ; la justice écologique anthropocentrique (JEA) qui s’est construite dans le prolongement de ces dernières ; la justice écologique bio-centrée (JEB) qui cherche à dépasser l’anthropocentrisme moral et le droit de l’environnement moderne avec la reconnaissance des droits de la Nature ; et, enfin, la justice écologique humaniste (JEH) qui vise moins à évacuer l’héritage de la Modernité qu’à le repenser, notamment dans ses aspects juridico-politiques.

  • Olivia Giordano, La protection du patrimoine culturel des peuples autochtones au Pérou : limites de la propriété intellectuelle et essai d'une protection sui generis. Le cas d'étude du peuple Shipibo-Conibo, thèse soutenue en 2023 à Université Côte dAzur sous la direction de Fabrice Siiriainen, membres du jury : Michel Vivant (Rapp.), Clotilde Jourdain-Fortier (Rapp.), Jean-Michel Bruguière et Julien Dellaux  

    Un patrimoine culturel autochtone est un héritage matériel et immatériel singulier, propre à chaque peuple autochtone. Sa particularité tient au fait qu'il existe et évolue dans un contexte autochtone qui répond à une certaine vision du monde, à des règles coutumières et à un milieu naturel spécifique. Les membres d'une communauté autochtone sont dépositaires de cet héritage collectif et assurent la fonction de transmetteurs. Or, ce patrimoine transgénérationnel se confronte aux risques - non nouveaux mais grandissants - d'extinction culturelle progressive et d'appropriation illégitime par des acteurs non autochtones. C'est ce qu'il se passe pour le peuple Shipibo-Conibo en Amazonie péruvienne.Par quels moyens juridiques pouvons-nous à la fois protéger ce type de patrimoine, assurer une meilleure conservation et en faire bénéficier les dépositaires autochtones ? La recherche d'un cadre juridique spécifique est une problématique à laquelle de nombreux pays tentent de répondre. Pour ce défi, les droits de propriété intellectuelle se sont rapidement hissés comme des candidats indubitables : le droit d'auteur pour les arts autochtones et les droits de propriété industrielle pour les innovations et savoir-faire traditionnels. Or, la propriété intellectuelle a ses limites : la protection offerte semble être inappropriée aux éléments d'un patrimoine culturel autochtone et nous remarquons un grand contraste entre deux systèmes de valeurs. La voie d'un régime sui generis est alors favorisée. En 2002, le Pérou, l'un des précurseurs de cette alternative, a mis en place une loi sui generis prometteuse, mais qui n'a guère rapporté les résultats escomptés. Pourtant, l'enjeu n'est pas seulement juridique : il est immensément politique, socioculturel et environnemental. La protection des patrimoines culturels autochtones au Pérou nécessiterait la coexistence de mesures légales qui règlementent l'accès (une loi de protection et d'accès) et des mesures extra légales et locales, qui renforcent les pouvoirs culturel, économique et institutionnel des communautés comme celles du peuple Shipibo-Conibo (des ateliers de récupération de savoirs et de gouvernance autochtone). Garantir une autonomie de gestion ainsi qu'un droit de décision de la communauté sur son patrimoine culturel, tout en coopérant avec les acteurs extérieurs, demeurerait une solution de protection appropriée.

    Ann Guillaume, I can swin home : Recherche-création sur deux territoires méditerranéens autour de l'art et du vivant, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur sous la direction de Christian Rinaudo et Matthieu Duperrex, membres du jury : David Dumoulin Kervran (Rapp.), Sophie Houdart (Rapp.)  

    Cette thèse de création dont le maître objet est un moyen métrage – I Can Swim Home (I C S H) – s’inscrit dans le contexte du renouvellement des formes et des pratiques plastiques, dans un contexte où le climat général est en crise (environnement, sanitaire, économie, politique, institutionnel). Quels potentiels de l’art permettent-ils toutefois d’envisager un horizon commun ? Comment l’art et la recherche se proposent t-ils d’expérimenter et d’inventer des outils, des formes partageables, des alternatives concrètes pour renouveler nos modes d’échange, de partage, d’attention, d’adresse et d’imaginaire ? L’angle adopté dans ce doctorat ne consiste pas à recenser des formes plastiques au travers d’une histoire de l’art, mais à saisir ce qui, dans leur motif, relève du désir de « collectif » de l’artiste, et même du travail du « commun » comme œuvre principale. Il s’agit de revenir à cette vérité première de l’art comme « instauration » d’une communauté ouverte, tant par le concernement écologique de l’artiste que par son inscription dans une éthique du soin (care).De ce fait, le travail artistique oscille bien entre la polarité négative d’une crise de la production/reproduction à l’heure de l’Anthropocène et la polarité positive d’une quête d’identité par la pluralité des inscriptions environnementales et sociales de l’artiste. Quant aux pratiques mobilisées ici, en adéquation avec le parti-pris théorique,I Can Swim Home expérimente les voies de l’enquête sur la « reconnexion » (de l’artiste au milieu de l’art, de l’art au vivant) à partir de deux terrains méditerranéens, la Villa Arson et les Îles de Lérins. I Can Swim Home est une œuvre multiforme, constituée d’un film de fiction, de nombreux moments collectifs d’intensification de l’expérience esthétique, d’un carnet de recherche donnant libre cours aux intuitions et questionnements de l’artiste, et d’une analyse critique sur la pratique artistique mobilisant entités et personnes au bénéfice de l’invention plastique.

    Eleni Panagouli, La rencontre de la ville et de la forêt , thèse soutenue en 2016 à Paris EHESS sous la direction de Augustin Berque  

    Actuellement, la Grèce n'a pas de cadastre. Cette situation unique à l'échelle européenne est la manifestation la plus patente d'un conflit social et politico-historique autour de l'application des droits de propriété et des usages du sol, majoritairement lié aux limites disputées des forêts et particulièrement leurs limites avec l'urbain. Une des conséquences du phénomène est le défrichage des forêts pour la construction, entraînant des transformations socio-urbaines, écologiques et paysagères insoutenables. Dans la perspective d'inscrire le rapport ville-forêt dans une dimension politique, l'objectif principal de cette thèse est d'explorer les aspects sociopolitiques et épistémologiques des questions suivantes : qu'est-ce qu'une forêt, comment son caractère lui est attribué et comment il est délimité. Pour répondre à cette problématique, la thèse met en perspective les deux secteurs de l'action publique, forestière et urbaine, en Grèce. En premier lieu, elle analyse les politiques publiques, forestières et urbaines, leur interaction et leurs perspectives européennes à travers des recherches archivistiques et bibliographiques. En deuxième lieu, elle explore l'organisation et les pratiques professionnelles et scientifiques des groupes d'experts, des forestiers et des urbanistes, en analysant leur discours collectif, scientifique et syndical. En troisième lieu, la thèse analyse les aspects territoriaux de ces rapports. D'un côté elle étudie le cas du mont Parnès, un parc national forestier se trouvant dans la région périurbaine d'Athènes, et de l'autre les régions protégées du réseau Natura 2000, en analysant des entretiens et des données cartographiques, démographiques et paysagères.